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Révolution, futur

Publié le par Jacques SAMELA.

Vu et lu dans Les Echos.
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France Brevets, valorisation à la française

Publié le par Jacques SAMELA.

Créé en 2011 sous la forme d’une société par actions simplifiées (SAS), concrétisant en cela une des décisions des Etats généraux de l’Industrie 2010, France Brevets (www.francebrevets.com), constitué à parité entre l’Etat et la Caisse des dépôts (www.caissedesdepots.fr), est un fonds d’investissements spécialisé en matière de propriété intellectuelle, doté d’un capital de 100 millions d’Euros.

Sa mission, valoriser les brevets des entreprises et des organismes publics de recherche.

Son objectif, ajouter une valeur supplémentaire au brevet, en permettant à des utilisateurs intéressés d’obtenir un droit d’exploitation par licence.

Son challenge, démontrer que l’activité de valorisation de grappes de brevets par un tiers, ne se fasse pas au détriment des entreprises, et devienne une activité se rapprochant des « patent trolls » américains, considérés comme de véritables cancers de l’industrie, car n’ayant pour seul objectif d’acquérir des brevets souvent contestables, afin d’en soutirer des royalties. Ils furent considérés en partie responsables de la crise économique de 2008.

Aujourd’hui, après trois années d’expériences, France Brevets regroupe une petite équipe d’expert en technologie et droit des brevets, dirigé par Jean-Claude Hourcade, tout en s’appuyant sur plusieurs cabinets de propriété industrielle, du réseau d’expert de Fist (www.fist.fr), entité de valorisation du CNRS (www.cnrs.fr), avec à son actif des contrats avec des organismes de recherche publique (l’INRIA, l’Institut Telecom, le CNES, l’ONERA), des grands groupes et des PME.

Et, se concentrant dès le début sur quatre secteurs bien distincts que sont les TIC (NFC, Cloud), la distribution d’énergie (capteurs intelligents), la chimie et la chimie verte (biomasse, biologie de synthèse), et les technologies de la santé (capteurs, équipements télécom), France Brevets souhaite aujourd’hui s’ouvrir vers d’autres secteurs comme l’aéronautique et le spatial, ou les matériaux.

Mais au fait me direz-vous, comment cela fonctionne-t-il, et à quoi cela peut-il servir surtout ?

Tout d’abord, une entreprise souhaitant déléguer une de ses inventions, accordera un droit d’exploitation sur celle-ci en concluant un contrat de licence, lui permettant de toucher des revenus supplémentaires. Ensuite, elle pourra conclure un contrat avec France Brevets, qui se chargera de valoriser ses titres, de rechercher des partenaires intéressés par une licence des droits d’exploitation, d’identifier de nouveaux champs d’exploitation, et de constituer des grappes technologiques, par le biais d’un mandat de valorisation, percevant au passage une commission si il parvient à céder ses droits sur le brevet, par l’achat d’un droit de sous-licencier le brevet, et par l’acquisition en propre du brevet.

Cela fait donc de France Brevets un intermédiaire actif entre les titulaires de brevets et les utilisateurs potentiels, tout en favorisant la circulation des inventions afin d’améliorer les conditions d’exploitations de la propriété intellectuelle des laboratoires, des organismes de recherche et des entreprises, ainsi que les conditions de protection de la propriété intellectuelle et industrielle, la constitution des infrastructures d’une nouvelle économie de la propriété intellectuelle, afin d’en privilégier au final la valorisation des brevets.

Donc, avec la création de ce fonds d’investissement, l’Etat français a bien cherché à s’inscrire dans une vision à long terme, avec notamment l’objectif de réunir pas loin de 10 000 familles de brevets, pour les commercialiser dans le monde entier, et ce même si certains, notamment les agents de l’Office Européen des brevets (www.epo.org) estiment que cela est loin d’être une bonne idée, car, la démarche française, à contrario de la Grande Bretagne, qui, elle, vient de lancer un outil permettant de lutter contre la profusion de brevets abusifs, ne pourra justement que participer à l’inflation des dépôts de brevets, avec un risque que l’Etat français ne devienne lui-même un « patent troll », et empêche les plus petites entreprises à investir sereinement. En principe ce n'est pas le but, au contraire.

Alors, même si l’on estime que la mission de France Brevets est encore peu lisible, que la création d’un nouveau fonds souverain de brevets (FSPI) par la Caisse des dépôts, doté également d’un capital de 100 millions d’Euros, n’apporte pas plus d’éclaircissement, l’Etat français, dans sa quête justement d’une stratégie qui est la sienne en achetant et conservant des inventions pour en assurer la défense et pérenniser les retombées économiques éventuelles, permettra aux fonds en question de compter de belles années devant eux, car quand on sait que la France est le 4ème pays au monde dans le domaine du dépôt de brevets, malgré une baisse de 2,1 % l’année dernière (voir le palmarès de l’INPI), et que des milliers de PME innovantes deviennent de plus en plus sensibles à l’intérêt de déposer des brevets, cela donne justement une raison supplémentaire et une raison d’être à l’existence de France Brevets et d'autres fonds souverains.

Jacques Samela

Sources :

. www.francebrevets.com

. L’Usine Nouvelle du 13/09/12.

. Les Echos du 05/01/15 et du 17/04/15.

. Télérama 3397 du 18/02/15.

France Brevets, valorisation à la française

Publié dans L'entreprise du mois

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Productifs, investissements, avenir, collaborateurs

Publié le par Jacques SAMELA.

. D’après l’hebdomadaire libéral britannique, The Economist, plutôt avare de compliments en ce qui concerne la France, les travailleurs français serait 20 % plus productifs que leurs homologues anglais.

. Avec un sursaut de 8 % en 2014 en termes d’investissements étrangers dans l’hexagone (1014 projets), la France est toujours le 1er pays d’accueil des implantations industrielles en Europe.

. 86 % des français pensent que l’industrie à un avenir en France, et 73 % ont confiance en elle.

. 3,1 millions de français sont employés dans les 248 000 entreprises du secteur industriel français, qui représente 12,8 % du PIB du secteur marchand en France, soit 236,2 milliards d’Euros.

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A lire, à consulter, à découvrir

Publié le par Jacques SAMELA.

A lire :

. S’inspirer des start-up à succès de Adrien Tsagliotis. Dunod, 195 pages, 17,50 €.

. Déchiffrer l’économie de Denis Clerc. La Découverte, 432 pages,19 €.

. L’industrie, notre avenir de Pierre Veltz et Thierry Weil. Editions Eyrolles, 344 pages, 27 €.

. Ré-enchanter l’industrie par l’innovation de Christophe Midler, Romaine Beaune et Rémi Maniak. Edition Dunod, 208 pages, 22 €.

. La dette publique et comment s’en débarrasser de André Grjebine. Edtions PUF, 135 pages, 15 €. .

. Et si on aimait la France de Bernard Maris. Editions Grasset.

. 50 bonnes raisons de choisir l’optimisme de Thierry Saussez. Editions Saint-Simon.

A consulter :

. La France, une terre propice au développement des start-up ? (www.coface.com).

. Le premier Livre blanc de l’attractivité de la France, se repérer entre réalités et perceptions. (www.invest-in-france.org).

A découvrir :

. the FUTURE of France, du french paradoxe à la french touch. Agence OMD (http://fr.slideshare.net/jeanyvesD/future-of-france-by-omd).

A lire, à consulter, à découvrir
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Publié dans En bref

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Compétitivité (in France) 1, 2 et 3

Publié le par Jacques SAMELA.

Lu et vu dans Les Echos.
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Mars 2015

Publié le par Jacques SAMELA.

. Paris redevient la troisième métropole la plus attractive du monde, derrière Londres et Shanghai, grâce notamment au retour des investisseurs américains, qui ont apporté 36 % de projets en 2014.

Le Figaro du 04/03/15.

. Pour la première fois, un français devient vice-président exécutif du groupe Toyota. Il s’agit de Didier Leroy, il fut à l’origine de la création et du lancement du site Toyota d’Onnaing près de Valenciennes.

Le Figaro du 05/03/15.

. Le total des profits réalisés par les groupes du CAC 40 s’établit pour 2014 à 64,6 milliards d’Euros, soit 35 % de plus qu’en 2013.

Le Figaro du 06/03/15.

. La société de location américaine Air Lease Corporation (ALC) a confirmé la commande de 55 avions Airbus pour un montant de près de 10 milliards de dollars.

. Le groupe Alstom (www.alstom.com) remporte un contrat de 540 millions d’Euros pour la construction d’une centrale à charbon en Thaïlande.

Le Figaro du 10/03/15.

. Keolis (www.keolis.com) a annoncé avoir acquis l’un des principaux opérateurs privés de bus en Australie, ATE, pour 117 millions d’Euros.

Les Echos du 13/03/15.

. + 43 % pour le financement de l’innovation et + 262 % pour les prêts à l’export grâce à BPI France (voir dossier du 30 septembre 2013).

Le Parisien économie du 16/03/15.

. Les investissements étrangers à la hausse en France en 2014, avec 740 projets et une progression de 8 % par rapport à 2013.

Les Echos du 16/03/15.

. Airbus Helicopters (www.airbushelicopters.com) signe un contrat en Corée du Sud d’une valeur de 1,5 milliards pour la livraison de 300 hélicoptères civils et militaires.

BFM le 17/03/15.

. Le groupe de développement et production de vaccins Valneva (www.valneva.com) s’ouvre le marché chinois après avoir conclu un accord pour produire des vaccins vétérinaires et humains. Après un paiement initial de 2,5 millions d’Euros, le groupe recevra des paiements annuels de maintenance et la moitié des redevances.

Le Figaro du 18/03/15.

. Arianespace (www.arianespace.com) signe un contrat avec la filiale du groupe Google, Skybox Imaging, pour la mise en orbite de plusieurs satellites d’imagerie haute résolution.

Les Echos du 18/03/15.

. D’après l’OCDE, les prévisions de croissance pour la France sont de l’ordre de 1,1 % pour 2015 et de 1,7 % pour 2016.

Le Monde du 18/03/15.

. D’après l’Observatoire OpinionWay-Banque Palatine, la confiance en l’économie française est à son plus haut niveau depuis trois ans. Près de neuf dirigeants sur dix (86 %) estiment pouvoir maintenir voir augmenter leur chiffre d’affaire en 2015.

La Tribune du 19/03/15.

. Airbus (voir dossier du 03 juin 2013) a fêté la livraison de son 9 000e appareils produit depuis 1974.

Le Figaro du 24/03/15.

. Grâce à la modération salariale et au CICE, le coût horaire de la main d’œuvre est désormais plus faible en France qu’en Allemagne, soit 37,1 Euros contre 38,4 Euros. Il était équivalent en 2012.

Le Figaro du 24/03/15.

. Le groupe Vinci (www.vinci.com) vient de gagner un contrat autoroutier au Pays de Galles pour 750 millions de livres.

Les Echos du 26/03/15.

. Après la société française DBV (www.dbv-technologies.com) en 2014, c’est au tour de Cellectis (www.cellectis.com), une autre biotech, de lever des fonds au Nasdaq de New-York, soit 212 millions de dollars (194 millions d’Euros).

Le Figaro du 26/03/15.

. Le moral des français remonte, soit à son niveau de 2010.

BFM Business du 27/03/15.

. Air France KLM (www.airfranceklm.com) signe un contrat d’une valeur de 764 millions de dollars pour la livraison de 17 jets régionaux au groupe aéronautique brésilien Embraer. Une option pour 17 appareils supplémentaires est également lancée.

. Le groupe Alcatel-Lucent (www.alcatel-lucent.com) a été retenu par l’opérateur de téléphone China telecom, pour le déploiement de ses services de très ahut débit mobile (4G à travers la Chine.

Le Figaro du 31/03/15.

Mars 2015

Publié dans Revue de presse

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10, 14, 62

Publié le par Jacques SAMELA.

. 10, comme les produits « Made in France » qui cartonnent à l’étranger :

- La friteuse superstar Seb (www.seb.fr), avec 84 % de ses 4,2 milliards d’Euros de chiffre d’affaires réalisés hors de France.

- Les téléphériques Poma (www.poma.net), avec 60 % de son chiffre d’affaires réalisé à l’export.

- L’anti-paludisme « Asqa Winthrop » le plus vendu au monde de Sanofi (www.sanofi.com).

- Le stylo Bic (www.bicworld.com), et ses 100 milliards d’exemplaires vendus dans le monde.

- Les voiliers Bénéteau (www.beneteau.fr).

- Le parfum « La vie est belle » de Lancôme (www.lancome.fr).

- Le malt à la française du groupe Soufflet (www.soufflet.com).

- Les compotes du groupe Materne (www.materne.com), devenues l’incontournable ingrédient du goûter des petits américains.

- Le champagne Moët (www.moet.com), dont 30 millions de bouteilles s’écoulent chaque année.

- Le code-barres de la société Armor (www.armor-group.com).

. 14, comme les milliards octroyés par BPI France aux entreprises françaises, dont 12,5 milliards de crédits et d’aides, et 1,5 milliard d’investissements en capital.

. 62 000, les entreprises françaises implantées sur le continent africain.

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Philippe Starck, le touche à tout du design français

Publié le par Jacques SAMELA.

Chaises, fauteuils, presse agrumes, brosses à dents, motos, vélos, pâtes, cafés, hôtels, maisons, la freebox. Voici une petite idée, très petite même de l’œuvre prolifique de Philippe Starck (www.starck.com), le designer français le plus connu au monde.

Né en 1949, fils de l’ingénieur-inventeur-dessinateur d’avions, André Starck, il étudia à l’école à l’école Nissim de Camondo (www.lesartsdecoratifs.fr) à Paris, avant de devenir directeur artistique de la maison d’édition chez Pierre Cardin. Ensuite, il fonda sa 1ère école de design industriel, Starck Product, appelée par la suite Ubik, en hommage au roman de l’auteur de science-fiction, Philip K Dick, et commença à collaborer avec des éditeurs internationaux comme l’italien Alessi (www.alessi.com).

Mais, c’est au début des années 80 que Philippe Starck se fit remarquer du grand public, avec notamment la décoration des appartements privés du président François Mitterrand à l’Elysée, et avec le succès du Café Costes (voir photo), situé dans le quartier des halles près de la fontaine des Innocents. Il n’existe plus aujourd’hui, mais j’y suis allé plusieurs fois.

Depuis, c’est un nombre incalculable de réalisations que le designer a pu mettre en œuvre.

En effet, dès 1989, Philippe Starck conçoit un premier immeuble appelé Nani Nani àTokyo, suivi d’un autre un an plus tard appelé lui l’Asahi Beer Hall. Ensuite, et toujours au Japon, c’est un ensemble de bureaux qui voit le jour à Osaka, appelé le Baron Vert. En France, il s’attelle l’extension de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD).

Entre-temps, il s’est consacré à la conception de nombreux hôtels dans le monde, avec notamment l’obtention du prix du meilleur hôtel de l’année en 2005 pour l’hôtel Faena de Buenos Aires en Argentine (voir photo). Et, dès 2010, il développe en partenariat une nouvelle chaine d’hôtels de luxe, les SLS, mais avec cette idée permanente chez lui, casser les codes du secteur.

Ensuite, gastronome revendiqué, il ne pouvait pas ignorer ce monde qui est celui de la bonne chair, avec l’ouverture à Paris des restaurants Bon en 2000, du Mori Venice en 2006, du Paradis du fruit en 2009, sans oublier la décoration du restaurant Ma Cocotte aux Puces de St Ouen en 2012 (voir photo).

Mais, au de-là de ces réalisations, reconnues de par le monde, et donc de sa notoriété, il ne faut pas occulter le Philippe Starck qui, dès le début de sa carrière, adopta une charte éthique en s’interdisant de travailler pour des secteurs comme celui des armes, de l’alcool, du tabac, du pétrole ou encore de la religion, car susceptibles de rogner sur son intégrité, en raison notamment de leur puissance, le Philippe Starck écologiste, avant l’heure, avec sa maison en kit créée pour les 3 Suisses (son seul échec), ou encore la maison préfabriquée en bois, appelée Path (voir photo), ou encore le Philippe Starck, soucieux du monde qui l’entoure et qui souffre, avec l’élaboration de l’Ideas Box (voir photo) pour les camps de réfugiés de l’ONU, à la demande de Bibliothèques Sans Frontières (www.bibliosansfrontieres.org), équipé de tablettes avec connexion 3G, Moocs, liseuses, e-books, et même d’une caméra HD pour faire du reportage collaboratif.

Sans oublier également, ce qui est je crois son crédo, et ce depuis de nombreuses années, si ce n’est depuis le début de sa carrière, démocratiser le design, afin justement de le rendre accessible à tous. Et en effet, n’a-t-il pas dessiné gracieusement la carte Navigo en 2013, et ses œuvres, des plus connues comme le presse citron Juicy Salif de Alessi (voir photo), les couteaux Laguiole, ou encore la chaise Louis Ghost de Kartell, vendu à plus d’un millions d’exemplaires, au moins connues comme la flamme olympique des jeux d’hiver de 1992 à Albertville, des brosses à dents pour la marque Fluocaril, ou encore les enceintes Zikmu et le casque Zik de Parrot (voir article du 23 février 2015) ne s’adressent elles pas à la vie de tous les jours ? Moins pour la flamme olympique il est vrai.

Et tout ça, avec humour. Autre caractéristique de ce personnage hors norme. Car, que dire de ces objets dont il affuble de noms toujours plus amusants comme la lampe Marie Coquine de Baccarat (voir photo), le tabouret Bubu, la chaise Boom, ou encore les fauteuils Ploof, Eros ou Mr Impossible.

Et aujourd’hui, alors que beaucoup attendent avec impatience ce moment que l’on nomme la retraite, lui, à 66 ans, il en profite pour créer une agence d’architecture appelée S++B, mais surtout pour collaborer avec sa fille prénommée Ara, sur le projet de l’hôtel Meurice, ou la création d’une collection de flute à champagne pour Baccarat.

Comme quoi, les chiens ne font pas des chats, car sa fille, née en 1978, artiste peintre au talent prometteur, a de qui tenir. Et il est fort à parier que de nombreuses collaborations seront à venir.

L’avenir est donc assuré, mais, on peut compter sur lui pour continuer son œuvre, sans pour autant se prendre la tête, car depuis longtemps, il s’ingénie à choisir ses projets, apanage d’un artiste accompli, n’ayant plus rien à prouver, si ce n’est à lui-même.

Alors, Philippe, je me permets, continue comme ça, et comme tu le dis si bien, « le populaire est élégant, le rare est vulgaire », et que le design soit toujours à la portée de chacun de nous.

Jacques Samela

Sources :

. Wikipedia.

. Le journal de la MAISON.

. Les Echos du 18 juillet 2014.

A lire :

. Starck / Taschen (www.taschen.com).

. Impressions d’ailleurs / L’Aube.

. Le cas Philippe Starck ou de la construction de la notoriété de Christine Bauer.

Philippe Starck, le touche à tout du design français
Philippe Starck, le touche à tout du design français
Philippe Starck, le touche à tout du design français
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Philippe Starck, le touche à tout du design français

Publié dans Portrait français.

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Avril 2015

Publié le par Jacques SAMELA.

Du 31 mars au 02 avril 2015

. SITL Europe Intralogistics

www.sitl.eu

Du 01 au 02 avril 2015

. RTS Embedded Systems (Salon des systèmes embarqués temps réel).

. Machine to Machine.

www.salons-solutions-electroniques.com

Du 07 au 10 avril 2015

. Industrie Lyon 2015.

www.industrie-expo.com

Du 07 au 08 avril 2015

. SIdO (1er rendez-vous dédié à l'internet des objets).

www.sido-event.com

Du 08 au 09 avril 2015

. Medi'nov Connection 2015

www.medinov-connection.com

Du 08 au 12 avril 2015

. Laval Virtual

www.laval-virtual.org

Le 13 avril 2015

. 3ème édition du prix du jeune entrepreneur.

www.pltje.latribune.fr

Du 14 au 15 avril 2015

. Colloque sur la transition énergétique.

www.colloque-mixelectriqueenr.ademe.fr

Du 14 au 16 avril 2015

. AccesSecurity (Salon international sûreté des accès).

www.accessecurity.fr

Du 20 au 25 avril 2015

. Intermat.

www.intermat.fr

Avril 2015

Publié dans Agenda

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Sigfox, l'envol du papillon

Publié le par Jacques SAMELA.

Avec une levée de fonds de 100 millions d’Euros, la société française Sigfox (www.sigfox.com), spécialisée dans le domaine des objets connectés, est devenue la première start-up française à avoir levé une telle somme. Et d’après Ludovic Le Moan (voir photo), l’un de ses fondateurs, l’autre étant Christophe Fourtet, c’est près de 130 millions qu’ils auraient pu lever.

Avec cette somme exceptionnelle, Sigfox pourra accompagner son développement international, avec comme point de mire les Etats-Unis, car pour être un acteur incontournable dans les objets connectés, il ne faut surtout pas rater ce pays.

Fondée en 2009 à Toulouse, Sigfox a construit son succès sur l’idée d’exploiter des fréquences hertziennes libres de licence, et donc de créer un réseau de télécoms à très bas débit, plus facile à installer, peu coûteux et peu vorace en énergie, à contre-courant de l’ensemble des opérateurs télécoms, utilisant eux le haut débit.

La technologie s’appelle le M2M (machine to machine), soit le dialogue entre les machines via internet.

Aujourd’hui, considéré comme l’un des leaders du secteur des objets connectés au Web, avec un chiffre d’affaires de près de 6 millions d’Euros, une cinquantaine de brevets à disposition, Sigfox affirme disposer d’un carnet de commande de plus de 5 millions d’objets connectés (vélos, alarmes, compteurs intelligents, dispositifs de sécurité, etc…), tout en préparant l’avenir, avec par exemple la mise au point de systèmes autonomes fonctionnant sans batteries, ou encore le développement d’un système bimode (satellite et terrestre) avec le groupe Airbus dans le cadre d’un projet de R&D appelé "Mustang".

Et l’avenir, il se construit également à l’échelle des hommes, en l’occurrence d’une femme, Anne Lauvergeon (voir photo), devenue depuis peu présidente de la société, ancienne présidente du groupe Areva (2001-2011), et qui par son aura, son carnet d’adresse, a certainement permis d’attirer des investisseurs, quelque peu frileux quand il s’agit d’investissements financiers. L’étape suivante concernera certainement une entrée en bourse.

Et quand on sait que le marché des objets connectés pourrait peser entre 15 000 et 19 000 milliards de dollars en 2020, il y a de fortes chances que l’avenir soit prometteur, et que Sigfox en soit un des leaders mondiaux, suivi de près par d’autres acteurs français, car si il est un secteur émergent où la France est bien placé, c’est bien celui-ci.

Et justement, les autorités françaises ne s’y sont pas trompées, avec la bonne place de ce secteur dans la Nouvelle France Industrielle, comité de pilotage des 34 plans industriels, lancé par le président de la République en septembre dernier, qui devraient devenir d’ici peu dix, afin d’être plus proches du marché, l’apport non négligeable de la BPI (voir le dossier du 30 septembre 2013) pour accompagner les futures pépites de ce secteur, en entrant au capital de certaines dont Sigfox, ou encore l’importance de la délégation française au dernier Consumer Electronics Show de Las Vegas (voir complément d’information du 15 janvier 2015), où 120 entreprises françaises avaient fait le déplacement.

C’est donc bien à un envol auquel nous assistons, avec ce souhait, que des myriades de papillons tricolores suivent ce précurseur, et envahissent le monde entier.

Jacques Samela

Sources :

. le Monde du 29/03/14.

. Enjeux Les Echos / Septembre 2014.

. Le Figaro du 04/12/14.

. Management / Février 2015.

. Le Figaro du 12/02/15.

. La Tribune du 20/02/15.

. Les Echos du 09/03/15.

Sigfox, l'envol du papillon
Sigfox, l'envol du papillon
Sigfox, l'envol du papillon

Publié dans L'entreprise du mois

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