Claudie Haigneré, objectif lune

Publié le par Jacques SAMELA.

Photo J.S.
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Après la clôture du 53ème salon international du Bourget (http://competitiviteinfrance.overblog.com/le-dossier-du-mois-le-salon-du-bourget) et la publication du sujet sur Starburst (http://competitiviteinfrance.overblog.com/2019/06/starburst-accelerator-l-ambition-d-un-visionnaire.html), je reste dans les airs, même plus haut, avec comme portrait, celui de la première française à avoir en 1996 voyagé dans l’espace, j’ai nommé Claudie Haigneré.

En effet, celle que l’on surnomme « Bac+19 », participa donc à la mission franco-russe Cassiopée à bord de la station MIR pendant 16 jours, avant de réitérer l’expérience avec cette fois-ci en 2001, neuf mois comme ingénieur de bord n°1 durant la mission franco-russe Perseus, où elle réalisera un programme expérimental  dans les domaines de l’observation de la terre, de l’étude de l’ionosphère*, des sciences de la vie, et des sciences de la matière.

La première fût consacré à des expériences médico-physiologiques, techniques et biologiques, suite à un cursus scolaire de premier plan ayant débuté à 15 ans avec l’obtention de son bac, la menant par la suite à l’obtention de diplômes en sciences (option neurosciences), en biomécanique et physiologique du mouvement (DEA), ou encore en médecine aéronautique et spatiale, ainsi qu’en rhumatologie, fonction qu’elle exercera de 1984 à 1992, parallèlement à son travail au sein du laboratoire de physiologie neuro-sensorielle du CNRS (www.cnrs.fr), où elle prépara les expériences Physalie et Viminal, menées par la suite en 1988 par l’astronaute français, Jean-Loup Chrétien, durant la mission franco-soviétique Aragatz, avant d’être sélectionnée par le CNES (www.cnes.fr) comme candidate spationaute, la seule parmi le groupe de sept retenu sur le millier de postulants, qui pour la petite anecdote, est le terme utilisé en France, alors qu’aux Etats-Unis, c’est astronaute, en Russie, cosmonaute, et en Chine, Taïkonaute.

Ensuite, de 1990 à 1992, elle sera la responsable des programmes de physiologie et de médecine spatiale à la division « Sciences de la Vie » au sein du CNES, tout en assurant depuis 1989 et ce jusqu’en 1992, la coordination scientifique de la mission franco-russe Antarès, à laquelle prit part l’astronaute français Michel Tognini.

Et de cette expérience unique, elle s’en servira au profit cette fois-ci de la politique, en devenant de juin 2002 à mars 2004, ministre déléguée à la recherche et aux Nouvelles technologies, et de mars 2004 à mai 2005, ministre aux Affaires européennes des gouvernements Raffarin, sous la présidence de Jacques Chirac. Elle deviendra par la suite (2005), conseillère auprès du directeur général de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), et en 2009, présidente de la Cité des Sciences et de l’Industrie (CSI) et du Palais de la découverte.

Et aujourd’hui, revenue à l’ESA comme conseillère auprès du nouveau directeur, l’allemand Johann-Dietrich Wörner, elle participe pleinement au projet qui pourrait amener l’Europe à créer une base sur la lune appelé Moon Village** (www.moonvillageassociation.org), imaginé par l’association du même nom, et dont le but, au de-là des études scientifiques qui y seraient menées, pourrait devenir une étape intermédiaire sur le chemin de la planète Mars.

Alors, de là à dire et à m’avancer qu’elle serait partante pour une nouvelle mission, avec son mari peut-être, le spationaute français, Jean-Pierre Haigneré, afin notamment de se rapprocher au plus près de l’astéroïde portant en leur hommage leur nom, (135268) Haigneré, situé dans la ceinture principale d’astéroïdes, région du système solaire situé entre les orbites de Mars (on y revient justement) et Jupiter, il y a peu de chances que je me trompe, sachant qu’à chaque retours de l’espace, l’objectif est d’y retourner au plus vite, Thomas Pesquet ne disant pas autre chose, cependant, ayant tous les deux plus que dépassés l’âge moyen pour aller dans l’espace, leur unique moyen sera de continuer à contribuer à la mise en place de nouvelles missions, formant également les futurs spationautes français et européens.

Mais bon, comme le dit Buzz (Aldrin ou l’Eclair ?), vers l’infini et au-delà !

Ce qui veut dire que, si on suit à la lettre cette devise mondialement connue, rien n’est totalement acquis, et qu’une petite dernière (mission) avant une retraite bien méritée, ne serait peut-être pas pour déplaire à l’héroïne de ce portrait.

*Ionosphère : Partie de l'atmosphère où les molécules sont ionisées par le rayonnement ultraviolet solaire. L'ionosphère terrestre est comprise entre environ 80 et 500 km d'altitude. (https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/univers-ionosphere-871/).

**https://moonvillageassociation.org/event/the-3rd-international-moon-village-workshop-symposium-2019/

Jacques Samela

 

Sources :

. Wikipedia

. www.futura-sciences .com

. Le Parisien Weekend du 19 janvier 2018

Vue et lu dans Le Parisien Weekend du 19/01/18
Vue et lu dans Le Parisien Weekend du 19/01/18

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Vus et lu dans National Geographic Hors-Série de juin - juillet 2019
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L'industrie aéronautique en France attire de plus en plus de femmes

https://www.usinenouvelle.com/article/video-l-industrie-aeronautique-en-france-attire-de-plus-en-plus-de-femmes.N838480#xtor=EPR-169&

 Le 03/05/2019 / L'Usine Nouvelle

La présence féminine augmente dans l'industrie aéronautique française. Selon le Groupement des industries françaises (Gifas), sa part est passée de 18% à 23% entre 2007 et 2017. Des chiffres positifs, mais encore en deçà de ceux de l'industrie en général, où on compte 30% de femmes.

L'industrie aéronautique en France serait-elle en voie de féminisation ? Selon les chiffres du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), le pourcentage de femmes travaillant dans ce secteur est passé de 18% à 23% entre 2007 et 2017.

En regardant par catégorie, on observe que l'évolution de la présence féminine est similaire chez les cadres & ingénieurs (18% en 2007 et 23% en 2017), et encore plus forte chez les ouvriers (de 9% à 16 %). Des chiffres en relative baisse cependant du côté des employés (de 63% à 62%) et des techniciens et agents de maîtrise (de 16% à 14).

Des chiffres plutôt positifs, qui doivent cependant être tempérés. Les 23% de femmes dans l'industrie aéronautique sont encore bien inférieurs aux 30% de femmes présentes dans l'industrie en général, selon les chiffres de l'Insee. On est encore loin d'une parité femme-homme, mais les mentalités évoluent petit à petit en ce sens.

Qu'il s'agisse d'hommes ou de femmes, le déficit de main d’œuvre sur certains profils, notamment manuels, reste un problème récurrent dans l'industrie. Comme depuis plusieurs années, 15 000 recrutements dans l'industrie aérospatiale sont prévus en 2019.

 

Vus et lus dans 20 minutes du 20/06/19
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National Geographic Hors-Série de juin - juillet 2019

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Publié dans Portrait français.

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