Les Deeptech (suites)

Publié le par Jacques SAMELA.

Les Deeptech (suites)
Les Deeptech (suites)

Cela fait 5 ans que le plan deeptech a été lancé. Ce plan a été l'occasion de transformer en profondeur le paysage des startups en France, et la manière dont Bpifrance fait de l'innovation. C'est une réussite plus que jamais collective, qui continue de manière toujours plus ambitieuse.

Pour célébrer la fin de ce premier cycle et l’ouverture d’une nouvelle aventure deeptech, je vous donne rendez-vous le 21 mars à 18h à l’Atrium de Bpifrance

https://www.lesdeeptech.fr/evenements/

 

Vu et lu dans Les Echos du 30/11/23

Vu et lu dans Les Echos du 30/11/23

 

Qui sont les champions « deep tech » 2023 ?

https://www.ecoreseau.fr/actualites/economie-societe/qui-sont-les-champions-deep-tech-2023-2023-12-14-100595?utm_campaign=Matinale%20Vendredi%20-%2020231215&utm_medium=email&utm_source=brevo

Le 14 décembre 2023

 

Le Pôle Systematic Paris-Région célèbre une nouvelle vague d’innovation avec la désignation de ses champions deep tech 2023 : Accenta, Ecomesure, Naarea et SiPearl. Pour la 12e année consécutive, ces entreprises se distinguent par leur excellence dans l’innovation, leur croissance soutenue, leur expansion internationale et l’audace de leurs leaders.

En tant que pôle de compétitivité mondial, Systematic Paris-Région orchestre un écosystème exceptionnel, réunissant plus de 900 membres dédiés aux deep tech et aux enjeux économiques et sociétaux majeurs. Catalyseur d’innovation collaborative, le pôle accélère les projets numériques, favorise le développement des PME, et agit comme un connecteur stratégique dans le monde des affaires.

Fadwa Sube, vice-présidente de Systematic et présidente du jury champions, souligne l’importance du label des champions, un rituel instauré depuis douze ans. Elle nous explique le processus de sélection, en énumérant les critères qui ont fait de ces quatre entreprises les champions 2023 : « Ce sont des champions qui ont un gros potentiel d’innovation, et deep tech. Ils ont une forte croissance, et le potentiel de la développer davantage afin de devenir les champions de demain. Enfin, ils ont des dirigeants de très bon niveau et des stratégies de business development, de marketing et internationale que nous jugeons intéressantes ».

La sélection des champions

Les critères de sélection cette année se sont également concentrés sur un autre élément : « Cette année, on a voulu choisir un angle en tenant compte du contexte international et français. On a choisi de sélectionner plus particulièrement des champions qui font écho à des sujets brûlants du moment. Nous nous sommes donc tournés vers des structures qui du point de vue de l’Europe et de la France se trouvaient en accord avec l’angle de la souveraineté, de la décarbonation, de l’environnement et de l’industrie », précise Fadwa Sube.

Pour 2023, les champions sélectionnés, outre leur innovation technologique, se démarquent par des stratégies de financement et des modèles économiques non-conventionnels. Fadwa Sube souligne leur capacité à lever des fonds substantiels et à innover dans des domaines aussi variés que la décarbonation des bâtiments, la surveillance de la qualité de l’air, l’énergie nucléaire durable, et les microprocesseurs basse consommation.

Qui sont les lauréats ?

Accentachampion 2023, excelle dans la décarbonation du chauffage et de la climatisation des bâtiments. Créée en 2016 avec l’invention du géostockage, l’entreprise propose une gamme de technologies énergétiques innovantes optimisées par l’IA. Les solutions intégrées d’Accenta, combinant décarbonation thermique, IA prédictive opérationnelle, et modèle économique intelligent de financement, ont convaincu le jury par leurs résultats éprouvés, leur conformité réglementaire, et leur capacité à simplifier la massification de la décarbonation des bâtiments.

Ecomesure se distingue quant à elle dans la surveillance de la qualité de l’air. L’entreprise a captivé le jury par sa reprise entrepreneuriale, sa croissance en auto-financement, ainsi que sa stratégie de build-up envisagée.

De son côté, Naarea révolutionne l’énergie en proposant une solution nucléaire novatrice. Son microgénérateur XAMR® de Génération IV utilise des combustibles usagés pour produire électricité et chaleur de manière décentralisée. Appréciée par le jury des champions 2023, l’approche ingénieuse d’industrialisation, le recyclage des déchets nucléaires, et l’expertise visionnaire des fondateurs ont positionné Naarea comme un acteur majeur dans la transition énergétique, prêt à déployer son prototype dès 2027.

Enfin, SiPearl développe le premier microprocesseur basse consommation pour le calcul haute performance, destiné à l’écosystème d’EuroHPC. De plus, sa stratégie industrielle ambitieuse, et sa levée de plus de 90 millions d’euros ont marqué le jury. SiPearl vise alors à son échelle à résoudre des enjeux majeurs comme la recherche médicale, l’intelligence artificielle, la sécurité, la gestion de l’énergie et le climat.

Nouveau rendez-vous en janvier

La consécration des champions ne s’arrête pas là. En janvier 2024, Systematic Paris-Région organise une semaine dédiée aux champions. Ils auront ainsi l’opportunité d’exposer leurs technologies, stratégies et équipes lors de réunions spécialisées. Cela leur permettra alors d’établir des liens avec l’écosystème Systematic, composé de donneurs d’ordre, futurs clients et financeurs, mais également avec les médias. Des webinars spécifiques seront d’ailleurs organisés pour chaque champion. Toutes les dates des événements seront bientôt disponibles sur le site de Systematic.

Fadwa Sube conclut avec enthousiasme, décrivant le millésime 2023 comme : « une lame de fond d’optimisme, de volontarisme et d’engagement sur des sujets de la plus grande importance pour l’avenir de la France et l’Europe. » Ainsi, nous nous accordons à dire que la French Tech, plus que jamais, s’affirme comme un acteur ingénieux, puissant et créatif dans le panorama mondial de la deep tech !

 

Vu et lu dans Les Echos du 06/12/23

Vu et lu dans Les Echos du 06/12/23

 

Ceux de Grenoble, cœur battant de la Deeptech en Europe

Frenchweb du 15/11/23

 

GRENOBLE, surnommée la « Silicon Valley française », s’impose aujourd’hui comme un carrefour européen de la deeptech. Avec des financements record en 2023, Grenoble Alpes Métropole se classe 4e, à égalité avec Munich, pour les investissements de la deeptech pour notre continent, derrière Stockholm, Paris et Londres. Parmi les réussites notables, on retient la start up Verkor, qui a levé 2 milliards d’euros pour construire une gigafactory de batteries bas carbone. D’autres start ups grenobloises telles qu’Aledia, GreenWaves, Quobly et Renaissance Fusion ont également attiré des investissements significatifs, totalisant près de 148 millions d’EUR.

Grenoble se distingue par sa collaboration étroite entre recherche académique et industrie, avec des institutions renommées comme CEA-Leti et l’Université Grenoble Alpes. En outre, 7,6 % des emplois de la ville sont dans la R&D, le pourcentage le plus élevé en France. La ville attire aussi de grands acteurs technologiques comme Google et Apple. Ce dynamisme, couplé à l’intérêt croissant des investisseurs en capital-risque pour la deeptech, positionne Grenoble comme un acteur clé dans le paysage technologique européen.

---------------------------------------------------------------------------------

L’ÉCOSYSTÈME DES START-UP GRENOBLOISES EST TOUJOURS AUSSI DYNAMIQUE

https://vipress.net/lecosysteme-des-start-up-grenobloises-est-toujours-aussi-dynamique/

Pascal Coutance | 20 Fév 2024 

 

Quelles sont les principales caractéristiques de l’écosystème des start-up de Grenoble Alpes ? Quels sont leurs domaines d’activité ? Combien de fonds ont-elles levé ? Quel est leur impact sur l’emploi ? Les réponses dans l’étude que vient de publier l’Observatoire des start-up de Grenoble Alpes.

L’Observatoire des start-up de Grenoble Alpes a mené une étude sur l’écosystème des start-up et scale-up implantées sur le territoire de l’aire urbaine de Grenoble Alpes. Selon ce bilan dont vous pouvez découvrir toutes les conclusions en cliquant sur ce lien, plus de 750 start-up ont été créées depuis le début des années 2000, dont près de 500 au cours de la dernière décennie. Début 2024, plus de 400 de ces entreprises sont toujours actives sur le territoire, certaines d’entre elles, en phase de forte expansion, étant devenues des scale-up, d’autres connaissant une croissance plus modérée tout en restant très innovantes, selon l’Observatoire.

Pour les autres, 70 ont été rachetées par une autre entreprise, très souvent des grands groupes ou des leaders mondiaux dans leur domaine d’activité, 50 sont parties sur un autre territoire français pour diverses raisons (par exemple, besoin de proximité avec des partenaires ou des clients), et 230 ont définitivement fermé leur activité après 6 années d’existence en moyenne.
Début 2024,
le taux de pérennité à 5 ans et plus des start-up créées entre 2013 et 2018 est de 63%, selon l’Observatoire.

Parmi les start-up et scale-up actives sur le territoire, 40% sont des spin-off de la recherche scientifique et académique de Grenoble Alpes. Les laboratoires de l’UGA (Université Grenoble Alpes), du CNRS, du CEA, de l’Inria ou encore de l’Inserm assurent un transfert technologique qualitatif entre le monde de la recherche et celui de l’économie. Cela explique le poids exceptionnel (27%) de start-up dites deeptech, ces entreprises à haute intensité technologique, qui portent des innovations de rupture, sortant en effet très souvent d’un laboratoire de recherche public (Grenoble Alpes est la capitale de la deeptech en France, selon Bpifrance).

La présence de nombreuses start-up industrielles (40% des start-up à Grenoble Alpes contre 12% au niveau national) est également l’une des spécificités de cet écosystème. Ces jeunes entreprises innovantes ont vocation à créer des biens. Plusieurs d’entre elles ont d’ailleurs monté des lignes pilotes ou sont en passe de le faire et certaines sont d’ores et déjà en phase d’industrialisation.
Les start-up de Grenoble Alpes sont majoritairement tournées vers quatre grands domaines : l’industrie, la santé, l’énergie et l’environnement. Une grande partie de ces start-up développent pour l’industrie 4.0, des technologies innovantes de la microélectronique et plus largement du hardware, d’autres dans le domaine du logiciel mais c’est souvent la combinaison des deux qui caractérise l’activité des start-up de Grenoble Alpes, selon l’Observatoire (par exemple un capteur auquel est associé une solution logicielle pour traiter et analyser les données récupérées par le capteur).

Par ailleurs, les start-up et scale-up du territoire grenoblois sont à l’origine de la création nette de 3700 emplois entre fin 2018 et fin 2023, avec un taux de croissance annuel moyen de +13,7%. En comparaison, le secteur privé enregistre un taux annuel moyen de +1,7% sur le territoire. Début 2024, ce sont près de 8000 emplois qui ont été recensés auprès des start-up.

Enfin, l’Observatoire indique que Grenoble-Alpes est la 4e ville d’Europe, juste derrière Paris, pour le financement des start-up deeptech, selon « The 2023 European Deep Tech Report » de Dealroom. En 2023, plus d’une trentaine de start-up de Grenoble Alpes ont levé des fonds pour un montant cumulé record de 1,12 milliard d’euros, soit environ deux fois plus qu’en 2021 et 2022. Cela représente plus de 13% en valeur des montants levés en France (qui s’élèvent à 8,3 milliards d’euros) et près de 5% en volume (34 opérations sur les 715 réalisées en France).

Toutefois, les trois quarts des fonds levés l’an dernier à Grenoble sont imputables à la plus importante levée jamais réalisée par une start-up en France, en l’occurrence Verkor, pour un montant de 850 millions d’euros, à laquelle s’ajoutent le financement de la Banque Européenne d’Investissement et des subventions françaises pour un total de 2 milliards d’euros ainsi sécurisés. Une partie de ces financements sera dédiée au développement de sa première ligne pilote à Grenoble (visant la production de 3000 batteries par an) et une autre à leur gigafactory de Dunkerque.

Parmi les start-up grenobloises de la microélectronique qui ont levé des fonds en 2023, on retiendra Greenwaves (processeurs d’IA ultra-basse consommation), Quobly (puces quantiques (Qbit) sur silicium pour industrialiser la fabrication d’ordinateurs quantiques), Microoled (micro-écran Oled), Aledia (microLed) et Upmem (semicconducteurs augmentant la rapidité de calcul des datacenters et réduisant leur consommation d’énergie).

---------------------------------------------------------------------

La DEEPTECH mondiale se donne rendez-vous à Paris

https://hello-tomorrow.org/global-summit/

Frenchweb.fr du 20/03/24

Cet impressionnant rendez-vous a lieu en amont du HELLO TOMORROW GLOBAL SUMMIT qui réunit les 21 et 22 mars au 104 (Paris 19e) l’écosystème planétaire de la deeptech. Ces 2 journées visent à rassembler 1000 fondateurs de startup Deeptech, plus de 500 investisseurs, 300 incubateurs et accélérateurs, 1000 acteurs de l’industrie, 150 chercheurs et représentants d’universités à travers le monde.

--------------------------------------------------------------------------------------------

Le Conseil européen de l’innovation consacrera 1,2 milliard d’euros au soutien de la deep tech en 2024

https://www.actuia.com/actualite/le-conseil-europeen-de-linnovation-consacrera-12-milliard-deuros-au-soutien-de-la-deep-tech-en-2024/?mc_cid=1c3248217e&mc_eid=ed2cb670a6

Le 13 décembre 2023

La Commission européenne a donné son aval, ce mardi 12 décembre, au programme de travail 2024 du Conseil européen de l’innovation (EIC), débloquant ainsi des financements substantiels d’une valeur dépassant 1,2 milliard d’euros pour l’année 2024. Cette allocation financière majeure vise principalement à soutenir les PME et les start-ups, les encourageant à développer et à mettre à l’échelle des innovations “deep tech” dans des secteurs critiques tels que l’IA générative, l’espace, les matières premières critiques, les semi-conducteurs et les technologies quantiques.

C’est en mars 2021, dans le cadre d’Horizon Europe , que la Commission européenne a lancé le Conseil européen de l’innovation (EIC), doté d’un budget de plus de 10 milliards d’euros pour la période 2021-2027, afin d’identifier, développer et mettre à l’échelle des innovations de rupture. S’appuyant sur un programme pilote réussi dans le cadre d’Horizon 2020, il combine la recherche sur les technologies émergentes avec un programme d’accélération et le Fonds EIC pour soutenir les start-ups innovantes ainsi que les PME. Environ 3 milliards d’euros du budget de l’EIC seront consacrés au Fonds EIC.

La décision de la Commission s’inscrit dans le cadre de la restructuration du fonds EIC, qui prévoit le transfert temporaire de la participation de la Commission dans le Fonds EIC à la Banque européenne d’investissement à compter du 1er janvier prochain.

Les 585 millions d’euros ainsi alloués au Fonds EIC en 2024 devraient permettre de mobiliser plus de 2 milliards d’euros, avec l’apport de co-investisseurs.

Investissement stratégique dans des technologies clés

Le financement de l’EIC, bien qu’ouvert à divers domaines technologiques, alloue spécifiquement 420 millions d’euros aux nouvelles technologies et aux PME/start-ups. Ces fonds visent à relever les défis liés au Pacte vert pour l’Europe, REPowerEU, le Chips Act, le futur AI Act, le Net Zero Industry Act et d’autres politiques de l’UE comme le nouvel agenda européen de l’innovation.

Conformément à la stratégie de la Commission en matière de sécurité économique, des garanties d’investissement seront appliquées dans des domaines critiques tels que l’IA et le quantique pour évaluer la propriété étrangère, assurant ainsi la protection des intérêts européens.

Programme détaillé du travail de l’EIC 2024

Le programme de travail de l’EIC 2024 se compose de trois programmes principaux :

EIC Pathfinder (256 millions d’euros) : Destiné à soutenir des équipes de recherche multidisciplinaires dans des recherches visionnaires pouvant conduire à des percées technologiques, avec des subventions pouvant atteindre 4 millions d’euros.

EIC Transition (94 millions d’euros) : Axé sur la transformation des résultats de la recherche en opportunités d’innovation, en suivant les projets EIC Pathfinder et les projets de preuve de concept du Conseil européen de la recherche. Ouvert pour la première fois aux résultats des projets collaboratifs Horizon du pilier 2 / défis sociétaux, avec des subventions allant jusqu’à 2,5 millions d’euros.

EIC Accelerator (675 millions d’euros) : Visant à permettre aux start-ups et aux PME de développer et de mettre à l’échelle des innovations susceptibles de créer de nouveaux marchés ou de perturber les marchés existants, avec des subventions inférieures à 2,5 millions d’euros et( des investissements allant de 0,5 à 15 millions d’euros).

Des améliorations dans le cadre de la restructuration du Fonds EIC

Malgré la restructuration du Fonds EIC, la Commission conserve le contrôle de la politique d’investissement du Fonds. Cette démarche, en parallèle à l’introduction de nouvelles mesures, permettra une gestion plus flexible du portefeuille d’investissements qui comprend déjà plus de 500 start-ups et entreprises à forte croissance parmi les plus prometteuses d’Europe.

Parmi les nouvelles mesures introduites, on compte la mise en place d’un financement forfaitaire pour la plupart des appels de fonds de l’EIC, la mise à jour des règles sur la propriété intellectuelle, des réunions de consensus pour les candidatures EIC Accelerator, et une flexibilité accrue pour le Fonds EIC  lui permettant d’augmenter ou retarder ses investissements.

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2017/06/les-deep-tech-innovations-de-rupture-ou-disruptives.html

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article