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Airbus, Figeac Aéro, Le Bourget (suites)

Publié le par Jacques SAMELA.

Airbus, Figeac Aéro, Le Bourget (suites)
Airbus, Figeac Aéro, Le Bourget (suites)
Vu et lu dans Les Echos du 17/06/19
Vu et lu dans Les Echos du 17/06/19

Vu et lu dans Les Echos du 17/06/19

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 03 juin 2013, intitulé : Airbus, de l'A300 à l'A350.

Vus et lus dans Machines Production n° 4 de juin 2019, et Les Echos du 15/06/19
Vus et lus dans Machines Production n° 4 de juin 2019, et Les Echos du 15/06/19
Vus et lus dans Machines Production n° 4 de juin 2019, et Les Echos du 15/06/19
Vus et lus dans Machines Production n° 4 de juin 2019, et Les Echos du 15/06/19

Vus et lus dans Machines Production n° 4 de juin 2019, et Les Echos du 15/06/19

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 20 avril 2018, intitulé : Figeac Aero, l'autre leader.

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3617 du 27/06/19
Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3617 du 27/06/19

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3617 du 27/06/19

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G7 (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

G7 (suite)
G7 (suite)

Alors que s'ouvre à Brest le G7 des parlementaires, je ne sais si vous aviez lu mon sujet du 23 août dernier consacré à ces rendez-vous internationaux (http://competitiviteinfrance.overblog.com/2019/08/a-7-8-ou-20-l-essentiel-c-est-de-se-parler.html), où je mettais en évidence l'importance de la photo clôturant ces discussions, nous permettant, en fonction des visages de chacun des acteurs, de vérifier du résultat final ?

Eh bien la voici ci-dessous, à vous donc de vous faire votre propre sentiment.

Jacques Samela

Vu et lu dans Les Echos du 27/08/19
Vu et lu dans Les Echos du 27/08/19
Vu et lu dans Les Echos du 27/08/19

Vu et lu dans Les Echos du 27/08/19

Brest aura son G7 en septembre

https://www.letelegramme.fr/france/sommet-brest-aura-son-g7-en-septembre-23-08-2019-12366209.php

le 24 août 2019  

Les 5, 6 et 7 septembre, Brest accueillera la 17e réunion des parlementaires du G7. Au menu de ces rencontres : les enjeux maritimes.

Les 5, 6 et 7 septembre, Brest accueillera la 17e réunion des parlementaires du G7. Les sept présidents des parlements des pays les plus puissants du monde y sont attendus, à l’invitation de Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, et de François Cuillandre, maire de Brest. Au menu de ces rencontres : les enjeux maritimes.

 « C’est un rendez-vous très important. Les sept présidents des parlements des sept pays les plus puissants, (Allemagne, Canada, États-Unis, Japon, France, Italie, Royaume-Uni), qui se retrouvent toujours en parallèle du G7, travailleront cette année sur les enjeux maritimes, annonce Richard Ferrand. Généralement, ces rendez-vous ont lieu dans les capitales. Je suis très satisfait que, cette année, tout cela soit décentralisé à Brest. Il m’a semblé logique qu’on aille parler de cela ailleurs qu’à Paris. Quand j’ai présenté le projet à François Cuillandre, il a très favorablement accueilli ma proposition. Nos équipes ont travaillé main dans la main pour organiser tout cela au mieux. »

Une centaine de participants

Les participants (plus d’une centaine de personnes au total) convergeront vers Brest dès le jeudi soir. Le vendredi matin, après une cérémonie au Mémorial des marins morts pour la France de la pointe Saint-Mathieu, les présidents d’assemblées visiteront le Technopôle brestois. Plus particulièrement l’Institut universitaire européen de la mer, ainsi que l’Ifremer. L’après-midi de cette première journée sera consacrée à une réunion de travail qui se tiendra aux Capucins. « Quatre grands thèmes seront abordés, poursuit Richard Ferrand : les enjeux énergétiques et ce que peut représenter la mer comme source d’énergie propre, l’alimentation et la pêche, la santé et la recherche sur de nouvelles molécules issues des océans. Et puis, évidemment, la protection des océans. Comment faire en sorte qu’il y ait une régulation des activités et un développement vertueux. »

Le samedi sera principalement axé sur les pollutions marines avec une visite du Cedre (Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux) et du Centre d’expertises pratiques de lutte antipollution de la Marine nationale (Ceppol). En fin de matinée, les participants se retrouveront à la Préfecture maritime pour des entretiens bilatéraux.

Richard Ferrand assure que tous les présidents d’assemblées seront présents, en personne, durant ces trois jours *. « Ils n’envoient pas de représentants. C’est un signe d’intérêt marqué pour notre initiative, son thème et sa localisation. Ce que je souhaite, c’est que cette réunion ne soit pas sans lendemain et que l’on puisse avancer. Un exemple, la Grande Bretagne est très engagée sur l’éolien. Le Japon, en revanche, ne l’est pas du tout. La confrontation de nos expériences, je l’espère, débouchera sur la mise en place de projets concrets dans nos pays respectifs. Mais aussi de projets communs comme la lutte contre les pollutions. »

Cette réunion des présidents d’assemblées du G7 entraînera sans nul doute, et pour des questions de sécurité, des modifications de la circulation en ville. « Je tiens à m’en excuser auprès des Brestois », souligne Richard Ferrand.

Des appels à manifester

Quelques appels à manifester contre cette réunion, pour la « perturber et la bloquer », ont fleuri ces dernières semaines sur des sites internet alternatifs. « Ces assemblées soutiennent le libre-échange, le dérèglement, et imposent l’austérité. Ces assemblées, à la solde des intérêts capitalistes et des multinationales, contribuent à l’effondrement de la biodiversité, à la pollution des océans, à l’altération du climat », peut-on lire sur ces sites. « Je ne comprends pas cette hostilité, conclut Richard Ferrand. Car nos travaux vont dans le sens de la préservation de la planète. »

* Seul le président de la Chambre des Communes du Canada, Geoff Regan ne sera pas présent. Il sera représenté par le vice-président Bruce Stanton.


 

 

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Xavier Niel (suites)

Publié le par Jacques SAMELA.

Xavier Niel (suites)
Xavier Niel (suites)
Vu et lu dans Les Echos du 28/06/19
Vu et lu dans Les Echos du 28/06/19

Vu et lu dans Les Echos du 28/06/19

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le portrait français du 25/09/17, intitulé : Xavier Niel, l'oncle d'Amérique de la French Tech.

Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3583 du 01/11/18 et Les Echos du 06/09/18, du 19/03/19 et du 03/06/19
Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3583 du 01/11/18 et Les Echos du 06/09/18, du 19/03/19 et du 03/06/19
Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3583 du 01/11/18 et Les Echos du 06/09/18, du 19/03/19 et du 03/06/19

Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3583 du 01/11/18 et Les Echos du 06/09/18, du 19/03/19 et du 03/06/19

Deux ans après son ouverture, quel bilan pour Station F ?

https://www.frenchweb.fr/decode-deux-ans-apres-son-ouverture-quel-bilan-pour-station-f/364922?utm_source=FRENCHWEB+COMPLETE&utm_campaign=8316678a06-EMAIL_CAMPAIGN_2019_06_28_PM&utm_medium=email&utm_term=0_4eb3a644bc-8316678a06-106733281

27/06/2019

C’était déjà il y a deux ans. Le 29 juin 2017, Emmanuel Macron, le président de la République, inaugurait en grande pompe Station F, campus XXL de start-up présenté comme plus incubateur du genre au monde, en présence d’Anne Hidalgo, la maire de Paris, et du gratin de la Tech française, avec Xavier Niel, initiateur du projet dans lequel il a investi 250 millions d’euros, comme figure de proue.

Après une année de lancement lors de laquelle la structure dirigée par Roxanne Varza a procédé à de nombreux ajustements pour répondre aux attentes et aux besoins des entrepreneurs, le campus géant parisien, en mesure d’accueillir 1 000 start-up, prend progressivement son rythme de croisière. Érigé comme le symbole de la French Tech à l’international, Station F est-il aujourd’hui une référence dans l’accompagnement de start-up «made in France» ?

Sur les 34 00 mètres carrés sur lesquels s’étend l’ancienne Halle Freyssinet, Station F propose pléthore d’espaces et de services pour simplifier le quotidien des entrepreneurs. Ces derniers ont accès à plus de 3 000 postes de travail, 60 salles de réunion, un fablab, un pop-up store, un bureau de poste, un auditorium ou encore 8 espaces dédiés à l’événementiel. Les coûts de fonctionnement de l’incubateur sont estimés entre 7 et 8 millions d’euros par an, mais Xavier Niel a souligné que l’ambition de Station F n’était pas d’être rentable à tout prix, mais plutôt d’épauler l’écosystème français.

3 grands espaces pour stimuler l’innovation 

Le campus parisien est découpé en trois grands espaces. Tout d’abord, il y a la «Share Zone» qui est un grand lieu de rassemblement pour l’écosystème français avec son lot d’événements et de cocktail de networking afin de favoriser les interactions entre acteurs français et internationaux, et ainsi nourrir l’inspiration des entrepreneurs. 

A l’autre extrémité de Station F, l’heure est à la détente dans la «Chill Zone». Et pour cause, l’incubateur géant de Xavier Niel héberge La Felicità, l’un des plus grands restaurants d’Europe qui s’étable sur 4 500 mètres carrés pour accueillir 1 500 personnes assises et assurer jusqu’à 4 500 couverts par jour. Derrière ce restaurant XXL regroupant cinq cuisines et trois bars, on retrouve le groupe Big Mamma, lancé par Victor Lugger et Tigrane Seydoux, qui a ouvert plusieurs restaurants italiens dans la capitale au cours de ces dernières années. 

Si les deux extrémités du bâtiment sont des ouvertures sur le monde, le coeur entrepreneurial et technologique de Station F bat au centre de l’édifice dans un vaste espace où les développeurs développent leur projet sous l’oeil des investisseurs (Kima Ventures, Daphni, Alven, ISAI, Elaia, Balderton Capital, Axeleo, Idinvest…) présents sur le campus. Au coeur de l’immense «Tour Eiffel couchée» (310 mètres de long), la «Create Zone» est le réacteur de Station F. Il s’agit de l’endroit réservé aux start-up résidentes qui sont accompagnées par les différents programmes proposés par l’incubateur et ses partenaires. A ce jour, les start-up françaises et internationales peuvent postuler pour rejoindre une trentaine de programmes d’accompagnement parmi ceux proposés par Facebook, Microsoft, TF1, LVMH ou encore L’Oréal.

Station F, vitrine des GAFAM et des grands groupes français 

Si la présence de grands groupes est évidemment une aubaine pour les jeunes pousses incubées à Station F, avoir son espace dans le campus parisien, c’est aussi l’occasion pour ces géants de soigner leur image et de renforcer encore un peu plus leur domination sur la scène mondiale. C’est simple, à l’exception d’Apple, qui se plaît à cultiver le mythe du mystère, tous les GAFAM sont présents à Station F. Au sein du campus parisien, Facebook a ainsi lancé son «Startup Garage», Microsoft a déployé le programme «AI Factory» dédié à l’intelligence artificielle, Amazon dispose d’un espace pour sa filiale d’hébergement en ligne Amazon Web Services (AWS) et Google propose aux entrepreneurs des conférences, des ateliers pratiques et des rendez-vous individuels pour les conseiller sur leur stratégie et les former aux outils numériques. 

Concernant les programmes d’accompagnement de start-up mis en place à Station F par les GAFAM, Facebook et Microsoft ont à deux épaulé 60 start-up à Station F. Dans son «Startup Garage», la firme de Mark Zuckerberg a orienté son programme de six mois vers l’usage et la protection de données, un choix sans doute renforcé par la pluie de scandales qui s’est abattue sur Facebook au cours de ces deux dernières années, avec l’affaire Cambridge Analytica en guise de détonateur. Depuis l’ouverture du «Startup Garage» à Station F, Facebook a accompagné 33 start-up, dont Alan, qui a levé 12 millions d’euros en 2016, 23 millions en 2018 et 40 millions en début d’année, Goshaba, qui vient de boucler un tour de table de 2 millions d’euros, ou encore RogerVoice.

Chez Microsoft, l’accent est mis sur l’intelligence artificielle. Et pour faire émerger des champions du secteur, la firme américaine a créé le programme «AI Factory», en partenariat avec l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria). Moins de deux ans après son lancement, le dispositif a permis de soutenir 27 jeunes pousses françaises. Parmi elles, on retrouve notamment AB Tasty, Deepomatic, qui a levé 6,2 millions de dollars en février pour sa technologie de reconnaissance visuelle appliquée à des projets industriels, et Tilkee, start-up lyonnaise qui développe un outil d’optimisation de la prospection commerciale

 Xavier Niel, fondateur de Station F, et Ian Rogers, Chief Digital Officer de LVMH, pour le lancement du programme d’accélération du groupe LVMH à Station F. Crédit : Joseph Postec – Decode Media.

TF1, BNP Paribas, LVMH… : ces géants contraints d’innover 

Si les GAFAM occupent devant la scène à Station F pour redorer leur blason après des derniers mois compliqués, marqués principalement par un traitement abusif ou défaillant des données personnelles chez Facebook et Google, les grands groupes français ne sont pas en reste sur le campus parisien. Car avoir un espace à Station F, c’est montrer à ses actionnaires et à ses consommateurs que l’on est à la pointe de l’innovation. Il s’agit évidemment d’un argument marketing, même s’il ne faut pas sous-estimer l’apport de ces start-up pour ces groupes qui ont parfois plusieurs décennies d’existence et autant de processus ralentissant leur fonctionnement.

Dans ce cadre, plusieurs fleurons français ont posé leurs valises à Station F, en quête d’inspiration pour se réinventer. TF1 a ainsi lancé en janvier 2018 son Media Lab pour expérimenter des solutions et des services destinés à permettre au groupe audiovisuel de faire face à un environnement toujours plus concurrentiel et des usages en pleine mutation, avec une forte hausse de la consommation de contenus vidéo sur mobile. Dans le même temps, BNP Paribas s’appuie sur l’accélérateur californien Plug and Play pour travailler pendant trois mois avec des start-up afin de développer des solutions qui permettront au groupe bancaire d’innover dans un secteur en pleine ébullition, marqué par l’envol de nombreuses FinTech, au premier rang desquels on retrouve des néobanques comme N26 et Revolut qui défient les banques historiques dans leur coeur de métier. Preuve de l’attractivité de Station F, même le groupe LVMH, numéro un mondial du luxe, a fait son entrée dans le campus parisien l’an passé. Et le groupe français n’a pas fait les choses à moitié dans l’incubateur de Xavier Niel en s’offrant un espace de 220 mètres carrés pour accueillir chaque année 50 start-up internationales en deux promotions de six mois.

1 013 start-up actuellement à Station F

Au bout d’un an d’existence, Station F avait indiqué avoir accueilli 1 034 start-up depuis son ouverture et reçu 11 271 candidatures pour rejoindre l’un des programmes d’accélération du méga-campus. Au moment de souffler sa deuxième bougie, l’incubateur de Xavier Niel a dévoilé de nouveaux chiffres pour confirmer son envol sur la scène Tech française et mondiale. 

Au cours d’une conférence de presse, Roxanne Varza a ainsi annoncé que 1 013 start-up sont actuellement présentes sur le campus. Sur l’ensemble de l’année, ce sont au total 1 217 jeunes pousses qui ont été accompagnées dans les murs de Station F. Après la France, les pays les plus représentés dans l’incubateur sont les États-Unis, la Chine, le Maroc, la Tunisie et la Corée du Sud. Au cours de sa deuxième année, Station F a également vu ses start-up lever 317 millions de dollars, contre 250 millions de dollars lors de l’année de lancement. Les secteurs les plus représentés à Station F sont le B2B SaaS, l’intelligence artificielle, l’e-commerce, l’EdTech et la BioTech/MedTech.

 

5 chiffres à retenir sur Station F

https://www.frenchweb.fr/5-chiffres-a-retenir-sur-station-f/365393?utm_source=FRENCHWEB+COMPLETE&utm_campaign=8316678a06-EMAIL_CAMPAIGN_2019_06_28_PM&utm_medium=email&utm_term=0_4eb3a644bc-8316678a06-106733281

27/06/2019

Deux ans après son ouverture, Station F fête son anniversaire en publiant une série de statistiques mettant en avant l’activité des start-up hébergées sur les 34 000 mètres carrés de l’ancienne Halle Freyssinet, au coeur du XIIIème arrondissement de Paris. FrenchWeb a isolé 5 chiffres à retenir sur la deuxième année d’existence du campus géant initié par Xavier Niel et dirigé par Roxanne Varza.

1 013 : c’est le nombre de start-up actuellement présentes sur le campus. Sur l’ensemble de l’année, ce sont au total 1 217 jeunes pousses qui ont été accompagnées dans les murs de Station F. Après la France, les pays les plus représentés dans l’incubateur sont les États-Unis, la Chine, le Maroc, la Tunisie et la Corée du Sud. 

317 millions : c’est en dollars le montant total levé par les start-up accompagnées à Station F cette année. En 2018, les jeunes pousses épaulées par le campus parisien avaient levé 250 millions de dollars. Les secteurs les plus représentés à Station F sont le B2B SaaS, l’intelligence artificielle, l’e-commerce, l’EdTech et la BioTech/MedTech.

26,2% : c’est le pourcentage de start-up hébergées à Station F qui ont réalisé un pivot.

30,1 ans : c’est l’âge moyen d’un résident de Station F. Le plus jeune a 14 ans, le plus âgé 65 ans.

45% : c’est le pourcentage d’entreprises qui ont au moins une femme dans l’équipe fondatrice parmi les 5 programmes d’accompagnement lancés par Station F.

 

 

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Numworks, 1 + 1 égale trois ?

Publié le par Jacques SAMELA.

Numworks, 1 + 1 égale trois ?
Numworks, 1 + 1 égale trois ?

Dans le monde de la calculatrice, si chère à nos lycéens d’hier (vous ?) et d’aujourd’hui (vos enfants ?), de deux acteurs phares, il passe enfin à trois, avec l’arrivée sur ce marché de la jeune société française du nom de Numworks (www.numworks.com).

En effet, partagé et occupé depuis près de trois décennies par les incontournables que sont Casio le japonais, et Texas Instruments l’américain, le monde de la calculatrice scientifique se voit enfin offrir une troisième réponse aux besoins de nos étudiants.

Alors, qui est ce nouvel acteur, et d’où vient-il ?

A l’origine, Romain Goyet, diplômé de Polytechnique et de Télécom Paristech, qui après un passage chez Apple en 2007, créa une start-up du nom d‘ Applidium, dont la spécificité consistait à développer des applications mobiles. Connue par les spécialistes pour avoir réalisée des travaux sur le lecteur multimédia open source VLC, disponible sur l’App Store dès 2010, elle s’illustra notamment en craquant le logiciel de reconnaissance vocale Siri, dévoilant même sur son site internet le mode d’emploi. Elle a été racheté depuis par la société Fabernovel.

Il attendra par la suite plusieurs années, dont près de deux ans de travaux pour concevoir sa calculatrice, avant de la présenter pour la première fois en août 2017, soit quelques jours avant la rentrée scolaire, judicieux.

Ayant entre-temps gagné la 5ème édition du concours d’innovation numérique avec ce projet, il obtint l’aide financière de plusieurs acteurs, dont la société Kima Venture, fonds d’investissment de Xavier Niel (http://competitiviteinfrance.overblog.com/2017/09/xavier-niel-l-oncle-d-amerique-de-la-french-tech.html), et Fred Potter, le fondateur de la société Netatmo (http://competitiviteinfrance.overblog.com/2016/01/netatmo-dans-l-univers-de-la-maison-intelligente.html), manifestement le plus investi, donnant notamment l’accès à Numworks, aux usines où sont fabriqués ses propres produits.

Quant au produit lui-même, visant pour l’instant un public lycéen, la calculatrice reprend judicieusement les codes des smartphones et des consoles de jeux, offrant une navigation fluide et intuitive, appréciée des jeunes générations, proposant également au passage un design simple et épuré, et une légèreté exceptionnelle, lui octroyant la place de la calculatrice la plus fine et la plus légère au monde (167 grammes pour 10 millimètres d’épaisseur). Mais surtout, elle est la première à intégrer une application Python*, le langage dit star des développeurs, et dont l’apprentissage est désormais obligatoire au lycée.

Dotée d’un écran à cristaux liquides et donc non tactile, elle évite toutes connexions, et peut être utilisable durant les examens. Par-contre, des mises à jour peuvent être faites via un PC et un câble USB.

Conscient par-contre de la difficulté, en tout cas au début, à inquiéter ses concurrents, le fondateur de la société a cherché très rapidement à se démarquer, en s’appuyant sur une communauté d’utilisateurs (étudiants, geeks), tout en écoutant les recommandations des professeurs durant des ateliers organisés pour les imprégner de ce nouvel outil, lui permettant en retour de faire évoluer sa calculatrice.

Ce qui manifestement est apprécié, puisque certains de ces professeurs ont créés d’eux-mêmes et bénévolement, des ressources pédagogiques disponibles directement sur le site internet de la société, gratuitement, permettant aux élèves de s’entrainer sur des points précis, recommandant chaudement l’utilisation de cette nouvelle calculatrice, conforme aux programmes de l’Education Nationale pour toutes les sections générales, technologiques et professionnelles, autorisée aux examens avec des libellés en français, et déjà référencée par des établissements de renom comme le lycée Henri IV à Paris, le lycée du Parc à Lyon, le lycée français de San Francisco, ou encore les lycées en réseau d’éducation prioritaire.

Et pour ceux qui souhaitent l’acheter pour cette rentrée 2019, vous peut-être, moi j’y pense également pour l’un de mes enfants, elle est surtout disponible sur le site internet de la société ainsi que chez quelques acteurs du web, à un prix similaire à ses concurrents, mais avec la possibilité de se retourner rapidement vers celui-ci (le site donc), afin d’y trouver des réponses quant à sa mise en route, ce qui je crois, n’est pas le cas de ses concurrents, mais aussi par la suite, dans le cadre de son maniement, de pouvoir faire des propositions pertinentes afin d’améliorer son utilisation, qui, après validation de la dite communauté (voir plus haut), pourraient être intégrées rapidement.

Et afin justement que nos chères têtes (ni blondes, ni brunes), mais plutôt pleines, fassent et passent d’excellentes années de lycée, avec du bon matériel, faites donc votre choix en connaissance de cause, en totale concurrence bien sûr, même si l’idée de privilégier ce nouvel acteur, français, ne me paraît pas incongrue aujourd’hui, à l’heure du « Made in France ». A vous de voir, et Excellente Rentrée à Vous Tous.

*Python (en anglais : [ˈpaɪ.θɑːn]) est un langage de programmation interprété, multi-paradigme et multiplateformes. Il favorise la programmation impérative structurée, fonctionnelle et orientée objet. Il est doté d'un typage dynamique fort, d'une gestion automatique de la mémoire par ramasse-miettes et d'un système de gestion d'exceptions ; il est ainsi similaire à Perl, Ruby, Scheme, Smalltalk et Tcl.

Le langage Python est placé sous une licence libre proche de la licence BSD et fonctionne sur la plupart des plates-formes informatiques, des smartphones aux ordinateurs centraux, de Windows à Unix avec notamment GNU/Linux en passant par macOS, ou encore Android, iOS, et peut aussi être traduit en Java ou .NET. Il est conçu pour optimiser la productivité des programmeurs en offrant des outils de haut niveau et une syntaxe simple à utiliser.

Il est également apprécié par certains pédagogues qui y trouvent un langage où la syntaxe, clairement séparée des mécanismes de bas niveau, permet une initiation aisée aux concepts de base de la programmation (Wikipedia)

Jacques Samela

 

Sources :

. Wikipedia

. Les Echos du 19/08/19

. https://pi.ac3j.fr/numworks/

. https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/innovation-la-calculatrice-francaise-numworks-s-impose-en-cette-rentree-5947774 /

. https://www.maddyness.com/2019/05/22/appliness-numworks-e-dutainement-citoyen-emoface/

. http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2017/08/29/32001-20170829ARTFIG00052-le-francais-numworks-veut-concurrencer-casio-et-texas-instrument-avec-ses-calculatrices.php

. http://licencek.com/wp-content/uploads/2017/08/CP-Numworks-Final-FR.pdf

 

Vus et lus dans Les Echos du 17/07/19 et du 19/08/19
Vus et lus dans Les Echos du 17/07/19 et du 19/08/19
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Vus et lus dans Les Echos du 17/07/19 et du 19/08/19

Publié dans L'entreprise du mois

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Septembre 2019

Publié le par Jacques SAMELA.

Septembre 2019
Septembre 2019

Du 03 au 04 septembre 2019

. Les Universités de l’Economie de Demain / www.ueed2019.com

Rencontres à impact positif

 

Du 12 au 13 septembre 2019

. FILEX France / www.filex-france.com

1er forum des filières d’excellences et des écosystèmes territoriaux

 

Du 17 au 19 septembre 2019

. SAMPE EUROPE / www.sampe-europe.org

Conférence « Challenging Applications in Composites »

 

Le 18 septembre 2019

. France Digitale Day 2019 / www.francedigitale.org

Le salon de l’innovation et des solutions électroniques

 

Le 19 septembre 2019

. Colloque Fibres naturelles et Polymères / www.f-r-d.fr

 

Le 24 septembre 2019

Forum Multimatériaux et procédés / www.elastopole.com

 

Du 24 au 26 septembre 2019

. CIM 2019 / www.cim2019.com

Congrès international de métrologie

. MEASUREMENT WORLD / www.measurement-world.com

 

Le 26 septembre 2019

. DIGITAL SUMMIT 2019 / www.digital-summit-2019

Comment le numérique impacte-t-il nos entreprises ?

 

DU 26 septembre 2019 au 03 octobre 2019

. EURATECH10 / www.euratech10.com

Euratechnologies, 10 ans

 

Du 29 septembre 2019 au 01 octobre 2019

. SEPEM INDUSTRIES / www.sepem-industries.com

Salon des services, équipements, process et maintenance

 

Du 30 septembre 2019 au 01 octobre 2019

. Salon SME / www.salonsme.com

Publié dans Agenda

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Attractivité

Publié le par Jacques SAMELA.

Attractivité
Attractivité
Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3606 du 11/04/19, et Les Echos du 03/06/19
Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3606 du 11/04/19, et Les Echos du 03/06/19

Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3606 du 11/04/19, et Les Echos du 03/06/19

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Juillet 2019

Publié le par Jacques SAMELA.

Juillet 2019
Juillet 2019

INTEGRATION. De l’instrument français, la caméra laser ChemCam, dans le programme de la Nasa, appelé Rover Mars 2020, consistant à savoir si la vie a fleuri sur la Planète rouge dans un lointain passé. Elaboré par l’Irap (www.irap.omp.eu), son prédécesseur était déjà de l’aventure de 2012, avec le rover Curiosity sur la planète Mars.

CHOIX. De Volkswagen pour se lancer dans l’auto-partage porté sur la société française Vulog (www.vulog.com), spécialiste niçois de solutions dans ce domaine, et qui équipera les flottes de véhicules électriques du groupe, dans le cadre de son nouveau service WeShare à Berlin, soit tout d’abord 1 500 véhicules e-Golf.

Les Echos du 01 juillet 2019

 

VENTE. D’ailes de bateau pour la société toulousaine Airseas (www.airseas.com) à l’armateur japonais Kawasaki Kisen kaisha (K Line), cinquième flotte mondiale avec 520 navires. Concepteur d’un cerf-volant géant pour tracter les bateaux, elle équipera donc 50 vraquiers de 300 mètres de long.

Les Echos du 02 juillet 2019

 

CONSTRUCTION. Par le groupe franco-italien Thales Alenia Space (www.thalesgroup.com) du plus puissant satellite d’Asie, afin d’apporter de l’internet très haut débit dans le troisième pays le plus peuplé du continent, l’Indonésie.

Les Echos du 03 juillet 2019

 

MODERNISATION. De la flotte militaire roumaine par Naval Group (www.naval-group.com), avec la construction pour un montant de 1,2 milliards d’Euros, de quatre corvettes Gowind, remportant en cela son 1er contrat européen.

Les Echos du 04 juillet 2019

 

PREMIER. Pour L’autonom Shuttle du français Navya (www.navya.tech) à rouler sur les routes japonaises, notamment dans certains quartiers de Tokyo. Lancé en 2015, il a été commercialisé à 115 exemplaires dans le monde.

L’Usine Nouvelle du 04 juillet 2019

 

PREMIERE. Pour un restaurant français, en arrivant en tête du « World’s 50 Best Restaurant », en l’occurrence celui du chef Mauro Colagreco, le Mirazur à Menton.

Elle du 05 juillet 2019

 

AUGMENTATION. De la production pour l’agriculture française en 2018 avec + 5,7 %, et ce grâce au vin, qui avec un volume de + 28,7 % porte l’ensemble du secteur.

Le Parisien Eco du 08 juillet 2019

 

PREFERENCE. De la compagnie saoudienne Flyadeal pour le groupe Airbus, après l’annulation d’une commande de Boeing 737 MAX au profit d’A320neo.

Les Echos du 08 juillet 2019

 

FORT. Rebond de la production industrielle, avec + 2,1 % en mai, après + 0,5 % en avril, soit le plus important depuis 2016.

BFM Business du 10 juillet 2019

 

GAIN. Pour la France de 14 milliards d’Euros, grâce à l’Autorité de la concurrence (www.autoritedelaconcurrence.fr), qui entre 2011 et 2018, a infligé 4,5 milliards d’Euros d’amendes, et fait économiser aux consommateurs et aux entreprises un surcoût de 9,5 milliards d’Euros.

L’Usine Nouvelle du 10 juillet 2019

 

RACHAT. Par le groupe Lactalis du numéro 3 brésilien Itambé, devant de fait le numéro un du secteur dans ce pays.

COMMANDE. De 20 avions A350-900 du groupe Airbus par la compagnie chinoise Air China, et ce pour un montant de 6,5 milliards de dollars.

BASSES. Les défaillances d’entreprises au deuxième trimestre, avec – 7,2 %, soit au plus bas depuis le second trimestre 2008.

L’Usine Nouvelle du 11 juillet 2019

 

DYNAMIQUE. Le recrutement des cadres avec 280 600 embauches prévues cette année, et quasiment 300 000 en 2021.

Les Echos du 12 juillet 2019

 

VIGOUREUX. L’engouement pour la création d’entreprise, avec en juin une augmentation de 3 %, et sur les douze derniers mois, une augmentation de près de 16 %.

Les Echos du 15 juillet 2019

 

CONTRAT. De 970 millions d’Euros en Nouvelle-Zélande pour Vinci Construction (www.vinci-construction.fr), avec la conception-construction d’une ligne ferroviaire à Auckland.

Batiactu du 19 juillet 2019

 

PRODUCTION. De véhicules électriques au plus haut en Europe en 2025, avec la France au deuxième rang  des constructeurs.

L’Usine Nouvelle du 19 juillet 2019

 

ACCORD. Entre Total et la Société béninoise d’énergie électrique (SBEE) dans le marché du gaz naturel liquéfié, portant sur le développement d’un terminal flottant d’importation et de fourniture de 0,5 millions de tonnes de GNL pendant quinze ans.

L’Usine Nouvelle du 25 juillet 2019

 

REDRESSEMENT. Du groupe para-pétrolier franco-américain Technip (www.technipfmc.com), en remportant un contrat de près de 7 milliards d’Euros en Russie, afin d’y construire trois usines de gaz naturel liquéfié.

Les Echos du 25 juillet 2019

 

CONSTRUCTION. Imminente de la plus grande station d’épuration en Inde par le groupe Suez (www.suez.fr). Basée à Oklha au sud de New Delhi, elle aura une capacité de 564 000 m2 par jour. Le montant du contrat est estimé à 145 millions d’Euros.

L’Usine Nouvelle du 26 juillet 2019

 

CHAMPIONNES. D’Europe les Bleuettes (U19) de l’équipe de France féminine de football, en battant l’Allemagne deux buts à un.

So Foot du 28 juillet 2019

 

SELECTION. Du groupe Airbus par l’Agence spatiale européenne (ESA) pour la construction de la composante européenne du satellite SMILE (Solar-wind Magnetosphere Ionosphere Link Explorer). Son but, étudier et comprendre la météorologie de l’espace, et en collaboration avec l’académie chinoise des sciences.

L’usine Nouvelle du 30 juillet 2019

 

ACQUISITION. Par le groupe Engie du groupe autrichien Powerlines (www.powerlines-group.com), spécialiste de l’électrification des transports publics, devenant de fait l’un des principaux acteurs de ce secteur.

L’Usine Nouvelle du 31 juillet 2019

Publié dans Revue de presse

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A 7, 8, ou 20, l’essentiel c’est de se parler

Publié le par Jacques SAMELA.

A 7, 8, ou 20, l’essentiel c’est de se parler
A 7, 8, ou 20, l’essentiel c’est de se parler
Vu et lu dans Les Echos du 23/01/19

Vu et lu dans Les Echos du 23/01/19

Les mouvements altermondialistes les considèrent comme les antichambres des maîtres du monde, prenant prétexte de ces rencontres pour s’approprier l’ensemble des richesses mondiales au détriment des plus pauvres, et leur imposer une politique d’inspiration néolibérale.

 

Sans prendre parti, est-ce bien vrai ? Qu'en est-il vraiment ? Et d’où viennent ces rencontres qui commencent donc par la lettre G ?

Elles remontent donc au premier choc pétrolier, en 1974, avec le lancement à Washington d’une série de réunions entre les États Unis, le Japon, la France, l'Allemagne de l’Ouest, et le Royaume Uni, connu notamment sous l'appellation “Library Group”, parce que situées dans la bibliothèque de la maison blanche.

 

Mais, c’est surtout en 1975 (15 au 17/11/75), à Rambouillet, que démarre vraiment l’histoire de ces rencontres internationales, avec à cette occasion, l’initiative du président français de l’époque, Valéry Giscard d'Estaing, d’inviter pour la première fois l'Italie, permettant de fait le passage à six partenaires, donnant naissance à la première vraie rencontre de ce genre, où les six chefs d'États fondateurs s'engagèrent à se réunir annuellement, sans protocole particulier, si ce n'est de traiter à chaque fois de questions économiques et financières.

 

Un an plus tard, le G6 devint le G7 avec l’arrivée du Canada, fortement désiré par les Etats-Unis et l'Allemagne, suivi en 1977 de l’invitation faite à l'Union Européenne d'y participer, ainsi que vingt ans plus tard à la Russie, donnant cette fois-ci naissance au G8, qui en 2014 redevint momentanément le G7 avec sa suspension, suite à l'annexion de la Crimée, et définitivement en 2017, avec cette fois-ci son retrait orchestré de son propre chef.

 

Aujourd'hui donc, le G7, au-delà de ces membres, c'est 40 %  du PIB mondial, et 10 % de la population mondiale.

 

N'ayant aucune existence juridique, aucun secrétariat permanent, et encore moins de membres de droit, sa seule obligation est que sa présidence soit assurée chaque année par un des sept Etats, l'obligeant à fournir les moyens nécessaires pour l'organisation des travaux définissant les orientations majeures, souvent établies en amont tout au long de l’année par les ministres impliqués.

 

Quant à ses valeurs, elles sont celles de la démocratie, du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales, du libre marché et du respect du droit international.

 

Son credo, pouvoir se parler, même sans être toujours d'accord.

 

Et au final, le résultat n'est pas si négligeable que ça, quand on sait que l'action du Fonds mondial de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, avec comme conséquence un recul significatif de ces maladies, est en partie dû grâce à ces rencontres, que la baisse de la mortalité maternelle et infantile, avec le programme Muskoka, est également en partie dû grâce à ces rencontres, sans oublier également l'accord de Paris sur le climat, ayant certainement été initié dès 2003, où l'environnement entrait de plein pieds dans ces discussions.

 

Et cette année, à Biarritz (24 au 26/08/19) le sujet principal concernera la lutte contre les inégalités, une réponse peut-être à tous ses détracteurs, mais avec une obligation quand même, des résultats probants, forts et rapides.

 

Alors, comme vous venez de le lire, cette année, le G7 se réunit à nouveau en France, pour la septième fois même, après ceux de 1975, 1982, 1989, 1996, 2003, et 2011, avec à chaque fois des sujets collants à la situation du moment, comme l'aide aux pays en voie de développement, la mondialisation au service de tous, l’environnement, et le combat pour la démocratie.

 

Mais souhaitant ouvrir ces moments de dialogue avec d'autres acteurs, il a été décidé, après la crise de 2008, de créer cette fois-ci le G20, avec comme pays supplémentaires, appelés émergents, l'Afrique du sud, l’Arabie Saoudite, l'Argentine, l'Australie, le Brésil, la Chine, la Corée du Sud, l’Inde, l'Indonésie, le Mexique, le retour de la Russie, la Turquie, et également l'Union Européenne, ce qui représente cette fois-ci 85 % de la production économique mondiale et les deux tiers des habitants de la planète.

Nettement plus important, mais certainement plus difficile pour atteindre des objectifs toujours plus urgents.

 

La France et le Japon, y assurant conjointement cette année la présidence, compte justement se donner les moyens pour y parvenir.

 

Y arriveront-il, tel est la question, quand on sait que le mode opératoire est aujourd'hui plutôt porté sur l'intimidation, l'attaque de front, l'abandon du multilatéralisme, la mise à mal d'alliances parfois très anciennes, vous voyez certainement à qui je pense, on peut penser, voire craindre, que cela risque de déboucher sur des accords de principe, mais peu suivi d'effets si justement certains ne jouent pas le jeu jusqu'au bout.

 

Espérons donc juste que le G7 de Biarritz, dont l'objectif rappelez-vous, est de combattre les inégalités, permettra malgré tout des avancées significatives, tout en permettant certainement de traiter d'autres sujets tout aussi urgent que sont les tensions entre les Etats-Unis, la Chine, ou encore l'Iran, le Brexit, sans occulter bien évidemment le sujet du moment et surtout de demain, la transition écologique, censé répondre aux changements climatiques en cours, et ce malgré les sceptiques, à l’œuvre dans certains pays aujourd’hui.

 

Mais comme ces réunions permettent malgré tout à l'ensemble de ses participants de se parler, on va y croire, et on verra le résultat à la fin, soit le 26 août au soir, avec notamment la photo habituelle de clôture, scrutant avec attention les visages de chacun des acteurs, afin de deviner de la réussite ou pas de ces rencontres.

 

Jacques Samela

 

Sources :

 

.Wikipedia

. www.elysee.fr

.www.tv5monde.com

 

 

Vus et lus dans Les Echos du 29/07/19 et du 19/08/19
Vus et lus dans Les Echos du 29/07/19 et du 19/08/19
Vus et lus dans Les Echos du 29/07/19 et du 19/08/19

Vus et lus dans Les Echos du 29/07/19 et du 19/08/19

Vus et lus dans Le Monde du 20/08/19
Vus et lus dans Le Monde du 20/08/19
Vus et lus dans Le Monde du 20/08/19

Vus et lus dans Le Monde du 20/08/19

Vus et lus dans Les Echos du 01 & 02/07/19
Vus et lus dans Les Echos du 01 & 02/07/19
Vus et lus dans Les Echos du 01 & 02/07/19

Vus et lus dans Les Echos du 01 & 02/07/19

Publié dans Les dossiers

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OVH (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

OVH (suite)
OVH (suite)
OVH (suite)
OVH (suite)

. Pour plus d'information, n'hésitez-pas à lire ou relire l'article du 05 octobre 2013, intitulé, OVH, une réussite française.

 

"Et comme convenu, ne ratez-pas demain la petite histoire des G7"

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Ubisoft, la filière vidéo (suites)

Publié le par Jacques SAMELA.

Ubisoft, la filière vidéo (suites)
Ubisoft, la filière vidéo (suites)
Vu et lu dans Le Monde du 03/08/19
Vu et lu dans Le Monde du 03/08/19
Vu et lu dans Le Monde du 03/08/19

Vu et lu dans Le Monde du 03/08/19

Vus et lus dans Les Echos du 20/02/19, du 15/03/19, du 11 et du 12/06/19
Vus et lus dans Les Echos du 20/02/19, du 15/03/19, du 11 et du 12/06/19
Vus et lus dans Les Echos du 20/02/19, du 15/03/19, du 11 et du 12/06/19

Vus et lus dans Les Echos du 20/02/19, du 15/03/19, du 11 et du 12/06/19

Air France expérimentera le LiFi en cabine au salon du Bourget

5 Juin 2019 | VIPress.net

Dans le cadre du salon du Bourget, Air France, Latécoère et Ubisoft vont expérimenter le LiFi (Light Fidelity), la nouvelle technologie de transmission des données via la lumière et organiseront un tournoi de jeu vidéo en vol utilisant cette technologie.

Pendant toute la durée du Salon du Bourget, Latécoère présentera sur son stand une reproduction de cabine moyen-courrier Air France en taille réelle, intégrant la technologie LiFi. Les visiteurs du salon auront l’opportunité de tester en direct la rapidité et la fiabilité de cette technologie.

Latécoère, partenaire de 1er rang des grands avionneurs internationaux, a conçu une solution d’infrastructure LiFi permettant aux fournisseurs de systèmes de divertissement et de communication d’optimiser la connectivité en vol. Cette technologie présente de nombreux avantages : un échange de données multimédias à très haute vitesse (vitesse actuelle 100 fois supérieure au Wi-Fi) ; moins de câbles à bord (élimination des câbles en cuivre au profit de l’optique), provoquant une réduction du poids global de l’appareil et donc de sa consommation en carburant.

Afin de démontrer la puissance du débit proposé par le LiFi, Ubisoft donnera le coup d’envoi d’un tournoi de son jeu vidéo de course tout public Trackmania Stadium le lundi 17 juin sur le stand de Latécoère. Les visiteurs du salon du Bourget pourront découvrir le jeu en s’affrontant amicalement à partir des tablettes installées dans la reproduction d’une cabine moyen-courrier d’Air France.

Le tournoi officiel aura lieu quant à lui à partir du samedi 6 juillet 20h00 et s’achèvera avec des phases finales en septembre 2019 lors d’un vol commercial Air France exceptionnel dans un appareil pourvu spécialement pour l’occasion de 12 sièges équipés de la technologie LiFi de Latécoère.

Pour Yannick Assouad, directeur général de Latécoère : « Le développement de la technologie LiFi à bord des avions, pour lequel Latécoère se situe en pole position, redéfinit les conditions dans lesquelles les passagers et les personnels de cabine recevront et échangeront des données en vol à horizon 5 ans. Nous sommes fiers d’être à la pointe de cette innovation et notre maîtrise de cette technologie souligne les efforts soutenus en matière de R&T engagés par notre Groupe ces trois dernières années ».

Antoine Laborde, responsable innovation Air France, ajoute : « Nous sommes très heureux d’avoir l’opportunité d’expérimenter le LiFi sur un de nos avions, et d’organiser un tournoi de jeux vidéo à bord, deux grandes « premières mondiales ». L’In-Flight Entertainment est au cœur de l’expérience à bord d’Air France, et c’est donc tout naturellement qu’Air France investit dans des solutions innovantes qui permettront dans quelques années à nos clients de vivre de nouvelles expériences ».

Groupe international partenaire de « rang 1 » des grands avionneurs mondiaux (Airbus, Embraer, Dassault, Boeing, Bombardier), Latécoère intervient dans tous les segments de l’aéronautique (avions commerciaux, régionaux, d’affaires et militaires), dans deux domaines d’activités : les aérostructures (tronçons de fuselage et portes) représentant 58% du CA) et les systèmes d’interconnexion (câblage, meubles électriques et équipements embarqués) représentant 42% du CA.

 

Facebook s’allie à Ubisoft pour lancer Assassin’s Creed et Splinter Cell en réalité virtuelle

11/07/2019 

https://www.frenchweb.fr/facebook-sallie-a-ubisoft-pour-lancer-assassins-creed-et-splinter-cell-en-realite-virtuelle/368504?utm_source=FRENCHWEB+COMPLETE&utm_campaign=33689f4803-EMAIL_CAMPAIGN_2019_07_15_AM&utm_medium=email&utm_term=0_4eb3a644bc-33689f4803-106733281

  • Facebook aurait signé un partenariat avec Ubisoft pour obtenir les droits des jeux « Assassin’s Creed» et « Splinter Cell», dans le but d’en produire des versions en réalité virtuelle, selon le site The Information
  • Cet investissement, qui pourrait atteindre jusqu’à un milliard de dollars, s’inscrit dans la stratégie de Facebook visant à démocratiser ses casques de réalité virtuelle, dans lesquels il investit via sa filiale Oculus VR
  • Rachetée en 2014 par FacebookOculus VR est une société spécialisée dans la réalité virtuelle. Son dernier casque, Oculus Quest, lancé cette année pour 399 dollars, n’a pas besoin d’un smartphone ou d’un ordinateur connecté pour fonctionner. 
  • Les premières ventes de l’Oculus Quest auraient dépassé les prévisions de Facebook.
  • Pour augmenter les ventes, Facebook mise sur les jeux populaires de la franchise Ubisoft, après avoir financé plusieurs jeux d’autres éditeurs comme Electronic Arts.
  • Le géant américain souhaite également acquérir des studios pour produire ses propres jeux vidéo en réalité virtuelle et apporter une offre complémentaire à sa filiale Oculus VR

 

 

 

 

 

 

Ubisoft: un chiffre d’affaires en baisse de 9%, mais supérieur aux objectifs

18/07/2019

https://www.frenchweb.fr/ubisoft-un-chiffre-daffaires-en-baisse-de-9-mais-superieur-aux-objectifs/371121?utm_source=FRENCHWEB+COMPLETE&utm_campaign=aec7fdb539-EMAIL_CAMPAIGN_2019_07_18_PM&utm_medium=email&utm_term=0_4eb3a644bc-aec7fdb539-106733281

 

L’éditeur français de jeux vidéo Ubisoft a enregistré un chiffre d’affaires de 363,4 millions d’euros au premier trimestre 2019-20, en baisse de 9,2% par rapport au « record » du premier trimestre de l’exercice précédent, mais largement supérieur aux objectifs pour ce trimestre, selon un communiqué. Les réservations nettes, indicateur privilégié du groupe en termes de revenus, s’élèvent à 314,2 millions d’euros, soit 16% de plus que l’objectif donné lors de la publication des résultats annuels (environ 270 millions d’euros).

Le groupe explique cette différence par « des taux d’engagement par joueur record» et la bonne visibilité de ses jeux. L’investissement récurrent des joueurs (PRI), qui peuvent acheter des éléments ou des mises à jour après avoir acheté un jeu, est notamment en hausse de 19,5% par rapport au premier trimestre 2018-19, et représente 47,9% des réservations nettes. Le PDG du groupe Yves Guillemot salue ainsi la « très bonne performance des jeux d’Ubisoft – et notamment de « Rainbow Six Siege » et d' »Assassin’s Creed Odyssey » – avec une très forte croissance de l’investissement récurrent des joueurs sur PC et consoles».

Ubisoft prévoit quatre « blockbusters » dans les prochains mois

Le groupe souligne également le succès de « The Division 2 », sorti en mars : « plus gros succès de l’industrie depuis le début de l’année» en nombre d’unités vendues, et conçu pour inciter les joueurs à réaliser des achats réguliers au cours du jeu. « Sur les prochaines années, Ubisoft est idéalement positionnée», a affirmé Yves Guillemot, cité dans le communiqué, qui a affirmé plus tard dans une conférence « ne pas être sous pression de la concurrence pour le moment».

Ubisoft a prévu de sortir quatre « blockbusters » (jeux dits « AAA ») pendant l’exercice courant: le premier début octobre et les trois autres début 2020. La société a confirmé ses objectifs annuels d’environ 2 185 millions d’euros de réservations nettes et environ 480 millions d’euros de résultat opérationnel non-IFRS sur l’exercice. Ses perspectives pour le second trimestre sont de 310 millions d’euros de réservations nettes, en baisse de 15% par rapport à l’exercice précédent.

 

 

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 19/12/13, intitulé : Ubisoft : Union des Bretons Indépendants (UBI), soft (Software).

Vu et lu dans Les Echos du 20/02/19
Vu et lu dans Les Echos du 20/02/19

Vu et lu dans Les Echos du 20/02/19

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 27 novembre 2017, intitulé : La filière vidéo, une nouvelle ère.

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