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Brevets (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Brevets (suite)
Brevets (suite)
Vus et lus dans Les défis du CEA n° 236 d'avril 2019 et Challenges n° 606 du 18/04/19
Vus et lus dans Les défis du CEA n° 236 d'avril 2019 et Challenges n° 606 du 18/04/19

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Vu et lu dans Les Echos du 19/06/19
Vu et lu dans Les Echos du 19/06/19

Vu et lu dans Les Echos du 19/06/19

Les ETI et les PME entrent au palmarès de l'Inpi dominé par Valeo

Les Echos / Le 05/04/19 / Par Chantal HOUZELLE

La hiérarchie des plus grands déposants de brevets en France reste inchangée en 2018. Toujours en tête du palmarès 2018 de l'Inpi, l'équipementier automobile Valeo conforte même largement sa pole position. Pour la première fois, ce classement intègre le Top 10 des ETI et des PME.

En 2018, l'Inpi a enrichi son palmarès des grands déposants de brevets en France de focus régionaux et du Top 10 des ETI.

La hiérarchie des grands déposants de brevets en France ne change pas,  selon le palmarès 2018 de l'Inpi publié, ce vendredi, en exclusivité par « Les Echos ».

En revanche,  deux ans près avoir ravi le titre de champion tricolore toute catégorie à PSA, Valeo met encore un coup d'accélérateur qui le propulse très largement en tête du classement, avec un compteur arrêté à 1.355 demandes de brevets publiées contre 1.110 l'an dernier (+22 %).

C'est le résultat de l'effort de R&D sans précédent produit par l'équipementier automobile avec un budget qui, pour la première fois l'an dernier, a dépassé la barre des 2 milliards d'euros, dont un tiers consacré au véhicule autonome et la moitié aux technologies innovantes visant à réduire les émissions de CO2. « Notre PDG, Jacques Aschenbroich, a clairement donné le cap d'une très forte intégration de la propriété intellectuelle au coeur de la stratégie d'innovation », explique Béatrice Lévy-Moulin, directrice de la propriété intellectuelle de Valeo, leader mondial de l'électrification des véhicules et des capteurs d'assistance à la conduite. « Au total, le groupe a déposé 2.145 nouvelles demandes de brevets dans le monde en 2018, soit un rythme de près de 6 inventions par jour. »

Forte progression d'Alstom

Incluant le score de sa filiale Faurecia (111), PSA consolide aussi sa 2e position avec 1.074 brevets, contre 1.021 l'an dernier. En léger recul, Safran (783) et le CEA (674) préservent respectivement leur 3e et 4e rang. Suivi par un autre fleuron de la recherche publique française, le CNRS qui, avec 401 brevets (-4), recède la 5e place du palmarès à Renault, reparti à la hausse avec un score de 453, contre 400 en 2017.

Mais la plus forte progression est signée, pour la deuxième année d'affilée par Alstom qui, après avoir fait un bond de 110 % l'année dernière pour s'inviter dans le Top 20, progresse encore de 30 %, à 131 demandes publiées en 2018, et gagne trois places.

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« Ce classement confirme la tendance à la concentration observée ces dernières années. Pour la première fois en 2018, les 50 premiers déposants dépassent la barre des 50 % de demandes de brevets publiées. Ce qui signifie que notre tissu économique se cristallise autour de quelques acteurs, alors que de nombreuses entreprises recourent peu à la propriété industrielle, mais sont créatrices de valeur et d'emplois », analyse Pascal Faure, le nouveau directeur général de l'Inpi, précédemment directeur général des entreprises au ministère de l'Economie et des Finances.

« Il montre aussi que les points forts de la France reposent sur les secteurs traditionnels de la mécanique (47 % des demandes en 2018), de l'électronique (27 %) et de la chimie (19 %), qui ressortent comme les secteurs les plus innovants, poursuit-il. Il n'est pas vrai que notre industrie manufacturière appartient au passé, vu la force de l'automobile avec PSA et Renault, du transport ferroviaire avec Alstom ou de l'aéronautique avec Airbus et Safran. »

Soitec en tête des ETI

Pour cette édition 2018, l'Inpi a aussi réinventé son palmarès en créant deux nouveaux indicateurs clefs : les Top 10 des ETI et des PME. Seules les deux premières entreprises de taille intermédiaire, Soitec et Trèves, figurent parmi les 50 grands plus déposants en France.

Quant au titre de la PME championne des brevets, il est décroché par SuperGrid Institute, qui, avec 16 demandes publiées, se classe à la 80e place du classement général (lire ci-dessous). Suivent ex aequo, avec 12 brevets, Aledia, l'expert des LED 3D à bas prix, et Capsum, l'inventeur d'un procédé original de fabrication d'émulsions dotées de gouttes macroscopiques prisées par des marques comme Chanel, Guerlain ou L'Occitane.

Logiquement, on retrouve dans les dix premières PME deux autres pépites de la high-tech avec Sigfox, le spécialiste de l'IoT (4e), et Devialet (5e), le concepteur des célèbres enceintes connectées ultra-design « C'est très intéressant de faire ce focus sur les ETI et les PME précisément au moment où la loi Pacte vise à les aider à grandir et à devenir plus compétitives, en leur facilitant notamment l'accès à la propriété industrielle », souligne Pascal Faure.

Pour sa part, l'Inpi a mis en place deux mesures phares : le Prédiagnostic PI pour les initier aux bonnes pratiques de propriété industrielle et le Master Class PI pour les aider à construire une véritable stratégie de protection de leurs innovations. La Maison des innovateurs propose désormais un nouveau service : la cartographie des inventions brevetées, qui permet de décrypter, visuellement, l'environnement technologique et concurrentiel d'une entreprise à l'échelle mondiale.

À noter

Ce classement comptabilise les brevets déposés entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017, compte tenu du délai légal de publication de 18 mois.

 

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 21 avril 2015, intitulé : France Brevets, valorisation à la française.

. Mais aussi les sujets sur les acteurs comme Le CEA, Airbus, Soitec, Sigfox et Devialet 

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Les ETI (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Les ETI (suite)
Les ETI (suite)
Vus et lus dans Les Echos du 30/01/19 et du 12/07/19
Vus et lus dans Les Echos du 30/01/19 et du 12/07/19
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Vus et lus dans Les Echos du 30/01/19 et du 12/07/19

Les ETI haussent la voix

Catherine Moal - le 1 avril 2019 / Alliancy

  https://www.alliancy.fr/a-laffiche/entreprises/2019/04/01/les-eti-haussent-la-voix

 

26 patrons d’ETI racontent le périple de leur entreprise dans le long chemin de la transformation digitale, dans un recueil collectif réalisé à l’initiative du Meti (Mouvement des entreprises de taille intermédiaire), en partenariat avec le cabinet Kéa Partners. Instructif pour tous ceux qui s’interrogent encore sur l’opportunité de se lancer dans le grand bain du numérique.

 « Cet ouvrage est un constat !, explique d’entrée Pierre-Olivier Brial, directeur général délégué de Manutan. Dans la transformation numérique, on pense d’abord start-up, mais pas ETI… C’est très dommageable ! C’est pourquoi nous avons voulu raconter nos aventures de digitalisation, avec des spécificités peu connues. »

De fait, les ETI se transforment et veulent désormais le faire savoir. Elles créent des emplois en France. Ce sont d’ailleurs les premiers créateurs d’emplois qui se digitalisent. Les ETI ont créé 325 000 emplois nets entre 2009 et 2015, rappelle Pierre-Olivier Brial. Selon l’Insee, c’est la catégorie d’entreprises qui a créé le plus d’emplois et dans les territoires. 78 % des ETI ont leur siège en dehors des grandes métropoles.

Cette mise en lumière est importante pour attirer de nouveaux talents certes, mais aussi vis-à-vis des pouvoirs publics. « Nous voulons leur montrer que l’on bouge. On veut faire passer des messages sur ce qu’est la transformation d’une ETI. Avec le digital, on touche à l’ADN de l’entreprise. On fait du digital pour se projeter dans l’avenir, car il y a aussi du temps long dans le digital. Cette transformation est une aventure humaine, un changement profond de nos modèles économiques, avant d’être une transformation technologique. »

C’est aussi une transformation des territoires également, insiste-t-il. Et de conseiller à ce sujet, la lecture du livre « Les invisibles de la République » de Salomé Berlioux ou la ruralité contre la Capitale. « Les petits territoires se digitalisent aussi et doivent être dans les politiques publiques !, insiste-t-il. Aussi, ce livre est notre manifeste à nous, conclut-il. Il se veut pratique pour tous nos pairs, patrons d’ETI, mais pour la France aussi. »

Concernant l’étude présentée, elle n’est absolument pas quantitative. « Au contraire, nous avons voulu écouter les dirigeants, entendre ce qui les a motivés, ce qu’ils ont fait, là où ils en sont… », rappellent Claire Gourlier de Kea-Euclyd et François Zoetelief-Tromp de Kea & Partners.

Les exemples sont multisectoriels, que ce soit dans le retail, textile, industrie, pharma… « Ce sont tous des patrons inspirants, champions du digital ! Leur transformation touche tous les aspects dans leur entreprise, que ce soit la relation client, la façon de vendre, les manières de faire, l’organisation… ils ont tout changé dans leur organisation, avec une ampleur inédite en terme de transformation. »

Les ETI, les oubliées de la politique économique française

A le lire, on s’aperçoit que le dirigeant est la clé de voûte des changements. « Son rôle est majeur en termes d’impulsion », reconnaissent les deux auteurs. D’où l’importance que ce patron s’accorde du temps pour aller voir ailleurs, car il y aura bien un avant et un après la numérisation ! « Le digital transforme l’exercice du métier du patron. C’est une vraie prise de risques. »

Pour autant, tous estiment que nous ne sommes qu’au début de quelque chose…. Et qu’il faut continuer. « C’est une boucle, on n’a jamais le sentiment d’y être arrivé, prévient Pierre-Olivier Brial, mais bien de vivre dans un monde augmenté, dans lequel il faut encore accélérer. »

Des clubs d’ETI bientôt partout en France

C’est pourquoi le Meti compte aujourd’hui faire des propositions au gouvernement pour une plus grande visibilité des ETI en France. « Nous voulons être présents dans les consultations en amont, insiste-t-il. Nous avons de nombreux sujets autour du recrutement et de la formation pour permettre à nos collaborateurs de prendre le virage du digital ; nous avons des usines à montrer et à faire visiter au gouvernement… Nous pensons que le plan IA est perfectible pour les ETI…. Il faut  acculturer davantage les entreprises à l’IA… »

Dans la logique du « plus fort ensemble », le Meti a la volonté de créer des Club d’ETI régionaux en Aquitaine, en Alsace… à l’image de ce qui s’est fait en Ile-de-France (65 membres). « C’est important car on crée aussi des liens entre start-up et ETI et l’on veut y accueillir de plus en plus de scale-up… D’ici à deux ans, nous devrions avoir quadriller le territoire. Nous devons créer notre écosystème sans lequel on ne s’en sortira pas. Il y a urgence à créer ces liens partout en France », conclut-il.

  • 1/ Entendre l’appel : qu’est-ce qui fait que j’y suis allé. Vraie prise de conscience avec un déclic évident.
  • 2/ Lever les doutes pour répondre à l’appel : comment je vais embarquer mes équipes, comment je vais commencer.
  • 3/ Franchir le seuil de non-retour de l’aventure : un cap est fixé, une roadmap posée, des investissements programmés…
  • 4/ S’entourer et s’équiper pour accomplir son dessein : comment je recrute, m’équipe, m’ouvre à des écosystèmes pour mener ma transformation…
  • 5/ Faire face à l’épreuve ultime au moment de vérité : faire face aux difficultés car ce n’est pas un long fleuve tranquille, pièges soulevés, résistance au changement, rythme difficile à tenir…
  • 6/ Atteindre sa quête et revenir dans un monde augmenté.

 

La société Armor, dirigée par Hubert de Boisredon, prix spécial des ETI-PME 2018 par Les Echos

Pour la septième année consécutive, le Prix Spécial des ETI-PME met à l’honneur une entreprise qui s’est particulièrement distinguée sur l’année écoulée (croissance du chiffre d’affaires, innovations, gain de nouveaux marchés…).

Cette année, Armor l’emporte. Cette ETI industrielle est leader mondial des rubans transfert thermique pour l’impression des étiquettes code-barres et des informations variables sur emballages, et fabricant de cartouches d’impression.

Hubert de Boisredon (photo) a conduit depuis 2004 le redressement de cette entreprise industrielle en relançant ses investissements et en déployant son activité à l’international (85 % des ventes hors de France, dont 50 % hors d’Europe). Armor compte 1 900 salariés et un chiffre d’affaires en 2018 de 265 M€.

Le Club ETI Ile-de-France et la Banque de France ont récemment présenté les résultats d’une première étude conjointe consacrée au rôle des ETI dans l’économie francilienne en 2018 et sur les perspectives pour l’année 2019.

Pour réaliser cette monographie, le Club ETI Ile-de-France et le cabinet de conseil Mawenzi Partners se sont appuyés sur la définition de l’Insee : une « ETI » compte entre 250 à 4 999 salariés, dont le chiffre d’affaires est inférieur à 1,5 milliard d’euros, ou de moins de 250 salariés avec des ventes supérieures à 50 millions d’euros.

« Au niveau national, les ETI représentent un tiers du chiffre d’affaires et de l’emploi », se félicite Pierre-Olivier Brial, président de ce club.

A lire sur ALLIANCY :

Entrepreneurs, évaluez votre maturité digitale !

Rendez-vous sur monbpifrance.fr et Créez votre compte dans MonBpifranceEnligne. Cliquez sur le lien du « Digitalomètre » ; remplissez le questionnaire et exportez votre rapport…

Deux études à connaître :

 

 

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou a relire le dossier du 08 janvier 2014, consacré aux ETI, et s'intitulant, les ETI, un gisement de croissance à protéger.

 

 

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Juin 2019

Publié le par Jacques SAMELA.

Juin 2019
Juin 2019

INVESTISSEMENTS. Etrangers en progression dans l’Hexagone de 1 % avec 1 027 projets en 2018, lui permettant de pointer en deuxième position devant l’Allemagne, obtenant elle 973 projets, soit une baisse de 13 %

Les Echos du 04 juin 2019

 

RECORD. D’embauches en vue cette année, avec pour les entreprises 3,5 millions de projets d’embauches, dont un sur cinq se ferait sous forme de CDI. Le commerce, la construction et l’hébergement-restauration totaliseraient à eux seuls 1,2 millions de projets d’embauches.

Les Echos du 03 juin 2019

 

MONDIALE. La cheffe pâtissière française, Jessica Préalpato, après avoir obtenue le prix de la meilleure pâtissière du monde par le classement des World’s 50 Best Restaurants.

L’Obs du 11 juin 2019

 

STABLE. La compétitivité française, avec sa part d’exportation dans celle de la zone Euro se portant à 14,3 %.

Les Echos du 12 juin 2019

 

CREATION. De 93 800 emplois en net au 1er trimestre pour l’économie française, en progression de 0,4 %.

Challenges du 12 juin 2019

 

ACQUISITION. De 5, 8 milliards de dollars pour Dassault Systèmes, afin de mettre la main sur l’entreprise américaine Medidata, leader mondial sur son marché des logiciels de suivi des essais cliniques, lui permettant de renforcer son offre à destination des laboratoires pharmaceutiques.

Les Echos du 13 juin 2019

 

ATTERRISSAGE. Du groupe de logistique aéronautique français Daher, en s’offrant le fabricant de l’avion tout terrain Kodiak, du constructeur américain Quest Aircraft. Le montant de la transaction n’est pas dévoilé.

Les Echos du 14 juin 2019

 

RECRUTEMENTS. De 1 000 personnes pour Dassault Aviation en 2019, afin de répondre aux développements des programmes Rafale, Falcon 6X, ou encore du SCAF (système de combat aérien du futur), le futur avion de chasse du groupe et projet européen.

Les Echos du 21 Juin 2019

 

DIMINUTION. Continuelle en France du chômage cette année, avec une accélération des créations d’emplois (241 000), et un taux de chômage approchant 8,3 %.

L’Usine Nouvelle du 21 juin 2019

 

OUVERTURE. D’un bureau en France pour l’américain IMT (Innovative Micro technology), spécialisé dans les mems (microsystème électromécanique).

VIPress.net du 27 juin 2019

 

ELABORATION. Des 48 cabines de la plus grande roue du monde (210 m) à Dubaï par la société française Poma (http://competitiviteinfrance.overblog.com/2014/03/poma-de-la-montagne-a-la-ville.html), représentant 15 % de son activité.

Les Echos du 27 juin 2019

 

DISTINCTIONS. Pour le chercheur français, Jérôme Galon, pour avoir remporté le prix de l’inventeur européen en 2019 pour son Immunoscore, un test de diagnostic du cancer permettant de prédire les risques de récidive du patient et d’adapter son traitement,  et pour Clarisse Agbegnenou, triple championne du monde et vice-championne olympique de sa catégorie (- 63 kg), pour avoir été sacré pour la 4ème fois de sa carrière championne d’Europe.

Le Parisien Weekend du 28 juin 2019

 

Publié dans Revue de presse

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Cem'In'Eu & HGCT, un duo en béton pour la planète

Publié le par Jacques SAMELA.

Cem'In'Eu & HGCT, un duo en béton pour la planète
Cem'In'Eu & HGCT, un duo en béton pour la planète

Alors qu’un épisode caniculaire vient à peine de s’achever en Europe, conséquence peut-être, certainement, c’est selon, de ce réchauffement climatique en cours, il apparaît aujourd’hui, plus qu’hier encore, primordial de préparer le terrain pour les générations futures, notamment dans la possibilité de limiter cette hausse des températures attendues, par des actions menées par chacun de nous, mais aussi et surtout par le monde industriel, souvent à l’origine de pollutions diverses et récurrentes comme par exemple le secteur du bâtiment, et plus particulièrement celui de la cimenterie, loin d’être reconnu comme un acteur phare de la transition écologique en cours, au contraire même.

Et pourtant, de nouveaux acteurs apparaissent, désireux de rivaliser face aux majors du secteur, grâce notamment à des procédés ou des modes opératoires innovants. En voici deux exemples.

Le premier, par ordre alphabétique, pas de favoritisme de ma part, s’appelle Cem’In’Eu (www.cemineu.com), de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Sa spécialité, développer de petites cimenteries, compactes et potentiellement démontables, installées, à la différence des grandes cimenteries portuaires, au plus près des bassins économiques, à l’intérieur des terres, et accessibles sur un rayon de 200 km par voies d’eau ou par rail.

Créée en 2014 par des anciens de l’industrie cimentière, son ambition est de prendre 8 % du marché de la cimenterie, en  prévoyant d’installer un réseau de 7 broyeurs, mais avec une particularité, qui est d’importer le clinker*, la matière première du ciment faite à partir de calcaire et d’argile, ne réalisant de fait que les étapes suivantes du process, soit, le mélange du même clinker et du gypse, le broyage et enfin le conditionnement.

Visant plutôt une clientèle d’indépendants (fabricants de béton prêt à l’emploi, producteurs d’éléments préfabriqués), elle permettra également aux maçons de commander le nombre de sacs voulus, en plastique recyclable, et d’être livrés directement sur les chantiers, grâce à la mise en place d’une application smartphone, évitant en cela le gâchis habituel, son souhait étant d’être au plus près des utilisateurs, tant en termes de distance, qu’en termes de réponses adéquates et précises aux demandes express des opérateurs.

 Et, après une première installation l’an dernier, à Tonneins dans le Lot-et-Garonne, d’une capacité annuelle de 240 000 tonnes, et avant celle de Portes-lès-Valence cet été, son objectif sera donc de créer un à deux sites par an, dont deux à l’étranger (GB, Pologne), avec à la clé une trentaine d’emplois et environ 30 millions d’Euros de chiffre d’affaires à chaque fois, voire plus avec le projet de Montreuil-Bellay dans le Maine et Loire, puisque lui disposera de deux broyeurs pour une capacité de 500 000 tonnes, employant au final 50 personnes, pour un coût de 35 millions d’Euros, l’amenant donc pour développer son réseau naissant à lever dans l’ensemble et d’ici la fin de l’année la somme de 55 millions d’Euros, dont 40 millions ayant déjà servi pour la toute première installation. On n’est donc pas loin là de ce que l’on appelle aujourd’hui l’économie circulaire.

Economie que revendiquent haut et fort les créateurs (David Hoffmann et Julien Blanchard) de la société HGCT ou Hoffmann Green Cement Technologies (www.hgct-europe.fr), 6ème cimentier français, et à l’origine d’un ciment décarboné, sans cuisson et sans clinker.

Créée en 2014, l’ambition de départ de ses fondateurs était bien de participer à la transition écologique en cours, notamment dans la construction, comptant parmi les secteurs les plus importants en termes d’émissions de CO2 dans le monde, avec l’élaboration d’un ciment nouvelle génération, dont la particularité est de pouvoir diviser par 7 l’empreinte carbone de tout autre ciment, généralement d’appellation Portland.

Aujourd’hui, avec son site pilote à Bournezeau en Vendée, inauguré en 2018, après une levée de fonds de 10 millions d’Euros, il assure une production de 50 000 tonnes de ce béton spécial, avec comme souhait de lancer rapidement la construction de son deuxième site de production, aidé en cela par une nouvelle levée de fonds, de 15 millions cette fois-ci.

Mais au fait, en quoi est-il si différent ce ciment révolutionnaire ?

Tout d’abord, il génère 75 % de CO2 en moins par rapport aux autres ciments en circulation. Ensuite, il n’occasionne aucunes utilisations de cheminées, de fours, de cuissons, et encore moins de clinker dans son usine de 4 500 m2 ultra-moderne, composé de 48 silos, six cuves en inox, et près de 16 km de câbles. Mais surtout, et grâce à des dépôts de brevets, il utilise pour l'élaboration de son ciment, des produits issus de transformation comme les rebuts et coproduits industriels de types boues d’argile issues de carrières de granulats, laitiers de hauts fourneaux, ou encore de gypse du secteur plâtrier. Et ce sont même trois ciments que la société a déjà brevetés.

Le premier, s’appelant H-P2A ou Haute performance à activation alcaline, il comprend une base d’argile calciné, associé à une solution aqueuse de silicate, type Geosil, le second, l’H-Eva, est un ciment à base d’argile et de gypse, se mélangeant avec de l’eau, et pouvant être utilisé pour la formulation d’enduits industriels ou de mortiers de montage de blocs, quant au troisième, le H-Ukr, il est basé sur le laitier** moulu des hauts fourneaux (80 à 95 %).

Labellisé  Horizon 2020 pour la Recherche et l’innovation en Europe, ayant rejoint le Programme d’investissement d’avenir français (PIA), et avec un marché national estimé à 18 millions de tonnes par an, et ce même si son ciment est deux fois plus élevé que le traditionnel, il est fort à parier qu’elle y trouvera largement sa place, comme Cem’In’Eu également, en bousculant de fait les cadors du secteur, les obligeant à évoluer et à répondre eux aussi plus fortement encore aux enjeux à venir du changement climatique.

*Le clinker est un constituant du ciment, qui résulte de la cuisson d'un mélange composé d'environ 80% de calcaire (qui apporte le calcium) et de 20% d'aluminosilicates (notamment des argiles qui apportent le silicium, l'aluminium et le fer). La « farine » ou le « cru » est formée du mélange de poudre de calcaire et d'argile. Cette cuisson, la clinkérisation, se fait à une température d'environ 1450°C qui explique la forte consommation énergétique de ce processus. La clinkérisation explique en partie la contribution importante des cimenteries aux émissions de gaz à effet de serre (Wikipedia).

**En sidérurgie, le laitier correspond aux scories qui sont formées en cours de fusion ou d'élaboration du métal par voie liquide. Il s'agit d'un mélange composé essentiellement de silicates, d'aluminates et de chaux, avec divers oxydes métalliques, à l'exception des oxydes de fer. Ses rôles dans la métallurgie des métaux ferreux en fusion sont multiples (Wikipedia).

Jacques Samela

 

Sources :

. Les Echos du 19/01/18 et du 13/06/19

. L’usine Nouvelle du 21/02/18

. www.lantenne.com du 27/03/18

. www.trophees-territoiresinnovation.fr

. www.ouest-france.fr du 19/05/18

. www.acpresse.fr du 26/11/18

. Le Parisien Eco du 24/06/19

Vu et lu dans Les Echos du 13/06/19
Vu et lu dans Les Echos du 13/06/19

Vu et lu dans Les Echos du 13/06/19

Vus et lus dans Le Parisien Eco du 24/06/19, et Les Echos du 13/06/19
Vus et lus dans Le Parisien Eco du 24/06/19, et Les Echos du 13/06/19

Vus et lus dans Le Parisien Eco du 24/06/19, et Les Echos du 13/06/19

Vu et lu dans Les Echos du 10/07/19

Vu et lu dans Les Echos du 10/07/19

Publié dans L'entreprise du mois

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L'industrie de défense (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

L'industrie de défense (suite)
L'industrie de défense (suite)
Vus et lus dans Les Echos du 08/04/19 et du 15/04/19, Le Monde du 06/06/19
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Vus et lus dans Les Echos du 08/04/19 et du 15/04/19, Le Monde du 06/06/19

Vus et lus dans Les Echos du 08/04/19 et du 15/04/19, Le Monde du 06/06/19

. Pour plus d'information, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 13/06/16, intitulé : L'industrie de défense : Innovations, exportations, emplois.

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Champagne, Cognac, Rungis (suites)

Publié le par Jacques SAMELA.

Champagne, Cognac, Rungis (suites)
Champagne, Cognac, Rungis (suites)
Vus et lus dans Les Echos du 17/04/19, du 13/05/19 et du 12/06/19
Vus et lus dans Les Echos du 17/04/19, du 13/05/19 et du 12/06/19
Vus et lus dans Les Echos du 17/04/19, du 13/05/19 et du 12/06/19

Vus et lus dans Les Echos du 17/04/19, du 13/05/19 et du 12/06/19

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 29 décembre 2017, intitulé : Le champagne, des bulles, des bulles, toujours des bulles.

Vu et lu dans Le Parisien Weekend du 21/06/19
Vu et lu dans Le Parisien Weekend du 21/06/19
Vu et lu dans Le Parisien Weekend du 21/06/19

Vu et lu dans Le Parisien Weekend du 21/06/19

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 25 janvier 2019, intitulé : Le cognac, à l'export toute

Vu et lu dans Femme Actuelle n° 1815 du 08/07/19
Vu et lu dans Femme Actuelle n° 1815 du 08/07/19

Vu et lu dans Femme Actuelle n° 1815 du 08/07/19

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 23 décembre 2016, intitulé : Le marché de Rungis, origine France

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Airbus (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Airbus (suite)
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Vus et lus dans Les Echos du 10/07/19 et du 25/06/19
Vus et lus dans Les Echos du 10/07/19 et du 25/06/19

Vus et lus dans Les Echos du 10/07/19 et du 25/06/19

Vus et lus dans Le Parisien Eco du 17/06/19
Vus et lus dans Le Parisien Eco du 17/06/19

Vus et lus dans Le Parisien Eco du 17/06/19

Vus et lus dans Le Parisien Eco du 17/06/19
Vus et lus dans Le Parisien Eco du 17/06/19

Vus et lus dans Le Parisien Eco du 17/06/19

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3606 du 11/04/19
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Vu et lu dans Les Echos du 24/06/19

Vu et lu dans Les Echos du 24/06/19

Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 03 juin 2013, intitulé : Airbus, de l'A300 à l'A350

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Soitec (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Soitec (suite)
Soitec (suite)
Vus et lus dans La lettre de l'économie en Isère de juin 2019 et Les Echos du 14/06/19
Vus et lus dans La lettre de l'économie en Isère de juin 2019 et Les Echos du 14/06/19

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Soitec s’allie à un centre de recherche singapourien pour le packaging avancé

 27/03/2019 | VIPress.net

L’Institute of Microelectronics (IME), une entité de l’Agency for Science, Technology and Research (A*STAR) de Singapour, et Soitec annoncent un partenariat dans le développement d’un nouveau procédé de transfert de couches pour le packaging avancé.

Chaque partenaire apporte son expertise dans des innovations spécifiques : les technologies Fan-Out Wafer Level Packaging (FOWLP) et 2.5D Through Silicon Interposer (TSI) pour l’IME et la technologie Smart Cut pour Soitec. L’objectif de cette collaboration est d’améliorer l’efficacité énergétique, renforcer les performances en matière de vitesse et de densité des interconnexions, consolider les rendements et augmenter la compétitivité.

« Soitec et IME sont persuadés que la technologie Smart Cut apportera des résultats exceptionnels et révolutionnera le process de transfert de couches 2.5D/3D », estime Christophe Maleville, CTO de Soitec. « Cette collaboration stratégique permettra non seulement de développer une nouvelle application pour la technologie Smart Cut, adaptée aux nouvelles générations de packaging, mais également d’ouvrir un nouveau marché pour Soitec, allant au-delà de la fabrication de substrats avancés ».

« Les générations avancées de packaging constituent une évolution majeure sur le marché des semiconducteurs à forte valeur ajoutée. Nous sommes ravis de collaborer avec Soitec pour développer des solutions de circuits intégrés qui contribueront à la croissance dynamique de ce segment à fort potentiel à Singapour et dans le monde », a déclaré Professor Dim-Lee Kwong, Covering Executive Director, IME.

Des packaging nouvelle génération sont aujourd’hui de plus en plus utilisés dans de nombreux systèmes sur puce (SOC) dans les serveurs, les applications mobiles, l’industrie et les applications automobiles haut de gamme.

Ils impliquent diverses approches pour combiner différents types de puces de semiconducteurs dans des circuits intégrés afin de réduire les coûts, améliorer l’efficacité énergétique globale et optimiser la dissipation de la chaleur.

D’ici 2022, le segment de marché de ce type d’intégration via ce packaging avancé devrait tripler pour atteindre deux millions de tranches produites pour les applications moyennes et hauts de gamme. La complexité croissante des puces, associée au nombre accru de transistors et de circuits, de dimensions de plus en plus faibles, nécessite la multiplication du nombre de connexions au sein des systèmes.

Elle encourage l’innovation et les collaborations au sein de la communauté des acteurs majeurs du packaging, qui doit désormais se concentrer sur l’identification de solutions de production rentables et renforcer la bande passante pour les données, nécessaire aux terminaux mobiles, au cloud et aux applications informatiques de pointe.

L’un des procédés standard du packaging avancé consiste à mettre en oeuvre une tranche de silicium sur laquelle les couches de circuit sont transférées. Le coût de cette option peut atteindre jusqu’à 3 cents/mm2.

Grâce à l’accord conclu aujourd’hui, Soitec et l’IME évalueront, au cours des trois prochaines années, l’utilisation de la technologie Smart Cut sur les plateformes FOWLP et 2.5 TSI. L’ambition est de développer un nouveau processus de transfert de couches et de l’intégrer comme une étape clé des nouvelles générations de packaging.

Ainsi, les performances pourront être améliorées, la consommation électrique optimisée et les coûts de production réduits grâce à la réutilisation possible de la tranche de silicium mise en oeuvre dans le transfert. L’IME effectuera des tests pour évaluer la fiabilité et la robustesse de cette nouvelle solution. Quant à Soitec, il déterminera sa viabilité à long terme.

La technologie Smart Cut utilise l’association de l’implantation d’ions légers et du collage par adhésion moléculaire pour définir et transférer des couches monocristallines ultrafines d’un substrat à un autre. Elle fonctionne comme un scalpel à l’échelle atomique et permet de gérer les couches actives indépendamment du substrat du support mécanique.

Les avantages sont multiples. En utilisant des techniques de liaison et de scission à basse température, elle permet notamment de créer, à l’échelle nanométrique, de multiples couches très minces de silicium, exemptes de défauts. Ces couches sont ensuite transférées au-dessus de la connectique des circuits actifs. L’épaisseur de la couche transférée peut être déterminée avec une extrême précision en ajustant l’énergie d’implantation et la technologie du procédé.

Les circuits et le package final peuvent ensuite être terminés en utilisant des processus de gravure et de dépôt. Par ailleurs, le substrat donneur peut être recyclé à maintes reprises ; après chaque transfert de couche, la surface de la tranche silicium est repolie à l’identique de l’état initial et le substrat peut être réutilisé.

En tant qu’institut de recherche majeur, l’IME rassemble la chaîne logistique mondiale des semiconducteurs, comprenant des clients fabless, des fonderies, des OSAT (Outsourced Semiconductor Assembly and Test), des fournisseurs d’EDA (Electronic Design Automation), des fabricants d’équipements et des développeurs de matériaux, afin de présenter des solutions de packaging innovantes pour la 5G, l’IoT et les applications automobiles.

Avec ce nouveau partenariat, l’IME fournira une expertise de pointe en matière de circuits intégrés dans plusieurs domaines : définition, modélisation, conception, intégration des processus, évaluation de la fiabilité et analyse des défaillances. L’IME exécutera le développement des nouvelles solutions de packaging de circuits dans sa ligne pilote 300mm 2.5D/3DIC, entièrement fonctionnelle.

Les compétences et le savoir-faire de l’IME concernant des modules complets, pour la technologie FOWLP et la 2.5D TSI les plus avancées, raccourciront les cycles de développement et aboutiront à des solutions d’approvisionnement rentables utilisant la technologie Smart Cut. Tout au long du partenariat, Soitec déploiera des moyens importants en termes d’outils et d’experts en R&D et opérera depuis son site de fabrication de Pasir Ris à Singapour.

Le chiffre d’affaires annuel de Soitec bondit de 43%

 18/04/2019 / VIPress.net

Au terme de son exercice 2018-2019, Soitec publie un chiffre d’affaires annuel de 443,9 millions d’euros, en hausse de 43%, soit une progression de 42% à périmètre et taux de change constants par rapport au chiffre d’affaires de l’exercice 2017-2018. Ses ventes de tranches de 200 mm ont progressé de 17% à taux de change constants par rapport à l’exercice 2017-2018 tandis que les ventes de tranches de 300 mm ont augmenté de 97%.

Pour le 4e trimestre de l’exercice 2018-2019 (clos le 31 mars 2019), Soitec annonce un chiffre d’affaires de 140,3 millions d’euros, en hausse de 53% par rapport au 4e trimestre 2017-2018, et de 20,1% par rapport au 3e trimestre 2018-2019.

« Nous avons réalisé une nouvelle performance solide au quatrième trimestre et nous terminons l’année fiscale bien au-dessus de nos indications de croissance initiales. Ce fut pour Soitec un trimestre riche en nouvelles alliances dans la recherche et en nouveaux partenariats stratégiques, avec des accords signés dans la Silicon Valley, à Singapour et en Chine.

Dans le même temps, nous avons renforcé notre relation industrielle avec notre partenaire basé à Shanghaï, nous nous sommes implantés commercialement en Chine et nous avons étendu notre collaboration avec Samsung Foundry. Nous sommes confiants dans notre capacité à continuer de fournir l’industrie des semiconducteurs en matériaux innovants et efficaces permettant le déploiement à grande échelle de nouvelles applications pour la 5G, l’intelligence artificielle, les véhicules électriques et bien d’autres segments de marché », se félicite Paul Boudre, directeur général de Soitec.

Dans ce contexte, Soitec a relevé sa prévision de marge d’EBITDA de l’activité Électronique pour l’exercice 2018-2019 à « autour de 33% » contre une prévision « autour de 30% » précédemment.

Au 4e trimestre 2018-2019, les ventes de tranches de 300 mm ont notamment augmenté de 95% à taux de change constants par rapport au 4e trimestre 2017-2018. Par type de produits, l’augmentation des ventes reflète une très forte progression des ventes de tranches de FD-SOI et de RF-SOI en 300 mm qui représentent les deux composantes les plus importantes des ventes de tranches de 300 mm.

Le taux d’utilisation moyen des capacités de l’usine Bernin II dédiée à la production de tranches de 300 mm a dépassé 80% au cours du 4e trimestre 2018-2019. De plus, le site de production de tranches de 300 mm de Singapour est désormais qualifié par plusieurs clients.

Soitec triple ses ventes de tranches FD-SOI sur un an au 4e trimestre

Le fabricant grenoblois souligne la forte performance réalisée pour les ventes de tranches FD-SOI pour les processeurs d’applications et d’intelligence artificielle et les systèmes de connectivité sur puce (SoC), reflétant le rythme soutenu de l’adoption de la technologie FD-SOI avec des tranches livrées à plusieurs fonderies pour des produits fabriqués aux noeuds de 65 nm, 28 nm et 22 nm, ainsi que les premières livraisons destinées au développement de produits fabriqués au noeud de 18nm.

La technologie FD-SOI apporte en effet une forte valeur ajoutée pour de nombreuses applications dans l’automobile, l’intelligence artificielle, les appareils domestiques intelligents et connectés ainsi qu’aux premières puces utilisées pour la communication 5G.

Au 4e trimestre 2018-2019, Soitec a notamment bénéficié d’une importante livraison à l’un de ses clients majeurs, permettant aux ventes de tranches FD-SOI d’atteindre un niveau deux fois supérieur à celui du 3e trimestre 2018-2019 et trois fois supérieur à celui du 4e trimestre 2017-2018.

 

 

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire l'article du 30 mai 2018, intitulé : Soitec, une réponse française et européenne

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Christine Lagarde (suite européenne)

Publié le par Jacques SAMELA.

Christine Lagarde (suite européenne)
Christine Lagarde (suite européenne)
Vu et lu dans Les Echos du 03/07/19

Vu et lu dans Les Echos du 03/07/19

Et pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 29 mars 2016, intitulé : Christine Lagarde, une femme française d'influence

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Criteo, Parrot, SeaBubbles, Traxens (suites)

Publié le par Jacques SAMELA.

Criteo, Parrot, SeaBubbles, Traxens (suites)
Criteo, Parrot, SeaBubbles, Traxens (suites)

Des « retards dans l’exécution » gênent Criteo dans son plan de transformation

30/04/2019 / frenchweb.fr

Le groupe français spécialisé en ciblage publicitaire en ligne Criteo a revu mardi à la baisse ses prévisions de croissance en 2019. Il a invoqué des « retards dans l’exécution » de son plan de transformation, après des résultats qui ont déçu en stagnant au premier trimestre.

Criteo, fondée en 2005 en France et cotée depuis 2013 au Nasdaq américain, table désormais sur une croissance organique de son chiffre d’affaires hors reversement aux partenaires (ou « revenu ex-TAC », son indicateur de référence) comprise entre 0 et 2% pour 2019, contre une fourchette annoncée auparavant d’entre 3% et 6%.

Un bénéfice net en légère hausse, mais inférieur au consensus des analystes

Au premier trimestre, le revenu ex-TAC s’établit à 236 millions de dollars, en baisse de 2% sur un an, mais en progression de 2% à taux de change constant, conformément à l’objectif annoncé en février. Le chiffre d’affaires du groupe ressort à 558 millions de dollars (-1% mais +3% à taux de change constant) et son bénéfice net à 21 millions de dollars, en légère hausse de 1% mais inférieur au consensus des analystes compilé par Factset, qui prévoyait 28 millions.

« Nous progressons sur plusieurs de nos priorités clés« , a estimé le PDG du groupe Jean-Baptiste Rudelle. Mais il reconnaît que « 2019 sera une nouvelle année de transition » pour son entreprise. « Certains des nouveaux outils que nous construisons pour transformer notre entreprise vont mettre plus de temps que prévu à générer les bénéfices attendus« , a détaillé l’entreprise française au sujet des objectifs. « En conséquence nous adoptons une approche plus modeste vis-à-vis de notre perspective de croissance en 2019 (…) ».

Réduire la dépendance au ciblage

Alors que le marché publicitaire traverse une forte mutation technologique et réglementaire, Criteo cherche à réduire sa dépendance à son métier historique, basé sur les cookies qui permettent de cibler de nouveau des consommateurs ayant déjà repéré des produits en ligne. Le groupe a ainsi conçu une plateforme sur laquelle ses clients peuvent configurer et contrôler leurs campagnes publicitaires. Et il investit sur les technologies de ciblage des consommateurs sur mobile, devenues incontournables.

Le revenu ex-TAC dérivé des applications mobiles a grossi de 32% en un an, et celui des « nouveaux produits » de 74%. Mais ils ne représentent encore que 9% du total. En 2017, Criteo avait dû abaisser plusieurs fois ses prévisions de croissance suite à des changements du système d’exploitation chez Apple, qui rendaient plus difficile le suivi publicitaire des internautes par des cookies et ont pesé lourdement sur l’activité de l’entreprise.

Le groupe a aussi dû faire face en 2018 au Règlement européen sur la protection des données (RGPD), qui oblige notamment depuis un an les sites internet à obtenir le consentement de leurs utilisateurs avant de collecter des informations personnelles.

 

. Pour plus d'informations sur Criteo, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 19 février 2013, intitulé : Criteo, le rêve américain.

Parrot sélectionné par l’armée américaine avec cinq autres fabricants de drones

28/05/2019 / Frencheweb.fr

Le fabricant de drones Parrot a annoncé mardi avoir été retenu en compagnie de cinq autres sociétés pour participer à un programme de 11 millions de dollars destiné à développer la nouvelle génération d’engins de reconnaissance destinés à l’armée américaine.

« Nous comprenons parfaitement combien un drone ultra-compact possède les atouts pour devenir un élément central de la défense», se réjouit dans un communiqué le PDG de Parrot, Henri Seydoux. « Nous sommes impatients de mettre à profit l’excellence de notre R&D afin d’intégrer l’efficacité offerte par les drones et d’accompagner la plus importante force armée et de défense au monde« . 

Nouvelle génération de drones 

Skydio, Altavian, Teal Drones, Vantage Robotics et Lumenier sont les autres entreprises sélectionnées au terme de cet appel d’offres lancé en novembre 2018. Ce programme cherche à développer une nouvelle génération de drones de reconnaissance rapidement déployable, d’un temps de vol de 30 minutes et d’une autonomie pouvant aller jusqu’à 3 kilomètres, pour un poids maximum de 1,3 kg. Ces appareils devront pouvoir être opérationnels en moins de deux minutes et tenir dans les sacs à dos standards utilisés par les soldats.

Créé en 1994, Parrot emploie 600 personnes et réalise la plupart de ses ventes à l’export. Mais après avoir connu son heure de gloire il y a quelques années, il traverse actuellement une période plus difficile et, mi-avril, il prévoyait une baisse de 28% de ses ventes à 109 millions d’euros pour tout l’exercice 2018.

Fin novembre, le groupe, qui s’est fait distancer par le chinois DJI, avait même annoncé la suppression d’une centaine d’emplois.

 

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 23 février 2015, intitulé : Parrot, le perroquet connecté.

 

Les «bateaux volants» de SeaBubbles passent sous pavillon étranger

08/04/2019 / frenchweb.fr

Et une pépite française de plus qui tombe dans les mains de propriétaires étrangers. La start-up tricolore SeaBubbles, qui fabrique des taxis électriques volant au-dessus de l’eau, s’apprête à être rachetée par des investisseurs étrangers, selon une information révélée par Business Insider France.

Si les modalités financières et l’identité des nouveaux propriétaires n’ont pas été indiquées, il est revanche précisé que quatre offres ont été formulées par des investisseurs chinois, suisses, suédois et américains.

Dans le cadre de cette opération, Alain Thébault et Anders Bringdal, les fondateurs de SeaBubbles, devraient conserver une part dans le capital de la société en tant qu’actionnaires minoritaires.

La start-up française compte également la Maif, l’assureur français qui était entré au capital de l’entreprise en décembre 2016 à l’occasion d’un tour de table de 3 millions d’euros, avant de remettre en pot quelques mois plus tard en injectant 10 millions supplémentaires en mai 2017.

Le fonds Partech et Henri Seydoux, le patron de Parrot, avaient également soutenu la jeune pousse à ses débuts lors d’une première levée d’un million d’euros en 2016. Il y a deux ans, la société avait assuré qu’elle allait lever 100 millions d’euros, mais l’opération ne s’était jamais concrétisée.

Dans ce contexte, trouver des fonds pour financer le développement du projet était devenu un impératif, sous peine de mettre la clé sous la porte.

Une «bulle» commercialisée à 200 000 dollars l’unité

Fruit de l’imagination du navigateur Alain Thébault, SeaBubbles ambitionne de commercialiser des navettes électriques capables de voler au-dessus de l’eau à une vitesse de 50 km/h sans faire de bruit, sans produire de vagues et sans émettre la moindre émission de CO2.

Produites en Asie, ces «bulles», peuvent embarquer un pilote et quatre passagers, sont vendues 200 000 dollars pour 2h30 d’autonomie sur l’eau. En utilisant les fleuves et les rivières des villes pour le transport de passagers, la société estime qu’elle pourrait ainsi décongestionner les grandes métropoles mondiales confrontées aux embouteillages routiers.

Lancée en 2015, la start-up française s’était distinguée l’an passé à Paris avec une première expérimentation sur la Seine. Selon Le Parisien, l’État a donné son accord de principe pour que les taxis volants de SeaBubbles puissent bénéficier d’un nouveau test sur la Seine cette année.

Cependant, la France n’était jamais apparue comme un terrain de jeu idéal aux yeux d’Alain Thébault, qui n’avait pas mâché ses mots à l’égard de l’administration française, qu’il juge trop lente.

5 000 bateaux-taxis déployés dans 50 villes à l’horizon 2024

Face aux difficultés pour faire voler ses engins au-dessus des fleuves français, la société n’a pas hésité à se rendre aux quatre coins du globe pour faire la promotion de ces taxis flottants d’un nouveau genre.

En début d’année, SeaBubbles avait indiqué avoir signé un premier contrat avec un client américain en Floride. La start-up a également indiqué à Business Insider France être «en négociations avancées aux Pays-Bas, en Italie et en Australie».

A terme, la société prévoit de déployer 5 000 bateaux volants dans 50 villes d’ici 2024. L’entreprise française songe également à développer un bus volant sur l’eau, capable de transporter jusqu’à 50 personnes.

En attendant de voir un jour les bateaux volants de SeaBubbles mis en service sur la Seine, la start-up rejoint la liste des pépites françaises rachetées par un propriétaire étranger, à l’image de Deezer, tombé dans le giron du fonds russo-américain Access Industries en septembre 2016.

 

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 29 juin 2018, intitulé : SeaBubbles, au-delà des océans

Traxens séduit trois des principaux armateurs à l’international

 27/05/2019 | VIPress.net

Traxens, société marseillaise qui développe une solution IoT pour l’industrie de la logistique, et A.P. Moller – Maersk, entreprise de logistique intégrée dédiée aux conteneurs, annoncent aujourd’hui que Maersk a rejoint CMA CGM et MSC en tant que client et actionnaire clé de Traxens.

Avec pour clients et actionnaires trois des principaux armateurs à l’international, exploitant près de la moitié de la flotte mondiale de conteneurs, Traxens propose à l’ensemble de l’écosystème de la logistique une nouvelle solution de conteneur intelligent intéropérable. Cela confirme que la numérisation de la chaîne logistique est en marche grâce aux ‘conteneurs intelligents’.

« Nous sommes ravis d’accueillir Maersk parmi nos actionnaires, après CMA CGM et MSC. Avec trois des principaux armateurs mondiaux à nos côtés, nous allons pouvoir accélérer notre développement à l’international et faire de notre solution un standard à l’international pour le secteur logistique », se félicite Jacques Delort, Directeur Général de Traxens.

Une commande de 50 000 dispositifs de suivi

Fondée en 2012, Traxens développe des solutions pour le secteur du fret et a créé une solution innovante de surveillance et de coordination de conteneurs. CMA CGM a investi dans la société dès 2012 et a été rejoint en 2016 par MSC.

Par le biais de cet accord, Maersk prendra une participation au capital de Traxens, et aura des droits d’actionnaire similaires à ceux de CMA CGM et MSC. Maersk s’est également engagé à commander 50 000 dispositifs Traxens, un ordre de grandeur similaire aux commandes de CMA CGM et de MSC.

Traxens peut ainsi se concentrer sur le renforcement de sa solution et le développement d’une interopérabilité basée sur des technologies non-propriétaires et des standards ouverts.

« Avoir de la visibilité sur l’état et la localisation des cargaisons conteneurisés, c’est la traduction en situation réelle de notre stratégie qui consiste à offrir des solutions numériques de bout en bout.

Après avoir été des pionniers de l’utilisation de l’Internet des Objets dans notre flotte de conteneurs réfrigérés, nous sommes ravis de rejoindre Traxens et de collaborer sur l’énorme potentiel des conteneurs connectés.

Avec cet investissement, nous sommes impatients de travailler avec les principaux acteurs du secteur pour développer une solution de pointe dans le domaine des produits et technologies connectées, pour du fret à haute valeur ajoutée, tout en laissant les clients libres de leur choix grâce à l’interopérabilité et aux standards ouverts », souligne Ingrid Uppelschoten Snelderwaard, Vice-Présidente, Direction des Equipements chez A.P. Moller – Maersk.

Traxens génère, collecte, consolide, enrichit et transforme les données logistiques en informations exploitables pour ses clients des secteurs maritime, ferroviaire et de la logistique.

 La technologie IoT de la société fournit des informations complètes et en temps réel pour gérer les actifs logistiques partout dans le monde. Avec ses solutions, Traxens permet à ses clients de transformer numériquement leurs chaînes logistiques multimodales, et ainsi de réduire leurs coûts, d’optimiser leurs investissements, de se conformer à la réglementation environnementale et de fournir des services de qualité à leurs clients finaux.

La solution IoT de Traxens a reçu le prix ‘Technology Leadership’ de Frost & Sullivan en 2019.

La solution de Traxens répond aux principaux défis de l’industrie du transport maritime, rencontrés à la fois par les affréteurs et les armateurs. En combinant la télématique et le traitement intelligent des données, les affréteurs peuvent contrôler les coûts et mettre en place des solutions métiers plus agiles, pendant que les armateurs peuvent suivre facilement leurs conteneurs, améliorant ainsi leurs process et leurs systèmes de prise de décision.

Parmi les principaux avantages des solutions intelligentes de Traxens : une réduction des coûts opérationnels, une amélioration de l’efficacité de la logistique, une sécurité renforcée et la possibilité d’offrir cette solution à ses propres clients.

Tout l’écosystème maritime, y compris les ports, les transitaires, les compagnies financières et d’assurance, peuvent également bénéficier des données à forte valeur ajoutée recueillies par la technologie Traxens.

 

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le sujet du 18 juillet 2018, intitulé : Traxens, par de-là les mers et les océans

 

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