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PHENIX et la seconde vie des produits

Publié le par Jacques SAMELA.

PHENIX et la seconde vie des produits

PHENIX est un nom qui pour nous (fondateurs) à un double sens, car à la fois il illustre parfaitement notre activité, les produits renaissant de leurs cendres, mais aussi représente une renaissance pour nous, suite à notre précédente aventure qui s'est terminée de manière compliquée.

PHENIX est donc pour nous une quête de sens, avec une envie de créer un vrai business, ayant pour finalité de servir l’intérêt général. C'était tout l'enjeu d'ailleurs, construire un modèle économique profitable tout en ayant de l'impact sur le plan social et environnemental.

Aujourd'hui, et ce depuis mars 2014, c’est une présence nationale dans 13 grandes villes, avec plus de 50 personnes luttant au quotidien pour réduire le gaspillage et donner une deuxième vie aux produits de nos clients. Nous sommes là pour faire de la poubelle l'exception, avec aujourd'hui plus de 4.000 tonnes de déchets évités et plus de 6 millions de repas distribués via nos associations partenaires.

En gros nous sommes aujourd'hui un hub d'interconnexion entre nos clients et les différentes filières de valorisation, notamment concernant le don aux associations, qui fait partie de l' ADN de PHENIX, mais pas uniquement.

En effet, nous travaillons à vider les poubelles de nos clients, et, si le don est une priorité pour nous, nous intervenons aussi sur des produits que l’on ne peut plus donner, alimentaire ou non.

Je pense donc que la force de PHENIX c'est de proposer constamment à ses clients de nouveaux services, d'innover dans un monde où les flux étaient plutôt figés : Je sors mes produits du rayon, je les mets à la poubelle.

Avec PHENIX, nos clients travaillent avec une multitude d'acteurs et nous transformons leurs déchets en matière première pour des entreprises, associations, ou encore collectifs d'artistes comme Zoo, etc...

Un exemple assez atypique, avec il y a 1 an plus de 1000 cassettes VHS impossible à donner à des associations qui n'en auraient pas eu l'utilité. Nous avons donc trouvé des stylistes qui fabriquaient des vêtements à partir de bande vidéo.

On voit bien dans cet exemple que pour eux les cassettes étaient une vraie matière première, qu'ils ont pu récupérer à moindre frais, évitant à notre client de payer des coûts de destruction, et lui permettant de donner une belle seconde vie à ses produits.

Mais un des succès de PHENIX, c'est d'avoir su percer dans le monde de la distribution sans en être issu, avec en plus un modèle de fonctionnement assez atypique pour le milieu.

Aujourd'hui, nous sommes une entreprise solide et reconnue, qui connait une forte croissance.

Mais le plus gros succès pour moi, en tant qu'entrepreneur, c'est d'avoir su fédérer et regrouper une équipe hétérogène autour d'une même cause et avec une dynamique incroyable.

On met souvent en avant les co-fondateurs de telle ou telle start-up, et on valorise souvent les boites par leur CA ou leurs perspectives, mais la vraie valeur d'une start-up, ce sont les femmes et les hommes qu'il y a derrière, « SansEuxOnestRien ».

Et dans l'avenir comment je vois PHENIX ?

Pour moi on est amené à remplacer des acteurs comme Véolia/SUEZ sur la partie déchet, et à les embarquer avec nous dans la dynamique de l'économie circulaire. C'est ambitieux, mais réaliste, après tout c'est fini l'époque où les gros mangent les petits, on est à l'époque où les rapides mangent les lents.

Baptiste Corval - Co-Fondateur

www.wearephenix.com

 

 

 

Vu et lu dans Les Echos du 04 novembre 2016

Vu et lu dans Les Echos du 04 novembre 2016

Publié dans Les Experts

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BpiFrance (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans Les Echos du 20/09/16, du 09/11/16, du 17 & 18 novembre 2016
Vus et lus dans Les Echos du 20/09/16, du 09/11/16, du 17 & 18 novembre 2016
Vus et lus dans Les Echos du 20/09/16, du 09/11/16, du 17 & 18 novembre 2016
Vus et lus dans Les Echos du 20/09/16, du 09/11/16, du 17 & 18 novembre 2016
Vus et lus dans Les Echos du 20/09/16, du 09/11/16, du 17 & 18 novembre 2016
Vus et lus dans Les Echos du 20/09/16, du 09/11/16, du 17 & 18 novembre 2016

Vus et lus dans Les Echos du 20/09/16, du 09/11/16, du 17 & 18 novembre 2016

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 30 septembre 2013, intitulé : BPI France : La banque de la reconquête ?

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L'animation française (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Vu et lu dans Les Echos Week-end n°57 du 09/12/16
Vu et lu dans Les Echos Week-end n°57 du 09/12/16
Vu et lu dans Les Echos Week-end n°57 du 09/12/16
Vu et lu dans Les Echos Week-end n°57 du 09/12/16

Vu et lu dans Les Echos Week-end n°57 du 09/12/16

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 30 mars 2014 intitulé : L'animation française : Une richesse nationale.

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La French Tech

Publié le par Jacques SAMELA.

La French Tech

120 en 2015, 190 en 2016, 238 cette année, la France est la troisième délégation après celle des Etats-Unis et de la Chine en termes de représentants au désormais incontournable CES de Las Vegas, qui se déroulera cette année du 05 au 08 janvier 2017, et la deuxième derrière les Etats-Unis, mais loin devant Israël, la Corée du sud ou encore la Chine avec 32 % de start-ups présentes.

 

. www.ces.tech

http://www.lafrenchtech.com/sites/default/files/documents/dossier_de_pressev2_ces2017_23122016_0_1.pdf

. Les start-up changent d’échelle. (L’usine Nouvelle n° 3491 du 10 novembre 2016).

Vus et lus dans Les Echos du 29 septembre 2016, du 17 et du 21 novembre 2016, et du 29 décembre 2016
Vus et lus dans Les Echos du 29 septembre 2016, du 17 et du 21 novembre 2016, et du 29 décembre 2016
Vus et lus dans Les Echos du 29 septembre 2016, du 17 et du 21 novembre 2016, et du 29 décembre 2016
Vus et lus dans Les Echos du 29 septembre 2016, du 17 et du 21 novembre 2016, et du 29 décembre 2016
Vus et lus dans Les Echos du 29 septembre 2016, du 17 et du 21 novembre 2016, et du 29 décembre 2016

Vus et lus dans Les Echos du 29 septembre 2016, du 17 et du 21 novembre 2016, et du 29 décembre 2016

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Engagement et excellente année 2017

Publié le par Jacques SAMELA.

Engagement et excellente année 2017

Cela fait déjà quatre ans que mon blog existe, avec dès le début (n’hésitez-pas à lire ma première intervention du 19/12/12), un ras-le bol doublé d’une incompréhension, et donc d’une envie de relater d’informations positives sur la France, à contre-courant justement d’une partie des médias, qui eux, aveuglés par une concurrence féroce (pas moi), menaient une course effrénée vers une surenchère d’informations toujours plus négatives. Depuis, cela a quelque peu changé heureusement.

Seulement, avec toutes ces informations négatives, complétées par un dénigrement continuel de la France à l’étranger, ce que l’on appelle communément le french bashing, mais aussi au sein même de notre pays, où, plus ou moins orchestré, voire calculé, le sentiment d’un déclin permanent était souvent présenté comme inéluctable, cela a donc pour conséquence aujourd’hui d’avoir une France plus que partagée, entre d’un côté ceux qui croient au rebond et font tout pour l’appuyer (start-ups, incubateurs, ETI, l’économie collaborative, moi, etc…), et ceux qui doutent, se crispent, se ferment, pensant que comme nos chers gaulois, ceux d’Astérix et Obélix j’entends, le ciel va d’ici peu leur tomber sur la tête.

Pourtant, selon moi, nous ne sommes pas si loin d’un retour de notre pays sur le devant de la scène européenne pour relancer à l’horizon de son soixantième anniversaire une Union Européenne quelque peu malmenée, mais aussi mondiale, comme fer de lance justement d’une Europe sûre de ses valeurs, de sa force, de son poids économique (le 1er), au moment où de grands blocs s’affirment, désireux de prendre la place qu’ils pensent être la leur, alors que d’autres s’affaiblissent.

Et c’est donc pour cela que ce texte s’intitule également engagement, car pour ma cinquième année d’activité, je m’engage donc à nouveau à dénicher et à relater d’informations positives sur notre pays, démontrant en cela qu’il a largement sa place dans le concert des nations qui compteront demain, avec comme souhait quand même, qu’il ne prenne pas un chemin tortueux durant l’évènement dont on nous parle depuis cinq ans, car après, il sera vraiment difficile de rattraper le temps perdu. Allez, un peu de politique, c’est dans l’air du temps, mais sans pour autant divulguer ma pensée profonde bien sûr.

Ne gâchons donc pas les efforts accomplis de part et d’autres ces dernières années, ainsi que les résultats acquis (voir ci-dessous), garants pour moi d’une raison d’y croire, avec peut-être dès cette nouvelle année une nouvelle dynamique, synonyme de succès futurs.

Donc, à toutes celles et ceux qui me suivent depuis le début, depuis peu, ou pas encore, je souhaite Une Excellente Année 2017, ensemble.

Jacques Samela

 

A lire :

. Conjoncture : Comment ça va mieux. (L’Usine Nouvelle n° 3483 du 15/09/16)

. L’industrie française à de l’avenir (Le Parisien Economie du 10/10/12)

 

 

Vus et lus dans Les Echos du 01 septembre 2016 et du 19 octobre 2016, l'Usine Nouvelle n° 3481 du 01 septembre 2016, et Le Parisien Economie du 17 octobre 2016
Vus et lus dans Les Echos du 01 septembre 2016 et du 19 octobre 2016, l'Usine Nouvelle n° 3481 du 01 septembre 2016, et Le Parisien Economie du 17 octobre 2016
Vus et lus dans Les Echos du 01 septembre 2016 et du 19 octobre 2016, l'Usine Nouvelle n° 3481 du 01 septembre 2016, et Le Parisien Economie du 17 octobre 2016
Vus et lus dans Les Echos du 01 septembre 2016 et du 19 octobre 2016, l'Usine Nouvelle n° 3481 du 01 septembre 2016, et Le Parisien Economie du 17 octobre 2016
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Vus et lus dans Les Echos du 01 septembre 2016 et du 19 octobre 2016, l'Usine Nouvelle n° 3481 du 01 septembre 2016, et Le Parisien Economie du 17 octobre 2016

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Janvier 2017

Publié le par Jacques SAMELA.

Janvier 2017
Janvier 2017

Du 14 au 15 janvier 2017

. La France s’engage / www.lafrancesengage.fr

Toujours partants pour faire bouger la France ?

 

Le 18 janvier 2017

. Les rencontres de la niaque / www.bpifrance.fr

Spécial champions.

 

Le 19 janvier 2017

. Congrès Entreprise du FUTUR 2017 / www.congres.entreprisedufutur.com

Appréhender, anticiper, agir.

 

Du 21 au 25 janvier 2017

. SIRHA / www.sirha.com

Le salon International de la Restauration, de l’Hôtellerie et de l’Alimentation.

 

Le 23 janvier 2017

. Back from Davos / www.backfromdavos.fr

Débat sur les grandes tendances politiques, économiques et sociales internationales.

 

Du 24 au 25 janvier 2017

. ILearning Forum / www.ilearningforum.org

1er évènement dans le domaine des technologies au service de l’apprentissage.

 

Du 24 au 26 janvier 2017

. Assises européennes de la transition énergétique / www.assises-energie.net

Transitions : Un champ des possibles pour les territoires.

. Sepem Industries / www.sepem-industries.com

Salon des services, équipements, process et maintenance.

 

Du 25 au 26 janvier 2017

. Paris Fintech Forum / www.parisfintechforum.com

L’évènement international Finance Digitale & Fintech de reference.

 

Le 27 janvier 2017

. Les Assises du droit et de la compétitivité / www.adec2017.fr

 

Le 31 janvier 2017

. Colloque du syndicat des énergies renouvelables / www.colloque-ser.fr

Les énergies renouvelables, un élan mondial.

 

 

Publié dans Agenda

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Carmat (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans le magazine Ca m'interesse de novembre 2016, et Les Echos du 01 et 07 décembre 2016
Vus et lus dans le magazine Ca m'interesse de novembre 2016, et Les Echos du 01 et 07 décembre 2016
Vus et lus dans le magazine Ca m'interesse de novembre 2016, et Les Echos du 01 et 07 décembre 2016
Vus et lus dans le magazine Ca m'interesse de novembre 2016, et Les Echos du 01 et 07 décembre 2016

Vus et lus dans le magazine Ca m'interesse de novembre 2016, et Les Echos du 01 et 07 décembre 2016

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 23/01/14, intitulé : Carmat : Un rêve se réalise.

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Ecoslops, New Wind (suite), et autres

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3495 du 18 décembre 2016, et Les Echos du 13 octobre 2016
Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3495 du 18 décembre 2016, et Les Echos du 13 octobre 2016
Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3495 du 18 décembre 2016, et Les Echos du 13 octobre 2016

Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3495 du 18 décembre 2016, et Les Echos du 13 octobre 2016

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 22/12/15, intitulé : Ma Cop 21, et 1 et 2 et 3.

Vus et lus dans Les Echos du 04 novembre 2016, Télérama n° 3487 du 09 novembre 2016 et du 07 décembre 2016, La Croix et le Parisien Economie du 21 novembre 2016
Vus et lus dans Les Echos du 04 novembre 2016, Télérama n° 3487 du 09 novembre 2016 et du 07 décembre 2016, La Croix et le Parisien Economie du 21 novembre 2016
Vus et lus dans Les Echos du 04 novembre 2016, Télérama n° 3487 du 09 novembre 2016 et du 07 décembre 2016, La Croix et le Parisien Economie du 21 novembre 2016
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Vus et lus dans Les Echos du 04 novembre 2016, Télérama n° 3487 du 09 novembre 2016 et du 07 décembre 2016, La Croix et le Parisien Economie du 21 novembre 2016
Vus et lus dans Les Echos du 04 novembre 2016, Télérama n° 3487 du 09 novembre 2016 et du 07 décembre 2016, La Croix et le Parisien Economie du 21 novembre 2016

Vus et lus dans Les Echos du 04 novembre 2016, Télérama n° 3487 du 09 novembre 2016 et du 07 décembre 2016, La Croix et le Parisien Economie du 21 novembre 2016

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Le marché de Rungis, origine France

Publié le par Jacques SAMELA.

Le marché de Rungis, origine France

A quelques heures des fêtes de fin d’année, et afin de préparer des mets onctueux, où d’aller diner au restaurant, un acteur aujourd’hui incontournable, le marché de Rungis (www.rungisinternational.com).

Alors bien sûr, vous en avez tous entendu parlés, et notamment à cette période, où l’ensemble des chaines de télévision proposent chaque année son reportage exceptionnel.

Mais, le connaissez-vous vraiment, saviez-vous par exemple qu’il est le premier marché de gros de produits frais dans le monde, et que sa création date de 1110 ?

En effet, c’est à cette période que s’installe dans ce qui est aujourd’hui le 2ème arrondissement de Paris un marché alimentaire appelée au fil des ans les Halles de Paris ou le ventre de Paris. Il y restera plus de 8 siècles.

Entre-temps, et avant son déménagement définitif, les premiers pavillons abrités et réservés aux poissons sont installés sous Philippe-Auguste (1165-1223) et Saint Louis (1226-1270), François 1er (1494-1547) y initie de grands travaux qui durent près de 30 ans, Napoléon 1er inspire lui une refonte complète en confiant à l’architecte Baltard le soin de créer ce qui deviendra au final le Pavillon Baltard, aujourd’hui connu comme le Forum des Halles, nouvellement renouvelé.

Et c’est donc en 1962 que le transfert est annoncé, avec une ouverture officielle le 03 mars 1969, rejoint en 1973 par le marché de la viande, installé auparavant à la Villette, lieu connu des abattoirs de paris.

Aujourd’hui, le Marché d’intérêt national de Rungis (MIN), exploité par La Semmaris (société d’économie mixte), est donc je me répète, le plus grand marché de produits du monde avec 1 186 entreprises, représentant plus de 12 000 salariés, une surface de 234 hectares, 1 million de m2 de locaux, et un chiffre d’affaires avoisinant les 9 milliards d’Euros.

Les fruits et légumes y sont majoritaires avec 69 %, suivi des produits carnés avec 16 %, des produits laitiers, produits traiteur et alimentation générale avec 9 %, et pour finir, les produits de la mer et d’eau douce avec 6 %.

Et avec près de 20 000 acheteurs professionnels qui viennent se fournir sur le marché de Rungis, c’est un français sur cinq qui est directement approvisionné, avec une part non négligeable consacré à l’origine français.

En effet, en 2015, 730 000 tonnes de produits d'origine française y ont été vendus, sur un total de 1,6 millions de tonnes d’arrivages de produits frais, avec 62 % de fruits et légumes, 86 % de produits laitiers, et 52 % de produits carnés, ce qui représente près de 450 000 exploitations agricoles bénéficiant de ce remarquable outil, et permettant à près d’un million de personnes en France d’en vivre.

Sans oublier également la part prise par la région Ile de France elle-même, représenté sur un espace de 2 200 m2 appelé Le Carreau des Producteurs, où 80 maraichers et arboriculteurs de la région officient, avec depuis cette année, l’ouverture du Comptoir du Carreau, où se regroupe l’offre francilienne en produits alimentaires transformés (pain, confiture, jus de fruits, charcuterie, etc…). Ce qui en termes d’emplois à l’échelle de la région, représenterait grâce au marché, à la création ou le maintien de près de 30 000 emplois (28 852), soit 1 actif sur 200, et 1,4 emploi indirect en Ile de France.

Mais, au de-là de son rôle, désormais primordial de marché de première nécessité, il est aussi un acteur de la gastronomie française (inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco), en fournissant bien évidemment les grands noms de la cuisine française, en y accueillant la plus large gamme de produits d’origine contrôlés (AOC, AOP, IGP, Label rouge, etc…), mais aussi en y organisant en tant qu’ambassadeur des actions comme La Semaine du Goût et l’opération Fraich’Attitude, s’appuyant en cela sur une confrérie du nom de La Commanderie des Gastronomes Ambassadeurs de Rungis, créée en 1996, et dont le but est d’assurer la défense et la promotion de la dite Gastronomie développée à partir de produits frais.

Sans oublier la place prépondérante des produits bio, disposant d’un pavillon dédié exclusivement à ce marché en continuelle croissance.

Et demain me direz-vous ?

Eh bien il se prépare déjà aujourd’hui, avec notamment la création depuis 2015 de Rungis & Co (www.rungisandco.com), une pépinière-incubateur d’entreprises innovantes du secteur.

A l’initiative de La Semmaris et de la CCI du Val de Marne, cette nouvelle structure héberge et accompagne donc des entrepreneurs et des start-ups dans des domaines liés à l’agro-alimentaire, la logistique, le numérique et la prestation de services, avec comme résultats, des services innovants concernant la valorisation des déchets, le contrôle en continu et à distance de la température de la chaine du froid, une plateforme numérique d’optimisation de la logistique de proximité, sans omettre également l’installation du haut débit, et le lancement prochain d’une place de marché, permettant aux grossistes de proposer leurs produits sur un portail unique.

Mais aussi par l’obligation pour le marché de s’ouvrir à l’international, ce qui représente 10 % de son chiffre d’affaires aujourd’hui, et qui est déjà d’actualité avec la Russie et la signature en 2015 d’un contrat d’assistance technique de 28 millions de dollars sur quinze ans avec la ville de Moscou, l’aidant à implanter un marché de gros sur un site de 300 hectares tout en utilisant le label Rungis, en attendant de finaliser un contrat similaire avec Dubaï, et avec comme souhait avoué de conclure des contrats de ce type tous les deux ans.

En attendant, la Semmaris a prévu d’investir près de 500 millions d’Euros sur le marché durant la période allant de 2015 à 2025, afin d’améliorer encore plus l’aménagement du site, soit pratiquement un quart du marché, et donc d’accompagner l’ambition affichée qui est de projeter Rungis dans le XXI siècle naissant, tout en contrant ses concurrents.

Et pour ceux qui ne sont pas dans l’alimentaire, comme moi, vous pouvez visiter le marché grâce entre autres à l’agence « Visite Rungis » (www.visiterungis.com), avec un départ à 4 h 30 du matin au moyen d’une navette, une visite de l’ensemble des cinq pavillons composants l’ensemble du marché, avec au final, un petit déjeuner complet dit « Rungissois ».

Alors c’est vrai c’est tôt, même très tôt, mais il faut savoir que c’est le lot quotidien de la quasi-totalité des acteurs du marché, et que c’est l’unique moyen de voir de l’intérieur cette ruche en activité.

Bonne visite, bon appétit, et Bonnes Fêtes également.

Jacques Samela

 

Sources :

. www.rungisinternational.com

. Les Echos du 08/12/15 et du 14/04/16

 

Le marché de Rungis, origine France

Publié dans Les dossiers

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L'agroalimentaire français (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans La croix du 18 octobre 2016, et l'Usine Nouvelle n° 3489 du 27 octobre 2016
Vus et lus dans La croix du 18 octobre 2016, et l'Usine Nouvelle n° 3489 du 27 octobre 2016
Vus et lus dans La croix du 18 octobre 2016, et l'Usine Nouvelle n° 3489 du 27 octobre 2016
Vus et lus dans La croix du 18 octobre 2016, et l'Usine Nouvelle n° 3489 du 27 octobre 2016

Vus et lus dans La croix du 18 octobre 2016, et l'Usine Nouvelle n° 3489 du 27 octobre 2016

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 23/03/16, intitulé : Les IAA, de nombreux challenges à relever.

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