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La Banque de France, au service de l'Etat

Publié le par Jacques SAMELA.

La Banque de France, au service de l'Etat
La Banque de France, au service de l'Etat

A l’ère naissante et balbutiante de l’Euro, on pourrait penser que cette institution nationale qu’est la Banque de France, n’y a plus toute sa place, or il s’avère que son rôle est loin d’être négligeable, je vous en reparlerai plus tard, mais avant, sa création et son histoire.

Créée par le consul Napoléon Bonaparte le 28 nivôse an VIII, soit le 18 janvier 1800, suite à une proposition d’un financier suisse du nom de Jean-Frédéric Perregaux, fondateur lui d’une banque de dépôts appelée la « Caisse des comptes courants », et dont l’idée était de remettre au goût du jour l’émission de papier-monnaie, délaissé alors par les français, au profit des pièces d’or ou d’argent. Ces premiers billets seront imprimés à l’encre noire, sur un papier filigrané, et sur une seule face.

C’est donc par décret que la Banque de France fût finalement créée, avec un pécule de 30 millions de francs de l’époque, apporté par de riches bourgeois, ainsi que par le premier consul, témoignage de sa confiance en cette nouvelle institution.

Elle deviendra donc la seule institution bancaire en France à posséder ce droit d’émission, limité tout d’abord à Paris, avec au final une confiance retrouvée de la part des français vers les billets de banques, et un statut, celui de banque centrale.

Elle aidera même les français à se remettre au travail, après les années difficiles de la révolution, encourageant le commerce et l’industrie, facilitant les emprunts, et augmentant la quantité de monnaie en circulation.

Cependant, loin de faire l’unanimité, l’empereur Napoléon, afin d’y affirmer son autorité, y désignera un gouverneur et deux sous-gouverneurs, garant d’une mainmise de l’Etat au détriment de l’assemblée des actionnaires, initialement créé et appelé comité central, ayant dès l’origine un droit de nomination des directeurs de banque.

L’avènement de cette banque centrale permit également d’assurer une certaine stabilité monétaire, pas toujours assurée pat l’Etat, ainsi que de se soustraire aux grands banquiers quant à leur difficulté de se lancer dans de grandes opérations non rentables rapidement, préférant la sécurité d’une action collective appuyée par celle-ci et donc le gouverneur, ce qui fait qu’elle devint vite autonome, s’appuyant plutôt sur l’impératif de stabilité financière que sur des pressions gouvernementales.

Et de par le décret impérial du 16 janvier 1808, les opérations de la Banque de France seront régis par ses statuts fondamentaux, et ce jusqu’en 1936, avec l’ouverture de plus de 250 succursales dans toute la France, étendant son privilège d’émission de billets, définitivement acquise en 1865.

Elle fût par la suite nationalisée en 1936 par le gouvernement du Front populaire, estimant que le contrôle de la monnaie ne devait être du ressort d’intérêts purement privés, avant une nouvelle nationalisation en 1945, et ce malgré un rôle plutôt exemplaire durant la seconde guerre mondiale, refusant au gouvernement collaborationniste de Vichy, de céder aux allemands l’ensemble de ses réserves d’or, qui soit dit en passant, furent dès 1933 envoyées vers des succursales situées à proximité des côtes françaises (Brest, Toulon), avant l’envoi cette fois-ci, et ce jusqu’en juin 1940 vers la Banque royale du Canada, la Réserve fédérale américaine, ou encore vers Dakar et les Antilles françaises. Elles seront rapatriées intégralement en France en 1946.

Aujourd’hui donc, la Banque de France, à l’heure de l’Euro, est toujours la banque centrale nationale française, indépendante de l’état depuis 1994, elle est chargée de veiller à la bonne qualité de la monnaie en circulation, d’assurer la stabilité financière, devenant en cela une banque des banques, soit un organe de compensation, et une ultime réserve de crédit pour le système bancaire.

Et désormais, étant placée sous la tutelle de la Banque centrale européenne (BEI) depuis 1998, elle intègre le Système européen de banques centrales (SEBC), réunissant l’ensemble des banques centrales nationales (BCN) des états membres de l’UE.

Elle participe également à différentes instances internationales comme le Fonds monétaire international, où les deux composantes de la Banque mondiale que sont la banque internationale pour la reconstruction et le développement, et l’association internationale de développement, y représentant au mieux les intérêts de la France.

Sans oublier également ses trois missions que sont la stratégie monétaire, en établissant par exemple la balance des paiements de la France, en mettant en œuvre les décisions de politique monétaire de la BCE, en gérant une partie des réserves de change de la même BCE, elle fabrique et gère aussi ce que l’on appelle la monnaie fiduciaire.

Ensuite, la stabilité financière (déjà vu plus haut), avec le contrôle des banques et des assurances, en fournissant son personnel à l’Autorité de contrôle, la surveillance du système financier, ainsi que des systèmes et moyens de paiement.

Et pour finir, les services à l’économie, dont la gérance des moyens de paiement du Trésor et de quelques entreprises publiques, la collecte et la mise à disposition d’informations financières à l’adresse des entreprises, et à destination des particuliers cette fois-ci, avec le maintien de fichiers d’incidents de paiement (recensement de chèques perdus ou volés, incidents de paiements).

Sans oublier une particularité qu’elle a su garder depuis de nombreuses années, voire depuis sa création, qui est d’avoir à sa disposition un outil capable d’assurer la conception et la production de billets, figurant parmi l’une des seules rares banques centrales assurant encore l’ensemble des étapes du processus de production et de la fabrication du papier, jusqu’à l’impression des billets, avec notamment deux sites industriels, situés l’un à Vic Le Comte, pour la papeterie, et l’autre, à Chamalière, pour l’imprimerie, en cours de regroupement, permettant cette fois-ci d’avoir sur un même lieu, un outil de production de grande qualité, et le plus moderne de la zone Euro.

Alors, deux cents ans de bons et loyaux services, ne l’empêche en rien de regarder ailleurs ce qui s’y passe, notamment à l’échelle internationale, où une activité de trading est mise en œuvre depuis les années 90, afin de conforter son positionnement sur la place de Paris, mais aussi justement dans les instances européennes et mondiales, avec par exemple un bureau à New York, lui permettant notamment de dialoguer plus aisément avec la Réserve fédérale, lui conférant une place prépondérante et de piliers au G20, avec comme souhait pour le futur, que la Banque de France devienne également la banque centrale des marchés au sein de l’Eurosystème, ce qui à l’orée du Brexit, permettrait peut-être à la France, de devenir le pays phare et incontournable de la finance européenne, après Londres, et ce même si Francfort n’a pas dit son dernier mot. Réponse en 2019 ?

Mais avant cela, souhaitant sensibiliser les dirigeants des TPE et des PME à la gestion financière, la Banque de France a imaginé un jeu, actuellement à l’essai en Haute-Savoie, permettant à ceux-ci de se familiariser à la gestion et à l’analyse financière, mais justement d’un point de vue ludique, plus à même certainement de faire comprendre aux créateurs d’entreprises, les arcanes des démarches qu’ils seront amenés à réaliser, tout en leur permettant également de découvrir, mais aussi de comprendre finalement le fonctionnement d’une banque face à des situations auxquelles ils pourraient être confrontés.

Donc, si l’idée vous tente, le jeu devrait être commercialisé cet automne, et même si vous n’êtes pas entrepreneur, vous serez peut-être intéressé par le sujet au moins.

Jacques Samela

 

Sources :

. www.banque-france.fr

. Wikipédia

. www.ecomedia.com

. Les Echos du 09 juillet 2018

 

Vus et lus dans Les Echos du 09/07/18, et Le Parisien Weekend du 14/09/18
Vus et lus dans Les Echos du 09/07/18, et Le Parisien Weekend du 14/09/18
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Vus et lus dans Les Echos du 09/07/18, et Le Parisien Weekend du 14/09/18

La Banque de France se prend au jeu

20 Juil 2018 / Ecomedia.com

Pour sensibiliser les dirigeants à la gestion financière, l’établissement a imaginé un jeu. Expérimenté en Haute-Savoie, il a fait l’unanimité.

« C’est super ce jeu ! Ca ressemble vraiment à la vie de l’entreprise. A un détail près, quand même : là, le banquier dit toujours oui ! » Adrien Uguet, dirigeant du cabinet d’architectes paysagistes Uguet (Fillinge) et tout nouveau président du CJD Léman, ne tarit pas d’éloges sur le jeu développé par la Banque de France (au niveau national) et testé en avant première lors des Oséades haut-savoyardes, début juin.

Un jeu destiné à familiariser les patrons de TPE et PME avec les principes de base de la gestion et de l’analyse financière. Dans le rôle d’un dirigeant d’entreprise, chaque joueur dispose d’un plateau divisé en deux parties : d’un côté le compte de résultat, avec charges et produits ; de l’autre le bilan, avec l’actif (immobilisation, stocks, créances clients et trésorerie) et le passif (capitaux propres, emprunts, dettes, découvert).


Comprendre le langage et les attentes de son banquier
Tous les joueurs démarrent à égalité. A chaque tour, chacun d’eux pioche une carte qui lui offre une opportunité, dont il connaît le coût et les retombées potentielles (un peu comme pour les terrains et les hôtels au Monopoly) et qu’il peut saisir ou refuser : recrutement, publicité, investissement dans l’outil de production… Il pioche également une carte “événement”, qui entraîne un coût, un manque à gagner ou une recette imprévu(e) et plus ou moins conséquent(e). Comme dans la vraie, remporter la partie, c’est-à-dire présenter la meilleure situation financière, est alors un mélange de compétence, de prise de risque et de chance.

 « Ce jeu permet de voir rapidement les personnalités de chacun : les fonceurs, ceux qui sont davantage dans la réflexion, les très prudents… Et si l’on joue à plusieurs sur le même plateau, cela permet aussi de se mettre dans la position d’associés et de voir les avantages et les inconvénients de ne pas être tout seul à faire les choix »

Magaly Schleifer,
service “entreprises” de la Banque de France Haute-Savoie

 

Ludique, le jeu permet de bien rôder les novices aux concepts de base de la gestion financière. Mais il n’est pas seulement à visée pédagogiques théoriques. « Il sert aussi à mieux comprendre le langage des banquiers, expliquent Philippe Azéma et Magaly Schleifer, du service entreprises de la Banque de France Annecy, qui a piloté les tests du jeu en Haute-Savoie. En maîtrisant mieux les concepts financiers, l’entrepreneur est plus à même de comprendre ce que regarde le banquier dans son dossier et ce qu’il en attend. »

Retard dans l’accès au crédit

L’enjeu n’est pas mince car les TPE sont en retard en matière d’accès au crédit : seulement 66% d’entre elles ont accès aux crédits de trésorerie, contre 85% pour les PME et pour le crédit à l’investissement c’est 80% contre 95% indique les statistiques de la Banque de France.

« Il y a des explications objectives : les TPE sont souvent des structures plus récentes et plus fragiles financièrement. Mais il y a aussi une question d’accompagnement et de structuration : faute de DAF (directeur des affaires financières) ou de conseiller spécialisé leur dossier de demande de prêt peut être moins bien présentée, ce qui peut être pénalisant », explique Philippe Azéma, responsable du service « entreprises » à la Banque de France.

Rien d’étonnant alors que la Banque de France, qui cherche en plus à gommer son image d’organisme répressif et inaccessible au profit d’un visage de conseiller au service de l’économie locale, ait mis en place depuis 2016 un réseau de «correspondants TPE» avec des relais dans chaque département.

« Trop de dirigeants s’agacent du comportement de leur banquier, sans essayer de se mettre à sa place : avec ce jeu de la Banque de France, on perçoit mieux ses attentes et, surtout, on prend conscience de l’intérêt de bien communiquer avec lui. Il ne faut pas aller voir son banquier au dernier moment, quand il n’y a plus le choix. Mais au contraire bâtir une relation régulière et de confiance. »

Adrien Uguet, dirigeant d’entreprise (cabinet Uguet architectes paysagistes)
et président du CJD Léman

 

Commercialisation à la rentrée

Ce jeu devrait être commercialisé en France à partir de l’automne 2018, via une entreprise spécialiste des jeux de plateau. Les premières cibles sont les lieux de formation et de rencontre des dirigeants : écoles et centres de formation, associations patronales, structures de filières, réseaux d’aide à la création… Soit à des fins de formation soit pour animer des événements (le jeu à un vrai côté ludique). Plus largement le grand public ou les structures d’aide sociale (mieux gérer un budget familial) sont aussi visés.

« Ce jeu est très visuel. Au point que j’ai accroché un plateau de jeu au mur de mon bureau, pour pouvoir le regarder souvent ! C’est comme si on avait mis un décodeur entre mon banquier et moi ! »

Adrien Uguet

Publié dans L'entreprise du mois

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La France, son positionnement

Publié le par Jacques SAMELA.

La France, son positionnement
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Vu et lu dans We Demain
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Vus et lus dans Les Echos du 31/01/18 et du 11/06/18, et l'Usine Nouvelle n° 3573 du 30/08/18
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Vu et lu dans Les Echos du 11/06/18, et Paris Worlwide de Juillet & Août 2018
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Vu et lu dans le magazine Pour l'éco de septembre 2018
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Vus et lus dans Les Echos du 16/08/18, et Le Monde du 01/06/18
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Jean-Paul Gaultier (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Jean-Paul Gaultier (suite)
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Vu dans Elle

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. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 24 octobre 2014, intitulé : Jean-Paul Gaultier : L'enfant terrible de la mode

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Saint-Gobain (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Saint-Gobain (suite)
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Vus et lus dans Le Monde du 20/01/18, et l'Usine Nouvelle n° 3566 du 17/06/18
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. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 30 avril 2016, intitulé : Saint-Gobain, l'innovation, toujours l'innovation.

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Le rendez-vous de l'Europe : Erasmus

Publié le par Jacques SAMELA.

Le rendez-vous de l'Europe : Erasmus
Le rendez-vous de l'Europe : Erasmus

S’il est un sujet recueillant aujourd’hui l’assentiment d’une bonne partie des citoyens européens, c’est bien celui de la réussite du programme Erasmus, du nom d’un moine néerlandais, appelé Erasme (1465-1536), humaniste, théologien, et surtout voyageur invétéré de par l’Europe, afin disait-il de s’enrichir de différentes cultures. Voyons pourquoi.

A l’origine “EuRopean Community Action Scheme for the Mobility of University Students”, et désormais “European Region Action Scheme for the Mobility of University Students”, il prendrait sa source d’une étudiante italienne, Sofia Corradi (www.sofiacorradi.eu), qui ayant été obligé de recommencer ses études (1969) après un séjour à l’étranger, eu quelques années plus tard, alors pédagogue et consultante scientifique auprès des universités italiennes, l’idée que les étudiants européens puissent désormais étudier dans l’ensemble des universités européennes, sans pour autant les obliger à repasser leurs diplômes.

Convaincu par le projet, François Mitterrand proposa qu’il intègre les suggestions du Conseil européen pour améliorer l’image de la Communauté Européenne, avec comme souhait de favoriser notamment la pratique des langues étrangères pour les générations futures, et la mise en place d’un programme interuniversitaire d’échanges et d’études.

Depuis, ce sont plus de 3 millions d’étudiants qui ont bénéficiés de ce programme, avec en 1995, une ouverture vers les apprentis, et dans la période 2004-2005, une extension à tous les pays du monde, appelé lui Erasmus Mundus, récompensé en retour par le prix « Princesse des Asturies » de la Coopération Internationale, car considéré comme l’un des programmes d’échanges culturels les plus importants de l’histoire de l’humanité.

Quant à aujourd’hui, on parle désormais du programme Erasmus +, créé en 2014, en faveur de l’éducation, de la formation, de la jeunesse et du sport en Europe. Doté d’un budget de 14,7 milliards d’Euros, il permettra à près de 4 millions d’européens d’étudier, de se former, d’acquérir une expérience à l’étranger, ainsi que de faire du bénévolat. Il court jusqu’en 2020.

Et pour terminer sur une note tout aussi positive, sachez que ce programme, qui vient donc de fêter ses 30 ans, serait à l’origine d’une augmentation de la natalité européenne, puisque la Commission européenne estimerait que depuis sa création, près d’un million de bébés seraient nés de ces unions européennes, devenant en cela la première vraie génération Erasmus. Alors, certains disent que cela est exagéré, difficile à prouver il est vrai, laissons l’utopie nous gagner.

Mais par-contre, en ce qui concerne les premiers bénéficiaires de ces programmes, les parents pour certains de ces néo-européens, je leur lance un message, afin qu’ils deviennent les bras non armés (vote aux prochaines élections européennes) d’une Europe souhaitant continuer le travail de ceux que l’on appelle les pères fondateurs, qui soit-dit en passant, sera le prochain sujet de ma rubrique consacrée à l’UE.

Bonne lecture, faites passer l’info, et donc à très bientôt.

Jacques Samela

 

Sources :

. Wikipedia

. Le livret du citoyen européen

 

Informations supplémentaires :

. https://www.erasmusworld.org/

. http://www.agence-erasmus.fr/page/erasmus-plus-education-et-formation

. https://www.generation-erasmus.fr/sejour-bourse-erasmus-etudiant/

. http://www.education.gouv.fr/cid78078/le-programme-erasmus.html

. http://ec.europa.eu/programmes/erasmus-plus/node_fr

. http://ec.europa.eu/programmes/erasmus-plus/resources/programme-guide_fr

 

A lire :

. Ils ont fait Erasmus de Isabelle Maradan / Ed. de La Martinière

Le Mouvement Européen-France (ME-F), l'Etudiant
Le Mouvement Européen-France (ME-F), l'Etudiant
Le Mouvement Européen-France (ME-F), l'Etudiant

Le Mouvement Européen-France (ME-F), l'Etudiant

Vu et lu dans Le Monde du 27/06/18
Vu et lu dans Le Monde du 27/06/18

Vu et lu dans Le Monde du 27/06/18

Vu et lu dans Le Monde du 29/11/17
Vu et lu dans Le Monde du 29/11/17

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Publié dans En bref

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Août 2018

Publié le par Jacques SAMELA.

Août 2018
Août 2018

COCORICO. La française Claire Nouvian, créatrice de l’association Bloom (www.bloomassociation.org), qui œuvre pour la défense des océans, vient de recevoir le prix Goldman pour l’environnement, l’équivalent du Nobel de l’écologie.

Cosmopolitan.fr

 

CONTRAT. Le groupe Alstom décroche un contrat de 330 millions d’Euros en Italie, auprès de la compagnie privée Italo (www.italotreno.it).

Les Echos du 01 août 2018

 

DEVANT. Selon l’incontournable classement de Shanghai, la faculté de Montpellier passe devant Oxford et devient même la première mondiale pour l’enseignement de l’écologie.

Elle du 03 août 2018

 

CONNEXION. La ville de Marseille est devenue un hub où convergent les lignes de fibres optiques intercontinentales, connectant l’Europe au reste du monde. Treize câbles sous-marins aboutissent déjà sur les plages de la cité phocéennes, devenant au passage la troisième voie de passage pour les opérateurs télécom en Europe.

Les Echos du 07 août 2018

 

ACQUISITION. Blablacar vient d’acquérir son concurrent russe, Beepcar, s’accompagnant au passage d’un partenariat marketing avec le géant russe de l’internet Mail.ru.

Le Monde du 08 août 2018

 

MISSIONS. Le laboratoire de physique et de chimie de l’environnement et de l’espace (LCP2E-Loiret) situé dans la ville d’Orléans, participe avec la Nasa aux missions Solar Probe et Solar Orbiter, grâce à l’utilisation d’un capteur crée par son équipe, et qui sera intégré aux sondes en question.

L’usine Nouvelle du 10 août 2018

 

REBOND. De la production industrielle française en juin, avec + 0,6 %, et 1 % de hausse sur l’ensemble du 2ème trimestre.

Le Monde du 11 août 2018

 

CONTRAT 2. Vinci Energies (www.vinci-energies.com) décroche un contrat de 55 millions d’Euros en Suède pour l’élaboration d’une station souterraine ferroviaire et de deux kilomètres de tunnel pour la prochaine gare centrale de la ville de Göteborg.

La Tribune du 14 août 2018

 

BAISSE. Légère du taux de chômage en France de 0,2 point au 2ème trimestre selon le Bureau international du travail (BIT), établissant le chômage en France à 8,7 %.

Le Monde du 15 août 2018

 

CONTRATS. La start-up Drone Volt (www.dronevolt.com), spécialisée dans les drones professionnels, a annoncé deux nouveaux contrats en Asie. Un au Vietnam avec le plus important fournisseur d’énergie du pays, Electricity of Vietnam, et l’autre en Thaïlande, avec le département thaïlandais de contrôle de la pollution.

Les Echos du 16 août 2018

 

HAUSSE. De 16,3 % des créations d’entreprises dans le BTP depuis un an, concernant les domaines de la construction et de l’immobilier.

Batiactu du 27 août 2018

Publié dans Revue de presse

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Brevets (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Brevets (suite)
Brevets (suite)
Vus et lus dans Les Echos du 07/06/18
Vus et lus dans Les Echos du 07/06/18
Vus et lus dans Les Echos du 07/06/18

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Vus et lus dans Le Parisien Eco du 09/04/18, l'Usine Nouvelle n° 3554 du 15/03/18, et Les Echos du 30/04/18
Vus et lus dans Le Parisien Eco du 09/04/18, l'Usine Nouvelle n° 3554 du 15/03/18, et Les Echos du 30/04/18

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Vu et lu dans Les Echos du 27/04/18
Vu et lu dans Les Echos du 27/04/18

Vu et lu dans Les Echos du 27/04/18

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 21 avril 2015, intitulé : France Brevets, valorisation à la française.

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Gemalto, Parrot, Sigfox, Soitec (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Gemalto, Parrot, Sigfox, Soitec (suite)
Gemalto, Parrot, Sigfox, Soitec (suite)
Vu et lu dans Les Echos du 03/09/18

Vu et lu dans Les Echos du 03/09/18

Les Etats-Unis autorisent le rachat de Gemalto par Thales

06/09/2018 VIPress.net

 

Thales et Gemalto annoncent avoir obtenu l’Autorisation Règlementaire de la part du Comité pour l’investissement étranger aux États-Unis (CFIUS). Avec les autorisations des autorités de concurrence compétentes en Chine, en Israël et en Turquie, et les décisions d’autorisation relatives aux investissements étrangers en Australie et au Canada, Thales et Gemalto ont ainsi obtenu 6 des 14 autorisations règlementaires requises.

Thales et Gemalto continuent de collaborer activement avec les autorités de concurrence compétentes afin d’obtenir les Autorisations Réglementaires restantes en Afrique du Sud, en Australie, aux États-Unis, au niveau de l’Union Européenne, au Mexique, en Nouvelle-Zélande et en Russie. De plus, Thales et Gemalto sollicitent l’Autorisation Règlementaire relative aux investissements étrangers auprès de l’autorité compétente en Russie.

Rappelons que cet été la Commission européenne a ouvert une enquête approfondie afin d’apprécier le projet d’acquisition de Gemalto par Thales au regard du règlement de l’UE sur les concentrations. La Commission craint que la concentration conduise à une hausse des prix et à une réduction du choix et de l’innovation pour les consommateurs de modules matériels de sécurité. Celle-ci dispose de 90 jours ouvrables, soit jusqu’au 29 novembre 2018, pour prendre une décision.

Qu’à cela ne tienne, Thales et Gemalto estime que l’opération devrait être réalisée peu de temps après l’obtention de toutes les Autorisations Règlementaires, ce qui est envisagé avant la fin de l’année 2018.

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 30 septembre 2014, intitulé : Gemalto, leader mondial et français

Vu et lu dans Les Echos du 03/08/18

Vu et lu dans Les Echos du 03/08/18

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 23 février 2015, intitulé : Parrot, le perroquet connecté.

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3566 du 17/06/18
Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3566 du 17/06/18

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3566 du 17/06/18

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 24 mars 2015, intitulé : Sigfox, l'envol du papillon.

Vu et lu dans Les Echos du 15/05/18

Vu et lu dans Les Echos du 15/05/18

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 30 mai 2018, intitulé : Soitec, une réponse française et européenne

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Multilatéralisme VS Protectionnisme, ou tel est pris qui croyait prendre ?

Publié le par Jacques SAMELA.

Multilatéralisme VS Protectionnisme, ou tel est pris qui croyait prendre ?
Multilatéralisme VS Protectionnisme, ou tel est pris qui croyait prendre ?

En ce moment, si il est un mot on ne peut plus utilisé dans les médias, c’est bien celui que Mister T à remis au goût du jour, et qui s’appelle le protectionnisme.

Son contraire, si vous ne le savez pas, et encore à l’ordre du jour, se nomme lui le multilatéralisme.

Mais, afin d’appuyer mon sujet, et avant de rentrer de plein pied dans ce double sujet, et afin de vous donner l’occasion de vous faire votre propre opinion, voici leurs définitions (Wikipedia) :

. Multilatéralisme : Le multilatéralisme est un concept utilisé dans le champ des relations internationales. Il se définit comme un mode d'organisation des relations inter-étatiques. Il se traduit par la coopération de trois États au moins dans le but d'instaurer des règles communes. Il concerne essentiellement la forme institutionnalisée de ces relations (au sein des organisations internationales).

 

. Protectionnisme : Le protectionnisme est une politique économique interventionniste menée par un État ou un groupe d'États, consistant à protéger ses producteurs contre la concurrence des producteurs étrangers. Les buts peuvent être le maintien de l'emploi dans certains secteurs d'activité, la diminution du déficit commercial, ou la défense du niveau de vie. Les mesures protectionnistes consistent essentiellement à freiner les importations (barrières douanières, normes contraignantes, freins administratifs...), encourager les exportations (subventions diverses, incitations fiscales, dévaluation, dumping comme le « protectionnisme offensif »), privilégier les entreprises nationales dans les appels d'offres de marchés publics, ou empêcher les investisseurs étrangers de prendre le contrôle d'entreprises nationales.

Vus et lus dans Le Monde du 01/06/18, Les Echos du 06 & 11/0/18, l'usine Nouvelle n°3554 du 15/03/18,
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Alors, tout en commençant par ce qui est donc actuellement en cours, le multilatéralisme, il faut savoir que contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’a pas été inventé durant le XX siècle, puisque dès le traité de paix dit de Westphalie en 1648, et ce jusqu’au Congrès de Vienne en 1814, on trouve déjà des prémisses d’accords entre états, plutôt européens à cette époque, facilitant en cela leurs coopérations et leurs relations commerciales, afin d’obtenir une stabilité doublée d’une prospérité, évitant au final des tensions inhérentes à toute relation internationale, communément décrite comme un domaine anarchique.

Ensuite, il prendrait également sa source dans la tradition dite des Lumières, dont ses penseurs (Jean-Jacques Rousseau, Voltaire, Kant, Benjamin Franklin, Georges Washington, etc…), dotés d’un idéalisme à toute épreuve, et opposés à une vision sombre des relations humaines, estimaient que par la création d’institutions dont nous connaissons aujourd’hui des exemples comme l’ONU ou l’UE, pouvaient instaurer des relations favorables et pacifiques au bénéfice de chacun.

Quant à celui que nous connaissons aujourd’hui, il serait issu de ce que l’on appelle l’idéalisme wilsonien, du nom du président américain Woodrow Wilson (1856 – 1924), à l’origine de la Société des Nations, créée au sortir de la 1ère guerre mondiale, rejetée à l’époque par le Congrès des Etats-Unis, mais ayant largement inspiré l’ONU en 1945, et dont l’action est toujours en œuvre aujourd’hui.

C’est donc au XX siècle qu’il devient la norme, avec deux voies bien distinctes que sont la partie économique, mise en évidence avec la création du système monétaire et financier, connu sous l’appellation BrettonWoods, ainsi que du Gatt (General Agreement Trade and Tarrifs), sous l’égide notamment des Etats-Unis, considéré à l’époque comme son principal instigateur. Quand on voit ce que fait aujourd’hui Mister T, décrit comme un serial entrepreneur, dans le bâtiment il est vrai, on peut se poser des questions. Mais de cela j’en reparlerai.

Et donc, la partie politique, avec l’idée que le développement du commerce facilite la négociation politique, permettant en cela de régler pacifiquement les différends entre les états, devant en retour bénéficier à la population, en favorisant notamment leur prospérité.

C’est par essence la tradition universaliste, idéaliste, libérale et démocratique de l’ONU qui est mise en œuvre ici. Alors, oui, il est vrai que cela est loin, voire parfois même très loin de réussir à chaque fois, de nombreux exemples en attestent, la cause souvent aux états eux-mêmes, ce que l’on appelle généralement la théorie réaliste, soit que les grandes puissances, notamment au Conseil de sécurité de l’ONU, donnant aux petites et moyennes nations l’illusion de leur importance durant les prises de décisions, mais qu’au final, ce sont presque toujours leurs intérêts qui l’emportent.

Et pour le malheur de beaucoup, les exemples sont malheureusement plus que nombreux, comme pour la Syrie récemment, avec le blocage permanent de la Russie, son alliée, empêchant tout vote d’une résolution.

On dit donc du multilatéralisme, qu’il est à l’intersection de la coopération et de l’anarchie, soit un mécanisme imparfait de régulation des relations entre les états.

Vus et lus dans Les Echos du 02 & 08/06/18, et du 02/08/18
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Et maintenant, le protectionnisme, remis au goût du jour par qui vous savez, mais dont le principe existe lui depuis des siècles, puisque les Etats-Unis (déjà), l’Angleterre du XVème au XVIIIème siècle, mais aussi le Japon, plus récemment, au XXème siècle, ont eu recours à ce procédé censé défendre leurs intérêts, et faire face à une concurrence dite déloyale.

Les USA aujourd’hui, invoque eux une atteinte à la sécurité nationale, notamment en ciblant la Chine, mais on a pu voir que d’autres étaient également dans la ligne de mire (UE, Canada, Mexique, etc…), pour la plupart partenaires de longue date. Comme quoi.

Seulement voilà, comme sa définition ne l’indique pas toujours (voir plus haut), ce procédé est à double tranchant. En effet, à première vue, il paraît positif et digne de bon sens, mais quand on y regarde de plus près, on remarque malgré tout qu’au-delà des discours criant haut et fort que le but de ces mesures n’est que de protéger des secteurs en difficultés, d’éviter des délocalisations,  il y a au final une réalité toute simple, qui est celle du pouvoir d’achat, car avec l’augmentation des taxes sur les produits importés, et donc des prix, ce sont les acheteurs finaux qui en pâtiront, notamment les moins aisés, mais pas seulement, pourtant souvent favorables à la mise en place de ces mesures, mais malheureusement sans se rendre compte des conséquences à plus ou moins longs termes pour eux. Attention aux « fake news ».

Nous, qui sommes des consommateurs compulsifs (parfois), habitués à des prix défiants toute logique, notamment dans le domaine de l’habillement, mais dans bien d’autres également, serions-nous ravis de les voir augmenter significativement, nous obligeant par exemple dans le domaine alimentaire de privilégier notre porte-monnaie au détriment de notre alimentation, et donc de notre santé ? Non bien sûr. Eh bien, nos amis américains risquent d’y avoir droit, car quand un pays établi des mesures protectionnistes vers d’autres pays, il doit s’attendre à des mesures similaires.

Et pas seulement au détriment des consommateurs finaux, mais aussi des entreprises. L’un des exemples les plus marquants aujourd’hui concerne les producteurs américains de soja, vivier électoral de Mister T, et pourvoyeur de soja vers la Chine pour 12 milliards de dollars en 2017, soit 30 % de la production américaine, se retrouvant aujourd’hui taxé de 25 %, obligeant la profession à demander de l’aide à son gouvernement.

Que dire également du désir de la marque mythique Harley-Davidson de délocaliser une partie non négligeable de sa production en Europe (Belgique) afin d’éviter les taxes de rétorsions européennes ?

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Alors, certains pourraient me dire que la Chine l’a peut-être bien mérité, que l’UE aurait bien aimée le faire, voire peut-être avec les Etats-Unis, partenaire de longue date, mais non, Mister T en a décidé autrement, souhaitant mettre dans le même panier ceux qui pour lui représentent des concurrents potentiels comme la Chine, le Mexique, le Canada, et l’UE, qui, souhaitant éviter toute escalade, n’en n’a pas moins pris la décision de riposter malgré tout, dans les règles de l’OMC (www.wto.org), touchant des produits ciblés (20 % des exportations américaines), mais également des emplois (près de 500 000), situés pour la plupart dans les régions ayant votées massivement pour le président américain actuel, le but, à quelques semaines des élections de mi-mandat en novembre, étant de démonter l’incongruité de ces attaques vers un partenaire, mais néanmoins concurrent il est vrai, en lançant un message fort aux électeurs, en leur disant, attention, votre champion est en train de vous rendre la vie plus difficile. Sera-t-elle entendue ?

Quelques avancées, mais avec un sentiment que rien n’est acquis, au contraire, car comme le dit le proverbe, la méfiance est la fille de de la prudence.

Et avant de voir si comme à chaque fois le président en exercice perd sa majorité, vous aurez eu je l’espère, grâce à ce sujet, l’occasion de vous faire une idée précise, personnelle, en vous posant même la question, suis-je protectionnisme, multilatéralisme, ou les deux ?

Pour ma part, mon choix est fait, devinez ?

Jacques Samela

 

Sources :

. Wikipedia

. Les Echos du 03/07/18

. Capital n° 323

 

A lire :

. https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/comment-proteger-les-travailleurs-dans-une-economie-ouverte-788896.html#xtor=EPR-2-[l-actu-du-jour]-20180903

 https://www.capital.fr/economie-politique/pouvoir-dachat-emploi-ce-que-le-retour-du-protectionnisme-pourrait-nous-couter-1303637

 

Vu et lu dans Les Echos du 04 & 12 & 25/07/18 et du 17/08/18, Le Monde du 06/07/18
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Publié le par Jacques SAMELA.

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