Le CNRS, par de-là les frontières de la connaissance

Publié le par Jacques SAMELA.

Le CNRS, par de-là les frontières de la connaissance
Le CNRS, par de-là les frontières de la connaissance

Centre National de la Recherche Scientifique, telle est la signification exacte de cet acteur incontournable de la recherche française (https://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/FR/T033/la_position_scientifique_de_la_france_dans_le_monde_a_travers_ses_publications/), créé le 19 octobre 1939 par un décret du président de l’époque, Albert Lebrun (1871-1950).

Organisme public de recherche et de l’Innovation, il est ce que l’on appelle un Etablissement public à caractère scientifique et technologique (EPST), et, est dirigé depuis sa création par des scientifiques, dont la notoriété a plus que passé les frontières, reconnu en cela par l’excellence de ses travaux de recherche scientifiques, allant de la biologie à la chimie, des mathématiques à la physique, de l’écologie à l’étude de la terre et de l’univers, de l’homme et de la société, jusqu’aux  sciences de l’information.

Vu et lu dans Le Parisien Week-End du 25/11/22

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Et sur plus de 30 000 agents, près de 95 % justement sont des scientifiques, répartis dans plus de 1 100 laboratoires de recherche, en France comme à l’étranger, recueillant près de 90 % de ses moyens financiers sur le budget global de l’organisme, soit 3,8 milliards d’Euros.

Vu et lu dans Les Echos du 01/07/20

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En 1982, et plus précisément lors de la signature du décret du 24 novembre, l’Etat français confie une mission nationale fondamentale, soit celle de faire progresser la connaissance et être utile à la société, en identifiant, en effectuant, ou en faisant effectuer, seul ou avec des partenaires, toute recherche présentant un intérêt pour la science, ainsi que pour le progrès technologique, social et culturel de la France.

Et cette mission, elle se décline aujourd’hui en cinq axes, que sont tout d’abord de faire de la recherche scientifique (la base), à même justement de présenter un intérêt pour l’avancement de la science, qu’elle soit multidisciplinaire, tournée vers le long terme, et ouverte sur l’inconnu, ensuite, que les résultats obtenus soient valorisés à leurs justes mesures, que les connaissances acquises soient partagées entre la communauté scientifique, les médias, ou encore le grand public, mais aussi que l’ensemble soit transmis par la formation « à et par la recherche », au profit des centaines de futurs chercheurs, doctorants et post-doctorants se retrouvant au sein des différents laboratoires, amenés notamment à participer à la réalisation d’évaluations et  d’expertises au sein des dix instituts thématiques, couvrant plus de 200 métiers, des sciences du vivant aux sciences chimiques, humaines et sociales, informatiques, et j’en passe.

Et comme cela ne suffisait pas, en 1992 fut créé une société anonyme affiliée appelée CNRS Innovation (www.cnrsinnovation.com), avec comme but, de devenir le trait d’union entre la recherche et l’industrie, ce qui à l’époque n’était pas l’évidence même, étant encore très loin de ce qui se passe à présent en France.

Vu et lu dans Les Echos du 25/03/22
Vu et lu dans Les Echos du 25/03/22

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Et aujourd’hui, après 30 ans d’expérience et d’actions, cette structure, grâce notamment à la mise en place d’un programme de prématuration (https://www.ins2i.cnrs.fr/fr/le-programme-de-prematuration) en 2015, chargé de détecter et soutenir des projets de recherche innovants et prometteurs, a pu finaliser au 1er janvier 2022, 123 projets, dont 55 ont fait l’objet d’un transfert vers le monde socio-économique, avec la création de 33 start-up (https://www.cnrs.fr/fr/le-cnrs-est-aussi-un-vivier-start), la mise en place de 18 transferts à un industriel, et la création de 4 plateformes technologiques.

Vu et lu dans Les Echos du 11/05/22

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Et alors qu’une trentaine de projets poursuivraient encore leur développement scientifique, une trentaine également n’auraient pas aboutis, dont 17 pour cause d’échec technique.

Ce qui est somme toute peu, quant on connait son positionnement de leader scientifique mondial, publiant près de 50 000 articles scientifiques reconnus chaque année, disposant d’un portefeuille de plus de 5 800 familles de brevets, lui assurant en France la place de 6ème déposant, tout en créant près de 100 start-up par an, avec comme le rappelle son dirigeant, Antoine Petit, la vocation de repousser et de dépasser les frontières de la connaissance, tout en promouvant et favorisant la diversité et le foisonnement des activités.

Vu et lu dans Les Echos du 13/09/21

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Et comme l’interdisciplinarité est inscrite dans son ADN, il faut savoir aussi que le CNRS, par le biais de sa filiale (www.cnrsformation.cnrs.fr), créée en 1984, qui au-delà de sa contribution à l’innovation industrielle, sous formes de contrats de collaboration, de prestations de service, ou la création de structures communes, propose également des formations auprès des entreprises, et donc de ses salariés, afin qu’elles puissent notamment bénéficier des savoirs et du savoir-faire issus de ses laboratoires, mais aussi de répondre à leurs besoins spécifiques et ciblés, dans tous les domaines que touchent donc cet acteur incontournable.

Ce qui représente quand même près de 300 formations courtes, avec si cela vous tente, de pouvoir en bénéficier, afin pourquoi pas d’acquérir de nouvelles compétences, renforcer son parcours professionnel, ou s’adapter aux évolutions technologiques, sociales en cours, toujours plus rapides, mais pas toujours facile à aborder et à comprendre.

Renseignez-vous, vous y trouverez peut-être votre bonheur.

En tout cas, que ce soit votre avenir proche, ou celui de la France, le CNRS continuera donc sa mission, soit, celle de préparer les mondes de demain, et faire que notre pays n’en soit pas exclu.

D’où le souhait de lui en donner les moyens, humains bien sûr, mais surtout financiers, qui comme vous le savez, est le nerf de la guerre économique. Ne l’oublions pas.

Jacques Samela

 

Sources :

. www.cnrs.fr

. www.cnrsinnovation.com

. https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/80-ans-cnrs-cnrs-batit-nouveaux-mondes-depuis-80-ans-78000/

 

Vu et lu dans Les Echos du 08/09/22

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Le CNRS, par de-là les frontières de la connaissance
Le CNRS, par de-là les frontières de la connaissance

Intelligence artificielle de confiance : biais et explicabilité en IA

Mardi 21 mars 2023
De 11h à 12h

S'inscrire

https://cnrsformationentreprises.clickmeeting.com/intelligence-artificielle-de-confiance-biais-et-explicabilite-en-i-a-/register

Attention les places sont limitées.
 

Nous vous invitons à vous inscrire à notre nouveau webinaire : « Intelligence artificielle de confiance : biais et explicabilité en IA ». Ce webinaire sera animé par Laurent Risser, ingénieur de recherche CNRS en mathématiques appliquées, et Jean-Michel Loubes, professeur des universités en statistiques.

Les systèmes d'IA modernes, tels que ceux basés sur des réseaux de neurones, sont actuellement au cœur de nombreuses innovations. Ils sont cependant peu explicables et potentiellement sensibles à des biais de discrimination. Afin d'assurer la confiance des utilisateurs dans l'IA, l'Union Européenne régule l'utilisation de l'IA à travers notamment le RGPD et le nouveau projet de législation sur l'intelligence artificielle (AI Act). Ce webinaire propose un aperçu de l'impact que pourront bientôt avoir ces régulations sur la mise en conformité de systèmes de prise de décisions automatique et présente différents types de solutions pour mesurer le bon fonctionnement de ces systèmes.

Ce webinaire est ouvert et accessible à tous.


Au programme du webinaire :

  • Mise en évidence des biais de discrimination qui peuvent apparaitre lors de l’utilisation d’une solution d’IA
  • Sensibilisation au nouvel encadrement juridique des décisions algorithmiques par des systèmes d’IA
  • Aperçu de solutions pour détecter, quantifier et limiter les biais
  • Aperçu de solutions pour expliquer les décisions algorithmiques

Laurent Risser est Ingénieur de Recherche CNRS à l'Institut de Mathématiques de Toulouse (IMT). Membre de la chaire « Droit et Confiance des algorithmes en Intelligence Artificielle » de l'Institut 3IA ANITI ainsi que du bureau national de l'agence française Maths-Industrie (UAR CNRS AMIES), il a publié 37 communications dans des revues scientifiques internationales et a encadré plus de 40 étudiants en master/ingénieur. Ses recherches actuelles portent sur les applications de l'IA équitable et explicable en télédétection, imagerie médicale, traitement automatique du langage et ressources humaines.


Jean-Michel Loubes est Professeur à l’Université de Toulouse Paul Sabatier et membre de l’Institut de Mathématiques de Toulouse (IMT). Son expertise porte sur la statistique en grande dimension, l’apprentissage automatique et la modélisation aléatoire. Depuis 2019, il est porteur scientifique du programme intégratif de l’institut 3IA ANITI dédié à la certification des systèmes critiques et y dirige la chaire « Fiabilité et robustesse des méthodes d’apprentissage automatique ». Il a encadré plus de 22 thèses et publié plus de 80 articles dans des revues internationales en mathématiques et en sciences des données. Il s’intéresse actuellement au développement de méthodes mathématiques pour l’explicabilité et la robustesse des algorithmes d’apprentissage automatique.


NB : Si ce webinaire vous intéresse mais que vous ne pouvez pas y participer, vous pouvez vous y inscrire pour recevoir le replay.


CNRS Formation Entreprises fait partie de la Direction des Relations avec les Entreprises du CNRS.

 

 

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