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Les pôles de Compétitivité (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Les pôles de Compétitivité (suite)
Les pôles de Compétitivité (suite)

UNE NOUVELLE MARQUE POUR ÉTENDRE LES VALEURS DES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ

https://www.entreprises.gouv.fr/fr/actualites/nouvelle-marque-poles-competitivite

Le 15/04/24

 

Alors que les pôles de compétitivité célèbreront prochainement leurs 20 ans, la Direction générale des Entreprises dévoile une nouvelle marque modernisée pour ces acteurs essentiels de l’innovation dans les territoires.

Les pôles animent les écosystèmes économiques et industriels depuis 2005. Réunissant plus de 18 000 adhérents, ils accompagnent les entreprises dans leur développement notamment en facilitant les projets de Recherche et développement (R&D) collaborative. Si leur cœur de métier est resté le même depuis leur création, leur expertise et les services qu’ils offrent à leurs membres se sont considérablement étoffés : mise en relation avec des investisseurs, veille technologique, accompagnement à l’Europe et à l’international, modernisation technologique, transition écologique et transition numérique, etc.

LES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ, DES ACTEURS UNIQUES AU CŒUR DES TERRITOIRES

La phase 5 de la politique des pôles de compétitivité, initiée en 2023, réaffirme à la fois leur positionnement au cœur des écosystèmes territoriaux, leur dimension européenne et leur excellence au service des transitions écologique et numérique et de la souveraineté économique. Autant de valeurs qui définissent les pôles de compétitivité et font leur spécificité.

Une étude conduite par la Direction générale des Entreprises et la mission d’Appui au patrimoine immatériel de l’État (APIE) en amont de la phase 5 avait confirmé ce positionnement unique, porteur de nombreuses valeurs pour les adhérents et bien identifié par les acteurs de l’écosystème, mais qui méritait d’être modernisé pour porter au-delà des frontières nationales et réaffirmé alors que de nouveaux acteurs ont émergé depuis 20 ans.

LANCEMENT D’UNE NOUVELLE MARQUE « PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ »

La Direction générale des Entreprises, en collaboration étroite avec les conseils régionaux et l’Association française des pôles de compétitivité, a déposé une marque collective « Pôles de compétitivité » après que les pôles ont plébiscité le nouveau logo lors d’un vote.

La nouvelle marque « Pôles de compétitivité » traduit et réaffirme le positionnement unique dans l’écosystème et la proposition de valeur des pôles, à savoir faire de l’accompagnement des projets d’innovation et de croissance un levier de développement des entreprises et d’écosystèmes performants. La signature, « Innovation Collaborative, Croissance Collective », incarne la vision singulière des pôles.

USAGE DE LA MARQUE COLLECTIVE « PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ »

Les pôles de compétitivité s’engagent à utiliser la marque pour communiquer sur leurs actions dans le respect du règlement d’usage (conditions d’utilisation et protection de la marque) de la charte d’usage et de la charte graphique. D’autres émetteurs peuvent mobiliser la marque pour diffuser les actions des pôles (Association française des pôles de compétitivité, conseils régionaux, etc.) et pour communiquer sur les projets validés par un pôle (adhérents des pôles).

Un kit complet est remis par la Direction générale des Entreprises à chaque pôle de compétitivité lauréat de l’appel à candidatures.

Pour en savoir plus et télécharger les chartes et le règlement : cliquez ici

https://www.entreprises.gouv.fr/fr/innovation/poles-de-competitivite/la-politique-des-poles-de-competitivite


http://competitiviteinfrance.overblog.com/le-dossier-du-mois-les-poles-de-competitivite

 

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Devialet, Inodesign, La Vitre, OVH Cloud, Sigfox, Technicolor, The Sandbox (suites)

Publié le par Jacques SAMELA.

Devialet, Inodesign, La Vitre, OVH Cloud, Sigfox, Technicolor, The Sandbox (suites)
Devialet, Inodesign, La Vitre, OVH Cloud, Sigfox, Technicolor, The Sandbox (suites)
Vu et lu dans Les Echos du 11/10/23

Vu et lu dans Les Echos du 11/10/23

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2015/07/devialet-une-pepite-francaise-a-l-ecoute.html

 

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INODESIGN, UN SOUS-TRAITANT ATYPIQUE QUI SÉDUIT LES INVESTISSEURS

https://vipress.net/inodesign-un-sous-traitant-atypique-qui-seduit-les-investisseurs/

Le 12 Mar 2024 

 

Prônant un modèle industriel à la fois compétitif et durable face à l’Asie, ouvrant la voie d’une possible souveraineté électronique française, le groupe nordiste vient de réaliser une levée de fonds de 3 millions d’euros, après celle de 5M€ obtenue en octobre 2021.

Déjà auteur d’une levée de fonds de 5 millions d’euros en octobre 2021, Inodesign Group, sous-traitant spécialisé dans la conception et la production sur mesure de cartes électroniques et de cordons électriques pour tous les secteurs de l’industrie et du numérique, vient de récidiver avec un tour de table qui lui a permis de récolter 3 M€ supplémentaires.

Cette levée de fonds a été menée avec Finorpa, fonds régional des Hauts-de-France, au côté du partenaire historique d’Inodesign, IRD Invest, qui lui renouvelle sa confiance avec son fonds Nord Croissance, après avoir accompagné Inodesign en 2017 via le fonds d’investissement Nord Création.

Inodesign entend mettre à profit cette levée de fonds pour accélérer son développement et réaliser de nouveaux investissements face aux nouveaux défis qu’elle doit relever, en particulier dans les domaines de l’IA, des technologies vertes et du véhicule électrique.

Fondé en 2012 par Mickaël Coronado et basé à Croix, entre Lille et Roubaix, Inodesign Group réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de 8 M€ pour environ 70 collaborateurs. Créé par Mickaël Coronado, ingénieur électronique spécialisé en FPGA passé, entre autres, chez Nortek à Villeneuve d’Ascq, le groupe assure proposer « des solutions innovantes et agiles en inventant un nouveau modèle industriel à la fois compétitif et durable face à l’Asie, ouvrant la voie d’une possible souveraineté électronique française ».

Dès le début de l’aventure, son fondateur s’attache à « compresser le temps de réalisation d’un produit électronique en intégrant toutes les étapes de conception à la fabrication en interne ». Après des débuts prometteurs grâce à ce modèle en circuit court, très réactif, qui a notamment séduit OVHCloud, client historique du sous-traitant nordiste, Inodesign voit son développement s’accélérer avec le besoin de réindustrialisation des marques dans l’Hexagone.

« L’électronique occupe désormais une place centrale dans le paysage industriel français et la transformation numérique de nos sociétés, et pour reconstruire notre souveraineté électronique en France, nous nous devons de créer des offres adaptées et pertinentes dans un monde où nous pilotons nos entreprises à la vitesse de la lumière, constate Mickael Coronado, fondateur et CEO d’Inodesign GroupJ’ai fondé Inodesign sur des bases radicalement différentes des standards établis, des bases qui impliquent une extrême adaptabilité à tout facteur de changement, un modèle ‘scalable’ et réplicable. Mais surtout, j’ai voulu faire une industrie qui ait du sens, ancrée dans le tissu local socialement, culturellement, économiquement.

Un modèle innovant, en parti inspiré du meilleur des industries chinoises, hybridé avec nos valeurs françaises et notre force d’innovation, un modèle qui mute de façon structurée au gré des besoins sur une ossature pertinente sur le plan industriel et économique mais qui fait évoluer toujours vers le haut notre développement technologique et nos axes RH, écologiques et éthiques. Finalement, un business model qui a fait ses preuves en termes de rentabilité, de productivité et de résilience : malgré la crise du Covid, nous avons multiplié par dix notre chiffre d’affaires ces cinq dernières années et avons doublé notre taille. »

Bref, un sous-traitant que l’on peut qualifier d’atypique, comme en témoigne son concept de « télétravail ouvrier », une innovation RH unique dans le monde de l’industrie pour laquelle Inodesign a été récompensé en 2022 et qui permet à plusieurs de ses salariés de pouvoir produire à domicile, par exemple pour l’assemblage de cordons. Un concept vecteur d’inclusion et d’accès à l’emploi inventé avant même que la France des cadres ne découvre réellement le télétravail lors des confinements, et inspiré de l’époque où, à Roubaix, les tisserands fabriquaient le textile à domicile.

Déjà labellisé Vitrine de l’Industrie du Futur (l’entreprise est l’une des 24 vitrines des Hauts de France), “Inodesign espère également être accompagné par le nouveau plan France 2030 pour développer toujours plus d’innovation, spécialement dans les technologies vertes”, conclut Mickael Coronado.

 

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2022/05/inodesign-le-click-collect-de-l-electronique-francaise.html

 

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Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3729 d'avril 2024

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3729 d'avril 2024

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2023/03/la-vitre-ouverture-a-toute-discussion.html

 

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OVHcloud inaugure son tout premier ordinateur quantique avec la startup Quandela

https://www.maddyness.com/2024/03/18/ovhcloud-inaugure-son-tout-premier-ordinateur-quantique-avec-la-startup-quandela/?mtm_campaign=maddynews&mtm_source=newsletter

 

Un an après avoir commandé son premier ordinateur quantique auprès de Quandela, OVHcloud l'inaugure ce lundi 18 mars dans le Nord. Un acte symbolique dans un secteur où la France nourrit de fortes ambitions.

OVHcloud s’engage pour de bon dans la révolution de l’informatique quantique. En effet, le spécialiste tricolore du cloud a inauguré ce lundi 18 mars à Croix (Hauts-de-France) son premier ordinateur quantique, baptisé MosaiQ, en présence notamment de Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de Marina Ferrari, Secrétaire d’État chargée du Numérique, et de Michel Paulin, le patron d’OVHcloud.

«Avec l’inauguration de cet ordinateur, le calcul quantique sera plus accessible et plus proche : nos entreprises doivent se saisir de MosaiQ pour accélérer leurs calculs et exploiter tout son potentiel», estime Marina Ferrari. «C’est une étape majeure pour développer l’utilisation de nos technologies au cœur de la communauté européenne du quantique et de la recherche. Cela confirme tant nos ambitions que notre engagement pour la démocratisation de l’accès au calcul quantique pour l’industrie, la recherche et la communauté académique, indispensable pour construire un écosystème européen fort», se réjouit de son côté Niccolo Somaschi, co-fondateur et CEO de Quandela.

Une machine commandée il y a un an

Cet ordinateur quantique, qui doit permettre d’offrir de nouvelles possibilités à OVHcloud pour réaliser des calculs complexes, est le fruit du travail de Quandela. Spécialisée dans la photonique quantique, la startup a noué un partenariat avec l'entreprise nordiste en 2022 pour que cette dernière héberge dans le cloud le logiciel open source Perceval qui permet de tester des cas d’usage en simulant un ordinateur quantique photonique.

Il ne s’agissait que de la première étape de la collaboration entre Quandela et OVHcloud puisque le groupe tricolore a décidé en mars 2023 d’acquérir son tout premier ordinateur quantique auprès de la jeune pousse française. La machine a été livrée à l'entreprise d’Octave Klaba au dernier trimestre 2023, où elle était depuis en cours de paramétrage. «Le groupe vise à utiliser la puissance de calcul de cet ordinateur quantique pour ses efforts en recherche et développement en vue de développer de nouvelles techniques en matière de sécurité mais aussi tester de nouveaux concepts et poser les fondamentaux des technologies européennes de demain pour les acteurs industriels», indique OVHcloud.

Pour Quandela, cette première livraison à un acteur industriel était essentielle pour changer de dimension. La société veut en effet faire monter rapidement en régime son usine, la première du genre en Europe, qui a été inaugurée en juin dernier à Massy (Essonne). Pour accélérer l’industrialisation de ses ordinateurs quantiques, Quandela a d’ailleurs obtenu 50 millions d’euros supplémentaires, dont 10 millions dans le cadre du plan France 2030, en novembre 2023. Une opération qui est intervenue deux ans après un tour de table de 15 millions d’euros. Avec Pasqal, qui a réalisé une levée de fonds de 100 millions d’euros en janvier 2023, Quandela s’impose ainsi comme l’un des fers de lance français de l’informatique quantique. Un statut renforcé par l’inauguration de son premier ordinateur quantique livré à OVHcloud.

 

Vu et lu dans Les Echos du 26/10/24

Vu et lu dans Les Echos du 26/10/24

OVHCloud s’envole en Bourse après 2 annonces phares

Le géant du cloud français, OVHCLOUD, a vu son action bondir de 5,47% à 11,18 EUR à la Bourse de Paris, tiré par l’annonce de l’ouverture de 3 nouveaux data centers à Paris et d’un partenariat stratégique avec l’entreprise américaine OneNeck. Cette collaboration, centrée initialement sur le marché américain, verra OneNeck intégrer l’infrastructure d’OVH à son offre, avec un accent particulier sur les services de cloud privé et de récupération de données post-catastrophes.

 

Vu et lu dans Forbes n° 24
Vu et lu dans Forbes n° 24

Vu et lu dans Forbes n° 24

Vu et lu dans Forbes n° 24
Vu et lu dans Forbes n° 24

Vu et lu dans Forbes n° 24

http://competitiviteinfrance.overblog.com/l-entreprise-du-mois-ovh-une-r%C3%A9ussite-fran%C3%A7aise

 

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Vu et lu dans Les Echos du 24/07/23

Vu et lu dans Les Echos du 24/07/23

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2015/03/sigfox-l-envol-du-papillon.html

 

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Vus et lus dans Les Echos du 04/10/23
Vus et lus dans Les Echos du 04/10/23

Vus et lus dans Les Echos du 04/10/23

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2016/07/technicolor-un-fringant-centenaire.html

 

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Vu et lu dans Les Echos du 27/02/24

Vu et lu dans Les Echos du 27/02/24

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Le CNRS au top

Publié le par Jacques SAMELA.

Le CNRS au top
Le CNRS au top

Le CNRS dans le Top 100 mondial des innovateurs 2024 

https://www.controles-essais-mesures.fr/management/0021271-le-cnrs-dans-le-top-100-mondial-des-innovateurs-2024/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=notre_info_matinale_le_cnrs_dans_le_top_100_mondial_des_innovateurs_2024&utm_term=2024-04-08

Le  01 avril 2024

Le CNRS fait partie des 100 meilleurs innovateurs mondiaux en 2024 selon le classement Clarivate. L’établissement figure à la 90e place, confirmant son rôle d’acteur-clé en matière d’innovation à l’échelle internationale. Le CNRS est l’un des rares organismes de recherche à se distinguer dans ce palmarès international.

Le Top 100 Global Innovators de Clarivate récompense chaque année les organisations privées et publiques qui font preuve d’une excellence constante en matière d’innovation et qui se situent au sommet de l’écosystème mondial de l’innovation. Pour constituer son palmarès, Clarivate mesure la qualité des idées brevetées, la puissance de leur contribution et leur effet sur leur domaine de compétence.

« La présence et le maintien du CNRS dans le Top 100 Global Innovators 2024 sont une reconnaissance de son rôle moteur dans le paysage de l’innovation mondiale, reposant sur la richesse et l’excellence des travaux en recherche fondamentale des personnels des laboratoires sous sa tutelle. Protéger nos résultats de recherche est un socle stratégique pour sécuriser les investissements des start-up et de nos partenaires industriels qui transformeront ces travaux en des produits commercialisés. L’un des rôles du CNRS est d’impulser, de faciliter et d’accompagner l’émergence de ces innovations issues des laboratoires », déclare Jean-Luc Moullet, directeur général délégué à l’innovation du CNRS.

L’innovation au CNRS, c’est :

  • Plus de 9 000 familles de brevets dont un tiers co-déposées avec des industriels
  • Une 6e position du classement des déposants (palmarès Inpi 2022)
  • Près de 100 startups issues des laboratoires sous tutelle CNRS créées chaque année
  • Plus de 1 400 entreprises en activité issues des laboratoires sous tutelle CNRS
  • 270 laboratoires communs CNRS / entreprises

La politique d’innovation du CNRS s’appuie sur une stratégie de propriété intellectuelle volontaire avec une évaluation des marchés potentiels, associée à une gestion des portefeuilles d’actifs rigoureuse.

Des programmes d’accompagnement des personnels de recherche pour dérisquer les technologies en devenir (prématuration), créer des start-up (Rise) ou assurer leur développement (Rise+ ou RiseUp) ont par ailleurs été développés au sein de l’organisme de recherche.

Le développement d’une relation forte entre recherche et entreprises est, en outre, une préoccupation majeure au sein du CNRS.

 

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Le CNRS : de la recherche fondamentale à la Deeptech

https://www.ledauphine.com/paroles-de-partenaires/2024/01/29/le-cnrs-de-la-recherche-fondamentale-a-la-deeptech?utm_source=adobe&utm_medium=newsletter&utm_campaign=LDL_direct_entreprises

Le 29/01/24

 

Multidisciplinaire par essence, le CNRS investit tous les champs de la connaissance scientifique. Avec plus de 1 100 laboratoires en France et à l’international, le CNRS est un acteur majeur de la recherche et de l’innovation, il est aussi l’employeur de plus de 33 000 personnes. Au cœur de l’innovation et de l’écosystème du sillon alpin, le CNRS Alpes regroupe 70 unités et 2300 agents.

Aux côtés de l’univers académique (enseignement supérieur et recherche publique), les industriels sont des partenaires essentiels du CNRS.

Cette coopération s’incarne, notamment, dans des projets de recherche communs, des brevets, des structures de recherche publiques-privées y compris à l’international et la création de start-up. Autant de réalisations concrètes qui font du CNRS un acteur majeur de l’écosystème français de l’innovation.

Zoom sur une start-up grenobloise issue d’un laboratoire CNRS

Issue des recherches du CERMAV (Centre de recherche sur les macromolécules végétales – CNRS), la start-up FunCell, créée en 2020 et accompagnée par la SATT Linksium développe des additifs biosourcés pour rendre les papiers et cartons plus solides et fonctionnels.

FunCell propose des macromolécules issues de matières naturelles, de type hémicellulose, pour améliorer les interactions entre les fibres cellulosiques. Ce produit, le BioWet, simplement ajouté dans une pâte à papier, procure aux produits finis une meilleure résistance mécanique à l'état sec et humide ou bien permet d’ajouter des qualités hydrophobes, fongicides ou encore bactéricides.

Concrètement, grâce à ces additifs, un carton de livraison pourra être plus léger mais tout aussi résistant avec une bonne tenue à l’état humide, une barquette de frites fera barrage au gras… Ces performances sont obtenues grâce à une alternative biosourcée aux additifs pétrochimiques actuellement utilisés.

Suite à une levée de fonds récente, FunCell a investi dans une première ligne pilote opérationnelle fin 2023. Un exemple parmi tant d’autres d’une création de start-up issues de résultats de recherches fondamentales d’un laboratoire du CNRS.

Interview

Jean-Luc Moullet, directeur général délégué à l’innovation au CNRS.

En quoi le CNRS est-il moteur dans l’écosystème innovation ?

Jean-Luc Moullet. « Le CNRS fait de la recherche fondamentale au service de la société. C’est-à-dire qu’il assure le transfert des résultats de recherche vers le monde économique, pour faire profiter les entreprises et la société dans son ensemble des richesses qui existent dans nos laboratoires. Pour mener à bien cette mission, le CNRS assure la protection des résultats de recherche, fait de la recherche avec les entreprises et accompagne la création de start-up. »

Comment cet accompagnement de création de start-up issues de la recherche se fait-il ?

« Nous avons la chance de pouvoir puiser dans un terreau fertile au CNRS, avec des résultats de science formidables dans toutes les thématiques. Nous accompagnons plus spécifiquement les premières étapes du développement des technologies et de la création de société. Le taux de survie de ces start-up qui se créent à partir de résultats de recherche est supérieur à celui des jeunes pousses traditionnelles. »

Quels liens existent aujourd’hui entre recherche et entreprises ?

« Pour le CNRS, entretenir des liens avec le monde économique est essentiel et historique.  Enrichissant pour chacune des parties, nous proposons un large éventail de collaborations de recherche pour innover avec toutes les entreprises - tous secteurs et toutes tailles confondues. Nous avons lancé le recrutement et la formation d’un réseau de 100 ingénieurs transferts – des business developer - pour booster ces collaborations. »

 Contenu conçu et proposé par EBRA inspirations avec CNRS

 

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2023/02/le-cnrs-par-de-la-les-frontieres-de-la-connaissance.html

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La propulsion vélique (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

La propulsion vélique (suite)
La propulsion vélique (suite)
Vu et lu dans Les Echos du 10/07/23
Vu et lu dans Les Echos du 10/07/23

Vu et lu dans Les Echos du 10/07/23

Airbus renouvelle sa flotte transatlantique avec des navires à plus faibles émissions

https://www.jeccomposites.com/news/airbus-renouvelle-sa-flotte-transatlantique-avec-des-navires-a-plus-faibles-emissions/

 

Airbus renouvelle sa flotte transatlantique avec des navires à plus faibles émissions.

Airbus renouvelle l'ensemble de la flotte de navires affrétés pour transporter des sous-ensembles d'avions entre les sites de production en Europe et aux États-Unis avec trois rouliers modernes à faibles émissions, assistés par un système de propulsion vélique.

Airbus a sélectionné l'armateur Louis Dreyfus Armateurs pour construire, dérivé et exploiter ces nouveaux navires hautement performants qui entreront en service à partir de 2026.

La nouvelle flotte devrait permettre de réduire les émissions moyennes de CO2 des voyages transatlantiques de 68 000 à 33 000 tonnes d'ici 2030. Cela contribuera à l'engagement d'Airbus de réduire ses émissions industrielles jusqu'à 63 % dans le monde d'ici la fin de la décennie – en prenant 2015 comme année de référence – conformément à la trajectoire de 1,5 °C de l'Accord de Paris.

« Le renouvellement de notre flotte maritime est une étape majeure dans la réduction de notre impact environnemental », a déclaré Nicolas Chrétien, responsable du développement durable et de l'environnement chez Airbus. « La dernière génération de navires proposée par Louis Dreyfus Armateurs est plus économe en carburant que ses précédentes et utilise des technologies de pointes telles que la propulsion vélique. Cela démontre notre détermination à ouvrir la voie à la décarbonisation de notre secteur en innovant non seulement dans le domaine de l'aviation, mais aussi dans toutes nos activités industrielles.

« Nous sommes très heureux d'avoir été sélectionnés par Airbus pour développer cette flotte à haute technologie et émissions faibles, et d'ainsi poursuivre notre partenariat de longue date », a déclaré Edouard Louis-Dreyfus, Président de Louis Dreyfus Armateurs. « Ce nouveau projet, fixant des objectifs élevés, reflète notre ambition en matière de décarbonation de notre industrie. Nous sommes fiers d'accompagner nos clients dans leur transition énergétique, en allant même au-delà de leurs attentes, en proposant des solutions innovantes et en accompagnant durablement le changement. »

Airbus va renouveler progressivement les navires affrétés qui transportent des sous-ensembles d'avions à travers l'Atlantique entre Saint-Nazaire, en France, et sa ligne d'assemblage final d'avions monocouloirs de Mobile, en Alabama.

Les nouveaux navires seront propulsés grâce à l'association de six rotors composite Flettner – de grands cylindres rotatifs qui génèrent une portance grâce au vent, ce qui propulse le navire vers l'avant – et de deux moteurs bi-carburant fonctionnant au diesel maritime et à l'e-méthanol. En outre, un logiciel de routage optimisera le voyage des navires à travers l'Atlantique, en maximisant la propulsion vélique et en minimisant la traînée due à des conditions océaniques défavorables.

Le renouvellement de la flotte répond également à l'ambition d'Airbus d'augmenter la cadence de production de la famille A320 à 75 appareils par mois d'ici 2026. Chaque nouveau navire transatlantique aura la capacité de transporteur environ soixante-dix conteneurs de 40 pieds (12,2 mètres) et six sous-ensembles d'avions monocouloirs (ailes, fuselage, mâts réacteur, empennages horizontaux et verticaux) contre trois à quatre sous-ensembles sur les cargos actuels.

PLUS D'INFORMATION : www.airbus.com

https://www.ecoreseau.fr/la-planete-et-nous-ezzedine-el-mestiri/decarboner-le-transport-maritime-2023-10-11-98611?utm_campaign=Matinale%20Jeudi%20-%2020231012&utm_medium=email&utm_source=brevo

 

Vus et lus dans Les Echos du 02/12/23 et dans La Tribune du Dimanche du 24/03/24
Vus et lus dans Les Echos du 02/12/23 et dans La Tribune du Dimanche du 24/03/24
Vus et lus dans Les Echos du 02/12/23 et dans La Tribune du Dimanche du 24/03/24

Vus et lus dans Les Echos du 02/12/23 et dans La Tribune du Dimanche du 24/03/24

Vu et lu dans Les Echos du 22/02/24

Vu et lu dans Les Echos du 22/02/24

 

Canopée déploie ses ailes

https://www.jeccomposites.com/news/canopee-deploie-ses-ailes/

 

Canopée est une première mondiale. Premier navire industriel hybride vélique et thermique, il bat pavillon français. Développé pour répondre notamment aux besoins logistiques d’ArianeGroup, ce navire nouvelle génération assurera le transport des pièces du lanceur Ariane 6 des ports Européens vers le port de Pariacabo à Kourou en Guyane pour les 15 prochaines années. Ariane 6 est un programme géré et financé par l’Agence spatiale européenne (ESA). En tant que maître d’oeuvre et autorité de conception du lanceur, ArianeGroup en assure le développement et la production avec ses partenaires industriels, ainsi que la commercialisation via sa filiale Arianespace.

Canopée ouvre la voie pour un transport maritime plus responsable

Une préoccupation commune face à un enjeu de taille
Le secteur du transport maritime est responsable de 3% des émissions de gaz à effet de serre. 90% des biens consommés dans le monde sont transportés par la mer, une tendance qui s’est accentuée ces dernières années avec une augmentation de 250% du volume de marchandises transportées en 40 ans. Les armateurs de navires étudient différentes solutions techniques pour décarboner le secteur. À ce jour, même si de nombreuses solutions sont imaginées, peu sont mises en oeuvre ; nous en sommes aux balbutiements.

Une véritable avancée pour un transport maritime plus responsable
C’est dans ce contexte que Canopée, premier navire industriel hybride équipé d’ailes affalables a été imaginé. La combinaison d’une propulsion diesel et d’une assistance vélique sur un cargo de cette taille (121 m de long et 22 m de large) marque une véritable avancée dans la stratégie de décarbonation du transport maritime industriel. Avec ses quatre ailes, le navire ambitionne une réduction annuelle moyenne de sa consommation de combustible de l’ordre de 30% et donc de son bilan CO2 associé.

Une approche opportuniste qui répond aux enjeux commerciaux
L’assistance vélique permet l’utilisation du vent : ressource naturelle et illimitée comme levier de réduction de l’empreinte environnementale du navire et ainsi contribue au développement d’un transport maritime plus responsable. Cette approche « opportuniste » et non « restrictive » répond aux enjeux environnementaux sans les opposer aux enjeux commerciaux car ce mode d’utilisation n’affecte pas les performances du navire.

Canopée : une somme d’expertises au service d’un but commun

« Seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin »
Ce proverbe « seul, on va plus vite, ensemble on va plus loin » illustre parfaitement l’intelligence collective avec laquelle a été menée ce projet. L’aventure Canopée est avant tout la mise en commun de besoins, de visions, d’expertises et de volontés de changement au service d’un objectif commun : faire bouger les lignes pour préserver notre environnement.

Chronologie d’une aventure commune :
Ce projet d’envergure a été mené en l’espace de 6 ans

L’impulsion

Cette aventure a commencé en 2018 suite à l’appel d’offres lancé par ArianeGroup. C’est dans le cadre du projet Ariane 6 et avec une volonté marquée de trouver une solution logistique compétitive et respectueuse de l’environnement que le groupe aérospatial franco-allemand a ouvert une consultation afin de trouver un opérateur commercial/affréteur capable de répondre à cette attente.

L’idée novatrice
Le cabinet d’architecture navale VPLP Design, connu du monde de la plaisance et de la course au large, et l’entreprise Zéphyr et Borée, pionnière du transport de fret à la voile moderne, décident de proposer un navire roulier innovant utilisant des ailes pour diminuer la consommation de carburant fossile : le concept est né !

Jifmar Offshore Services, connu pour la réalisation de projets sur mesure et innovants a mis son savoir-faire au service de cette vision. Pour concrétiser ce concept, il a apporté son expertise d’armateur, son expérience dans la gestion de flotte, et la solidité financière nécessaire à un tel projet.

La concrétisation
Jifmar Offshore Services & Zéphyr & Borée se sont associées pour mener ce projet pionnier en donnant naissance à la co-entreprise Alizés. C’est ainsi, qu’ils ont décroché l’appel d’offres d’ArianeGroup en 2019. Aujourd’hui, Alizés opère commercialement (affréteur) le navire et est responsable des opérations logistiques pour le compte d’ArianeGroup.

Jifmar Offshore Services est un armateur qui propose des solutions maritimes industrielles intégrées. Avec une flotte de plus de 45 navires, le groupe opère dans les secteurs de la défense, de l’énergie, des télécommunications, de l’aquaculture et du génie civil. Jifmar Guyane, propriétaire de ce navire hybride s’inscrit pleinement dans la stratégie de décarbonation et d’innovation du groupe. Cette stratégie repose sur l’identification et l’utilisation de l’énergie la plus adaptée selon les conditions d’exploitation de chaque navire.

Zéphyr & Borée conçoit et commercialise des solutions de transport maritime décarbonées en combinant la propulsion par le vent, la réduction de vitesse et l’utilisation de carburants alternatifs. Elle figure parmi les pionniers du transport de fret à la voile moderne. Le navire Canopée illustre parfaitement la volonté de l’entreprise Zéphyr & Borée d’agir concrètement pour faire évoluer le modèle énergétique des navires afin de décarboner le transport maritime.

 

Jean-Michel Berud, Président d’Alizés et Président de Jifmar Offshore Services : « Notre groupe se différencie en mettant son expertise et son savoir-faire au service de projets innovants et sur mesure. L’innovation fait partie de l’ADN de Jifmar et Canopée est pour nous un projet emblématique. Il nous permet de nous challenger et de réaffirmer notre position de pionnier tout en oeuvrant pour une des valeurs chères à notre groupe à savoir la décarbonation et plus globalement le respect de notre environnement. Nous sommes fiers d’être acteur de cette avancée vers un monde maritime plus responsable. ».

Nils Joyeux, Directeur-Général d’Alizés et Président de Zéphyr & Borée
« Pour parvenir à la réduction de Gaz à effets de serre (GES) dans le transport maritime, il existe uniquement trois solutions : réduire la vitesse des navires, recourir à des carburants de synthèse et utiliser la propulsion par le vent. Nous sommes convaincus que cette dernière solution peut jouer un rôle majeur dans la décarbonation du transport maritime. Nous nous employons depuis 7 ans à développer des projets de navires à propulsion vélique comme le Canopée, afin de démontrer la pertinence de cette solution et encourager l’ensemble de la filière à l’utiliser. Nous sommes très fiers de réaliser cette première mondiale aux cotés de nos partenaires. ».

La réalisation
Pour ce projet d’envergure, les équipes de l’armateur Jifmar Guyane et d’Alizés ont choisi de faire appel au savoir-faire des hollandais en confiant la construction du navire au chantier naval Neptune Marine Projects B.V, reconnu pour sa fiabilité et son savoir-faire en matière de projets innovants.

La conception de Canopée est le fruit d’un travail commun entre les équipes de Jifmar, d’Alizés et celles de Neptune Marine Projects B.V. En se basant sur l’avant-projet réalisé par le cabinet d’architecture VPLP Design, Neptune assisté par son bureau d’étude Groot Ship Design a réalisé la conception détaillée et la construction du navire.

Les expertises combinées de ces acteurs ont permis de lancer de front la conception détaillée du navire (fin 2020) et sa construction (pose de quille en février 2021) jusqu’à sa livraison fin 2022.

Décembre 2022 : une première étape a été franchie
Malgré un contexte mondial compliqué, ce navire a été livré conformément à son planning en décembre 2022.

C’est le 27 décembre 2022, que ce cargo hybride a effectué sa toute première rotation vers Kourou. L’objectif de cette première traversée était également d’effectuer une série d’essais en mer visant à qualifier les infrastructures portuaires et la future route maritime du Canopée.

Juillet 2023 : une nouvelle étape de franchie
La dernière étape pour parachever la construction de ce navire a eu lieu en juillet 2023 avec la pose des ailes.

Canopée a été équipé de ses 4 Oceanwings® : des ailes composites verticales automatisées, affalables et brevetées. Avec une hauteur de 37 m de haut et d’une surface de 363 m2 chacune, ces ailes permettent au Canopée d’être le navire le plus avancé au monde en matière d’hybridation de propulsion par le vent puisqu’il a été entièrement conçu et optimisé en ce sens. Les ailes se composent de deux volets, un avant et un arrière. Ces ailes permettent deux réglages principaux. A la fois l’angle d’incidence des ailes, qui s’orientent par rapport au vent et tournent sur 360 degrés. Ainsi que le volet arrière, capable de pivoter autour du mât secondaire afin de créer une cambrure par rapport au volet avant, ce qui génère une puissance nettement supérieure à des voiles classiques ou des ailes munies d’un seul élément par exemple.

Créée en 2018, AYRO est une start-up industrielle française dont le siège est basé à Paris et l’usine est localisée dans la zone portuaire de Blainville-sur-Orne à Caen, bénéficiant d’un accès direct à la mer. AYRO est une entreprise qui réunit plus de 50 femmes et hommes passionnés avec des expertises variées.

Marc Van Peteghem, Co-fondateur d’AYRO et de VPLP Design « Cette toute première livraison d’Oceanwings 363 est une étape importante pour AYRO qui nous permet d’être pionnier dans les systèmes de propulsion éolienne pour les navires de commerce utilisant la technologie des segments d’aile. Après cinq années de recherche et développement intenses, je suis heureux de cette première installation qui devrait en appeler d’autres ! ».

Romain Grandsart, Directeur général d’AYRO « Le lancement de Canopée marque un tournant pour le shipping. L’urgence climatique ne fait plus aucun doute, Oceanwings® est une solution mature, performante et adaptée aux contraintes des navigants et aux conditions météorologiques rencontrées par les navires, qui permet pour la première fois une réelle hybridation automatisée de la propulsion des navires avec des réductions de consommation de carburant jusqu’à 50%. »

Août 2023 : Canopée déploie ses ailes
Après une phase d’essais, d’abord à quai puis en mer, les performances et les aspects techniques des ailes ont pu être testés et validés. Le navire est fin prêt pour entamer ses rotations des ports européens vers Kourou en Guyane.

Pendant 6 ans, cette aventure a mobilisé une centaine de personnes. Désormais, c’est un nouveau chapitre qui va commencer et qui mobilisera 2 équipages de plus d’une dizaine de personnes pour effectuer les transports logistiques d’ArianeGroup sur deux continents en Europe et en Amérique du Sud. ArianeGroup en s’engageant sur un contrat de 15 ans a apporté la visibilité nécessaire et a permis le financement d’une telle innovation. Le groupe aérospatial est le client unique de Canopée, mais avec son accord, l’armateur a la possibilité de réaliser des transports pour d’autres clients afin d’optimiser l’utilisation du bateau en fonction du planning Ariane 6.

MORE INFORMATIONwww.ayro.fr

Vu et lu dans 20Minutes du 13/09/23

Vu et lu dans 20Minutes du 13/09/23

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Les Deeptech (suites)

Publié le par Jacques SAMELA.

Les Deeptech (suites)
Les Deeptech (suites)

Cela fait 5 ans que le plan deeptech a été lancé. Ce plan a été l'occasion de transformer en profondeur le paysage des startups en France, et la manière dont Bpifrance fait de l'innovation. C'est une réussite plus que jamais collective, qui continue de manière toujours plus ambitieuse.

Pour célébrer la fin de ce premier cycle et l’ouverture d’une nouvelle aventure deeptech, je vous donne rendez-vous le 21 mars à 18h à l’Atrium de Bpifrance

https://www.lesdeeptech.fr/evenements/

 

Vu et lu dans Les Echos du 30/11/23

Vu et lu dans Les Echos du 30/11/23

 

Qui sont les champions « deep tech » 2023 ?

https://www.ecoreseau.fr/actualites/economie-societe/qui-sont-les-champions-deep-tech-2023-2023-12-14-100595?utm_campaign=Matinale%20Vendredi%20-%2020231215&utm_medium=email&utm_source=brevo

Le 14 décembre 2023

 

Le Pôle Systematic Paris-Région célèbre une nouvelle vague d’innovation avec la désignation de ses champions deep tech 2023 : Accenta, Ecomesure, Naarea et SiPearl. Pour la 12e année consécutive, ces entreprises se distinguent par leur excellence dans l’innovation, leur croissance soutenue, leur expansion internationale et l’audace de leurs leaders.

En tant que pôle de compétitivité mondial, Systematic Paris-Région orchestre un écosystème exceptionnel, réunissant plus de 900 membres dédiés aux deep tech et aux enjeux économiques et sociétaux majeurs. Catalyseur d’innovation collaborative, le pôle accélère les projets numériques, favorise le développement des PME, et agit comme un connecteur stratégique dans le monde des affaires.

Fadwa Sube, vice-présidente de Systematic et présidente du jury champions, souligne l’importance du label des champions, un rituel instauré depuis douze ans. Elle nous explique le processus de sélection, en énumérant les critères qui ont fait de ces quatre entreprises les champions 2023 : « Ce sont des champions qui ont un gros potentiel d’innovation, et deep tech. Ils ont une forte croissance, et le potentiel de la développer davantage afin de devenir les champions de demain. Enfin, ils ont des dirigeants de très bon niveau et des stratégies de business development, de marketing et internationale que nous jugeons intéressantes ».

La sélection des champions

Les critères de sélection cette année se sont également concentrés sur un autre élément : « Cette année, on a voulu choisir un angle en tenant compte du contexte international et français. On a choisi de sélectionner plus particulièrement des champions qui font écho à des sujets brûlants du moment. Nous nous sommes donc tournés vers des structures qui du point de vue de l’Europe et de la France se trouvaient en accord avec l’angle de la souveraineté, de la décarbonation, de l’environnement et de l’industrie », précise Fadwa Sube.

Pour 2023, les champions sélectionnés, outre leur innovation technologique, se démarquent par des stratégies de financement et des modèles économiques non-conventionnels. Fadwa Sube souligne leur capacité à lever des fonds substantiels et à innover dans des domaines aussi variés que la décarbonation des bâtiments, la surveillance de la qualité de l’air, l’énergie nucléaire durable, et les microprocesseurs basse consommation.

Qui sont les lauréats ?

Accentachampion 2023, excelle dans la décarbonation du chauffage et de la climatisation des bâtiments. Créée en 2016 avec l’invention du géostockage, l’entreprise propose une gamme de technologies énergétiques innovantes optimisées par l’IA. Les solutions intégrées d’Accenta, combinant décarbonation thermique, IA prédictive opérationnelle, et modèle économique intelligent de financement, ont convaincu le jury par leurs résultats éprouvés, leur conformité réglementaire, et leur capacité à simplifier la massification de la décarbonation des bâtiments.

Ecomesure se distingue quant à elle dans la surveillance de la qualité de l’air. L’entreprise a captivé le jury par sa reprise entrepreneuriale, sa croissance en auto-financement, ainsi que sa stratégie de build-up envisagée.

De son côté, Naarea révolutionne l’énergie en proposant une solution nucléaire novatrice. Son microgénérateur XAMR® de Génération IV utilise des combustibles usagés pour produire électricité et chaleur de manière décentralisée. Appréciée par le jury des champions 2023, l’approche ingénieuse d’industrialisation, le recyclage des déchets nucléaires, et l’expertise visionnaire des fondateurs ont positionné Naarea comme un acteur majeur dans la transition énergétique, prêt à déployer son prototype dès 2027.

Enfin, SiPearl développe le premier microprocesseur basse consommation pour le calcul haute performance, destiné à l’écosystème d’EuroHPC. De plus, sa stratégie industrielle ambitieuse, et sa levée de plus de 90 millions d’euros ont marqué le jury. SiPearl vise alors à son échelle à résoudre des enjeux majeurs comme la recherche médicale, l’intelligence artificielle, la sécurité, la gestion de l’énergie et le climat.

Nouveau rendez-vous en janvier

La consécration des champions ne s’arrête pas là. En janvier 2024, Systematic Paris-Région organise une semaine dédiée aux champions. Ils auront ainsi l’opportunité d’exposer leurs technologies, stratégies et équipes lors de réunions spécialisées. Cela leur permettra alors d’établir des liens avec l’écosystème Systematic, composé de donneurs d’ordre, futurs clients et financeurs, mais également avec les médias. Des webinars spécifiques seront d’ailleurs organisés pour chaque champion. Toutes les dates des événements seront bientôt disponibles sur le site de Systematic.

Fadwa Sube conclut avec enthousiasme, décrivant le millésime 2023 comme : « une lame de fond d’optimisme, de volontarisme et d’engagement sur des sujets de la plus grande importance pour l’avenir de la France et l’Europe. » Ainsi, nous nous accordons à dire que la French Tech, plus que jamais, s’affirme comme un acteur ingénieux, puissant et créatif dans le panorama mondial de la deep tech !

 

Vu et lu dans Les Echos du 06/12/23

Vu et lu dans Les Echos du 06/12/23

 

Ceux de Grenoble, cœur battant de la Deeptech en Europe

Frenchweb du 15/11/23

 

GRENOBLE, surnommée la « Silicon Valley française », s’impose aujourd’hui comme un carrefour européen de la deeptech. Avec des financements record en 2023, Grenoble Alpes Métropole se classe 4e, à égalité avec Munich, pour les investissements de la deeptech pour notre continent, derrière Stockholm, Paris et Londres. Parmi les réussites notables, on retient la start up Verkor, qui a levé 2 milliards d’euros pour construire une gigafactory de batteries bas carbone. D’autres start ups grenobloises telles qu’Aledia, GreenWaves, Quobly et Renaissance Fusion ont également attiré des investissements significatifs, totalisant près de 148 millions d’EUR.

Grenoble se distingue par sa collaboration étroite entre recherche académique et industrie, avec des institutions renommées comme CEA-Leti et l’Université Grenoble Alpes. En outre, 7,6 % des emplois de la ville sont dans la R&D, le pourcentage le plus élevé en France. La ville attire aussi de grands acteurs technologiques comme Google et Apple. Ce dynamisme, couplé à l’intérêt croissant des investisseurs en capital-risque pour la deeptech, positionne Grenoble comme un acteur clé dans le paysage technologique européen.

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L’ÉCOSYSTÈME DES START-UP GRENOBLOISES EST TOUJOURS AUSSI DYNAMIQUE

https://vipress.net/lecosysteme-des-start-up-grenobloises-est-toujours-aussi-dynamique/

Pascal Coutance | 20 Fév 2024 

 

Quelles sont les principales caractéristiques de l’écosystème des start-up de Grenoble Alpes ? Quels sont leurs domaines d’activité ? Combien de fonds ont-elles levé ? Quel est leur impact sur l’emploi ? Les réponses dans l’étude que vient de publier l’Observatoire des start-up de Grenoble Alpes.

L’Observatoire des start-up de Grenoble Alpes a mené une étude sur l’écosystème des start-up et scale-up implantées sur le territoire de l’aire urbaine de Grenoble Alpes. Selon ce bilan dont vous pouvez découvrir toutes les conclusions en cliquant sur ce lien, plus de 750 start-up ont été créées depuis le début des années 2000, dont près de 500 au cours de la dernière décennie. Début 2024, plus de 400 de ces entreprises sont toujours actives sur le territoire, certaines d’entre elles, en phase de forte expansion, étant devenues des scale-up, d’autres connaissant une croissance plus modérée tout en restant très innovantes, selon l’Observatoire.

Pour les autres, 70 ont été rachetées par une autre entreprise, très souvent des grands groupes ou des leaders mondiaux dans leur domaine d’activité, 50 sont parties sur un autre territoire français pour diverses raisons (par exemple, besoin de proximité avec des partenaires ou des clients), et 230 ont définitivement fermé leur activité après 6 années d’existence en moyenne.
Début 2024,
le taux de pérennité à 5 ans et plus des start-up créées entre 2013 et 2018 est de 63%, selon l’Observatoire.

Parmi les start-up et scale-up actives sur le territoire, 40% sont des spin-off de la recherche scientifique et académique de Grenoble Alpes. Les laboratoires de l’UGA (Université Grenoble Alpes), du CNRS, du CEA, de l’Inria ou encore de l’Inserm assurent un transfert technologique qualitatif entre le monde de la recherche et celui de l’économie. Cela explique le poids exceptionnel (27%) de start-up dites deeptech, ces entreprises à haute intensité technologique, qui portent des innovations de rupture, sortant en effet très souvent d’un laboratoire de recherche public (Grenoble Alpes est la capitale de la deeptech en France, selon Bpifrance).

La présence de nombreuses start-up industrielles (40% des start-up à Grenoble Alpes contre 12% au niveau national) est également l’une des spécificités de cet écosystème. Ces jeunes entreprises innovantes ont vocation à créer des biens. Plusieurs d’entre elles ont d’ailleurs monté des lignes pilotes ou sont en passe de le faire et certaines sont d’ores et déjà en phase d’industrialisation.
Les start-up de Grenoble Alpes sont majoritairement tournées vers quatre grands domaines : l’industrie, la santé, l’énergie et l’environnement. Une grande partie de ces start-up développent pour l’industrie 4.0, des technologies innovantes de la microélectronique et plus largement du hardware, d’autres dans le domaine du logiciel mais c’est souvent la combinaison des deux qui caractérise l’activité des start-up de Grenoble Alpes, selon l’Observatoire (par exemple un capteur auquel est associé une solution logicielle pour traiter et analyser les données récupérées par le capteur).

Par ailleurs, les start-up et scale-up du territoire grenoblois sont à l’origine de la création nette de 3700 emplois entre fin 2018 et fin 2023, avec un taux de croissance annuel moyen de +13,7%. En comparaison, le secteur privé enregistre un taux annuel moyen de +1,7% sur le territoire. Début 2024, ce sont près de 8000 emplois qui ont été recensés auprès des start-up.

Enfin, l’Observatoire indique que Grenoble-Alpes est la 4e ville d’Europe, juste derrière Paris, pour le financement des start-up deeptech, selon « The 2023 European Deep Tech Report » de Dealroom. En 2023, plus d’une trentaine de start-up de Grenoble Alpes ont levé des fonds pour un montant cumulé record de 1,12 milliard d’euros, soit environ deux fois plus qu’en 2021 et 2022. Cela représente plus de 13% en valeur des montants levés en France (qui s’élèvent à 8,3 milliards d’euros) et près de 5% en volume (34 opérations sur les 715 réalisées en France).

Toutefois, les trois quarts des fonds levés l’an dernier à Grenoble sont imputables à la plus importante levée jamais réalisée par une start-up en France, en l’occurrence Verkor, pour un montant de 850 millions d’euros, à laquelle s’ajoutent le financement de la Banque Européenne d’Investissement et des subventions françaises pour un total de 2 milliards d’euros ainsi sécurisés. Une partie de ces financements sera dédiée au développement de sa première ligne pilote à Grenoble (visant la production de 3000 batteries par an) et une autre à leur gigafactory de Dunkerque.

Parmi les start-up grenobloises de la microélectronique qui ont levé des fonds en 2023, on retiendra Greenwaves (processeurs d’IA ultra-basse consommation), Quobly (puces quantiques (Qbit) sur silicium pour industrialiser la fabrication d’ordinateurs quantiques), Microoled (micro-écran Oled), Aledia (microLed) et Upmem (semicconducteurs augmentant la rapidité de calcul des datacenters et réduisant leur consommation d’énergie).

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La DEEPTECH mondiale se donne rendez-vous à Paris

https://hello-tomorrow.org/global-summit/

Frenchweb.fr du 20/03/24

Cet impressionnant rendez-vous a lieu en amont du HELLO TOMORROW GLOBAL SUMMIT qui réunit les 21 et 22 mars au 104 (Paris 19e) l’écosystème planétaire de la deeptech. Ces 2 journées visent à rassembler 1000 fondateurs de startup Deeptech, plus de 500 investisseurs, 300 incubateurs et accélérateurs, 1000 acteurs de l’industrie, 150 chercheurs et représentants d’universités à travers le monde.

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Le Conseil européen de l’innovation consacrera 1,2 milliard d’euros au soutien de la deep tech en 2024

https://www.actuia.com/actualite/le-conseil-europeen-de-linnovation-consacrera-12-milliard-deuros-au-soutien-de-la-deep-tech-en-2024/?mc_cid=1c3248217e&mc_eid=ed2cb670a6

Le 13 décembre 2023

La Commission européenne a donné son aval, ce mardi 12 décembre, au programme de travail 2024 du Conseil européen de l’innovation (EIC), débloquant ainsi des financements substantiels d’une valeur dépassant 1,2 milliard d’euros pour l’année 2024. Cette allocation financière majeure vise principalement à soutenir les PME et les start-ups, les encourageant à développer et à mettre à l’échelle des innovations “deep tech” dans des secteurs critiques tels que l’IA générative, l’espace, les matières premières critiques, les semi-conducteurs et les technologies quantiques.

C’est en mars 2021, dans le cadre d’Horizon Europe , que la Commission européenne a lancé le Conseil européen de l’innovation (EIC), doté d’un budget de plus de 10 milliards d’euros pour la période 2021-2027, afin d’identifier, développer et mettre à l’échelle des innovations de rupture. S’appuyant sur un programme pilote réussi dans le cadre d’Horizon 2020, il combine la recherche sur les technologies émergentes avec un programme d’accélération et le Fonds EIC pour soutenir les start-ups innovantes ainsi que les PME. Environ 3 milliards d’euros du budget de l’EIC seront consacrés au Fonds EIC.

La décision de la Commission s’inscrit dans le cadre de la restructuration du fonds EIC, qui prévoit le transfert temporaire de la participation de la Commission dans le Fonds EIC à la Banque européenne d’investissement à compter du 1er janvier prochain.

Les 585 millions d’euros ainsi alloués au Fonds EIC en 2024 devraient permettre de mobiliser plus de 2 milliards d’euros, avec l’apport de co-investisseurs.

Investissement stratégique dans des technologies clés

Le financement de l’EIC, bien qu’ouvert à divers domaines technologiques, alloue spécifiquement 420 millions d’euros aux nouvelles technologies et aux PME/start-ups. Ces fonds visent à relever les défis liés au Pacte vert pour l’Europe, REPowerEU, le Chips Act, le futur AI Act, le Net Zero Industry Act et d’autres politiques de l’UE comme le nouvel agenda européen de l’innovation.

Conformément à la stratégie de la Commission en matière de sécurité économique, des garanties d’investissement seront appliquées dans des domaines critiques tels que l’IA et le quantique pour évaluer la propriété étrangère, assurant ainsi la protection des intérêts européens.

Programme détaillé du travail de l’EIC 2024

Le programme de travail de l’EIC 2024 se compose de trois programmes principaux :

EIC Pathfinder (256 millions d’euros) : Destiné à soutenir des équipes de recherche multidisciplinaires dans des recherches visionnaires pouvant conduire à des percées technologiques, avec des subventions pouvant atteindre 4 millions d’euros.

EIC Transition (94 millions d’euros) : Axé sur la transformation des résultats de la recherche en opportunités d’innovation, en suivant les projets EIC Pathfinder et les projets de preuve de concept du Conseil européen de la recherche. Ouvert pour la première fois aux résultats des projets collaboratifs Horizon du pilier 2 / défis sociétaux, avec des subventions allant jusqu’à 2,5 millions d’euros.

EIC Accelerator (675 millions d’euros) : Visant à permettre aux start-ups et aux PME de développer et de mettre à l’échelle des innovations susceptibles de créer de nouveaux marchés ou de perturber les marchés existants, avec des subventions inférieures à 2,5 millions d’euros et( des investissements allant de 0,5 à 15 millions d’euros).

Des améliorations dans le cadre de la restructuration du Fonds EIC

Malgré la restructuration du Fonds EIC, la Commission conserve le contrôle de la politique d’investissement du Fonds. Cette démarche, en parallèle à l’introduction de nouvelles mesures, permettra une gestion plus flexible du portefeuille d’investissements qui comprend déjà plus de 500 start-ups et entreprises à forte croissance parmi les plus prometteuses d’Europe.

Parmi les nouvelles mesures introduites, on compte la mise en place d’un financement forfaitaire pour la plupart des appels de fonds de l’EIC, la mise à jour des règles sur la propriété intellectuelle, des réunions de consensus pour les candidatures EIC Accelerator, et une flexibilité accrue pour le Fonds EIC  lui permettant d’augmenter ou retarder ses investissements.

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2017/06/les-deep-tech-innovations-de-rupture-ou-disruptives.html

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La langue française, sa semaine

Publié le par Jacques SAMELA.

Semaine de la langue française et de la francophonie

https://www.education.gouv.fr/semaine-de-la-langue-francaise-et-de-la-francophonie-7643

DU 16 AU 24 MARS 2024

 

La Semaine de la langue française et de la Francophonie est organisée du 16 au 24 mars 2024. Cette semaine permet de célébrer la langue française à travers de nombreuses animations organisées partout en France et à l'étranger. À l'approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, le thème de cette 29e édition est "Sur le podium"

Stimuler l'appropriation de la langue française

La Semaine de la langue française et de la Francophonie a été créée en 1995 à l'initiative du ministère de la Culture. Elle est organisée chaque année autour du 20 mars, journée internationale de la Francophonie.

"Sur le podium" : la Semaine de la langue française et de la francophonie 2024

Le français est la langue officielle, avec l’anglais, des Jeux depuis 1896. C’est inscrit dans l’article 23 de la charte olympique grâce à Pierre de Coubertin, père fondateur des JO de l’ère moderne et du Comité international olympique (CIO). Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, qui se déroulent du 26 juillet au 8 septembre, constituent une opportunité pour célébrer la langue française dans le monde entier.

L'édition 2024 propose de découvrir et de s’approprier les mots du sport et le vocabulaire de l’Olympisme à travers le thème "Sur le podium".

Les mots accompagnent le sport. Chaque sport a ses règles écrites. Les expressions issues du monde sportif sont courants dans la langue française : larguer les amarres, le nez dans le guidon, passer le relais, etc. De grands discours ont transcendé des équipes et inversé le cours d’un match. Le sport est un jeu, comme on joue avec les mots. Alors que le sport se mondialise, l’enjeu est aussi de défendre la place de la langue française.

En savoir plus sur la 29e édition de la Semaine de la langue française et de la francophonie sur le site du ministère de la Culture

Cet événement est un moment privilégié de l'identité francophone. Des milliers de manifestations sont organisées en France et à l'étranger chaque année :

  • ateliers d’écriture
  • joute oratoire
  • compétitions de slam
  • conférences
  • débats
  • expositions
  • rencontres
  • etc.

Ces événements permettent au grand public de fêter la langue françaisefédératrice d'un espace culturel commun à tous les francophones et aux amoureux du français.

Des activités pédagogiques pour fêter la langue française

Ce temps fort est également l’occasion de valoriser les multiples projets réalisés dans le cadre de l’opération de sensibilisation à la langue française "Dis-moi dix mots". En 2024, Dis-moi dix mots se penche aussi sur les mots du sport et appelle à proposer des créations artistiques et littéraires autour des mots suivants :

  • collectif
  • s’encorder
  • adrénaline
  • échappée
  • prouesse
  • champion
  • mental
  • faux départ
  • hors-jeu
  • aller aux oranges

Les enseignants peuvent utiliser les outils de sensibilisation à la langue française mis en ligne sur le site dixmoidixmots.culture.fr : un "livret des dix mots" propose des définitions, des jeux et des textes.

La Semaine de la langue française et de la Francophonie est une occasion de présenter les projets artistiques ou littéraires développés dans le cadre de l'opération "Dis-moi dix mots".

Semaine de la langue française et de la Francophonie
Présentation de la semaine et de sa thématique, modalités de participation, etc.

semainelanguefrancaise.culture.gouv.fr

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Pasqal (suite) & autres

Publié le par Jacques SAMELA.

Pasqal (suite) & autres
Pasqal (suite) & autres

Pasqal vise un ordinateur quantique de 10 000 qbits en 2026

https://www.ecinews.fr/fr/pasqal-vise-un-ordinateur-quantique-de-10-000-qbits-en-2026/?utm_source=mautic&utm_medium=email&utm_campaign=ECI-14-03-2024

Le 13 mars 2024

 

Le développeur d’informatique quantique français Pasqal souhaite disposer d’un ordinateur quantique de 10 000 qbits d’ici 2026.

En 2024, Pasqal livrera aux utilisateurs finaux un ordinateur quantique de plus de 100 qubits utilisant des atomes neutres, ce qui permettra d’explorer de nouveaux cas d’utilisation et de stimuler le développement de nouveaux logiciels.

En étroite collaboration avec plus de 50 clients, l’entreprise affirme avoir identifié des algorithmes accélérés par le matériel dans les domaines des matériaux quantiques, de l’apprentissage automatique des graphes, de l’optimisation et des équations différentielles. Ces algorithmes dépassent la phase de conception et entrent dans la phase de développement, avec une utilisation possible en environnement de production à partir de 2025.

La feuille de route de Pasqal prévoit 10 000 qubits en 2026 grâce à une architecture évolutive de qubits logiques utilisant des atomes neutres.

Ceux-ci peuvent utiliser Qadence, une bibliothèque Python qui simplifie le développement de programmes quantiques analogiques et numériques-analogiques adaptés à l’apprentissage automatique quantique. Il fusionne les approches numériques et analogiques pour la précision, offrant une interface conviviale et une transition en douceur de la simulation aux ordinateurs quantiques à atomes neutres de Pasqal.

« En mettant l’accent sur l’ingénierie, PASQAL sort la technologie de l’atome neutre du laboratoire. Cette approche nous permet d’augmenter continuellement les performances de nos machines et d’apporter des solutions stables et efficaces à nos utilisateurs », a déclaré Loïc Henriet, Co-CEO de PASQAL.

Pasqal lance également une communauté quantique afin de créer un réseau mondial d’innovateurs, de chercheurs et de chefs d’entreprise, qui servira de tremplin pour les futures applications de l’informatique quantique dans divers secteurs d’activité.

Quantum Discovery est une plateforme dans le cloud conçue pour initier les entreprises à l’informatique quantique à atomes neutres, qui permet d’expérimenter les processeurs quantiques à atomes neutres de Pasqal.

« Nous développons nos installations de production dans le monde entier et ouvrons de nouveaux bureaux en Arabie saoudite, en Corée du Sud et dans d’autres pays à venir. Notre objectif est de répondre à la demande croissante du marché pour les ordinateurs quantiques et d’avoir un impact significatif sur l’industrie de l’informatique quantique », a déclaré Georges-Olivier Reymond, PDG et cofondateur de Pasqal.

www.pasqal.com

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2021/07/pasqal-objectif-1-000-qubits.html

 

Vu et lu dans Electroniques de décembre 2023
Vu et lu dans Electroniques de décembre 2023

Vu et lu dans Electroniques de décembre 2023

Vu et lu dans Les Echos 05/01/24
Vu et lu dans Les Echos 05/01/24

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Vu et lu dans Les Echos du 17/11/23
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Vu et lu dans Les Echos du 07/11/23
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La France mise 500 millions € sur les ordinateurs quantiques

https://www.ecinews.fr/fr/la-france-mise-500-millions-e-sur-les-ordinateurs-quantiques/?utm_source=mautic&utm_medium=email&utm_campaign=ECI-18-03-2024

Le 15 mars 2024

 

Cinq startups spécialisées dans l’informatique quantique travaillent sur un projet financé à hauteur de 500 millions d’euros visant à construire un ordinateur quantique pour l’armée française.

Le ministère français des forces armées finance le concours PROQCIMA pour la réalisation d’un démonstrateur d’ordinateur quantique universel tolérant aux fautes avec 128 qubits logiques d’ici 2030 et son industrialisation en un ordinateur de 2048 qubits logiques d’ici 2035.

Les entreprises sélectionnées : Alice & Bob, PASQAL, Quandela, C12 et Quobly auront accès à un financement de 500 millions d’euros et pourront à la fois rivaliser et collaborer pour faire avancer l’écosystème quantique français. Le programme est structuré comme un concours sur les dix prochaines années. Trois des cinq candidats initiaux poursuivront le programme après quatre ans, puis seules deux entreprises lauréates continueront à bénéficier d’un financement après les huit premières années.

Les ordinateurs quantiques peuvent être classés comme analogiques, bruyants ou tolérants aux pannes. Les ordinateurs quantiques dotés de qubits logiques à correction d’erreur sont censés supporter tout l’impact de l’informatique quantique universelle et le « qubit de chat » mis au point par Alice et Bob est un nouveau type de bit quantique spécialement conçu pour accélérer la voie vers des applications tolérantes aux pannes.

« Nous sommes reconnaissants à la France de s’être engagée à investir dans l’informatique quantique tolérante aux pannes. Cette initiative nous permettra d’asseoir notre leadership mondial et d’alimenter la croissance de l’ensemble de l’écosystème », a déclaré Théau Peronnin, PDG et cofondateur d’Alice & Bob. « Nous sommes prêts à contribuer à PROQCIMA avec notre architecture tolérante aux pannes pour les qubits de chat ».

www.alice-bob.com

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Les Fintech (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Les Fintech (suite)
Les Fintech (suite)

Fintech : la France reste le premier marché de l’Union européenne avec 919 millions d’euros levés en 2023

https://www.maddyness.com/2023/12/13/fintech-la-france-reste-le-premier-marche-de-lunion-europeenne-avec-919-millions-deuros-leves-en-2023/

 

D’après une étude de France FinTech, les fintechs françaises tirent leur épingle du jeu en 2023. Après les années d’euphorie, les montants levés chutent drastiquement, mais les fintechs tricolores font preuve de résilience.

France FinTech, l’association professionnelle des fintechs, assurtechs et regtechs françaises, publie le bilan 2023 de l’écosystème fintech. Ces dernières sont aujourd’hui au nombre de 1000, soit dix fois plus qu’en 2015. D’après le bilan, en 2023, elles ont levé 919 millions d'euros, soit une baisse de 70% par rapport à l’année précédente et un niveau équivalent à celui de 2020. Cette contraction, en ligne avec les tendances européennes (-68%) et mondiales (-61%), reflète un certain attentisme des investisseurs dans un contexte économique plus tendu. 

Le rapport indique que la France est le premier marché de l’Union Européenne avec 18% des fonds levés, contre 16% en 2022. Elle devance l’Allemagne, avec 707 millions d’euros levés, mais reste loin derrière le Royaume-Uni qui totalise plus de 2 milliards d’euros. Les montants levés en France restent tirés par quelques tours de tables qui sortent du lot, comme le complément de série C de 100 millions d’euros de Ledger ou la série B de 88 millions d’euros de Pigment. Mais, d’après le rapport, l’amorçage représente plus de 8 opérations sur 10 et 45% des montants levés contre 30% en 2022. Des données encourageantes pour le maintien de l’innovation.

Après l’euphorie, la résilience

Malgré la contraction des montants levés, les fintechs françaises ont démontré une bonne résilience. Selon le rapport, une gestion plus prudente des coûts et une adaptation rapide aux nouvelles réalités du marché ont permis aux fintechs d’allonger la durée de couverture des besoins de trésorerie. Elles auraient aussi recouru plus significativement à la dette et au financement participatif. ​​Un mouvement lancé par des scaleups comme Qonto dès 2022 et suivi par un nombre croissant de startups comme Green-Got.

Malgré un environnement compliqué, l’écosystème a donc enregistré peu de défaillances et d’arrêts d’activité. D’après le rapport, les chiffres d’affaires continuent de progresser et la monétisation s’accélère. Près d’un tiers des fintechs ont atteint et dépassé leur point mort à fin 2023, contre 27% en 2022. 

L’année 2023 a donc été une année de maturation, mais aussi de consolidation pour les fintechs françaises. Les fusions et acquisitions ont offert aux acteurs en tension une option d’adossement et aux leaders une opportunité de consolidation à prix raisonnable. Sur 24 transactions de M&A impliquant des fintechs françaises en 2023, 2 sur 3 concernent des opérations entre fintechs, témoignant d’un début de consolidation du secteur. 

En termes de secteur, les services aux entreprises représentent la verticale la plus financée cette année avec 40% des fonds et un quart des transactions. Les services comptables poursuivent aussi leur croissance, stimulée notamment par la généralisation de la facture électronique. Trois des cinq principales opérations de l’année concernent d’ailleurs ces acteurs : Pigment, Indy et Dougs.

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Fintech : à quoi s’attendre en 2024 ?

https://www.maddyness.com/2024/02/12/fintech-a-quoi-sattendre-en-2024/

 

Entre nouvelles technologies, assèchement des financements et nouveautés réglementaires, l’an passé fut une année mouvementée pour les fintechs. Maddyness fait le point sur les défis que le secteur devra relever en 2024, alors que Pennylane vient d'accéder au statut de licorne.

Les fintechs françaises se portent bien : avec 18,5% des fonds levés l'année dernière contre 16% en 2022, et l'avènement de Pennylane comme nouvelle licorne, le premier écosystème fintech de l’Union européenne se développe rapidement. Les défis de l’année 2024 mettront-ils à mal cette croissance ? Entre fin de l’abondance des financements, développement des nouvelles technologies et changements réglementaires, le secteur fintech doit faire face à de nombreux défis.

« Nous évoluons dans un environnement macro-économique extrêmement difficile et incertain, avec la remontée des taux, le retour de l’inflation, de fortes tensions sur la solvabilité, la chute des volumes sur le marché immobilier et bien sûr les conséquences des guerres en Ukraine et au Proche Orient », affirme Alain Clot, président de FranceFintech. « La traduction de ce contexte dans le secteur numérique a été la très forte baisse des levées en actions, avec 970 millions d’euros, soit un chiffre en baisse de 67% par rapport à l’année record de 2022, et des valorisations, de l’ordre de -25%. » 

De nouvelles régulations à anticiper

En 2023, le secteur s’est montré résilient : les levées de fonds de précaution réalisées entre 2021 et 2022 ont permis à certaines startups de faire face aux crises, quand d’autres se sont concentrées sur les économies (réduction d'effectifs, report de projets) ou ont réalisé un recentrage stratégique. « Cet environnement facilite et accélère la consolidation, avec l’apparition, dans chaque secteur, de leaders qui tendent à racheter leurs concurrents plus petits ou en tension de financement », confirme Alain Clot. « 2023 a enregistré 27 opérations de fusions-acquisitions impliquant une fintech, dont l’acquéreur était une fintech dans plus d’un cas sur deux. A noter enfin que l’amorçage demeure très actif, ce qui témoigne d’un maintien d’un niveau élevé d’innovation. »

 L’année 2024 devrait être marquée par une inflation réglementaire dans le secteur de la Fintech. Entre la réglementation sur l’intelligence artificielle (AI Act), la directive AMLR (procédures de connaissance du client, mesures contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme), la proposition FiDA qui veut favoriser l’Open Finance ou le DORA (Digital Operational Resilience Act), le nombre d’obligations auxquelles vont être soumises les fintech va drastiquement augmenter.

« Cette année sera l’année de tous les défis avec l’arrivée de marchés secondaires, de la tokenisation, d’une nouvelle réglementation, de nouveaux entrants qui devront faire leur place... », précise  Mathilde Iclanzan, directrice générale de WiSEED« Pour les acteurs du crowdfunding, le principal chantier réglementaire va porter sur la mise en œuvre des obligations liées à l’entrée en vigueur du nouvel agrément européen PSPF. Mais il faudra aussi se conformer d’ici le 17 janvier 2025 aux exigences du DORA qui imposera que les entités financières signalent, rapidement et de manière exhaustive, les incidents majeurs liés aux technologies de l'information et de la communication ».

Les fintechs devront également s’adapter aux mesures DSP3 / PSR, sur l’Open Banking, tandis que le Règlement MiCA, applicable dès la fin d’année 2024, régira la commercialisation, la transparence et la surveillance des actifs numériques.

L'avènement du Data Hub européen

Pour fournir aux startups, et notamment aux fintechs, d'importantes quantités de données mobilisables, la Commission européenne a voté la conception d'un Data Hub européen. Ce dernier vise à favoriser le partage de données entre les autorités financières et les fintechs. L’objectif ? Faciliter le développement d'innovations, de nouvelles applications et entraîner leurs modèles d’IA. 

« Le Data Hub fait partie de la ‘’European Data Strategy’’ à travers laquelle l'Union européenne s'engage à stimuler le développement de systèmes de partage de données fiables à travers quatre grands ensembles de mesures, dont l'une consiste à faciliter la réutilisation de certaines données du secteur public qui ne peuvent pas être mises à disposition sous forme d’open data », explique Alice Guedel, Policy officer à la Commission européenne. « En soutenant ce projet, les autorités nationales encouragent le développement d’un marché unique des services financiers numériques. » 

Pour garantir la confidentialité des données, le Data Hub est composé de données synthétiques. Les fintechs pourront disposer gratuitement de données anonymes collectées par les autorités nationales, afin de faciliter l'utilisation de ces données pour nourrir leurs modèles informatiques, et favoriser l’innovation entre les pays de l’Union européenne.

«  Les données synthétiques offrent aux autorités nationales un moyen de participer au projet sans avoir à rendre les données réelles qu'elles détiennent accessibles » complète Alice Guedel. « En résumé, les données synthétiques garantiraient une anonymisation complète tout en préservant les caractéristiques des données originales qui les rendent pertinentes pour développer de nouvelles applications. »

Des technologies émergentes au service de la croissance du secteur

« Il est probable que nous ne reviendrons pas, en tout cas en 2024, à une situation d’abondance de capital risque connue en 2021-22 et qui était rendue possible par des niveaux de taux d'intérêt quasi nuls », précise Alain Clot. « La consolidation va se poursuivre et on peut attendre un nombre significatif de rachats dans l’année. A noter que certains acteurs français achètent leurs concurrents européens, comme Qonto et +Simple. De plus, 2024 verra le déploiement des technologies d’IA générative et de tokenisation des actifs s’accélérer. »

Ces propos s’illustrent particulièrement dans le domaine du crowdfunding : si le montant total des collectes en crowdfunding a baissé de 11% depuis 2023, selon le baromètre FPF Mazars, les startups du secteur devront continuer à mobiliser les nouvelles technologies, dont la tokenisation semble être le fer de lance. En effet, si l’IA et le Machine Learning favoriseront l'évaluation et l’anticipation des risques, mais également la personnalisation de l'expérience utilisateur, le développement de la technologie blockchain devrait également se généraliser au sein des fintechs. 

« Pour 2024, quelques tendances se dessinent pour le secteur du crowdfunding comme l’adoption croissance de la technologie blockchain qui facilitera la tokenisation des actifs, la transparence des transactions, et la mise en œuvre de contrats intelligents (smart contracts) pour automatiser les processus » rappelle Mathilde Iclanzan. 

« De façon générale, dans les prochaines années, les modèles vont se “plateformiser”, en élargissant la palette des produits et services proposés, jusqu’à pour certaines se transformer en véritable néo banques ou néo assureurs », conclut Alain Clot. « L’internationalisation va s'accroître fortement, grâce notamment au passeport réglementaire européen. Les fintechs à impact vont continuer de se développer : en France, c’est un secteur émergent. Près de 60% d’entre elles ont été créées ces 4 dernières années. En 2020, on comptait 8% de fintech à impact, et en 2023 elles représentent 13% du total des fintech françaises. » 

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2016/01/fintech-de-la-confrontation-a-la-complementarite.html

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Le Salon de l'agriculture (suite), UniTech Day, la filière bio (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Le Salon de l'agriculture (suite), UniTech Day, la filière bio (suite)
Le Salon de l'agriculture (suite), UniTech Day, la filière bio (suite)

Salon de l'agriculture :

603 652 visiteurs pour la 60e édition, en légère baisse

https://www.republicain-lorrain.fr/economie/2024/03/03/603-652-visiteurs-pour-la-60e-edition-en-legere-baisse

La rédaction avec AFP - 03 mars 2024

Le Salon de l'agriculture a accueilli 603 652 visiteurs pour sa 60e édition, marquée par la visite chahutée du chef de l'Etat en pleine crise agricole, ont annoncé dimanche les organisateurs de l'événement.

La fréquentation est en légère baisse (-2%) par rapport à l'année dernière, où 615.204 visiteurs avaient été recensés.

« Edition compliquée »

Le président du Salon international de l'agriculture (SIA), Jean-Luc Poulain, a évoqué une « édition compliquée, surtout en début de salon », mais aussi une fête populaire toujours plébiscitée par le public, « venu nombreux » à la rencontre des agriculteurs.

Il évalue à « environ 20% » la baisse de fréquentation les deux premiers jours, mais assure que les chiffres des entrées ont été les jours suivants meilleurs que l'an dernier, avec plus de 100 000 visiteurs le deuxième samedi.

Si, en début de semaine, certains exposants se plaignaient d'un manque à gagner, ces doléances « sont éteintes aujourd'hui » : « Plus un n'en parle. Je pense qu'ils ont eux aussi fait du rattrapage dans la semaine », a rapporté Jean-Luc Poulain, céréalier dans l'Oise, qui présidait l'événement pour la dernière fois.

Visites des personnalités politiques 

Interrogé sur la réflexion que veulent mener les organisateurs de l'événement sur l'accueil des politiques, il rappelle que le SIA est « un salon privé » : « on vient sur invitation ou on achète son billet, mais ce n'est pas parce qu'on est un politique qu'on est en terrain conquis et qu'on doit tout exiger du salon ».

Evoquant la visite d'Emmanuel Macron, émaillée de heurts entre agriculteurs et forces de l'ordre, avec pour conséquence un retard à l'ouverture au public, il a tempéré.

« Cela a créé du remous, mais si le président n'était pas venu ici, ça aurait (eu lieu lors de la visite) du Premier ministre. Si le Premier ministre n'était pas venu non plus, cela aurait été le ministre de l'Agriculture », a-t-il dit.

« Il fallait que cette colère sorte »

« Moi je remercie le président (...) Là, on a purgé le passif en quatre à cinq heures, parce que tout s'est cristallisé sur lui. Et de toute façon, il fallait que cette colère sorte », a-t-il ajouté.

Le Salon de l'agriculture, qui s'est tenu du 24 février au 3 mars, appartient au Centre national des expositions et concours agricoles (Ceneca), constitué des grandes organisations agricoles, en particulier le fonds d'investissement Unigrains, fondé par les céréaliers français, le syndicat majoritaire FNSEA ou encore son association de betteraviers CGB.

Le viticulteur et premier vice-président de la FNSEA Jérôme Despey est actuellement seul candidat en lice pour reprendre la présidence du Ceneca.

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2024/02/le-salon-de-l-agriculture-quelques-anecdotes-et-infos-insolites.html

 

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La 6e édition des UniTechDays : au cœur de l’innovation agricole.

https://www.alliancy.fr/agenda/la-6eme-edition-des-unitechdays?utm_source=Email&utm_medium=Newsletter&utm_campaign=NewsletterAlliancy&utm_content=2024MMJJ

LE 14 mars 2024

Organisée par l’Institut Polytechnique UniLaSalle de Beauvais, la 6e édition des UniTechDays est un événement dédié au secteur agricole français, mettant en avant les dernières innovations et avancées dans ce domaine.

Programme des journées :

> Journée animale le 14 mars : cette journée se concentre sur l’élevage, avec un accent particulier sur l’optimisation des prairies et des systèmes fourragers.

> Journée végétale le 16 mai : axée sur les grandes cultures, elle mettra en lumière les innovations dans les nouvelles cultures, intercultures et énergies renouvelables. 

Les participants pourront profiter de conférences enrichissantes qui seront données durant les matinées, de tables rondes, et de démonstrations dynamiques. Les temps forts incluront la présentation des résultats d’essais réalisés par la ferme de l’école en collaboration avec des entreprises.

En plus du programme riche et informatif, les UniTechDays proposent également diverses animations. Les visiteurs auront l’occasion de rencontrer des entreprises agricoles innovantes et de déguster un repas 100 % local, soulignant l’engagement de l’événement envers les producteurs locaux.

Cet événement est le lieu idéal pour les agriculteurs, étudiants, concessionnaires, chercheurs, vétérinaires et tous ceux intéressés par le secteur de l’agriculture de se retrouver et d’échanger sur les enjeux actuels et futurs du secteur.

La 6e édition des UniTechDays se déroulera les jeudi 14 mars et jeudi 16 mai 2024, sur le campus de l’Institut Polytechnique UniLaSalle à Beauvais. Pour plus d’informations, veuillez consulter leur site : https://www.unitechdays.com/.

 

Vu et lu dans La tribune du Dimanche du 25/02/24
Vu et lu dans La tribune du Dimanche du 25/02/24

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Vu et lu dans Capital n° 390 de mars 2024
Vu et lu dans Capital n° 390 de mars 2024

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Cheffes d'entreprise & portraits de françaises (rappel)

Publié le par Jacques SAMELA.

Cheffes d'entreprise & portraits de françaises (rappel)
Cheffes d'entreprise & portraits de françaises (rappel)

France : malgré les obstacles qui perdurent, 43% des nouveaux chefs d'entreprise sont des femmes

 

https://www.latribune.fr/economie/france/france-malgre-les-obstacles-qui-perdurent-43-des-nouveaux-chefs-d-entreprise-sont-des-femmes-992303.html?xtor=EPR-2-[l-actu-du-jour]-20240307&M_BT=6363555962

Le 07 Mars 2024

 

Les femmes se lancent de plus en plus dans la création d'entreprise, avec souvent une volonté d'avoir un impact environnemental ou sociétal, mais des différences perdurent encore avec les hommes, notamment en matière de rémunération. Et, plus l'entreprise grossit, moins sa dirigeante est une femme.

Demain (aujourd'hui / ndlr), vendredi 8 mars, c'est la Journée internationale des droits des femmes. À cette occasion, elles seront « 101 femmes entrepreneures », une par département, à être célébrées à Matignon, en présence du Premier ministre Gabriel Attal, le soutien aux femmes qui entreprennent étant « un axe fort de l'action du gouvernement ».

Alors que la création d'entreprises a décollé depuis 2017 - encore 1,05 million de créations l'an dernier, malgré une légère érosion - 43% des nouveaux chefs d'entreprises sont des femmes, selon l'Institut national de la Statistique.

Une dynamique de l'entrepreneuriat supérieure à celle des hommes

La dynamique de l'entrepreneuriat féminin est actuellement supérieure à celle des hommes : selon la banque publique d'investissement Bpifrance, 28% des Françaises dirigeaient, ont dirigé, ont engagé les démarches pour créer ou songeaient à créer une entreprise fin 2023, un engagement en hausse de 5 points depuis 2018, alors que celui des hommes a été stable à 37%.

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Elles exercent souvent, mais pas seulement, dans le commerce, la santé ou l'artisanat, et sont plus engagées que les hommes envers la société : 73% ont considéré l'impact écologique et sociétal de leur projet avant de se lancer (contre 52% des hommes), selon une enquête menée fin 2023 par le réseau d'accompagnement et de financement Initiative France, un des plus importants du pays.

Plus l'entreprise grossit, moins sa dirigeante est une femme

Pour autant, 40% de dirigeantes interrogées par le Syndicat des indépendants et des TPE (SDI) témoignent encore « d'obstacles » liés à leur genre, comme le décrit anonymement dans cette étude « Amandine », évoquant les interlocuteurs qui lui demandent si elle est « la femme ou la secrétaire » du patron. « Mathilde », rapporte avoir dû « attendre plus de huit ans avant d'avoir un enfant » pour préserver la stabilité financière de son entreprise. D'autre part, plus l'entreprise grossit, moins sa dirigeante est une femme: en 2022, selon Bpifrance, les chefs d'entreprise de 10 salariés et plus étaient à 12% seulement des femmes.

Et selon un rapport du cabinet Deloitte portant sur près de 10.500 entreprises, 19,7% des membres des conseils d'administration (CA) étaient des femmes en 2021 pour... 5% parmi les directeurs généraux. Aux Etats-Unis, les femmes représentaient environ 24% des membres des conseils, moins de 6% des chefs d'entreprise. Même schéma au Royaume-Uni (environ 30% des sièges aux CA, 6% des dirigeants). De son côté, la France a mis en place la loi Copé-Zimmermann, qui impose depuis 2011 un quota minimal de 40% de femmes dans les CA. Une façon de mettre un pied dans la porte. Aucun pays ne se distingue par son égalité professionnelle. En Allemagne, seule Belén Garijo, pour le laboratoire Merck, dirige une entreprise du DAX, indice vedette de la Bourse de Francfort.

En Espagne, la très grande majorité des sociétés de l'Ibex 35, équivalent ibérique du CAC 40, sont dirigées par des hommes, à l'exception d'Inditex (propriétaire de Zara), et de Santander, première banque espagnole, présidées respectivement par Marta Ortega et Ana Botin. Quant à l'Italie, elle n'est guère mieux lotie, et Giuseppina di Foggia, PDG du distributeur d'énergie Terna, est devenue l'an dernier la première femme à diriger un grand groupe public dans le pays.

67% des cheffes d'entreprise gagnent moins de 1.500 euros par mois

Plus inquiétant, en France, une dirigeante de très petite entreprise sur deux (48%) ne se rémunère pas, selon le réseau de soutien Bouge ta Boîte - c'est le cas de Valérie Gonzales, qui touche le RSA - et 67% des cheffes d'entreprise gagnent moins de 1.500 euros par mois, selon Marjolaine Feraille, déléguée générale du réseau Les Premières, qui a accompagné plusieurs des entrepreneures qui seront présentes à Matignon vendredi. « Le revenu est notre cheval de bataille ». Elle note que les dirigeantes à la tête d'une famille monoparentale se payent souvent mieux, car « elles ont peut-être une vision d'elles-mêmes différente ».

Valérie Gonzales espère qu'un jour elle ne sera plus vue comme femme chef d'entreprise, mais comme « entrepreneur, point ». « Nous aimerions bien ne pas exister, couler notre association est un horizon auquel on travaille », renchérit en souriant Marjolaine Feraille.

Des eurodéputées élues en 2019 témoignent de leurs difficultés à combattre les préjugés

Combattre les préjugés sexistes sur les matières « techniques », défendre son vote pendant les congés maternité, affronter les attaques en ligne : trois eurodéputées élues en 2019 racontent à l'AFP leurs cinq ans de mandat. L'une d'elle, Aurore Lalucq, qui  siège parmi les « Sociaux et démocrates » (S&D), le deuxième plus grand groupe politique du Parlement, estime que « l'on associe les femmes aux politiques sociales, familiales ou aux droits humains, tout ce qui fait sérieux, technique, ce sont encore des choses considérées, malheureusement, comme faites pour les hommes ». Et quand elle s'attaque à la réglementation des cryptomonnaies, elle est victime d'une campagne de cyberharcèlement : « Retourne à tes cuisines », « La dinde, qu'est-ce qu'elle y connait » : tout de suite on vous parle de votre physique, on vous lance des attaques sexistes ou de nature sexuelle ». En 1979, lors de la première élection au suffrage universel direct et lorsque Simone Veil est devenue la première présidente du Parlement européen, les femmes ne représentaient 16,6% des eurodéputés. Aujourd'hui, environ quatre sur dix sont des femmes. Ce chiffre se situe « au-dessus de la moyenne mondiale des parlements nationaux (26,5% début 2023) et au-dessus de la moyenne européenne des parlements nationaux (31%) », notent Rosamund Shreeves et Ionel Zamfir dans un rapport du Service de recherche du Parlement européen publié au printemps 2023.  « Cependant, il existe de grandes différences entre les États membres » ajoutent les chercheurs. Le pourcentage actuel de femmes eurodéputées varie de 15% pour la Roumanie, en bas du classement, à 57% pour la Finlande, à la première place. Un peu moins de la moitié (38) des 79 eurodéputés français sont des femmes.

 

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2019/06/claudie-haignere-objectif-lune.html

 

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2016/03/christine-lagarde-une-femme-francaise-d-influence.html

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