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Le rendez-vous de l'Europe

Publié le par Jacques SAMELA.

Le rendez-vous de l'Europe
Le rendez-vous de l'Europe
Vu et lu dans Les Echos du 01/06/22 et du 22/07/22
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Climat, industrie : la France est le 2ème bénéficiaire des prêts de la BEI en 2022

https://www.euractiv.fr/section/economie/news/climat-industrie-la-france-est-le-2eme-beneficiaire-des-prets-de-la-bei-en-2022/?utm_source=piano&utm_medium=email&utm_campaign=21853&pnespid=7aF7UyteMKwX2.LKvjCyA5CBoAO8UZB2fO_lzPAz80VmFnJvs.ENdNnXYa4lWI4WiJkhV85Ncg

 Le 06 févr. 2023

Avec près de 10 milliards d’euros de projets financés par la Banque européenne d’investissement (BEI) en 2022, la France a été le deuxième bénéficiaire des prêts de l’institution de financement. Le rôle de la BEI dans le Plan industriel vert reste encore à déterminer.

Quelque 8,4 milliards d’euros ont été octroyés aux entreprises et collectivités françaises via la BEI, et 1,5 milliard via sa filiale dédiée au financement des PME, le Fonds européen d’investissement (FEI).

Le groupe BEI a accordé au total 72,5 milliards d’euros de financements en 2022, dont l’Italie a été la première bénéficiaire avec 10,09 milliards, devant la France et l’Espagne ex aequo (9,96 milliards d’euros chacune) et l’Allemagne (6,61 milliards).

En ce qui concerne la France, près de 6 milliards d’euros de prêts ont été consacrés aux « énergies renouvelables, aux mobilités propres et à l’efficacité énergétique », selon le communiqué de la BEI.

L’institution a par exemple soutenu le loueur d’engins de chantier Loxam à hauteur de 130 millions d’euros, pour l’aider à électrifier sa flotte.

InvestEU : Loxam signe le premier « Prêt Vert » accordé par la Banque européenne d’investissement en France

EURACTIV France a suivi la Secrétaire d’État chargée de l’Europe, Laurence Boone, qui s’est rendu lundi (26 septembre) à Colombes, dans les locaux de LOXAM, pour assister à la cérémonie de signature d’un prêt de 130 millions accordé par la Banque européenne d’investissement.

Autre priorité de la BEI en France : l’innovation, qui a bénéficié d’une enveloppe de 2,7 milliards d’euros en 2022.

Par rapport à 2021 (13,9 milliards d’euros), les financements accordés aux entreprises et collectivités françaises ont reculé de quatre milliards d’euros.

Mais 2021 était une année exceptionnelle avec la mise en place du Fonds de garantie européen, selon le vice-président de la BEI Ambroise Fayolle.

Cet outil destiné à « soutenir les entreprises pendant le Covid a boosté le chiffre en 2021 », a-t-il souligné lors d’une conférence de presse lundi matin à Paris.

« Si on regarde la tendance de long terme, le chiffre est en augmentation », a-t-il assuré, avant d’ajouter qu’en France, « la taille moyenne des projets baisse et le risque moyen des projets augmente ».

LEAK : la Commission précise les modalités de son nouveau Plan industriel vert

Quelques jours après la présentation par la Commission européenne de son Plan industriel vert, qui tente de répondre à l’Inflation Reduction Act américain, EURACTIV a eu accès à un document confidentiel précisant les modalités d’application des nouvelles règles relatives aux aides d’État.

La BEI à l’aune du Plan industriel vert

La stratégie de la BEI s’ancre dans un double enjeu de sécurité énergétique et indépendance industrielle, a également souligné M. Fayolle.

De fait, ce « prêteur le plus vert au monde » n’est pas épargné par les débats qui animent les États membres autour du nouveau Plan industriel vert (« Green Deal Industry Plan »), présenté par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen mercredi (1er février).

Le plan fixe notamment un assouplissement des règles relatives aux aides d’État et encadre un principe nouveau de « subventions d’alignement » (« matching subsidies »), qui permettrait aux États membres de s’aligner sur une offre de subventions qu’une entreprise européenne recevrait d’un pays tiers – notamment les États-Unis.

 

Vu et lu dans Actu-Environnement Hors-Série - Spécial Hydrogène de février 2023

Vu et lu dans Actu-Environnement Hors-Série - Spécial Hydrogène de février 2023

LES VÉHICULES ÉLECTRIQUES ONT REPRÉSENTÉ 12,1% DES VENTES ANNUELLES EN EUROPE

 

https://vipress.net/les-vehicules-electriques-ont-represente-121-des-ventes-annuelles-en-europe/

Publié par Frédéric Fassot | 1 Fév 2023 

 

En 2022, les ventes de véhicules électriques à batterie (BEV) en Europe ont continué de croître, malgré le déclin général du marché automobile de l’Union européenne, selon l’association européenne des constructeurs (ACEA). En conséquence, la part de marché des BEV est passée à 12,1%, une amélioration de 3 points de pourcentage par rapport à 2021.

2022 fut également une bonne année pour les voitures hybrides, qui ont atteint une part de marché de 22,6%. En revanche, les immatriculations de véhicules essence et diesel traditionnels ont continué à perdre du terrain, même si leurs parts combinées représentent encore plus de la moitié des ventes de voitures dans l’UE en 2022 (voir illustration).

Les ventes de voitures essence ont affiché une croissance de 4,1% au quatrième trimestre 2022. Les quatre marchés clés ont contribué à cette amélioration, notamment l’Italie (+17,4%) et la France (+3,5%). Malgré cela, la part de marché de l’essence est tombée à 32,5%, contre 35,5% à la même période en 2021. Pour sa part, le diesel a enregistré une légère baisse sur les trois derniers mois de l’année (-0,4%), tandis que sa part de marché est tombée à 14,4%, contre 16,4% au quatrième trimestre 2021. En conséquence, les immatriculations  de véhicules diesel en année pleine pour ont baissé de 19,7% à 1,5 million d’unités, soit une part de marché de 16,4% en baisse de 3,1 points par rapport à 2021.

D’octobre à décembre, les immatriculations dans l’UE de voitures électriques à batterie ont augmenté de 31,6% pour atteindre 406 890 unités, la plupart des marchés de la région ayant enregistré une croissance. L’Allemagne a ouvert la voie avec 198 293 unités et une augmentation de 66,1%, suivie de la France avec une progression des immatriculations de 12,6%, à 62 155 unités. Après un troisième trimestre faible, les ventes de voitures hybrides rechargeables (PHEV) dans l’Union européenne ont connu une forte hausse (+29,5%) au dernier trimestre 2022, soutenues par une augmentation de 73,5% en Allemagne, qui représentait à elle seule plus de la moitié des immatriculations de la région dans cette catégorie. Cela a permis une croissance annuelle de 1,2% pour cette catégorie.

Les véhicules électriques hybrides (HEV) ont totalisé 545 316 unités immatriculées dans l’UE au 4e trimestre (soit une augmentation de 22,2% par rapport à la même période en 2021). Cela a conduit à une augmentation globale de 8,6% sur l’ensemble de l’année et à une part de marché de 22,6%.

Les véhicules à propulsion alternative ont ainsi représenté plus de la moitié (53,1%) du marché automobile de l’UE au cours du dernier trimestre de l’année, avec plus de 1,3 million de voitures immatriculées au total. Sur une base trimestrielle, c’est la première fois qu’elles surpassent les types de carburant essence et diesel traditionnels.

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LANCEMENT D’UN FONDS DE FONDS DE 3,75 MILLIARDS EN FAVEUR DES CHAMPIONS TECHNOLOGIQUES EUROPÉENS

https://vipress.net/lancement-dun-fonds-de-fonds-de-375-milliards-en-faveur-des-champions-technologiques-europeens/

Publié par Frédéric Fassot | 14 Fév 2023 | 

 

Le groupe BEI, composé de la Banque européenne d’investissement (BEI) et du Fonds européen d’investissement (FEI), et cinq États membres de l’Union européenne ont lancé l’initiative Champions technologiques européens (ICTE), un fonds de fonds qui apportera du capital- développement à des entreprises européennes innovantes qui en sont à un stade de croissance avancé. La contribution française à l’ICTE est de 1 milliard d’euros.

Géré par le FEI, l’ICTE a obtenu, durant sa période de souscription initiale de 18 mois, des engagements de la part de l’Espagne, de l’Allemagne, de la France, de l’Italie et de la Belgique pour un montant de 3,25 milliards d’euros. Le groupe BEI a engagé 500 millions d’euros supplémentaires, portant le total à 3,75 milliards d’euros. La taille du fonds devrait augmenter et attirer de nouveaux engagements à l’avenir. La contribution française à l’ICTE est de 1 milliard d’euros.

L’ICTE, pierre angulaire de l’initiative paneuropéenne Scale-up Europe, qui a été dévoilée en février 2022 à Paris sous présidence française du Conseil de l’Union européenne, rassemblera des ressources publiques des États membres participants et du groupe BEI afin d’effectuer d’importants investissements dans des fonds de capital-risque qui, à leur tour, fourniront des financements aux champions technologiques européens.

Combler les lacunes d’accès au financement pour des montants de plus de 50 M€

L’ICTE renforcera le marché européen du capital-risque pour les entreprises à fort potentiel de croissance en comblant les lacunes en matière d’accès au financement, notamment pour les entreprises qui cherchent à lever des montants supérieurs à 50 millions d’euros.

« Il est essentiel d’apporter un soutien aux entreprises européennes innovantes à un stade avancé de leur développement, lorsqu’elles souhaitent faire croître leur activité, afin de préserver l’autonomie stratégique de l’UE et l’accès aux technologies clés génériques. L’Europe compte de solides innovateurs, mais elle doit améliorer leur environnement pour que ces entreprises passent du statut de jeunes pousses à celui de concurrents crédibles, puis à celui de chefs de file du marché. L’ICTE met en lumière notre engagement en faveur du financement de l’innovation et du déploiement de technologies qui contribueront à garantir un avenir durable à l’Europe », a déclaré Werner Hoyer, président du groupe BEI.

L’initiative part du constat qu’actuellement, les jeunes pousses spécialisées dans les technologies les plus prometteuses d’Europe ne disposent pas de capitaux suffisants pour être compétitives à l’échelle mondiale ou sont acquises par des concurrents étrangers, ce qui représente une perte nette pour l’économie européenne. L’élimination de cette « spirale du manque de financement » et la réduction du déficit de capital de croissance pourraient induire la création d’un grand nombre d’emplois hautement qualifiés en Europe et stimuler la croissance.

L’ICTE contribuera à créer une catégorie d’actifs dans laquelle les investisseurs institutionnels européens peuvent investir activement et diversifier durablement leurs portefeuilles, en maintenant un flux soutenu de financements en faveur des entreprises européennes à fort potentiel de croissance.

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Union européenne : les prévisions de croissance revues à la hausse pour 2023

https://www.lemoci.com/union-europeenne-les-previsions-de-croissance-revues-a-la-hausse-pour-2023/

 

Par Christine Gilguy / Le 17/02/23

 

La Commission européenne a publié le 13 février ses prévisions économiques dites « d’hiver ». Bonne nouvelle : un an après le déclenchement de la guerre en Ukraine, elles sont moins négatives que prévu pour 2023, avec la perspective d’une récession qui s’éloigne et des prévisions de croissance relevées à + 0,8 % pour l’UE et à + 0,9 % pour la zone euro. Revue de détail, pays par pays.

En 2022, l’Union européenne a été résiliente : après la forte expansion enregistrée au premier semestre de 2022, la croissance a marqué le pas au troisième trimestre. Mais malgré « des chocs négatifs exceptionnels » tels que la forte inflation et la crise énergétique, l’économie de l’UE a évité la contraction que les prévisions de l’automne annonçaient pour le quatrième trimestre. Le taux de croissance annuel pour 2022 est désormais estimé à 3,5 % tant pour l’UE que pour la zone euro.

Les prévisions de l’automne faisaient donc craindre une récession, mais ce spectre s’éloigne. Que s’est-il passé ?

Plusieurs évolutions favorables se sont produites depuis, explique la Commission : grâce à la diversification des sources d’approvisionnement et à la forte baisse de la consommation, les niveaux des stocks de gaz sont restés supérieurs à la moyenne saisonnière des dernières années, tandis que les prix de gros du gaz sont tombés bien en dessous des niveaux d’avant la guerre. En outre, le taux de chômage est demeuré à son plus bas historique (6,1 %) jusqu’à la fin de 2022. « La confiance s’améliore, et les enquêtes de janvier indiquent que l’activité économique devrait aussi échapper à une contraction au premier trimestre de 2023 » indique la Commission.

Les turbulences restent cependant fortes. En janvier, le pouvoir d’achat des ménages reste érodé par les prix élevés de l’énergie et la hausse du taux d’inflation sous-jacente (inflation globale hors énergie et aliments non transformés). En outre, les tensions inflationnistes persistent, de même que les restrictions monétaires (hausse des taux d’intérêt), pesant sur l’activité des entreprises et freinant l’investissement.

Néanmoins, les prévisions économiques intermédiaires de l’hiver sont plus positives qu’à l’automne : elles tablent donc sur une croissance de + 0,8 % dans l’UE et de + 0,9 % dans la zone euro en 2023, soit respectivement 0,5 et 0,6 points de pourcentage de plus que précédemment. Le taux de croissance prévu pour 2024 reste inchangé, à + 1,6 % pour l’UE et + 1,5 % pour la zone euro, soit une nette accélération.

Les prévisions de croissance par pays en 2023
(évolution du PIB réel)

Monde (hors UE) : + 3 %

Zone euro : + 0,9 %

Allemagne : + 0,2 %
Autriche : + 0,5 %
Belgique : + 0,8 %
Chypre : + 1,6 %
Croatie : + 1,2 %
Espagne : + 1,4 %
Estonie : + 0,0 %
Finlande : + 0,2 %

France : + 0,6 %
Grèce : + 1,2 %
Irlande : + 4,9 %
Italie : + 0,8 %
Lettonie : + 0,0 %
Lituanie : + 0,3 %
Luxembourg : + 1,7 %
Malte : + 3,1 %
Pays-Bas : + 0,9 %
Portugal : + 1 %
Slovaquie : + 1,5 %
Slovénie : + 1 %

Hors zone euro

Bulgarie : + 1,4 %
Danemark : + 0,1 %
Hongrie : + 0,6 %
Pologne : + 0,4 %
Rép. Tchèque : + 0,1 %
Roumanie : + 2,5 %
Suède : + 0,8 %

Total UE : + 0,8 %

 

Le pic de l’inflation est passé

Autre indicateur mieux orienté : l’inflation. « Trois mois consécutifs de modération de l’inflation globale semblent indiquer que le pic est désormais derrière nous, comme annoncé dans les prévisions de l’automne » indique la Commission. Après avoir atteint un record historique de 10,6 % en octobre, le rythme d’inflation est retombé par la suite à 8,5 % dans la zone euro, grâce à la baisse de l’inflation énergétique.

Du coup, de 9,2 % en 2022, l’inflation globale dans l’UE devrait retomber à 6,4 % en 2023, puis à 2,8 % en 2024. Dans la zone euro, elle devrait décélérer pour passer de 8,4 % en 2022 à 5,6 % en 2023, puis à 2,5 % en 2024.

Bien que l’incertitude entourant les prévisions demeure élevée, les risques pesant sur la croissance sont globalement équilibrés, estime la Commission. La demande intérieure pourrait se révéler plus forte que prévu si les baisses récentes des prix de gros du gaz se répercutent davantage sur les prix à la consommation et si la consommation résiste mieux que prévu. Néanmoins, une éventuelle inversion de cette tendance ne peut être exclue dans un contexte de tensions géopolitiques persistantes. La demande extérieure pourrait également se révéler plus robuste à la suite de la réouverture de la Chine, mais cela pourrait alimenter l’inflation mondiale.

Les risques en matière d’inflation, qui se reflètent dans certains des risques identifiés pour la croissance, restent largement liés à l’évolution des marchés de l’énergie. Pour 2024 en particulier, les risques de hausse de l’inflation sont très présents, dans la mesure où les tensions sur les prix pourraient être plus larges et plus enracinées que prévu si la croissance des salaires devait se stabiliser à des taux supérieurs à la moyenne pendant une période prolongée.

C.G

Pour consulter l’intégralité du document en ligne (en anglais) : 

https://economy-finance.ec.europa.eu/system/files/2023-02/ip194_en_1.pdf

 

 

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Le rendez-vous de l'Europe

Publié le par Jacques SAMELA.

Le rendez-vous de l'Europe
Le rendez-vous de l'Europe

De l’importance du « made in Europe

https://www.ecoreseau.fr/humeur-semaine-marc-drillech/de-limportance-du-made-in-europe-2022-10-13-87582?utm_source=sendinblue&utm_campaign=Matinale_Vendredi_-_20221014&utm_medium=email

Le 13 octobre 2022

 

Malgré les tensions et les risques politiques de voir la montée des extrêmes affaiblir l’Europe, elle demeurera l’échelle unique pour se confronter aux autres grandes puissances mondiales.

C’est vendredi. Les bécasses s’agacent et le temps est à la réflexion. Et je me demande si la bataille engagée pour le made in France ne risque pas de se retourner contre nous. Si nos bonnes intentions ne vont pas devenir des handicaps construits par nos propres politiques. Car derrière un intitulé juste et vertueux on trouve des orientations aux conséquences variables.

Le made in France pur et dur se fonde sur une véritable préférence nationale militante. Laquelle pousse à acheter avant tout un produit fabriqué en France par le travail des salariés du pays. On peut aller jusqu’à tolérer des faiblesses relatives pourvu que la fabrication nationale soit clairement établie. La France d’abord !

Le made in France consiste à privilégier à chaque occasion un produit fabriqué en France si les comparaisons ne sont pas en défaveur du consommateur. Ce qui oblige à une performance du produit qui ne se limite pas à son lieu de production. Mais l’imbrication des économies conduirait à une préférence plus cohérente, plus efficace également, la préférence européenne.

Malgré les tensions et les risques politiques de voir la montée des extrêmes affaiblir l’Europe, elle demeurera l’échelle unique pour se confronter aux autres grandes puissances mondiales. Et privilégier le « made in Europe » c’est donner l’avantage à des principes éthiques, une morale politique, une vision humaniste. Malgré les difficultés de tous ordres, les facilités que les réseaux sociaux offrent aux extrémistes de tous bords.

Peut-on imaginer une bataille du made in France qui fasse fi du « made in Europe », unique échelle compatible avec les réalités de notre temps et celles à venir ?

 

Vu et lu dans Les Echos du 18/10/22

Vu et lu dans Les Echos du 18/10/22

Vus et lus dans Les Echos du 07/11/22
Vus et lus dans Les Echos du 07/11/22
Vus et lus dans Les Echos du 07/11/22

Vus et lus dans Les Echos du 07/11/22

 

SPATIAL : LES ÉTATS MEMBRES DE L’ESA ADOPTENT UN BUDGET EN HAUSSE DE 17%

https://vipress.net/spatial-les-etats-membres-de-lesa-adoptent-un-budget-en-hausse-de-17/

Le 24 Nov 2022 

 

Lors de la conférence ministérielle de l’Agence spatiale européenne qui s’est tenue à Paris les 22 et 23 novembre 2022, les États membres de l’ESA ont décidé d’un investissement européen global de près de 17 milliards d’euros, en hausse de 17% par rapport au budget précédent voté en 2019.

La France engage aujourd’hui 3,73 milliards dont une contribution à l’Agence spatiale européenne (ESA) à hauteur de 3,25 milliards d’euros, en hausse de plus de 20% par rapport à 2019 s’agissant des financements ESA. Ces nouveaux investissements représentent 35% du budget français pour le secteur spatial, annoncé par la Première ministre à 9 milliards d’euros sur les trois prochaines années, soit le premier budget spatial européen.

Les évènements liés à la guerre en Ukraine ont démontré l’intérêt de disposer d’une autonomie spatiale renforcée, particulièrement en matière d’accès à l’espace et de communications sécurisées. Les programmes menés par l’ESA constituent l’un des leviers en la matière, permettant notamment de mutualiser notre accès à l’espace et de financer de nombreuses missions scientifiques et d’exploration.

La France a ciblé deux objectifs prioritaires dans le cadre de cette souscription : renforcer l’autonomie européenne dans le secteur spatial, notamment en matière d’accès à l’espace, de télécommunications et de compétitivité du secteur spatial européen, et améliorer la connaissance du changement climatique. Les engagements français en faveur de la science sont également en forte augmentation, qu’il s’agisse des missions scientifiques de l’ESA, les programmes d’observation de la Terre ou d’exploration.

En matière de lanceurs, la France assure le financement d’Ariane 6 (523 M€), de la poursuite du démonstrateur de premier étage réutilisable Themis (50 M€) ainsi que du moteur « low-cost » Prometheus (156 M€). Cet engagement financier consacré aux programme menés par l’ESA se complète d’actions qui seront menées au niveau national par le CNES pour 125 M€ pour le financement des futurs lanceurs réutilisables et 40 M€ pour un futur moteur lourd. Concernant le long terme, la France est parvenue à un accord avec l’Allemagne et l’Italie sur l’adaptation du cadre d’exploitation des lanceurs européens au nouveau contexte international. Cet accord repose sur trois principes : la préférence européenne pour les lancements institutionnels, le financement d’Ariane 6 et Vega C afin de garantir la compétitivité de ces lanceurs sur les marchés institutionnels et commerciaux.

Concernant le changement climatique, la France investit de manière significative dans les satellites d’observation de la Terre, parmi lesquels Copernicus, la constellation européenne d’observation de la Terre à hauteur de 170 M€, mais également dans la préparation de future technologie d’observation de la Terre à hauteur de 225 M€. La France a également fortement investi (100 M€) pour le futur satellite Aeolus 2 qui va mesurer la vitesse des vents partout sur la surface du globe.

La France renforce également sa position dans le domaine de l’exploration, en y consacrant 516 M€, à la fois pour la poursuite de la mission Exomars malgré l’arrêt de la coopération avec la Russie, mais également à travers une contribution importante aux modules Esprit et I-Hab de la future station dite « Gateway » en orbite lunaire et de la mission de retour d’échantillon de sol martien, dont le retour sur Terre est prévu en 2031.

Sur le volet des télécommunications, la France a souscrit 400 M€ pour soutenir la R&D de ses industriels dont jusqu’à 300 M€ pour la constellation européenne de connectivité sécurité « IRIS² », selon les consortiums qui seront éligibles. Cet investissement dans le cadre européen se complète de 140 M€ qui seront alloués dans le cadre de France 2030 à des projets innovants en matières de télécommunications.

Le climat reste hautement prioritaire pour les États membres de l’ESA. Les ministres sont convenus de doter le Programme d’observation de la Terre de l’ESA de 2,7 milliards d’euros.

Avec 3,2 milliards d’euros destinés à la science, l’ESA va poursuivre la mise en œuvre des missions de son programme Vision Cosmique tout en préparant son nouveau programme de science spatiale Voyage 2050, qui définit sa vision globale en matière de science sur la période 2035-2050.

Les ministres ont alloué un montant de 2,7 milliards d’euros à la prochaine phase de Terrae Novae, programme d’exploration spatiale de l’ESA, qui se concentre sur trois destinations : l’orbite terrestre basse, la Lune et Mars.

Concernant les satellites au service de la connectivité, de la sécurité et du développement durable, l’amélioration de la vie sur Terre va bénéficier de quelque 1,9 milliard d’euros, qui seront consacrés aux moyens assurant une connectivité permanente en tout point du globe.

Le budget de la navigation a été porté à 351 millions d’euros.

Avec une hausse du budget alloué à son programme de sécurité spatiale, qui passe à 731 millions d’euros, l’ESA va pouvoir intensifier ses efforts pour protéger la Terre des dangers provenant de l’espace.

Le budget de l’ESA affecté au transport spatial est porté à 2,8 milliards d’euros.

Enfin, le budget des programmes technologiques de l’ESA passe à 542 millions d’euros. Les ministres ont décidé de lancer le nouveau programme ScaleUp, dont l’objectif est de promouvoir les activités spatiales commerciales ainsi que le développement d’un nouvel écosystème spatial en Europe.

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La Commission Européenne confirme son intention d’investir 1,2 milliard d’euros pour la R&D dans le domaine de la défense

https://www.actuia.com/actualite/la-commission-europeenne-confirme-son-intention-dinvestir-12-milliard-deuros-pour-la-rd-dans-le-domaine-de-la-defense/?mc_cid=d9d3708e72&mc_eid=ed2cb670a6

 

Le 20 juillet 2022, la Commission européenne annonçait son intention d’accorder un financement total de l’UE de près de 1,2 milliard d’euros en faveur de 61 projets collaboratifs de recherche et de développement dans le domaine de la défense, sélectionnés à la suite des tout premiers appels à propositions lancés au titre du Fonds européen de la défense (FED). Le 5 décembre dernier, elle a confirmé cet investissement.

Le Fonds européen de la défense (FED), l’instrument phare de la Commission créé pour soutenir la coopération en matière de défense en Europe, vise à favoriser la coopération entre les entreprises de toutes tailles et les acteurs de la recherche dans l’ensemble de l’UE. Il soutient des projets de défense compétitifs et collaboratifs d’un bout à l’autre du cycle de R&D.

L’UE a ainsi décidé d’investir dans des projets de capacités de défense de pointe, tels que la prochaine génération d’avions de combat, de chars et de navires blindés, ainsi que dans des technologies critiques pour la défense, telles que l’IA, le cloud militaire, les semi-conducteurs, l’espace, le cyberespace ou les contre-mesures médicales. Le FED sera ainsi le fer de lance des technologies de rupture, notamment dans le domaine des technologies quantiques et des nouveaux matériaux, et tirera parti de PME et de start-ups prometteuses.

Margrethe Vestager, avait déclaré en juillet:

 “Les excellents projets sélectionnés ont montré que la coopération industrielle en matière de défense en Europe peut devenir une réalité, même à grande échelle. Les presque 700 entreprises qui s’emploieront à la recherche et au développement de la prochaine génération de technologies innovantes de la défense grâce à des fonds de l’UE donneront l’impulsion pour obtenir une base industrielle résiliente et compétitive. Le fait que les PME représentent 43 % des entités participant aux projets sélectionnés montre que le programme du Fonds européen de la défense concerne bel et bien toute la chaîne de valeur industrielle de l’UE.”

Les PME représentent environ 43% des porteurs de projet. Les financements de la FED vont s’adresser aux catégories suivantes :

  • Le combat aérien (environ 190 millions d’euros);
  • Le combat terrestre (environ 155 millions d’euros);
  • Le combat naval (environ 103 millions d’euros);
  • La défense aérienne contre les missiles (environ 100 millions d’euros);
  • Les projets liés à l’espace bénéficieront d’un soutien d’environ 50 millions d’euros;
  • La cyberdéfense : 38 millions d’euros seront investis dans les projets de R&D de ce domaine.

Par ailleurs, 24 projets prometteurs impliquant des PME et des start-ups transfrontières bénéficieront également d’un financement.

À la suite de la décision d’attribution, les conventions de subvention avec les consortiums seront signées et les projets commenceront à se concrétiser. L’objectif est de soutenir la compétitivité de l’industrie de la défense européenne, le développement des technologies clés dont les forces armées ont besoin et de renforcer la sécurité de l’Union.

Thierry Breton, Commissaire au marché intérieur, a déclaré:

Avec un investissement de 1,2 milliard d’euros en faveur de 61 projets de défense européens collaboratifs, le Fonds européen de la défense présente aujourd’hui des résultats concrets en vue d’une industrie européenne de la défense plus intégrée à même de favoriser l’innovation et de fournir des capacités de pointe à nos forces armées. Grâce au Fonds européen de la défense, la coopération européenne dans le domaine de la défense devient de plus en plus la norme. Nous dépensons mieux en dépensant collectivement. Les États membres et l’industrie européenne de la défense en bénéficieront tous, quelle que soit leur taille”.

Découvrir les projets sélectionnés :

https://defence-industry-space.ec.europa.eu/funding-and-grants/calls-proposals/european-defence-fund-2021-calls-proposals-results_

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Le CNRS a deux nouvelles Étoiles de l’Europe

https://www.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/le-cnrs-deux-nouvelles-etoiles-de-leurope-0

Le 06 décembre 2022

Ce mardi 6 décembre se tenait la cérémonie des Étoiles de l’Europe qui récompense les coordinateurs de projets de recherche collaboratifs européens. Jean-François Doussin et Nicolas Mansard sont lauréats.

« La coordination d’un projet européen permet de fédérer et de réunir des partenaires autour d’une même expertise. Ce rôle fédérateur offre une visibilité singulière à la France dans le paysage européen de la recherche, tant pour les chercheurs, que pour les structures qui les portent. Ils deviennent autant d’ambassadeurs de notre recherche et de notre potentiel d’innovation », a souligné la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau à l’occasion de Forum Horizon Europe, au cours duquel se déroulait la cérémonie des Étoiles de l’Europe. « Je félicite les équipes de chercheuses et chercheurs qui se sont investis et qui ont fait le choix audacieux de l’Europe en coordonnant des projets collaboratifs », a ajouté la ministre à l'attention des chercheurs et des chercheuses lauréats.

La journée, qui s'est déroulée au Musée du quai Branly – Jacques Chirac a été rythmée par des tables-rondes sur la place des infrastructures de recherche dans Horizon Europe, la préparation d’un projet collaboratif européen et les objectifs des missions européennes.

Les trophées des Étoiles de l’Europe ont été remis à 12 lauréats dont deux scientifiques portant des projets CNRS : l’enseignant-chercheur en chimie de l’atmosphère, Jean-François Doussin et Nicolas Mansard, chercheur en robotique. 

Eurochamp pour la compréhension de l’impact de la pression atmosphérique sur le climat, la santé et le patrimoine

« Je reçois une étoile, mais il me faudrait une constellation pour les donner à tous ceux qui ont participé à ce projet », a indiqué Jean-François Doussin, professeur à l’Université Paris-Est Créteil, directeur adjoint scientifique Océan-Atmosphère à l’Institut National des Sciences de l’Univers du CNRS (INSU) et coordinateur du projet Eurochamp-2020 à la remise de son trophée.

Financé par le programme Horizon 2020 sur une durée de cinq ans, le projet Eurochamp-2020 a réuni un consortium de 14 partenaires européens coordonné par le CNRS – pour un budget de 9 millions d’euros. Ce projet européen d’infrastructures en science de l’environnement a visé à mettre en réseau les chambres de simulation atmosphérique Européennes : des outils rares et lourds qui servent à reproduire des atmosphères synthétiques pour étudier la transformation des polluants dans l’atmosphère. « L’objectif est de comprendre comment les polluants réagissent entre eux sous de la lumière solaire, de la présence d’autre polluants, de nuages, d’aérosols, etc… C’est une chimie très complexe qu’il faut modéliser pour prévoir les évènements de pollution, comme par exemple un pic d’ozone ou un évènement de particules fines ».

Une vingtaine d’installations en Europe, se chiffrant à plusieurs millions d’euros chacune, permettent d’étudier aussi bien la compréhension de la pollution aux particules fines, que l’impact de la pollution atmosphérique sur le climat, la santé ou encore le patrimoine. « Si cette science est née aux Etats-Unis, l’Europe aujourd’hui en est leader grâce à des initiatives telles que Eurochamp. »

Le projet européen s’est construit sur trois piliers. D’abord favoriser le réseautage pour le partage de connaissances et établir de bonnes pratiques entre experts. Également, « préparer l’avenir » grâce une recherche méthodologique sur l’adaptation des protocoles et des outils analytiques aux questionnements scientifiques émergeants. Et enfin, l’ouverture des installations aux utilisateurs extérieurs afin de favoriser l’accès des scientifiques non spécialistes de la simulation expérimentale aux chambres de simulation les plus avancées et les plus adaptées à leur recherche. « 50 % du budget d’Eurochamp a été dédié à cette ouverture nécessairement transnationale pour construire le paysage scientifique européen. Les scientifiques accueillis étaient donc financés pour leur voyage et leurs expériences sur les installations. »

Un projet qui a su intéresser les industriels pour l’évaluation de l’impact environnemental de leurs productions, pour le développement d’instrumentations de suivi de la pollution de l’air, ou encore avec l’émergence du marché des capteurs personnels, ou pour connaitre l’impact environnemental d’un produit - comme par exemple un pesticide ou une technologie automobile ou un carburant. « Ces questions ont fortement connecté Eurochamp au secteur industriel qui comptait plus d’une quinzaine de partenaires et d’utilisateurs privés. » Si Eurochamp s’est terminé en 2022, les partenaires prépare dans le cadre de la feuille de route ESFRI la fondation d’une infrastructures distribuées pérenne. « Dès le début du projet, nous nous sommes rapprochés de l’infrastructure ACTRIS qui fédère les sites atmosphères d’observation du climat. Aujourd’hui, nous avons fusionné et allons créer une organisation internationale– ACTRIS ERIC - qui continuera les actions d’Eurochamp. »

MEMMO : les robots du futur
« Je voudrais remercier les personnes qui m'ont aidé à coordonner ce projet. C'est un projet monté par un consortium de jeunes chercheurs. Cela a été une grande fierté pour moi d'être choisi pour coordonner ce projet », a indiqué Nicolas Mansard, chercheur en robotique, médaillé de bronze du CNRS et coordinateur du projet MEMMO lors de la cérémonie. Financé par le programme Horizon 2020 sur une durée de quatre ans, le projet MEMMO (Memory of Motion) a réuni un consortium de 10 partenaires européens – dont le LAAS - CNRS - pour un budget de 4 millions d’euros.

Ce projet européen a eu pour objectif de dépasser le savoir-faire actuel du robot marcheur en combinant des compétences en contrôle prédictif et l’apprentissage automatique. « Nous avons voulu prouver qu’il était possible de générer des mouvements complexes pour des robots arbitraires avec des bras et des jambes interagissant dans un environnement dynamique en temps réel », rapporte Nicolas Mansard.

Pour ce faire, le consortium a réuni un groupe d’experts en optimisation numérique, apprentissage machine, contrôle et conception de robot pour dépasser les capacités de contrôle actuels qui ne permettent pas le calcul générique de mouvements complexes en temps réel. « Le projet MEMMO s'appuie sur une mise en mémoire massive de mouvements optimaux précalculés qui sont récupérés et adaptés à de nouvelles situations avec un contrôle prédictif de modèle traitable en temps réel et où tous les capteurs disponibles sont exploités pour un contrôle par rétroaction », explique Nicolas Mansard. 

L’équipe a ainsi réalisé trois démonstrateurs : un robot humanoïde travaillant dans une usine du futur dans l'aérospatial (en partenariat avec Airbus, leader de cette industrie), un quadrupède pour explorer des structures de génie civil (tunnels de mines, bâtiments et villes - en partenariat avec Costain, le constructeur britannique du tunnel sous la Manche), et un exosquelette (en partenariat avec la fédération APAJH, association pour adultes et jeunes handicapés) pour permettre aux patients paraplégiques de marcher.

Pour les trois démonstrateurs, la preuve de concept a été réalisée. Si le robot humanoïde n’existe pas encore hors laboratoire, le quadrupède fonctionne mais n’est pas encore un produit, quant à l’exosquelette il est déjà un outil utilisé dans les centres de rééducation. « Nous avons pu démontrer sur une échelle de quatre ans qu’une seule idée pouvait irriguer des champs applicatifs différents et s’implémenter sur trois plateformes différentes. »

Avec une preuve de concept validée, le projet MEMMO ouvre tout un champ de possibilités en termes d’applications industrielles alors qu’une telle technologie révolutionnerait certainement les capacités de mouvement des robots et débloquerait un large éventail de services et d’outils très concrets. « Aujourd’hui l’exosquelette permet à des patients de travailler leur rééducation en centre hospitalier, mais à terme, il pourrait remplacer le fauteuil roulant. »

 

Vu et lu dans Les Echos du 15/12/22

Vu et lu dans Les Echos du 15/12/22

 

Mettre en avant un récit européen

https://euroclic.mouvement-europeen.eu/mettre-en-avant-un-recit-europeen/

 

Le thème central de la récente université d’automne du Mouvement Européen-France était la culture. Cela va bien au-delà, nous devons plaider pour une identité européenne. Malgré nos diversités culturelles les pays en commun portent des valeurs et un héritage commun.

Notre monde s’organise en grands ensembles régionaux qui, pour mieux s’identifier, font chacun valoir un « récit » Les Etats-Unis avec la frontière et le mode de vie américain, la Russie avec l’histoire de son empire, la Chine avec ses 4000 ans de civilisation, le Royaume-Uni et son insularité, la Turquie avec le souvenir de l’empire ottoman, le Proche-Orient avec les lieux saints de l’islam, certain pays africain avec le non-alignement et la colonisation … Ces récits sont abondamment utilisé à des fins politiques, souvent au prix d’une réécriture de l’Histoire ou de dévoiement de notions qui nous sont chères (la Russie et la Chine qui disent être les vrais démocraties).

Face à cette présentation, souvent décomplexée, de la réalité historique de certains pays, l’Europe ne fait pas valoir ce qu’elle a en commun entre ses pays membres, qui sont souvent des sources d’inspirations qui se sont rependues dans le monde. La musique occidentale s’est rependue dans le monde au point que les résultats de concours internationaux sont trustés par les coréens ou les japonais. La pensée occidentale, sa littérature, ses arts graphiques sont largement connus, sans pour autant nier les cultures locales.

Aurions-nous honte de promouvoir nos spécificités ? L’exemple le plus flagrant étant les ponts et portes que nous faisons figurer sur nos billets de banque, faute de choisir quelles figures d’hommes et de femmes célèbres y faire figurer. Qu’est-ce qui nous différentie d’autres continents ? A l’évidence, à la différence des chinois, nous privilégions l’individu sur l’intérêt collectif. Nous acceptons la vérité scientifique, qui pour d’autres, vient contredire des croyances religieuses, nous ne plaçons pas sous la bénédiction divine nos institutions comme le font les américains etc.

Mettre en avant un récit européen, serait un moyen de faire prendre conscience des citoyens de leurs spécificités et de s’affirmer dans le monde. Les moyens nous en sont donnés par notre histoire, par notre réalité européenne d’aujourd’hui, par les ambitions que nous avons pour le monde.

L’histoire des Européens leur fourni des repères dont ils peuvent être fiers : invention de la démocratie à Athènes, d’un droit romain qui perdure jusqu’aujourd’hui, de l’humanisme, des droits de l’Homme, séparation de l’église et de l’Etat, Etat de droit, économie sociale de marché, idéal de paix illustré par le seul exemple qu’elle constitue de réunion pacifique de tout un continent, développement d’une culture qui s’est diffusée dans le monde entier.

L’Europe d’aujourd’hui est faite d’échanges entre humains de cultures différentes et associés de façon pacifique. C’est la promotion d’une gouvernance mondiale au service des biens communs de l’humanité, le leadership dans l’action pour le climat.

L’ambition pour le monde est une présence de l’Europe à hauteur des grandes puissances qualifiées de « rivaux systémiques », la promotion de régulations qui préservent la paix, l’état de la planète, qui minimise les déséquilibres de la finance et l’accroissement des inégalités, qui garantissent les droits des personnes, qui encadrent les questions éthiques que pose les progrès scientifique et technique, mais aussi les concentrations de pouvoirs économiques face aux pouvoirs politiques.

Affirmer les valeurs de l’Europe ne veut pas dire nier les autres cultures ou autres systèmes de valeurs, mais cultiver une identité commune déjà largement partagée.

Emmanuel Macron dans une récente allocution devant le Parlement européen a parlé d’un « leg européen » je pense qu’il faut aller plus loin et parler d’un récit qui puise sa source dans l’acquis, mais aussi trace notre ambition au services de l’Europe et du monde.

Ce sujet mériterait un débat avec le concours d’historiens, mais aussi de politologues et de philosophes, sans omettre de le placer dans une actualité qui le rend indispensable : changement climatique, résurgence des logiques de puissance (Ukraine, Taiwan…), défaut de gouvernance conduisant à des drames (Liban, Ethiopie), retour du religieux…

François Vié, vice-président du Mouvement Européen-Pas-de-Calais

 

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Le rendez-vous de l'Europe : Bon anniversaire Arte

Publié le par Jacques SAMELA.

Le rendez-vous de l'Europe : Bon anniversaire Arte
Le rendez-vous de l'Europe : Bon anniversaire Arte
Vu et lu dans 20 Minutes du 28/09/22

Vu et lu dans 20 Minutes du 28/09/22

Vu et lu dans Les Echos du 16/09/22
Vu et lu dans Les Echos du 16/09/22

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Le rendez-vous de l'Europe : Erasmus (Info & Rappels)

Publié le par Jacques SAMELA.

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Le rendez-vous de l'Europe : Etat de l'Union, Puissance, Défense, Unité ?, Erasmus

Publié le par Jacques SAMELA.

Le rendez-vous de l'Europe : Etat de l'Union, Puissance, Défense, Unité ?, Erasmus
Le rendez-vous de l'Europe : Etat de l'Union, Puissance, Défense, Unité ?, Erasmus

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, prononcera son discours annuel sur l’état de l’Union européenne mercredi (14 septembre), dès 9h.

https://www.euractiv.fr/section/all/news/live-blog-discours-sur-letat-de-lunion-2022/?utm_source=piano&utm_medium=email&utm_campaign=24418&pnespid=qORpUydYMPgfwObbrGyzGpzS4k73CZBzKLPnyLQ2q0Fm6T4nDdUjbDM.q3hRaH1hE9TzH6ESXg

Au menu, les priorités politiques de l’UE des douze prochains mois, alors que la guerre fait son grand retour sur le continent européen et que la crise énergétique s’impose comme un sujet d’urgence absolue.

Elle devrait d’abord revenir sur l’engagement qu’a pris l’Union européenne face à l’invasion russe en Ukraine, après la décision historique de la part des européens d’octroyer à l’Ukraine et à la Géorgie le statut de candidat à l’UE en juin dernier.

Mme von der Leyen devrait ensuite faire un retour d’expérience sur la crise de la Covid-19 et la réponse européenne pour acheminer les vaccins.

S’exprimant devant le Parlement européen à Strasbourg, Mme von der Leyen mettra l’accent sur les mesures à prendre pour faire face à l’hiver qui arrive, alors que l’approvisionnement en gaz se fait rare et que les factures d’énergie explosent, pour les entreprises comme pour les ménages.

Répondre aux attentes des européens face à une inflation grandissante sera donc au cœur du discours de la présidente – des enjeux qu’elle devrait aborder sous le prisme de transitions écologiques et numériques équitables.

Enfin, l’avenir de la démocratie en Europe devrait être abordé – avec la Hongrie en ligne de mire, auprès de qui la Commission avait dès avril 2022 soulignée de nombreux manquements à l’Etat de droit.

 

Vu et lu dans Les Echos du 03/03/22
Vu et lu dans Les Echos du 03/03/22

Vu et lu dans Les Echos du 03/03/22

Vu et lu dans Les Echos du 06/07/22

Vu et lu dans Les Echos du 06/07/22

Eurosatory 2022
Eurosatory 2022

Eurosatory 2022

Vus et lus dans Défense Géopolitique et Sécurité n° 211, et Les Echos du 06/05/22
Vus et lus dans Défense Géopolitique et Sécurité n° 211, et Les Echos du 06/05/22

Vus et lus dans Défense Géopolitique et Sécurité n° 211, et Les Echos du 06/05/22

Vu et lu dans Les Echos du 02/09/22
Vu et lu dans Les Echos du 02/09/22

Vu et lu dans Les Echos du 02/09/22

Vus et lus dans Le Parisien Etudiant du 18/05/22, et Les Echos du 08/05/22
Vus et lus dans Le Parisien Etudiant du 18/05/22, et Les Echos du 08/05/22
Vus et lus dans Le Parisien Etudiant du 18/05/22, et Les Echos du 08/05/22

Vus et lus dans Le Parisien Etudiant du 18/05/22, et Les Echos du 08/05/22

Vu et lu dans Le Parisien Week-End du 16/07/22
Vu et lu dans Le Parisien Week-End du 16/07/22

Vu et lu dans Le Parisien Week-End du 16/07/22

Vu et lu dans Le Parisien Week-End du 16/07/22
Vu et lu dans Le Parisien Week-End du 16/07/22

Vu et lu dans Le Parisien Week-End du 16/07/22

Le rendez-vous de l'Europe : Etat de l'Union, Puissance, Défense, Unité ?, Erasmus

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Le rendez-vous de l'Europe : Liens UE & USA, CCT, European Chips Act

Publié le par Jacques SAMELA.

Le rendez-vous de l'Europe : Liens UE & USA, CCT, European Chips Act
Le rendez-vous de l'Europe : Liens UE & USA, CCT, European Chips Act
Vu et lu dans Les Echos du 17/05/22

Vu et lu dans Les Echos du 17/05/22

L'Union européenne (UE) et les États-Unis lancent le Conseil du commerce et des technologies pour diriger une transformation numérique mondiale fondée sur des valeurs

https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/IP_21_2990

 

Ursula von der Leyen , présidente de la Commission européenne, et Joe Biden, président des États-Unis, ont lancé le Conseil du commerce et des technologies (CCT) UE-États-Unis lors du sommet UE-États-Unis qui s'est tenu à Bruxelles le 15 juin 2021.

Le CCT servira de forum aux États-Unis et à l'Union européenne pour développer leurs approches concernant les principales questions mondiales en matière de commerce, d'économie et de technologie et pour approfondir les relations commerciales et économiques transatlantiques fondées sur des valeurs démocratiques communes .

Ce nouveau conseil se rendra périodiquement au niveau politique pour piloter la coopération. Il sera coprésidé par Margrethe Vestager , vice-présidente exécutive de la Commission européenne et commissaire à la concurrence ; Valdis Dombrovskis , vice-président exécutif de la Commission européenne et commissaire au commerce ; Antony Blinken, secrétaire d'État américain ; Gina Raimondo, secrétaire américaine au commerce ; et Katherine Tai, représentante américaine au commerce. D'autres membres du Collège et représentants de ministères américains seront appelés en fonction des besoins, ce qui permettra des discussions ciblées sur des questions spécifiques dans le cadre d'une approche gouvernementale globale.

Margrethe Vestager , vice-présidente exécutive de la Commission européenne et commissaire à la concurrence, a déclaré : « Nous partageons des valeurs démocratiques communes et nous voulons les traduire en actions concrètes de part et d'autre de l'Atlantique. Œuvrer en faveur d'une numérisation centrée sur l'humain et de marchés ouverts et concurrents. Je m'en réjouis d'avance. Il s'agit d'une étape importante pour notre partenariat renouvelé.»

Valdis Dombrovskis , vice-président exécutif de la Commission européenne et commissaire au commerce, a déclaré :« Le Conseil du commerce et des technologies UE-États-Unis ouvre de nouvelles voies pour la coopération transatlantique. Nous travaillerons ensemble pour faire en sorte que le commerce et les technologies soient au service de nos sociétés et de nos économies, tout en respectant nos valeurs communes. Le CCT participe d'un engagement commun à renforcer notre primauté technologique et industrielle et à développer les échanges et les investissements réalisés. Il nous donne également des outils pour faire face à des menaces comme la concurrence déloyale et l'utilisation abusive des nouvelles technologies. Il s'agit là d'une priorité absolue pour l'Union, et nous nous félicitons vivement du fait qu'elle occupe désormais également une place de premier rang dans le programme commercial transatlantique.»

Principaux objectifs du CCT

  • Développer et renforcer le commerce et les investissements fournis
  • Éviter de nouveaux obstacles techniques au commerce
  • Coopérer sur les politiques clés en matière de technologie, de questions numériques et de chaînes d'approvisionnement
  • Soutenir la recherche collaborative
  • Coopérer à l'élaboration de normes compatibles et internationales
  • Faciliter la coopération en matière de politique réglementaire et de mise en œuvre de la législation
  • Promouvoir l'innovation et le leadership des entreprises européennes et américaines

Groupes de travail

Dans un premier temps, le CCT comprendra les groupes de travail suivants, qui traduiront les décisions politiques en éléments concrets à mettre en place, définiront les travaux techniques et feront rapport au niveau politique :

  • Coopération en matière de normes technologiques (y compris l'intelligence artificielle et l'internet des objets, entre autres technologies émergentes)
  • Climat et technologies vertes
  • Chaînes d'approvisionnement sûres, y compris les semi-conducteurs
  • Sécurité et compétitivité des TIC
  • Gouvernance des données et plateformes technologiques
  • Utilisation abusive des technologies menaçant la sécurité et les droits de l'homme
  • Contrôles à l'exportation
  • Filtrage des investissements
  • Promotion de l'accès des PME aux technologies numériques et utilisation de celles-ci
  • Défis commerciaux mondiaux

Parallèlement, l'UE et les États-Unis ont mis en place un dialogue conjoint sur la politique de concurrence dans le domaine des technologies qui se concentre sur l'élaboration d'approches communes et sur le renforcement de la coopération en matière de politique de concurrence et de respect des règles dans les secteurs technologiques.

https://france.representation.ec.europa.eu/informations/conseil-du-commerce-et-des-technologies-ue-etats-unis-renforcer-notre-partenariat-renouvele-en-2022-05-16_fr#:~:text=Contexte,Bruxelles%20le%2015%20juin%202021.

https://www.touteleurope.eu/l-ue-dans-le-monde/commerce-face-a-la-russie-l-union-europeenne-et-les-etats-unis-consolident-leur-cooperation/

 

URSULA VON DER LEYEN DÉCLINE LES 3 VOLETS DE L’EUROPEAN CHIPS ACT

Ursula von der Leyen décline les 3 volets de l’European Chips Act - VIPress.net

 

Publié par Frédéric Fassot | 18 Mai

 

A l’occasion des Future Summits 2022 « Fast-Forward into the Tech Future » organisés à l’Imec, l’institut de recherche en nanoélectronique de Louvain, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, est revenue mardi dans son discours sur les points saillants de l’European Chips Act, en en précisant certaines mesures clés : s’appuyer sur nos forces, combler nos lacunes, élargir notre réseau mondial de partenaires pour renforcer les chaînes d’approvisionnement européennes.

Extraits :

« Après le Covid est survenue l’invasion brutale par la Russie de notre voisin et ami, l’Ukraine. Et l’Ukraine produit environ la moitié de l’approvisionnement mondial en néon, ce qui est essentiel pour fabriquer des puces. C’est dans ce contexte que nous avons présenté le tout premier Chips Act européen. L’objectif principal de l’European Chips Act est simple : d’ici 2030, 20% de la production mondiale de puces devra se faire en Europe. C’est deux fois plus qu’aujourd’hui, dans un marché qui devrait doubler au cours de la prochaine décennie. Il s’agit donc de quadrupler la production européenne actuelle. L’European Chips Act accompagnera cette ambition par des investissements considérables. Il permettra plus de 12 milliards d’euros d’investissements publics et privés supplémentaires d’ici 2030, en plus des plus de 30 milliards d’euros d’investissements publics déjà prévus ».

S’appuyer sur nos forces, combler nos lacunes, élargir notre réseau de partenaires

« L’avenir de notre économie dépend des puces, et je souhaite que l’Europe retrouve un rôle de leader mondial dans l’industrie des semiconducteurs. Aujourd’hui, je voudrais vous dévoiler certaines des mesures clés de la loi européenne sur les puces. Premièrement, nous nous appuierons sur la force de l’Europe dans les domaines où nous sommes déjà des leaders mondiaux. Deuxièmement, nous allons combler certaines lacunes cruciales que nous avons encore, pour devenir un acteur solide tout au long de la chaîne de valeur des puces. Et troisièmement, nous élargirons notre réseau mondial de partenaires pour renforcer les chaînes d’approvisionnement européennes ».

Se concentrer sur les technologies de rupture et de moins de 3 nm

« Il n’y a pas de meilleur endroit que l’Imec pour parler des atouts existants de l’Europe. Depuis des années, l’Imec est le premier centre de recherche mondial pour la miniaturisation des puces. Les chercheurs de l’Imec travaillent sur des processus de fabrication de puces qui ont deux ou trois générations d’avance sur la fabrication de pointe actuelle. Et aujourd’hui, vous vous concentrez sur une nouvelle génération de puces, plus économes en énergie et respectueuses du climat. Mais ce n’est pas seulement l’Imec. L’Europe est le centre mondial de la recherche sur les semiconducteurs. L’European Chips Act investira dans le leadership de l’Europe en matière de recherche et d’innovation, en se concentrant par exemple sur les transistors de moins de 3 nanomètres et sur les technologies de rupture pour l’intelligence artificielle. Nous investirons dans l’esprit pionnier de l’Europe et dans nos talents ».

Autoriser le financement public d’installations de production

« Deuxièmement, nous nous efforcerons de combler nos lacunes actuelles, par exemple, en matière de conception de puces et d’apport d’innovation du laboratoire à la fabrication, ou avec la production de puces avancées et les applications côté demande. Pendant la pandémie, des chaînes de production entières ici en Europe se sont arrêtées parce que certaines usines en Asie étaient bloquées. Pour les puces de pointe, nous dépendons entièrement d’un très petit nombre de producteurs dans une poignée de pays. Cette situation n’est ni durable ni résiliente. Avec le Chips Act, nous adaptons notre approche en matière d’aides d’État à ces circonstances : nous autoriserons le financement public d’installations de production « premières du genre » qui n’existent pas encore en Europe, et rendrons l’Europe plus attrayante pour les investissements privés. Nous voulons que les géants étrangers des puces sachent que l’Europe est le bon endroit pour investir. Et nous commençons déjà à voir les résultats de ce signal politique clair, avant même que l’European Chips Act ne soit adopté par nos législateurs ».

Des partenariats mondiaux pour s’attaquer aux goulots d’étranglement qui ralentissent notre croissance

« L’Europe restera ouverte sur le monde. Et avec l’European Chips Act, nous investirons dans de nouveaux partenariats mondiaux pour renforcer nos chaînes d’approvisionnement. Oui, nous devons nous attaquer aux goulots d’étranglement qui ralentissent notre croissance. Mais la solution est la diversification, pas un impossible isolement. Nous avons besoin de plus d’interconnexions, pas de moins. Nous travaillerons donc sur des partenariats de semiconducteurs avec des partenaires partageant les mêmes idées, des États-Unis à l’Inde et au Japon.

Pas plus tard que lundi, notre Conseil du commerce et de la technologie avec les États-Unis s’est mis d’accord sur la manière de renforcer notre partenariat sur les semiconducteurs : des mesures visant à accroître la transparence et le partage d’informations, un mécanisme d’alerte précoce en cas de pénurie, des principes clés pour éviter la course aux subventions et le partage d’informations sur les subventions nécessaires et proportionnées. Ensemble, nous pouvons créer des interdépendances plus équilibrées et construire des chaînes d’approvisionnement dans lesquelles nous pouvons vraiment faire confiance. Le Chips Act européen partage le même esprit et la même vision que les Future Summits. Il s’agit de placer l’Europe au cœur d’un écosystème mondial de puces. Il s’agit d’investir dans nos propres forces tout en naviguant dans le monde. Il s’agit d’une innovation de rupture au service de toute la société ».

 

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Le rendez-vous de l'Europe : Sa journée, ses combats, son ambition

Publié le par Jacques SAMELA.

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Le rendez-vous de l'Europe : Naissance d'un géant, enfin ?

Publié le par Jacques SAMELA.

Le rendez-vous de l'Europe : Naissance d'un géant, enfin ?
Le rendez-vous de l'Europe : Naissance d'un géant, enfin ?

Profitant de quelques jours de repos en famille, à Strasbourg, une première pour moi, j’ai souhaité aller visiter le Parlement européen (oui, cela se visite, gratuitement), avec, actualité oblige, l’idée de relater de ma visite accompagnée de quelques photos, mais aussi finalement vous exposer mon ressenti sur la situation actuelle, suite à d’autres, aussi fortes, qui l’ont précédée.

Photos J.S
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Et en effet, après la crise dite des « Subprimes » en 2018, où la Grèce fût à deux doigts d’être le fossoyeur de l’UE, ce que beaucoup pressentaient, prédisaient, voire souhaitaient, la période terroriste, qui toucha la France au plus profond d’elle-même, mais pas seulement, puisque d’autres pays européens furent également touchés comme l’Allemagne et la Grande-Bretagne, et, depuis 2020, la crise sanitaire, qui toucha bien sur le monde entier, mais particulièrement l’Europe, voici que se déclare une guerre à ses confins.

Alors, n’étant pas malheureusement la 1ère en Europe depuis la fin de la 2ème guerre mondiale, rappelons-nous du conflit yougoslave, cet ultime soubresaut de la construction européenne, même indirectement, car ne touchant pas les 27 de l’UE, sera peut-être l’occasion d’assister enfin au moment de la naissance d’une Europe sûr d’elle-même et de son potentiel inégalable érigé en exemple de par le monde, de son poids économique, politique, démocratique, mais aussi et désormais militaire, et ce même si les sanctions levées sont d’une ampleur inégalée, et certainement pas envisagé à cette hauteur par VP.

La question se pose donc clairement de savoir ce que nous voulons pour enfin nous faire respecter par d’aucuns, estimant chaque jours de plus en plus fort, que l’UE n’est un ramassis de pays ayant peur de la guerre, décadents, sans aucun avenir dans le monde qui vient, appelant déjà cela le nouvel ordre mondial.

Questions posaient justement par le président Macron durant la réunion des 27 pays de l’UE à Paris les 10 & 11 mars, avec comme thème principal bien évidemment la crise entre la Russie et l’Ukraine, de ses conséquences à court, moyen et bien évidemment à long termes, et des mesures à adopter pour le futur de l’Europe, face à ces nouvelles menaces.

Menaces qui ne concernent pas seulement l’acteur du moment, mais d’autres également, plus lointain, mais néanmoins à prendre en compte pour assurer à nos enfants une liberté chèrement défendue au siècle dernier, même imparfaite.

Et cette liberté qui est la nôtre, il va donc bien falloir à nouveau la défendre, mais cette fois-ci sans compter obligatoirement sur celui qui est venu par deux fois sortir l’Europe des affres de la guerre totale, pris aujourd’hui par un adversaire qui rogne de plus en plus son leadership, revisitant également des tensions dignes du 20ème siècle.

Challenges n° 733 du 10 au 16/03/22
Challenges n° 733 du 10 au 16/03/22

Challenges n° 733 du 10 au 16/03/22

Donc, nous concernant, il serait enfin le temps de mettre en œuvre ce voeux pieux de défense européenne, souvent avancé, parfois refusé, notamment par la France en 1954 (https://www.cvce.eu/education/unit-content/-/unit/803b2430-7d1c-4e7b-9101-47415702fc8e/c23dd653-ba51-4f7e-9bf1-2c33b347d339), et donc jamais mise en œuvre, si ce n’est la création en 1989 de la brigade franco-allemande (https://www.france-allemagne.fr/La-Brigade-franco-allemande-BFA.html), en complément de l’Otan (www.nato.int), tout en affirmant en même temps une prise en compte définitive de ce que nous entendons depuis peu, la souveraineté de l’Europe à s’affirmer, voire justement à se défendre par elle-même.

Challenges n° 733 du 10 au 16/03/22

Challenges n° 733 du 10 au 16/03/22

Quant à la leçon du jour voire aux leçons de l’histoire, avec un grand H, et ce toujours sans faire l’historien, ce que je ne suis toujours pas, mais que d’aucuns par-contre feraient bien de se référer, car oui, envahir un pays et vaincre son armée rapidement (quoique), cela peut se faire (rappelez-vous l’Irak acte 2), mais ensuite, - et justement, à l’époque de l’attaque de l’Irak par les américains, le président Chirac tenta de leur expliquer que la suite serait de tout ordre, sans certitude de victoire finale -, tenir un pays, aussi grand que la France, avec près de 45 millions d’habitants, dont une part non négligeable de sa population est décidée à se battre coûte que coûte pour défendre sa liberté, c’est plus compliqué, et cela le sera certainement. Malheureusement pour eux, surtout pour les civils, mais aussi, et c’est déjà le cas pour les envahisseurs du moment, les chiffres étant manifestement déjà élevés aux deux premières semaines des combats, rendant probable le dépassement des pertes américaines et occidentales en Afghanistan, mais sur un conflit de 10 ans.

Et donc, pour étayer mon idée, voici comme exemples des situations similaires, historiques désormais, ayant commencées facilement, pour se finir dans la douleur, notamment pour l’agresseur.

Anciennes, mais néanmoins très significatives, comme la campagne de Russie en 1812 (https://ehne.fr/fr/encyclopedie/th%C3%A9matiques/guerres-traces-m%C3%A9moires/d%C3%A9placements-en-temps-de-guerre/campagne-de-russie-campagne-de-france-1812-1814), où 15 % seulement de soldats de la Grande Armée de Napoléon retraversèrent le Niémen quelques mois plus tard après le commencement de celle-ci, sur les 600 000 et plus qui partirent à la conquête, l’opération Barbarossa ensuite (https://www.france24.com/fr/europe/20210622-l-op%C3%A9ration-barbarossa-le-d%C3%A9but-d-une-guerre-d-an%C3%A9antissement), où la défaite de Stalingrad scellera définitivement la fin de son désir de pousser plus à l’est, ensuite, et plus récent dans le temps,  le Vietnam (pour les américains), l’Afghanistan 1 (pour les russes), l’Afghanistan 2 (pour les occidentaux), l’Irak 2 (pour les américains), et maintenant l’Ukraine ?

Attention donc à ne pas prendre en compte ces faits, à insulter même l’histoire, car comme l’on dit, elle ne pardonne pas, et le retour de bâton peut vraiment être violent, et surtout être à rebours du but souhaité.

Seulement, entre-temps, et comme toujours, de nombreuses vies vont disparaître de part et d’autre.

Jacques Samela

 

A visiter :

. https://visiting.europarl.europa.eu/fr/visitor-offer/strasbourg/hemicycle-outside-plenary-sessions#xtor=SEC-157-GOO-[Generic_Strasbourg]-[Ongoing_2021_Strasbourg_FR]-S-[visiter%20strasbourg]

 

A lire :

. https://www.europarl.europa.eu/news/fr/press-room/20220310IPR25211/metsola-il-nous-faut-reevaluer-le-role-de-l-europe-dans-un-monde-nouveau

. https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/guerre-en-ukraine-vers-une-defense-europeenne-905290.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=LinkedIn#Echobox=1646396391

. https://www.ecinews.fr/fr/lue-saisit-lomc-contre-la-chine/

. https://vipress.net/leuropean-chips-act-va-mobiliser-plus-de-43-milliards-deuros-dinvestissements-publics-et-prives/

 

Le rendez-vous de l'Europe : Naissance d'un géant, enfin ?

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Le rendez-vous de l'Europe : La France à la barre

Publié le par Jacques SAMELA.

Le rendez-vous de l'Europe : La France à la barre
Le rendez-vous de l'Europe : La France à la barre

En ce début d’année, toujours perturbé par le Covid, c’est le moins que l’on puisse dire, et en attente de la très prochaine élection présidentielle, il est un sujet cher au président en exercice qui s’impose également, c’est celui de l’Europe, avec pendant six mois la présidence du Conseil de l’Union Européenne à la France, qui, un peu de politique, malgré l’étonnement de certains quant à ce timing, estimant que cela avait dû être manigancé au plus haut de l’Etat, est seulement dû au départ de la Grande Bretagne après le Brexit, chamboulant l’ordre établi depuis de nombreuses années.

L’Etat français ayant même demandé à la Slovénie, pays prédécesseur, d’intervertir l’ordre des présidences, ce qu’il refusa.

Vus et lus dans Les Echos du 10/12/21,
Vus et lus dans Les Echos du 10/12/21,
Vus et lus dans Les Echos du 10/12/21,

Vus et lus dans Les Echos du 10/12/21,

Vu et lu dans Le Parisien Week-end du 14/01/22, et le JDD du 02/01/22
Vu et lu dans Le Parisien Week-end du 14/01/22, et le JDD du 02/01/22

Vu et lu dans Le Parisien Week-end du 14/01/22, et le JDD du 02/01/22

Sinon, vous savez certainement que la France est pour une grande part, avec la célèbre déclaration du 09 mai 1950 de Robert Schuman (https://www.robert-schuman.eu/fr/declaration-du-9-mai-1950), de la création de l’ancêtre de l’UE, la CECA (https://maison-europe-rennes.org/histoire-de-la-creation-de-lunion-europeenne/#:~:text=Rapidement%2C%20le%20trait%C3%A9%20de%20Paris,l'acier%20(CECA).), avec l’Allemagne, l’Italie, et les pays dits du Benelux (Belgique, Luxembourg, Pays-Bas).

Mais par-contre, connaissez-vous le poids réel de notre pays au sein de l’UE aujourd’hui ?

Unique puissance nucléaire depuis le départ de la Grande-Bretagne, unique puissance de l’UE également à avoir un siège permanent à l’ONU, la France est de par son territoire, d’une superficie 550 000 km2, auquel il faut ajouter les 120 000 km2 des départements et des territoires d’outre-mer, le pays le plus vaste de l’UE (15 %), avec en plus une position géographique très centrale en Europe occidentale, ayant des frontières terrestres avec huit pays européens.

Ensuite, avec plus de 67 millions d’habitants (au 1er janvier 2021), il est le 2ème pays le plus peuplé d’Europe, derrière l’Allemagne (82 millions d’habitants), mais avec une situation qui pourrait évoluer dans les années à venir, puisque la France pourrait la dépasser à l’horizon 2045. Par-contre à l’échelle mondiale cela ne représente que 1 % de la population mondiale, à méditer.

Concernant son poids économique, la France est la 2ème puissance au sein de l’UE, qui je le rappelle est toujours la 2ème puissance économique mondiale derrière les Etats-Unis, représentant 17,9 %du PIB mondial.

1er producteur agricole, et 1er exportateur d’armement, la France à une part non négligeable dans le fait que l’Europe est aujourd’hui à la 1ère place du marché mondial de l’aéronautique, grâce bien évidemment au groupe franco-allemand Airbus, son secteur bancaire se situe dans le trio de tête, elle dispose de la 1ère flotte de pêche, plus de 2 % de son PIB est consacré à la recherche et au développement, soit légèrement au-dessus de la moyenne européenne, et elle est le pays recevant le plus de touriste chaque année, l’étant même à l’échelle mondiale (90 millions de visiteurs en 2017), générant en cela plus de 7 % de son PIB.

Vu et lu dans Pleine Vie de juillet 2021

Vu et lu dans Pleine Vie de juillet 2021

Quant à son implication dans la construction européenne, elle est bien évidemment fondamentale, car au de-là de son positionnement de pays fondateur, la France est souvent à l’origine, ce que d’aucuns appellent une vision française de l’Europe.

En effet, de la création d’actions devenues pérennes, comme l’instauration de la politique agricole commune (PAC) durant la création de la CEE ou Communauté Economique Européenne en 1957, de la mise en place dès 1974, sous l’égide du président Valéry Giscard d’Estaing, des Conseils européens, désormais installés, la création du système monétaire européen en 1979, avec l'Allemagne comme partenaire primordial, l’adoption en 1985, durant la présidence Mitterrand, de l’accord de Schengen, de l’acte unique en 1986, ou encore la signature du traité de Maastricht en 1992, accepté par les français à la marge durant le référendum qui suivit son adoption, et sans oublier plus récemment, son rôle majeur dans l’adoption du plan de relance de 750 milliards d’Euros, appelé « NextGenerationEU » basé sur le principe d’un endettement commun des 27, censé répondre aux conséquences de la crise sanitaire du Covid 19, certainement un événement majeur de l’histoire de l’UE.

Cependant, il ne faut pas occulter que la France (les français ?), est également à l’origine de blocages importants, comme par exemple en 1954, où l’assemblée nationale de l’époque repoussa la création de la Communauté européenne de défense (CED), alors qu’elle était pourtant à l’origine de ce projet, et qui vous le savez certainement, est remis sur la table par le président Macron, ou encore le refus par 55 % des français du projet de traité constitutionnel lors du référendum de mai 2005, pourtant élaboré par l’ancien président, Valéry Giscard d’Estaing. Comme quoi, cette cohabitation entre l’idée d’une Europe unie, et une France très à cheval sur son indépendance, est loin d’être un long fleuve tranquille.

Quant à ce que l’Europe a apporté ou apporte à la France, souvent occulté par ses détracteurs, il faut justement savoir qu’avec l’instauration de la libre circulation des biens, 60 % de ses exportations se portent aujourd’hui vers l’UE, que la libre circulation des services représente 80 % de son PNB, et qu’au cours des deux premières décennies de son appartenance au marché unique, elle aurait bénéficié d’un surcroit de croissance de 2 %, et d’une amélioration de 1,5 % sur le marché de l’emploi.

Ensuite, bénéficiant de plus de la moitié des financements européens dans le cadre des grands projets d’infrastructures comme Galileo, Egnos, ou encore ITER, il apparait que le « plan Juncker », mis en place en 2015, a permis le financement d’une quinzaine de projets en France d’un montant de 7 milliards d’Euros, et en 2017, elle était le 3ème pays bénéficiaire en volume des dépenses de l’UE, recevant cette même année, 13,5 milliards d’Euros, dont 9,2 pour la PAC.

Vu et lu dans Les Echos du 15/12/21

Vu et lu dans Les Echos du 15/12/21

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3691 de mars 2021

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3691 de mars 2021

Quant à sa contribution, elle était  de l’ordre de 26,9 milliards en 2021, devenant, derrière l’Allemagne, le 2ème pays contributeur au budget de l’Union.

Alors, même si la France perdit un peu de son influence, notamment durant la réunification allemande, le départ de la Grande-Bretagne à, et va certainement repositionner celle-ci au centre des décisions importantes pour l’avenir de l’UE, comme par exemple avec son implication dans la création du Fonds européen de défense, l’instauration d’une taxe carbone aux frontières de l’UE, ou encore la mise en place de consultations européennes tout au long de l’année 2018.

Et sans oublier également l’apport d’éléments de valeur dans les instances européennes que sont Christine Lagarde (http://competitiviteinfrance.overblog.com/2016/03/christine-lagarde-une-femme-francaise-d-influence.html) au poste de présidente de la Banque centrale européenne, ou encore Thierry Breton, ayant obtenu lui le poste si convoité de commissaire au Marché intérieur, portefeuille allant du numérique à la défense, en passant par le programme spatial européen, et sans oublier également les 79 sièges de députés européens, sur les 705 du Parlement européen, et ce même si certains naviguent à contre-courant.

Et puis ne n’oublions pas, la ville de Strasbourg accueille toujours le siège du Parlement européen, et plusieurs agences européennes sont présentes sur le sol français, comme par exemple l’Autorité européennes des marchés financiers (AEMF), dont le siège est Paris.

 

Sinon, au-delà d’organiser et de présider l’ensemble des réunions du Conseil de l’UE, par domaine d’activité, neuf en tout, le Conseil des Affaires étrangères étant lui présidé pendant cinq ans par le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, quels seront les objectifs affirmés de la France sur cette présidence ?

Plus que des objectifs, ce seront surtout des priorités, et elles concernent tout d’abord la souveraineté européenne, qui selon le président Macron, doit être pleine et entière, garante d’une Europe puissante, libre de ses choix et surtout maitre de son destin. Ensuite, la création d’un réel marché unique du numérique, censé apporter une indépendance de choix dans un avenir prochain, un nouveau modèle de croissance, apportant à l’horizon 2030 une capacité d’innovations, de production et de créations d’emplois, lui permettant d’assoir sa compétitivité face au duo chinois et américain, un rappel de l’état de droit, en appuyant particulièrement sur le sujet de la liberté de la presse, avec la création d’un fonds européen de soutien au journalisme indépendant et d’investigation, et bien évidemment la promotion de la transition écologique, accompagnant en cela le Pacte vert européen, dont le but est de viser la neutralité climatique à l’horizon 2050.

Vus et lus dans Les Echos du 22/11/21 et du 09/12/21
Vus et lus dans Les Echos du 22/11/21 et du 09/12/21
Vus et lus dans Les Echos du 22/11/21 et du 09/12/21

Vus et lus dans Les Echos du 22/11/21 et du 09/12/21

Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3691 de mars 2021, et Gaz d'aujourd'hui n°2 de 2021
Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3691 de mars 2021, et Gaz d'aujourd'hui n°2 de 2021

Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3691 de mars 2021, et Gaz d'aujourd'hui n°2 de 2021

Mais d’autres thèmes auront l’occasion de se retrouver sur le devant de la scène, comme par exemple l’idée d’une nouvelle relation dite structurante entre l’Europe et l’Afrique, le réengagement de l’Europe dans les Balkans occidentaux, terrains de chasse actuels d’influences étrangères, russe, turque et même chinoise, mais aussi l’adoption de la directive sur les salaires minimums, ainsi que celle concernant la transparence salariale, ayant pour objectif de réduire les écarts de salaire entre les femmes et les hommes. Tout en imaginant que d’autres encore, à définir, et en fonction d’une actualité, s’intercaleront et s’imposeront peut-être.

Donc, du travail en perspective pour la « team » France, en charge de préparer et traiter tous ces dossiers, avec succès, tout en s’intéressant bien évidemment de très près à la présidentielle, pas une première dans le cadre d’une présidence française.

En tout cas, quoiqu’il se passe, pour ma part je choisi le meilleur, l’exercice sera gravé sur une nouvelle pièce de deux Euros, et la devise choisie, Relance, puissance, appartenance » guidera pendant ces six mois la gouvernance européenne de la France.

Jacques Samela

 

Sources :

. https://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/269913-la-france-et-leurope

. https://www.touteleurope.eu/vie-politique-des-etats-membres/la-france-dans-l-union-europeenne/

. https://www.touteleurope.eu/presidence-du-conseil-de-l-union-europeenne/qu-est-ce-que-la-pfue-la-presidence-francaise-du-conseil-de-l-union-europeenne/

. https://www.touteleurope.eu/presidence-du-conseil-de-l-union-europeenne/emmanuel-macron-devoile-les-priorites-de-la-presidence-francaise-du-conseil-de-l-ue-pfue/

 

A lire :

. https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/union-europeenne/presidence-francaise-de-l-ue/presidence-francaise-du-conseil-de-l-union-europeenne-ce-qu-il-faut-retenir-de-l-intervention-d-emmanuel-macron-devant-le-parlement_4922431.html

. https://www.europe-en-france.gouv.fr/fr

. https://vipress.net/thierry-breton-reitere-son-credo-pro-semiconducteurs-a-la-pointe-des-technologies/

. https://www.horizon-europe.gouv.fr/le-conseil-europeen-de-l-innovation-24119

. https://vipress.net/la-france-dedie-8-milliards-deuros-pour-soutenir-les-pieec/

. https://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/269913-la-france-et-leurope

. https://vipress.net/semi-exhorte-la-presidence-francaise-de-leurope-a-faire-des-semiconducteurs-une-priorite/

. https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/quelle-nation-francaise-pour-2022-899503.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=LinkedIn#Echobox=1641530183

 

Bibliographie :

. Thierry Chopin, “Emmanuel Macron, la France et l’Europe.

. Le « retour de la France en Europe » : à quelles conditions ?”,  Marc Lazar et Ricardo Brizzi (dir.) 

. La France d’Emmanuel Macron, Presses universitaires de Rennes, 2018.

. Jacques Delors, Mémoires, Plon, 2004.

Philippe Huberdeau, La Construction européenne est-elle irréversible ?, La Documentation française, coll. “Réflexe Europe”, série Débats, 2017.

. Jean Monnet, Mémoires, Fayard, 1976.

 

Le rendez-vous de l'Europe : La France à la barre

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Le rendez-vous de l'Europe : Accord, Action, Arte, Coopération, Joue

Publié le par Jacques SAMELA.

Le rendez-vous de l'Europe : Accord, Action, Arte, Coopération, Joue
Le rendez-vous de l'Europe : Accord, Action, Arte, Coopération, Joue
Vu et lu dans Eco savoie Mont Blanc n° 21 du 28/05/21

Vu et lu dans Eco savoie Mont Blanc n° 21 du 28/05/21

4 ans d'actions pour l'Europe

https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/europe

 

 

 

Vu et lu dans Télérama n° 3738 du 01/09/21
Vu et lu dans Télérama n° 3738 du 01/09/21
Vu et lu dans Télérama n° 3738 du 01/09/21

Vu et lu dans Télérama n° 3738 du 01/09/21

 

La coopération européenne dans le domaine de la défense

https://www.minalogic.com/la-cooperation-europeenne-dans-le-domaine-de-la-defense-saccelere/

 

 

Vu et lu dans Le Journal du Dimanche du 26/09/21
Vu et lu dans Le Journal du Dimanche du 26/09/21

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