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La poussé vélique (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

La poussé vélique (suite)
La poussé vélique (suite)
Vu et lu dans La Croix du 08/02/23
Vu et lu dans La Croix du 08/02/23

Vu et lu dans La Croix du 08/02/23

Vu et lu dans La Croix du 08/02/23
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Vu et lu dans Les Echos du 13/06/22

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Le tissu industriel français

Publié le par Jacques SAMELA.

Le tissu industriel français
Le tissu industriel français

Portrait-robot du tissu industriel français

https://www.machinesproduction.fr/article/portrait-robot-du-tissu-industriel-francais?utm_source=Sarbacane&utm_medium=email&utm_campaign=News%20machpro_1126

PUBLIÉ LE  14/12/2022

 

Le pays compte 25 000 PME industrielles représentant 800 000 emplois.

Une étude de Bpifrance, dévoilée fin novembre, permet de dresser un état des lieux des PME et ETI industrielles.

Combien de PME et ETI industrielles françaises sont implantées sur le territoire ? La réponse se trouve dans une étude réalisée par Bpifrance, alors que la France est « depuis quelques années dans une phase de renaissance industrielle, après plusieurs décennies de désindustrialisation », écrit Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie, dans l’édito de ce document de 56 pages, dévoilé fin novembre.

La France compte 25 000 PME et 1 700 ETI (entreprises de taille intermédiaire) dont le chiffre d’affaires moyen par PME est estimé à 7 millions d’euros et 235 millions d’euros par ETI. Côté emploi, la première catégorie d’entreprises industrielles représente 800 000 salariés contre 1,1 million pour la seconde. Ce qui correspondrait à une moyenne de 32 salariés par PME contre 628 par ETI, « sans compter les emplois indirects et induits », précisent les auteurs de l’étude.

Des entreprises fortement exportatrices

L’étude relève également que les PME et ETI industrielles françaises sont fortement exportatrices. En effet, selon le document de la banque publique d’investissement, elles réalisent 32 % de leur chiffre d’affaires à l’export, soit 185 milliards d’euros (33 milliards d’euros pour les PME et 152 milliards d’euros pour les ETI).

Le secteur d’activité lié aux machines et équipements figure dans le top 3 des plus exportateurs, celui de la métallurgie étant au top 4 derrière la chimie et les industries alimentaires. Le secteur des produits métalliques se place en septième position, juste derrière l’automobile.

Peu de brevets sont déposés

Selon le ministre Lescure, il est impératif que ces entreprises investissent « plus fortement dans l’innovation, nécessaire au renforcement du tissu industriel dans les territoires ». A ce jour, 62 % des PME et ETI manufacturières ont innové au cours des trois dernières années. Et 60 % ont commercialisé un nouveau produit ou utilise un nouveau procédé de production, de commercialisation ou d’organisation, tandis que 30 % ont déposé un brevet, une marque, un modèle ou un dessin. 28 % ont fait les deux à la fois.

Toutefois, les entreprises ne peuvent plus innover seules, constate l’étude. Car « les connaissances à l’origine d’une innovation peuvent provenir aussi bien de sources internes que externes, et les débouchés peuvent s’envisager à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières de l’entreprise », peut-on lire.

Toujours sur le plan de l’innovation, l’enquête de Bpifrance montre que 51 % des entreprises interrogées estiment qu’elles sont innovantes, voire très innovantes : 12 % considèrent qu’elles ne sont pas ou peu innovantes, 37 % reconnaissent qu’elles sont moyennement innovantes, 42 % se disent innovantes et 9 % très innovantes.

A comparer avec nos voisins allemands et italiens, le taux d’innovation des entreprises manufacturières tricolores est de 57 % contre 72 % en Allemagne et 67 % en Italie. « Les PME et ETI industrielles françaises déposent peu de brevets et commercialisent peu de nouveaux produits ou procédés », commente Bpifrance, qui regrette que « les PME françaises ne déposent que 20 % du total des dépôts de brevets en France (dépôts principalement dominés par les grandes entreprises) ». Autre constat : seulement 15 % de l’ensemble des PME de plus de 10 salariés (tous secteurs confondus) protègent, pour une période de dix ans, un produit ou une technologie. « C’est deux fois moins qu’en Allemagne », relève la banque publique dirigée par Nicolas Dufourcq.

Faible investissement dans l’outil de production

Aussi, les auteurs de l’étude font savoir que l’innovation de production est bien trop faible, même si la modernisation de leur outil de production est la première préoccupation des dirigeants de PME et ETI industrielles. Sauf que les entreprises industrielles françaises dépensent moins de 2 % de leurs revenus dans leur outil de production. Le document pointe, une fois de plus, que le taux d’investissement dans l’outil de production de 2 % reste en-dessous de celui des Italiens qui est de 4 % et des Allemands, qui est de 3 %. A cela s’ajoute que l’industrie tricolore est « trop peu robotisée comparée aux autres puissances industrielles ».

La solution pourrait venir de l’open innovation : un moyen d’optimiser un processus d’innovation et d’exploiter de nouveaux business models ouverts. Elles ne sont que 32 % à déclarer, lors de l’enquête, avoir eu recours à l’open innovation Et 60 % d’entre elles se sont associées à des instituts de recherche, 52 % à d’autres PME-ETI, 21 % à des grandes entreprises, et 15 % à des start-up.

Digitalisation, un enjeu stratégique

Autre enjeu de taille, celui de la transition numérique et écologique. Même si les investissements pour développer l’industrie 4.0 et pour décarboner semblent progresser « doucement » dans les rangs des PME et ETI industrielles, elles « n’ont pas encore suffisamment démarré leur transition digitale », regrettent les auteurs de l’étude.

Parmi les dirigeants de PME-ETI manufacturières interrogés, 46 % ont pris le virage de la digitalisation (présence numérique, ERP, supply chain…), 35 % le considèrent comme un enjeu stratégique important et 11 % comme étant prioritaire. Il faut savoir que la digitalisation arrive seulement en septième position sur une liste de huit enjeux proposés.

La transformation vers une industrie 4.0 promet d’être longue, puisque moins de la moitié des PME et ETI industrielles ont démarré cette transition-là. D’autant que plus de 50 % ne réfléchissent pas encore à valoriser leurs données.

Prise de conscience sur l’urgence environnementale

Quant à la transition écologique, l’étude constate qu’il « demeure un décalage entre la prise de conscience d’une nécessité de transition environnementale et la mise en place de plans d’actions ». Toutefois, « la prise de conscience sur l’urgence environnementale est bien présente », nous rassure l’enquête de Bpifrance, puisque plus de 90 % des répondants disent avoir « entamé une réflexion autour de leur transition environnementale ». Seulement voilà, ils ne sont encore que 30 % à avoir enclenché leur plan d’actions en la matière. Les autres se justifiant soit par « un manque de temps » pour 60 % d’entre eux, ou de budget (50 %).

Sur le volet financement, l’étude de Bpifrance dresse un portrait de PME industrielles ayant « un recours massif à l’autofinancement » et utilisant « plus que la moyenne » le prêt bancaire et les aides de l’État. Le document précise que le recours à ces solutions reste limité. Les PME industrielles sont peu enclines à lever des fonds pour financer une innovation. « La R&D des PME est trop souvent autofinancée alors que le risque inhérent à l’innovation devrait être plus partagé avec d’autres financeurs (que ce soit en dette, aides, ou capital) », notent encore les auteurs de l’étude.

Volonté de relocaliser la production

Pour ce qui est de leur implantation, une grande majorité (85 %) de PME et ETI industrielles produisent exclusivement sur le territoire français. Pour le restant, certaines (13,5 %) possèdent à la fois un site en France et à l’étranger, tandis que d’autres (1,5 %) produisent seulement à l’étranger. Leurs partenaires industriels sont majoritairement situés en France, puisque 78 % disent sous-traiter la production d’une innovation dans l’Hexagone.

Le sujet de la relocalisation est d’actualité puisque 46 % des entreprises industrielles affirment avoir des projets à l’étude. « Les relocalisations répondent à des enjeux économiques (éviter les ruptures des chaînes d’approvisionnement, limiter les coûts et les délais de transport et logistiques) ou des enjeux environnementaux et climatiques… mais elles répondent aussi à des convictions des dirigeants qui souhaitent investir dans leurs territoires », analyse Bpifrance, qui s’appuie sur le résultat du sondage, qui montre que 52 % des PME et ETI industrielles qui comptent engager des actions de relocalisation le font par conviction.

http://competitiviteinfrance.overblog.com/bpi-france-la-banque-de-la-reconqu%C3%AAte

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Le biométhane en France

Publié le par Jacques SAMELA.

Le biométhane en France
Le biométhane en France
Vu et lu dans La Croix du 10/02/23
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Le déficit commercial de la France (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Le déficit commercial de la France (suite)
Le déficit commercial de la France (suite)

Commerce extérieur : la facture énergétique et la faiblesse de l’industrie plombent le déficit en 2022

https://www.lemoci.com/commerce-exterieur-la-facture-energetique-et-la-faiblesse-de-lindustrie-plombent-le-deficit-en-2022/

Le 07/02/23

 

Sans surprise, le bilan de commerce extérieur pour l’année 2022 est catastrophique pour les échanges de biens avec le plus important déficit de tous les temps, selon les chiffres présentés le 7 février par Olivier Becht, ministre en charge du Commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger. Avec des circonstances atténuantes liées à la conjoncture, mais un déficit structurel, lié à la faiblesse de l’industrie, qui se creuse. Dans ce contexte, le ministre mise sur la réindustrialisation et la politique de soutien à l’export des PME pour redresser la barre à terme.

Sans surprise, le bilan du commerce extérieur pour 2022 se solde par le plus important déficit commercial de tous les temps pour la France, – 164 milliards d’euros (Md EUR) pour les échanges de biens (-163,6 Md EUR précisément), soit -78 Md de plus qu’en 2021, plus qu’un doublement. Dans le détail, les importations ont progressé beaucoup plus fortement en valeur (+ 29 %, à 758 Md EUR) que les exportations (+18 % à 595 Md EUR), pourtant dynamiques.

Un déficit que ne compensent pas les excédents records des services (+ 50 Md EUR, grâce au retour du tourisme et aux transports) et des revenus (+ 31 Md EUR). Résultat : un déficit record de la balance courante à – 54 Md EUR. Le seul déficit des échanges de biens et services s’élèvent à – 85 Md EUR.

Globalement, la part de marché de la France dans les exportations mondiales (libellées en dollars) a continué de reculer en 2022 : 2,5 %, après 2,7 % en 2021. Après s’être stabilisée entre 2017 et 2019 autour de 3 %, cette part de marché a recommencé à s’éroder depuis la crise sanitaire de 2020.

Doublement de la facture énergétique

Il y a des circonstances atténuantes, qui relèvent de la conjoncture exceptionnelle provoquée par la guerre en Ukraine déclenchée par la Russie le 24 février 2022, avec la crise de l’énergie et la mise en maintenance d’une grosse partie du parc nucléaire français. Ceci dans le contexte d’un ralentissement global de commerce international (+ 5 % en 2022, après + 10 % en 2021). Un contexte que le ministre n’a pas manqué de mettre en avant.

La facture énergétique d’abord : elle compte pour 86 % du déficit commercial avec des prix et des volumes qui ont flambé, et des importations qui ont donc plus que doublé en valeur par rapport à 2021, passant de 45 Md EUR à 115 Md EUR. Dans le détail, les importations de gaz ont explosé (+ 248 %, 59 Md EUR) pour reconstituer les réserves dans la perspective de l’hiver, de même que celles de pétrole brut (+ 99 %) et de produits pétroliers (+ 60 %).

La dépréciation de l’euro par rapport au dollar (de 11 % sur l’année 2022) a aggravé la situation en augmentant le prix des approvisionnements facturés en dollar.

Un impact généralisé en Europe

Maigre consolation : les principaux partenaires commerciaux de la France au sein de la zone euro, ont connu le même sort en 2022. Sur les neuf premiers mois de l’année, sous l’effet notamment de la flambée de la facture énergétique, l’excédent de l’Allemagne a diminué de moitié (- 100 Md EUR) et celui de l’Italie a fondu (-69 Md EUR) pour se transformer probablement en déficit sur l’ensemble de 2022.

En matière de progression des exportations, sur les neuf premiers mois de l’année, la France était au même niveau, avec + 20 %, que l’Italie (+ 21 %) mais mieux que l’Allemagne (+ 15 %). Elle était en revanche à la traîne du Royaume-Uni (+ 23 %) et de l’Espagne (+ 25 %).

Un déficit structurel qui s’est aussi aggravé

Mais au-delà des circonstances conjoncturelles, qui devrait s’estomper en partie en 2023 avec la remise en route d’une bonne partie du parc nucléaire (la France réexporte de l’électricité depuis le début de l’année), le déficit structurel demeure, et il s’est aggravé, certes plus modérément. Ainsi, concernant les échanges de biens, hors énergie et hors matériel militaire, le déficit a atteint – 74 Md EUR en 2022, 9 Md de plus qu’en 2021 (- 63 Md EUR).

Le ministre en a rappelé les deux principales causes, comme ses prédécesseurs avant lui, et les mesures mises en place par le gouvernement pour y répondre.

La première est la désindustrialisation des années 90 et 2000. « Ce que nous ne produisons plus, nous ne pouvons plus l’exporter » a déclaré le ministre, rappelant une évidence. Le gouvernement essaye d’inverser la tendance, notamment avec le plan France 2030 et ses 30 Md EUR de financement, et la politique industrielle que porte le ministère de l’Economie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique. Mais « cela prend du temps » pour donner des résultats.

Les performances par secteur en 2022

Aéronautique et spatial : + 21 % (import : + 33 %)
Excédent : + 23 Md EUR (+21 Md EUR en 2021)

Textile-habillement-cuir : + 21 % (import : + 23 %)
Déficit : – 11 Md EUR (- 8 Md en 2021)

Métallurgie : + 21 % (import : + 23 %)
Déficit : – 16 Md EUR

Agriculture, agroalimentaire : + 19 % (import : + 18 %)
Excédent : + 10 Md (+ 8 Md en 2021)

Chimie, parfum, cosmétique : + 18 % (import : + 30 %)
Excédent : + 12 Md EUR (+ 15 Md en 2021)

Automobile : + 9 % (import : + 10 %)
Déficit : – 20 Md EUR (- 18 Md en 2021)

 Pharmacie : + 8 % (import : + 8 %)
Excédent :+ 3 Md EUR (+ 3 Md en 2021)

Biens d’équipement : + 13 % (import : + 13 %)
Déficit : -43 Md EUR (- 39 Md en 2021)

Des signes positifs commencent toutefois à émerger, comme la création de nouveau sites et d’emplois industriels, dont le nombre est supérieur à ceux qui sont détruits. Olivier Becht a notamment cité l’investissement de ST Microelectronics dans une unité de semi-conducteurs à Crolle, en Isère, ou les sites de production de lithium qui se créent dans l’Allier et le Bas-Rhin.

Dans ce contexte, le fait que la France se soit hisser numéro 1 en termes d’attractivité des investissements directs étrangers en Europe est une bonne chose, mais il faudra « s’y maintenir » a indiqué Olivier Becht.

Reste le deuxième facteur de ce déficit structurel, qui relève davantage du ministre du Commerce extérieur : le nombre insuffisant de PME et ETI exportatrices et le volume insuffisant de leurs exportations. « Nos PME constituent 98 % des entreprises exportatrices mais seulement 13 % des exportations » a-t-il rappelé.

Des annonces dans les prochaines semaines

Sur ce front, il y a de bonnes nouvelles : le nombre d’entreprises exportatrices ne cesse de progresser depuis deux ans, atteignant aujourd’hui 144 400, 14 000 de plus.

Le ministre y voit l’impact positif de la Team France Export, dispositif qui rassemble depuis 2018 les Régions, Business France, les CCI, Bpifrance, les CCE et des partenaires autour d’un « guichet unique » des aides à l’export et d’une offre d’accompagnement dans la durée des entreprises. « Mais cela reste insuffisant car il en faut davantage, et il faut que les entreprises qui exportent augmentent leurs exportations et leurs parts de marché » a indiqué le ministre, résumant ainsi les principales orientations de sa stratégie.

En réponse à une question sur les priorités géographiques de sa politique de commerce extérieur pour les entreprises, Olivier Becht a laissé entendre qu’il n’en donnerait pas. « C’est aux entreprises de déterminer leurs cibles, a-t-il argumenté. Ce que je leur dis c’est ‘ayez le monde comme horizon ».

En réponse à une question du Moci sur ce qu’il pensait des rapports parlementaires récemment publiés appelant à un renforcement de la stratégie de commerce extérieur*, Olivier Becht a indiqué que des annonces seraient faites dans les prochaines semaines concernant la politique de commerce extérieur et la Team France Export. « Je salut le travail des parlementaires, a-t-il indiqué. Certaines propositions sont intéressantes et recoupent nos réflexions. Nous reviendrons vers vous avec des propositions très concrètes. ». Selon lui, il s’agit ni plus ni moins que de « s’attaquer dans le dur à cette partie structurelle du déficit ».

Christine Gilguy

* Outre le rapport d’information des députés Charles Rodwell et Sophia Chikirou présenté le 21 février à la Commission des Affaires économique, un second rapport émanant de la Délégation sénatoriale aux entreprises et intitulé « Commerce extérieur : l’urgence d’une stratégie publique pour nos entreprises », devait faire l’objet d’un débat au Sénat en présence d’Olivier Becht, en fin d’après-midi le 7 février.

 

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2022/11/resorber-le-deficit-commercial-de-la-france-des-raisons-d-y-croire.html

 

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L'animation française & Ubisoft (suites)

Publié le par Jacques SAMELA.

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Le CES Las Vegas (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Le CES Las Vegas (suite)
Le CES Las Vegas (suite)
Vu et lu dans 20 Minutes du 09/01/23

Vu et lu dans 20 Minutes du 09/01/23

Vu et lu dans Le Parisien Eco du 10/01/23
Vu et lu dans Le Parisien Eco du 10/01/23

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Le marché de Rungis (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Le marché de Rungis (suite)
Le marché de Rungis (suite)

Inflation à Rungis : les primeuristes sont dans les choux

https://www.ecoreseau.fr/actualites/economie-societe/inflation-a-rungis-les-primeuristes-sont-dans-les-choux-2023-01-23-90517?utm_source=sendinblue&utm_campaign=Matinale_Week-End_-_20230128&utm_medium=email

 

Par  Tanguy Patoux Le 23 janvier 2023

 

« On ne peut pas faire supporter cette augmentation à nos clients, alors il faut se débrouiller pour payer moins cher »

Le plus grand marché d’Europe n’est pas épargné par l’inflation et les clients de gros en pâtissent. Alors, pour garantir leur pérennité, ils se livrent chaque matin à une véritable bataille commerciale. Yassin, commerçant sur le marché de Belleville dans le XXe arrondissement, nous emmène dans son quotidien, à Rungis.

Il est trois heures, Rungis s’éveille… Même si la capitale des grossistes ne dort jamais vraiment. En revanche, pour les primeuristes, c’est au creux de la nuit que tout se joue. Dans le hangar « C2 », dédié aux denrées végétales, les étals colorés de fruits et légumes contrastent avec la grisaille du bâtiment. La mine des commerçants est aussi bien blafarde. Ce n’est pas la joie en ce moment avec l’inflation galopante.

Des mois de prix à la hausse qu’ils peinent toujours à encaisser : « Quoi, 1,60 le kilo d’oignon ?, peste Yassin, l’un des clients de gros habitué de Rungis. C’est beaucoup trop, il a encore pris 15 % ces derniers jours. »

La danse des négociations

« On ne peut pas faire supporter cette augmentation à nos clients, alors il faut se débrouiller pour payer moins cher », explique-t-il, remis de sa surprise. La débrouille pour lui, ça veut dire négocier. Un rituel à la mise en scène étonnante, un duel redoutable entre un grossiste et notre marchand. Tout commence par une poignée de main ferme et amicale – à Rungis, tout le monde se connaît et se respecte. Ensuite, face à Benjamin le grossiste de l’enseigne Vinas, Yassin s’informe sur le prix des courgettes.

« Un euro soixante-dix le kilo ! », lui balance-t-il, avant de tendre son index vers le bas. Un signe connu des habitués. Les néophytes, qui tournent comme des vautours autour de la négociation, ne le capteront pas mais, avec ce simple geste, le prix vient de baisser de dix centimes. Un rabais que Yassin a obtenu grâce à ses 25 ans d’expérience au sein du marché. Affaire conclue. Il repart avec plusieurs dizaines de kilos de courgettes haut de gamme, bien calibrées et d’un vert impérial.

Une stratégie bien huilée…

Car ici, le bel aspect est primordial. Pour les légumes traditionnels – comme la fameuse courgette –, le haut de gamme vient de France. La moyenne gamme arrive d’Espagne et l’entrée de gamme est marocaine. C’est le cas aussi pour les carottes. Sur ce sujet, Yassin le concède, son concurrent direct à Belleville ne choisit que les meilleurs arrivages.

« Le jour où il ne vend pas à Belleville, je sais que je peux prendre les carottes d’Espagne et gagner un peu plus d’argent. Mais, les autres jours, je dois m’aligner avec ses choix », se marre-t-il, ses yeux bleu-gris remplis de malice. Des astuces du genre, le marchand en sort des dizaines de son panier. Mais derrière ces légers subterfuges se cache un enjeu bien plus important, celui de maintenir à flot son affaire.

… et des business parallèles !

Plus loin dans le hall C2, les cagettes de fruits exotiques jonchent le sol. Un léger effluve méditerranéen s’en dégage et réchauffe les clients dans la fraîcheur nocturne. C’est là que Yassin croise son ami Franck, un autre client habitué du marché. Les deux hommes discutent de leurs petites affaires. « Deux filets de pommes de terre contre mon carton de lessive, ça te va ? », lui propose Franck. L’accord se conclut vite et, bientôt, les bidons attendront Yassin devant son semi-remorque.

Dans le hall C2, les primeuristes sillonnent les allées à vélo pour économiser du temps.

Ce business parallèle, il est essentiel à certains marchands pour joindre les deux bouts. Ici, les négociations officielles laissent parfois place à ces petits accords passés sous le manteau. Entre les diables et les palettes, il n’est pas rare de surprendre une conversation sur un whisky japonais vendu quatre fois moins cher qu’en boutique ou sur un paquet de clopes à cinq euros.

Ses palettes chargées au fond de son camion, Yassin repart fissa en direction de son stand sur le marché de Belleville. Il faudra se presser pour tout décharger et se mettre en place car il est bientôt cinq heures. Et Paris se réveille.

Les augmentations de prix sur un panier de légumes en un an (prix exprimés en HT), à partir du Réseau des Nouvelles des Marchés

 

Vu et lu dans Les Echos du 14/12/22
Vu et lu dans Les Echos du 14/12/22

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Exosquelettes (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Exosquelettes (suite)
Exosquelettes (suite)
L'exosquelette de Wandercraft fait ses premiers pas aux Etats-Unis

https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/internationaliser-exporter/0703225455145-l-exosquelette-de-wandercraft-fait-ses-premiers-pas-aux-etats-unis-350809.php

Le 26/01/23

Conceptrice du premier exosquelette de marche auto-équilibré, la société parisienne Wandercraft a décroché l'autorisation de la Food and Drug Administration de commercialiser Atalante sur le marché américain.

Atalante va faire ses premiers pas sur le marché américain. Cet exosquelette de marche, autonome et auto-équilibré, qui a été imaginé par la société française Wandercraft, est aujourd'hui autorisé aux Etats-Unis par la Food and Drug Administration (FDA) pour la rééducation de patients victimes d'un accident vasculaire cérébral.

« Après l'AVC, nous visons les mêmes autorisations qu'en Europe depuis 2019, à savoir les paraplégies partielles ou totales, les hémiplégies et bientôt les tétraplégies partielles, quelles que soient les pathologies », projette Matthieu Masselin, son directeur général.

Ce polytechnicien a cofondé Wandercraft en 2012 avec un camarade de promotion, Nicolas Simon, qui avait déjà conçu sur les bancs de l'X les principes et l'architecture générale du futur Atalante, motivé par le handicap d'un membre de sa famille en fauteuil roulant. Une expérience personnelle qu'il partageait avec le troisième cofondateur, Jean-Louis Constanza, ingénieur en robotique. Aujourd'hui, l'équipe fondatrice est minoritaire au capitalaprès avoir levé 67 millions d'euros au total.

Marché exigeant

Pour prendre à bras-le-corps la stratégie outre-Atlantique, Matthieu Masselin a quitté Paris, où sont localisées la R&D et la production de la société, pour s'installer au bureau de New York, ouvert en septembre dernier. En 2023, l'entreprise, qui emploie 95 salariés, dont 60 ingénieurs et développeurs, prévoit 15 recrutements en France et 10 aux Etats-Unis.

« Le marché américain, qui représentera de l'ordre de 50 % de nos ventes [non dévoilées, NDLR], est innovant mais exige d'être livré rapidement et demande une qualité de service impeccable, justifie le directeur général. Nous recevons un intérêt marqué de tous les grands hôpitaux de rééducation et nous attendons les premières ventes dès le premier semestre 2023. »

Quelles briques technologiques articulent Atalante ? « Les algorithmes et l'électronique à haute rapidité sont uniques », souligne Matthieu Masselin. Protégé par 30 brevets internationaux, ce robot marcheur est animé par 12 moteurs qui, chacun, reçoivent 1.000 ordres par seconde pour pouvoir émuler la locomotion humaine.

« C'est le premier exosquelette de marche auto-équilibré, qui ne demande pas au patient de s'appuyer sur des béquilles pour éviter de tomber, ce qui change considérablement la qualité de rééducation et permet d'envisager un vrai usage personnel. »

Un exosquelette personnel

Quelle est son efficacité réelle ? Une séance de rééducation à la marche traditionnelle nécessite deux ou trois thérapeutes et permet au patient victime d'un AVC de faire 50 à 100 pas au début de la thérapie.

« Avec Atalante, il peut faire 1.000 pas », assure Matthieu Masselin. L'an dernier, 330 patients ont bénéficié de l'aide d'Atalante dans une vingtaine d'hôpitaux en France et en Europe.

Le coût, de l'ordre de 200.000 euros, est-il pris en charge ? « En France, les dispositions du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2023 permettent, pour la première fois, de financer graduellement la robotique de rééducation », se félicite le dirigeant.

Avec un budget R&D de 9 millions en 2023 (+40 %), Wandercraft finalisera le développement de son exosquelette personnel, nettement plus mince et agile, qui pourra accompagner une personne privée de l'usage de la marche dans sa vie quotidienne.

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2021/04/exosquelettes-au-service-de-l-homo-sapiens.html

 
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Pasqal (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Pasqal (suite)
Pasqal (suite)

LA START-UP FRANÇAISE PASQAL LÈVE 100 MILLIONS D'EUROS POUR SON ORDINATEUR QUANTIQUE

https://www.bfmtv.com/economie/la-start-up-francaise-pasqal-leve-100-millions-d-euros-pour-son-ordinateur-quantique_AD-202301240127.html

Frédéric Bianchi avec AFP / Le 24/01/2023

 

La start-up Pasqal vient de lever 100 millions d'euros pour ses recherches sur l'ordinateur quantique. 

Cofondée par le prix Nobel de physique Alain Aspect, la start-up française Pasqal est une des plus en pointe en Europe sur l'ordinateur quantique.

La start-up française Pasqal, qui vient de lever 100 millions d'euros pour accélérer le développement de son ordinateur quantique, entend prouver sa pertinence industrielle, dans un domaine encore embryonnaire.

Cette opération propulse la jeune pousse, qui compte le prix Nobel de physique 2022 Alain Aspect parmi ses cofondateurs, au premier plan des entreprises européennes du secteur.

Les ordinateurs quantiques sont appelés à transformer radicalement l'informatique, avec des puissances de calcul gigantesques, sans commune mesure avec les machines classiques.

Les applications potentielles sont immenses dans l'industrie, en intelligence artificielle (amélioration de l'apprentissage automatique), dans la finance, ou encore dans l'optimisation des réseaux d'énergie ou des transports.

En chimie, ils pourraient être capables de réaliser des simulations numériques extrêmement fines de nouvelles molécules. Les chercheurs n'auraient plus forcément à synthétiser celles-ci pour les observer et tester des interactions, par exemple pour développer de nouveaux médicaments.

Un ordinateur quantique qui se fait attendre

Pour l'instant, Pasqal est une start-up employant une centaine de collaborateurs, dont les machines déjà construites se comptent sur les doigts d'une main.

L'une d'elle est accessible en ligne depuis mai 2022, pour que de premiers projets et cas d'usage puissent être testés par des développeurs.

D'autres sont en cours d'achèvement, avec notamment deux livraisons prévues dans les grands centres de calcul intensif français (Genci) et allemand (Jülich).

Aucun ordinateur quantique n'a toutefois réussi pour l'instant à prouver de façon indiscutable sa supériorité sur un ordinateur classique.

Mais "on est en train de rentrer dans une nouvelle ère où l'ordinateur quantique commence à être au niveau de l'informatique classique", affirme Georges-Olivier Reymond, le directeur général de Pasqal.

La jeune entreprise s'apprête ainsi à publier un article scientifique avec la banque d'investissement du Crédit Agricole expliquant comment son processeur quantique a pu faire aussi bien qu'un ordinateur classique sur un problème de calcul du risque emprunteur pour les crédits.

Avec l'argent levé, la start-up basée à Massy (région parisienne) compte doubler ses effectifs en un an et construire quelques dizaines de machines sur les années à venir, selon Georges-Olivier Reymond.

"Avantage quantique"

Le but est d'arriver à augmenter rapidement leur puissance de calcul pour parvenir enfin à battre une machine classique.

Cet "avantage quantique" pourrait être atteint "d'ici 1 à 3 ans, selon la chance ou l'optimisme que l'on a", explique le dirigeant.

IBM, l'un des groupes mondiaux les plus avancés dans la course à l'ordinateur quantique, espère de son côté y arriver d'ici à 2024.

Google avait revendiqué la "suprématie quantique" en 2019, affirmant que son processeur Sycomore avait fait en 3 minutes un calcul qui aurait demandé plus de 10.000 ans à un supercalculateur classique.

Mais cette affirmation a ensuite été contestée, notamment parce que le calcul fait alors ne servait à rien d'autre que remporter cette victoire.

Le problème pour les constructeurs d'ordinateurs quantiques est d'arriver à augmenter le nombre de bits quantiques (aussi appelés qubits), la brique élémentaire du processeur quantique.

Bientôt 1000 qubits

Fondés sur l'infiniment petit (des atomes de rubidium manipulés par des lasers, dans le cas de Pasqal), ces qubits sont aussi très instables et très difficiles à contrôler, avec une difficulté qui va croissante au fur et à mesure qu'on en rajoute pour doper la puissance de l'ordinateur.

Pasqal, qui livrera des machines de 100 qubits aux centres de calcul français et allemand, a pour objectif de parvenir bientôt à un processeur de 1.000 qubits.

"Pour nous, c'est un peu le chiffre magique, dont nous pensons qu'il nous permettra d'atteindre l'avantage quantique", souligne Georges-Olivier Reymond.

Les investisseurs qui parient sur Pasqal sont des fonds internationaux, comme Temasek, fonds souverain singapourien, le fonds saoudien Wa'ed, filiale du géant pétrolier Aramco, ou encore le fonds de l'Union européenne EIC et les fonds français Bpifrance et Innovation Défense.

Les fonds privés européens Daphni, Eni Next ou Quantonation, fonds français focalisé sur le quantique, participent également au tour de table.

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2021/07/pasqal-objectif-1-000-qubits.html

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La filière cosmétique (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

La filière cosmétique (suite)
La filière cosmétique (suite)

La Région Île-de-France et Cosmetic Valley s’associent pour le rayonnement de la cosmétique française

https://www.industries-cosmetiques.fr/la-region-ile-de-france-et-cosmetic-valley-sassocient-pour-le-rayonnement-de-la-cosmetique-francaise/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=un_croissant_une_info_la_region_ile_de_france_et_cosmetic_valley_s_associent_pour_le_rayonnement_de_la_cosmetique_francaise&utm_term=2023-01-19

Le 19 Janvier 2023

 

Après en avoir fait une des filières prioritaires de son « Schéma Régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation », Impact 2028, la Région Île-de-France a signé le 16 janvier un partenariat stratégique avec le Pôle de Compétitivité « Cosmetic Valley » pour renforcer l’industrie française de parfumerie-cosmétique dans son rôle de leader mondial, contribuer à conserver ses traditions, ses métiers et ses savoir-faire et développer ses performances en matière de recherche et de création.

L’objectif de cet accord est, d’abord, de construire un réseau d’affaires à partir du vivier des entreprises cosmétiques franciliennes, d’en faire véritable tissu industriel efficace et cohérent, d’accélérer ses projets de R&D et d’aider les sociétés qui y adhéreront à se développer à l’international, renforçant ainsi les points forts de l’économie francilienne dans le domaine de la « beauté » : tests, mesures, olfaction et intelligence artificielle.

L’ambition de cette nouvelle association est également de créer, en Île-de-France, sur le modèle de la Fashion Week, une Cosmetic Week à résonance mondiale. Cet évènement, associant ouvertures de sites, démonstrations, ateliers, etc, doit offrir une forte visibilité internationale à la cosmétique hexagonale et francilienne. Sans équivalent en Europe à ce jour, cette manifestation doit permettre à la fois de mieux connecter ETI, TPE/PME, start-ups, grandes entreprises et instituts de recherche et d’en faire percevoir le travail et les méthodes au grand public.

Forte de ses 24% de parts de marché à l’export, de ses 3 200 entreprises employant près de 250 000 salariés et réalisant 45 milliards d’euros de chiffre d’affaires, la parfumerie-cosmétique est le troisième contributeur positif au solde de la balance extérieure de notre pays, derrière l’aéronautique et les vins & spiritueux.

Il était donc primordial que la première région économique d’Europe participe de cette réussite et en soit le cœur. L’île-de-France réalise, en effet, 70% du chiffre d’affaires de ce secteur industriel et près de 40 000 de ses salariés y résident. Elle réunit sur son territoire un écosystème puissant, concentrant l’essentiel des leviers de commandement de cette industrie, un nombre important de fabriques, de manufactures et d’usines, unissant logistique en aval et R&D en amont, à laquelle se rattachent en outre plusieurs écoles de très haut niveau.

Cette mobilisation était nécessaire. La Région Île-de-France doit désormais compter, outre celles de New-York, de Milan et de Tokyo, avec la concurrence de Shanghai, de Taiwan ou de Séoul, trois métropoles mondiales qui ont fait de la cosmétique un levier d’attractivité, parfois en la mixant avec d’autres secteurs d’avenir (numérique, robotique, objets connectés).

Conserver un leadership dans ce contexte nécessite de réunir tous les acteurs de la filière et de les faire agir en commun afin de valoriser les résultats d’une recherche qui associe laboratoires privés et universités publiques, de conquérir de nouveaux marchés à Texport, de trouver des solutions aux nombreuses tensions qui pèsent sur le recrutement des entreprises du secteur et de demeurer attractif aux yeux des entreprises étrangères de la filière.

C’est pourquoi cet accord doit également contribuer, grâce à l’engagement de Choose Paris Région, l’agence d’attractivité de la Région Île-de-France, à promouvoir le territoire francilien aux yeux des nombreux groupes étrangers souhaitant s’y implanter afin de bénéficier de la richesse de son écosystème. Le « Fabriqué en France », qui repose sur quatre piliers – authenticité des ingrédients, sécurité du consommateur, protection de l’environnement, performance de l’innovation -, est notre meilleur atout pour y parvenir.
 

Cosmetic Valley est l’acteur que l’État a désigné au niveau national pour mener cette mission. Chargé de promouvoir la qualité française, le Pôle de Compétitivité rassemble 800 entreprises, petites ou grandes, accélère leurs processus d’innovation, les coordonne avec la recherche publique nationale ou européenne. Travaillant avec 20 universités et centres de recherche, dont le CNRS, il mène 400 projets de recherche et d’investissements collaboratifs pour un montant total de 500 millions d’euros.

En Île-de-France, Cosmetic Valley agit, d’ores et déjà, pour faire rayonner la cosmétique française. Elle organise, chaque année au mois d’octobre, à Paris, le salon international de l’innovation cosmétique « Cosmetic 360 ». Choose Paris Région y participe, marquant la présence francilienne depuis 2021.


Cosmetic Valley est, de son côté, engagé au premier chef dans de nombreuses coopérations avec les universités et écoles de haut niveau franciliennes. Le pôle travaille encore plus directement avec l’Université de Cergy-Pontoise (spécialisée dans l’utilisation de lasers pour étudier la peau et le cheveu), le synchrotron SOLEIL à Saclay (laboratoire de recherche utilisant la lumière pour analyser la peau, le cheveu et leurs interactions avec les cosmétiques), l’Ecole de Biologie Industrielle et l’ISIPCA, institut formant les meilleurs parfumeurs au monde.


Ce rapprochement est prometteur. C’est un nouveau tournant dans la stratégie d’intensification des partenariats public-privé nécessaires au développement de la Cosmétique Française.

https://www.industries-cosmetiques.fr/cosmetic-valley-signe-un-partenariat-strategique-avec-la-ville-de-seoul-et-la-k-beauty/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=un_croissant_une_info_cosmetic_valley_signe_un_partenariat_strategique_avec_la_ville_de_seoul_et_la_k_beauty&utm_term=2022-11-15

 

https://www.industries-cosmetiques.fr/30-nouveaux-adherents-rejoignent-cosmetic-valley/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=un_cafe_une_info_30_nouveaux_adherents_rejoignent_cosmetic_valley&utm_term=2022-12-07

 

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Roland Lescure, Ministre en charge de l’Industrie a réuni le Comité de filière Cosmétiques

Industries Cosmétiques / Le 20 Décembre 2022

 

Présidé – pour la première fois – par Roland Lescure, Ministre délégué à l’Industrie, le « Comité de filière cosmétiques » s’est réuni le 28 novembre, en présentiel, à Bercy, pour une troisième séance de travail depuis sa création en 2021, à la suite des « États Généraux de la Cosmétique », Organisée par le pôle de compétitivité Cosmetic Valley et la FEBEA, en présence d’une vingtaine de représentants de la filière, cette réunion a permis d’échanger avec le Ministre sur les défis rencontrés par les différents maillons de la chaîne de valeur – fournisseurs, fabricants, distributeurs -, et de soumettre au ministre des projets concrets de coopération entre les entreprises, les associations professionnelles et les pouvoirs publics.

A l’issue de la réunion, Cosmetic Valley, la FEBEA et le Médiateur des entreprises ont signé la « Charte sur les achats responsables », premier aboutissement du processus lancé début 2021 avec l’adoption, par les plus grands donneurs d’ordre du secteur, de la « Déclaration de solidarité des entreprises cosmétiques avec le secteur verrier ». Elle formalise dix engagements entre donneurs d’ordre et fournisseurs.

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2019/10/la-filiere-cosmetique-une-embellie-francaise.html

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