La petite histoire du CES (rappel & suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

La petite histoire du CES (rappel & suite)
La petite histoire du CES (rappel & suite)

Je n’irai pas encore cette année, à moins qu’une invitation de dernière minute me parvienne, mais de nombreux français y seront à nouveau, augmentant chaque année leur présence, et donc celle de la France.

En effet, avec 365 entreprises (start-up, PME, ETI, grands groupes), et organisations diverses (CCI, Régions, pôles de compétitivité) en 2018, le pavillon France flottait fièrement sur le plus grand salon technologique en électronique grand public du monde, appelé CES pour Consumer Electronics Show (www.ces.tech).

Lancé pour la première fois en 1967 à New York, et destiné essentiellement aux professionnels, il devint biannuel de 1978 à 1994, se partageant entre Las Vegas sous le nom de Winter Consumer Electronics Show (WCES) et Chicago sous le nom de Summer Consumer Electronics Show (SCES), avant de s’installer définitivement à Las Vegas chaque année.

En 2018, sur 250 000 m2, ce sont près de 4 500 exposants et 250 000 visiteurs, dont près de 5 000 français, qui ont animé la 51ème édition, avec ni plus ni moins 20 000 produits lancés durant celle-ci. La 52ème édition à venir, devrait également suivre le chemin des dernières, en constantes augmentations, voire les dépasser.

Quant à la présence française, également en augmentation, de 45 start-up en 2014, 66 en 2015, 128 en 2016, 233 en 2017, 320 en 2018, elles seront cette année plus de 400, dont les plus innovantes seront visibles à l’Eureka Park, la zone dédiée spécialement aux start-up.

 278 l’année dernière, faisant de la France le 2ème pays le plus représenté derrière les Etats-Unis (280). Les battrons-nous cette année ? Réponse dès demain.

Cependant, au de-là des chiffres chaque année plus importants, il serait selon certains, judicieux de fédérer la présence française, afin qu’elle puisse proposer un message cohérent et d’unité, car aujourd’hui encore, start-up, PME-PMI, grands groupes, régions, préfèrent encore agir seuls, alors que les visiteurs, américains pour la plupart, potentiels investisseurs ou distributeurs, recherchant la perle rare, mais faisant fi des particularités franco-françaises, car non lisible à leur niveau, recherchent l’efficacité avant tout.

Donc, alors que La France a plus que réussi à se positionner sur le créneau de l’innovation sous toutes ses facettes, il serait effectivement de bon ton qu’elle puisse se regrouper sous un même pavillon, sous l’égide de Business France (www.businessfrance.fr) par exemple, assurant par sa notoriété à l’international une visibilité de premier plan à l’ensemble des acteurs, sans pour autant dénaturer les particularités de chacun bien évidemment.

Bon, pour cette fois, il est un peu trop tard pour agir de la sorte, mais le sujet reviendra certainement l’an prochain, car cette année encore, la présence française ne devrait pas se démentir. A suivre.

Quant à ceux qui ont des doutes sur l’importance de cet évènement hors normes, sachez que certains produits et technologies que nous connaissons bien y furent présentés en avant-première durant les éditions précédentes, le magnétoscope en 1970, le lecteur de CD en 1981, le DVD en 1996, la Xbox en 2001, et le disque Blu-ray en 2004.

C’est donc avec impatience et curiosité que nous attendrons les futurs objets de notre quotidien proche, tout en surveillant de près le parcours de nos représentants français.

PS. Ce texte a été rédigé en 2019.

Jacques Samela

 

Sources :

. Wikipedia

. La Tribune du 05/01/18

A lire :

. https://events-export.businessfrance.fr/ces/

. https://www.leparisien.fr/economie/business/ces-2022-130-start-up-de-la-french-tech-en-route-pour-las-vegas-03-01-2022-KYQRJU3PQJEY7GPYJABIIQHU2E.php

. https://www.usine-digitale.fr/article/ces-2022-le-salon-finira-plus-tot-et-sera-prive-de-ses-grands-exposants-mais-la-french-tech-y-sera.N1171792

 

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