L'Union Européenne : Ma petite histoire (suite et fin)

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans La Croix du 29 août 2016, Les Echos du 14 septembre 2016, du 27 décembre 2016, du 27 février 2017 et du 07 mars 2017
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Et demain ?

Certains souhaitent carrément la voir purement et simplement disparaitre, et revenir à un monde multipolaire d’avant-guerre, où chacun nouait des alliances au grès du vent et en fonction de ses intérêts propres. Cela a mené l’Europe à feu et à sang.

Attention, je ne dis pas que tout est parfait, loin de là mon idée, mais entre une période de paix et de croissance sans aucune mesure en Europe, et une route sinueuse sans visibilité aucune, j’ai effectivement choisi mon camp, ce que vous aviez compris en lisant ce dossier spécial.

Car, que veut dire ce sentiment que l’on nomme euroscepticisme, si ce n’est un retour en arrière, à un soit disant mieux avant (sur ?) dès que des difficultés apparaissent, qui vous vous en souvenez, vinrent de la crise des « subprimes » aux Etats-Unis.

Alors oui, l’UE a tergiversée avant de prendre le problème à bras le corps, et prendre des décisions fermes et claires, laissant penser justement qu’elle était bien un géant, mais avec des pieds d’argiles. Et il vrai aussi que le problème des dettes souveraines (pas totalement résolue), suite logique à celle commencée de l’autre côté de l’Atlantique, celui des réfugiés ou migrants (difficile de savoir à la lecture de la presse), et bien sur celui de terrorisme, peuvent vraiment faire penser que ses pourfendeurs ont finalement raison.

Mais de là à tout casser, certainement pas. Pourquoi me direz-vous ?

Tout d’abord, face à cette mondialisation qui fait peur, mais qui est inéluctable, que pourraient faire des pays comme les nôtres, seuls, face à des nations autrement plus grande que sont la Chine, l’Inde, la Russie, les Etats-Unis, pas grand-chose, si ce n’est subir les assauts répétés de groupes puissants cherchant à acquérir des pans entiers de nos savoir-faire (voir le dossier consacré à la Chine), perdant en cela la possibilité de créer de véritables champions nationaux et européens à même de les concurrencer, perdant également une souveraineté nationale et européenne au profit d’autres pas toujours bienfaisantes, mais surtout perdre ce rôle longuement acquis par l’Union Européenne à l’échelle internationale, tellement évident aujourd’hui, que certains souhaite justement l’amoindrir afin de prendre cette place si enviée.

Et justement, pour éviter cela, des actions ont été enclenchées, comme le fameux plan Juncker, du nom de l’actuel président de la Commission européenne, qui un an après sa mise en place (juillet 2015), avait déjà généré 115 milliards d’Euros d’investissements pour 289 opérations dans l’Union Européenne sur les 315 milliards prévus à l’origine, la stratégie Europe 2020, visant à coordonner les politiques économiques au sein de l’UE, à créer une nouvelle gouvernance économique, mais surtout à augmenter la compétitivité de l’Europe à l’échelle internationale par l’augmentation des investissements dans la recherche et l’innovation, la croissance verte, l’éducation avec une réduction du taux d’abandon scolaire à moins de 10 %, et l’augmentation à 40 % du nombre de diplômés de l’enseignement supérieur dans la classe d’âge des 30-34 ans, et bien sur l’emploi, ou l’accent serait notamment mis sur l’objectif d’atteindre un taux d’emploi de 75 % pour la population âgée de 20 à 64 ans, permettant une baisse de 20 millions de personnes touchées par la pauvreté et l’exclusion sociale, tout en publiant récemment le livre blanc sur l’avenir de l’Union Européenne, censé donner une feuille de route à l’ensemble de ses membres, avec à la clé cinq idées de réflexion quant aux moyens d’y parvenir. Peut-être un début de réponse aux défis qui attendent l’UE ?

Mais pour mettre à nouveau les pieds dans le plat, il est primordial pour moi que l’Union Européenne prenne enfin ses responsabilités pour assurer sa sécurité extérieure, sans se cacher derrière la France, mais en fédérant justement les potentiels de chacun pour créer une vraie force militaire capable de répondre aux dangers de demain, donnant aussi l’occasion de créer une industrie européenne de défense, sans oublier la nomination d’un ministre européen de la défense, sa sécurité intérieure, en accentuant notamment ce qui est déjà d’actualité en termes de coopération policière, mais également affirmer sa force commerciale vis-à-vis de ses concurrents, afin qu’elle ne passe plus comme une Europe faible en acceptant tout et n’importe quoi au détriment de ses citoyens.

Sans oublier également son rôle politique, notamment à l’échelle internationale, où elle doit se faire respecter en réaffirmant ses idéaux du début de sa création, tout en redonnant foi à l’ensemble des citoyens européens que nous sommes sur ce projet, utopique au début, mais devenu au fil du temps réalité.

Jacques Samela

 

 

Sources :

. Wikipedia

. www.coe.int

. www.vie-publique.fr

. www.euractive.com

. www.institutdelors.com

. La Croix n° 40686 du 02/01/17

. Libération du 11 janvier 2017

 

A lire :

. Capital n° 305 du mois de février 2017

 

 

 

Vus et lus dans Les Echos du 10 octobre 2016 et du 07 février 2017, La Croix du 02 janvier 2017, et l'Usine Nouvelle du 23 février 2017
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. Et après l'Europe, ne ratez pas en avril le prochain dossier, consacré cette fois-ci à la France et à son positionnement actuel.

Publié dans Les dossiers

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