TechForFuture & French Tech

Publié le par Jacques SAMELA.

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Tech for Future, le 28 mars 2024 au Grand Rex “Tech Européenne, le temps du réveil ?”

Tech for Future, le 28 mars 2024 au Grand Rex “Tech Européenne, le temps du réveil ?”

Vu et lu dans Les Echos du 05/01/24
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Vu et lu dans Les Echos du 05/01/24

Startups : ces secteurs de la French Tech qui ont créé le plus d’emplois en 2023

https://www.latribune.fr/technos-medias/innovation-et-start-up/startups-ces-secteurs-de-la-french-tech-qui-ont-cree-le-plus-d-emplois-en-2023-989871.html?xtor=EPR-2-[l-actu-du-jour]-20240208&M_BT=6363555962

Le 08 Févr 2024

 

Malgré la crise mondiale qu'a subie le monde de la tech, marquée par des licenciements massifs, les startups de la French Tech se sont montrées résilientes et ont continué de recruter en 2023. Ainsi, plus de 36.000 emplois ont été créés l'année dernière, d'après le dernier baromètre de Numeum, avec des dynamiques qui diffèrent selon les secteurs... Tour d'horizon de ceux qui ont performé l'année passée.

2023 ne fut pas de tout repos pour la French Tech au regard de la crise qu'elle vient de traverser. Inflation, énergies, tensions géopolitiques... Les plans sociaux et les défaillances d'entreprises se sont accentués. Les startups ont également levé moins de fonds, soit une baisse de 38% en valeur selon le baromètre EY, avec des investisseurs devenus de plus en plus frileux. La tech mondiale a de son côté connu des licenciements massifs : en 2023, 262.735 employés ont été licenciés, d'après le site Layoffs.fyi. Une tendance qui semble continuer en 2024 puisque 32.576 personnes ont déjà été congédiées depuis janvier.

Pourtant, en France, l'emploi des startups résiste. L'année passée, plus de 36.000 emplois ont, en effet, été créés par l'ensemble des 16.800 startups de l'Hexagone, d'après le dernier baromètre de Numeum, l'organisation professionnelle de l'écosystème numérique publié mardi dernier. Soit une progression de 9,4%. Un résultat légèrement inférieur à celui de 2022, où l'emploi avait progressé de 15%.

Dans le détail, le premier semestre a plutôt été dynamique avec 20.700 créations d'emplois, contrairement au second semestre qui a connu un « net ralentissement », pointe le baromètre, avec seulement 4.200 emplois créés. Un soulagement tout de même après un mois d'avril inquiétant, qui a enregistré la suppression de plus de 3.600 emplois. Néanmoins, pour cette nouvelle année, 1.250 ont déjà été créés en janvier.

Plusieurs explications viennent expliquer la résilience de l'écosystème français. Pour commencer, les emplois français ont été mieux conservés comparés au secteur de la tech outre-Atlantique, car protégés par « le modèle social français », note Guillaume Buffet, administrateur chez Numeum. De plus, si les recrutements sont moins intenses que par le passé, cela relève davantage d'un nouveau modèle des startups davantage axé sur la rentabilité.

« Les startups françaises sont arrivées à un niveau de maturité où elles sont en capacité de vivre sans avoir besoin, pour toutes, de réaliser des levées de fonds. Elles financent alors leur développement à partir de leur propre croissance », précise ainsi Guillaume Buffet.

Ainsi, avec un chiffre d'affaires régulier, les startups recrutent donc davantage en fonction de leurs véritables besoins et non outre-mesure. « On arrive dans un nouveau modèle où on demande aux startups de grandir moins vite, mais d'être par contre rentable », ajoute-t-il.

Des créations d'emplois selon les secteurs

Ces créations d'emplois ont alors été différentes en fonction des secteurs au sein de la French Tech. Parmi les trois secteurs qui ont le plus créé d'emplois en 2023, on retrouve tout en haut du podium la GreenTech. Sur l'ensemble de l'année, le secteur a créé 4.900 emplois, en augmentation de plus 18% par rapport à 2022. Les investisseurs se sont rués sur les startups de l'énergie et de l'environnement, profitant, qui plus est, d'un nouveau cadre réglementaire et législatif en France. Elles ont ainsi levé près de 2,7 milliards d'euros, d'après le baromètre EY.

Arrive en seconde position la Fintech, qui regroupe banques en ligne, néo-banques et autres startups qui repensent les services financiers, avec un peu plus de 2.900 emplois créés. Pourtant, le secteur avait enregistré un recul de ses levées de fonds en 2023.

La TransportTech arrive en troisième position. « Symbole de la livraison à l'ère du e-commerce », note Numeum dans son baromètre, le secteur a ainsi créé 2.703 emplois. « Ce classement est pour bonne partie le reflet de l'évolution de la société ces dernières années », explique, en effet, Guillaume Buffet. À eux trois, ces secteurs sont ainsi à l'origine de 43% du total des créations d'emplois dans la French Tech au niveau national.

Paris au cœur de l'écosystème startup

Sur le plan géographique, les chiffres sont stables d'une année à l'autre. Sans surprise, c'est la région parisienne qui concentre le plus de startups : 7.900 environ. Avec plus de 255.000 emplois, les startups en Île-de-France ont donc créé environ six emplois sur dix.

Mais les régions ne sont pas non plus en reste. « On observe une répartition plus homogène aujourd'hui qu'il y a 4 ans, avec une tendance à la diversification dans les régions, » révèle Guillaume Buffet, administrateur chez Numeum. En Auvergne-Rhône Alpes, 2.000 emplois ont été créés en 2023. Viennent ensuite les régions Occitanie, PACA et Nouvelle-Aquitaine. Cette dernière s'en est d'ailleurs plutôt bien sortie l'année dernière, grâce notamment aux greentechs, malgré un repli marqué du marché au niveau national. Plus de 1.540 emplois ont été créés dans la région.

 

Vu et lu dans Les Echos du 06/02/24

Vu et lu dans Les Echos du 06/02/24

Observatoire des startups françaises de la mobilité : Année record des levées de fonds

https://www.maddyness.com/2024/02/28/observatoire-des-startups-francaises-de-la-mobilite-annee-record-des-levees-de-fonds/?mtm_campaign=maddynews&mtm_source=newsletter

 

La France se place désormais en deuxième écosystème d'innovation dans les transports en Europe, avec une année record de levées de fonds comme le révèle l’Observatoire des startups françaises de la mobilité.

Alors que les investissements dans les startups françaises ont connu un fort ralentissement entre 2022 et 2023, avec une baisse de 43 %, un secteur tire son épingle du jeu en France : les transports. Le montant des levées de fonds a augmenté de 12 % entre 2022 et 2023, pour atteindre un record de 1,9 milliard d’euros. Un dynamisme constaté tant sur l'early que le late stage.

Ces résultats sont issus de l’Observatoire des startups françaises de la mobilité, publié aujourd’hui par le Moove Lab, fondé par Mobilians et Via ID, et Roland Berger. Il met en avant les tendances d’innovation dans le secteur en s’appuyant sur les levées de fonds réalisées par les startups de l'écosystème depuis 2014. Deux volets sont analysés : celui des transports au sens large du terme, à savoir toutes les solutions pour la circulation des personnes et des marchandises, sur terre, mer ou dans les airs ; et celui de la mobilité quotidienne des personnes et des services de l’automobile, qui correspond aux métiers accompagnés par Mobilians et le Moove Lab.

Les startups françaises répondent aux enjeux du transport 

Premier enseignement : les levées de fonds réalisés par des startups actives dans l'électrification des transports représentent 73 % des montants levés en 2023, contre seulement 13 % en 2019. « Nous pouvons constater que les startups françaises répondent aux enjeux clés de décarbonation du secteur, mais il faut vraiment poursuivre la dynamique aux niveaux réglementaire et financier » précise Clément Guillemot, Directeur des programmes startup et de l’écosystème de Via ID.

L’autre point de vigilance concerne les investissements en growth stage, entre 15 et 40 millions d’euros, avec une légère baisse entre 2022 et 2023, car « si nous ne sommes pas capables de faire passer des startups à l’échelle, nous ne pourrons pas créer les champions de demain » souligne-t-il. Le early stage, des levées de fonds inférieures à 15 millions d’euros, a en effet, lui, connu une croissance de 33 % entre 2022 et 2023, quand le late stage, avec des sommes supérieures à 40 millions d’euros, a été marqué par une année record de six levées de fonds pour un montant de 1,3 milliards d’euros.

La France, deuxième écosystème d'innovation dans les transports en Europe

Autant de signaux positifs qui positionnent aujourd’hui la France comme le deuxième écosystème d'innovation dans les transports en Europe, après le Royaume-Uni. Les deux pays, ainsi que la Norvège, sont les seuls à avoir constaté une hausse des levées de fonds dans ce secteur, qui ont été en moyenne en recul de 24 % en 2023 dans le reste du vieux continent. Selon Clément Guillemot, « la France bénéficie de la qualité de son système entrepreneurial, soutenu par l’État, les collectivités, les entreprises, les écoles, bref un tissu qui favorise l’innovation ».

Deux régions sortent clairement du lot dans l’écosystème des startups des transports : l’Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes qui monopolisent 87 % des montants levés, 85 % depuis dix ans. Mais Clément Guillemot se réjouit du fait que « les régions Provence-Alpes-Côte d'Azur, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire et Hauts-de-France ont levé chacune plus de 100 millions d’euros au cours des dix dernières années et témoignent des écosystèmes dynamiques en région ».

Le périmètre de la mobilité et des services de l'automobile

Sur le périmètre des startups de la mobilité et des services de l'automobile en France, les levées de fonds ont atteint près de 750 millions d’euros en 2023. « La baisse des montants levés entre 2022 et 2023 est un résultat en trompe-l’oeil, dû à un effet de seuil sur le segment du late stage sur la période d'analyse. Par ailleurs l’early stage a augmenté de quasiment 50 % et le growth stage de 22 %, un segment de financement qui a fortement marqué le pas dans le reste de l’écosystème startups » analyse Clément Guillemot.

Il est à noter aussi une hausse de 1.600 % depuis 2021 des levées de fonds au niveau du commerce automobile et de la distribution d'énergie, tirées par l'activité d'infrastructure de recharge. Les segments de l’économie circulaire mais aussi du cycle et des micromobilités sont passés en quelques années d’un montant quasi négligeable à plus de 100 millions d’euros d’investissements en 2023, du fait des usages en fort développement.

 

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