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Choose France 2024, la 7ème édition

Publié le par Jacques SAMELA.

Choose France 2024, la 7ème édition
Choose France 2024, la 7ème édition

La France accueille son 7e sommet ChooseFrance le 13 mai 2024 !

 

À l’invitation du Président Emmanuel Macron, plus de 150 PDG du Fortune 500 se réuniront au Château de Versailles.
 
Le thème de la 7e édition est «
La France, terre de champions », en lien avec les prochains Jeux Olympiques et Paralympiques
hashtag#Paris2024. Suite à la visite d’Etat à New Delhi à laquelle nous avons eu l’honneur de participer en janvier dernier, l’Inde sera notre invitée d’honneur.

🚀 Aujourd’hui, 16 800 entreprises internationales emploient 2,2 millions de personnes dans notre pays. Choose France, c’est l’attractivité de la France Renaissance.


📌 2018 : 2,1 Mds€ d’investissements pour 11 projets
📌 2019 : 607 M€ pour 10 projets
📌 2020 : 1,8 Md€ pour 16 projets
📌 2021 : 3,6 Mds€ pour 22 projets – 7 > 7 000 emplois
📌 2022 : 10,8 Mds€ pour 35 projets – > 4 000 emplois
📌 2023 : 13 Mds€ pour 28 projets – > 8 000 emplois


L’édition historique de 2023 a réuni 206 participants venus de 50 pays différents et des figures emblématiques comme Elon Musk.

🏅 Les réformes mises en œuvre depuis 2017 ont fait de la France le pays le plus attractif d’Europe pour les investissements internationaux en 2022 selon EY.


En 2023, la France a consolidé son attractivité à l’international malgré un contexte mondial difficile.  Comme nous l’indiquons dans le Rapport sur l’investissement international de Business France, 1 815 nouveaux projets internationaux ont généré 59 254 emplois.
Le Président et nos ministres sont activement impliqués dans notre diplomatie économique de haut niveau avec 400 rencontres bilatérales avec des chefs d’entreprise étrangers rien qu’en 2023.

Les investisseurs internationaux contribuent directement à notre industrialisation verte.


📌 50 % des investissements de 2023 ont ciblé les secteurs des énergies renouvelables et décarbonées ainsi que les véhicules électriques, à l’image de l’investissement de 5,2 milliards d’euros de Prologium Technology 輝能科技 pour créer une nouvelle gigafactory de batteries électriques dans la « battery valley ».


📌 ~50% des investissements étrangers concernaient les secteurs de l’industrie et de la construction


📌 ~10% des projets répondent directement à l’objectif de décarbonation de notre économie


📌 ~30% des projets ciblent les segments prioritaires identifiés par hashtag#France2030

En novembre dernier, aux côtés de Valérie Baudson, Olivier Marchal, Marc Lhermitte et des autres membres du jury du Prix Choose France 2023, nous avons célébré les entreprises internationales qui ont choisi la France pour investir.
Nous félicitons une fois de plus
GSK, Iveco Group, Amadeus et FedEx d’avoir travaillé à des méthodes innovantes et durables de production, de déplacement, de vol et d’embauche.

Temasek, qui a participé au Sommet Choose France 2023, a ouvert un bureau à Paris mercredi dernier, le 10 avril 2024. L’arrivée en France du 9e fonds d’investissement mondial est un « signe concret de l’attractivité de la place financière parisienne », comme l’a souligné le ministre Bruno Le Maire.


Linkedin du 17/04/24

Publié dans Agenda

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France 2030 (rappel & objectifs)

Publié le par Jacques SAMELA.

France 2030 (rappel & objectifs)
France 2030 (rappel & objectifs)

Bruno Bonnell : Réindustrialisation et optimisme pour France 2030

Frenchweb du 04/04/24

Dans une interview au Point, Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement et responsable du plan FRANCE 2030, défend ardemment les objectifs de réindustrialisation fixés par le gouvernement. Il affirme que l’objectif de porter la part de l’industrie dans le PIB à 15 % d’ici 2030 est parfaitement atteignable. Pour lui, la clé réside dans l’intégration de nouvelles filières industrielles telles que le nucléaire, l’hydrogène vert, ou encore les énergies renouvelables. Les technologies innovantes y jouent un rôle essentiel. Selon lui, la France est sur le chemin d’une « renaissance industrielle ».

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France 2030 : un plan d'investissement pour la France

Le président de la République, Emmanuel Macron, dévoilait il y a deux ans le plan d’investissement France 2030. Avec 54 milliards d’euros, ce plan doit permettre de rattraper le retard industriel français, d’investir massivement dans les technologies innovantes ou encore de soutenir la transition écologique.

https://www.economie.gouv.fr/france-2030#

 

Piloté par le Secrétariat général pour l’investissement pour le compte du Premier ministre, ce plan est mis en œuvre par l’Agence de la transition écologique (ADEME), l’Agence nationale de la recherche (ANR), Bpifrance et la Caisse des Dépôts.

Le plan d’investissement France 2030, présenté par le président de la République le 12 octobre 2021, traduit une double ambition : transformer durablement des secteurs clés de notre économie — énergie, automobile, aéronautique ou encore espace — par l’innovation technologique, et positionner la France en leader du monde de demain.

10 objectifs pour construire la France de demain

Inédit par son ampleur, le plan France 2030 poursuit les engagements du Programme d'Investissements d'Avenir (PIA). Doté de 54 milliards d'euros, dont 20 milliards d'euros issus du PIA 4, il vise à répondre de manière compétitive aux défis écologiques et d’attractivité du monde qui vient, et faire émerger les futurs champions de nos filières d’excellence.
Pour atteindre ces ambitions, ce plan poursuit 10 objectifs  : 

  • Faire émerger en France des réacteurs nucléaires de petite taille, innovants et avec une meilleure gestion des déchets.
  • Devenir le leader de l'hydrogène vert.
  • Décarboner notre industrie.
  • Produire près de 2 millions de véhicules électriques et hybrides.
  • Produire le premier avion bas-carbone.
  • Investir dans une alimentation saine, durable et traçable.
  • Produire 20 biomédicaments contre les cancers, les maladies chroniques dont celles liées à l'âge et de créer les dispositifs médicaux de demain.
  • Placer la France à nouveau en tête de la production des contenus culturels et créatifs
  • Prendre toute notre part à la nouvelle aventure spatiale.
  • Investir dans le champ des fonds marins.  

https://www.bpifrance.fr/nous-decouvrir/nos-partnaires/france-2030

https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/france2030

 

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Plan France 2030 sur l'innovation technologique : 34 milliards d'euros d'investissement

https://www.vie-publique.fr/en-bref/281905-plan-france-2030-sur-linnovation-34-milliards-deuros-investis

 

Dernière modification : 8 février 2022 / Par : La Rédaction

 

Hydrogène vert, véhicules électriques, agriculture, biomédicaments, composants électroniques... Au début du mois de février 2022, le Premier ministre, Jean Castex, a présidé le premier comité chargé du déploiement du plan France 2030 qui vise à transformer les secteurs clefs de l'économie par l'innovation technologique.

Une commission internationale d'économistes présidée par Olivier Blanchard et Jean Tirole avait remis au président de la République, en juin 2021, un rapport sur les grands défis économiques concernant la France.

C'est pour répondre à ces nombreux défis dans un contexte de transition écologique mais aussi pour accompagner certains secteurs comme l'automobile, l'aéronautique ou encore l'espace que le président de la République, Emmanuel Macron, avait présenté, le 12 octobre 2021, le plan d'investissement France 2030.

Pour faire suite à la présentation de ce plan, le Premier ministre, Jean Castex, a présidé, le 1er février 2022, le premier comité France 2030 aux côtés notamment des ministres qui participent au déploiement de ce plan.

Le premier comité France 2030

Le Premier ministre a installé le dispositif de gouvernance de France 2030. Ce premier comité France 2030 a été également l'occasion de présenter Bruno Bonnell, le nouveau secrétaire général pour l'investissement, qui est chargé de piloter le plan France 2030.

Ce plan est en effet assorti d'une méthodologie axée sur une simplification de la gouvernance et des procédures pour accélérer la mise en œuvre des projets.

Pour assurer la réussite du plan, plusieurs conditions ont par ailleurs été posées, parmi lesquelles :

  • la sécurisation de l’approvisionnement en matériaux et composants et les capacités de recyclage ;
  • la prévision des besoins en compétences humaines ;
  • un changement de la fiscalité pour mieux accompagner les entreprises dans la croissance.

Dix objectifs sur des technologies d'avenir

Ce plan est doté de 34 milliards d'euros auxquels viennent s'ajouter 20 milliards d'euros dans le cadre du quatrième programme des investissements d'avenir.

Il a pour objectif d'accélérer les investissements publics, créateurs de croissance, d'emplois et d'indépendance industrielle. Il prévoit ainsi des investissements importants dans les secteurs technologiques de pointe (numérique, recherche quantique, technologies de la santé) à destination des entreprises et des startups.

Dix objectifs ont été fixés. Ils concernent en particulier :

  • le secteur de l'énergie, avec trois objectifs pour une industrie du nucléaire davantage orientée vers la gestion des déchets et la création de réacteurs nucléaires de petite taille, un développement de la production de l’hydrogène vert (projet de deux gigafactories d’électrolyseurs) et une décarbonation de grands secteurs industriels générant des émissions de CO2 (aciéries, cimenteries, industries chimiques) tout en mettant en place un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières ;
  • et le secteur des transports du futur, avec un objectif de 2 millions de véhicules électriques et hybrides et un autre objectif pour la réalisation du premier avion bas-carbone.

Les autres objectifs touchent les secteurs de :

  • l' alimentation (saine, durable et traçable) et de l'agriculture en investissant dans le numérique, la robotique et la génétique ;
  • la santé avec une médecine plus personnalisée et plus prédictive mais aussi une production de biomédicaments contre les cancers et les maladies chroniques en particulier ;
  • la culture (production de contenus à l’image des plateformes comme Netflix et construction de grands studios) ;
  • l'aérospatiale (développement de mini-lanceurs réutilisables et de microsatellites...) ;
  • et l'exploration des fonds marins (recherche de métaux rares, innovations en termes de biomimétisme...).

 

 

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Le rendez-vous de l'Europe : Anniversaire, Prix Nobel, Réinventons l'Europe, Décrochage, Aller plus loin, Personnalités, Brexit, Elections (Ne nous abstenons pas)

Publié le par Jacques SAMELA.

Photo J.S

Photo J.S

La journée de l'Europe

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2018/05/la-journee-de-l-europe.html

Publié le 9 mai 2018 par Jacques SAMELA.

 

.La Journée de l'Europe est une fête célébrée le 9 mai dans les États membres de l'Union européenne pour commémorer la Déclaration Schuman du 9 mai 1950.

Ce discours, prononcé avant la naissance de la Communauté économique européenne, est considéré comme le texte fondateur de l’Union européenne.

La Journée de l'Europe a été instituée en 1985 par le Conseil européen lors de sa réunion à Milan.

Elle symbolise aussi la paix entre la France et l'Allemagne], qui toutes deux décidèrent de coordonner l'ensemble de leur production de charbon et d'acier sous l'égide d'une Haute Autorité, dans une organisation ouverte à la participation des autres pays d'Europe.

.Pour plus d'informations, n'hésitez pas à lire ou à relire le dossier du 06 au 09 mars 2017, intitulé : L'Union Européenne, ma petite histoire, et si vous avez le temps, l'ensemble des sujets (nombreux) sur l'UE hier, aujourd'hui, et demain.

Autres :

www.newpactforeurope.eu

www.pulseofeurope.eu

 

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A voir

Le 9 mai, les Etats membres de l'Union européenne célèbrent la Journée de l'Europe qui commémore la Déclaration Schuman du 9 mai 1950, un discours considéré comme le texte fondateur de l'Union. Dans la perspective des élections européennes du 9 juin prochain, France Télévisions se mobilise tout au long d'une grande soirée spéciale.

https://programmetv.ouest-france.fr/divers/emission-politique/soiree-speciale-europe-m317003042/premiere-partie-c317003030/

 

Garante de la paix entre ses membres depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Union européenne n'a cessé de s'élargir au fil de son histoire. Alors que le conflit en Ukraine marque le retour de la guerre sur le continent européen, quels sont les enjeux auxquels l'Union doit faire face ? Reportages, experts et journalistes évoquent le sujet.

https://programmetv.ouest-france.fr/divers/emission-politique/soiree-speciale-europe-m317003042/deuxieme-partie-c317003070/

 

 

Nous, les Européens

Présenté par Eléonore Gay / Le jeudi à 00h

"Nous, les Européens" est un magazine hebdomadaire de 26 minutes consacré à l'Europe, présenté par Eléonore Gay et diffusé sur France 2 le jeudi en troisième partie de la soirée info, et rediffusé sur France 3 le dimanche à 10h35.
A travers ses reportages et ses chroniques, "Nous les Européens" parle d’Europe, mais surtout des personnes qui font l’Europe, et de toutes les initiatives positives qui y fleurissent : face à des enjeux communs aux 500 millions d'Européens, l'émission montre les solutions inventées par nos voisins pour y répondre, et cherche à savoir comment nous pourrions nous en inspirer.
Chaque numéro est thématisé autour d'un pays européen avec un reportage de 15 minutes sur une initiative particulièrement inspirante, un invité en plateau pour savoir si le modèle présenté est applicable à la France, et une chronique sur l'actualité de la semaine en Europe.
La rédaction invite les téléspectateurs à réagir à l'émission en direct #NousLesEuropéens et Twitter : @NLE FTV 
Dans les classements internationaux, l’Europe est encore l’endroit où l’on vit mieux sur la planète. Il est bon d’en être fier, il est temps de le faire savoir.
Le magazine est disponible ici en direct ou en replay après sa diffusion pour voir et revoir les précédentes émissions à volonté.

https://www.france.tv/france-2/nous-les-europeens/

 

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Le prix Nobel de la paix a été attribué, vendredi 12 octobre 2012, à l'Union européenne (UE), pour avoir « contribué pendant plus de six décennies à promouvoir la paix et la réconciliation, la démocratie et les droits de l'homme en Europe », annonçait le comité Nobel.

Ecoréseau du 12/10/23

https://www.europarl.europa.eu/topics/fr/article/20121012STO53551/l-union-europeenne-recoit-le-prix-nobel-de-la-paix-2012

 

Vus et lus dans Les Echos du 19 & du 20 mars 2024
Vus et lus dans Les Echos du 19 & du 20 mars 2024
Vus et lus dans Les Echos du 19 & du 20 mars 2024

Vus et lus dans Les Echos du 19 & du 20 mars 2024

Vu et lu dans Les Echos 31/01/24
Vu et lu dans Les Echos 31/01/24

Vu et lu dans Les Echos 31/01/24

Les personnalités historiques de l’Union européenne

https://www.touteleurope.eu/fonctionnement-de-l-ue/les-personnalites-historiques-de-l-union-europeenne/

Publié le 02.05.2023

 

L’histoire européenne est naturellement liée à l’action des hommes et femmes à l’origine de l’idée européenne et de ses concrétisations. Les principales personnalités de la construction européenne sont par conséquent les “Pères fondateurs”, qui ont bâti l’Europe sous sa forme moderne, mais aussi les “continuateurs”, qui ont approfondi le projet vers une union politique sans équivalent dans le monde.

Les “Pères fondateurs”

Idée ancienne pensée par Jean-Jacques Rousseau, Emmanuel Kant ou encore Victor Hugo, la construction européenne a réellement débuté à la suite de la Seconde Guerre mondiale. Elle est le fruit du travail et de la vision de plusieurs personnalités, surnommées par la suite “Pères fondateurs de l’Europe”.

Sur le plan idéologique, l’idée européenne doit beaucoup à l’Italien Altiero Spinelli. Communiste engagé contre le fascisme, il est emprisonné par Mussolini durant la guerre et conçoit alors le Mouvement fédéraliste européen. Il participera, dans les années 1940 et 1950, aux congrès fondateurs de l’Europe. Il est aujourd’hui encore la figure historique de la conception fédéraliste de l’Europe.

Avec Altiero Spinelli, plusieurs autres personnalités jouent un rôle majeur, pendant les années 1940 et 1950, dans les prémisses de la construction européenne. C’est notamment le cas de Jean Monnet et Robert Schuman. Le premier, en 1945, est commissaire au Plan et élabore l’idée d’une mise en commun des productions française et allemande de charbon et d’acier, destinée à prévenir d’un autre conflit armé entre les deux pays. Alors ministre des Affaires étrangères, Robert Schuman suit Jean Monnet dans ce projet. A cet égard, le discours prononcé le 9 mai 1950 par Schuman passera à la postérité comme le véritable coup d’envoi de la construction européenne et est aujourd’hui encore célébré comme la Fête de l’Europe. Jean Monnet donnera en outre son nom à une “méthode”, celle des “petits pas”, pour susciter une unité de fait entre les Etats européens.

Après la création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA), entrée en vigueur en 1952, les Européens échouent à mettre sur pied une Europe de la défense, rejetée par les Français en 1954. La construction européenne est néanmoins rapidement relancée, dès 1955 lors de la conférence de Messine (Italie), où le Luxembourgeois Joseph Bech jouera un rôle majeur. Si bien qu’en 1957, la Communauté économique européenne (CEE) ainsi que la Communauté européenne de l’énergie atomique (Euratom) voient le jour. A cet égard, le Belge Paul-Henri Spaak, ancien Premier ministre, premier président de l’assemblée de la CECA et futur secrétaire général de l’Otan, en est l’un des principaux artisans en étant à la tête d’un comité d’experts chargé d’élaborer un marché commun européen.

Et aux côtés de ces “Pères fondateurs”, l’action menée par certains dirigeants européens est évidemment à noter. Celle du Britannique Winston Churchill d’abord, qui invite, en 1946, les Européens à “reconstituer [une] famille” pour mettre un terme à la guerre, et qui se prononce en faveur d’une union militaire - mais sans souhaiter que son propre pays en fasse partie. Celle du général de Gaulle et de l’Allemand Konrad Adenauer ensuite, qui ont constitué le premier “couple franco-allemand” et ont rendu la réconciliation entre leur deux pays possible dans le cadre européen. Une amitié franco-allemande nouvelle symbolisée par le traité de l’Elysée, signé par les deux hommes en 1963. Elu président en 1958, le général de Gaulle ne sera toutefois pas un interlocuteur facile pour ses homologues européens, refusant l’entrée du Royaume-Uni et défendant une conception très intergouvernementale de l’Europe et, par conséquent, tout à fait opposée au fédéralisme.

Les “continuateurs”

Passées les premières années de la construction européenne - celles des “Pères fondateurs” - d’autres personnalités politiques ont poursuivi, consolidé et fait évoluer le projet européen.

Au sein des institutions européennes, il est d’abord possible de citer l’Allemand Walter Hallstein, premier président de la Commission européenne de 1957 à 1967. C’est sous sa direction que sont lancés le marché unique et la Politique agricole commune (PAC) et c’est à lui que revient la charge de surmonter la crise de la Chaise vide initiée par le général de Gaulle justement liée à la PAC. A partir de 1985, un autre président de la Commission entrera dans l’histoire européenne : le Français Jacques Delors. Ancien ministre de l’Economie, il sera l’un des grands instigateurs de l’approfondissement politique de l’Europe, avec l’adoption de l’Acte unique en 1986, puis du traité de Maastricht en 1992. Parmi les évolutions défendues par Jacques Delors figurent notamment le passage à la monnaie unique et la création du programme Erasmus.

De la même manière, au Parlement européen, plusieurs personnalités vont contribuer à la montée en puissance de l’institution, dont les membres sont élus au suffrage universel à partir de 1979. C’est le cas particulièrement de la Française Simone Veil, qui la première occupera la présidence de l’institution. Elle mettra en avant les valeurs qui doivent, selon elle, être celles de l’Europe : la paix, les droits de l’homme, la solidarité. Lors de cette première mandature siège également la Française Louise Weiss, journaliste et fondatrice, en 1918, de la revue “L’Europe nouvelle”. En 1979, en tant que doyenne de l’institution, c’est à elle que revient l’honneur de prononcer le premier discours de la nouvelle législature.

Au sein des Etats membres, logiquement, plusieurs dirigeants ont, au cours des décennies, joué un rôle majeur dans l’enracinement et l’approfondissement de la construction européenne. En France, les présidents Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand, Européens convaincus, font partie de ces personnalités. Ils entretiendront à cet égard d’étroites relations avec leurs homologues allemands, respectivement Helmut Schmidt et Helmut Kohl. Le “couple” Giscard-Schmidt sera ainsi à l’initiative, au cours des années 1970, d’une plus étroite collaboration en Europe pour limiter l’instabilité monétaire. Tandis que le “couple” Mitterrand-Kohl sera celui de la réunification allemande et de la mise en route de la monnaie unique.

Ailleurs en Europe, certaines personnalités sont également passées à la postérité pour avoir entériné l’adhésion de leur pays à la Communauté économique européenne, devenue Union européenne en 1995. C’est le cas du Britannique Edward Heath, qui achève en 1972 un processus initié par ses prédécesseurs, ou encore de l’Espagnol Felipe Gonzalez Marquez, qui conduit l’intégration de son pays en 1986.

Les acteurs d’aujourd’hui

Plus proches de nous dans le temps, d’autres figures poursuivent le travail engagé autour du projet européen. La carrière politique de ces personnalités est, pour la plupart d’entre eux, encore en cours. Et s’il est difficile de prédire quelle sera leur poids dans l’Histoire, leurs fonctions et leurs accomplissements leurs permettent d’ores et déjà de figurer parmi les principaux acteurs de la construction européenne.

Actuelle présidente de la Commission européenne, l’Allemande Ursula von der Leyen fait partie de cette liste. Tout comme Martin Schulz, premier eurodéputé à effectuer deux mandats à la tête du Parlement européen et qui a fortement contribué à la médiatisation croissante de l’institution. Lui ont succédé Antonio Tajani, David Sassoli et Roberta Metsola. Enfin, parmi les dirigeants européens de ces dernières années, il ne fait nul doute qu’Angela Merkel, chancelière de 2005 à 2021, aura également contribué à façonner l’Europe telle que nous la connaissons aujourd’hui. Bouleversée par la pandémie de Covid-19, la présidence allemande du Conseil du deuxième semestre 2020 aura marqué un virage idéologique complet ainsi qu’une avancée notable pour l’UE. Au bilan de ces 6 mois : mutualisation des dettes via la création d’un plan de relance européen de 750 milliards, augmentation des ambitions sur le plan climatique, négociations réussies avec le Royaume-Uni pour sa sortie de l’UE, entre autres. Des réalisations auxquelles le couple franco-allemand formé avec son homologue français Emmanuel Macron n’est pas étranger.

 

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Le Brexit a été un désastre. Et maintenant les Anglais paient la note

https://lespresso.it/c/economia/2024/4/26/la-brexit-e-stata-un-disastro-e-ora-gli-inglesi-pagano-il-conto/50677

par Eugenio Occorsio 26 avril 2024

 

Prix ​​​​en flèche, PIB en baisse, chômage. Et la question douanière est dans le chaos. Le « congé » montre tous ses dégâts. Et en Écosse, les efforts en faveur du retour en Europe pourraient reprendre

Sadiq Khan, maire de Londres, est quelqu'un qui, dirait-on en Italie, y met son visage. Depuis le podium du prestigieux Mansion House Dinner 2024, devant un demi-gouvernement conservateur à commencer par le Premier ministre Rishi Sunak et les caméras de la BBC, il a annoncé : « Le Brexit est un désastre pour le Royaume-Uni. Deux millions d'emplois ont été perdus, dont la moitié dans la finance et la construction (les deux fondements de l'économie britannique, ndlr)."

Ce n'est pas fini : « Le Brexit est la première cause de l'inflation (atteignant 12 % en 2022, soit deux points de plus que l'Europe et trois que l'Amérique, ndlr). Donc de la crise du coût de la vie, qui ne s'arrête pas car l'inflation baisse plus lentement qu'ailleurs." Cela ne pourrait pas être plus clair que cela. David Cameron, qui en tant que Premier ministre a lancé le référendum en juin 2016 et est aujourd'hui ministre des Affaires étrangères, a quitté la salle prématurément. "Le Brexit est un facteur négatif sur le commerce britannique et contribue à une baisse de l'offre de main-d'œuvre, facteurs qui pèsent sur les perspectives de croissance à long terme du Royaume-Uni", a statué la BCE dans un rapport.

Londres est l'épicentre de la crise : selon un rapport de Cambridge Econometrics, 290 000 emplois ont été perdus dans la ville, l'économie a diminué de 30 milliards, le Londonien moyen gagne 3 400 livres de moins par an. Pour l’ensemble du pays, la perte de revenus s’élève à 2 000 livres et le coût du découplage de l’UE à 140 milliards.

La perte du marché européen est cruciale : « L'exportation de services financiers vers l'UE – confirme Ben Laidler, « stratège » d'eToro, une communauté d'investisseurs comptant 34 millions de membres – s'est effondrée de 15% et le flux d'investissements vers le pays a chuté de 10%. La Grande-Bretagne n'est plus la porte d'entrée de l'Europe. » Selon une enquête de la Chambre de commerce britannique menée auprès de 1 100 entreprises, 77 % de celles qui font du commerce avec l’UE déclarent que le Brexit ne les a pas aidées à développer leur activité.

L'Office pour la responsabilité budgétaire calcule également une baisse de 15 % du commerce extérieur en général et une réduction de 4 % de la productivité. De sombres perspectives également à moyen terme, malgré les protestations du gouvernement. « L'aspect le plus irritant est que la campagne du "leave" était basée sur la libération des contraintes imposées par Bruxelles et sur la rationalisation de la bureaucratie, mais rien de tout cela n'a été vu, en fait les contraintes, si possible, sont pires qu'avant », commente Lorenzo Codogno, ancien économiste en chef du Trésor et aujourd'hui responsable de LC Macro Advisors à Londres.

« La Grande-Bretagne n'a pas eu de chance – reconnaît Codogno – car dans la phase cruciale de réorganisation, entre le référendum et l'entrée en vigueur du "détachement", elle s'est heurtée à la pandémie, à l'inflation avec des hausses de taux et aux guerres. Maintenir la clarté pour une « réinitialisation » aussi importante n’est pas facile. » Brunello Rosa, professeur à la London School of Economics, souligne : « Penser agir seul a été une très grave erreur géopolitique. Le monde est à nouveau divisé en blocs.

L’identité change par rapport à la guerre froide : outre les États-Unis, il y a la Chine et il y a l’Union européenne. Vous pouvez avoir toute la tradition, la force intrinsèque et les armoiries que vous souhaitez, mais même si votre nom est le Royaume-Uni, vous êtes destiné à jouer un rôle secondaire. » Le syndrome d'isolement accable même la Banque d'Angleterre, l'institution de Threadneedle Street créée en 1694 et surchargée de citations et de respect : « La banque a dû faire appel – explique Rosa – à un consultant du calibre de Ben Bernanke, également ancien patron de la Fed. En tant que prix Nobel, pour avoir révisé le processus de prévision, c'est-à-dire les prévisions d'inflation qui sont à la base des décisions monétaires depuis 1992 (l'année de la célèbre attaque spéculative fomentée par George Soros qui a submergé la lire et la livre sterling, ndlr), lorsque le la monnaie fluctue librement sur les marchés et doit donc être régie selon des critères différents. C’est la même chose que le dollar et l’euro, sauf que la livre sterling est l’expression d’une économie plus petite et plus isolée. »

La livre sterling est la première victime du Brexit, et a perdu plus de 14 % depuis le référendum. "Le sentiment des investisseurs à l'égard de la devise reste négatif", déclare Michael Hall de Spectrum Markets. En outre, Bloomberg confirme que « l'économie de l'UE croît en moyenne de 2,3% de plus que celle du Royaume-Uni, et depuis 2016, le PIB de l'UE a augmenté de 24%, contre 6% à Londres. Quant au PIB par habitant, au cours des huit dernières années, en Europe, il a augmenté de 19 % de plus qu'au Royaume-Uni. »

Pourtant, un contre-référendum serait encore plus déstabilisateur. Le leader travailliste Nick Thomas-Symonds, probable vainqueur des élections de fin d'année, a prévenu : "Pas de retour au marché unique ni à l'union douanière". Pendant ce temps, l'image emblématique du chaos est la frontière « maritime » devant le port de Liverpool pour les exportations de produits manufacturés vers l'Irlande : un poste de douane flottant a été créé pour éviter d'inonder celui de Belfast (et ne pas répéter les files de camions à Douvres et Calais) gardant fluide le passage terrestre vers l'Eire, comme l'établit l'accord du « Vendredi saint » de 1998 qui a mis fin à la guerre civile, intouchable maintenant que le parti Sinn Féin a remporté les élections en Irlande du Nord et en République d'Irlande. Un accident suffirait à rouvrir une page très douloureuse, ou tout simplement à conduire à la réunification de l'Irlande sous l'égide de l'UE. L’élan pro-européen pourrait alors se réveiller également en Écosse : le Brexit aurait eu pour effet paradoxal de transformer la Grande-Bretagne en Petite Angleterre.

 

Vu et lu dans L'Echo (Belgique) du 15/05/14

Vu et lu dans L'Echo (Belgique) du 15/05/14

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En fait, c’était le 07 mai 1945, à Reims

Publié le par Jacques SAMELA.

En fait, c’était le 07 mai 1945, à Reims
En fait, c’était le 07 mai 1945, à Reims

Reims, 7 mai 1945, la capitulation allemande

https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/revue/reims-7-mai-1945-la-capitulation-allemande

 

Il y a soixante-dix ans, les forces alliées mettaient fin à la Seconde Guerre mondiale en Europe. Retour sur un moment historique méconnu, celui de la reddition allemande signée à Reims, le 7 mai 1945.

À la mi-février 1945, une fois l'offensive des Ardennes jugulée et afin de mieux coordonner l’assaut final contre l’Allemagne, le général Eisenhower, chef suprême du corps expéditionnaire allié en Europe, décide de transférer son quartier général, le Supreme Headquarters Allied Expeditionary Forces (SHAEF), de Versailles à Reims.

La mission de cette structure est claire et tient tout entière dans la symbolique de son insigne : le fond noir de l'écu représente l'oppression dans laquelle l'Europe est tenue, l'épée est celle de la Justice et de la Liberté, l'arc-en-ciel illustre l'Espoir et les diverses couleurs des drapeaux alliés.

Depuis Reims, Eisenhower a sous ses ordres huit armées - cinq américaines, une anglaise, une française et une canadienne - et trois forces aériennes américaines. Le SHAEF s'installe dans les locaux du collège moderne et technique de Reims, rue Jolicœur, laissés vacants par le départ de l'état-major de la 101e division aéroportée deux mois auparavant. Le bureau du général Eisenhower est situé au deuxième étage, juste au-dessus de la salle des opérations (War Room) . une chambre contigüe est laissée à sa disposition afin qu’il puisse rester sur place si les événements l’imposent.

À chaque début de matinée, « Ike » tient une conférence avec l’ensemble de ses collaborateurs directs afin de faire le point de la situation, des faits ayant pu se produire durant la nuit, et donner ses ordres pour la journée à venir. Afin de ne pas attirer l'attention des services d'espionnage allemands, l'implantation du SHAEF est restée très discrète : rien à l'extérieur des bâtiments ne permet de deviner que le haut commandement des forces alliées s’est établi dans ces lieux. Seuls deux ou trois membres de la police militaire de la 201st Military Police Company montent la garde devant l'entrée à proximité de la place de la République et sur le pont de Laon, des affûts quadritubes de 12,7 mm de la 108th Company (artillerie anti-aérienne) assurent la défense contre les avions. Non loin de là, sur un petit terrain du quartier de la Neuvillette, quelques avions légers de liaison Stinson L.5 du 112th Liaison Squadron restent à la disposition des officiers de l'état-major.

Après le suicide d’Hitler, le 30 avril, le grand amiral Karl Dönitz, que le Führer a désigné comme son successeur dans son testament, tente de reprendre en main la destinée du Reich agonisant . son objectif est d'obtenir un cessez-le-feu séparé avec les alliés occidentaux afin de poursuivre le combat contre les Soviétiques à l’Est. Cependant la situation est de plus en plus chaotique en Allemagne.

Le 2 mai, Berlin transformée en champ de ruines est tombée aux mains de l’Armée rouge. Signant des redditions partielles, Dönitz essaie de gagner du temps afin de négocier le passage du maximum d’unités et de soldats allemands derrière les lignes américaines. Ainsi, le 4 mai, à Lüneburg, au PC de Montgomery, l'amiral von Friedeburg signe la reddition partielle des forces allemandes opérant dans le nord-ouest de l'Allemagne. Le 5, Dönitz lui demande de se rendre à Reims au quartier général d'Eisenhower pour négocier une éventuelle reddition générale sur le seul front occidental .

Eisenhower ayant refusé une reddition séparée, Dönitz accrédite alors le général Alfred Jodl, chef d'état-major des armées allemandes, pour se rendre à Reims avec pouvoir de signer la capitulation. Arrivé sur la base aérienne de Reims vers 17 heures, le général allemand est conduit directement au SHAEF. Après d'ultimes négociations, c'est en pleine nuit, le 7 mai 1945, à 2h41 du matin, qu’est signée la capitulation sans condition des forces armées allemandes, mettant ainsi fin à la Seconde Guerre mondiale en Europe !

La reddition a lieu dans la salle des cartes située au premier étage du bâtiment, transformée en salle des opérations du SHAEF, et qui en constitue le centre névralgique : «...le plus secret des lieux secrets d’Europe » selon le correspondant de guerre américain Price Day.

C’est autour de l’immense table que prennent place les officiers représentant les Alliés et, face à eux, les trois plénipotentiaires allemands. Le général Walter Bedell-Smith, chef d'état-major du SHAEF signe l’acte de capitulation au nom des alliés occidentaux, puis le général soviétique Ivan Sousloparov appose sa signature au nom de l'Armée rouge, enfin, le général français François Sevez, adjoint au chef d'état-major de la défense nationale, est invité à contresigner l’acte en qualité de simple témoin, l'évènement se déroulant sur le territoire français. Alfred Jodl, quant à lui, appose sa signature au nom des forces armées du IIIe Reich.

Eisenhower, d'un grade plus élevé que Jodl, n’assiste pas à la cérémonie. Cependant, à l’issue de celle-ci, il reçoit la délégation allemande dans son bureau, puis la presse et ses collaborateurs avec lesquels il sable le champagne avant de prononcer son discours historique de la victoire.

La cessation des combats est fixée au lendemain 8 mai, à 23h01. En effet, Alfred Jodl a réussi à obtenir un délai de la part des alliés occidentaux : ceci laisse presque deux journées aux Allemands pour faire passer un maximum de populations civiles et de troupes en zone occidentale afin qu'elles ne tombent pas aux mains des soldats de l'Armée rouge. Staline n’est pas dupe. Pour lui, il ne suffit pas que la capitulation ait été signée à Reims, il exige qu'elle soit ratifiée au cours d’une seconde cérémonie à Berlin, au cœur du IIIe Reich, et dans la zone d’occupation soviétique.

Cette formalité est accomplie le lendemain, après la fin officielle des combats, au quartier général du maréchal Joukov. Pour des raisons diplomatiques vis-à-vis de l'URSS, les responsables politiques occidentaux, Truman, Churchill et de Gaulle acceptent. Sont alors réunis à Berlin d’autres participants : le maréchal Keitel pour le haut commandement allemand, le maréchal Joukov pour le commandement suprême de l’Armée rouge, le maréchal Tedder au nom du commandement de la force expéditionnaire alliée, ainsi que le général de Lattre de Tassigny, commandant en chef de la 1re armée française, et le général Spaatz, commandant des forces stratégiques aériennes des États-Unis, à titre de témoins. L’acte de capitulation entre en vigueur le 8 mai 1945 à 23h01, heure locale, soit le 9 mai à Moscou, date retenue en Union soviétique comme date de la victoire.

L’Allemagne vaincue, les hostilités cessent en Europe. Pour autant, la guerre n’est pas finie : le Japon poursuit le combat dans le Pacifique. Il faut encore attendre près de quatre mois pour que l’Empire du Soleil levant capitule à son tour, le 2 septembre 1945, et que la Seconde Guerre mondiale prenne fin.

Auteur

Marc Bouxin - Directeur des musées historiques de Reims

Photo J.S

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Alors que le président chinois est en France

Publié le par Jacques SAMELA.

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Vus et lus dans Les Echos du 07/09/23
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Vu et lu dans Les Echos du 19/10/23
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Vu et lu dans L'Usine nouvelle n° 3723 d'octobre 2023
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Alors que le président chinois est en France
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Fintech (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Fintech (suite)
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Qonto, Ledger et Younited Credit, trio de tête de l'écosystème fintech en France

https://www.maddyness.com/2024/04/23/qonto-ledger-et-younited-credit-trio-de-tete-de-lecosysteme-fintech-en-france/?mtm_campaign=maddynews&mtm_source=newsletter

Le 23 avril 2024

 

La 3e édition du Palmarès Fintech 100 de Truffle Capital et Finance Innovation, réalisée en partenariat avec BPCE et Sopra Steria, a rendu son verdict. Tour d'horizon des points clés à retenir.

Depuis sa série D de 486 millions d’euros en janvier 2022, rien ou presque ne résiste à Qonto. Auréolée d’une valorisation de 4,4 milliards d’euros avant que la crise de financement ne vienne frapper la tech lors du deuxième trimestre 2022, la néobanque B2B ne cache pas ses ambitions et se positionne parmi les acteurs qui consolident l’écosystème fintech. Son récent rachat de Regate en est d’ailleurs une illustration.

Dans ce contexte, il n’est pas étonnant de retrouver Qonto sur la première place du podium de la 3e édition du Palmarès Fintech 100 de Truffle Capital et Finance Innovation, réalisée en partenariat avec BPCE et Sopra Steria. La société créée en 2016 par Alexandre Prot et Steve Anavi devance Ledger, acteur phare de la sécurisation des crypto-actifs, et Younited Credit, spécialiste du crédit à la consommation. Swile, qui a d’ailleurs mis la main sur Bimpli, filiale du groupe BPCE, en 2022, et Alan, premier du classement l’an passé, complètent le Top 5. Pour rappel, ce palmarès est établi à partir de plusieurs critères (croissance, effectifs, levées de fonds…).

Recomposition du classement en pleine chute des levées de fonds

Au total, ce sont 201 fintechs et assurtechs qui ont été interrogées dans le cadre de cette édition 2024. L’ensemble de ces entreprises a généré un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros en 2023, soit quasiment le double en l’espace de deux ans. Si les revenus des acteurs du secteur ont progressé au cours de ces dernières années, c’est l’inverse qui s’est produit au niveau des levées de fonds. Ainsi, les fintechs et assurtechs répertoriées ont levé à peine 482 millions d’euros au total en 2023, contre 1,1 milliard un an plus tôt.

Cette baisse s’explique par la raréfaction des financements dans la tech mais aussi par une profonde recomposition du Palmarès Fintech 100. Et pour cause, cette édition 2024 est marquée par une profonde recomposition du classement avec l’entrée de 39 nouvelles sociétés, comme Pigment, nouvelle licorne tricolore après une levée de 145 millions de dollars, qui débarque directement à la 10e place, et la sortie de 10 % de celles présentes dans l’édition précédente en raison d’une cessation d’activité ou d’une acquisition par un grand groupe ou une fintech, à l’image de Lukorepris sur le fil par Allianz. Par ailleurs, les plus grosses progressions sont à mettre au crédit d’Assurly (+54 places), Defacto (+54), Lemonway (+52), Alma (+42) et Cashbee (+38). En revanche, c’est la douche froide pour Leocare (-56), Rosaly (-55), Paylead (-38) et Trustpair (-33).

Un secteur entre consolidation et réglementation

Au niveau des enseignements clés de l’étude, il est à souligner que 72 % des entreprises interrogées évoluent sur le marché B2B et que 45 % envisagent une opération de croissance externe ou une fusion. Il faut dire qu’avec des financements plus difficiles à obtenir, la période actuelle est propice à une consolidation du secteur. Toutefois, la crise du financement dans la tech ne débouche pas forcément sur des vagues massives de licenciements, puisque 96 % des acteurs ayant pris part à cette édition 2024 envisagent de recruter au cours des six prochains mois, représentant au total 1 633 postes à pourvoir.

Par ailleurs, 68 % des répondants indiquent disposer d’une couverture internationale ou vouloir l’étendre dans les 12 prochains mois. Sans surprise, l’Europe de l’Ouest, le Benelux, la péninsule ibérique et le Royaume-Uni sont les marchés plébiscités par les fintechs et assurtechs françaises. 39 % des entreprises érigent d’ailleurs la concurrence française et étrangère parmi les principaux risques et défis auxquelles elles sont confrontées au quotidien. Mais ce qui les préoccupe le plus, c’est la conformité et l’évolution de la réglementation (55 %). La disponibilité des financements (36 %) et la pénurie de talents (34 %) figurent également parmi les points d’inquiétude des répondants. Il sera intéressant de surveiller l’évolution de la perception de ces problématiques d’une année sur l’autre lors de l’édition 2025.

https://www.maddyness.com/2023/12/13/fintech-la-france-reste-le-premier-marche-de-lunion-europeenne-avec-919-millions-deuros-leves-en-2023/

 

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2016/01/fintech-de-la-confrontation-a-la-complementarite.html

 

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DARPA, JEDI ?

Publié le par Jacques SAMELA.

DARPA, JEDI ?
DARPA, JEDI ?

Le président Macron en a reparlé durant son discours sur l’Europe (https://www.youtube.com/watch?v=I1Lh2mUakKQ), j’entends la DARPA (https://www.huffingtonpost.fr/c-est-demain/article/6-inventions-folles-de-la-darpa-l-agence-americaine-dont-macron-veut-s-inspirer_109128.html), avec comme idée qu’une agence de ce type soit créée à l’identique, ou presque.

En fait, elle existe déjà, elle s’appelle JEDI (www.jedi.foundation), et en voici ci-dessous sa présentation.

 

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EDI, un modèle, une ambition pour l'Europe

 

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2019/07/le-rendez-vous-de-l-europe-jedi-un-modele-une-ambition-pour-l-europe.html

Publié le 29 juillet 2019 

Comme annoncé le mois dernier, le JEDI est bien en Europe, non pour la défendre, mais plutôt pour en révolutionner l’innovation. 

Mais attention, que les fans de la célèbre saga ne s’y méprennent pas, Luc Skywalker n’a bien évidemment rien à voir avec le sujet du jour, même si les protagonistes y ont peut-être pensé au moment de son ébauche. 

Alors, JEDI (www./jedi.group), pour Joint European Disruptive Initiative, est une initiative franco-allemande imaginé en 2017 par près d'une centaine de dirigeants de grands groupes, start-up ou d'organismes de recherche français et allemands, censé rapprocher la recherche et l'entreprenariat, avec comme modèle, la DARPA (www.darpa.mil) ou Advanced Research Projets Agency Defense, agence américaine créée en 1958 après que, mis sur le fait accompli par les soviétiques, qui venaient de mettre en orbite le satellite Spoutnik, décida les américains, plus que furieux, de maintenir leur suprématie stratégique par la mise en place de cette structure, censée anticiper les technologies du futur, plus ou moins proches, avec comme résultat dès 1969 l'embryon d'Internet appelé Arpanetla conception du premier satellite espion Coronala mise au point d'un précurseur des avions de combat furtifs en 1977, connu sous le programme « Have Blue », d'un précurseur de l'ordinateur moderne avec souris et liens hypertextes, mais aussi l’ébauche du système GPS.

Toujours en activité, avec un budget annuel de 3,2 milliards de dollars et 220 employés, elle consacre désormais ses travaux aux domaines de la robotique, à des drones largables et récupérables depuis des avions, aux technologies de machine learning, ainsi qu'à l'élaboration d'implants, capables de restaurer la mémoire à des soldats blessés. Le tout, supervisé en cela par près d'une centaine de gestionnaires, chargés de mettre en oeuvre les dossiers choisis en amont.

Et en ce qui concerne donc ce qui pourrait être son pendant européen, l'idée, qui vient donc d'une initiative franco-allemande, serait tout d'abord de permettre à l'Union Européenne de retrouver une certaine indépendance stratégique et économique, lui permettant de se battre à armes égales face aux géants que sont les Etats-Unis et la Chine, ce qui n'est pas toujours le cas, quand on sait par exemple qu'une vente de Rafale peut être bloqué en raison de la présence d'un composant américain dans un missile, ou alors que l'investissement de sommes colossales de la part de la Chine dans les technologies de pointe cache la plupart du temps des visées plus politiques qu'économiques.

Donc, cette nouvelle structure en devenir, en passe de révolutionner la manière d’innover en Europe, même si certains se posent la question quant à son rôle soit disant similaire au Conseil européen de l'innovation, disposant lui d’un budget de 2,7 milliards d'euros pour trois ans, mais se concentrant essentiellement sur l'innovation de marché, elle ne devrait être qu’un outil de financement de l'innovation de rupture ou disruptive, ce qui justement n'existe pas encore.

D'un budget initial de près de 230 millions d'euros, avec comme objectif de bénéficier chaque année d’un budget de croisière d’un milliard d’Euros, elle pourrait a termes financer de 50 à 70 projets, d’un montant pouvant aller jusqu'à 20 millions par programme, permettant de développer un prototype entre six mois et trois ans, sous l'égide également d’un “program manager” chapeautant les équipes en charge de ceux-ci, avec comme prérogatives, de pousser au maximum les travaux, mais aussi de décider de la faisabilité de tel ou tel de ces programmes, et donc de savoir dire stop quand il le faut, l’idée n’étant pas de perdre du temps et de l’argent.

La dizaine de gestionnaires choisie, ainsi que les technologies, en l’occurrence l’intelligence artificiellela cybersécuritéla capacité informatiqueles biotechnologiesle stockage de l’énergie, et les nanotechnologies, sa philosophie se rapprocherait plutôt de celle d’une start-up, avec un fonctionnement dit agile, des projets limités dans le temps, renouvelables une seule fois, non rentables à court terme, mais assurant d’ici à dix ans ou plus des innovations révolutionnant le monde de demain, mais permettant surtout à l’Europe de retrouver son rang, sa compétitivité, et son indépendance dans les cycles de développement technologiques, toujours plus courts. 

Cependant, contrairement à la DARPA, elle ne se consacrerait qu’au financement de projets civils, ce qui, dans le cadre d’une certaine réserve de certains pays, y compris la France, à divulguer des informations plutôt confidentielles touchant le secteur de la défense notamment, permettra peut-être à rallier un nombre suffisant d’acteurs pour passer à l’étape suivante, soit la création en bonne et due forme de cette structure hors du commun. Souhaitons juste que cela se fasse rapidement, car nos concurrents actuels et en devenir ne nous attendrons pas.

Et vu les épisodes de fortes chaleurs que nous vivons en ce moment, il y a même un sujet sur lequel l’Europe pourrait être leader, c’est bien celui de la transition énergétique, avec l’idée, et l’apport justement de cette structure, pour trouver des réponses adéquates et innovantes afin de contrecarrer ou au moins de limiter au possible les conséquences du réchauffement climatique en cours. 

L’innovation disruptive au service de l’humanité, une sacrée bonne idée, non ?

 Jacques Samela

 

Sources : 

. Le Point du 05 janvier 2018

. Euractiv du 15 mars 2018

. Challenges du 18 mai 2018 et du 28 juin 2018

 

 A lire : 

https://theconversation.com/une-darpa-europeenne-pour-favoriser-linnovation-de-rupture-un-modele-transposable-a-lue-159392

 

 

 

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Note souveraine de la France : Résultats et explications supplémentaires

Publié le par Jacques SAMELA.

Note souveraine de la France : Résultats et explications supplémentaires
Note souveraine de la France : Résultats et explications supplémentaires

Dette : les agences Moody’s et Fitch maintiennent inchangée la note souveraine de la France

https://www.leparisien.fr/economie/dette-les-agences-moodys-et-fitch-maintiennent-inchangee-la-note-souveraine-de-la-france-26-04-2024-E45D437B2ZAPDB6NGHWWLN22SU.php

Le 26 avril 2024

 

Deux des trois principales agences de notation, Moody’s et Fitch, viennent de rendre leur avis sur la santé financière de la France et sur sa capacité à rembourser ses dettes.

Soulagement. Deux des trois principales agences de notation, Moody’s et Fitch, ont décidé de ne pas sanctionner la France et sa dette qui s’envole. Et malgré la rapide dégradation de ses finances publiques, Moody’s et Fitch maintiennent inchangée la note souveraine du pays, croyant à ses capacités à rembourser sa dette.

Un statu quo sur l’élève France peut s’avérer surprenant, après une cascade de mauvaises nouvelles sur ses finances publiques. La dette française de près de 3 000 milliards d’euros atteint 110,6 % du PIB en 2023, et devrait être à 112,3 % cette année. Selon Bercy, elle sera toujours à 112 %… en 2027.

En outre, en février, le gouvernement avait, dans un premier temps, annoncé 10 milliards d’euros d’économies par décret, à la suite du déficit plus élevé que prévu à 5,5 % du PIB en 2023 contre 4,9 % initialement espéré.

Des avertissements lancés ces dernières semaines

Mais en révisant sa prévision de croissance de 1,4 % à 1 % pour cette année, Bercy a été contraint d’annoncer 10 milliards d’euros de rabotage supplémentaires en 2024 et 20 milliards d’euros en 2025, au lieu des 12 milliards avancés dans un premier temps. Et pour couronner le tout, le ministère des Finances prévoit dorénavant un déficit de 5,1 % cette année, contre 4,4 % auparavant.

L’an dernier, l’agence de notation Fitch avait déjà abaissé d’un cran la note de la France à AA- avec perspective « stable ». De son côté, Moody’s avait placé la France à Aa2, soit un cran au-dessus de Fitch, avec une perspective « stable ». Mais depuis quelques semaines, elles avaient déjà lancé des avertissements en jugeant peu crédible l’hypothèse d’un redressement du déficit public sous les 3 % du PIB en 2027, annoncé par le gouvernement pour se conformer aux obligations de Bruxelles.

Moody’s avait par ailleurs souligné fin mars « les risques » liés à « des hypothèses économiques et de recettes optimistes, ainsi que des baisses sans précédent de la dépense ».

Une note très abaissée en 2012

Pour autant, cette note inchangée vient souligner les atouts de la France avec une notation qui reste parmi les meilleures au monde, pour un pays toujours attractif pour les investisseurs.

La France a un système bancaire solide, sa production est diversifiée et en réalité la population dans son ensemble dispose d’un patrimoine et de revenus qui peuvent être potentiellement taxés en cas de problème de financement, même si la pilule serait amère à digérer pour l’exécutif, qui promet à cor et à cri de ne pas augmenter les prélèvements obligatoires.

La note de la France a déjà été dégradée par le passé, sans que cela n’entraîne de panique sur les marchés, ni ne conduise le pays à emprunter de l’argent à des taux exorbitants. En janvier 2012, Standard & Poor’s a ainsi privé la France de son triple A, la note maximale.

Moody’s a pareillement abaissé d’un cran la note souveraine du pays en novembre de la même année. Avant que Fitch Ratings ne lui emboîte le pas en juillet 2013. Or, le taux d’emprunt à dix ans de la France avait certes progressé tout en restant à un niveau très bas. Et la France avait même profité des injections massives de liquidités par les banques centrales, notamment européenne et américaine.

Des effets faibles sur le coût de la dette ?-------

Sur le plan purement économique, ce statu quo des agences de notation ne va donc pas avoir de conséquences. Selon les analystes, les effets sur le coût de la dette française devraient être finalement faibles. Le risque étant que les emprunts que l’État va lancer sur les marchés pour financer son économie soient un peu plus chers. Mais selon les experts, cela devrait se jouer à la marge, avec peut-être 0,1 point de plus.

Peut-être de quoi calmer un peu l’opposition qui, à quelques semaines des élections européennes, ne cessait d’appuyer ses critiques sur une perte de crédibilité de l’exécutif qui a fondé ses promesses politiques depuis des années sur la restauration des finances publiques et sur la compétitivité de l’économie nationale.

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CALENDRIER DES NOTATIONS DE LA FRANCE

Notation de la France auprès des principales agences

https://www.aft.gouv.fr/fr/calendrier-notations-france

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Vu et lu dans Challenges n°790 du 08/06/23 et Les Echos du 26/03/24
Vu et lu dans Challenges n°790 du 08/06/23 et Les Echos du 26/03/24

Vu et lu dans Challenges n°790 du 08/06/23 et Les Echos du 26/03/24

Vu et lu dans 20minutes du 27/03/24

Vu et lu dans 20minutes du 27/03/24

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https://www.netpublic.fr/blog/palmares-des-pays-les-plus-endettes-au-monde/

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https://www.touteleurope.eu/economie-et-social/la-dette-publique-des-etats-de-l-union-europeenne/#:~:text=Avec%20un%20ratio%20atteignant%20166,Portugal%20(107%2C5%20%25).

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Vu et lu dans Les Echos du 27/07/20
Vu et lu dans Les Echos du 27/07/20

Vu et lu dans Les Echos du 27/07/20

Vu et lu dans Les Echos du 19/09/23

Vu et lu dans Les Echos du 19/09/23

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Mars 2024

Publié le par Jacques SAMELA.

Mars 2024
Mars 2024

ADOPTION. De l’IA par le contrôle aérien français d’ici fin 2024, soit une première mondiale. Dénommé Sinaps, le projet a été développé par l’Onera, centre français de recherche aérospatiale.

L’Usine Nouvelle du 04 mars 2024

 

SIGNATURE. D’un accord pour le groupe Vinci dans le Colorado (USA), afin de devenir concessionnaire d’une section à péage sur le périphérique de la ville de Denver.

Batiactu du 05 mars 2024

 

TOUJOURS. Championne européenne des IDE la France, avec en 2023, 1 815 décisions d’investissements permettant la création ou le maintien de près de 60 000 emplois dans les trois ans à venir. Venant de 56 pays différents, 305 projets viennent des Etats-Unis, 272 de l’Allemagne, et 173 du Royaume-Uni.

Le Moci du 07 mars 2024

 

FINALISATION. De la construction du plus grand complexe de bureau en bois d’Europe à Nanterre, appelé Arboretum, il aura une superficie de 105 000 mètres carrés, et a couté 650 millions d’Euros.

L’Usine Nouvelle du 07 mars 2024

 

SELECTION. De Naval Group par les Pays-Bas pour l’acquisition de quatre sous-marins Barracuda à propulsion conventionnelle.

La Tribune du 12 mars 2024

 

DEUXIEME. Exportateur mondial d’armements la France, et ce pour la 1ère fois. Ses suivants sont les Etats-Unis, la Russie, la Chine et l’Allemagne.

Ecoréseau du 11 mars 2024

 

FRANCHISSEMENT. Pour la 1ère licorne industrielle française, Exotec, du cap du milliard de dollars de systèmes vendus et de 7 000 robots produits.

Mesures du 13 mars 2024

 

PREMIERE. Marque des Laboratoires Pierre Fabre, Eau Thermale Avène, à atteindre le milliard d’Euros de chiffre d’affaires, avec 77 % réalisés à l’international, et 130 millions d’unités de produit Avène vendus en 2023.

Industries Cosmétiques du 18 mars 2024

 

CONFIRMATION. D’une deuxième année record consécutive pour le missilier européen MBDA.

Air & Cosmos du 18 mars 2024

 

DYNAMISME. Et conservation du positionnement de la France en Europe (2ème) et dans le monde (6ème) avec plus de 10 800 demandes de brevets déposés auprès de l’Office européen des brevets en 2023, soit un chiffre en hausse de 2,9 % par rapport à 2022. Au global, ce sont près de 200 000 demandes de dépôt de brevets qui ont été déposées en Europe, démontrant à nouveau que l’UE reste un marché incontournable pour commercer et innover.

La Tribune du 19 mars 2024

 

RECORD. Pour la France en 2023, après une baisse des émissions de gaz à effet de serre de 4,8 % par rapport à 2022.

La Tribune du 20 mars 2024

 

DYNAMIQUE. De l’innovation industrielle en France, avec en 2023, 118 inaugurations de sites industriels, la création de 7 600 emplois, et 235 levées de fonds atteignant 4,18 milliards d’Euros.

Frenchweb du 21 mars 2024

 

BAISSE. De 6 % des émissions de gaz à effet de serre dans le bâtiment en 2023, évitant pour le coup l’émission de presque 4 millions de tonnes équivalent CO2 l’année dernière.

Batiactu du 22 mars 2024

 

CHAMPIONNE. La France en investissement DeepTech avec en 2023, 2,9 milliards d’Euros de financements, lui assurant la 2ème place en Europe, devant la Suède (2,1 milliards d’Euros).

Frenchweb du 22 mars 2024

 

INEDIT. Pour le groupe de location de matériel et outillage Loxam, en atteignant pour la 1ère fois en France le milliard d’Euros de chiffre d’affaires.

Batiactu du 22 mars 2024

 

NOUVEAU. Record battu en France en 2023, avec 63,5 milliards d’Euros dépensés par les visiteurs étrangers, dont 8,2 milliards par les touristes belges, 7,2 milliards par les britanniques, et 6,5 milliards, à égalité entre les suisses et les allemands.

Ecoréseau du 25 mars 2024

 

COCORICO. Pour la France, avec moins d’émissions de gaz à effet de serre émis en 2023 (- 4,8 %).

L’Elysée du 27 mars 2024

 

RALENTISSEMENT. De l’inflation en France, avec un taux à 2,3 % en mars, contre 3 % en février. Ce recul est surtout lié à une baisse des prix de l’énergie.

HAUSSE. Du moral des ménages français en mars, passant de 91 points en février à 90.

La Tribune du 29 mars 2024

 

REINDUSTRIALISATION. Toujours active en France en 2023, avec 201 ouvertures ou extensions nettes de sites.

Ecoréseau du 29 mars 2024

Publié dans Revue de presse

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Le rendez-vous de l'Europe 2 : Compétitivité, l'Euro, Euronext, Menaces & Ingérences, son Parlement, une opinion

Publié le par Jacques SAMELA.

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Compétitivité : l’UE doit agir rapidement pour rivaliser

https://www.ecoreseau.fr/actualites/competitivite-lue-doit-agir-rapidement-pour-rivaliser-2024-04-17-104325?utm_campaign=Matinale%20Jeudi%20-%2020240418&utm_medium=email&utm_source=brevo

Le 17 avril 2024

L’ancien Premier ministre italien Enrico Letta appelle l’Union européenne à agir sans délai pour combler son retard en matière de compétitivité par rapport aux États-Unis.

A travers son insistance sur la nécessité de créer un marché intérieur robuste pour les services financiers, Enrico Letta met alors en garde contre les conséquences de l’augmentation des prix de l’énergie et de la concurrence étrangère soutenue par des subventions massives et des réglementations allégées.

L’Union européenne semble ainsi confrontée à un défi urgent, selon Enrico Letta, actuellement président de l’Institut Jacques Delors. Alors que les États-Unis et la Chine bénéficient d’un avantage compétitif, l’Europe doit donc d’après lui agir rapidement pour ne pas être hors course. Notons également que cette mise en garde intervient alors que l’UE se prépare à un sommet crucial à Bruxelles cette semaine.

Ainsi, la montée en flèche des prix de l’énergie en Europe, à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine, exacerbe les difficultés de l’industrie européenne déjà confrontée à une concurrence féroce. Letta souligne dans ce contexte, l’urgence d’agir, déclarant qu’« il n’y a pas de temps à perdre ».

Quels investissements ?

De plus, parmi les préoccupations d’Enrico Letta figurent les technologies d’avenir telles que les panneaux solaires, les batteries, les puces électroniques et l’intelligence artificielle. Ainsi, l’Europe devrait davantage miser sur elles pour rester compétitive. Le Vieux Continent, pour assoir sa compétitivité, devra également investir massivement dans la transition écologique et numérique, qui nécessite actuellement plus de 620 milliards d’euros supplémentaires par an.

Pour mobiliser de tels fonds, Letta insiste sur la nécessité de parachever un marché unique des services financiers. Actuellement, des réglementations nationales divergentes entravent grandement les efforts pour exploiter pleinement un marché de 450 millions d’habitants, ce qui fragmente ainsi l’épargne et l’investissement européens.

Promouvoir les capitaux européens

L’absence de levées de fonds à grande échelle désavantage alors les start-up européennes, les incitant donc à chercher du financement aux États-Unis, où les marchés financiers sont plus puissants et attractifs. Face à cela, Letta propose alors la construction d’une Union de l’épargne et de l’investissement pour retenir les capitaux européens et promouvoir la croissance locale.

De même dans le domaine de la défense, l’Europe est confrontée à des défis similaires. La fragmentation du marché nuit à sa capacité à mobiliser les ressources nécessaires pour renforcer ses forces militaires. Letta le souligne : « Environ 80% de ce que nous avons dépensé pour soutenir militairement l’Ukraine est allé vers des fournisseurs non européens. C’est de la folie. » D’après lui, l’urgence repose sur le fait de renforcer la filière européenne dans ce domaine.

Enrico Letta met alors en garde contre le risque que l’Europe soit laissée pour compte dans la course à la compétitivité mondiale. Selon lui, l’UE doit agir rapidement et de manière décisive pour créer un environnement favorable à la croissance économique et à l’innovation, et ce, afin de rivaliser avec les géants économiques tels que les États-Unis et la Chine déjà bien avancés dans la course…

Vu et lu dans Les Echos du 02/02/24
Vu et lu dans Les Echos du 02/02/24

Vu et lu dans Les Echos du 02/02/24

 

En 25 ans d’existence, l’euro a balayé les critiques

https://www.ecoreseau.fr/actualites/economie-societe/en-25-ans-dexistence-leuro-a-balaye-les-critiques-2024-03-26-103368?utm_campaign=Matinale+Mercredi+-+20240327&utm_medium=email&utm_source=brevo

Le 26 mars 2024

 

Une analyse signée Éric Pichet, professeur et directeur du Mastère Spécialisé Patrimoine et Immobilier à Kedge Business School, et publiée par The Conversation.

25 ans après son lancement officiel en 1999, l’euro est un adulte en pleine forme et le nombre de pays de la zone euro n’a cessé de croître depuis sa création, passant de 11 en 1999 à 20 avec l’entrée de la Croatie le 1er janvier 2023. Selon les termes mêmes du traité de Maastricht, la zone euro doit d’ailleurs poursuivre son élargissement à moyen terme à tous les pays de l’Union européenne (UE) qui n’ont pas souscrit explicitement une clause d’« opt out » (désengagement) comme le Danemark.

Au-delà du cercle officiel de ses quelque 330 millions d’usagers équivalent à la population des États-Unis (340 millions) et incluant 4 micro-États officiellement autorisés à l’utiliser (Andorre, Monaco, Saint-Marin et Le Vatican), l’euro étend son influence à des pays ou régions qui en ont fait unilatéralement leur monnaie, comme le Monténégro ou le Kosovo, ou qui indexent volontairement leur devise sur la monnaie commune.

Succès planétaire, il est accepté comme moyen de paiement dans de nombreux territoires et même… par les taxis de Genève.

Prophéties erronées

Au sein même de la zone euro, les virulentes critiques des partis eurosceptiques qui estimaient que la monnaie était une forme d’abdication de la souveraineté nationale se sont progressivement estompées. La hausse régulière du taux d’adhésion de la population, qui se situe à près de 80 % aujourd’hui, les ont en effet progressivement contraints à abandonner une posture radicale car trop coûteuse électoralement.

Pour mesurer le succès de l’euro, il faut également se souvenir des pronostics apocalyptiques de nombre d’économistes monétaires anglo-saxons qui affirmaient que le projet ne verrait jamais le jour et que, dans l’hypothèse peu probable de son lancement, la monnaie exploserait à la première grande crise.

Au premier rang des sceptiques, l’économiste américain Milton Friedman expliquait en 1997, soit deux ans avant sa naissance, que, contrairement aux États-Unis, les fragmentations du droit du travail et des protections sociales nationales très disparates brideraient la libre circulation des hommes et des capitaux nécessaires au mécanisme d’ajustement d’une zone monétaire optimale.

Sur un territoire connaissant de fortes divergences de cycles économiques, par exemple entre pays industriels et touristiques, la politique monétaire de la future banque centrale s’apparenterait donc, comme l’expliquait alors Rudiger Dornbusch, professeur au MIT, à « tirer sur une cible mouvante dans le brouillard ».

Dernier argument de taille des eurosceptiques : en cas de crise grave localisée dans un seul pays, le carcan de la monnaie unique interdirait toute dévaluation de la monnaie, se traduisant nécessairement par un violent ajustement interne sous forme d’une chute brutale des revenus et du pouvoir d’achat insupportables pour la population.

La Grèce toujours dans le club
 

C’est exactement ce qui s’est produit en Grèce au cours de la longue crise financière de 2008-2015. Le pays a effectivement frôlé la sortie de l’euro lors du référendum national du 5 juillet 2015 par lequel les citoyens grecs ont refusé à une large majorité (60 %) les conditions du plan de sauvegarde imposé par la Banque centrale européenne (BCE), la Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI).

Découvrant dès le lendemain l’impossibilité de retirer des billets aux distributeurs, les députés grecs ont finalement approuvé en catastrophe, le 13 juillet 2015, un plan de rigueur encore plus douloureux pour rester dans l’euro.

Depuis 2019 les drames de l’hyperinflation dans deux pays proches, au Liban qui a fait basculer 80 % du pays dans la grande pauvreté et dans une moindre mesure en Turquie, ont achevé de convaincre les Européens de la protection d’une monnaie forte.

Si les habitants de la zone euro ont très vite pris conscience des avantages pratiques de la monnaie unique avec la disparition des frais de transaction et du risque de change d’Helsinki à Lisbonne, les entreprises ont pu de leur côté comparer les prix et mettre en place rapidement des plans stratégiques servant un vaste marché unique. Quant aux marchés financiers, ils ont gagné en stabilité et en profondeur au fil de leur intégration, symbolisée par l’émergence de la bourse paneuropéenne Euronext en 2000.

Le rôle clé de la BCE

Si l’euro est une indéniable réussite, le mérite en revient d’abord à la Banque centrale européenne (BCE) qui a su gérer deux crises économiques d’une ampleur jamais vue depuis 1929. Face aux deux cataclysmes économiques de 2008 et 2020, elle a dû, comme les autres grandes banques centrales, réviser de fond en comble une doctrine multiséculaire depuis la création de la banque d’Angleterre en 1694 en appliquant pour la première fois de son histoire, une politique monétaire dite non conventionnelle.

Mêlant taux d’intérêt nuls, voire négatifs, et émission massive de monnaie qui a multiplié la taille de son bilan, cette politique audacieuse a permis d’éviter deux dépressions économiques durables.

Tout au plus peut-on reprocher à l’actuelle présidente de la BCE, Christine Lagarde, et ses collègues de Francfort d’avoir tardé, contrairement à la Réserve fédérale américaine (Fed), beaucoup plus réactive, à remonter les taux quand l’inflation a resurgi brutalement en 2021. La BCE, alors soucieuse d’éviter une rechute de l’économie, avait sous-estimé la composante monétaire de l’inflation pour l’attribuer essentiellement aux chocs externes et aux goulets d’étranglement logistiques liés au Covid-19 et à la guerre en Ukraine.

Loin de l’affaiblir, les crises de sa jeunesse ont donc renforcé le pouvoir de la BCE, car après la crise des subprimes de 2008, il est apparu clairement que la stabilité financière impliquait une meilleure supervision des mastodontes de la finance qu’étaient devenues les grandes banques. Les États membres de l’Union européenne ont ainsi confié en 2014 à la BCE la supervision des 130 plus grandes banques européennes dites systémiques (qui risquaient d’ébranler la stabilité financière de la zone) maintenant le reste des quelque 8 300 banques de la zone euro sous le contrôle du superviseur national (l’ Autorité de contrôle prudentiel et de résolution en France).

Construction inachevée

Si l’Europe a évité les conséquences des faillites de la Silicon Valley Bank aux États-Unis et du Credit Suisse en 2023, il reste encore à parfaire l’union bancaire par un véritable système européen d’assurance des dépôts, aujourd’hui bloqué par l’Allemagne qui refuse toujours une solidarité financière avec les pays du Sud du continent.

Mais le point noir de la zone euro reste incontestablement le renforcement du pilier budgétaire de l’union monétaire. Pour faire partie du club de l’euro, chaque pays devait satisfaire à 5 critères de convergence : un déficit public inférieur à 3 % du PIB, une dette publique inférieure à 60 % du PIB, une inflation faible, des taux d’intérêt à long terme modérés et une stabilité de son taux de change par rapport aux autres devises européennes.

Une fois dans le club, le Pacte de stabilité et de croissance mis en place en 1997 était censé discipliner les États membres en assurant un minimum de discipline budgétaire pour éviter qu’un pays trop dépensier n’emprunte excessivement, entraînant une hausse des taux d’intérêt à long terme préjudiciable aux autres pays membres ou générant une méfiance vis-à-vis de la monnaie.

Or, les grandes crises de 2008 et de 2020 ont nécessité des politiques de soutien à l’activité via une hausse spectaculaire des déficits et de la dette. Ces politiques contra-cycliques ont conduit à une divergence entre les pays dits « frugaux » du Nord et les cigales – parmi lesquelles on peut classer la France. Cette divergence s’est en effet accentuée à partir de mars 2020 quand la Commission européenne a invoqué les circonstances exceptionnelles prévues par le traité pour suspendre les effets du Pacte jusqu’à la fin 2023.

Néanmoins, l’euro dispose aujourd’hui d’une assise suffisante pour envisager ses futures évolutions comme la mise en place d’un e-euro ou euro numérique. Ce nouveau moyen de paiement, instantané et gratuit pour les particuliers et les entreprises, rapide et sécurisé, serait directement émis par le Système européen de banques centrales de la zone euro, mais géré par des fournisseurs de services de paiement rémunérés par les commerçants via des commissions très faibles. Il devrait voir le jour à l’horizon 2026-2027.


Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence creative commons. Lire larticle original.

https://theconversation.com/en-25-ans-dexistence-leuro-a-balaye-les-critiques-222788

 

 

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