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Décembre 2016

Publié le par Jacques SAMELA.

Décembre 2016

Le 01 décembre 2016

. Journée annuelle du pôle Minalogic / www.minalogic.com

Réseau, Innovations, Business.

 

Du 01 au 03 décembre 2016

. SIMI Paris / www.salonsimi.com

Le rendez-vous de l’immobilier d’entreprise.

 

Le 06 décembre 2016

. GEM Digital Day / www.gem-digitalday.fr

Evènement de la Chaire GEM “Talents de la transformation digitale”.

 

Du 06 au 09 décembre 2016

. MIDEST / www.midest.com

Le salon mondial de la sous-traitance industrielle.

. Smart – Industries / www.smart-industries.fr

Salon dédié à l’usine du futur.

. Connect + Event / www.connectplusevent.com

L’évènement dédié aux objets connectés professionnels.

 

Du 08 au 09 décembre 2016

. Cap Urba / www.capurba2016.com

Salon des collectivités locales du Grand Sud Est.

. ForumLED 2016 / www.forumled.com 

8ème édition du congrès consacré au marché de la technologie LED.

 

Le 14 décembre 2016

. Energy Class Factory / www.energie-industrie.com

Le rendez-vous de la performance du cycle de l'énergie et de l'eau dans l'usine.

Publié dans Agenda

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Roger Tallon, en voiture Simone*

Publié le par Jacques SAMELA.

Roger Tallon, en voiture Simone*
Roger Tallon, en voiture Simone*

Pour ceux qui comme moi apprécient la bande dessinée, ce patronyme vous dira certainement quelque chose, sauf que là, il ne s’agit donc pas du héros du dessinateur Greg (1931/1999), Achille Talon (www.achilletalon.fr), mais bien de Roger Tallon (avec deux l), considéré lui comme le pape du design industriel français.

Né en 1929, et mort en 2011, nous avons, sans le connaître vraiment, plus ou moins bénéficié de ses œuvres comme par exemple des brosses à dents pour Fluocaril ou des chaussures de ski pour Salomon, mais c’est surtout dans le domaine du transport qu’il va vraiment assoir sa notoriété, avec l’élaboration des voitures ferroviaires Corail (contraction de « confort sur rail »), la conception de la livrée (la décoration extérieure) et l’aménagement intérieur du TGV Atlantique, le TGV Duplex, l’Eurostar, la ligne 14 à Paris, ou encore la création en 1976 de la signalétique du futur RER.

Mais avant cela, tout jeune ingénieur, il commence sa carrière professionnelle chez Caterpillar et Dupont de Nemours, avant d’intégrer en 1953 le bureau d’études techniques et d’esthétique (Technès) fondé par Jacques Viénot (1893-1959), considéré comme l’une des grandes figures du mouvement de l’esthétique industrielle.

A la mort de celui-ci, Roger Tallon prend sa suite, et fait découvrir cette nouvelle discipline qu’est le design industriel en 1957, en donnant le 1er cours de design de France à l’école des arts appliquées de Paris. Il créera par la suite le département design de l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, qu’il animera jusqu’en 1994.

Il fut également consultant de la filiale du groupe General Motors, Frigidaire, où il y dessine des réfrigérateurs et des machines à laver tout en y créant son département design.

Quant au début de sa notoriété, on peut considérer qu’elle commença en 1966 avec la mise sur le marché, contre l’avis de la direction de l’entreprise, du téléviseur portable Téléavia P111, considéré par tous comme un bouleversement de l’architecture du téléviseur, devenant au passage un objet culte, mais surtout un énorme succès commercial.

Suivront par la suite la création de machines à écrire de la marque Japy, des projecteurs et des caméras Pathé, dont la première caméra sans viseur apparent appelée Veronic, et bien sur d’autres objets déjà relatés plus haut.

Ensuite, il crée sa propre agence en 1973 appelée Design Programmes, avec comme première œuvre, le métro de Mexico, des motos, des projets d’automobiles, le tramway de la ville de Tour avec l’appui de l’artiste Daniel Buren, le créateur des colonnes du même nom au Palais Royal à Paris, et bien sur l’ensemble de ses œuvres ferroviaires, dont j’ai déjà parlé plus haut.

Et justement, cette collaboration avec l’artiste Buren, nous fait apparaître un autre aspect de sa personnalité, en l’occurrence le fait d’être amateur d’art contemporain, plutôt inhabituel dans son milieu plutôt industriel, ami d’artistes de renom comme Yves Klein, Arman, ou encore César (celui des trophées de la cérémonie du même nom, et donc du cinéma français), avec qui il réalisa en 1966 pour la crèche de l’aéroport de Paris des sièges portraits de célébrités de l’époque (Mireille Mathieu, Léon Zitrone, Brigitte Bardot, le général de Gaulle). Aspect que vous pourrez découvrir durant l’exposition au musée des Arts décoratifs de Paris jusqu’au 08 janvier 2017, et dont le titre est Roger Tallon, le design en mouvement.

Mais c’est quand même dans le monde de l’industrie qu’il recevra les honneurs dues à ses créations, en étant élu notamment Royal Designer for Industry à titre Honoris Causa par la Royal Society of Arts, en reconnaissance de l’ensemble du programme dédié aux voitures Corail, en recevant en 1985 le Grand Prix national de la création industrielle, remis  par le Ministère de la culture, ou alors en recevant en 1992 des mains du président de la SNCF, les insignes de Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres.

Et comme son œuvre à l’époque fut considéré comme novatrice, la SNCF continue aujourd’hui à s’inspirer de son héritage pour concevoir ses projets futurs, et même si le design industriel en France n’a pas encore pris la place qu’il peut avoir en Italie par exemple, des héritiers de ce précurseur comme Philippe Starck (voir le Portrait Français du 31 mars 2015), ou encore Ora Ïto (www.ora-ito.com), qui lui collabore avec le groupe Alstom pour les tramway de la gamme Citadis, sont malgré tout de formidables ambassadeurs français de ce savoir-faire en perpétuel mouvement, alliant l’utile à l’agréable.

Jacques Samela

* www.sncf.com/fr/identite/simone-voix-sncf   

Sources :

. Wikipedia

. Groupe SNCF / http://www.sncf.com/fr/identite/roger-tallon-design-sncf

. Le Monde du 07/09/16 / http://www.lemonde.fr/m-design-deco/article/2016/09/07/roger-tallon-designer-a-grande-vitesse_4994044_4497702.html

. http://opac.lesartsdecoratifs.fr/fiche/la-donation-roger-tallon-aux-arts-decoratifs

 

Vus et lus dans Télérama n° 3477 du 31 août 2016, n° 3479 du 14 septembre 2016, et ElleDeco de septembre 2016

Vus et lus dans Télérama n° 3477 du 31 août 2016, n° 3479 du 14 septembre 2016, et ElleDeco de septembre 2016

Publié dans Portrait français.

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Le Made in France

Publié le par Jacques SAMELA.

Le Made in France
Le Made in France

Il y a une semaine, se déroulait à Paris le salon des produits du Made in France.

J'y étais.

Mais qu'en est-il vraiment aujourd'hui du Made in France ?

Vus et lus dans Univers Made in france. Automne - Hiver 2016
Vus et lus dans Univers Made in france. Automne - Hiver 2016
Vus et lus dans Univers Made in france. Automne - Hiver 2016
Vus et lus dans Univers Made in france. Automne - Hiver 2016

Vus et lus dans Univers Made in france. Automne - Hiver 2016

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Sigfox, de la start-up à la scale-up

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans Les Echos du 05 octobre et du 21 novembre 2016
Vus et lus dans Les Echos du 05 octobre et du 21 novembre 2016
Vus et lus dans Les Echos du 05 octobre et du 21 novembre 2016

Vus et lus dans Les Echos du 05 octobre et du 21 novembre 2016

Sigfox lève 150 M€ pour accélérer son déploiement mondial

     18/11/2016

Sigfox, premier fournisseur d’une solution de communication mondiale dédiée à l’Internet des objets (IoT), annonce la clôture d’un nouveau tour de table financier de 150 millions d’euros afin d’accélérer l’expansion de son réseau international et atteindre une couverture mondiale. Alto Invest, Salesforce Ventures, Henri Seydoux, Swen CP, Tamer Group et Total rejoignent la liste des investisseurs de la PME de Labège, près de Toulouse.

Les actionnaires historiques tels que Bpifrance, Elliott, Intel Capital, Air Liquide, Idinvest Partners et IXO réinvestissent également dans l’entreprise. D’autres investisseurs devraient participer à ce nouveau tour de financement afin d’atteindre les 150 millions d’euros.

En seulement 5 ans, Sigfox a construit un réseau offrant une connectivité mondiale, économique et peu consommatrice d’énergie aux capteurs, objets et équipements connectés. Sigfox revendique aujourd’hui plus de 10 millions d’objets enregistrés sur son réseau et une présence dans 26 pays. Cette nouvelle levée de fonds permettra à la société d’étendre son réseau et de couvrir 60 pays d’ici 2018, représentant 90% du PIB mondial, ainsi que d’atteindre l’équilibre financier.

Sigfox considère l’Industrie 4.0 comme l’un des principaux axes de croissance du développement de l’Internet des objets. Les besoins en maintenance prédictive ainsi que la transformation continue de son modèle économique vers plus de services expliquent notamment pourquoi Total a rejoint les autres industriels soutenant le développement international de Sigfox.

« Nous sommes heureux d’accompagner le développement de Sigfox car la technologie qu’offre l’entreprise peut être décisive pour accélérer le déploiement de l’Internet des objets. C’est leur avance acquise sur le marché en peu de temps ainsi que leur capacité à accélérer le déploiement solutions IoT à grande échelle qui a motivé notre investissement », a commenté Patrick Pouyanné, p-dg de Total.

L’un des enjeux-clé de l’IoT pour optimiser les processus industriels est de mettre en œuvre des nouveaux algorithmes inspirés par l’essor du big data. En s’intégrant avec la technologie IoT Cloud de Salesforce, et en connectant des milliards d’objets et d’évènements au cloud, Sigfox et Salesforce IoT Cloud  comptent ainsi faciliter « des expériences client plus riches ».

« Lorsque nous nous sommes rencontrés en 2010, nous nous sommes dit que Sigfox pouvait changer le monde, en reliant le monde réel au monde virtuel, avec un nouveau paradigme extrait des principes inhérents à l’astrophysique. Aujourd’hui nous avons créé le plus grand radio télescope au monde capable de relier des centaines de milliards d’objets à Internet », s’enflamment Christophe Fourtet et Ludovic Le Moan, cofondateurs de Sigfox.

L’augmentation de capital annoncée comprend une « greenshoe » permettant à un nouveau partenaire stratégique et financier, dont l’identité n’est pas révélée, de rejoindre bientôt le capital de Sigfox. Rappelons que Sigfox avait déjà annoncé une levée de 100 M€ en février 2015.

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 24/03/15, intitulé : Sigfox, l'envol du papillon.

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Longchamp, Vuitton (suite) et Paris capitale de la mode

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans Les Echos Weekend n°46 du 23 septembre 2016, et Les Echos du 03 novembre 2016.
Vus et lus dans Les Echos Weekend n°46 du 23 septembre 2016, et Les Echos du 03 novembre 2016.
Vus et lus dans Les Echos Weekend n°46 du 23 septembre 2016, et Les Echos du 03 novembre 2016.
Vus et lus dans Les Echos Weekend n°46 du 23 septembre 2016, et Les Echos du 03 novembre 2016.
Vus et lus dans Les Echos Weekend n°46 du 23 septembre 2016, et Les Echos du 03 novembre 2016.
Vus et lus dans Les Echos Weekend n°46 du 23 septembre 2016, et Les Echos du 03 novembre 2016.
Vus et lus dans Les Echos Weekend n°46 du 23 septembre 2016, et Les Echos du 03 novembre 2016.
Vus et lus dans Les Echos Weekend n°46 du 23 septembre 2016, et Les Echos du 03 novembre 2016.

Vus et lus dans Les Echos Weekend n°46 du 23 septembre 2016, et Les Echos du 03 novembre 2016.

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire les dossiers :

- Longchamp, du sultan à la maison unique (29/10/15).

- Vuitton, une saga française (15/02/16).

- Le luxe français, savoir-faire, rayonnement et avenir (29/02/16).

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Arianespace (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3476 du 17 juillet 2016, Air & Cosmos n° 2513 du 09 septembre 2016, et La Croix du 15 novembre 2016
Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3476 du 17 juillet 2016, Air & Cosmos n° 2513 du 09 septembre 2016, et La Croix du 15 novembre 2016
Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3476 du 17 juillet 2016, Air & Cosmos n° 2513 du 09 septembre 2016, et La Croix du 15 novembre 2016
Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3476 du 17 juillet 2016, Air & Cosmos n° 2513 du 09 septembre 2016, et La Croix du 15 novembre 2016

Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3476 du 17 juillet 2016, Air & Cosmos n° 2513 du 09 septembre 2016, et La Croix du 15 novembre 2016

. Pour plus d’information sur le nouveau succès de la fusée Ariane 5, vous trouverez sur le lien ci-dessous le déroulement total du lancement du 17 novembre 2016, mais aussi, n’hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 21/02/14, intitulé : Arianespace, à la croisée des chemins.

 http://www.arianespace.com/mission/ariane-flight-va233/

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Octobre 2016

Publié le par Jacques SAMELA.

Octobre 2016

INVESTISSEMENTS. Avec 84 levées de fonds annoncées pour un total de plus de 315 millions d’Euros pour les start-up françaises, le mois de septembre surpasse les autres mois de l’année.

Frenchweb du 04/10/16

 

ENFIN. La France cesse de perdre ses usines.

Le Monde Economie du 04/10/16

 

DEVANT. Grâce au Brexit, la France redevient la cinquième économie mondiale.

Le Figaro du 06/10/16

 

COLAUREAT. Le français Jean-Pierre sauvage obtient avec ses collaborateurs (James Fraser Stoddart et Bernard Feringa) le prix Nobel de chimie 2016 pour leurs travaux sur la conception et synthèse de machines moléculaires.

Libération du 06/10/16

 

RAPATRIEMENT. Le groupe allemand Siemens rapatrie son centre de R&D danois à Haguenau dans le Haut-Rhin.

Mesure Hebdo du 07/10/16

 

CIR. D’après l’Association nationale recherche et technologie (ANRT), la France devient grâce au crédit d’impôt recherche l’un des premiers pôles mondiaux de recherche industrielle, permettant de doubler la part des chercheurs dans les entreprises, soit 5,7 pour 1 000 actifs au lieu des 3,1 en 2 000.

RECORDS. Les 228 fonds membres de l’Afic (www.afic.asso.fr) ont fait état d’un record d’investissement de 5,5 milliards vers plus de 1 000 entreprises sur le 1er semestre, soit une hausse de 47 % sur un an, et donc un record depuis 2007.

Les Echos du 13/10/16

 

OPTIMISTES. Les entreprises allemandes implantées dans l’hexagone confirment l’amélioration de l’activité en France.

LIVRAISON. Le groupe Airbus a livré son 10 millième avion, 42 ans après son premier A300.

BOND. Les embauches dans la tech française devraient bondir en France, et augmenter de 48 % l’an prochain.

Les Echos du 17/10/16

 

STABLE. L’agence américaine Standard & Poors a décidé de relever la perspective de la note souveraine de la France, confirmé AA et passée de négative à stable, tenant notamment compte de la mise en œuvre progressive de réforme visant à soutenir la croissance, et estimant que la reprise économique est en bonne voie.

La tribune du 21/10/16

 

BAISSE. Le chômage en France a fortement baissé en septembre avec 66 300 demandeurs d’emplois en moins, soit un recul de 1,9 % par rapport au mois précédent, et un record depuis 1996.

La Tribune du 25/10/16

 

ACCELERATION. L’activité privée dans la zone Euro a progressé en octobre, atteignant son plus haut niveau de l’année 2016, et se renforçant dans l’industrie et les services.

La Croix du 25/10/16

 

ATTRACTIVE. Selon Lonely Planet, la destination la plus cool et la plus attractive dans le monde en 2017 sera la ville de Bordeaux. C’est la 1ère fois qu’une ville française est élue à ce poste. De bonne-augure pour son maire ?

Terrafemina du 26/10/16

 

LOUANGES. D’après John Chambers, le président du groupe américain Cisco (www.cisco.com), la France peut prendre la tête de l’Europe, et devenir l’une des locomotives mondiales du numérique, car elle a des atouts exceptionnels et des start-up à la pointe de l’innovation.

Le Figaro du 31/10/16

 

 

 

 

 

 

Publié dans Revue de presse

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Carmat, Dataiku (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans Les Echos du 02 septembre 2016, et l'Usine Nouvelle du 18 septembre 2016
Vus et lus dans Les Echos du 02 septembre 2016, et l'Usine Nouvelle du 18 septembre 2016

Vus et lus dans Les Echos du 02 septembre 2016, et l'Usine Nouvelle du 18 septembre 2016

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 23/01/14, intitulé : Carmat : Un rêve se réalise.

 

. Dataiku lève 14 millions de dollars pour s’imposer dans l’analyse prédictive face à IBM et SAP.

  • La société française Dataiku, spécialisée dans l'analyse prédictive, vient de lever 14 millions de dollars pour financer son développement à l’échelle internationale, notamment aux États-Unis.
     
  • A ce jour, Dataiku revendique une centaine de clients représentant plus de 2 000 utilisateurs.
     
  • IBM, SAS, Complex Systems ou encore SAP figurent parmi les concurrents de la start-up parisienne.

Le montant

La start-up parisienne Dataiku, qui édite un logiciel pour développer de nouvelles applications prédictives, vient de boucler un tour de table de 14 millions de dollars mené par le fonds new-yorkais FirstMark Capital. Les investisseurs historiques, Alven Capital et Serena Capital, ont également participé à cette opération. En janvier 2015, les deux fonds avaient pris part au tour de table de 3 millions d’euros de Dataiku, qui visait déjà à conquérir le marché américain.

Le marché

Fondée par Marc Batty, Thomas Cabrol, Florian Douetteau et Clément Sténac, Dataiku a développé Data Science Studio, une plateforme dont l’objectif est de rendre plus productif et efficace le développement d’une application prédictive. «Le concept de DSS repose sur une plateforme qui permet à tous les intervenants de travailler ensemble sur un projet de data», explique Clément Stenac, co-fondateur et CTO de Dataiku.

A partir de leurs données, les entreprises peuvent notamment prédire les clients qui ont la plus forte probabilité de partir, ou encore optimiser les contenus d’un site web en déterminant en amont le parcours des visiteurs. A ce jour, Dataiku revendique une centaine de clients, dont l'assureur Axa, le spécialiste du covoiturage BlaBlaCar, le groupe La Poste et la banque LCL, représentant plus de 2 000 utilisateurs.

Sur le marché des solutions d'analyse prédictive, Dataiku est confrontée à une vaste typologie de concurrents. Ainsi, IBM, SAS, Complex Systems ou encore SAP ont développé des outils pour aider les entreprises à mieux connaître leurs consommateurs à partir de leurs données.

Les objectifs 

Avec cet investissement de 14 millions de dollars, Dataiku prévoit de financer son développement à l’échelle internationale, notamment aux États-Unis. «On va continuer à grandir sur le marché français mais nos relais de croissance les plus importants se situent aux États-Unis et en Europe, avec le Royaume-Uni», précise Clément Stenac.

Pour accompagner cette expansion des deux côtés de l’Atlantique, la start-up française a l’intention de lancer une campagne de recrutement d’envergure pour son antenne à New York, mais aussi pour son bureau de Londres, qui doit ouvrir d'ici la fin de l'année. Un renforcement des effectifs à Paris est également prévu, notamment dans la R&D.

  • Dataiku : les données clés

Fondateurs : Marc Batty, Thomas Cabrol, Florian Douetteau et Clément Sténac

Création : 2013

Siège social : Paris

Activité : plateforme de développement d'applications prédictives

Financement : 14 millions de dollars en octobre 2016


Read more at http://www.frenchweb.fr/dataiku-leve-14-millions-de-dollars-pour-simposer-dans-lanalyse-predictive-face-a-ibm-et-sap/263214#UpI1ibYDmAYuA1SP.99

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 23/11/15, intitulé : Big Data, les français en force.

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L'Italie, un partenaire incontournable

Publié le par Jacques SAMELA.

L'Italie, un partenaire incontournable

Au de-là des clichés, plutôt positifs, concernant « il bel Paese », que vous connaissez parfaitement, notre proche voisin, sous bien des aspects, est surtout un partenaire commercial et industriel de choix pour la France, et ce depuis de très nombreuses années, que dis-je, des décennies.

En effet, après avoir fêté leur 60 ans de jumelage en 2015, l’Italie et la France ont enregistré la même année un volume d’échange de près de 70 milliards d’Euros, avec une augmentation de 3 milliards par rapport à 2014, soit 31,8 milliards d’Euros d’exportations françaises vers l’Italie, et 37,3 milliards d’Euros d’exportation vers la France, avec au final une balance commerciale favorable à l’Italie avec 5,5 milliards d’Euros.

Et en ce qui concerne leurs positionnements respectifs, la France est donc le deuxième client de l’Italie avec une part de marché de 10,3 %, l’Allemagne étant devant avec 12,5 %, et aussi le second fournisseur de l’Italie avec 8,7 % du total de ses importations, toujours derrière l’Allemagne avec 15,4 %, et l’Italie quant à elle, elle est le 4ème client en France avec 7,1 % des exportations totales de marché, et le troisième fournisseur de la France avec une part de marché de 7,4 %, portés notamment par les secteurs de la défense, de l’énergie, de l’agro-alimentaire, de la finance, de la mode (bien évidemment), du textile, et de la culture.

Mais ces relations privilégiées ne seraient pas ce qu’elles sont aujourd’hui sans une présence forte de ces deux pays de part et d’autre des Alpes, avec pour l’Italie, une visibilité en France à travers 1 800 entreprises représentant près de 100 000 emplois, dont certaines sont si connues, qu’elles pourraient presque faire partie de l’industrie française, comme les groupes Ferrero (Nutella), Barilla (pates), Fiat (automobile), Illy et Lavazza (café), Galbani (fromages), mais pas Panzani, d’origine française, créé en 1940 par Jean Panzani, qui lui était d’origine italienne.

Ce qui fait que la France est ainsi devenue le premier pays étranger où les entreprises italiennes investissent, avec en tête la région Lombardie (Milano), à l’origine de 29 % de ces investissements, suivi de la Vénétie (Venezia) avec 19 % et l’Emilie-Romagne (Bologna) avec 15 %, concentrés sur certaines régions phares que sont l’Ile de France (22 %), la région Paca (15 %), et la région Midi-Pyrénées (12 %), avec en 2015, 84 nouveaux projets italiens d’investissements lancés, soit le meilleur résultat depuis dix ans.

Quant à la présence française en Italie, ce sont près de 48 milliards d’Euros provenant de l’Hexagone qui y ont été investis en dix ans, avec à la clé l’acquisition de 156 entreprises et la recherche de nouveaux marchés, gage d’un savoir-faire et d’une image de qualité reconnue dans le monde entier que l’on pourrait appeler « italianité », notamment en matière de management.

 Seulement voilà, ces rapports plus que privilégiés n’empêchent pas quelques tensions côté italien, où certains s’étonnent même de la passivité des autorités face aux offensives récentes de rachats de fleurons de l’industrie italienne comme Moncler par Eurazeo, Parmalat par Lactalis, ou encore Bulgari par LVMH, sans parler des ambitions de Bolloré et de Xavier Niel, les comparant même aux campagnes d'Italie d’antan, accompagnées d’une boutade plutôt répandue parmi les acteurs des milieux économiques italiens, n’attendant soit disant plus que l’arrivée de Bonaparte.

Cependant, au de-là de ces susceptibilités qui reviennent de temps en temps de l’autre côté des Alpes, notamment en ce qui concerne ce complexe de supériorité ressenti chez certains français, il faut quand même savoir que les groupes italiens ne se gêne pas pour acheter des groupes français de renommé comme Carte Noire par Lavazza pour 700 millions d’Euros, ou encore Grand Marnier par Campari pour 684 millions d’Euros, sans pour cela faire autant d’histoire, mais il est vrai n’égalant pas les sommes investis en Italie par les groupes français. Pour faire un parallèle avec le football, sport roi chez nos voisins transalpins, disons que la France mènerait aujourd’hui 2 buts à 1.

Et l’avenir dans tout cela, eh bien, il passera certainement par des collaborations dans certains secteurs d’avenir, afin notamment de créer des champions à l’échelle européenne et mondiale, avec comme idée d’associer le cartésianisme français à la fantaisie italienne, mais aussi l’art des italiens de savoir régler les problèmes à la dernière minute, gage d’une flexibilité plus poussée, et plus à même de s’adapter aux aléas de la compétitivité internationale, ce qui parfois manque aux entreprises françaises, frileuses quant à mener des actions commerciales à l’étranger.

Alors, que continue cette relation privilégiée entre ces deux pays latins, à l’origine, avec l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas de la création par le traité de Rome en 1957 de la CEE (Communauté économique européenne), aujourd’hui l’Union Européenne (objet en mars 2017 d’un dossier spécial), afin qu’ils puissent redevenir l’un des fers de lance d’une Europe en convalescence, un peu trop germanophone à mon goût mais sans être germanophobe pour autant, surtout qu’avec l’avènement de son cinquantième anniversaire l’année prochaine, moment plus que propice pour une relance forte, l’Union Européenne dans son ensemble ne pourrait en tirer que profit, donnant pourquoi pas l’envie à d’autres de relancer enfin ce processus initié à l’époque par quelques visionnaires quelque peu oubliés aujourd’hui.

Donc, c’est avec envie que je dis Forza Italia et Allez France, l’avenir européen est en partie entre vos mains.

Jacques Samela

Sources :

. www.tresor.economie.gouv

. www.lepetitjournal.com

. www.italie-france.com

. www.lemoci.com

. Les Echos du 29/05/16 et du 25/07/16

 

 

 

Vus et lus dans La Croix du 18 juillet 2016, et Les Echos du 25 juillet, du 31 octobre et du 03 novembre 2016
Vus et lus dans La Croix du 18 juillet 2016, et Les Echos du 25 juillet, du 31 octobre et du 03 novembre 2016
Vus et lus dans La Croix du 18 juillet 2016, et Les Echos du 25 juillet, du 31 octobre et du 03 novembre 2016
Vus et lus dans La Croix du 18 juillet 2016, et Les Echos du 25 juillet, du 31 octobre et du 03 novembre 2016
Vus et lus dans La Croix du 18 juillet 2016, et Les Echos du 25 juillet, du 31 octobre et du 03 novembre 2016
Vus et lus dans La Croix du 18 juillet 2016, et Les Echos du 25 juillet, du 31 octobre et du 03 novembre 2016

Vus et lus dans La Croix du 18 juillet 2016, et Les Echos du 25 juillet, du 31 octobre et du 03 novembre 2016

Publié dans Les dossiers

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Brevets (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3473 du 16 juin 2016.
Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3473 du 16 juin 2016.
Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3473 du 16 juin 2016.

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3473 du 16 juin 2016.

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 21 avril 2015, intitulé : France Brevets, valorisation à la française.

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