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Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans Hauts de France n°3 de décembre 2016, Les Echos du 22 novembre 2016, du 08 et du 29 décembre 2016, et Smart-Industries n°11 de décembre 2016
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Solex produit à nouveau ses vélos en France

  • Publié le 12/01/2017 / Le Figaro

     

    Quatre ans après avoir annoncé la relocalisation de sa production, la mythique marque de vélos fait son retour à Saint-Lô. Les Solex sont désormais électriques.

    Solex suit son bonhomme de chemin. Après Courbevoie, Saint-Quentin, un rachat italien, un départ à Debrecen en Hongrie, un premier retour en France et une dernière escapade chinoise à Canton, le site de production de la célèbre marque de cyclomoteur au moteur placé sur la roue avant, née dans les années 40, relocalise sa production sur le site d'Easybike à Saint-Lô, dans la Manche.

     

    Ce retour en France avait été annoncé en septembre 2013, grâce au soutien de la Banque publique d'investissement (BPI) qui avait accordé à Easybike un prêt d'1,3 million d'euros. Cette relocalisation avait été vivement saluée à l'époque par Arnaud Montebourg, alors ministre du Redressement productif. Ardent défenseur du Made in France, ce dernier avait poussé la mise en scène médiatique jusqu'à faire son entrée au Bourget perché sur un vélo Solex, tout en vantant le retour d'un symbole français...

     

    Selon RTL, Solex devrait fabriquer 50 unités par jour à Saint-Lô. Environ 3500 cadres arriveront tout assemblés de Taïwan sur le site manchois, financé à hauteur de 3,9 millions par l'agglomération de Saint-Lô. «Au total une cinquantaine de personnes travaillera ici», assure Grégory Trébaol, le patron d'Easybike, qui assemble les bicyclettes électriques de Matra et de la marque Easybike.

    Un vélo désormais électrique

    Le Solex version 2017 sera radicalement différent de son ancêtre. Le grésillement du petit moteur, le parfum de son fameux carburant, la Solexine, la silhouette noire: tout a disparu. «Désormais, Solex est synonyme de mobilité électrique, de vélo électrique», souligne Grégory Trébaol. Une reconversion qui a nécessité un investissement d'un million d'euros pour la recherche et le développement et les machines spécifiques.

     

    De l'objet culte des années 60-70 vendus à près de 8 millions d'exemplaires, il reste - en version Infinity - une silhouette citadine un peu raide et un système d'éclairage qui rappelle le réservoir d'antan. La batterie électrique peut effectuer entre 60 et 160 kilomètres en fonction de l'intensité du coup de pédale. Elle est fixée sous le porte-bagages. Deux autres versions plus sportives seront aussi produites à Saint-Lô.

     

    «J'étais déjà fabriquant mais aussi distributeur de Solex pour l'Europe, explique Grégory Trébaol, nous entretenions d'excellentes relations avec le précédent propriétaire, Jean-Pierre Bansard, le patron du groupe Cible». Ce dernier avait déjà tenté -sans succès- l'aventure de l'électrification des Solex, avec l'E-Solex dont seulement 10.000 exemplaires, fabriqués en Chine, ont été commercialisés en Europe.

    De 1800 à 10.000 euros

    Pour utiliser la marque culte, le patron d'Easybike, qui a notamment à son capital à parts égales les fonds Aster Capital et Sigma mais aussi des «business angels» et fonds familiaux, a déboursé une somme évaluée entre 8 et 10 millions d'euros. Un certain patriotisme économique, mais aussi la volonté de rapprocher la production des marchés pour plus de réactivité et peut-être un différentiel de coûts de moins en moins intéressant, ont justifié ce retour en France. Les tarifs sont fixés: «les prix s'échelonneront entre 1800 et 3000 euros, il s'agit de vélos, situés en milieu et haut de gamme, moins chers que les vélos Matra». Leurs prix varient entre 1800 et ...10.000 euros pour les modèles sportifs très haut de gamme. Outre l'Infinity, Solex proposera le Trekking tout chemin et le Dirt encore plus sportif.

     

    À Saint-Lô, Easybike a produit l'an dernier 12.500 bicyclettes électriques dont les trois quarts de modèles Matra et le reste d'Easybike. Et ça marche: en 2016 , le chiffre d'affaires a atteint 10,5 millions (+ 30%). L'équilibre financier est espéré dès cette année avec un chiffre d'affaires attendu à environ 14 millions pour l'ensemble du petit groupe. Apparemment, Solex est sur la bonne route.

     

Vus et lus dans Les Echos du 19 décembre 2016, La Croix du 25 janvier 2017, et l'Usine Nouvelle n°3494 du 01 décembre 2016
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