Le CNRS au top

Publié le par Jacques SAMELA.

Le CNRS au top
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Le CNRS dans le Top 100 mondial des innovateurs 2024 

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Le  01 avril 2024

Le CNRS fait partie des 100 meilleurs innovateurs mondiaux en 2024 selon le classement Clarivate. L’établissement figure à la 90e place, confirmant son rôle d’acteur-clé en matière d’innovation à l’échelle internationale. Le CNRS est l’un des rares organismes de recherche à se distinguer dans ce palmarès international.

Le Top 100 Global Innovators de Clarivate récompense chaque année les organisations privées et publiques qui font preuve d’une excellence constante en matière d’innovation et qui se situent au sommet de l’écosystème mondial de l’innovation. Pour constituer son palmarès, Clarivate mesure la qualité des idées brevetées, la puissance de leur contribution et leur effet sur leur domaine de compétence.

« La présence et le maintien du CNRS dans le Top 100 Global Innovators 2024 sont une reconnaissance de son rôle moteur dans le paysage de l’innovation mondiale, reposant sur la richesse et l’excellence des travaux en recherche fondamentale des personnels des laboratoires sous sa tutelle. Protéger nos résultats de recherche est un socle stratégique pour sécuriser les investissements des start-up et de nos partenaires industriels qui transformeront ces travaux en des produits commercialisés. L’un des rôles du CNRS est d’impulser, de faciliter et d’accompagner l’émergence de ces innovations issues des laboratoires », déclare Jean-Luc Moullet, directeur général délégué à l’innovation du CNRS.

L’innovation au CNRS, c’est :

  • Plus de 9 000 familles de brevets dont un tiers co-déposées avec des industriels
  • Une 6e position du classement des déposants (palmarès Inpi 2022)
  • Près de 100 startups issues des laboratoires sous tutelle CNRS créées chaque année
  • Plus de 1 400 entreprises en activité issues des laboratoires sous tutelle CNRS
  • 270 laboratoires communs CNRS / entreprises

La politique d’innovation du CNRS s’appuie sur une stratégie de propriété intellectuelle volontaire avec une évaluation des marchés potentiels, associée à une gestion des portefeuilles d’actifs rigoureuse.

Des programmes d’accompagnement des personnels de recherche pour dérisquer les technologies en devenir (prématuration), créer des start-up (Rise) ou assurer leur développement (Rise+ ou RiseUp) ont par ailleurs été développés au sein de l’organisme de recherche.

Le développement d’une relation forte entre recherche et entreprises est, en outre, une préoccupation majeure au sein du CNRS.

 

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Le CNRS : de la recherche fondamentale à la Deeptech

https://www.ledauphine.com/paroles-de-partenaires/2024/01/29/le-cnrs-de-la-recherche-fondamentale-a-la-deeptech?utm_source=adobe&utm_medium=newsletter&utm_campaign=LDL_direct_entreprises

Le 29/01/24

 

Multidisciplinaire par essence, le CNRS investit tous les champs de la connaissance scientifique. Avec plus de 1 100 laboratoires en France et à l’international, le CNRS est un acteur majeur de la recherche et de l’innovation, il est aussi l’employeur de plus de 33 000 personnes. Au cœur de l’innovation et de l’écosystème du sillon alpin, le CNRS Alpes regroupe 70 unités et 2300 agents.

Aux côtés de l’univers académique (enseignement supérieur et recherche publique), les industriels sont des partenaires essentiels du CNRS.

Cette coopération s’incarne, notamment, dans des projets de recherche communs, des brevets, des structures de recherche publiques-privées y compris à l’international et la création de start-up. Autant de réalisations concrètes qui font du CNRS un acteur majeur de l’écosystème français de l’innovation.

Zoom sur une start-up grenobloise issue d’un laboratoire CNRS

Issue des recherches du CERMAV (Centre de recherche sur les macromolécules végétales – CNRS), la start-up FunCell, créée en 2020 et accompagnée par la SATT Linksium développe des additifs biosourcés pour rendre les papiers et cartons plus solides et fonctionnels.

FunCell propose des macromolécules issues de matières naturelles, de type hémicellulose, pour améliorer les interactions entre les fibres cellulosiques. Ce produit, le BioWet, simplement ajouté dans une pâte à papier, procure aux produits finis une meilleure résistance mécanique à l'état sec et humide ou bien permet d’ajouter des qualités hydrophobes, fongicides ou encore bactéricides.

Concrètement, grâce à ces additifs, un carton de livraison pourra être plus léger mais tout aussi résistant avec une bonne tenue à l’état humide, une barquette de frites fera barrage au gras… Ces performances sont obtenues grâce à une alternative biosourcée aux additifs pétrochimiques actuellement utilisés.

Suite à une levée de fonds récente, FunCell a investi dans une première ligne pilote opérationnelle fin 2023. Un exemple parmi tant d’autres d’une création de start-up issues de résultats de recherches fondamentales d’un laboratoire du CNRS.

Interview

Jean-Luc Moullet, directeur général délégué à l’innovation au CNRS.

En quoi le CNRS est-il moteur dans l’écosystème innovation ?

Jean-Luc Moullet. « Le CNRS fait de la recherche fondamentale au service de la société. C’est-à-dire qu’il assure le transfert des résultats de recherche vers le monde économique, pour faire profiter les entreprises et la société dans son ensemble des richesses qui existent dans nos laboratoires. Pour mener à bien cette mission, le CNRS assure la protection des résultats de recherche, fait de la recherche avec les entreprises et accompagne la création de start-up. »

Comment cet accompagnement de création de start-up issues de la recherche se fait-il ?

« Nous avons la chance de pouvoir puiser dans un terreau fertile au CNRS, avec des résultats de science formidables dans toutes les thématiques. Nous accompagnons plus spécifiquement les premières étapes du développement des technologies et de la création de société. Le taux de survie de ces start-up qui se créent à partir de résultats de recherche est supérieur à celui des jeunes pousses traditionnelles. »

Quels liens existent aujourd’hui entre recherche et entreprises ?

« Pour le CNRS, entretenir des liens avec le monde économique est essentiel et historique.  Enrichissant pour chacune des parties, nous proposons un large éventail de collaborations de recherche pour innover avec toutes les entreprises - tous secteurs et toutes tailles confondues. Nous avons lancé le recrutement et la formation d’un réseau de 100 ingénieurs transferts – des business developer - pour booster ces collaborations. »

 Contenu conçu et proposé par EBRA inspirations avec CNRS

 

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2023/02/le-cnrs-par-de-la-les-frontieres-de-la-connaissance.html

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