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6 résultats pour “hoffmann green cement

ECOCEM

Publié le par Jacques SAMELA.

Photo J.S.
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Bonjour,

Vous avez je l’espère apprécié le sujet concernant l’avènement des bétons écologiques, français, porté par deux sociétés hexagonales que sont donc Cem'In'Eu & HGCT (http://competitiviteinfrance.overblog.com/search/hoffmann%20green%20cement/), cependant, une autre société, européenne car irlandaise à l’origine, mais avec une présence en France, m’a interpellée sur le fait qu’elle était également présente sur ces activités innovantes. Donc pour compléter ce sujet plus que d’actualité, voici une présentation on ne peut plus complète de la société en question, Ecocem (www.ecocem.fr), recueillie justement grâce à leur initiative.  Bonne lecture.

Jacques Samela

ECOCEM
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Vus et lus dans Les Echos du 18 et du 25/10/19
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Publié dans Les Experts

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Hoffman Green (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

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Hoffmann Green Cement Technologies (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Hoffmann Green Cement Technologies (suite)
Hoffmann Green Cement Technologies (suite)

Hoffmann Green signe le premier accord de licence en Arabie Saoudite avec Shurfah Group

https://www.constructionweeksaudi.com/news/hoffmann-green-shurfah-group

Le 07 septembre 2023

 

Hoffmann Green Cement Technologies , un concepteur et distributeur innovant de ciments sans clinker, a annoncé la signature d'un accord de licence exclusive de 22 ans avec le groupe Shurfah pour construire plusieurs unités Hoffmann Green en Arabie Saoudite.

Le communiqué de l'entreprise indique qu'elle vise à soutenir la décarbonation du secteur de la construction dans la région.

Le groupe Shurfah, un conglomérat saoudien comptant plus de 13 800 000 logements et plus de 1,6 milliard de dollars (6 milliards SAR) d'investissements, a signé un accord de licence de 22 ans pour financer, construire et exploiter les unités de production Hoffmann Green. L'accord a également été signé pour commercialiser les ciments sans carbone Hoffmann Green exclusivement dans toute l'Arabie Saoudite. Une première cimenterie sans clinker sera construite en 2024 en Arabie Saoudite, et ce sera une réplique de H2.

Le processus d'ingénierie et de production sera réalisé par IBAU Hamburg, l'entrepreneur général allemand avec lequel Hoffmann Green a signé un accord de partenariat exclusif en juin 2022 pour soutenir la construction de ses unités dans le monde entier. Cette unité verticale et toutes les unités verticales ultérieures seront entièrement construites avec du ciment Hoffmann Green.

En contrepartie du transfert industriel et technologique et de cette exclusivité, Hoffmann Green recevra de Shurfah un droit d'entrée et des redevances annuelles fixes et variables basées sur les ventes générées par la commercialisation des ciments Hoffmann en Arabie Saoudite.

L’objectif est d’accompagner la transition écologique du secteur saoudien de la construction en implantant plusieurs usines verticales produisant du ciment Hoffmann Green.

Au-delà de cette première usine, l'objectif de ce contrat est de dupliquer plusieurs usines H2 dans toute l'Arabie Saoudite. Dans le cadre de son plan national de transformation économique « Vision 2030 », l’Arabie Saoudite a fait de la transition écologique une priorité de développement, notamment sur le marché important et en plein essor de la construction porté par les nombreux projets de Smart Cities.

Grâce à leurs futures usines, Hoffmann Green et Shurfah ambitionnent d'accompagner la décarbonation du secteur de la construction en Arabie Saoudite et d'aider le pays à accélérer sa trajectoire vers la neutralité carbone.

Neutralité carbone d’ici 2060

Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de Hoffmann Green Cement Technologies, ont déclaré : « Quelques semaines seulement après avoir signé un pré-accord, nous avons concrétisé notre engagement en signant ce contrat de licence avec Shurfah, un acteur majeur du marché saoudien. Industrie de la construction arabe. Après la Suisse et le Royaume-Uni, nous poursuivons notre déploiement à l'international avec pour objectif d'accompagner, à travers ce nouveau contrat, l'ambitieux projet « Vision 2030 » du royaume et de participer à la décarbonation de leur secteur de la construction à travers la construction de plusieurs de nos unités sur leur territoire et la commercialisation de notre clinker de ciment 0%.”

Abdullah Al Majed, fondateur et président de Shurfah Holding, a déclaré : « L'Arabie saoudite a annoncé qu'elle vise la neutralité carbone d'ici 2060. Afin de répondre à ses ambitions écologiques, Shurfah s'efforce de contribuer au développement durable de l'économie saoudienne et la réalisation de la Vision 2030. Dans ce cadre, nous sommes fiers de nous associer à Hoffmann Green, qui nous permettra de construire nos futurs sites de manière durable. La construction de la première usine verticale en 2024 n’est qu’un début avant, nous l’espérons, la duplication de plusieurs unités à travers le pays. »

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3719 de juin 2023

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3719 de juin 2023

 

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A l’occasion de la présentation des résultats semestriels 2023 d'Hoffmann Green Cement Technologies, Jérôme Caron, Directeur Administratif et Financier chez Hoffmann et moi-même, avons le plaisir de vous convier à un webinaire interactif le lundi 18 septembre à 18h pour faire le point sur nos activités, notre stratégie et nos perspectives 2023.

 N’hésitez pas à vous inscrire pour interagir avec nous en cliquant sur ce lien : https://bit.ly/3r4md2J

Linkedin du 13/09/23

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http://competitiviteinfrance.overblog.com/2019/07/cem-in-eu-hgct-un-duo-en-beton-pour-la-planete.html

 

 

Vu et lu dans Les Echos du 01/03/23
Vu et lu dans Les Echos du 01/03/23

Vu et lu dans Les Echos du 01/03/23

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Hoffmann Green Cement Technologies (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Hoffmann Green Cement Technologies (suite)
Hoffmann Green Cement Technologies (suite)

Hoffmann Green Cement Technologies annonce aujourd’hui la délivrance d’un brevet européen pour sa technologie H-P2A.

 

Cette seconde délivrance pour la technologie H-P2A, après celle obtenue aux États-Unis en 2020, permet de renforcer la protection de la propriété intellectuelle de la Société Hoffmann Green Cement et donc d’accroître ses barrières à l’entrée sur le marché des ciments décarbonés. Après plus de cinq années d’instructions, le brevet H-P2A a été validé par l’Office Européen des Brevets sous le numéro 3274315.

Pour rappel, la technologie H-P2A (Haute Performance Activation Alcaline) est une technologie géopolymère permettant de formuler des ciments décarbonés, sur la base de co-produits issus de l’industrie, destinés au marché des mortiers et colles industrielles (Source Linkedin du 06/09/21)

Communiqué de presse https://www.ciments-hoffmann.fr/wp-content/uploads/2021/09/CP_Hoffmann-Green_Brevet_HP2A_Europe.pdf

 

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2019/07/cem-in-eu-hgct-un-duo-en-beton-pour-la-planete.html

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Cem'In'Eu & HGCT, un duo en béton pour la planète

Publié le par Jacques SAMELA.

Cem'In'Eu & HGCT, un duo en béton pour la planète
Cem'In'Eu & HGCT, un duo en béton pour la planète

Alors qu’un épisode caniculaire vient à peine de s’achever en Europe, conséquence peut-être, certainement, c’est selon, de ce réchauffement climatique en cours, il apparaît aujourd’hui, plus qu’hier encore, primordial de préparer le terrain pour les générations futures, notamment dans la possibilité de limiter cette hausse des températures attendues, par des actions menées par chacun de nous, mais aussi et surtout par le monde industriel, souvent à l’origine de pollutions diverses et récurrentes comme par exemple le secteur du bâtiment, et plus particulièrement celui de la cimenterie, loin d’être reconnu comme un acteur phare de la transition écologique en cours, au contraire même.

Et pourtant, de nouveaux acteurs apparaissent, désireux de rivaliser face aux majors du secteur, grâce notamment à des procédés ou des modes opératoires innovants. En voici deux exemples.

Le premier, par ordre alphabétique, pas de favoritisme de ma part, s’appelle Cem’In’Eu (www.cemineu.com), de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Sa spécialité, développer de petites cimenteries, compactes et potentiellement démontables, installées, à la différence des grandes cimenteries portuaires, au plus près des bassins économiques, à l’intérieur des terres, et accessibles sur un rayon de 200 km par voies d’eau ou par rail.

Créée en 2014 par des anciens de l’industrie cimentière, son ambition est de prendre 8 % du marché de la cimenterie, en  prévoyant d’installer un réseau de 7 broyeurs, mais avec une particularité, qui est d’importer le clinker*, la matière première du ciment faite à partir de calcaire et d’argile, ne réalisant de fait que les étapes suivantes du process, soit, le mélange du même clinker et du gypse, le broyage et enfin le conditionnement.

Visant plutôt une clientèle d’indépendants (fabricants de béton prêt à l’emploi, producteurs d’éléments préfabriqués), elle permettra également aux maçons de commander le nombre de sacs voulus, en plastique recyclable, et d’être livrés directement sur les chantiers, grâce à la mise en place d’une application smartphone, évitant en cela le gâchis habituel, son souhait étant d’être au plus près des utilisateurs, tant en termes de distance, qu’en termes de réponses adéquates et précises aux demandes express des opérateurs.

 Et, après une première installation l’an dernier, à Tonneins dans le Lot-et-Garonne, d’une capacité annuelle de 240 000 tonnes, et avant celle de Portes-lès-Valence cet été, son objectif sera donc de créer un à deux sites par an, dont deux à l’étranger (GB, Pologne), avec à la clé une trentaine d’emplois et environ 30 millions d’Euros de chiffre d’affaires à chaque fois, voire plus avec le projet de Montreuil-Bellay dans le Maine et Loire, puisque lui disposera de deux broyeurs pour une capacité de 500 000 tonnes, employant au final 50 personnes, pour un coût de 35 millions d’Euros, l’amenant donc pour développer son réseau naissant à lever dans l’ensemble et d’ici la fin de l’année la somme de 55 millions d’Euros, dont 40 millions ayant déjà servi pour la toute première installation. On n’est donc pas loin là de ce que l’on appelle aujourd’hui l’économie circulaire.

Economie que revendiquent haut et fort les créateurs (David Hoffmann et Julien Blanchard) de la société HGCT ou Hoffmann Green Cement Technologies (www.hgct-europe.fr), 6ème cimentier français, et à l’origine d’un ciment décarboné, sans cuisson et sans clinker.

Créée en 2014, l’ambition de départ de ses fondateurs était bien de participer à la transition écologique en cours, notamment dans la construction, comptant parmi les secteurs les plus importants en termes d’émissions de CO2 dans le monde, avec l’élaboration d’un ciment nouvelle génération, dont la particularité est de pouvoir diviser par 7 l’empreinte carbone de tout autre ciment, généralement d’appellation Portland.

Aujourd’hui, avec son site pilote à Bournezeau en Vendée, inauguré en 2018, après une levée de fonds de 10 millions d’Euros, il assure une production de 50 000 tonnes de ce béton spécial, avec comme souhait de lancer rapidement la construction de son deuxième site de production, aidé en cela par une nouvelle levée de fonds, de 15 millions cette fois-ci.

Mais au fait, en quoi est-il si différent ce ciment révolutionnaire ?

Tout d’abord, il génère 75 % de CO2 en moins par rapport aux autres ciments en circulation. Ensuite, il n’occasionne aucunes utilisations de cheminées, de fours, de cuissons, et encore moins de clinker dans son usine de 4 500 m2 ultra-moderne, composé de 48 silos, six cuves en inox, et près de 16 km de câbles. Mais surtout, et grâce à des dépôts de brevets, il utilise pour l'élaboration de son ciment, des produits issus de transformation comme les rebuts et coproduits industriels de types boues d’argile issues de carrières de granulats, laitiers de hauts fourneaux, ou encore de gypse du secteur plâtrier. Et ce sont même trois ciments que la société a déjà brevetés.

Le premier, s’appelant H-P2A ou Haute performance à activation alcaline, il comprend une base d’argile calciné, associé à une solution aqueuse de silicate, type Geosil, le second, l’H-Eva, est un ciment à base d’argile et de gypse, se mélangeant avec de l’eau, et pouvant être utilisé pour la formulation d’enduits industriels ou de mortiers de montage de blocs, quant au troisième, le H-Ukr, il est basé sur le laitier** moulu des hauts fourneaux (80 à 95 %).

Labellisé  Horizon 2020 pour la Recherche et l’innovation en Europe, ayant rejoint le Programme d’investissement d’avenir français (PIA), et avec un marché national estimé à 18 millions de tonnes par an, et ce même si son ciment est deux fois plus élevé que le traditionnel, il est fort à parier qu’elle y trouvera largement sa place, comme Cem’In’Eu également, en bousculant de fait les cadors du secteur, les obligeant à évoluer et à répondre eux aussi plus fortement encore aux enjeux à venir du changement climatique.

*Le clinker est un constituant du ciment, qui résulte de la cuisson d'un mélange composé d'environ 80% de calcaire (qui apporte le calcium) et de 20% d'aluminosilicates (notamment des argiles qui apportent le silicium, l'aluminium et le fer). La « farine » ou le « cru » est formée du mélange de poudre de calcaire et d'argile. Cette cuisson, la clinkérisation, se fait à une température d'environ 1450°C qui explique la forte consommation énergétique de ce processus. La clinkérisation explique en partie la contribution importante des cimenteries aux émissions de gaz à effet de serre (Wikipedia).

**En sidérurgie, le laitier correspond aux scories qui sont formées en cours de fusion ou d'élaboration du métal par voie liquide. Il s'agit d'un mélange composé essentiellement de silicates, d'aluminates et de chaux, avec divers oxydes métalliques, à l'exception des oxydes de fer. Ses rôles dans la métallurgie des métaux ferreux en fusion sont multiples (Wikipedia).

Jacques Samela

 

Sources :

. Les Echos du 19/01/18 et du 13/06/19

. L’usine Nouvelle du 21/02/18

. www.lantenne.com du 27/03/18

. www.trophees-territoiresinnovation.fr

. www.ouest-france.fr du 19/05/18

. www.acpresse.fr du 26/11/18

. Le Parisien Eco du 24/06/19

Vu et lu dans Les Echos du 13/06/19
Vu et lu dans Les Echos du 13/06/19

Vu et lu dans Les Echos du 13/06/19

Vus et lus dans Le Parisien Eco du 24/06/19, et Les Echos du 13/06/19
Vus et lus dans Le Parisien Eco du 24/06/19, et Les Echos du 13/06/19

Vus et lus dans Le Parisien Eco du 24/06/19, et Les Echos du 13/06/19

Vu et lu dans Les Echos du 10/07/19

Vu et lu dans Les Echos du 10/07/19

Publié dans L'entreprise du mois

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Luc Besson : Attention, silence, actions

Publié le par Jacques SAMELA.

Réalisateur, scénariste, producteur, écrivain, entrepreneur, Luc Besson vient de crever le plafond avec près de 54 millions de spectateurs dans le monde pour son dernier film en tant que réalisateur, Lucy. Le précédent, n’avait recueilli que 48 millions de spectateurs, il s’agissait de Taken 2, et en plus, il n’en était que le scénariste et le producteur.

Mais, avant d’en arriver là où il est aujourd’hui, sa carrière débuta à l’âge de 17 ans comme machiniste, avant de devenir assistant réalisateur. Cependant, souhaitant passer par une école spécialisée, son manque de diplôme l’en empêcha, ce qui plus tard, lui donnera l’envie et l’occasion de créer sa propre école de cinéma, dont la particularité est justement d’accepter toute personne ayant peu de ressources, et n’ayant pas ou peu de diplômes. On en reparlera.

Donc, après plusieurs postes d’assistant réalisateur en France, mais aussi aux Etats-Unis, il tourna son premier long métrage en 1983 avec Pierre Jolivet comme co-scénariste et acteur, ainsi que Jean Reno dans un petit rôle, il s’appelle Le dernier combat, tourné en cinémascope et en noir et blanc, le sujet, la survie d’êtres humains dans un monde post-apocalyptique. Ce premier film fût distingué au festival d’Avoriaz, et lui permis de signer un contrat avec la Gaumont.

Fort de ce premier succès, il tourna deux ans plus tard Subway, avec comme acteurs principaux Isabelle Adjani et Christophe Lambert, et, obtenant trois Césars, il imposa sa griffe visuelle, soit un univers sophistiqué, proche de la bande dessinée et du vidéo-clip. Ensuite, c’est au tour du film Le grand bleu, devenu un phénomène générationnel avec près de 10 millions d’entrées, mais suscitant des reproches du monde de la critique. Certainement le début du contentieux toujours en œuvre aujourd’hui.

Mais, malgré ce problème, ces films suivants, Nikita en 1990, et Léon en 1994 furent des succès publics, assurant une notoriété de premier plan au réalisateur, mais aussi à ses acteurs, Anne Parillaud (le rôle de sa vie), Jean Reno, et la toute jeune Nathalie Portman. Seul Atlantis, tourné lui en 1991, n’obtint pas la notoriété promise à ce nouveau réalisateur en vogue.

Cependant, loin de l’arrêter, on le retrouve en 1997 avec cette fois-ci Le cinquième élément, avec Bruce Willis, Milla Jovovitch (sa future compagne) et Gary Oldman (déjà vu dans Léon) comme acteurs, ainsi que Moebius ou Giraud (le créateur de Blueberry pour les connaisseurs, et Mézières (créateur de Valérian et Laureline) pour les décors, et Jean-Paul Gaultier (voir son portrait français) pour les costumes, portant ce film à près de 36 millions de spectateurs dans le monde (une première pour un réalisateur français), lui permettant même d’obtenir le César du meilleur réalisateur.

Cette période, que l’on pourrait considérer comme celle qui contribua à assoir sa notoriété en tant que réalisateur, se termina avec le film Jeanne d’Arc, interprété par Milla Jovovitch, et accompagné par une pléiade d’acteurs comme Dustin Hoffman, Vincent Cassel, Tchéky Karyo, et encore Jean Reno. Il rassemblera près de 3 millions de spectateurs.

Et donc, c’est après cette période faste et intense que Luc Besson initia sa deuxième activité, soit celle de producteur en fondant Europacorp (www.europacorp.com) en 1999 avec Pierre-Ange Le Pogam, vu dans le film Subway comme garde du corps d’Isabelle Adjani. Il y produisit des films comme la série Taxi, Yamakasi, Le Transporteur ou encore Trois enterrements de Tommy Lee Jones. Il en sera même souvent le scénariste de ces films.

Aujourd’hui, Europacorp, qui s’appelait avant Leelo Production (1992), du nom de l’héroïne du Cinquième élément, ou encore avant, les Films du Dauphin (1990), affiche aujourd’hui un chiffre d’affaires de 227 millions d’Euros, avec une augmentation de + 7 % en 2014, et avec un résultat net de 19,5 millions.

En bourse depuis 2007, avec une réorientation souhaitée vers les Etats-Unis et les séries (pour la récurrence de leurs revenus), les ventes internationales sont passées à 96 millions d’Euros, et les séries ont rapportées en 2014 près de 33 millions d’Euros. Pour information, son associé actuel n’est plus celui du début (voir plus haut), mais Christophe Lambert (pas l’acteur), un homonyme, qui vient lui du monde de la publicité.

Quant aux films, il y reviendra en 2005 avec Angel-A et Jamel Debbouze comme acteur, et le premier volet de son livre pour enfants, Arthur et les Minimoys.

En 2010, c’est au tour du film Les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec avec Louise Bourgoin, et adapté de la bande dessinée de Jacques Tardi, suivi du film sur la femme politique birmane Aung San Suu Kyi, dont le titre est The Lady, et joué par L’actrice Michelle Yeoh, et Malavita avec Robert De Niro, Tommy Lee Jones, et Michelle Pfeiffer, tiré du livre éponyme de l’auteur français Tonino Benacquista. Et pour rester dans sa filmographie, on ne peut passer à côté de sa plus récente œuvre, en l’occurrence Lucy avec Scarlett Johansson, qui devient avec près de 54 millions de spectateurs dans le monde, son plus grand succès, mais aussi celui du cinéma français à l’étranger.

La suite est déjà prévue, mais avant, annoncé sur son compte Twitter, son prochain film aura pour héros Valérian et Laureline, d’après la bande dessinée de Pierre Christin et Jean-Claude Mezières, dont la participation au « Cinquième élément » fut remarquée. La sortie est prévue en 2017, et, est déjà annoncé comme une « Guerre des étoiles » à la française.

Donc, réalisateur, producteur, scénariste, écrivain, acteur ou dirigeant d’entreprise, Luc besson a depuis l’inauguration de la Cité du Cinéma (www.citeducinema.org) en 2012, une autre casquette, soit celle de promoteur du cinéma français et de son savoir-faire technique.

Présentée à la presse en 2008, ce projet fou, mais certainement bien pensé, se situe donc à Saint-Denis (93) sur le site d’une ancienne centrale électrique, mettant à disposition de l’ensemble de la profession dix plateaux de tournage, de bureaux, Jamel Debbouze y a installé les locaux de sa société, de restaurants et d’une classe préparatoire à l’Ecole Louis Lumière, l’Ecole de la Cité, où, 95 % des diplômés trouvent un emploi directement à leur sortie.

Et, trois ans après, « Hollywood sur Seine », son surnom, n’est pas encore le studio de cinéma européen incontournable, pouvant rivaliser, voire dépasser ses concurrents principaux que sont les studios de Pinewood à Londres, ceux de Babelsberg à Berlin, ou encore ceux de Barrandov à Prague.

Mais, malgré ce contretemps, dû certainement à sa jeunesse, elle bouillonne d’activités avec notamment le tournage des films Lucy, Taken ou encore Le Transporteur sur l’unique plateau de 2 000 m2 en France, le tournage de publicités (Dior, Channel), de clips (Rolling Stones), de séries et d’émissions de tv, l’organisation d’expositions comme celles consacrées à Star Wars et Harry Potter (500 000 visiteurs), mais aussi la location de locaux aux entreprises du Cac 40, garantes d’une manne financière récurrente et importante, quand on sait que le loyer annuel coûte près de 7 millions d’Euros, et ce pendant douze ans.

Cependant, pour ne pas rester essentiellement sur cet aspect financier, il faut savoir aussi qu’à travers son association, Luc Besson a mené un certains nombres d’actions liées de près ou de loin au cinéma, comme par exemple l’organisation d’un festival en partenariat avec celui de Cannes, où furent projetés gratuitement les films sélectionnés, ou encore la distribution de cadeaux ou de livres, la visite de tournages, des sessions d’initiation aux métiers du cinéma, voir des collaborations de travail avec des jeunes des quartiers dits sensibles, attirés par le monde du cinéma, et apportant une dynamique nouvelle.

Et en termes de dynamique aujourd’hui, elle est actuellement internationale, avec notamment la signature d’un contrat avec la société américaine Relativity Media (www.relativitymedia.com), huitième distributeur du pays, et assurant elle le plus grand marché au monde de la spécialité, et avec la société chinoise Fundamental Films (www.fundamentalfilms.com), lui assurant la distribution de ses films en Chine, en échange d’une coproduction sur plusieurs longs métrages. Quand on sait que le cinéma français y est très apprécié, passant de 5 à 17 millions de spectateurs entre 2014 et 2015, on peut comprendre aisément l’importance que peut représenter l’empire du milieu pour l’avenir de son groupe, et à travers lui le cinéma français.

Donc, c’est bien à un personnage multi facettes à laquelle nous avons à faire, et même si certains ne l’apprécient pas, il demeure malgré tout la locomotive du cinéma français* dans le monde, car même si ces derniers films furent pour la plupart tournés en anglais, leur élaboration y fut à majorité française, grâce justement à l’utilisation de techniciens français et de lieux de tournage majoritairement français.

Une condition pour réussir ?

En tout cas, Luc Besson et son associé y croient dur comme faire, et pour l’instant les chiffres parlent pour eux.

* En 2014, le cinéma français a réalisé une excellente année avec 111 millions d’entrées, soit 119 % d’augmentation par rapport à 2 013, et a rapporté 640 millions d’Euros, soit + 114 %.

Jacques Samela

Sources :

. Wikipedia

. Télérama n° 3368 du 30/07/14

. Télérama n° 3401 du 18/03/14

. Les Echos du 13/05/15

. Paris Worldwilde de mai/juin 2015

. Les Echos du 26/06/15

. Les Echos du 07/09/15

Photos : Télérama n° 3368 du 30/07/15, et Paris Worldwide mai / juin 2015
Photos : Télérama n° 3368 du 30/07/15, et Paris Worldwide mai / juin 2015
Photos : Télérama n° 3368 du 30/07/15, et Paris Worldwide mai / juin 2015
Photos : Télérama n° 3368 du 30/07/15, et Paris Worldwide mai / juin 2015

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Publié dans Portrait français.

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