Fintech, CAC 40 (suites)

Publié le par Jacques SAMELA.

Fintech, CAC 40 (suites)
Fintech, CAC 40 (suites)

La FinTech lyonnaise Agicap lève 100 millions de dollars auprès du fonds californien Greenoaks

https://www.frenchweb.fr/la-fintech-lyonnaise-agicap-leve-100-millions-de-dollars-aupres-du-fonds-californien-greenoaks/422942

Le 27/05/2021

 

Agicap, « fintech » lyonnaise en hyper-croissance, a annoncé mercredi avoir levé 100 millions de dollars qui vont lui servir à s’implanter dans une dizaine de pays supplémentaires. Cette nouvelle opération de financement valorise la société fondée en 2016 à plus de 500 millions de dollars, selon son communiqué. C’est son troisième tour de table, après un amorçage de 2,5 millions de dollars il y a deux ans et une opération plus substantielle de 18 millions de dollars l’an dernier.

La jeune société a été fondée par trois entrepreneurs, aujourd’hui encore âgés de moins de 35 ans: Sébastien Beyet, Clément Mauguet et Lucas Bertola. Elle fournit aux entreprises des solutions de gestion automatisée de leur trésorerie en mode SaaS (accessibles en ligne sur abonnement), en remplacement des vieux tableaux de bord de type Excel. Agicap connaît un développement accéléré: son chiffre d’affaires a été décuplé en dix-huit mois et ses effectifs sont passés en deux ans de 8 à plus de 200 personnes.

Des ambitions internationales

Des « recrutements massifs » sont prévus pour porter au millier le nombre de collaborateurs dans les deux ans, affirme-t-elle. Ses ventes, essentiellement réalisées auprès de petites et moyennes entreprises, restent toutefois encore modestes, à 5 millions d’euros l’an dernier. La startup s’est depuis peu lancée à l’international – Allemagne, Espagne, Italie et Pays-Bas – où elle réalise déjà plus de la moitié de son activitéAgicap ambitionne de dépasser les 10 000 clients d’ici la fin de l’année.

Le nouveau tour de table a été souscrit par les actionnaires historiques de l’entreprise, les fonds BlackFin Capital et Partech Partners. Est venu s’y ajouter en tant que chef de file, le fonds californien Greenoaks Capital, dont c’est le premier investissement dans une société française. « Cette période de confinement nous confirme, plus que jamais, que ‘le cash est roi’ pour les PME. Agicap les soutient au quotidien dans leurs prises de décision en leur apportant une vision fiable de leur trésorerie », a expliqué Gabrielle Thomas, directrice des investissements chez BlackFin Capital, pour justifier ce nouvel investissement.

FinTech : le Français Epsor lève 20 millions d’euros auprès de Gaia Capital

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Le 25/05/2021

 

Au sein des entreprises, le sujet de l’épargne salariale et retraite peut s’avérer confus voire totalement opaque pour bon nombre de salariés. Selon un sondage d’OpinionWay réalisé en mars 2020, près d’un salarié sur deux ne s’estime pas capable de faire des placements de façon autonome et 4 salariés sur 10 trouvent que les dispositifs d’épargne salariale sont complexes à comprendre.

Pour clarifier ce sujet et aider les salariés à maîtriser leur épargne, la startup française Epsor a développé une plateforme leur permettant d’allouer leur épargne en toute connaissance de cause. Aujourd’hui, la startup accélère avec une nouvelle levée de fonds de 20 millions d’euros en série B, réalisée auprès de Gaia Capital Partners, avec la participation du fonds anglais Augmentum Fintech et de ses investisseurs historiques Partech et BlackFin Capital Partners. L’entreprise a déjà levé près de 30 millions d’euros depuis son lancement.

Une sensibilité pour l’investissement socialement responsable

Lancé en 2017 par Julien Niquet et Benjamin Pedrini, Epsor négocie des contrats d’épargne salariale avec des entreprises et développe une plateforme à destination des salariés, sur laquelle ils peuvent obtenir des conseils en matière d’investissement. Chaque salarié peut ainsi allouer son épargne comme il l’entend à travers la plateforme, également disponible sur application. La startup est particulièrement sensible aux investissements socialement responsables et tente d’aiguiller ses clients vers ce type d’investissements.

« Notre philosophie est de laisser l’épargnant libre sur ses placements, mais on a une sensibilité forte sur ces sujets depuis le début d’Epsor », confie Julien Niquet. « On vient faire de la pédagogie pour expliquer qu’investir sur une thématique sociale ou environnementale ne veut pas dire renier forcément sur la performance. L’objectif est aussi d’avoir une autre approche de la performance, qui soit plus subjective et qui soit le reflet de ce que souhaite l’épargnant, qu’il recherche avant tout un rendement financier ou un impact positif ».

Face à l’hégémonie des banques et assurances, Epsor offre une alternative aux acteurs traditionnels qui entend bien remettre l’utilisateur final au coeur du dispositif, en proposant une offre entièrement numérique, et en misant sur la transparence et le conseil pour permettre aux salariés d’investir en toute connaissance de cause. La startup parisienne, qui compte à ce jour plus de 40 000 épargnants et plus de 400 entreprises clientes, ambitionne de recruter massivement dans l’année à venir pour se renforcer au niveau commercial et technologique. Elle ambitionne également de passer le cap des 100 000 épargnants sur sa plateforme.

« Les marchés de l’épargne salariale et de l’épargne retraite en France sont énormes et en forte croissance. Grâce à cette nouvelle augmentation de capital, notre ambition est de continuer notre développement et d’accélérer sur le segment des grandes entreprises suite au succès rencontré notamment auprès des ETI françaises » commente Julien Niquet. L’entreprise est partenaire du groupe Société Générale qui gère tous les flux financiers. Didier Valet, ancien Directeur Général Délégué du Groupe Société Générale est d’ailleurs entré au sein du conseil d’administration d’Epsor en juillet 2020.

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2016/01/fintech-de-la-confrontation-a-la-complementarite.html

 

 

Le CAC dépasse les 6.500 points pour la première fois en plus de 20 ans

https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/le-cac-depasse-les-6500-points-pour-la-premiere-fois-en-plus-de-20-ans-1319671?xtor=CS1-25

Le 01 juin 2021

La Bourse de Paris s'est envolée d'environ 17 % depuis le début de l'année pour monter à des niveaux inédits depuis plus de 20 ans. Le CAC 40 dispose d'atouts considérables pour tirer profit de la reprise économique mondiale.

 

6.500 points. Pour la première fois depuis septembre 2000, et seulement la seconde fois de son histoire, l'indice phare de la Bourse de Paris a franchi ce seuil symbolique, porté par la reprise économique mondiale.

En quelques mois, le CAC 40 a effacé les traces de la crise du Covid pour retrouver ses plus hauts niveaux historiques. Depuis le début de l'année, il s'est envolé d'environ 17 %, l'une des meilleures performances des grandes Bourses mondiales. Il est en passe d'enregistrer son quatrième mois de hausse d'affilée lundi.

Une crise rapidement effacée

Qui aurait parié sur une telle issue il y a à peine un an ? L'Europe sortait alors tout juste de son premier confinement. Les multinationales du CAC accumulaient les pertes : à la fin juin, elles n'avaient généré aucun profit , avec une activité en chute de 20 %.

Mais après la panique boursière causée par cette pandémie inédite, le calme est rapidement revenu sur les marchés, rassurés par l'intervention rapide et massive des banques centrales.

Interview - « Il faudrait un choc extérieur majeur pour faire dérailler les marchés »

L'argent du plan de relance européen à portée de main

Au fil des mois, les perspectives économiques se sont éclaircies en dépit des nouvelles vagues épidémiques. Des plans de relance massifs ont été mis en place, pour la première fois y compris au niveau européen. Ce dernier a été formellement validé par les 27 pays de l'Union la semaine dernière.

Impact inégal de la pandémie

C'est finalement l'arrivée de vaccins efficaces, six mois à peine après les premiers confinements, qui a permis à la Bourse de Paris de repartir de plus belle. L'avancée rapide des campagnes de vaccination ces dernières semaines a complété le tableau, faisant grimper la Bourse de Paris à ses plus hauts niveaux : le climat des affaires en France a dépassé en mai son niveau d'avant-crise .

Entre-temps, le CAC 40 a rebondi de plus de 70 % depuis son point bas atteint le 18 mars 2020. Il s'inscrit même en hausse de plus de 6 % par rapport à son pic d'avant-crise à 6.111 points le 19 février.

Une hausse loin d'être uniforme. Sur la période, près d'un tiers du CAC a perdu du terrain. Durement frappé par la crise, le spécialiste de l'immobilier commercial et de bureaux Unibail-Westfield-Rodamco demeure ainsi en chute de plus de 40 %.

Le luxe moteur du rebond du CAC

Autre victime de la crise, l'aéronautique : Airbus (-18 %), Safran (-15 %) ou encore Thalès (- 11 %) accusent encore le coup. La perspective d'une réouverture des frontières et de reprise de l'aviation commerciale leur a toutefois permis de reprendre de la vigueur ces derniers jours.

Parmi les gagnants de la crise, le luxe a tiré son épingle du jeu . Hermès et LVMH ont progressé d'environ 60 %, L'Oréal de plus de 35 % et Kering de près de 30 % depuis février 2020. A eux quatre, ils ont contribué pour plus de 500 points à la hausse du CAC 40, faisant plus que compenser l'ensemble des baisses. La capitalisation de LVMH a flambé, passant de 220 milliards en février 2020 à plus de 330 milliards d'euros, ce qui en fait la plus grosse société cotée en Europe.

LVMH repasse en 2021 au-dessus de son activité du premier trimestre 2019

Il faut dire qu'ils ont spécialement bien résisté à la pandémie. Très exposés à l'Asie, ils ont notamment bénéficié de la reprise rapide de la consommation en Chine, qui a été la première grande économie à tenir l'épidémie sous contrôle. Ils ont également embrassé la distribution digitale , leur permettant d'atténuer l'impact des fermetures de boutiques.

Le record historique à quelques encablures

Après ces gains faramineux, le CAC peut-il espérer dépasser son record historique ? Le 4 septembre 2000, alors que la bulle internet était en train d'éclater, il avait atteint 6.922 points. Il lui faudrait encore grimper de plus de 6 % pour retrouver ce sommet. Rien n'est impossible, mais ces quelques points de pourcentage risquent d'être plus difficiles à conquérir alors que le rebond de l'inflation fait craindre le pire à certains professionnels des marchés.

« Les marchés actions ont des valorisations élevées et les attentes des analystes restent fortes, car ils anticipent une belle croissance économique ces deux prochaines années », explique Christian Parisot chez Aurel BGC. « Il y a donc peu de place pour une progression importante des indices boursiers », ajoute-t-il.

Résultats : les grandes entreprises signent un début d'année en fanfare

Bastien Bouchaud

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2018/01/cac-40-le-meilleur-est-a-venir.html

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