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Le biomimétisme (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Le biomimétisme (suite)
Le biomimétisme (suite)

Lancée en 2019, la deeptech FinX compte bien s’appuyer sur les réseaux dont elle est membre pour développer et commercialiser son moteur de bateau sans hélice, inspiré de la nature.

Imiter le mouvement des animaux marins pour faire avancer les bateaux de demain. C’est sur le principe du biomimetisme que FinX, jeune startup deeptech fonde sa technologie de propulsion nautique remplace les hélices des bateaux par une membrane ondulante. « Cette nageoire a la drôle de forme d’un petit vinyle qui ondule de sa périphérie vers le centre et qui propulse le bateau. Le fonctionnement s’apparente à celui d’un haut-parleur » explique Harold Guillemin, fondateur et dirigeant. Et pour développer son moteur de bateau bio-inspiré, ce lauréat du concours i-Lab sait qu’il peut compter sur les communautés dont il fait partie.

La force des réseaux

Pour le jeune dirigeant, le réseau Bpifrance et sa communauté Les Deeptech représentent une aide précieuse. Cette dernière offre d’une part des solutions pour améliorer la visibilité mais aussi des workshops et des informations tout en permettant de mettre à profit l’intelligence collective des fleurons de la Deeptech. « Au travers de sessions d’échanges et de webinaires, ce réseau est l’occasion de prendre du recul par rapport à ses projets, de partager les « bons plans », d’échanger les contacts de fournisseurs et de prestataires. C’est un réseau qu’on aime solliciter », soutient Harold Guillemin.

Le dirigeant est par ailleurs soucieux, pour évoluer, de s’ouvrir à d’autres écosystèmes comme ceux issus de la mer et du maritime mais aussi du réseau Paris Saclay où FinX est incubé à Centrale Supelec. La startup a également intégré la French Tech Paris Saclay pour discuter entre acteurs locaux des laboratoires, des experts pouvant aider, mais surtout des fonds susceptibles d’être séduits par nos projets.

Le challenge d’une nouvelle levée de fonds

« Avec une première levée de fonds l’an dernier de 900 000 euros qui nous sert encore aujourd’hui à financer les développements des moteurs, nous souhaitons renforcer nos capitaux », explique Harold Guillemin. En effet, FinX a décidé de lancer sa levée de fonds de 3 millions d’euros avant la fin du mois d’avril. L’objectif : financer l’industrialisation du moteur et sa commercialisation.

Avec déjà 10 collaborateurs et un premier produit dont la commercialisation débutera dans les mois à venir, Harold Guillemin voit en 2021 l’année de tous les défis. « C’est la concrétisation de tous nos efforts techniques vers un produit fini, industriel et apprécié. Au niveau de nos conseillers proches, nous sommes fiers d’avoir comme parrain le grand navigateur Français Loïck Peyron ! », affirme-t-il.
Son moteur de bateau à nageoire de 5 chevaux, 2 kilowatts et 
100 % électrique permet une économie d’énergie, une sécurité maximale et un entretien réduit.
Aujourd’hui en phase de test sur l’endurance des pièces au sein de son laboratoire parisien, la start-up travaille également à l’élaboration d’un design épuré. Cet été, une série de 30 moteurs responsables sera délivrée à ses partenaires pour éprouver en milieu réel cette nouvelle technologie.

https://www.bpifrance.fr/A-la-une/Actualites/Les-Deeptech-FinX-lance-le-moteur-de-bateau-bio-inspire-51978

Le biomimétisme (suite)
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De l'importance de la compétitivité pour une relance forte

Publié le par Jacques SAMELA.

De l'importance de la compétitivité pour une relance forte
De l'importance de la compétitivité pour une relance forte
Vus et lus dans Les Echos du 06/05/21 et du 07/05/21
Vus et lus dans Les Echos du 06/05/21 et du 07/05/21
Vus et lus dans Les Echos du 06/05/21 et du 07/05/21

Vus et lus dans Les Echos du 06/05/21 et du 07/05/21

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3692 d'avril 2021
Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3692 d'avril 2021

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3692 d'avril 2021

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3692 d'avril 2021
Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3692 d'avril 2021

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3692 d'avril 2021

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3692 d'avril 2021

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3692 d'avril 2021

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La filière textile (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

La filière textile (suite)
La filière textile (suite)
Vu et lu dans Elle du 09/04/21
Vu et lu dans Elle du 09/04/21

Vu et lu dans Elle du 09/04/21

Vu et lu dans Elle du 09/04/21
Vu et lu dans Elle du 09/04/21

Vu et lu dans Elle du 09/04/21

 

La dentelle de Calais Caudry : un délicat savoir-faire

https://franchementbien.fr/la-dentelle-de-calais-caudry-un-delicat-savoir-faire/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=nouvelles-franchement-bien-de-la-semaine_22

Le 27 avril 2021

 

L’histoire de la dentelle française commence en Angleterre au XIXème siècle. Ce précieux savoir-faire, concentré dans les Hauts de France, souffre de la contrefaçon asiatique …mais la dentelle française fait de la résistance. Les maisons de Couture reconnaissent la qualité et la beauté des dentelles de Calais Caudry et ont à cœur de faire appel aux dentelliers et à leurs machines datant XIX ème siècle. Labels et numéros d’identification permettent de préserver l’authenticité de ce savoir-faire unique.

Un peu d’histoire…

C’est en 1809, dans les environs de Nottingham, que fut inventé le 1er métier à dentelle permettant de réaliser mécaniquement les pièces de dentelle originellement réalisées à la main. Les douanes de l’époque ne permettant pas le commerce avec l’Angleterre, c’est tout à fait illégalement et en pièces détachées qu’arrivèrent dans le Nord ces fameuses machines. C’est ce qui explique leur concentration dans le Nord Pas de Calais : à Calais et à Caudry vers 1815.

En 1837, le système Jacquard et ses cartes perforées apporte une amélioration importante puisque l’on peut désormais imiter parfaitement la dentelle faite au fuseau à la main. Cette technique couplée à l’apparition des moteurs à vapeur marque le début d’une industrie prospère.

La dentelle aujourd’hui 

Les machines qui produisent les dentelles sont les mêmes qu’à la fin du XIXe siècle. Encore une demi-douzaine d’entreprises dentellières fournissent la haute couture et les grandes marques de lingerie et corsetterie. Cette activité souffre depuis quelques années de la concurrence asiatique et des coûts élevés de production en France. En termes d’emplois, cela représente 600 salariés à Calais contre 3000 il y a une quinzaine d’années.

La dentelle de Calais Caudry, une marque protégée

C’est en 1958 que la marque “dentelle de Calais” est créée pour éviter la confusion avec la dentelle tricotée de moins bonne qualité qui vient d’apparaître.

En 2015, le label dentelle de Calais-Caudry de la fédération française des Dentelles et Broderies permet d’apporter une précision géographique tout en renforçant sa valeur patrimoniale.

Seuls 12 dentelliers peuvent prétendre à utiliser cette appellation. Il s’agit de  Riechers Marescot, Darquer, Noyon et Cosetex à Calais et Sophie Hallette, Solstiss, Jean Bracq, dentelles Méry, dentelles MC, dentelles André Laude et Beauvillain Davoine à Caudry.

Pour éviter les contrefaçons, un numéro d’identification permet de vérifier l’authenticité de la dentelle et vérifier son origine sur le site officiel. 

Un savoir-faire et une qualité uniques :

La dentelle de Calais est la plus fine et la plus recherchée car sa transparence et sa souplesse imitent parfaitement la dentelle faite à la main. L’innovation et la création sont permanentes en termes de dessins, matières et effets.

Les créateurs Jean-Paul Gaultier et Christian Lacroix ont remis au goût du jour la dentelle dans leurs défilés : ce matériau noble incarne franchement à la perfection le chic et la distinction à la française.

 

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Avril 2021

Publié le par Jacques SAMELA.

Avril 2021
Avril 2021

AUGMENTATION. De la prévision du FMI sur la croissance française pour 2021, soit à 5,8 %, et devant l’Allemagne, qui devrait enregistrer elle 3,6 %. Pour la zone Euro, elle devrait être de 4,4 %.

BFM Business du 06 avril 2021

 

REALISATION. De deux projets majeurs dans le Caucase russe pour le groupe industriel MND (www.mnd.com), spécialisé dans les équipements pour l’aménagement de la montagne. L’un porte sur la construction d’une télécabine, l’autre sur celle d’un télésiège.

Bref Eco du 07 avril 2021

 

BILAN. Des investissements internationaux en Île de France en nette hausse en 2020, avec 11 000 postes créés, contre 9 700 en 2019.

Le Journal Du Dimanche du 11 avril 2021

 

CONTRAT. De 269 millions d’Euros pour Alstom au Danemark, pour la fabrication, la livraison et la maintenance de près de 100 trains électriques. Présent depuis 1999, 650 trains y ont déjà été livrés, avec également un projet en cours pour l’installation d’un système de signalisation embarqué.

BFM Business du 13 avril 2021

 

RECRUTEMENT. En trois mois de 58 000 demandeurs d’emplois dans le secteur du bâtiment, soit mille de plus qu’en 2020.

Batiactu du 13 avril 2021

 

ATTRACTIVITE. De la France toujours aussi forte, avec une note de 63 points sur une base de 100.

BFM Business du 19 avril 2021

 

NOUVELLE. Licorne française après la levée de fonds de 185 millions d’Euros pour la société Alan (www.alan.com), assureur-santé, la valorisant à 1,4 milliard d’Euros.

Les Echos du 19 avril 2021

 

RECORD. Pour la société Drone Volt (www.dronevolt.com), après la commande de 600 drones Hercules 2 par la société américaine Aquiline Drones (www.aquilinedrones.com).

VIPress.net du 22 avril 2021

 

VICTOIRE. Des producteurs de Crème de Cassis de Dijon, après avoir empêché un industriel chinois d’utiliser cette appellation pour vendre un produit censé être similaire.

La Tribune du 23 avril 2021

 

SEDUCTION. Continue pour Airbus auprès de la compagnie américaine Delta Air Lines, après l’achat de 25 avions A321neo.

L’Usine Nouvelle du 23 avril 2021

 

OSCARS. Pour trois français cette année aux Etats Unis, avec l’obtention du prix du meilleur scénario adapté pour Florian Zeller et le film The Father, pour lequel l’acteur Antony Hopkins a reçu lui le prix du meilleur acteur, du prix du meilleur son pour Nicolas Becker pour Sound of Metal, et du prix du meilleur documentaire pour Alice Doyard et le sujet intitulé Colette, consacré à la résistante Colette marin-Catherine.

BFM du 26 avril 2021

 

REUSSITE. Pour Arianespace et la fusée Vega, après le décollage et la mise sur orbite du satellite Pléaides Neo d’Airbus, premier de la nouvelle constellation d’observation de la Terre.

L’usine Nouvelle du 28 avril 2021

 

ACCELERATION. Pour le toulousain EasyMile (www.easymile.com), après une levée de fonds de 55 millions d’Euros, lui permettant de faire évoluer et de déployer de nouvelles solutions autonomes à l’international.

L’Usine Nouvelle du 28 avril 2021

 

LIVRAISON. De 125 avions commerciaux en 1er trimestre pour Airbus, accompagné d’un chiffre d’affaires de 10,5 milliards d’Euros, et un bénéfice net de 362 millions.

VIPress.net du 29 avril 2021

 

REDEMARRAGE. De la croissance française au premier trimestre, avec une hausse du PIB de 0,4 %.

France Info du 30 avril 2021

 

FOURNITURE. De 55 sonars aéroportés de lutte anti-sous-marine du groupe Thales pour le groupe américain Lockheed Martin, première entreprise mondiale de défense et de sécurité.

VIPress.net du 30 avril 2021

 

OBTENTION. De la médaille d’argent pour le français Maxime Vachier-Lagrave, durant les championnats du monde d’échecs.

Fédération française des échecs du 30 avril 2021

Publié dans Revue de presse

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Le château de Chantilly & Le Louvre (suites)

Publié le par Jacques SAMELA.

Le château de Chantilly & Le Louvre (suites)
Le château de Chantilly & Le Louvre (suites)
Vu et lu dans Le Parisien du 16/03/21
Vu et lu dans Le Parisien du 16/03/21

Vu et lu dans Le Parisien du 16/03/21

Vu et lu dans Challenges n° 693 du 08/04/21
Vu et lu dans Challenges n° 693 du 08/04/21

Vu et lu dans Challenges n° 693 du 08/04/21

Vu et lu dans Télérama n° 3717 du 07/04/21
Vu et lu dans Télérama n° 3717 du 07/04/21
Vu et lu dans Télérama n° 3717 du 07/04/21

Vu et lu dans Télérama n° 3717 du 07/04/21

Vus et lus dans Télérama n° 3718 du 14/04/21
Vus et lus dans Télérama n° 3718 du 14/04/21

Vus et lus dans Télérama n° 3718 du 14/04/21

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Rungis (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Rungis (suite)
Rungis (suite)

LE MARCHÉ DE RUNGIS VA S'ÉTENDRE AU NORD DE PARIS AVEC NOUVELLES PLATEFORMES ET VOLET AGRICOLE

https://www.bfmtv.com/paris/le-marche-de-rungis-va-s-etendre-au-nord-de-paris-avec-nouvelles-plateformes-et-volet-agricole_AD-202105070489.html

Le 07/05/2021

 

Le plus grand marché de gros de produits frais au monde va ouvrir une annexe au nord de Paris, sur le Triangle de Gonesse.

La Semmaris, société gestionnaire du Marché de Rungis, a confirmé ce vendredi son projet de développer "un espace de production agricole sur le Triangle de Gonesse et une ou deux plateformes de distribution situées à proximité", dans le Val d'Oise.

Stéphane Layani, président du Marché international de Rungis, a "salué" l'annonce vendredi par le Premier ministre Jean Castex, du choix de Rungis, le plus grand marché de produits frais du monde, "pour développer des plateformes de distribution alimentaire dans le nord de l'Ile-de-France".

Le volet agricole de ce projet reposera "sur les principes de l'agro-écologie", a précisé la Semmaris dans un communiqué.

"Un élan écologique et économique"

Baptisé "Agoralim", le projet a "pour objectif de donner un élan écologique et économique à ce territoire" au nord de Paris, assure la Semmaris. Il visera notamment "à favoriser le développement de la production locale et des circuits courts, en ligne avec les nouvelles attentes des Franciliens en matière de consommation de produits frais".

Installé depuis 50 ans à Rungis, au sud de Paris, le Marché d'intérêt national (MIN) a grandi et est proche de la saturation. La Semmaris précise "travailler dans une démarche de co-construction avec l'ensemble des parties prenantes pour trouver l'implantation la plus adaptée à ses activités".

"Une opportunité pour notre territoire"

"L'implantation d'un projet d'extension de Rungis autour des circuits-courts et des productions locales est une opportunité pour notre territoire de créer un pôle d'excellence pour l'alimentaire et de soutenir la mutation de l'économie agricole", a salué Marie-Christine Cavecchi, présidente (LR) du Conseil départemental du Val-d'Oise, à la suite de l'annonce de Jean Castex.

Dans une lettre commune adressée au préfet en avril, les maires de Gonesse et Goussainville estimaient que l'implantation de la future extension de Rungis pourrait se situer sur des terrains le long de la route de Roissy, bien desservis par le réseau routier et d'une superficie totale de 156 hectares.

Ce lieu se situe à quelques kilomètres du Triangle de Gonesse. Il devait initialement accueillir un projet européen de fret express ferroviaire, actuellement au point mort.

La question est sensible pour le département où la défense des zones agricoles continue de mobiliser des centaines de défenseurs de l'environnement. Une ZAD ("zone à défendre") avait été installée dix-sept jours en février dernier, avant l'expulsion de ses militants.

Vu et lu dans Le Parisien Eco du 14/12/20
Vu et lu dans Le Parisien Eco du 14/12/20
Vu et lu dans Le Parisien Eco du 14/12/20

Vu et lu dans Le Parisien Eco du 14/12/20

Vu et lu dans Le Parisien Eco du 14/12/20
Vu et lu dans Le Parisien Eco du 14/12/20
Vu et lu dans Le Parisien Eco du 14/12/20

Vu et lu dans Le Parisien Eco du 14/12/20

Vu et lu dans Le Parisien Weekend n° 23186 du 26/03/21
Vu et lu dans Le Parisien Weekend n° 23186 du 26/03/21

Vu et lu dans Le Parisien Weekend n° 23186 du 26/03/21

Vu et lu dans Le Parisien Weekend n° 23186 du 26/03/21
Vu et lu dans Le Parisien Weekend n° 23186 du 26/03/21

Vu et lu dans Le Parisien Weekend n° 23186 du 26/03/21

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Le rendez-vous de l'Europe : ARTE, la voix de l’Europe

Publié le par Jacques SAMELA.

Le rendez-vous de l'Europe : ARTE, la voix de l’Europe
Le rendez-vous de l'Europe : ARTE, la voix de l’Europe

De son vrai nom, « Association relative à la télévision européenne », Arte est sans aucun doute Le média apolitique de « propagande » européenne, dont l’objectif n’est pas d’imposer ses idées, mais plutôt d’approfondir en nous cette conscience de l’Europe qui nous entoure, et ce sous toutes ses formes.

Imaginé en son temps (1984) par François Mitterrand (1916 -1996), alors président de la République, avec comme souhait de créer une chaîne culturelle à vocation européenne, l’idée donna tout d’abord naissance en 1986 à la chaîne intitulée La Sept (Société d’édition de programmes de télévision).

Durant cette même année, le président Mitterrand et son homologue allemand, le chancelier Helmut Kohl (1930 – 2017) se rencontrant durant l’un des sommets franco-allemand, s’entendirent sur le besoin de renforcer la parole de l’Europe par une utilisation plus assidue des moyens de communication audiovisuelle.

Un an et demi plus tard, un 1er groupe de travail fut mis en place en Allemagne, avec comme résultat, lors d’un nouveau sommet, la concrétisation d’un accord pour créer une chaîne culturelle franco-allemande, prémisse d’une future télévision culturelle européenne.

Conséquence de quoi, un nouveau groupe de travail fut également mis en place, binational cette fois-ci, chargé lui de trouver le parfait équilibre entre deux visions totalement différente d’organiser l’audiovisuel dans leur pays respectif, soit étatique en France, et du ressort des onze Länder en Allemagne.

Finalement, le 02 octobre 1990, est signé à Berlin un traité interétatique, établissant les fondements de la Chaîne culturelle européenne (CCE), et le 30 avril 1991, la création sous la forme d’un groupement européen d’intérêt économique (GEIE) d’Arte, dont le siège se trouve toujours à Strasbourg, et, est composé de deux structures paritaires, La Sept pour la France, et Arte Deutschland TV pour l’Allemagne.

Et c’est le 30 mai 1992 que sa diffusion est lancée simultanément en France et en Allemagne, lors d’une soirée à l’Opéra de Strasbourg.

Mais cela ne sera pas sans réticences, surtout en France, où quelques personnalités s’offusquèrent de son arrivée sur le 5ème réseau, dédié jusqu’alors à la chaîne intitulé La Cinq, venant pourtant de faire faillite.

Le président du service public de l’époque, Hervé Bourges, fit part de son intention de ne pas accepter tout prélèvement d’argent de la dotation habituelle de ses chaines vers celle-ci, plusieurs députés manifestèrent également leur opposition, prétextant du peu d’intérêt des français pour des programmes conçus à l’origine pour le câble, et même Bernard Pivot, le Monsieur « Apostrophe » pour les moins jeunes, considérant lui que cette nouvelle chaîne ferait de l’ombre à FR 3, aujourd’hui France 3, et à l’ensemble du service public, suivi en cela également par le Syndicat national des journalistes.

Cependant, malgré ses combats d’arrière-garde, le secrétaire d’état à la communication de l’époque, Jean-Noël Jeanneney, persista et signa en affirmant que non, cette chaîne ne prendrait jamais la place d’aucune autre, qu’elle recevrait justement des subsides supplémentaires, et surtout, qu’elle ne serait ni austère, ni ennuyeuse, ni guindée, mais frivole, cocasse, drôle et même farfelue. Elle élèvera même l’âme et enrichira l’esprit. Telles  furent ses paroles.

Vu et lu dans Télérama n° 3676 du 24/06/20
Vu et lu dans Télérama n° 3676 du 24/06/20
Vu et lu dans Télérama n° 3676 du 24/06/20

Vu et lu dans Télérama n° 3676 du 24/06/20

Vu et lu dans Télérama n° 3676 du 24/06/20

Vu et lu dans Télérama n° 3676 du 24/06/20

Mais, avant d’en arriver à ce que l’on connait aujourd’hui, la chaîne franco-allemande, dans un esprit de fédérer auprès de son projet européen, se créa un réseau de partenaires, avec en 1993, l’arrivée de la RTBF (Belgique) comme membre associé, la signature d’accords de coopération avec divers de ses homologues, comme la SSR (Suisse), la TVE (Espagne), la TVP (Pologne), l’ORF (Autriche), la RAI (Italie), ou encore l’YLE (Finlande), en même temps, toujours en 1993, la chaîne de départ, La Sept, devint La Sept-Arte, pour devenir quelques années plus tard, en août 2000, Arte France.

En 2005, elle est diffusée sur la TNT française, lui permettant d’être visible 24/24 par l’ensemble des français sur le canal 7, et depuis, tout en passant de nouveaux accords avec de nouveaux partenaires comme la BBC (Royaume-Uni), la SVT (Suède), ou encore avec la ERT (Grèce), sa visibilité s’est étendue en dehors du territoire européen, avec en 2001, l’achat de 15 % d’actions de la chaîne canadienne francophone ARTV (désormais au profit de Radio canada), et en 2002, vers une vingtaine de pays africains. Sans oublier qu’elle est également partie prenante de la chaîne francophone TV5 Monde (www.tv5monde.com) à hauteur de 3,29 %, un des trois plus grands réseaux mondiaux de télévision.

Par la suite, et afin d’asseoir encore un peu plus sa visibilité, elle se lance dans la création de nouveaux supports de communication, comme par exemple Arte Radio en 2001, Arte+7 en 2007, premier service de télévision de rattrapage, Arte Live Web en 2009, plateforme dédiée au spectacle vivant et désormais connue sous l’appellation Arte Concert (2014), Arte Créative en 2011, plateforme participative dédiée à la culture contemporaine et à l’art numérique, Arte Future en 2013, autre plateforme consacrée elle aux problématiques environnementales, scientifiques et économiques, avec la même année, le lancement de Culture Touch, hebdomadaire pour tablettes dédié à l’actualité culturelle, tout en devenant également en 2012, disponible en direct et en différé sur internet, smartphones, tablette et télévision connectées.

Et comme son objectif est toujours de s’adresser aux plus grand nombres d’européens, Arte devient également multilingue, en lançant d’autres versions linguistiques, en anglais (Arte in English), en espagnol (Arte en espanol), en italien (Arte in italiano), et en polonais (Arte po polsku), sachant je vous le rappelle, que ses deux langues d’origine sont le français et l’allemand, ce qui représente quand même 70 % des européens pouvant regarder ses programmes.

Vu et lu dans Les Echos du 22/10/20
Vu et lu dans Les Echos du 22/10/20

Vu et lu dans Les Echos du 22/10/20

Alors, que lui souhaiter pour ces prochaines années, maintenant que 30 ans sont déjà passés ?

Tout simplement lui laisser tracer son chemin, notamment vers les autres européens, démontrant chaque jour qu’une utopie peut devenir réalité, soit comme l’Union Européenne, fêtant aujourd’hui même la Journée de l’Europe (https://europa.eu/european-union/about-eu/symbols/europe day_fr#:~:text=Chaque%20ann%C3%A9e%2C%20le%209%20mai%2C%20la%20Journ%C3%A9e%20de,date%20anniversaire%20de%20la%20%C2%AB%20d%C3%A9claration%20Schuman%20%C2%BB.), date anniversaire de la « Déclaration Schuman » (1950), considéré comme son acte de naissance.

Jacques Samela

 

Sources :

. www.arte.tv

. Wikipedia

 

A lire :

. https://europa.eu/european-union/about-eu/symbols/europe-day_fr

. https://www.touteleurope.eu/evenement/fete-de-leurope-2019-2/

. https://www.europe-en-france.gouv.fr/fr/joli-mois-de-leurope

Vus et lus dans Le Journal Du Dimanche du 13/12/20
Vus et lus dans Le Journal Du Dimanche du 13/12/20

Vus et lus dans Le Journal Du Dimanche du 13/12/20

Le rendez-vous de l'Europe : ARTE, la voix de l’Europe
Le rendez-vous de l'Europe : ARTE, la voix de l’Europe

Publié dans En bref

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Le saviez-vous ?

Publié le par Jacques SAMELA.

Le saviez-vous ?
Le saviez-vous ?

Aujourd'hui, 08 mai 2021, nous fêtons le soixante-cinquième anniversaire de la capitulation allemande, signée à Berlin le 08 mai 1945.

Seulement voilà, la veille, soit le 07 mai 1945, le général en chef Jodl, signa la vraie et pour le coup la première reddition de l'armée allemande, et c'était à Reims en France.

Voici :

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/le-7-mai-1945-est-la-vraie-date-de-la-capitulation_890535.html

Photo J.S / Quartier général allié à Reims, où signèrent donc les belligérants.

Photo J.S / Quartier général allié à Reims, où signèrent donc les belligérants.

N'hésitez-pas à y aller (bientôt).

 

https://musees-reims.fr/fr/musees/musee-de-la-reddition/

 

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Multilatéralisme VS Protectionnisme (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Multilatéralisme VS Protectionnisme (suite)
Multilatéralisme VS Protectionnisme (suite)
Vu et lu dans Les Echos du 04/12/20
Vu et lu dans Les Echos du 04/12/20

Vu et lu dans Les Echos du 04/12/20

Vu et lu dans Les Echos du 14/12/20
Vu et lu dans Les Echos du 14/12/20

Vu et lu dans Les Echos du 14/12/20

Vu et lu dans Les Echos du 04/01/21
Vu et lu dans Les Echos du 04/01/21

Vu et lu dans Les Echos du 04/01/21

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La filière cosmétique (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

La filière cosmétique (suite)
La filière cosmétique (suite)
La filière cosmétique (suite)
La filière cosmétique (suite)
Vu et lu dans Version Femina n° 3877 du 02/05/21

Vu et lu dans Version Femina n° 3877 du 02/05/21

 

. La filière cosmétique face au Covid-19

 

https://www.industries-cosmetiques.fr/la-filiere-cosmetique-face-au-covid-19/

Le 07 octobre 2020

 

Afin de mieux comprendre comment ce secteur phare de l’économie française, dominant en Europe, qui emploie 164 000 personnes pour 24 milliards d’euros de chiffres d’affaires a été impacté par la crise du Covid-19, une grande enquête nationale a été menée par Cosmed, association professionnelle représentative de la filière cosmétique en France.

Cette enquête montre un impact négatif de la crise sanitaire sur le chiffre d’affaires de près de 80% des entreprises, seule une minorité d’entre-elles (7%) ayant vu des opportunités de croissance.

En post confinement la reprise s’est manifestée assez rapidement avec 49 % de reprise totale ou partielle. Pour 41 % des entreprises interrogées, la crise n’a pas impacté l’activité industrielle, notamment grâce à leur implication dans la production de produits hydroalcooliques (PHA). Une situation rendue possible grâce à la décision des autorités d’autoriser plusieurs formules, dans deux arrêtés publiés les 20 et 27 mars 2020 auxquels Cosmed a largement contribué : 34 % des entreprises du panel ont fabriqué des PHA.

Globalement, les impacts négatifs, au-delà de la baisse des ventes (50 %), ont mis en évidence des reports de lancement de produits (38 %), des problèmes de trésorerie (37 %), une baisse de production (34 %), des réductions d’effectifs (29 %) et un report des investissements (26 %). Malgré la situation, et notamment la fermeture des points de vente durant le confinement, seules 28 % des entreprises étaient en recherche active de nouveaux canaux de distribution en sortie de crise.

En matière d’accompagnement, les entreprises ont largement eu recours aux aides de l’État : le chômage partiel (47 %), le report des échéances sociales (37 %), le prêt garanti par l’État (28 %), les fonds de solidarité (10 %) ou le report des échéances fiscales (10 %).

Afin de préparer l’avenir, 62 % des entreprises du panel souhaitent être mieux informées des attentes de consommation afin de pouvoir adapter leur marketing.

Quelque 59 % des entreprises du panel des souhaitent que les dispositifs d’aides soient prorogés notamment concernant l’export. Les aspects environnementaux sont au cœur des préoccupations de 80 % d’entre elles.

Une nouvelle fois, malgré l’importance du choc et en comparaison avec d’autres secteurs, l’industrie cosmétique montre sa résilience face aux crises avec une reprise rapide. Néanmoins, certains segments, comme le maquillage ou les parfums, souffrent encore.

 

 

. LA FRANCE DEVIENT LE PREMIER PAYS DE L’UNION EUROPÉENNE À POUVOIR EXPORTER SES COSMÉTIQUES EN CHINE SANS TEST SUR LES ANIMAUX

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Le 19 JANVIER 2021

 

Les autorités chinoises ont accepté que les produits cosmétiques « ordinaires * » soient exportés en Chine sans être testés sur les animaux par les autorités chinoises avant leur mise sur le marché. Ceci à condition que les fabricants présentent un certificat de conformité aux Bonnes Pratiques de Fabrication, délivré par les autorités compétentes de leur pays d’origine, ainsi qu’une évaluation de la sécurité du produit.

Grâce à la mobilisation des entreprises cosmétiques et des autorités sanitaires françaises, la France est le premier pays parmi les États de l’Union Européenne à être en mesure de délivrer ce certificat. Cette avancée décisive vient récompenser de nombreuses années d’efforts du secteur auprès des autorités chinoises pour les inciter à abandonner les tests, interdits en France, comme dans le reste de l’Union Européenne, depuis 2009.
 

Les tests de produits cosmétiques sur les animaux étaient déjà interdits dans toute l’Union Européenne depuis 2009. Mais certains pays, dont la Chine, menaient encore des tests sur les produits finis importés avant d’autoriser leur commercialisation sur leur territoire. Ces tests étaient conduits par les autorités de contrôle sanitaire locales et non par les marques.
Le secteur cosmétique s’est donc engagé auprès de ces pays afin de faire reconnaître les méthodes alternatives aux tests sur les animaux, et de faire évoluer les réglementations vers une élimination totale et définitive de ces tests.

 

Ces efforts avaient déjà commencé à porter leurs fruits. Ainsi, depuis juin 2014, certains produits fabriqués et commercialisés en Chine (shampooings, gels douche, maquillage) n’étaient plus testés sur les animaux. Seuls les cosmétiques à usage «spécial», comme les colorants capillaires et les protections solaires, et la totalité des produits importés restaient concernés.

Aujourd’hui, une nouvelle étape est franchie, puisque les produits cosmétiques « ordinaires » exportés en Chine seront désormais, eux aussi, exemptés de tests sur les animaux, à condition de présenter un certificat de conformité aux Bonnes Pratiques de Fabrication et une évaluation de la sécurité. En France, c’est l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) qui va délivrer ce certificat aux fabricants. Depuis le 12 janvier 2021, l’ANSM a mis en ligne, sur une plateforme dédiée, les documents nécessaires pour l’obtention de ce certificat, permettant ainsi à l’ensemble des fabricants français de cosmétiques d’exporter plus facilement vers la Chine.

 

 

. CRÉATION D’UN COMITÉ STRATÉGIQUE POUR LA FILIÈRE COSMÉTIQUE

 

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Le 30 MARS 2021

 

Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès de ministre de l’Economie et Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie, a réuni le 26 mars dernier  des représentants de la filière « Cosmétique » pour lancer un plan d’actions partenarial en faveur de la compétitivité, de l’innovation, de la transition écologique et du fabriqué en France de la filière. 

En se réunissant en « États Généraux » en octobre dernier, et en soumettant aux pouvoirs publics « 30 mesures pour une relance durable et gagnante », les acteurs de la parfumerie-cosmétique française, rassemblés derrière le Pôle de Compétitivité « Cosmetic Valley » et leur fédération professionnelle, la FEBEA, ont souhaité que leur filière, compte tenu de son importance dans l’économie nationale et de sa place de leader mondial, soit plus visible, mieux entendue et davantage considérée. 

Préfigurant cette démarche collective, les principaux donneurs d’ordre du secteur, à l’initiative de la ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, et après échange avec leurs fournisseurs, ont adopté en décembre une « déclaration de solidarité de la filière cosmétique avec les entreprises du secteur verrier ». Celle-ci souligne les synergies qui doivent fédérer, de la formulation à l’exportation, en passant par la production et la distribution, l’intégralité d’une chaîne de valeur intégralement implantée en France. 

La ministre a répondu à cette mobilisation en annonçant, lors d’une visite de plusieurs entreprises du secteur, près de Chartres, en Eure-et-Loir (28), le 7 janvier 2021, qu’elle réunirait prochainement des représentants de la filière. 

Une première réunion s’est donc tenue ce vendredi 26 mars, en visioconférence, sous l’égide de la ministre et en présence d’acteurs représentatifs de la filière (PME, ETI, grands groupes, donneurs d’ordre, fournisseurs, fédérations). Cette réunion avait pour objectif d’établir un constat partagé sur les enjeux stratégiques de la filière et d’identifier les projets structurants pour y répondre. La crise sanitaire et ses conséquences économiques ont en effet exacerbé les principaux défis que doit relever l’industrie de la parfumerie-cosmétique (transition environnementale, mutation numérique et compétitivité). Les participants ont évoqué plusieurs pistes pour favoriser l’innovation et la compétitivité de la filière, la protection de l’environnement et la sécurité des consommateurs, et la solidarité de leur écosystème. 

Agnès Pannier-Runacher a par ailleurs annoncé plusieurs projets structurants : le lancement d’une mission d’évaluation des investissements nécessaires à la transition écologique de la filière, la création d’un accélérateur dédié à la digitalisation des fournisseurs de la filière opéré par Bpifrance, la Maison internationale de la cosmétique qui doit ouvrir ses portes à Chartres en 2024. 

Les participants au comité de filière ont convenu d’adopter, d’ici l’été, une feuille de route pour mettre en oeuvre ces priorités et un premier point d’avancement sera fait à l’occasion du « Sommet de la filière cosmétique», organisé les 13 et 14 octobre prochains à Paris. 

Agnès Pannier-Runacher a déclaré : « La parfumerie-cosmétique est une filière majeure en France, c’est un des principaux fers de lance de notre économie à l’export. Je me réjouis de cette première réunion autour des représentants de la filière ; elle a permis de poser collectivement les enjeux auxquels sont confrontés les acteurs de la filière, tant en matière de compétitivité que de transitions environnementales et numériques, et de fixer les priorités qui ont vocation à être portées au sein de la filière en coopération avec l’Etat ». 

Patrick O’Quin, président de la Fédération des Entreprises de Beauté, a ajouté : « cette réunion consacre la filière cosmétique comme un acteur stratégique, tant en matière économique que sociale ou d’innovation. Je suis très heureux de cette occasion d’affirmer la volonté commune de tous les participants de se donner les moyens de s’inscrire dans la transition écologique pour poursuivre la croissance de notre filière et la maintenir au premier rang mondial ». 

Marc-Antoine Jamet, président du pôle de compétitivité "Cosmetic Valley", a affirmé : « la création de ce comité est un grand succès pour l’ensemble de la filière cosmétique française qui le réclamait depuis longtemps. Il manifeste à la fois la reconnaissance par l’État de l’importance stratégique pour l’emploi, pour la croissance de notre pays, pour la présence de la France à l’international, de notre secteur et la nécessité d’amplifier les grandes mutations écologiques et numériques qu’il a initiées. C’est, enfin, une incitation, je l’espère, à ce que chacun soit encore plus fier et conscient l’atout que représente pour la France une grande industrie, innovante et performante, leader mondial de son secteur. » 

 

 

. THE COSMETIC VICTORIES 2021 : LES LAURÉATS ONT ÉTÉ RÉCOMPENSÉS

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Le 02 AVRIL 2021

 

Avec l’ambition de devenir le concours international de référence pour l’innovation cosmétique, The Cosmetic Victories ont pour objectif de détecter, révéler et soutenir les jeunes pousses innovantes à travers un « prix académique » et « prix industriel » qui doivent une étape ou une rupture technologique dans l’univers de la parfumerie cosmétique. 

Organisés par le pôle de compétitivité "Cosmetic Valley" avec le concours de l’Essec, son partenaire universitaire, ces prix ont été remis le 30 mars en distanciel et diffusés sur Cosmetic Valley TV. 

C’est également en visioconférence que s’est réuni le jury de sélection, composé de scientifiques du Japon, de France, du Canada-Québec, de Turquie, de Thaïlande, de Madagascar, du Brésil et du Royaume-Uni, souvent affiliés au Global Cosmetics Cluster. Quelque 81 projets issus de 13 pays différents ont été examinés.

Marc-Antoine Jamet, président de Cosmetic Valley a déclaré : « d’année en année, le niveau de cette compétition ne cesse d’augmenter, les projets de s’internationaliser, les objectifs de s’élever et les candidats de se bonifier. Établir un choix était, cette année, difficile. Nous avons voulu reconnaître ce travail, né en Béarn et Bigorre, aux pieds des Pyrénées, mené par le très sympathique professeur Laurent Billon, sur les micro-gels et leur faculté d’encapsulation, celui de Marcin Lukaszewicz et Agneszkia Lewinska, scientifiques polonais qui, comme Marie Curie, regardent vers la France, pour travailler sur leur projet de smart delivery system bio. Je suis heureux également qu’un grain de sable introduit dans la mécanique de notre règlement nous ait permis de récompenser le docteur Roberto Varioglu et le professeur Hassan Zahouani pour leur incroyable « Touchy Finger. »

Prix académique :
Laurent Billon, professeur Institut des Sciences Analytiques et de Physico-Chimie pour l’Environnement et les Matériaux (Iprem), UMR CNRS/UPPA 5254, Université de Pau et Pays de l’Adour Uppa (France).
ProjetBio-inspired Microgels for Cosmetics … and what else?
« L’Iprem développe une nouvelle génération de microgels bio-inspirés aux propriétés étonnantes, ouvrant la porte à des applications pour les cosmétiques et la santé. « Les microgels sont de minuscules éponges contenant jusqu’à 95 % d’eau, capables de gonfler ou de se contracter sous l’effet de stimuli », explique Laurent Billon. Cette faculté singulière peut servir à encapsuler/relarguer des actifs et l’évaporation de l’eau à la surface de l’épiderme forme un film adhésif, élastique et mécano – électrique, qui est utilisé pour diffuser progressivement les actifs cosmétiques.

Prix industriel : professeur Marcin Lukaszewicz, CEO & Dr Agnieszka Lewinska, R&D Director InventionBio SA (Pologne).
Projet Biorefinery-based technology in Smart Delivery Systems
« Invention(Bio) est un système de livraison intelligent basé sur des produits chimiques verts obtenus à partir d’une bioraffinerie brevetée, dans un processus sans déchets et respectueux de l’environnement. Grâce à l’encapsulation et la libération contrôlée on fournit, à la partie de la peau prévue, des substances actives, ce qui permet de réduire leur concentration et donc les coûts. La solution peut également améliorer l’odeur, la couleur et la stabilité des produits. Moins, c’est plus ! », indiquent les lauréats.

Coup de cœur du jury : Roberto Vargiolu, docteur Ingénieur de recherche, et professeur Hassan Zahouani, co-inventeur – Laboratoire de Tribologie et Dynamique des Systèmes (LTDS), Ecole Centrale de Lyon, UMR CNRS 5513 (France).
Projet « Touchy Finger », an augmented and connected human finger to assess skin and hair feel
Spécialiste en ingénierie du toucher, le LTDS de l’Ecole Centrale de Lyon et du CNRS, a développé un dispositif innovant de doigt humain augmenté et connecté. En équipant son doigt d’une bague équipée de capteurs, la consommatrice pourra évaluer la douceur de sa peau et de ses cheveux.

En savoir plus : thecosmeticvictories.com 

 

 

. Global Cosmetics Cluster, réseau international de clusters cosmétiques

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Le 03 mai 2021

 

Quinze associations de cinq continents lancent le premier réseau international officiel de clusters cosmétiques, Global Cosmetics Cluster, une porte d’entrée vers l’internationalisation des PME.

 

Quelque 15 clusters et associations nationales de la cosmétique et de la parfumerie, ont annoncé le lancement officiel du Global Cosmetics Cluster, le réseau mondial représentant l’ensemble de la chaîne de valeur de l’industrie de la beauté : ingrédients, formulation, fabrication, packaging, produits finis, distribution et logistique, ingénierie / machines-outils, lignes d’assemblage, tests et analyses / contrôle qualité, services, recherche et formation.

Ce secteur était évalué à 380,2 milliards de dollars en 2019 et devrait atteindre 463,5 milliards de dollars d’ici 2027. La croissance du marché des cosmétiques est due à la prise de conscience croissante de l’importance de la beauté et du bien-être dans la population féminine et à l’attractivité de l’industrie pour les femmes entrepreneurs et la main-d’œuvre. Le marché de la beauté est innovant, dynamique et progressif, contribuant à l’amélioration du mode de vie, en plus d’être aidé par un revenu par habitant en constante augmentation dans les pays émergents1

La nouvelle entité comprend 15 membres fondateurs, représentant plus de 3 700 entreprises sur les cinq continents. Le conseil d’administration de la nouvelle association est présidé par Cosmetic Valley (France), avec Beauty Cluster (Espagne) en tant que trésorier et Canadian Cosmetics Cluster en tant que secrétaire et complété par Cosmetics Cluster UK.

Selon Marc-Antoine Jamet, président de Cosmetic Valley« Global Cosmetics Cluster a été initié et lancé par Cosmetic Valley en 2016 pour fédérer nos forces et nos ressources, partager les bonnes pratiques en cosmétique et travailler sur des projets communs. Et ce processus sera d’autant plus important dans le contexte de la crise sanitaire qui amène de nouveaux défis, favorisant un nouvel équilibre des pouvoirs dans le secteur cosmétique au niveau mondial, avec de nouveaux concurrents, mais aussi de nouvelles opportunités. Les défis sont difficiles à surmonter. Nous devons les affronter ensemble. « Global Cosmetics Clusters » a été mis en place pour responsabiliser chacun de ses membres et nous rendre collectivement plus forts. Je suis très tenté de citer Henry Ford, figure emblématique d’une précédente révolution industrielle qui disait : se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est un succès. Travaillons ensemble et renforçons notre coopération ! »

En 2019, ses membres ont décidé de se structurer en groupes de travail avec pour objectif de devenir une association officielle, ce qui est maintenant pleinement réalisé. En 2020, une nouvelle branche, Global Cosmetics Cluster-Europe, a été créée avec le soutien du programme COSME de la Commission européenne.

Le but du nouveau méta cluster est d’accroître la collaboration internationale, tant pour le business que pour des projets de recherche et d’innovation, en créant des opportunités de réseautage et de partenariats, aidant ainsi ses membres à se développer.

1 https://www.alliedmarketresearch.com/cosmetics-market

 

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2019/10/la-filiere-cosmetique-une-embellie-francaise.html

 

 

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