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Le foot français et son manque d'ambition européenne

Publié le par Jacques SAMELA.

Le foot français et son manque d'ambition européenne
Le foot français et son manque d'ambition européenne

Indice UEFA : le foot français tombe et voit la menace se dessiner

https://www.ecoreseau.fr/chronique-editorial/sport-business-par-tanguy-patoux/97923-indice-uefa-2023-09-19-97923?utm_campaign=Matinale%20Mercredi%20-%2020230920&utm_medium=email&utm_source=brevo

Par Tanguy Patoux / 19 septembre 2023

 

Parlons sport, pensons business. Après les tours préliminaires de la Ligue des champions, la France perd une place au coefficient UEFA.

La France vient de perdre sa cinquième place au classement du coefficient UEFA au profit des Pays-Bas. Un électrochoc qui souligne le faible niveau de nos clubs sur la scène européenne. En filigrane, ce sont des opportunités financières qui s’envolent pour nos pensionnaires de Ligue 1.

La cinquième place de l’UEFA, beaucoup de championnats en rêvent. Devant, les quatre mastodontes que sont l’Angleterre, l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie semblent indéboulonnables. Alors, il ne reste qu’un trou de souris aux autres ligues pour aller grappiller le maximum de places européennes. La cinquième marche du classement assure six billets pour les compétitions européennes, dont trois pour la Ligue des champions. Ce Graal s’obtient si les clubs d’un pays ont eu un parcours glorieux dans les compétitions européennes les saisons précédentes.

Des places européennes vitales pour les clubs de Ligue 1

Pour la saison à venir, le Paris Saint-Germain et le RC Lens représenteront la France en Ligue des champions. Selon L’Équipe, chaque club reçoit une première prime de participation à hauteur de 15,64 millions d’euros. À cela, il est ajouté une part appelée « market pool », qui varie en fonction du nombre de qualifiés par pays et des droits télé. Elle devrait toutefois porter le montant total pour les clubs de Ligue 1 aux environs de 30 millions d’euros chacun. Le reste des primes dépend ensuite du parcours et peut atteindre plusieurs dizaines de millions d’euros supplémentaires.

En ce qui concerne la billetterie, les matchs de Ligue des champions continuent de rameuter les foules. Pour le RC Lens, qui fait son retour tonitruant dans l’élite européenne ce mercredi, les trois matchs de phase de poules à domicile sont déjà complets. Une manne financière non négligeable pour nos pensionnaires de Ligue 1, dont l’affluence commence doucement à revenir.

Enfin, pour la Ligue Europa, la petite sœur de la Ligue des champions, selon RMC Sport chaque club qualifié pour la phase de poules perçoit 3,6 millions d’euros. Les sommes montent ensuite crescendo jusqu’à atteindre une trentaine de millions d’euros pour le vainqueur final.

Se battre pour récupérer la cinquième place

Il apparaît alors assez clairement que la France doit retrouver le top 5 européen. Aujourd’hui, l’écart qui sépare la Ligue 1 du championnat batave demeure dans un mouchoir de poche. L’enjeu est alors de repasser devant l’Eredivisie avant la fin de la saison 2023–2024.

Avec la nouvelle formule de la Ligue des champions à 36 équipes, la France s’assurerait sur le moyen terme trois qualifiés directs pour la plus prestigieuse des compétitions ainsi qu’un quatrième club en ballotage. Au total, avec l’Europa League, c’est bien sept clubs français qui pourraient bénéficier d’une scène européenne. De quoi ravir les fans des clubs habitués au ventre mou du classement !

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J'aime pas, mais alors pas du tout

Publié le par Jacques SAMELA.

J'aime pas, mais alors pas du tout
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Pourquoi la pénurie de moutarde n'est pas près de s'arrêter

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/bourgogne/pourquoi-la-penurie-de-moutarde-n-est-pas-pres-de-s-arreter-2554372.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1smxhLA9dnFHXk9zksKysJ1yhpPwg0XM-26o1TuQqaBY4FEzRl-5HJESo&fs=e&s=cl#Echobox=1654793376

Publié le 03/06/2022 / Écrit par Da Silva Nicolas

 

En Bourgogne et en Franche-Comté, les pots de moutarde se font de plus en plus rares dans les rayons de supermarchés. La cause ? Un mélange de plusieurs sujets d'actualité, du local à l'international. Et cela ne risque pas de s'arranger.

"Je n'ai pas trouvé de moutarde, c’est dingue !", fulmine une cliente dijonnaise. "On peut venir tous les jours, on en trouve quasiment jamais", s'exclame ce consommateur. En Côte-d'Or, dans la Nièvre, l'Yonne ou bien la Saône-et-Loire, les rayons de moutarde se vident et les magasins ont de plus en plus de difficultés à s'approvisionner. Le réchauffement climatique, le conflit russo-ukrainien, des décisions gouvernementales qui mettent à mal l'industrie française… Dans un pot de moutarde, on retrouve tous les sujets d'actualité du moment. On vous explique pourquoi cette pénurie va certainement durer.

Parce que le Canada souffre de la météo depuis deux ans

Le Canada est le premier exportateur mondial de graines de moutarde. Il approvisionnait 80% des graines en France jusqu'à ce que des événements météorologiques viennent perturber ses récoltes. Un dôme de chaleur extrême s'abat sur le pays depuis quelques années (les températures ont avoisiné les 50 degrés en 2021 !) et cela entraine de terribles conséquences pour le marché de la moutarde.

La récolte est divisée par deux et le Canada plante deux fois moins depuis deux ans. Conséquence ? On passe de 174 000 tonnes de graines de moutarde en 2018 à seulement 71 000 tonnes en 2021. Un rendement extrêmement faible que l'on n'avait plus vu depuis 1997 et qui ne risque pas de s'arranger avec le réchauffement climatique.  "Même les années où les récoltes étaient mauvaises et où il n'y avait pas beaucoup de disponibilités, on payait plus cher et on avait ce qu’on voulait. Aujourd'hui, on n'a pas ce qu'on souhaite. Peu importe le prix qu'on met", témoigne Luc Vandermaesen, directeur général de Reine de Dijon.

Parce que les pays exportateurs sont en conflit

Si l'ancien premier exportateur mondial de graines de moutarde subit des conditions météorologiques inédites, ses concurrents doivent faire face à d'autres problématiques. En effet, le deuxième territoire exportateur n'est autre que la… Russie.

Actuellement sanctionné par un embargo commercial à propos du conflit russo-ukrainien, le pays ne peut exporter ses graines de moutarde. La guerre bouleverse les échanges agroalimentaires et la moutarde en subit les conséquences. L'Ukraine est également l'un des principaux exportateurs. En plein conflit avec son voisin russe, c'est toute une économie qui est pénalisée.  L'actuel premier pays mondial dans la production de graines de moutarde n'est autre que le Népal, mais il n'est pas ouvert à l'exportation.

Parce que la France se met des bâtons dans les roues

La France ne peut pas répondre à ses besoins en moutarde. En 2016, alors que le pays produit 12 000 tonnes par an de graines de moutardes (bien loin des 32 000 nécessaires pour le pays), une loi vient mettre à mal sa production sans proposer d'alternative.

Les insecticides sont désormais interdits, une décision toujours contestée de nos jours et qui a des conséquences importantes sur les champs de graines de moutarde. L'Altise, un insecte sauteur de l'ordre du coléoptère, fait des ravages en France puisque la production de graines a été divisée par quatre en cinq ans. En 2021, le pays connaît un gel sans précédent au mois d'avril. Le monde de l'agriculture subit de lourdes pertes et les graines de moutarde n'y échappent pas. Conséquence, ce sont seulement 4 000 tonnes qui sont récoltées à la fin de l'année. “Depuis cinq ans on fait la moitié de ce que nous demandent les industriels”, confie Fabrice Genin, un producteur agriculteur bourguignon. 

…Et ses producteurs en payent le prix

La France paie sa dépendance aux échanges agro-alimentaires intracontinentaux. À l'aube d'une crise de moutarde sans précédent, beaucoup affirment qu'il est temps pour le pays de renforcer son système de production. Une tâche qui semble bien mal embarquée puisqu'il n'y a toujours aucune réelle solution pour remplacer l'insecticide.

Si la récolte 2022 est mauvaise, on n'aura clairement pas de solutions.

Luc Vandermaesen, Directeur général de Reine de Dijon

Pire, de plus en plus de producteurs tournent le dos à l'industrie de la moutarde, jugée trop fragile et pas assez rentable à entretenir“On était 350 producteurs et aujourd'hui on n'est plus que 250. Mes collègues font de moins en moins de surface, parce que le risque de faire de la moutarde est très élevé”, avoue Fabrice Genin. Ces derniers préfèrent se tourner vers le colza et le tournesol dont les prix flambent.  La précédente récolte a montré des signes inquiétants et cela ne va pas s'arranger avec le temps. La moutarde se rarifie dans les rayons de supermarchés et l'approvisionnement excessif des consommateurs risque d'aggraver une situation déjà bien fragile.

 

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Vu et lu dans Capital de février 2022
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Vu et lu dans Télérama n° 3757 du 12/01/22

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Contrats cassés, confiance perdue ?

Publié le par Jacques SAMELA.

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L’AUSTRALIE ANNULE LE CONTRAT DE 12 SOUS-MARINS FRANÇAIS

https://vipress.net/laustralie-annule-le-contrat-de-12-sous-marins-francais/

Le 16 Sep 2021 

 

Coup dur pour l’industrie française de défense : le gouvernement australien vient d’annoncer sa décision d’arrêter le programme de sous-marins de classe océanique « Future Submarine Program » conduit par Naval Group et ses partenaires dont Thales.

Rappelons que le gouvernement australien avait choisi au printemps 2016 Naval Group (ex-DCNS) comme partenaire international privilégié pour la conception des 12 futurs sous-marins de la marine australienne. Pour l’industrie française, ce contrat devait in fine, représenter quelque 8 milliards d’euros. La livraison des sous-marins était prévue à partir de 2027.

Naval Group prend acte de la décision des autorités australiennes de se doter d’une flotte de sous-marins nucléaires en collaboration avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni suite à leur revue capacitaire globale. « Depuis cinq ans, les équipes de Naval Group en France comme en Australie, et celles de nos partenaires, se sont pleinement mobilisées. Elles ont donné le meilleur d’elles-mêmes et Naval Group a honoré tous ses engagements. L’analyse des conséquences de cette décision souveraine australienne sera menée avec le Commonwealth d’Australie dans les jours à venir », prévient le groupe naval.

De son côté, Thales est concerné financièrement par ce programme à 2 niveaux : en tant que fournisseur de certains sous-systèmes à Lockheed Martin, et en tant qu’actionnaire à 35% de Naval Group.

Au 30 juin 2021, les contrats en carnet avec Lockheed Martin ne sont pas significatifs à l’échelle de Thales, puisqu’ils représentent un montant de moins de 30 millions d’euros, soit moins de 0,1% du carnet de commande total à la même date (34,6 milliards d’euros), précise le groupe français.

De plus, Thales n’anticipe pas d’impact significatif de cette annonce sur l’EBIT du Groupe en 2021 par le biais de la contribution de Naval Group (2019 : 65 millions d’euros, soit 3% de l’EBIT de Thales, 2020 : 22 millions d’euros, soit 2% de l’EBIT de Thales).

En conséquence, Thales confirme l’ensemble de ses objectifs financiers pour 2021 : un ratio des prises de commandes rapportées au chiffre d’affaires (book-to-bill) supérieur à 1 ; un chiffre d’affaires compris entre 15,8 et 16,3 milliards d’euros ; une marge d’EBIT comprise entre 9,8% et 10,3%.

Thales confirme également ses perspectives à moyen terme aussi bien pour le secteur Défense & Sécurité (croissance organique annuelle du chiffre d’affaires de 4 à 6%, marge d’EBIT entre 12 et 13%) que pour l’ensemble du groupe (marge d’EBIT de 12% à moyen terme)

« C’est une décision contraire à la lettre et à l’esprit de la coopération qui prévalait entre la France et l’Australie, fondée sur une relation de confiance politique comme sur le développement d’une base industrielle et technologique de défense de très haut niveau en Australie », dénonce, dans un communiqué, le gouvernement, pour qui « cette décision regrettable ne fait que renforcer la nécessité de porter haut et fort la question de l’autonomie stratégique européenne ».

 

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/sous-marins-la-france-annule-une-c%c3%a9r%c3%a9monie-%c3%a0-washington/ar-AAOwDrR?li=BBoJvSH

 

En tout cas, il est clair qu'elle sera difficile à retrouver, même si "nos amis" australiens et américains feront le nécessaire pour calmer le jeu.

Alors, certains se posent déjà en juge, estimant que cela aurait pu (du) être évité, voire pour certains politiques, avec eux au pouvoir, jamais. Vraiment ?

Bien sur, facile à dire aujourd'hui.

En ce qui me concerne, ce qui me questionne ici, c'est le rôle de la Grande-Bretagne dans cette situation, qui, désormais hors de l'UE, cherche à tous prix à se positionner comme un acteur majeur du monde d'aujourd'hui, louable, mais justement à quel prix, celui pour moi de tellement reconnaissable d'une nation qui se targue d'avoir inventer le terme "fairplay", mais seulement toujours à son profit, ce n'est pas la société Valneva qui dira le contraire (voir ci-dessous).

Ne nous leurrons plus, la Grande-Bretagne devient de moins en moins un partenaire fiable.

Jacques Samela

 

Pourquoi Londres a brusquement renoncé au vaccin français de Valneva

https://www.vosgesmatin.fr/sante/2021/09/16/pourquoi-londres-a-brusquement-renonce-au-vaccin-francais-de-valneva

 

Plusieurs jours après la décision brutale et unilatérale de Londres de résilier une commande à 1,4 milliard d'euros auprès du laboratoire franco-autrichien Valneva, plusieurs points restent flous.

Lundi le gouvernement britannique a "résilié" son contrat portant sur 100 millions de doses du candidat-vaccin du laboratoire franco-autrichien Valneva contre le Covid-19.

Un contrat à 1,4 milliard envolé

Cette mauvaise surprise constitue surtout une perte gigantesque pour la biotech - quelque 1,4 milliard d'euros - dont c'était la seule commande ferme de son vaccin anti-Covid. Autant dire que le groupe basé à Saint-Herblain, près de Nantes (Loire-Atlantique) misait gros avec cette commande.

Le contrat inclut une clause permettant au gouvernement britannique d’y mettre fin. Il prétend de plus que Valneva a manqué à ses obligations, ce que Valneva conteste vigoureusement

Valneva, dans un communiqué

Depuis, les explications du laboratoire comme de Londres sont très parcellaires, voire inexistantes: le laboratoire ne s'est plus exprimé sur le sujet depuis lundi, et n'a pas répondu à nos demandes.

Selon un porte-parole du Premier ministre Boris Johnson, il existait un risque que les autorités sanitaires britanniques n'approuvent pas le vaccin de Valneva". Les autorités sanitaires britanniques ne comptaient pas sur ce produit pour les injections de l'automne et de l'hiver:

Il y a des raisons commerciales pour lesquelles nous avons annulé le contrat, mais ce que je peux lui dire, c'est qu'il était également clair pour nous que ce vaccin ne serait pas approuvé

Sajid Javid, ministre britannique de la Santé

Le ministre répondait ainsi, sans plus de précisions, à une députée écossaise. Mais aucune autre information n'a filtré jusqu'ici, ce qui entretient les doutes et les spéculations.

Londres premier soutien, premier parti

Contre le Covid-19, Valneva développe un vaccin à virus inactivé, une technologie plus classique que l’ARN messager et qui sert notamment pour les vaccins contre la grippe chaque année.

Le laboratoire avait soumis en août sa demande d’autorisation auprès des autorités de santé britanniques pour son candidat-vaccin, le VLA2001.

Le Royaume-Uni avait été le premier à le soutenir, en lui passant commande l’an dernier: d’abord pour 60 millions de doses, puis 40 millions supplémentaires, pour 2021-2022. 

Londres avait également largement financé les essais cliniques du vaccin de Valneva, dont la production doit avoir lieu à Livingston, en Ecosse.

Les discussions avec l'Union européenne, en revanche, s'étaient révélées difficiles dès le départ. Interrompues, elles avaient repris au début de l'été. Et elles ne sont pas remises en causes par la défection britannique, assure-t-on côté français.

Du côté européen, les négociations contractuelles que mène la Commission sur ce contrat se poursuivent (...) pour des livraisons en 2022

Bruno Le Maire, ministre français de l'Economie

Plusieurs pays européens, dont la France, comptent désormais sur ce vaccin pour "diversifier" la couverture vaccinale, a expliqué le ministère, soulignant qu'il s'agit d'un projet de vaccin à virus inactivé.

Où en sont les essais ?

Fin août, la biotech avait indiqué que, sur la base des essais de phases I et II (sur un nombre relativement réduit de volontaires), elle espérait "avoir un vaccin qui soit efficace de manière supérieure à 80%".

Au lendemain de la résiliation britannique, Valneva a annoncé qu'il avait terminé le recrutement des volontaires pour son essai de phase 3.

Le laboratoire rappelle lundi que ses résultats des essais de phase III, la dernière sur l’homme avant une éventuelle mise sur le marché, sont attendus au début du quatrième trimestre, potentiellement dans quelques semaines.

Selon moi, c’est certainement plus une décision politique qu’une prise de position médicale et scientifique: quand on regarde ses résultats, Valneva est loin d’être ridicule et se défend très bien en termes d’efficacité contre le Covid

Rafi Mardachti, PDG d’Universal Medica Group

Une efficacité moindre qu'attendue ?

Les premiers résultats de la phase 3 des essais ne sont donc pas attendus avant le dernier trimestre. Impossible donc de savoir sur quoi se base le gouvernement britannique pour estimer que le vaccin n'aurait pas été approuvé...

Selon l'immunologiste Stéphane Paul, il est possible que des résultats intermédiaires de phase 3 aient été transmis au gouvernement britannique, qui aurait considéré que l’efficacité était trop faible par rapport à AstraZeneca".

Ce vaccin est d'une "technologie assez ancienne", explique-t-il, susceptible d'être moins efficace, notamment contre le variant delta. Mais il pourrait être utilisé comme "booster", pour des rappels saisonniers ou des troisièmes doses, par exemple.

D'autres raisons possibles ?

La presse britannique a détaillé les multiples raisons qui, dans le contrat liant Valneva au gouvernement britannique, sont susceptibles d'être invoquées.

Des problèmes de "sécurité matérielle", ou encore de "rendement", par exemple. Il est vrai que jamais Valneva, spécialisée dans les vaccins "de voyage", n'a produit de telles quantités.

Des difficultés financières telles que l'insolvabilité et le défaut de paiement, ou encore un rachat de l'entreprise, peuvent également déclencher la résiliation, bien qu'aucune d'entre elles ne semble être le cas. Les finances de Valneva ne sont toutefois pas au beau fixe - surtout depuis la résiliation: son cours en bourse s'est effondré de 20 à 12 euros, et ses finances sont limitées.

Enfin, en général le gouvernement peut "déchirer le contrat" sans pénalités pour des raisons plus globales, telles que des infractions avérées au droit environnemental, social ou du travail, ou au non-respect de la législation fiscale. Aucune de ces raisons n'a été invoquée jusqu'ici.

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L'art de la politique de la terre brûlée ?

Publié le par Jacques SAMELA.

L'art de la politique de la terre brûlée ?
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Vu et lu dans Challenges n° 698 du 12/05/21

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Vu et lu dans Les Echos du 06/04/21

Vu et lu dans Les Echos du 06/04/21

Huawei mise 8 millions d’euros sur le moteur de recherche français Qwant

https://www.frenchweb.fr/huawei-mise-8-millions-deuros-sur-le-moteur-de-recherche-francais-qwant/424236

Le 14/06/2021

 

Le géant chinois des télécoms Huawei va financer Qwant en souscrivant pour 8 millions d’euros d’obligations convertibles émises par le moteur de recherche français, a-t-on appris auprès de Qwant, qui confirmait des informations publiées par Politico pendant le week-end. « Il s’agit de la poursuite de notre partenariat existant », a indiqué un représentant de Qwant, précisant que cette émission d’obligations convertibles avait été approuvée lors d’une assemblée générale du groupe français, le 18 mai dernier. « Concrètement, avec son investissement obligataire, Huawei aide Qwant à se développer et à se déployer à l’échelle européenne pour l’ensemble des nouveaux smartphones de la marque qui seront mis sur le marché en France, en Allemagne et en Italie », a-t-il ajouté.

Séduire l’opinion et les autorités françaises

Huawei et Qwant ont chacun des raisons différentes de sceller un accord de ce type. En butte à l’hostilité des États-Unis, Huawei n’a jamais renoncé à séduire l’opinion et les autorités françaises. Huawei a ainsi annoncé en janvier dernier l’installation d’une usine dans le Bas-Rhin, et dispose d’un centre de recherches à Paris. Qwant, ex-vedette de la Tech française, a de son côté des besoins de financement importants. Le moteur de recherche technologiquement indépendant n’a jamais réussi tout au long de sa croissance à dégager des ressources commerciales suffisantes pour se rentabiliser.

Début 2020, son flamboyant fondateur Eric Leandri a dû lâcher les rênes de l’entreprise, confiées à son ancien directeur commercial Jean-Claude Ghinozzi. Les pertes ont été divisées quasiment par deux en 2020, à 13 millions d’euros, sur un chiffre d’affaires de 7,5 millions d’euros. M. Ghinozzi espère que l’entreprise se rapprochera de l’équilibre cette année. Elle avait été recapitalisée début 2020 par ses actionnaires, dont la Caisse des dépôts et le groupe allemand Axel Springer, pour un montant « d’une dizaine de millions d’euros », selon une source proche de l’opération. Qwant a déjà signé un partenariat avec Huawei en mars 2020, lui permettant de voir son moteur de recherche déployé sur les nouveaux smartphones du constructeur chinois.

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2015/06/qwant-moteur-de-decouverte-a-la-francaise.html

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Attention DANGER

Publié le par Jacques SAMELA.

Attention DANGER
Attention DANGER

On lit un peu partout dans les médias, qu’en raison de la crise actuelle, des dizaines de projets de R&D seraient suspendus, voire purement annulés ?

Alors, tout en comprenant les difficultés actuelles des entreprises, il me parait cependant inopportun de le faire, car aux problématiques actuelles, que l’on souhaite temporaires, se rajouteraient à termes une perte évidente de compétitivité, gage pourtant d’une pérennité accrue de celles-ci, portées justement par l’innovation qui en découle, permettant en cela de gagner des parts de marchés face à une concurrence mondiale de plus en plus vive.

Ne rajoutons donc pas aux conséquences actuelles des difficultés futures encore plus intenses, avec à la clé des pertes d’emplois plus importantes, mais aussi, et c’est un sujet d’avenir, la perte de pans entiers d’industries plus que vitales pour un pays comme le nôtre, ce que l’on appelle finalement souveraineté, nationale et/ou européenne, car cela se joue également à ce niveau.

Surtout même, si l’on veut donner le change à hauteur des perspectives de demain, qui seront nous commençons à le concevoir (enfin, mais pas par tous) toujours plus compliquées, tendues même, car certains acteurs (ai-je besoin de les nommer ?) en lice ne respectent pas toujours les règles en vigueur dans le domaine du commerce international. Et je ne parle là que du commerce.

Ne nous laissons-donc pas distancer aujourd’hui, car nous le regretterons plus tard.

Jacques Samela

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En passant

Publié le par Jacques SAMELA.

En passant
En passant

Je n'aime pas l'utilisation permanente de "distanciation sociale", car cela me fait penser à bien autre chose que le moyen physique d'écarter le virus de chacun de nous.

Je préfère de loin l'utilisation de "distanciation physique". C'est aussi explicite, mais moins connoté, selon moi.

. Le 20 mars 2020, l’OMS a indiqué dans un bulletin d’information OMS 2020 p6 [archive] qu’il convenait de privilégier désormais l'expression "distanciation physique" à celle de "distanciation sociale " pour mieux décrire la nécessité de maintenir un espace entre les personnes pour contenir la propagation d’une épidémie comme celle actuelle du COVID 19. Selon son épidémiologiste Maria Van Kerkhove, le confinement physique ne doit pas signifier isolement social des proches ou de la famille, car il est nécessaire de préserver une bonne santé mentale qui est aussi importante que la santé physique pour surmonter la crise sanitaire. Nous pouvons ainsi, selon elle, rester connectés de nombreuses manières via internet et les médias sociaux sans être physiquement dans la même pièce ou dans le même espace que les gens. (Wikipedia)

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j'en ai marre

Publié le par Jacques SAMELA.

j'en ai marre
j'en ai marre

Oui, j’en ai marre, et je pèse mes mots, de la situation de l’équipe de France de rugby, après cette nouvelle défaite hier de l’équipe de France face à l’Irlande. Et pourtant, à chaque fois j’y crois.

Plutôt « footeux », j’ai malgré tout dans ma jeunesse, et il y encore de cela quelques années, vibré avec les précédentes équipes, notamment celles qui, menées par les Blanco, Rives, Sella, Benazzi, Ntamak, Betsen, Ibanez, Pelous, Dusautoir, et j’en oublie bien sûr, ont permis à la France d’être encore aujourd’hui la 3ème nation à avoir gagné plusieurs tournois des nations (25) et grands chelems (9), dont le dernier obtenu en 2010, en battant l’Angleterre (12 – 10).

Mais depuis, plus grand-chose, et je plains ces joueurs, qui malgré leurs talents, n’arrivent pas à sortir l’équipe de France de cette lente descente aux enfers du rugby français à l’échelle internationale, peu aidés il me semble par les dirigeants de ce sport, manifestement plus enclins à penser pour leurs paroisses (clubs), cela est légitime bien sûr, mais mettant de côté ce qui selon moi doit être la vitrine de leur sport, vu le retour en termes d’image de ce que peut apporter des victoires de prestige, ce ne sont pas les autres sports collectifs français qui diront le contraire.

Donc, à titre personnel, et certainement pas d’expert, j’en appelle aux anciens, tel Napoléon appelant ses grognards pour porter l’estocade finale, afin qu’à nouveau, ensemble, « Nos Petits » comme disait Roger Couderc, puissent trouver des solutions, voire bousculer les instances de leur sport, afin de porter à nouveau l’équipe de France vers le chemin de la victoire et de la reconnaissance internationale. Allez Les Bleus.

Jacques Samela
 

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Vus et lus dans Le Monde et Les Echos du 08/08/18

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Vus et lus dans Les Echos du 04, 10, 11, 27/07/18
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Vu et lu dans Le Monde du 14/09/18

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