Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les journées particulières de .......

Publié le par Jacques SAMELA.

Les journées particulières de .......
Les journées particulières de .......

Les Journées Particulières de LVMH mettent en lumière la diversité des métiers et des savoir-faire au sein des Maisons du Groupe en France et au-delà des frontières.

 

https://www.lvmh.fr/groupe/engagements/transmission-savoir-faire/les-journees-particulieres/

En 2011, LVMH lançait les Journées Particulières afin de faire découvrir au grand public la diversité des métiers et des savoir-faire des Maisons du Groupe. Cette opération sans égale de la part d’une entreprise privée manifeste l’attention que le groupe LVMH porte à l’excellence artisanale de ses Maisons et au savoir-faire européen. Le succès de l’opération illustre parfaitement l’attachement du public à ce patrimoine et aux lieux de grande tradition artisanale – ateliers, chais, caves, hôtels particuliers, demeures familiales, boutiques historiques… – qui constituent, pour la France comme pour tous les pays d’Europe, un atout de tout premier ordre, tant en termes de rayonnements économique que culturel.

Lors des éditions de 2011, 2013, 2016 et 2018, LVMH a accueilli le grand public et dévoilé la richesse du patrimoine et des savoir-faire que les Maisons du Groupe illustrent et perpétuent de génération en génération. Par des visites guidées, des démonstrations de savoir-faire, des conférences ou des parcours interactifs, nos artisans – horlogers, couturières, dames de table, bottiers, maîtres de chai, joailliers, malletiers, remueurs, premières d’atelier et chefs cuisiniers – partagèrent leur passion et leur goût de l’excellence.

Parmi les lieux ouverts en France, en Italie, en Espagne, en Suisse, au Royaume-Uni et en Pologne : les salons Dior avenue Montaigne, les ateliers de commandes spéciales Louis Vuitton d’Asnières, les salons Chaumet place Vendôme ou l’atelier de souliers sur mesure de Berluti, le Grand Bureau de Dégustation Hennessy à Cognac, le site de fabrication de Guerlain à Orphin, le domaine viticole Numanthia en Espagne, la Maison de parfumerie Acqua di Parma en Italie, ou bien encore les Maisons horlogères ZenithTAG Heuer et Hublot en Suisse.

Devenu incontournable, l’événement a rassemblé lors de sa dernière édition plus de 180 000 personnes, venues découvrir la diversité des métiers et des savoir-faire des Maisons du Groupe.

La prochaine édition de l’événement aura lieu les 14,15 et 16 octobre 2022. Au total, ce sont 93 lieux de 57 Maisons qui ouvriront leurs portes gratuitement dans 15 pays. Cette invitation offrira un moment d’exception à la rencontre de celles et ceux qui façonnent le futur du luxe en faisant vivre et évoluer ce patrimoine exceptionnel, fait de savoir-faire, de métiers et de lieux iconiques et uniques au monde.

Vu et lu dans Les Echos du 23/02/22

Vu et lu dans Les Echos du 23/02/22

Vu et lu dans Galvano Organo n° 900 de juin 2022

Vu et lu dans Galvano Organo n° 900 de juin 2022

Partager cet article
Repost0

Le rendez-vous de l'Europe : Erasmus (Info & Rappels)

Publié le par Jacques SAMELA.

Publié dans En bref

Partager cet article
Repost0

La filière cosmétique (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

La filière cosmétique (suite)
La filière cosmétique (suite)

Le salon international Cosmetic 360, tremplin de l’innovation, revient pour sa 8e édition

https://www.industries-cosmetiques.fr/le-salon-international-cosmetic-360-tremplin-de-linnovation-revient-pour-sa-8e-edition/

Par Cosmetic Valley  Le 5 Octobre 2022

 

Le rendez-vous mondial de l’innovation pour la filière parfumerie-cosmétique revient les 12 et 13 octobre 2022 au Carrousel du Louvre réunissant plus de 220 exposants issus de 16 pays. Ce salon international couvre les accélérations dans de nombreux domaines (sourcing, technologies, RSE, etc.) offrant une vitrine de l’innovation à 360°, pour les grands acteurs, les start-ups, les PME, les chercheurs et les porteurs de projets innovants issus des 4 coins de la planète. Cette 8ème édition se tiendra sous le signe des révolutions technologiques, portées notamment par l’essor de l’intelligence artificielle.

Pleins phares sur l’intelligence artificielle pour cette 8e édition. Découvrez l’IA à travers tout le salon avec :  

  • Un village « AI for Cosmetics » animé par la Région Ile-de-France et l’agence d’attractivité Choose Paris Region
  • Le TechCorner IA sur lequel un laboratoire du CNRS présentera un outil de diagnostic de la peau qui permettra de développer des produits personnalisés,
  • Le programme Open Innovation IA par CHANEL, L’OREAL, LVMH Research, rejoints pour la première fois par Pharma & Beauty Group,
  • Un prix coup de cœur du jury IA pour les Cosmetic 360 Awards afin de récompenser une innovation notable parmi les exposants.
  • Un programme de conférences dédié à l’Intelligence Artificielle (sponsor : Ecomundo) selon 4 thèmes : 
    • Intelligence Artificielle et société
    • Intelligence Artificielle et environnement 
    • Intelligence Artificielle et marketing
    • Intelligence Artificielle et performance industrielle
  • Un hackathon SupplyChain4ResponsibleBeauty (sponsor : Groupe Deret). 
  • L’expérience Greentech : Grâce à la réalité virtuelle, envolez-vous dans la montgolfière Greentech pour un voyage à travers le temps qui vous fera découvrir toute l’histoire des ingrédients cosmétiques, de la préhistoire à la beauté connectée d’aujourd’hui.
  • Un village « AI for Cosmetics » animé par la Région Ile-de-France et l’agence d’attractivité Choose Paris Region
  • Le TechCorner IA sur lequel un laboratoire du CNRS présentera un outil de diagnostic de la peau qui permettra de développer des produits personnalisés,
  • Le programme Open Innovation IA par CHANEL, L’OREAL, LVMH Research, rejoints pour la première fois par Pharma & Beauty Group,
  • Un prix coup de cœur du jury IA pour les Cosmetic 360 Awards afin de récompenser une innovation notable parmi les exposants.
  • Un programme de conférences dédié à l’Intelligence Artificielle (sponsor : Ecomundo) selon 4 thèmes : 
    • Intelligence Artificielle et société
    • Intelligence Artificielle et environnement 
    • Intelligence Artificielle et marketing
    • Intelligence Artificielle et performance industrielle
  • Un hackathon SupplyChain4ResponsibleBeauty (sponsor : Groupe Deret). 
  • L’expérience Greentech : Grâce à la réalité virtuelle, envolez-vous dans la montgolfière Greentech pour un voyage à travers le temps qui vous fera découvrir toute l’histoire des ingrédients cosmétiques, de la préhistoire à la beauté connectée d’aujourd’hui.

Les autres fers de lance du salon

Si l’IA est un point d’orgue de 2022, COSMETIC 360 sera le lieu de nombreuses innovations avec deux autres thématiques phares : 

  • L’Eco-responsabilité avec de nouvelles solutions cosmétiques pour les économies de ressources : la cosmétique solide, les formulations bio-sourcées, l’upcycling.
  • Le Wellness avec des innovations de bien-être conjuguant cosmétique, neurosciences,  nouvelles sensorialités d’ingrédients.

A découvrir également

  • La zone Cosmetopeai sur laquelle deux projets européens seront présentés. AgriWaste Value et InnCoCells concernent respectivement les co-produits issus de l’arboriculture et de la viticulture pour la cosmétique, et le développement de matières premières naturelles pour la filière.
  • La Factory zone dédiée aux équipementiers innovants.
  • Le village start-up avec 30 jeunes entreprises innovantes (sponsor Beauty Tech Chartres).
  • La présence renforcée d’acheteurs internationaux à rencontrer sur le stand de Business France / Team France export.

COSMETIC 360 accueillera par ailleurs plusieurs délégations de clusters cosmétiques internationaux : Canada, Thaïlande, Taiwan, Espagne, Portugal, Italie, Royaume-Uni, Colombie, Corée du Sud, et France dont la collectivité territoriale de la Martinique.

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2019/10/la-filiere-cosmetique-une-embellie-francaise.html

 

 

Partager cet article
Repost0

Août 2022 & Septembre 2022

Publié le par Jacques SAMELA.

Août 2022 & Septembre 2022
Août 2022 & Septembre 2022

AOUT 2022

REBOND. De la croissance en France au 2ème trimestre, augmentant de 0,5 % grâce à l’apport et au retour des touristes étrangers.

Les Echos du 01 août 2022

 

DIRECTION. Le Mexique pour le groupe Vinci, après avoir acquis 29,5 % de l’opérateur OMA, concessionnaire de 13 aéroports dans ce pays, ayant accueillis l’an dernier 18 millions de passagers, 23 avant le Covid.

Les Echos du 02 août 2022

 

PREMIER. Marché pour Colas Rail au panama, en participant à la réalisation du projet de monorail de la future ligne 3 du métro de la capitale.

Batiactu du 05 août 2022

 

OUVERTURE. D’une usine en Malaisie pour le français Leuze (www.leuze.com), expert international en matière de capteurs d’automatismes, afin de doubler ses capacités de production en Asie.

Mesures du 31 août 2022

 

CONCLUSION. D’un accord en Chine pour le français Sequans Communications (www.sequans.com), développeur et fournisseur de solutions 5G / 4G pour les appareils IoT, avec pour les trois prochaines années des revenus dépassant les 50 millions de dollars.

VIPress.net du 31 août 2022

 

SEPTEMBRE 2022

OBTENTION. D’une mégafab de 5,7 milliards d’Euros à Crolles (AURA), après l’accord signé entre le franco-italien STMicroelectronics et le fondeur américain GlobalFoundries, avec comme objectif de doubler la production de puces en France d’ici à 2030, et de créer 1 000 emplois directs sur le site en question.

ATTRACTIVITE. De la France confirmée, après le montant de 10,7 milliards d’Euros confirmé durant l’évènement « Choose France », faisant de l’Hexagone le leader des pays européens depuis trois ans.

L’Usine Nouvelle de septembre 2022

 

COURONNEMENT. Pour Karim Benzema, après avoir obtenu le titre de meilleur joueur UEFA de l’année, avant l’annonce du Ballon d’or, pressenti comme le grand favori.

Le Parisien Weekend du 02 septembre 2022

 

RECORDS. Pour le groupe Pernod Ricard, après avoir atteint la barre des 10 milliards d’Euros, l’enregistrement d’un taux de croissance jamais aussi haut depuis 30 ans, un bond de son résultat opérationnel de 19 % à, à 3 milliards d’Euros, de son bénéfice à 53 %, et des parts de marché partout dans le monde.

Les Echos du 02 septembre 2022

 

CREATION. D’un centre de R&D à Brest par le groupe américain Accenture, société mondiale des services professionnels, avec à la clé l’embauche de 500 emplois d’ici 3 ans, rejoignant en cela les 7 000 employés en France aujourd’hui.

Actu IA du 06 septembre 2022

 

REVISION. A la hausse pour la croissance française en 2022, porté à 2,6 % au lieu de 2,3 % annoncé.

La Tribune du 07 septembre 2022

 

CARTON. Pour les programmes audiovisuels français à l’étranger, ayant atteint en termes de ventes, préventes et apports de coproduction internationaux, la somme de 375,9 millions d’Euros en 2021. L’année en cours s’annonce également sous de bons auspices.

RECORD. Pour la filière nautique en 2021, après avoir atteint 79 % de résultat pour la partie export, et une progression de 4,9 % quant à son chiffre d’affaires (4,9 milliards d’Euros).

Le Moci du 07 septembre 2022

 

CHOIX. De deux designers français, Nathan Hubert et Mano Silberzahn, pour représenter la France durant la 23ème édition du James Dyson Award, afin notamment de présenter leur ustensile de cuisine réparable.

L’Usine Nouvelle du 07 septembre 2022

 

SELECTION. De TotalEnergies pour installer 4 400 points de recharge pour véhicules électriques en Belgique, et dont l’alimentation proviendra d’une électricité 100 % renouvelable d’origine éolienne, produite en Mer du Nord.

Mobilités Magazine du 08 septembre 2022

 

CONTRAT. Majeur pour Thales et son activité aéronautique civile, après avoir signé un accord de plus de 100 millions d’Euros avec la compagnie aérienne Emirates, afin de fournir un système de divertissement dernier cri.

INVESTISSEMENT. De 130 millions d’Euros pour le groupe Merck en Alsace (Molsheim), afin de créer une 3ème unité de production de poches stériles à usages uniques. 800 personnes devraient être embauchées d’ici 2028.

PROGRESSION. De l’emploi industriel en France, avec 0,3 % au 2ème trimestre, retrouvant son niveau de fin 2019, à 3,19 millions de salariés.

L’Usine Nouvelle du 08 septembre 2022

 

PREMIERE. Pour le Printemps, en ouvrant au 2ème trimestre 2022 un grand magasin de 5 000 mètres carrés dans le quartier de Wall Street à New York.

Les Echos du 08 septembre 2022

 

PARTICIPATION. De la société bourguignonne Metalliance (www.metalliance-tsi.com) à la construction du métro automatisé de Sydney (Australie), en livrant 12 engins mobiles, permettant de transporter le matériel nécessaire pour réaliser le tunnel du futur tronçon.

La Tribune du 12 septembre 2022

 

VAINQUEUR. Le photographe français Armand Sarlangue, après avoir présenté sa photo de la fissure volcanique située près du volcan islandais Fagradalssfjall, durant le concours international de photographies aériennes Drone Photo Awards.

EcoRéseau Business du 12 septembre 2022

 

ACCORD. Entre la Sodern (www.sodern.com) et la société américaine Redwire, afin de produire ensemble, aux Etats-Unis, le viseur d’étoiles Eagle Eye.

La Tribune du 13 septembre 2022

 

LIVRAISON. Pour 177 millions d’Euros de dix trains régionaux Coradia Stream du groupe Alstom à Barcelone, pour la liaison avec l’aéroport, avec 15 ans de maintenance assurée pour la flotte en question.

Jec Composites du 13 septembre 2022

 

RELEVE. A la hausse des prévisions de croissance pour 2022 de la part du gouvernement, avec 2,7 % au lieu de 2,5 %.

La Tribune du 14 septembre 2022

 

OUVERTURE. D’un 2ème atelier dans le Puy-de-Dome, avec 250 emplois à la clé, et pour le groupe, un 7ème pôle maroquinier de 500 artisans.

La Montagne du 16 septembre 2022

 

FRANCHISSEMENT. De la distance de 1.175 km avec un seul plein pour un train à hydrogène du groupe Alstom en Allemagne.

COMMANDE. De 17 trains électriques Coradia Stream supplémentaires en Roumanie pour le groupe Alstom.

La Tribune du 18 septembre 2022

 

SIGNATURE. D’un nouveau contrat dit de support pour Naval Group en Arabie Saoudite, concernant les frégates de Sawari 1 et 2, vendues en 1980. Le montant est évalué entre 120 et 200 millions d’Euros.

La Tribune du 19 septembre 2022

 

MAJEURS. Les investissements dédiés au spatial par la France, après que le gouvernement ait décidé de débloquer plus de 9 milliards d’Euros sur les trois prochaines années consacrées à la recherche et à l’industrie spatiale en particulier.

VIPress.net du 19 septembre 2022

 

POURSUITE. De son implication sur la construction de l’autoroute E18 en Norvège pour le groupe Eiffage, après avoir remporté un 3ème marché consacré à la section centrale, venant compléter les deux précédents lots remportés en 2020.

Batiactu du 19 septembre 2022

 

FINANCEMENT. De quatre projets européens en France dans le domaine de l’hydrogène, représentant un investissement global de 140 millions d’Euros, dont 41 venant de l’UE. Les acteurs choisis sont SAS Dijon Métropole Smart EnergHy, Air Liquide, Hype Assets, et Hynamics, filiale de l’EDF.

H2 Mobile.fr du 19 septembre 2022

 

EMBARQUEMENT. De Transdev, Vinci, et NGE dans la nouvelle ligne de métro de la ville de Toronto au Canada, dont la longueur fera 15,6 km.

Les Echos du 19 septembre 2022

 

ROUTE. Vers le pays du Soleil levant (Japon) pour le groupe Colas, après y avoir annoncé la commercialisation de sa solution de revêtement photovoltaïque Wattway.

Batiactu du 21 septembre 2022

 

RENFORT. De l’investissement de TotalEnergies au Qatar, après y avoir investi 1,5 milliards dans le projet North Field South, détenant désormais 9,375 % des 25 % attribués par Doha à des partenaires internationaux.

Les Echos du 26 septembre 2022

 

METAMORPHOSE. De la French Tech en 10 ans d’existence, ayant engendrée une vingtaine de licornes, générée plus de 8 milliards d’Euros de chiffre d’affaires, et créée des dizaines de milliers d’emplois.

ENREGISTREMENT. De 117 milliards d’Euros de prises de commande en 2021 pour la France dans le domaine de l’armement, soit le 3ème meilleur exercice de l’histoire, et avant une année 2022 exceptionnelle, qui devrait afficher un montant quasiment deux fois plus important, grâce notamment à la commande par les Emirats arabes unis de 80 Rafale. La France reste donc dans le top 5 des exportateurs de défense.

Les Echos du 28 septembre 2022

 

 

Publié dans Revue de presse

Partager cet article
Repost0

Laguiole (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Laguiole (suite)
Laguiole (suite)
Vu et lu dans Les Echos du 25/02/22

Vu et lu dans Les Echos du 25/02/22

Vu et lu dans Les Echos du 26/09/22
Vu et lu dans Les Echos du 26/09/22

Vu et lu dans Les Echos du 26/09/22

Partager cet article
Repost0

Industrie & Territoires : Le lin, il coche presque toutes les cases

Publié le par Jacques SAMELA.

Industrie & Territoires : Le lin, il coche presque toutes les cases
Industrie & Territoires : Le lin, il coche presque toutes les cases

Beau mois de juin, change l’herbe en beau foin. Vous connaissiez ? Avril et mai plutôt, non ?

Alors, même si cela concerne le lin, qui n’est pas vraiment du foin, c’est également à cette période que pour lui tout devient crucial.

En effet, après la phase des semis, qui se déroulent le plus souvent entre la mi-mars et la mi-avril, il faut 100 jours avant que n’arrive la floraison, en juin donc, parant pour l’occasion les champs d’une délicate couleur bleue, avant d’atteindre, en juillet, sa pleine maturité, moment où l’arrachage intervient, et non la cueillette ou le fauchage, afin de déposer les tiges au sol, dit en andains, permettant de mettre en œuvre le rouissage, soit la transformation de la plante en fibre, dû à l’apport conjugué de la pluie, du soleil, et d’une humidité inférieur à 15 %, pour pouvoir passer à l’étape suivante, qui s’appelle le teillage, consistant lui à transformer la paille de lin rouillie ramassée, tout en séparant les fibres de bois de celles du lin.

Suivent d’autres étapes toutes aussi importantes, mais ne souhaitant pas me tromper sur les termes utilisés, ainsi que leurs sens véritables, voici le lien qui vous expliquera, mieux que moi donc, les étapes complètes de la culture du lin (https://www.terredelin.com/internet/l-art-du-lin/culture-du-lin/culture-du-lin-1152.aspx).

Sinon, tout en vous ayant laissé quelques minutes de lecture assidue, avez-vous découvert que le lin coche la plupart des cases inhérentes à la transition écologique en cours, et que la France, avec plus de 75 000 hectares cultivés, pour plus de 100 000 tonnes ramassées chaque année, représente près de 80 % de la production mondiale, et se retrouve donc à la première place ? Eh bien oui.

Vu et lu dans Les Echos du 23/06/21
Vu et lu dans Les Echos du 23/06/21

Vu et lu dans Les Echos du 23/06/21

Donc, matière naturelle végétale, le lin est essentiellement cultivé  dans des zones tempérées proche de la mer, d’où ce positionnement de choix de la France, mais aussi de la Belgique et des Pays-Bas, représentant, de la Normandie, en passant par l’Ile de France, jusqu’à la région des Hauts de France des conditions idéales pour sa culture, tellement idéales qu’en 10 ans, les surfaces consacrées à sa culture ont augmentées de plus de 130 %.

Vus et lus dans Le Parisien Weekend n° 23889 du 02/07/21, et Les Echos du 23/11/21
Vus et lus dans Le Parisien Weekend n° 23889 du 02/07/21, et Les Echos du 23/11/21

Vus et lus dans Le Parisien Weekend n° 23889 du 02/07/21, et Les Echos du 23/11/21

Rien ne se jetant, tout étant  utile, recyclé, biodégradable, le lin est également économe en eau, avec seulement 700 mm d’utilisé sur l’ensemble du cycle complet, alors que le coton, en utilise lui 3 800 litres pour 1 kg recueilli, qu’il n’a aucun besoin d’irrigation, ni de pesticides, dû notamment à la résistance de sa fibre, peu sujette à l’attaque de micro-organismes ou autres insectes. Sans oublier qu’un hectare de lin cultivé retient chaque année près de 4 tonnes de CO2.

Vu et lu dans Télérama n° 3679 du 15/07/20
Vu et lu dans Télérama n° 3679 du 15/07/20
Vu et lu dans Télérama n° 3679 du 15/07/20

Vu et lu dans Télérama n° 3679 du 15/07/20

Cependant, et  avant de continuer, une question me vient, quant à la pérennité de ce modèle dans l’avenir, eu égard aux épisodes de chaleur que nous venons de vivre, qui risquent de devenir récurrents, et du manque éventuel de pluie à la période critique de son exploitation ? Est-ce un sujet d’étude de la part des liniculteurs (près de 7 000 en France), ou juste une crainte personnelle ?

En tout cas, en attendant une éventuelle réponse de leur part, le lin, très loin derrière le coton (encore lui, et on va le revoir), puisqu’il ne représente que près de 3 % de la production mondiale de fibres naturelles, contre 75 % pour le coton, a pourtant de quoi pour s’imposer face à ce monstre, car au-delà de son utilisation dans le textile (chaussures en toile, rubans, tissus, pantalons, chemises, sacs, etc…), chasse gardée du coton, et ce même si sa légèreté, sa résistance, son côté absorbant, jusqu’à 20 % d’humidité,  apportant en cela une fraîcheur naturelle aux vêtements sans les déformer, sont plus qu’appréciés, les égyptiens l’utilisant déjà à leur époque pour créer les bandelettes entourant leurs momies, une utilisation plus industrielle s’affirme de jour en jour, avec une récurrence depuis pas mal d’années dans des secteurs comme celui de l’automobile (composants et isolants), de la hi-tech (casques audios), du sport (skis, vélos, raquettes, planches de surf), intervenant également dans la fabrication des billets de banque ou des papiers à cigarettes.

Vus et lus dans Pleine Vie de Juillet 2021, et Galvano Organo n° 900 de juin 2022
Vus et lus dans Pleine Vie de Juillet 2021, et Galvano Organo n° 900 de juin 2022

Vus et lus dans Pleine Vie de Juillet 2021, et Galvano Organo n° 900 de juin 2022

Vus et lus dans Gala n° 1422 du 10/09/20, Ca M'intéresse de novembre 2021, et Télérama n° 3725 du 02/06/21

Vus et lus dans Gala n° 1422 du 10/09/20, Ca M'intéresse de novembre 2021, et Télérama n° 3725 du 02/06/21

Alors, comme vous le savez désormais, la France représente donc le potentiel le plus important  dans l’exploitation du lin, mais, en raison de la crise de l’industrie du textile, sa transformation fût à partir des années 80 délocalisée en Chine ou en Inde, avant de commencer à revenir dans l’Hexagone, ou en Europe récemment, occasionnant pendant de nombreuses années des milliers de km parcourus, ce qui aujourd’hui est en total porte à faux de ce qui est préconisé, voire proclamé haut et fort, sachant qu’en plus, à la recherche de cadences et de productivisme acharnés (un peu de notre faute aussi), ces pays tiers utilisèrent sans freins des sources d’énergies sales comme le charbon, ainsi que des produits chimiques, qui au-delà de leurs côtés plus que nocifs pour la planète, altérèrent le plus souvent le produit final, le rendant moins durable, se froissant et s’abimant très vite. Moins cher oui, mais au détriment de la qualité.

Vus et lus dans Version Femina et La Tribune du 03/07/21
Vus et lus dans Version Femina et La Tribune du 03/07/21

Vus et lus dans Version Femina et La Tribune du 03/07/21

Vu et lu dans Dunkerque News de juillet 2021
Vu et lu dans Dunkerque News de juillet 2021

Vu et lu dans Dunkerque News de juillet 2021

Mais bon, cela est peut-être du passé, car désormais, l’idée principale est de rapatrier définitivement cette étape dite de filature, afin bien évidemment d’éviter tous les désagréments vu ci-dessus, ainsi que les conséquences environnementales des allers retours des matières premières, mais aussi de recréer une filière productive et complète, perdue au fil du temps, permettant  en cela de consolider la filière en question, et de pérenniser des emplois, amenés à répondre dans l’avenir à la demande croissante d’une gamme de produits à base de lin fabriqué en France.

Vu et lu dans Le Parisien Eco du 06/04/21
Vu et lu dans Le Parisien Eco du 06/04/21

Vu et lu dans Le Parisien Eco du 06/04/21

Vu et lu dans Le Parisien Eco du 06/04/21
Vu et lu dans Le Parisien Eco du 06/04/21

Vu et lu dans Le Parisien Eco du 06/04/21

Par contre, une problématique demeure, c’est celle du coût d’achat, un peu comme le bio en fait, car oui, produire en France c’est privilégier les circuits plus courts, l’emploi, la filière, mais malheureusement au détriment du client final que nous sommes, habitué à des prix on ne peut plus bas, peu enclin ou sans possibilités de changer ses habitudes, surtout aujourd’hui avec une inflation élevée, empêchant donc les plus faibles, financièrement j’entends, d’envisager se procurer des vêtements fabriqués en France.

 Alors, est-ce possible d’allier le produire en France et le souhait d’acquisition de chacun, sans freins, garant d’une pérennisation d’une filière en devenir, et donc en besoin de demandes continues ? Tel sera le challenge pour son avenir.

Et si nous le pouvons, nous ferons le nécessaire pour l’appuyer. Ce que je fais à présent déjà.

Jacques Samela

 

Sources :

. http://www.usrtl-ifl.fr/

. https://www.lemahieu.com/blog/la-france-1er-pays-producteur-de-lin-au-monde/#:~:text=Et%20bien%20parce%20que%20la,producteur%20de%20lin%20au%20monde.

. https://www.wedressfair.fr/matieres/lin

. https://www.thegoodgoods.fr/mode/lin-vieille-matiere-futur/

. https://www.lesechos.fr/weekend/mode-beaute/le-lin-fibre-ecoresponsable-lance-une-opa-sur-la-mode-1313381

. https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/normandie-leader-mondial-production-lin-on-vous-explique-1651200.html

. https://www.lelin-cotenature.fr/nouveaux-usages/dans-le-sport

. https://www.jeccomposites.com/news/kairos-environnement-met-a-leau-le-premier-voilier-a-foil-en-lin/

 

A découvrir :

. http://www.terredelin.com  


. http://www.festal.coop


. www.lelin-cotenature.fr


. http://www.mastersoflinen.com/fre/outils


. http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/R3112A16.pdf


. http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/textiles/09-lin-recolte.html


. https://linfibredeprintemps.wordpress.com/le-teillage/

 

A voir :

. https://www.arte.tv/fr/videos/107710-034-A/le-lin-avenir-du-textile-francais/

 

Vu et lu dans Ca M'intéresse de novembre 2021
Vu et lu dans Ca M'intéresse de novembre 2021
Vu et lu dans Ca M'intéresse de novembre 2021

Vu et lu dans Ca M'intéresse de novembre 2021

Publié dans Les dossiers

Partager cet article
Repost0

Pasqal (suite et à noter)

Publié le par Jacques SAMELA.

Pasqal (suite et à noter)
Pasqal (suite et à noter)

FrenchWeb Talents : Rencontre avec Anne-Claire Le Hénaff, Engineering Manager chez la startup quantique Pasqal

https://www.frenchweb.fr/frenchweb-talents-rencontre-avec-anne-claire-le-henaff-engineering-manager-chez-la-startup-quantique-pasqal/435179

Le 06/09/2022

 

Analyser les besoins techniques tout en coordonnant son travail avec le projet de l’entreprise, c’est l’objectif de l’Engineering Manager, une profession qui varie selon les entreprises. Pour en parler, nous avons rencontré Anne-Claire Le Hénaff, Engineering Manager chez la startup quantique Pasqal, qui travaille sur la construction d’un nouvel outil web.

« Je travaille sur l’aspect software et la construction d’une plateforme cloud qui permettra aux utilisateurs de lancer des calculs sur un ordinateur quantique », explique Anne-Claire Le Hénaff, pour qui la dimension sociale et l’impact de son travail dans la société importent. « L’avantage d’être dans une entreprise est de pouvoir décupler sa capacité à avoir de l’impact. La technologie quantique va permettre d’augmenter la capacité de calcul dans certains domaines, notamment dans la recherche pharmaceutique ou dans l’énergie pour mieux se servir de nos ressources. »

Chez Pasqal depuis janvier 2022, elle manage à ce jour une équipe de 6 personnes pour déployer cette nouvelle plateforme. « Pasqal se développe très vite, l’équipe que je manage est amenée à grandir et à se diviser en sous équipes », précise-t-elle.

Interaction entre le hardware et le software

Ingénieure de formation, elle sort diplômée de l’École Polytechnique et du MIT (Massachusetts Institute of Technology) avant de faire ses armes chez Zoox, une startup américaine rachetée par Amazon pour plus d’un milliard de dollars en 2020. C’est au sein de cette startup spécialisée dans le développement de taxis autonome qu’Anne-Claire s’épanouit au poste de AI Verification Engineer.

« Dans les taxis autonomes, il y avait cette interaction entre le hardware et le software. C’est quelque chose qui me plaisait beaucoup et que j’ai retrouvé chez Pasqal. La partie hardware y est extrêmement développée car c’est le cœur de la technologie, mais il y a également des applications software en termes de développement d’algorithmes ».

Parmi ses modèles et mentors, elle cite son professeur au MIT et Aicha Evans, CEO de Zoox. Cette Française a impulsé une nouvelle dynamique à la startup dès son arrivée. « Elle nous a montré comment on pouvait réaliser quelque chose qui semblait impossible. Le domaine des taxis autonomes est extrêmement difficile et aujourd’hui des ingénieurs sont en train d’y arriver ».

« De ce que j’ai pu constater, l’Europe est à la pointe, en compétition directe avec les États-Unis »

Dans le secteur du quantique, les géants de la Tech se bousculent, en particulier aux États-Unis où des entreprises comme Microsoft, IBM ou Google se sont positionnées. « De ce que j’ai pu constater, l’Europe est à la pointe, en compétition directe avec les États-Unis », commente l’Engineering Manager chez Pasqal, qui revient sur les différentes technologies sur lesquelles reposent le quantique.

« Pasqal est basé sur la technologie des atomes neutres, certaines sur les technologies à base d’ions, etc. Ça en fait un domaine très divers dans lequel on ne sait pas encore quelle technologie restera dans des dizaines ou vingtaines d’années à venir ».

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2021/07/pasqal-objectif-1-000-qubits.html

 

--------------------------------------------------------------------------------------------------

Panorama des Technologies Quantiques

Où en est-on aujourd’hui ?
Quelles sont les feuilles de route technologique et industrielle ?


Les technologies quantiques se placent dans le peloton de tête des technologies souveraines qui compteront dans le futur telles que présentées par le Président Macron dans son plan de relance 2030.
🎯 La voie du quantique est ouverte et Minalogic, qui s’est positionné depuis deux ans sur cette thématique, a réunit un très beau plateau de conférenciers experts du domaine pour une journée qui mettra en exergue les compétences de l’écosystème quantique régional.

Participation exceptionnelle de Neil Abroug, Coordinateur National de la stratégie française d’accélération pour les technologies quantiques.

🔎 Un an après l’annonce du plan quantique par le Président Macron, Neil Abroug présentera les actions et les axes de financements pour positionner la France dans la course internationale aux technologies quantiques et asseoir durablement son positionnement dans le premier cercle des pays qui maîtrisent les technologies quantiques.

https://www.minalogic.com/evenements/panorama-des-technologies-quantiques/?idEudonet=22925|26545&emailUser=

 

DATE & HORAIRES : Le 04/10/2022 de 08h30 à 17h30

LIEU : Mercure Grenoble Centre Président - 11 Rue Général Mangin, 38100 Grenoble

Cette journée vise à donner des éléments de réponse aux grandes questions actuelles autour de cette technologie qui annonce la prochaine révolution industrielle numérique.

Cette troisième édition s’inscrit dans la continuité des deux précédentes organisées en 2020 et 2021 et de la stratégie nationale d’accélération quantique annoncée en 2021 par le président Macron visant à booster la recherche et les applications industrielles dans ce domaine émergent.

Par les échanges qu’elle va susciter, cette journée vise à vous donner des éléments de réponse aux grandes questions actuelles autour de cette technologie qui annonce la prochaine révolution industrielle numérique :

♦ Quel avenir pour la technologie quantique, ses domaines d’applications et ses opportunités marché ?

♦ La R&D dans le quantique, quels financements possibles ?

♦ Les capteurs quantiques, quels sont les secteurs d’activité concernés et les grands enjeux ?

Que vous soyez un simple curieux, un acteur du domaine ou un expert internationalement reconnu, ne manquez pas cette occasion de venir à la rencontre de la communauté de l’informatique quantique.

Des intervenants experts et qualifiés (industriels leader du domaine, chercheurs et pédagogue de haut niveau) vont nous guider dans un incroyable cheminement.
 

Les grandes lignes du programme

📍 Panorama de l’actualité quantique

📍 Informatique quantique et conséquences sur les applications

📍 Optique-photonique quantique / crypto communication 

📍 Capteurs quantiques

📍 Panorama des opportunités de financement

🔎 Découvrez le programme

https://www.minalogic.com/wp-content/uploads/2022/09/programme-jt-panorama-des-technologies-quantiques-1.pdf

Partager cet article
Repost0

Bpifrance (suite et à ne pas rater)

Publié le par Jacques SAMELA.

Bpifrance (suite et à ne pas rater)
Bpifrance (suite et à ne pas rater)
Vus et lus dans Les Echos du 01/04/22 et du 07/07/22
Vus et lus dans Les Echos du 01/04/22 et du 07/07/22
Vus et lus dans Les Echos du 01/04/22 et du 07/07/22

Vus et lus dans Les Echos du 01/04/22 et du 07/07/22

A ne pas rater

 

05 octobre 2022

La Deeptech voit Big revient le 5 octobre 2022

La Deeptech voit Big est de retour pour une deuxième édition le 5 octobre 2022 à partir de 9h30 à l'Accor Arena à Paris.

https://bigmedia.bpifrance.fr/nos-evenements/la-deeptech-voit-big-revient-le-5-octobre-2022

 

----------------------------------------------------------------------------------------------------

06 octobre 2022

Bpifrance Inno Génération : le 6 octobre 2022

Big fait son grand retour pour sa 8e édition. Inscrivez-vous dès maintenant pour accéder en avant-première à la création de votre parcours personnalisé !

 

Partager cet article
Repost0

CAC 40 et la Fintech (suites)

Publié le par Jacques SAMELA.

CAC 40 et la Fintech (suites)
CAC 40 et la Fintech (suites)
Vu et lu dans Les Echos du 21/03/22
Vu et lu dans Les Echos du 21/03/22

Vu et lu dans Les Echos du 21/03/22

Vus et lus dans Les Echos du 31/01/22 et du 08/06/22

Vus et lus dans Les Echos du 31/01/22 et du 08/06/22

Vu et lu dans Les Echos du 06/07/22

Vu et lu dans Les Echos du 06/07/22

Etude de l’Observatoire de la Fintech sur les levées de fonds réalisées durant le 1er semestre 2022

https://www.actuia.com/actualite/etude-de-lobservatoire-de-la-fintech-sur-les-levees-de-fonds-realisees-durant-le-1er-semestre-2022/?mc_cid=d5ba9c5c24&mc_eid=ed2cb670a6

Le 07 septembre 2022

 

L’Observatoire de la Fintech publie chaque semestre une étude qui décrypte les principales tendances du domaine en France. L’étude qu’elle a mené sur les levées de fonds du semestre dernier démontre que, bien que le contexte géopolitique ait impacté le financement de la Fintech, celui-ci est resté stable par rapport au 1er semestre 2021, le nombre d’opérations a d’ailleurs augmenté mais le panier moyen a, lui, baissé. 

L’investissement dans la Fintech a été en nette progression de 2018 à 2021, année record, malgré la pandémie. Alors que le secteur pensait que l’accélération se poursuivrait sur la même lancée cette année, le contexte géopolitique international, le retour à l’inflation et les élections présidentielles ont impacté les entreprises de la fintech tout comme les autres.

Le financement au 1er semestre 2022

Le financement de la Fintech a été de 1,4 milliard € soit une hausse de 4% par rapport au 1,3 Md € du 1er trimestre 2021 :

  • Des opérations plus nombreuses : 66 contre 56 en 2021. Parmi celles-ci, de nouveaux méga-deals : 5 levées ont été supérieures à 100 M€ : Payfit (254M€), Alan (183M€), Alma (115M€), Descartes (107M€) et Spendesk (100M€);
  • Un ticket moyen en retrait : 21 millions d’euros par opération soit une baisse de 16% par rapport au 1er semestre 2021, de 28% si l’on considère l’année pleine.

Il faut toutefois tenir compte de la disparité entre des mega-deals et une hausse des investissements « early stage » dans des entreprises plus jeunes. Selon l’étude, il y a eu  deux causes à ce recul du ticket moyen des opérations par rapport à 2021 :

  • Les 10 opérations les plus importantes ont totalisé 1 milliard d’euros de fonds
    levés contre 1,9 milliards en 2021;
  • Une forte reprise des opérations en early-stage (amorçage et série A jusqu’à 3 millions d’euros) avec 55% des opérations au 1er semestre contre 41% des levées.

D’autre part, le contexte géopolitique international et les élections ont nettement pesé sur l’activité qui s’est réduite entre février et avril.

Cependant, le nombre d’opérations a repris à un rythme soutenu en mai et juin, 70% des opérations ont eu lieu en amorçage, les sociétés plus jeunes ont davantage retenu l’attention des investisseurs. La baisse des valorisations au niveau international est effective, pour certains acteurs, elle a été divisée par 2 et plus en 6 mois, pour l’Observatoire, il est encore difficile de parler d’une baisse des valorisations sur la Fintech en France à la lumière des chiffres du premier semestre.

L’assurtech en tête

L’Assurtech arrive en tête des métiers, suivie pour la première fois par les solutions de middle & back-office. Le paiement, en troisième position, conserve la place de leader en cumul des levées de fonds depuis 2010

  • L’assurtech se détache en tête des opérations du premier semestre 2022 en captant 35% des fonds levés soit 477M€ levés, notamment par Alan (183M€), Descartes (107M€) et +Simple (90M€).
  • Le paiement reste en tête des métiers fintech qui attirent en cumul le plus les investisseurs avec 1,7 milliard levés depuis 2010 par les principales paytech Swile (286M€), Spendesk (260M€), Lydia (225M€), Alma (180M€) et Wynd (111M€).
  • Un M&A dynamique : 14 opérations ont été recensées ce semestre (contre 22 en année pleine 2021). La plupart ont été conclues à l’achat par des acteurs Fintech, qui ont bénéficié de levées de fonds pour financer des acquisitions, comme Luko (avec Coya et Unkle) Swille (Okarito), October (Credit.fr), Ibanfirst (Cornhill International), Yousign (Canyon), +Simple (Aleade et SAY) ou Checkout (Ubble).

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2016/01/fintech-de-la-confrontation-a-la-complementarite.html

 

Partager cet article
Repost0

Atos, Sigfox, Soitec, Technicolor (suites)

Publié le par Jacques SAMELA.

Atos, Sigfox, Soitec, Technicolor (suites)
Atos, Sigfox, Soitec, Technicolor (suites)
Vu et lu dans Industrie & Technologies

Vu et lu dans Industrie & Technologies

Vu et lu dans Les Echos du 15/06/22
Vu et lu dans Les Echos du 15/06/22

Vu et lu dans Les Echos du 15/06/22

Atos va consolider son offre de services de cybersécurité grâce à la solution EDR souveraine de HarfangLab

https://www.actuia.com/actualite/atos-va-consolider-son-offre-de-services-de-cybersecurite-grace-a-la-solution-edr-souveraine-de-harfanglab/?mc_cid=700b637de2&mc_eid=ed2cb670a6

Le 29 juin 2022

 

C’est lors du Forum International de la Cybersécurité 2022 (FIC) qui s’est déroulé à Lille début juin, qu’Atos et HarfangLab ont signé un accord de partenariat. Atos entend ainsi renforcer son offre de services de cybersécurité hébergés managés souverains, respectueux des lois françaises et effectués en France, grâce au logiciel EDR (Endpoint Detection & Response) d’HarfangLab, le seul à avoir été certifié par l’ANSSI, l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information.

Fondée en 2018 par Grégoire Germain, ancien officier de marine et Directeur Cyberdéfense chez Thalès, HarfangLab, compte plus de 50 collaborateurs, 6 pôles R&D (IA, Front-End, Back-End, Dev-Ops, CTI et Agent), est basée à Paris, au Village by CA, l’accélérateur de start-ups créé par le Crédit Agricole en 2014. Elle se donne pour mission de « Protéger les organisations tout en préservant leur intégralité numérique. »

En 2021, la société a levé 5 millions d’euros, dont 3,5 auprès d’Elaia Partners. Par ailleurs, elle a été l’une des PME lauréates du Grand Défi Cybersécurité et a obtenu une subvention de 830 000 euros pour son projet Open XDR Platform, une plateforme qui vise à créer des connexions entre l’EDR et d’autres produits.

Renforcer les offres de cybersécurité d’Atos grâce à l’EDR d’HarfangLab

Atos, l’une des plus grandes ESN mondiales, s’engage à fournir des solutions numériques sécurisées à ses clients. Sa solution MDR (Managed Detection and Response) et la plateforme d’IA « Alsaac », solution cloud native avec prise en charge hybride et multi-cloud, fournissent des informations sur les menaces, permettent de les détecter et de les bloquer, d’analyser les incidents et d’y répondre et, ainsi, de lutter contre les cyberattaques et les ransomwares.

L’EDR d’HarfangLab est conforme à la législation et aux dispositions réglementaires de l’UE et a obtenu le label « Cybersecurity Made in Europe » de l’ECSO, l’organisation européenne pour la cybersécurité. Il a été certifié CSPN (Certification de Sécurité de Premier Niveau) par l’ANSSI, les services d’Atos étant, eux, qualifiés PASSI (Prestataire d’Audit de la Sécurité des Systèmes d’Information) et PDIS (Prestataire de Détection des Incidents de Sécurité).

L’EDR HarfangLab peut-être intégré aux solutions existantes des clients, être déployé dans le cloud public ou privé. En configuration cloud, Atos et HarfangLab s’appuieront sur l’offre Cloud d’Atos et « Atos OneCloud Sovereign Shield », un écosystème de plateformes edge-to-cloud, « afin de répondre aux plus hauts niveaux d’exigence de contrôle des données produites et échangées et des spécificités juridiques territoriales des clients. »

Atos et HarfangLab sont tous deux membres du Campus Cyber, initié par Emmanuel Macron en 2019 et inauguré le 15 février dernier par Bruno Lemaire. Il vise à rassembler sur un lieu unique les acteurs nationaux et internationaux de la cybersécurité et à développer des synergies entre grands groupes et PME, services de l’Etat, organismes de formation, acteurs de la recherche et associations.

Jérôme Moreau, Directeur des activités cybersécurité, Atos France, affirme :

« Nos compétences reconnues mondialement en services managés de sécurité et notre participation active à ce lieu innovant pour la sécurité numérique en France qu’est le Campus Cyber ont généré très rapidement des synergies commerciales, mais aussi des partenariats. Le rapprochement avec HarfangLab, pépite cyber dans le domaine essentiel des EDR s’est fait très naturellement. »

 

Grégoire Germain, CEO et fondateur d’HarfangLab, conclut :

« Nous sommes fiers d’avoir été sélectionnés par Atos. La reconnaissance de l’EDR HarfangLab par ses experts nous permet de proposer ensemble une solution souveraine à l’état de l’art de la cyberdéfense. Atos et HarfangLab offrent ainsi une réponse aux contraintes de sécurité de tous les domaines d’activité, y compris les plus exigeants comme les industries critiques et les services essentiels. Cette première collaboration entre deux acteurs du campus cyber est pour nous le moyen de porter l’excellence cyber française au-delà de nos frontières. »

Vu et lu dans Les Echos du 27/07/22
Vu et lu dans Les Echos du 27/07/22

Vu et lu dans Les Echos du 27/07/22

LA DÉFENSE SE MET À L’HEURE DU BIG DATA ET DE L’IA AVEC LE LANCEMENT D’UN PROJET CONDUIT PAR THALES ET ATOS

 

Publié par Frédéric Fassot | 11 Juil 2022 | VIPress.net

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a notifié, le 24 juin 2022, la première commande du marché de réalisation de la plateforme ARTEMIS.IA, solution de traitement massif de données et d’intelligence artificielle, à la société ATHEA, co-entreprise d’Atos et de Thales.

Le projet ARTEMIS.IA (Architecture de Traitement et d’Exploitation Massive de l’Information multi-Sources et d’Intelligence Artificielle), piloté par l’Agence du numérique de défense (AND), vise à doter le ministère des Armées d’une solution souveraine et sécurisée de traitement massif de données (big data) et d’intelligence artificielle (IA).

Les phases initiales d’ARTEMIS.IA ont permis de valider, avec les utilisateurs, les solutions techniques retenues et de faire émerger un écosystème industriel composé d’acteurs académiques et industriels (grands groupes, start-up et PME). La phase qui démarre conduira à la réalisation de la première plateforme opérationnelle, déployée à compter de 2023 au profit de la fonction interarmées du renseignement.

Avec ce lancement en réalisation, le projet ARTEMIS.IA franchit une étape majeure qui démontre la volonté du ministère des Armées de développer des capacités robustes, maîtrisées et souveraines, dans le domaine de l’intelligence artificielle. La loi de programmation militaire 2019-2025 consacre plus de 700 millions d’euros au développement des technologies d’intelligence artificielle.

Avec la numérisation massive et le renouvellement rapide des technologies, les équipements militaires sont de plus en plus interconnectés et dotés de capteurs très performants, générant un gigantesque volume de données. L’information est partout et multiforme. Il est par conséquent impératif de développer de nouvelles solutions pour exploiter, analyser et corréler des données de toute nature afin de transmettre rapidement aux forces les informations utiles à la prise de décisions, explique la DGA.

C’est dans ce contexte qu’est né le projet ARTEMIS.IA, destiné à doter le ministère de capacités de traitement de l’information adaptées à l’ère du big data et de l’intelligence artificielle dans un contexte d’emploi opérationnel.

Après une phase initiale consacrée aux études et travaux de levée de risque, des démonstrateurs ont été développés, évalués et déployés au sein du ministère, puis mis à l’épreuve par des utilisateurs opérationnels. Les résultats ont confirmé les bénéfices de la plateforme et la pertinence des solutions techniques retenues.

Le projet ARTEMIS.IA entre désormais dans une phase d’industrialisation, qui prévoit le déploiement de la première plateforme opérationnelle de traitement massif de données, la réalisation de standards successifs, la formation et le soutien pour une durée de trois ans.

La première application sera dédiée à l’exploitation d’informations multi-sources au profit de la fonction interarmées du renseignement et sera livrée à compter de 2023. Le marché prévoit également le déploiement de futures capacités qui répondront aux spécificités d’autres domaines métiers, élargissant ainsi l’emploi d’ARTEMIS.IA à toutes les entités du ministère des Armées. Plusieurs cas d’usage sont d’ores et déjà identifiés, dans le domaine de la cybersécurité, du suivi de la santé des militaires, de la maintenance prévisionnelle ou de la surveillance maritime.

Les perspectives d’application futures sont très larges, couvrant tous les domaines de la défense, que ce soient les activités opérationnelles, administratives ou de soutien. Un kit de développement et d’intégration à ARTEMIS.IA sera ouvert au secteur industriel et académique pour favoriser la mise en service rapide de nouvelles applications et accélérer le cycle d’intégration de l’innovation.

Conçue comme une plateforme modulaire, ARTEMIS.IA pourra bénéficier des avancées technologiques à venir dans le domaine du big data et de l’intelligence artificielle, permettant ainsi de mieux répondre à l’évolution des besoins du ministère.

Composante majeure de la stratégie intelligence artificielle du ministère des Armées, ARTEMIS.IA doit constituer plus largement, un socle technique de référence, hautement sécurisé et souverain, susceptible d’irriguer à terme d’autres projets étatiques dans le domaine de l’intelligence artificielle.

 

A LIRE

https://www.actuia.com/actualite/atos-presente-les-laureats-du-prix-joseph-fourier-et-de-latos-it-challenge/?mc_cid=bd55a61ce4&mc_eid=ed2cb670a6

A RELIRE

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2019/05/atos-le-mousquetaire-du-numerique.html

 

 

Vu et lu dans Electroniques de Juin 2022

Vu et lu dans Electroniques de Juin 2022

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2015/03/sigfox-l-envol-du-papillon.html

Vu et lu dans Management de Février-Mars 2022
Vu et lu dans Management de Février-Mars 2022

Vu et lu dans Management de Février-Mars 2022

Vu et lu dans Les Echos
Vu et lu dans Les Echos

Vu et lu dans Les Echos

Vu et lu dans les Echos du 25/02/22

Vu et lu dans les Echos du 25/02/22

TECHNICOLOR TOURNE LA PAGE ET SE REBAPTISE VANTIVA

https://vipress.net/technicolor-tourne-la-page-et-se-rebaptise-vantiva/

Publié par Frédéric Fassot | 15 Juin 2022 | 

 

Technicolor (anciennement Thomson) change encore de nom et annonce le lancement de sa nouvelle marque : VantivaVantiva fait suite au projet de scission de Technicolor Creative Studios (TCS) annoncé le 24 février 2022 dans le cadre de son plan de refinancement. La nouvelle marque regroupera Connected Home (activités de maison connectée) et la division Services DVD. D’ici la fin du troisième trimestre, sous réserve de l’approbation des actionnaires, Vantiva deviendra également la dénomination sociale de Technicolor SA.

« Après deux années de transformation réussie qui ont permis d’améliorer significativement les performances opérationnelles et financières de Technicolor, nous sommes désormais prêts à écrire un nouveau chapitre de création de valeur. Technicolor ouvrira un nouveau chapitre et deviendra Vantiva, sous réserve de l’approbation par les actionnaires et après l’introduction en bourse de Technicolor Creative Studios », a déclaré Richard Moat, directeur général de Technicolor SA et futur président de Vantiva.

« Grâce à la scission de TCS, Vantiva, notre nouvelle société autonome, sera en mesure de se développer selon ses propres termes et de suivre sa propre stratégie », a déclaré Luis Martinez-Amago, qui devrait être nommé directeur général de Vantiva.

Pour les activités liées à la maison connectée, Vantiva continuera à tirer parti de la position de leader de l’entreprise sur les marchés de la télévision Android et des technologies à ultra large bande. Elle affectera également des ressources pour s’implanter sur des marchés connexes à celui de la maison connectée. À moyen terme, la division Maison Connectée se concentrera également sur une stratégie de diversification dans l’Internet des objets pour les marchés verticaux, en capitalisant sur la transformation numérique, au travers de l’IoT. Cette diversification devrait être opérée via des partenariats autour de l’IoT avec des plateformes « cloud » et des éditeurs de logiciels indépendants.

La division Maison Connectée de Technicolor est le premier fournisseur mondial de passerelles haut débit et de décodeurs vidéo. Au cours des deux dernières années, la division a mené un plan de transformation visant à accroître sa productivité et sa rentabilité et à simplifier sa structure commerciale.

La division Maison Connectée représentait 69% du chiffre d’affaires de Vantiva en 2021, dont 64% pour le haut débit et 36% pour la vidéo. En 2021, la marge d’EBITDA ajusté de Maison Connectée s’élevait à 6,7%.

« Nos clients bénéficieront de notre attention à présent exclusive sur la conception et la production des prochaines générations de box de haute qualité et à des vitesses record, tout en évoluant dans l’environnement volatile de la chaîne d’approvisionnement actuelle », a déclaré M. Martinez-Amago.

Parallèlement, les activités de services DVD de l’entreprise seront connues sous le nom de Vantiva Supply Chain Services. En 2021, VSCS représentait 31% du chiffre d’affaires de Vantiva pour atteindre 701 millions d’euros et générait une marge d’EBITDA ajusté de 9,5%.

Le chiffre d’affaires de Technicolor dans le périmètre de Vantiva s’est élevé à 2250 millions d’euros en 2021 et à 2475 millions d’euros en 2020. Cette baisse des ventes résulte principalement de l’impact des pénuries de composants et de l’augmentation des délais de livraison chez Maison Connectée.

Malgré la baisse du chiffre d’affaires, Vantiva a amélioré sa rentabilité en 2021 par rapport à 2020 grâce aux effets de la transformation et à l’efficacité opérationnelle de Maison Connectée et de VSCS. En conséquence, l’EBITDA ajusté de Vantiva s’est élevé à 141 millions d’euros en 2021 (marge de 6,3%) contre 133 millions d’euros en 2020 (marge de 5,4%). Au final, la perte nette de l’exercice a néanmoins atteint 136 M€ contre 81 M€ en 2020.

Voir la présentation de Vantiva 

 https://www.technicolor.com/sites/default/files/2022-06/2-CMD%20VANTIVA%20FINAL2-061022-21.15pm-FOR%20PRINT.pdf

 

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2016/07/technicolor-un-fringant-centenaire.html

 

 

Partager cet article
Repost0