Atos, Sigfox, Soitec, Technicolor (suites)

Publié le par Jacques SAMELA.

Atos, Sigfox, Soitec, Technicolor (suites)
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Vu et lu dans Industrie & Technologies

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Vu et lu dans Les Echos du 15/06/22
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Atos va consolider son offre de services de cybersécurité grâce à la solution EDR souveraine de HarfangLab

https://www.actuia.com/actualite/atos-va-consolider-son-offre-de-services-de-cybersecurite-grace-a-la-solution-edr-souveraine-de-harfanglab/?mc_cid=700b637de2&mc_eid=ed2cb670a6

Le 29 juin 2022

 

C’est lors du Forum International de la Cybersécurité 2022 (FIC) qui s’est déroulé à Lille début juin, qu’Atos et HarfangLab ont signé un accord de partenariat. Atos entend ainsi renforcer son offre de services de cybersécurité hébergés managés souverains, respectueux des lois françaises et effectués en France, grâce au logiciel EDR (Endpoint Detection & Response) d’HarfangLab, le seul à avoir été certifié par l’ANSSI, l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information.

Fondée en 2018 par Grégoire Germain, ancien officier de marine et Directeur Cyberdéfense chez Thalès, HarfangLab, compte plus de 50 collaborateurs, 6 pôles R&D (IA, Front-End, Back-End, Dev-Ops, CTI et Agent), est basée à Paris, au Village by CA, l’accélérateur de start-ups créé par le Crédit Agricole en 2014. Elle se donne pour mission de « Protéger les organisations tout en préservant leur intégralité numérique. »

En 2021, la société a levé 5 millions d’euros, dont 3,5 auprès d’Elaia Partners. Par ailleurs, elle a été l’une des PME lauréates du Grand Défi Cybersécurité et a obtenu une subvention de 830 000 euros pour son projet Open XDR Platform, une plateforme qui vise à créer des connexions entre l’EDR et d’autres produits.

Renforcer les offres de cybersécurité d’Atos grâce à l’EDR d’HarfangLab

Atos, l’une des plus grandes ESN mondiales, s’engage à fournir des solutions numériques sécurisées à ses clients. Sa solution MDR (Managed Detection and Response) et la plateforme d’IA « Alsaac », solution cloud native avec prise en charge hybride et multi-cloud, fournissent des informations sur les menaces, permettent de les détecter et de les bloquer, d’analyser les incidents et d’y répondre et, ainsi, de lutter contre les cyberattaques et les ransomwares.

L’EDR d’HarfangLab est conforme à la législation et aux dispositions réglementaires de l’UE et a obtenu le label « Cybersecurity Made in Europe » de l’ECSO, l’organisation européenne pour la cybersécurité. Il a été certifié CSPN (Certification de Sécurité de Premier Niveau) par l’ANSSI, les services d’Atos étant, eux, qualifiés PASSI (Prestataire d’Audit de la Sécurité des Systèmes d’Information) et PDIS (Prestataire de Détection des Incidents de Sécurité).

L’EDR HarfangLab peut-être intégré aux solutions existantes des clients, être déployé dans le cloud public ou privé. En configuration cloud, Atos et HarfangLab s’appuieront sur l’offre Cloud d’Atos et « Atos OneCloud Sovereign Shield », un écosystème de plateformes edge-to-cloud, « afin de répondre aux plus hauts niveaux d’exigence de contrôle des données produites et échangées et des spécificités juridiques territoriales des clients. »

Atos et HarfangLab sont tous deux membres du Campus Cyber, initié par Emmanuel Macron en 2019 et inauguré le 15 février dernier par Bruno Lemaire. Il vise à rassembler sur un lieu unique les acteurs nationaux et internationaux de la cybersécurité et à développer des synergies entre grands groupes et PME, services de l’Etat, organismes de formation, acteurs de la recherche et associations.

Jérôme Moreau, Directeur des activités cybersécurité, Atos France, affirme :

« Nos compétences reconnues mondialement en services managés de sécurité et notre participation active à ce lieu innovant pour la sécurité numérique en France qu’est le Campus Cyber ont généré très rapidement des synergies commerciales, mais aussi des partenariats. Le rapprochement avec HarfangLab, pépite cyber dans le domaine essentiel des EDR s’est fait très naturellement. »

 

Grégoire Germain, CEO et fondateur d’HarfangLab, conclut :

« Nous sommes fiers d’avoir été sélectionnés par Atos. La reconnaissance de l’EDR HarfangLab par ses experts nous permet de proposer ensemble une solution souveraine à l’état de l’art de la cyberdéfense. Atos et HarfangLab offrent ainsi une réponse aux contraintes de sécurité de tous les domaines d’activité, y compris les plus exigeants comme les industries critiques et les services essentiels. Cette première collaboration entre deux acteurs du campus cyber est pour nous le moyen de porter l’excellence cyber française au-delà de nos frontières. »

Vu et lu dans Les Echos du 27/07/22
Vu et lu dans Les Echos du 27/07/22

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LA DÉFENSE SE MET À L’HEURE DU BIG DATA ET DE L’IA AVEC LE LANCEMENT D’UN PROJET CONDUIT PAR THALES ET ATOS

 

Publié par Frédéric Fassot | 11 Juil 2022 | VIPress.net

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a notifié, le 24 juin 2022, la première commande du marché de réalisation de la plateforme ARTEMIS.IA, solution de traitement massif de données et d’intelligence artificielle, à la société ATHEA, co-entreprise d’Atos et de Thales.

Le projet ARTEMIS.IA (Architecture de Traitement et d’Exploitation Massive de l’Information multi-Sources et d’Intelligence Artificielle), piloté par l’Agence du numérique de défense (AND), vise à doter le ministère des Armées d’une solution souveraine et sécurisée de traitement massif de données (big data) et d’intelligence artificielle (IA).

Les phases initiales d’ARTEMIS.IA ont permis de valider, avec les utilisateurs, les solutions techniques retenues et de faire émerger un écosystème industriel composé d’acteurs académiques et industriels (grands groupes, start-up et PME). La phase qui démarre conduira à la réalisation de la première plateforme opérationnelle, déployée à compter de 2023 au profit de la fonction interarmées du renseignement.

Avec ce lancement en réalisation, le projet ARTEMIS.IA franchit une étape majeure qui démontre la volonté du ministère des Armées de développer des capacités robustes, maîtrisées et souveraines, dans le domaine de l’intelligence artificielle. La loi de programmation militaire 2019-2025 consacre plus de 700 millions d’euros au développement des technologies d’intelligence artificielle.

Avec la numérisation massive et le renouvellement rapide des technologies, les équipements militaires sont de plus en plus interconnectés et dotés de capteurs très performants, générant un gigantesque volume de données. L’information est partout et multiforme. Il est par conséquent impératif de développer de nouvelles solutions pour exploiter, analyser et corréler des données de toute nature afin de transmettre rapidement aux forces les informations utiles à la prise de décisions, explique la DGA.

C’est dans ce contexte qu’est né le projet ARTEMIS.IA, destiné à doter le ministère de capacités de traitement de l’information adaptées à l’ère du big data et de l’intelligence artificielle dans un contexte d’emploi opérationnel.

Après une phase initiale consacrée aux études et travaux de levée de risque, des démonstrateurs ont été développés, évalués et déployés au sein du ministère, puis mis à l’épreuve par des utilisateurs opérationnels. Les résultats ont confirmé les bénéfices de la plateforme et la pertinence des solutions techniques retenues.

Le projet ARTEMIS.IA entre désormais dans une phase d’industrialisation, qui prévoit le déploiement de la première plateforme opérationnelle de traitement massif de données, la réalisation de standards successifs, la formation et le soutien pour une durée de trois ans.

La première application sera dédiée à l’exploitation d’informations multi-sources au profit de la fonction interarmées du renseignement et sera livrée à compter de 2023. Le marché prévoit également le déploiement de futures capacités qui répondront aux spécificités d’autres domaines métiers, élargissant ainsi l’emploi d’ARTEMIS.IA à toutes les entités du ministère des Armées. Plusieurs cas d’usage sont d’ores et déjà identifiés, dans le domaine de la cybersécurité, du suivi de la santé des militaires, de la maintenance prévisionnelle ou de la surveillance maritime.

Les perspectives d’application futures sont très larges, couvrant tous les domaines de la défense, que ce soient les activités opérationnelles, administratives ou de soutien. Un kit de développement et d’intégration à ARTEMIS.IA sera ouvert au secteur industriel et académique pour favoriser la mise en service rapide de nouvelles applications et accélérer le cycle d’intégration de l’innovation.

Conçue comme une plateforme modulaire, ARTEMIS.IA pourra bénéficier des avancées technologiques à venir dans le domaine du big data et de l’intelligence artificielle, permettant ainsi de mieux répondre à l’évolution des besoins du ministère.

Composante majeure de la stratégie intelligence artificielle du ministère des Armées, ARTEMIS.IA doit constituer plus largement, un socle technique de référence, hautement sécurisé et souverain, susceptible d’irriguer à terme d’autres projets étatiques dans le domaine de l’intelligence artificielle.

 

A LIRE

https://www.actuia.com/actualite/atos-presente-les-laureats-du-prix-joseph-fourier-et-de-latos-it-challenge/?mc_cid=bd55a61ce4&mc_eid=ed2cb670a6

A RELIRE

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2019/05/atos-le-mousquetaire-du-numerique.html

 

 

Vu et lu dans Electroniques de Juin 2022

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http://competitiviteinfrance.overblog.com/2015/03/sigfox-l-envol-du-papillon.html

Vu et lu dans Management de Février-Mars 2022
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Vu et lu dans les Echos du 25/02/22

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TECHNICOLOR TOURNE LA PAGE ET SE REBAPTISE VANTIVA

https://vipress.net/technicolor-tourne-la-page-et-se-rebaptise-vantiva/

Publié par Frédéric Fassot | 15 Juin 2022 | 

 

Technicolor (anciennement Thomson) change encore de nom et annonce le lancement de sa nouvelle marque : VantivaVantiva fait suite au projet de scission de Technicolor Creative Studios (TCS) annoncé le 24 février 2022 dans le cadre de son plan de refinancement. La nouvelle marque regroupera Connected Home (activités de maison connectée) et la division Services DVD. D’ici la fin du troisième trimestre, sous réserve de l’approbation des actionnaires, Vantiva deviendra également la dénomination sociale de Technicolor SA.

« Après deux années de transformation réussie qui ont permis d’améliorer significativement les performances opérationnelles et financières de Technicolor, nous sommes désormais prêts à écrire un nouveau chapitre de création de valeur. Technicolor ouvrira un nouveau chapitre et deviendra Vantiva, sous réserve de l’approbation par les actionnaires et après l’introduction en bourse de Technicolor Creative Studios », a déclaré Richard Moat, directeur général de Technicolor SA et futur président de Vantiva.

« Grâce à la scission de TCS, Vantiva, notre nouvelle société autonome, sera en mesure de se développer selon ses propres termes et de suivre sa propre stratégie », a déclaré Luis Martinez-Amago, qui devrait être nommé directeur général de Vantiva.

Pour les activités liées à la maison connectée, Vantiva continuera à tirer parti de la position de leader de l’entreprise sur les marchés de la télévision Android et des technologies à ultra large bande. Elle affectera également des ressources pour s’implanter sur des marchés connexes à celui de la maison connectée. À moyen terme, la division Maison Connectée se concentrera également sur une stratégie de diversification dans l’Internet des objets pour les marchés verticaux, en capitalisant sur la transformation numérique, au travers de l’IoT. Cette diversification devrait être opérée via des partenariats autour de l’IoT avec des plateformes « cloud » et des éditeurs de logiciels indépendants.

La division Maison Connectée de Technicolor est le premier fournisseur mondial de passerelles haut débit et de décodeurs vidéo. Au cours des deux dernières années, la division a mené un plan de transformation visant à accroître sa productivité et sa rentabilité et à simplifier sa structure commerciale.

La division Maison Connectée représentait 69% du chiffre d’affaires de Vantiva en 2021, dont 64% pour le haut débit et 36% pour la vidéo. En 2021, la marge d’EBITDA ajusté de Maison Connectée s’élevait à 6,7%.

« Nos clients bénéficieront de notre attention à présent exclusive sur la conception et la production des prochaines générations de box de haute qualité et à des vitesses record, tout en évoluant dans l’environnement volatile de la chaîne d’approvisionnement actuelle », a déclaré M. Martinez-Amago.

Parallèlement, les activités de services DVD de l’entreprise seront connues sous le nom de Vantiva Supply Chain Services. En 2021, VSCS représentait 31% du chiffre d’affaires de Vantiva pour atteindre 701 millions d’euros et générait une marge d’EBITDA ajusté de 9,5%.

Le chiffre d’affaires de Technicolor dans le périmètre de Vantiva s’est élevé à 2250 millions d’euros en 2021 et à 2475 millions d’euros en 2020. Cette baisse des ventes résulte principalement de l’impact des pénuries de composants et de l’augmentation des délais de livraison chez Maison Connectée.

Malgré la baisse du chiffre d’affaires, Vantiva a amélioré sa rentabilité en 2021 par rapport à 2020 grâce aux effets de la transformation et à l’efficacité opérationnelle de Maison Connectée et de VSCS. En conséquence, l’EBITDA ajusté de Vantiva s’est élevé à 141 millions d’euros en 2021 (marge de 6,3%) contre 133 millions d’euros en 2020 (marge de 5,4%). Au final, la perte nette de l’exercice a néanmoins atteint 136 M€ contre 81 M€ en 2020.

Voir la présentation de Vantiva 

 https://www.technicolor.com/sites/default/files/2022-06/2-CMD%20VANTIVA%20FINAL2-061022-21.15pm-FOR%20PRINT.pdf

 

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2016/07/technicolor-un-fringant-centenaire.html

 

 

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