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Pasqal (suite) & plus

Publié le par Jacques SAMELA.

Pasqal (suite) & plus
Pasqal (suite) & plus

Dans la course à l'ordinateur quantique, la start-up française Pasqal met le turbo

https://www.linfodurable.fr/dans-la-course-lordinateur-quantique-la-start-francaise-pasqal-met-le-turbo-36510

Le 24/01/2023

 

La start-up française Pasqal, qui vient de lever 100 millions d'euros pour accélérer le développement de son ordinateur quantique, entend prouver sa pertinence industrielle, dans un domaine encore embryonnaire.

Cette opération propulse la jeune pousse, qui compte le prix Nobel de physique 2022 Alain Aspect parmi ses cofondateurs, au premier plan des entreprises européennes du secteur.

Les ordinateurs quantiques sont appelés à transformer radicalement l'informatique, avec des puissances de calcul gigantesques, sans commune mesure avec les machines classiques.

Les applications potentielles sont immenses dans l'industrie, en intelligence artificielle (amélioration de l'apprentissage automatique), dans la finance, ou encore dans l'optimisation des réseaux d'énergie ou des transports.

En chimie, ils pourraient être capables de réaliser des simulations numériques extrêmement fines de nouvelles molécules. Les chercheurs n'auraient plus forcément à synthétiser celles-ci pour les observer et tester des interactions, par exemple pour développer de nouveaux médicaments.

Pour l'instant, Pasqal est une start-up employant une centaine de collaborateurs, dont les machines déjà construites se comptent sur les doigts d'une main.

L'une d'elle est accessible en ligne depuis mai 2022, pour que de premiers projets et cas d'usage puissent être testés par des développeurs.

D'autres sont en cours d'achèvement, avec notamment deux livraisons prévues dans les grands centres de calcul intensif français (Genci) et allemand (Jülich).

Aucun ordinateur quantique n'a toutefois réussi pour l'instant à prouver de façon indiscutable sa supériorité sur un ordinateur classique. Mais "on est en train de rentrer dans une nouvelle ère où l'ordinateur quantique commence à être au niveau de l'informatique classique", affirme Georges-Olivier Reymond, le directeur général de Pasqal.

La jeune entreprise s'apprête ainsi à publier un article scientifique avec la banque d'investissement du Crédit Agricole expliquant comment son processeur quantique a pu faire aussi bien qu'un ordinateur classique sur un problème de calcul du risque emprunteur pour les crédits.

Avec l'argent levé, la start-up basée à Massy (région parisienne) compte doubler ses effectifs en un an et construire quelques dizaines de machines sur les années à venir, selon Georges-Olivier Reymond.

- "Avantage quantique" -

Le but est d'arriver à augmenter rapidement leur puissance de calcul pour parvenir enfin à battre une machine classique.

Cet "avantage quantique" pourrait être atteint "d'ici 1 à 3 ans, selon la chance ou l'optimisme que l'on a", explique le dirigeant.

IBM, l'un des groupes mondiaux les plus avancés dans la course à l'ordinateur quantique, espère de son côté y arriver d'ici à 2024.

Google avait revendiqué la "suprématie quantique" en 2019, affirmant que son processeur Sycomore avait fait en 3 minutes un calcul qui aurait demandé plus de 10.000 ans à un supercalculateur classique.

Mais cette affirmation a ensuite été contestée, notamment parce que le calcul fait alors ne servait à rien d'autre que remporter cette victoire.

Le problème pour les constructeurs d'ordinateurs quantiques est d'arriver à augmenter le nombre de bits quantiques (aussi appelés qubits), la brique élémentaire du processeur quantique.

Fondés sur l'infiniment petit (des atomes de rubidium manipulés par des lasers, dans le cas de Pasqal), ces qubits sont aussi très instables et très difficiles à contrôler, avec une difficulté qui va croissante au fur et à mesure qu'on en rajoute pour doper la puissance de l'ordinateur.

Pasqal, qui livrera des machines de 100 qubits aux centres de calcul français et allemand, a pour objectif de parvenir bientôt à un processeur de 1.000 qubits.

"Pour nous, c'est un peu le chiffre magique, dont nous pensons qu'il nous permettra d'atteindre l'avantage quantique", souligne Georges-Olivier Reymond.

Les investisseurs qui parient sur Pasqal sont des fonds internationaux, comme Temasek, fonds souverain singapourien, le fonds saoudien Wa'ed, filiale du géant pétrolier Aramco, ou encore le fonds de l'Union européenne EIC et les fonds français Bpifrance et Innovation Défense.

Les fonds privés européens Daphni, Eni Next ou Quantonation, fonds français focalisé sur le quantique, participent également au tour de table.

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2021/07/pasqal-objectif-1-000-qubits.html

 

Vu et lu dans Le Monde du 09/02/23

Vu et lu dans Le Monde du 09/02/23

 

La France et les USA signent un accord sur la technologie quantique

https://www.ecinews.fr/fr/la-france-et-les-usa-signent-un-accord-sur-la-technologies-quantique/?utm_source=mautic&utm_medium=email&utm_campaign=ECI-06-12-2022

Le 04 décembre 2022 Par A Delapalisse, Nick Flaherty

 

Les États-Unis et la France ont signé un accord sur la technologie quantique lors de la visite du président Emmanuel Macron à Washington DC cette semaine.

La déclaration de coopération s’appuie sur les accords signés à Paris en octobre 2018 et sur une déclaration conjointe de 2021 sur la coopération scientifique et technologique qui désigne explicitement la science de l’information quantique comme un domaine dans lequel les deux parties ont approuvé la poursuite de la coopération en matière de recherche.

« Le potentiel de la science et de la technologie de l’information quantique pour répondre aux questions scientifiques urgentes au profit de l’humanité est infini », a déclaré le Dr Arati Prabhakar, directeur du Bureau de la politique scientifique et technologique de la Maison Blanche (OSTP) et conseiller scientifique en chef du président Biden, qui a signé la déclaration conjointe pour les États-Unis. « Cette déclaration montre un engagement entre les États-Unis et la France à travailler ensemble pour atteindre nos objectifs quantiques communs, fondés sur nos principes communs. »

Le Dr Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a signé la déclaration commune pour la France. « Les États-Unis et la France partagent la conviction que la science et la technologie de l’information quantique modifieront profondément de nombreux secteurs de notre économie », a déclaré Retailleau. « Cette déclaration souligne notre volonté de travailler vers des objectifs communs basés sur des valeurs partagées. »

« La signature de la déclaration conjointe sur la coopération dans les sciences et technologies de l’information quantique entre les États-Unis et la France est un énorme pas en avant dans l’avancement de la technologie quantique », a déclaré Georges-Olivier Reymond, PDG et fondateur de Pasqal, l’un des principaux acteurs de l’informatique quantique en Europe.

Une nouvelle start-up dédiée au calcul quantique

“The signing of the Joint Statement on Cooperation in Quantum Information Science and Technology between the United States and France is a huge step forward in advancing quantum technology,” said Georges-Olivier Reymond, CEO and founder of Pasqal, one of the leading quantum computing firms in Europe.

« Cette collaboration mondiale est essentielle pour que l’informatique quantique atteigne son potentiel révolutionnaire et sécurise les systèmes contre les attaques quantiques. En tant qu’entreprise quantique née à Paris et présente aux États-Unis, nous sommes impatients de soutenir la collaboration entre les deux pays et d’apporter de la valeur aux utilisateurs finaux grâce à notre technologie quantique à atome neutre », a-t-il déclaré.

Pasqal a annoncé une collaboration de recherche avec l’Université de Chicago pour faire progresser l’informatique à atomes neutres, la première société basée en France à collaborer au développement de la technologie quantique aux États-Unis.

Le Dr Charles Tahan, directeur adjoint de la science de l’information quantique au Bureau de la politique scientifique et technologique de la Maison Blanche et directeur du Bureau national de coordination quantique, a déclaré : « Résoudre les problèmes compliqués de la science de l’informatique quantique, tout en développant le marché mondial et chaîne d’approvisionnement nécessaire pour faire passer les technologies quantiques du laboratoire au marché, nécessitera des connexions et des collaborations entre nos écosystèmes, ce que cette déclaration commune facilitera.

Le Dr Neil Abroug, responsable de la Stratégie nationale quantique française au Secrétariat général de l’investissement, a déclaré : « Le développement de technologies quantiques utiles et robustes est confronté à des questions scientifiques, technologiques, économiques et organisationnelles très difficiles auxquelles il faut répondre, et aucun pays ne semble avoir la capacité de le résoudre par lui-même. Nous devons identifier les complémentarités et collaborer avec nos partenaires pour atteindre la masse critique pour relever ces défis. Cette déclaration commune facilitera la coopération entre les écosystèmes américain et français.

www.pasqal.io

 

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Thierry Breton & Nicolas Dufourcq, en mission

Publié le par Jacques SAMELA.

Thierry Breton & Nicolas Dufourcq, en mission
Thierry Breton & Nicolas Dufourcq, en mission

Après vous avoir fait découvrir Louis Gallois (http://competitiviteinfrance.overblog.com/2021/01/louis-gallois-l-homme-de-la-competitivite-francaise.html) et Christine Lagarde (http://competitiviteinfrance.overblog.com/2016/03/christine-lagarde-une-femme-francaise-d-influence.html), soit le précurseur de la nouvelle compétitivité française, et la présidente actuelle de la Banque centrale européenne, voici donc cette fois-ci, pas un, mais deux autres portraits français (déjà fait ultérieurement), que je présenterai comme les « activistes » de la réindustrialisation, française et européenne, soit Nicolas Dufourcq, nouvellement reconduit dans ses fonctions de directeur général de Bpifrance (http://competitiviteinfrance.overblog.com/bpi-france-la-banque-de-la-reconqu%C3%AAte), et Thierry Breton, actuel commissaire européen au Marché intérieur.

Alors, comme d’habitude, et sans faire acte de préférence, ma première présentation concernera donc Thierry Breton, eu égard seulement à la première lettre de son prénom.

Donc, aujourd’hui commissaire européen au Marché intérieur, qui intègre également la politique industrielle, la défense et l’espace, soit une première dans le fonctionnement de l’UE en englobant enfin ces sujets, devenus aujourd’hui primordiaux pour qu’elle prenne sa place dans le monde de demain, et pèse de tout son poids face à la Chine et aux Etats-Unis.

Et ce poste, il permet également à la France de se retrouver à nouveau sur le devant de la scène des institutions européennes, avec comme souhait d’y défendre des idées pas toujours bien perçues, voire considérées arrogantes, mais malgré tout primordiales (https://www.vie-publique.fr/en-bref/285577-bilan-de-la-presidence-francaise-du-conseil-de-lunion-europeenne). Je rappelle juste que la France est un des pays fondateurs de l’UE.

Sinon, pour en revenir au personnage, et notamment à son parcours, on peut dire qu’il est plutôt chargé ou complet, c’est selon.

En effet, après une scolarité à l’Ecole alsacienne de Paris, suivie d’une prépa aux grandes écoles au Lycée Louis le Grand, il obtient en 1979 un diplôme d’ingénieur à Supélec, et dans le cadre de son service national, au titre de la coopération, il devient professeur d’informatique et de mathématiques au lycée français de New York.

Ensuite, après cette expérience certainement enrichissante, il crée en 1981 une société d’analyse de systèmes et d’ingénierie informatique appelée Forma Systems, qu’il dirigera pendant cinq ans, avant cette fois-ci de se consacrer au projet du Futuroscope à Poitiers, suite à une rencontre avec son instigateur René Monory (1923-2009), plusieurs fois ministre, et dont son principal fait sur cette idée, sera d’en imaginer la création de la Technopôle (https://www.lavienne86.fr/au-quotidien/attractivite/outils-damenagement/la-technopole-du-futuroscope/site-internet-de-la-technopole).

Lieu où il embrassera également une carrière politique, tout d’abord en intégrant en 1986 le cabinet de celui qui deviendra son mentor (voir ci-dessus), comme conseiller pour l’informatique et les technologies nouvelles au ministère de l’éducation, ensuite, en devenant conseiller régional de Poitou-Charentes, et finalement ministre de l’économie, des finances et de l’industrie dans le gouvernement Raffarin, alors 1er ministre du président Chirac (2005), où il sera l’un des artisans de la privatisation des autoroutes et de France Télécom.

Entreprise qu’il connait par ailleurs très bien, puisqu’il en fut le dirigeant pendant plusieurs années à partir de 2002, contribuant à relever celle qui est surnommée à l’époque « l’entreprise la plus endettée au monde », à hauteur de 70 milliards d’Euros, à premier opérateur historique à avoir élaboré et mis en œuvre le concept d’ »opérateur intégré », et ramenant en moins de trois ans la dette en dessous des 40 millions d’Euros.

Mais avant cela, il fut le directeur général de la société CGI de 1990 à 1993, suivi de directeur de la stratégie et du développement de la société Bull, avant d’en devenir directeur général adjoint, et au final vice-président à l’âge de 40 ans.

En 1997, il est nommé à la tête du groupe Thomson, alors valorisé un franc symbolique, qu’il réussira à valoriser jusqu’à 100 milliards de francs en 2002, lui valant au passage d’être nommé « stratège de l’année » par le quotidien économique La Tribune.

Ensuite, et après son passage à la tête de France Télécom (voir plus haut), il sera nommé en 2008 président du directoire de l’entreprise Atos Origin (http://competitiviteinfrance.overblog.com/2019/05/atos-le-mousquetaire-du-numerique.html), puis PDG un an plus tard, avec quelques faits marquants à son actif, comme le rachat du groupe allemand Siemens IT Solutions & Services, permettant à Atos de se hisser au 2ème rang européen derrière IBM, tout en devenant « l’Airbus » des services informatiques, l’acquisition des sociétés Bull, qu’il connait bien (voir plus haut), et Xerox ITO, ou encore l’entrée du groupe au CAC 40,avec une capitalisation de 7,29 milliards d’Euros.

Et cette fonction, il la quittera en 2019 pour son poste actuel, que je ne vous présente plus.

Par-contre, saviez-vous qu’il est aussi un écrivain à succès ?

En effet, et ce depuis l’âge de 29 ans, où il publiera en 1984 son premier ouvrage, coécrit avec Denis Beneich, intitulé Softwar, considéré comme l’un des premiers à se saisir du sujet des virus informatiques, traduit en une dizaine de langues, vendu à 1,5 millions d’exemplaires, et adapté à la télévision en 1992.

Suivront en 1985 un livre intitulé Vatican III, imaginant cette fois-ci la propagande de l’image par le biais de satellites géostationnaires, et obtenant le prix du meilleur roman de science-fiction de l’année à l’occasion des Gutenberg du livre, en 1987, et Netwar, distingué lui par le prix Mannesman-Tally, récompensant le meilleur roman lié au secteur informatique, complétés par six essais de 1991 à 2007.

Comme quoi, rien ne l’arrête, ce qui finalement semble être un des traits forts de sa personnalité, car aujourd’hui, dans le cadre de sa fonction plus que stratégique, il impose ses vues et ses décisions au moyen d’une méthode jugée par certains trop directe, voire agaçante, certainement acquise tout au long de son parcours, notamment industriel. Cependant, malgré quelques réticences, elle a l’air de fonctionner, ce qui pour l’UE est une chance, selon moi.

Vu et lu dans Challenges n° 776 du 02/03/23

Vu et lu dans Challenges n° 776 du 02/03/23

 

Et maintenant, place donc au second portrait français, Nicolas Dufourcq, dont l’ambition est de relever l’industrie française, faisant l’objet même d’un livre écrit de ses mains, intitulé « La désindustrialisation de la France », paru en juin dernier chez Odile Jacob.

Et c’est bien comme directeur général de Bpifrance qu’il compte favoriser ce retour, car rappelons-le quand même, la France est le pays de l’UE le plus désindustrialisé, à l’exception de la Grèce, avec en 2021, une représentation de 16,8 % dans notre PIB, alors que l’Allemagne en était à 26,6 %, l’Italie à 22 %, et la Suède à 20,5 %.

C’était certainement les conséquences de ce que l’on a appelé à l’époque, le concept du « fabless »  (https://www.lepoint.fr/economie/le-fabless-passion-francaise-13-10-2011-1387565_28.php#11), et qui durant la crise du Covid s’est révélé problématique, avec la difficulté de trouver sur place des masques, des médicaments, et encore moins la possibilité de produire des vaccins.

Mais bon, avant de devenir le pourfendeur, non masqué, de la désindustrialisation française, il fut étudiant au lycée Henri IV de Paris, obtint les diplômes de Paris HEC, où il prit le temps de créer 5 startups, et de l’ENA, avec comme idée qu’une voie était toute tracée pour ce fils d’ambassadeur, et d’une mère secrétaire d’état à la Recherche au sein du gouvernement Juppé en 1995.

Et ce fut effectivement le cas, en embrassant la fonction d’inspecteur des finances pendant plusieurs années, avant de bifurquer vers la politique, en devenant le directeur adjoint du cabinet de René Teulade, alors ministre des affaires sociales et de l’intégration au sein du gouvernement Bérégovoy (1992)

Il y reviendra un an plus tard, avant cette fois-ci de découvrir l’industrie, en devenant chargé de mission auprès du directeur général de France Télécom, conseiller du président, directeur de différentes branches du groupe, y développant, avant d’en devenir le PDG, le fournisseur d’accès à internet Wanadoo, pour finir comme directeur exécutif de la branche téléphonie et internet du groupe.

Quand on y regarde bien, quelques similitudes existent entre ces deux messieurs, l’incursion dans le monde politique, mais aussi leur passage au sein du groupe France Télécom. Mais vous l’aviez peut-être déjà vu ?

Ensuite, il intégrera le groupe Capgemini au poste de directeur délégué de la France et d’une partie de l’Europe, avant de prendre celui de directeur général adjoint chargé des finances, de la gestion des risques et j’en passe (voir le reste sur Wikipedia), et au final, de directeur du suivi des grands comptes, où il entreprendra avec succès au redressement du groupe.

Et donc, pour se retrouver aujourd’hui au poste que vous connaissez, depuis 2013, avec à son actif la mise en place d’une structure désormais incontournable dans l’investissement de l’innovation en France, devenant au fil des ans le pourvoyeur de l’écosystème français des start-up, par le biais de systèmes de prêts, de prises de participation directe ou via des fonds, ou encore le développement de plans consacrés à la « Deeptech », ainsi que celui intitulé « French Fab », contribuant justement à la réindustrialisation de l’Hexagone, affaire qu’il compte mener en amateur avisé d’alpinisme, soit avec difficulté, mais avec persévérance.

Ce que sont finalement nos deux défenseurs de l’industrie, française et européenne, naviguant à contre-courant de ce qui a été la norme pendant de nombreuses années, et qu’ils remettent au gout du jour pour le bien de nos nations, faisant que le mot souveraineté ne soit pas juste un état d’esprit de repli sur soi, voire de protectionnisme ravageur, mais plutôt de reconquête.

Jacques Samela

 

Sources :

 

1/ Thierry Breton

. Wikipedia

. https://www.decideurs-magazine.com/finance/37055-thierry-breton-le-super-commissaire.html

. https://www.contexte.com/article/pouvoirs/thierry-breton-corsaire-europeen-a-lindustrie_163501.html

. https://confrontations.org/tdorgetconfrontations-org/le-grand-entretien-thierry-breton-la-force-qui-est-la-notre-cest-la-solidarite/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=le-grand-entretien-thierry-breton-la-force-qui-est-la-notre-cest-la-solidarite

. https://www.economie.gouv.fr/saef/thierry-breton

. https://ec.europa.eu/commission/commissioners/2019-2024/breton_fr

A lire :

. https://www.ecoreseau.fr/actualites/economie-societe/la-neuvieme-de-thierry-breton-2023-03-13-92210?utm_campaign=Matinale_Mardi_-_20230314&utm_medium=email&utm_source=sendinblue

 

 

2/ Nicolas Dufourcq

. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Dufourcq

. https://www.la-croix.com/Nicolas-Dufourcq-financier-service-start-innovation-2023-01-24-1301252183

. https://www.frenchweb.fr/nicolas-dufourcq-financier-au-service-des-start-up-et-de-linnovation/439411

. https://www.ecoreseau.fr/actualites/economie-societe/nicolas-dufourcq-le-reve-dune-france-industrielle-2023-03-05-91859?utm_campaign=Matinale_Lundi_-_20230227&utm_medium=email&utm_source=sendinblue

 

 

 

 

Le Parisien du 15/02/22 // LP/Delphine Goldsztejn

Le Parisien du 15/02/22 // LP/Delphine Goldsztejn

Thierry Breton & Nicolas Dufourcq, en mission

Publié dans Portrait français.

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La propulsion vélique (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

La propulsion vélique (suite)
La propulsion vélique (suite)
Vu et lu dans Le Parisien Week-End du 17/02/23

Vu et lu dans Le Parisien Week-End du 17/02/23

 

Transport maritime : huit start-up dans le vent

https://www.informateurjudiciaire.fr/actualites/transport-maritime-huit-start-up-dans-le-vent/

Publié le 17/03/2023

 

Pionnière en matière de décarbonation du transport maritime, la Loire-Atlantique compte de nombreuses entreprises œuvrant dans le transport à la voile. Du kite pour cargo d’Airseas aux voiles gonflables de Wisamo, en passant par le cargo roulier à voiles de Neoline (…), IJ propose un tour d’horizon de ces start-up qui innovent au service de la transition écologique en s’appuyant sur la force d’Éole.

Alors que 90 % des échanges de marchandises sont assurés au niveau mondial par les 50 000 navires de commerce qui sillonnent le globe, cette flotte, qui tourne à 80 % au fioul lourd, rejette chaque année près d’un milliard de tonnes de COdans l’atmosphère*. Cela représente aujourd’hui 3 % des émissions mondiales. Une part qui grimperait à 17 % d’ici 2050 avec le doublement des flux envisagé par l’Organisation maritime internationale (OMI). Face à cette dangereuse perspective, l’OMI s’est fixé pour objectif de diviser par deux ses émissions à cette même échéance.

Dans ce contexte, toutes les alternatives au fioul lourd, ce résidu du pétrole difficile à brûler, apparaissent comme des solutions d’avenir. À commencer par la propulsion vélique, qui n’est autre que l’utilisation du vent pour faire avancer un bateau. Les entreprises du territoire ne s’y sont pas trompées. Elles sont huit, basées à Nantes et Saint-Nazaire, à avoir investi au fil des années ce marché en mettant au point des technologies innovantes pour concevoir les navires du transport maritime de demain. L’ensemble de ces innovations seront présentées au salon Wind For Goods, les 1er et 2 juin, à Saint-Nazaire (https://www.windforgoods.fr/).

Neoliner, premier cargo roulier propulsé au vent

La première à s’être engagée sur ce créneau porteur est Neoline. Ayant démarré sous forme associative en 2011, la start-up a vu le jour en 2015 à Nantes grâce à un groupe de professionnels de marine marchande qui avait pour ambition d’élaborer une solution de transport maritime s’appuyant sur le vent comme moyen principal de propulsion. C’est dans ce cadre que ses équipes ont imaginé le Neoliner, un cargo roulier à voiles de 136 mètres, couplées à une propulsion auxiliaire diesel-électrique.

En janvier dernier, Jean Zanuttini, président de Neoline, confirmait la mise en chantier de ce cargo à l’automne 2023 en Turquie pour un montant de 60 M€. Sa réalisation est confiée au chantier naval RMK Marine, basé à Istanbul. « Nous visons une mise en service et une première traversée entre Saint-Nazaire et Baltimore pour mi-2025, confirmait l’intéressé. L’objectif de cette première ligne est de démontrer que le vent peut à nouveau être utilisé comme énergie principale de propulsion, tout en conservant un service de transport industriel ponctuel et compétitif. Combiné à une vitesse commerciale de onze nœuds, nous visons une réduction de la consommation de combustible et des émissions associées de plus de 80 %. »

Séduits par ce projet, plusieurs fleurons de l’industrie française (Renault, Beneteau, Cointreau, Manitou, Michelin, Clarins, Longchamp…) se sont déjà engagés à tester cette ligne pilote. « Notre second objectif sera la création d’une véritable flotte à propulsion principale par le vent. Il s’agit là de l’opportunité inédite de faire notre part de la transition énergétique et de reprendre le fil de l’histoire du transport maritime à la voile », conclut le président.

Solid Sail, la voile rigide des Chantiers de l’Atlantique

Après le lancement en 2009 d’un premier concept de paquebot à voiles, les Chantiers de l’Atlantique se sont penchés à Saint-Nazaire sur le développement d’une voile adaptée à la propulsion de ce géant des mers. De ces travaux de recherche est née en 2019 Solid Sail, une voile rigide de grande dimension constituée de panneaux rectangulaires en composite assemblés entre eux. Performante, pliable et pouvant dépasser les 1 000 m2, cette voile est conçue pour propulser le futur plus grand paquebot à voile du monde, le Silenseas, qui sortira des Chantiers en 2026-2027.

Avant cette date, la Solid Sail équipera également le cargo à voiles de Neoline. Si la compagnie avait au départ envisagé de doter son cargo de quatre mâts et près de 4 200 m2 de voiles souples, elle a finalement fait appel aux Chantiers de l’Atlantique. Ces derniers ont développé deux mâts rabattables de 76 mètres chacun, qu’ils ont équipé de leur Solid Sail. Chaque mât a ainsi la possibilité de s’abaisser pour permettre au navire de passer sous un pont et reçoit une voile solide de 1 100 m2. Un foc souple de 400 m2 est également installé à l’avant du navire. Le tout pour une surface vélique de 3 000 m2 et une durée de vie attendue d’environ de 25 ans. « Il s’agit d’un premier jalon majeur de cette évolution de l’activité, qui peut laisser présager d’une utilisation élargie des gréements Solid Sail au-delà du secteur de la croisière », se félicitait début janvier Laurent Castaing, PDG des Chantiers de l’Atlantique, lors de l’annonce de la mise en chantier du Neoliner.

La technologie D-Ice à bord du Canopée et du Neoliner

Œuvrant sur le marché des systèmes de navigation et pilotage pour le maritime, la deeptech D-Ice Engineering a été créée à Nantes en 2015. Cette entreprise d’ingénierie et de recherche innovante, spécialisée en simulation hydrodynamique et en automatique avancée, a pour ambition de répondre aux trois grands enjeux du milieu maritime : « Réduire son empreinte carbone, améliorer la sécurité en mer et produire des énergies propres en développant des technologies innovantes. »

Elle articule son offre autour de quatre produits et services : Oceanics, un système embarqué de navigation et de pilotage visant à optimiser et sécuriser les opérations ainsi que réduire significativement la consommation des navires ; Bladics, un contrôleur pour l’optimisation du contrôle de production et stabilisation des éoliennes flottantes ; Satori, un service d’études de routage statistique en ligne ; ainsi qu’un service d’ingénierie marine, qui réalise des études de validation des capacités opérationnelles de supports offshore.

Son système embarqué Oceanics a d’ailleurs été retenu pour équiper le cargo à voiles Canopée, qui transportera la nouvelle fusée Ariane 6 en Guyane. D-Ice Engineering fait également partie des partenaires français sur lesquels s’appuie le chantier turc RMK Marine dans la construction du Neoliner. La start-up nantaise s’est en effet notamment vu confier le développement des systèmes de routage météo.

Le kite pour cargo d’Airseas

Airseas s’est quant à elle positionnée sur le créneau du transport maritime décarboné dès 2016. La start-up a été créée à Nantes par d’anciens ingénieurs d’Airbus qui avaient l’ambition de réunir leur expertise aéronautique, leur passion pour la voile et leur engagement pour l’environnement. Ces derniers ont développé Seawing, un système de cerf-volant géant flottant à 300 mètres au-dessus du niveau de la mer, qui tracte les cargos. Un système déployé, exploité et stocké grâce à un simple bouton, avec une intervention minimale de l’équipage.

Installée fin 2021 sur le Ville de Bordeaux, un navire appartenant à Louis Dreyfus Armateurs et affrété par Airbus entre ses sites de Saint-Nazaire et Mobile aux États-Unis, le kite Seawing a été testé durant six mois lors des traversées transatlantiques du navire. À la clé : une réduction de 20 % de ses émissions de gaz à effet de serre et de sa consommation de carburant grâce au cerf-volant de 500 m2. Après cette première, c’est sur un cargo de l’armateur japonais K Line qu’Airseas a déployé son aile en 2022, avec cette fois un kite deux fois plus grand (1 000 m2). Satisfait de l’expérience, l’armateur japonais a confirmé la commande de deux autres systèmes dans le cadre d’un accord de 20 ans avec Airseas pour équiper 50 de ses navires.

Ces nouvelles commandes permettent à Airseas de se rapprocher d’une production en série de son système Seawing. Dans ce cadre, la start-up recherche un site afin d’y construire sa voilerie, avec un démarrage prévu pour début 2024. La bonne dynamique devrait également amener l’entreprise à étoffer ses effectifs, d’une centaine de collaborateurs actuellement. « L’industrialisation devrait entraîner la création de 300 à 400 emplois, sur des profils opérationnels mais aussi ingénieurs, à horizon quatre ans », confirme Marie Peigné-Michel, responsable communication.

Après un démarrage si prometteur, Airseas s’est fixé pour objectif d’équiper 15 % des flottes de cargos existants d’ici 2030, soit 1 000 navires par an. Des chiffres réalistes selon la start-up, « car Seawing peut être installé sur un navire en seulement deux jours ».

SeawitLab pivote vers le commerce maritime

Créée à Saint-Nazaire en 2019, la start-up SeawitLab développe des structures gonflables profilées à partir de textile 3D à géométrie variable. Autrement dit des voiles d’un nouveau genre. « Ayant au départ souhaité nous orienter vers la voile légère, nous avons réalisé quelques unités d’ailes souples gonflables à profil aérodynamique pour les dériveurs et les voiliers de croisière afin de valider notre concept, résume Antoine Souliès, cofondateur. Au fil des années et des expériences, nous avons réalisé que ce marché était très conservateur et nous avons choisi de pivoter pour proposer notre brique technologique aux navires de commerce sur la partie aile. En revanche, on se focalise uniquement sur la voile, et on ne gère pas les automatismes, le mât ou le pilotage de la voile. »

Prochaine étape pour SeawitLab après plusieurs années de R&D : « Trouver des partenaires prêts à équiper leurs navires de notre technologie ou avec qui développer une solution complète d’ici 18 à 24 mois. Nous sommes actuellement en discussion avec plusieurs acteurs du secteur potentiellement intéressés pour tester notre brique ou l’intégrer sur un projet d’envergure de propulsion vélique. Nous sommes impatients d’équiper nos premiers cargos. »

Le navire-énergie de Farwind

À la différence des start-up précédentes, l’entreprise nantaise Farwind Energy n’intervient pas directement dans le transport de marchandises. Elle pourra néanmoins être bien utile au secteur. Née au sein de l’incubateur de l’École centrale de Nantes en juillet 2020, Farwind Energy est pionnière dans le domaine des solutions de captage et de livraison de l’énergie éolienne lointaine. Elle développe, commercialise et opère des solutions intégrées de conversion, stockage et livraison de l’énergie du vent en haute mer. Pour cela, elle a conçu un catamaran de 85 mètres de long pour 30 de large capable de capter les vents au large pour stocker de l’énergie à bord, grâce à l’utilisation de rotors Flettner, sous forme d’électricité ou d’hydrogène. Placés sous la coque du bateau, les hydro-générateurs seront actionnés grâce à la vitesse du navire. Ils chargeront alors des batteries ou alimenteront un électrolyseur capable de produire de l’hydrogène voire des électro-fuels. « La rotation des cylindres va faire avancer le navire en fonction des vents et permettre de stocker de l’énergie, un peu à la manière de la dynamo sur un vélo », précise Arnaud Poitou, le président.

Après le succès de la mise à l’eau d’un premier prototype mi-2021 dans l’étang de Vioreau à Joué-sur-Erdre, la start-up nantaise compte commencer à produire son premier navire dès 2024. Si elle a déjà réussi à lever 4 M€ dans cette perspective, la start-up cherche 20 M€ supplémentaires pour industrialiser son premier navire, mais également lancer sa première plateforme de production d’énergie verte, au premier semestre 2025, en Guadeloupe. Le premier navire de Farwind devrait produire 10 GWh par an, soit l’équivalent de 6 000 tonnes de CO2 émises en moins chaque année.

Un Imoca pour transporter des épices

Basé à Rochecorbon près de Tours, le producteur d’épices et de cafés Terre Exotique a débarqué à Saint-Nazaire il y a un peu plus d’un an pour ouvrir de nouveaux bureaux. Une arrivée en lien avec un projet pour le moins ambitieux : les fondateurs Charles-Edouard O’Quin et Erwann de Kerros ont acquis il y a un an et demi un Imoca de 18 mètres de long pour aller récupérer à la source les plus grands crus de poivres et d’épices. Un achat destiné « à donner une seconde vie à ce bateau de course anciennement piloté par Sébastien Destremau, mais surtout contribuer à un transport vertueux de nos produits », explique Gautier Renault, responsable marketing et communication de cette PME, qui emploie une cinquantaine de personnes et propose près de 600 références.

La structure du bateau permet le transport d’environ deux tonnes d’épices à chaque voyage et d’assurer quatre ou cinq rotations par an. « C’est aussi un moyen d’aller à la rencontre de nos paysans producteurs aux quatre coins du monde », se félicite le cadre.

Le navire, basé à Saint-Nazaire, vient d’ailleurs de rentrer du Brésil, chargé de poivres. Une précieuse cargaison qui sera ensuite chargée à bord d’une toue cabanée (un bateau de Loire à fond plat entièrement en bois), dont l’entreprise vient de faire l’acquisition pour assurer, toujours à la force du vent, la jonction entre Saint-Nazaire et Rochecorbon.

Prouvant que l’on peut importer des épices avec un très faible impact environnemental avec son programme Éole, Terre Exotique souhaite acquérir de nouveaux bateaux. L’ouverture d’une boutique à Nantes, en bord de Loire, proposant des ateliers de formation et dégustation d’épices, est également envisagée.

L’aile gonflable Wisamo de Michelin

Initiative du groupe Michelin, la start-up Wisamo est la dernière à s’être installée à Nantes. Ayant emménagé en juillet 2022, elle a développé une aile gonflable, rétractable et automatisée. La solution est adaptable à tous types de navires (marchand et de plaisance) et s’adapte parfaitement aux cargos (neufs ou existants). À la clé, des économies de carburant, « de 15 à 20 % en rétrofit et jusqu’à plus de 50 % pour les navires neufs », annonce Gildas Quemeneur, dirigeant de Wisamo.

Après avoir testé avec succès son innovation pendant un an sur le voilier de Michel Desjoyaux, Wisamo a installé en janvier dernier son aile gonflable sur un ferry de la Compagnie Maritime Nantaise qui opère des traversées entre l’Espagne à l’Angleterre. Un test grandeur nature en conditions hivernales, avant la livraison d’un premier prototype prévue en 2024. Prochaine étape : changer d’échelle en passant à une aile de 500 à 600 m2, qui sera testée à terre. Wisamo espère ensuite passer en phase d’industrialisation, à horizon 2025-2026.

*Selon le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)  

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2021/10/ayro-toutes-voiles-dehors.html

 

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Le rendez-vous de l'Europe

Publié le par Jacques SAMELA.

Le rendez-vous de l'Europe
Le rendez-vous de l'Europe
Vu et lu dans Les Echos du 01/06/22 et du 22/07/22
Vu et lu dans Les Echos du 01/06/22 et du 22/07/22
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Climat, industrie : la France est le 2ème bénéficiaire des prêts de la BEI en 2022

https://www.euractiv.fr/section/economie/news/climat-industrie-la-france-est-le-2eme-beneficiaire-des-prets-de-la-bei-en-2022/?utm_source=piano&utm_medium=email&utm_campaign=21853&pnespid=7aF7UyteMKwX2.LKvjCyA5CBoAO8UZB2fO_lzPAz80VmFnJvs.ENdNnXYa4lWI4WiJkhV85Ncg

 Le 06 févr. 2023

Avec près de 10 milliards d’euros de projets financés par la Banque européenne d’investissement (BEI) en 2022, la France a été le deuxième bénéficiaire des prêts de l’institution de financement. Le rôle de la BEI dans le Plan industriel vert reste encore à déterminer.

Quelque 8,4 milliards d’euros ont été octroyés aux entreprises et collectivités françaises via la BEI, et 1,5 milliard via sa filiale dédiée au financement des PME, le Fonds européen d’investissement (FEI).

Le groupe BEI a accordé au total 72,5 milliards d’euros de financements en 2022, dont l’Italie a été la première bénéficiaire avec 10,09 milliards, devant la France et l’Espagne ex aequo (9,96 milliards d’euros chacune) et l’Allemagne (6,61 milliards).

En ce qui concerne la France, près de 6 milliards d’euros de prêts ont été consacrés aux « énergies renouvelables, aux mobilités propres et à l’efficacité énergétique », selon le communiqué de la BEI.

L’institution a par exemple soutenu le loueur d’engins de chantier Loxam à hauteur de 130 millions d’euros, pour l’aider à électrifier sa flotte.

InvestEU : Loxam signe le premier « Prêt Vert » accordé par la Banque européenne d’investissement en France

EURACTIV France a suivi la Secrétaire d’État chargée de l’Europe, Laurence Boone, qui s’est rendu lundi (26 septembre) à Colombes, dans les locaux de LOXAM, pour assister à la cérémonie de signature d’un prêt de 130 millions accordé par la Banque européenne d’investissement.

Autre priorité de la BEI en France : l’innovation, qui a bénéficié d’une enveloppe de 2,7 milliards d’euros en 2022.

Par rapport à 2021 (13,9 milliards d’euros), les financements accordés aux entreprises et collectivités françaises ont reculé de quatre milliards d’euros.

Mais 2021 était une année exceptionnelle avec la mise en place du Fonds de garantie européen, selon le vice-président de la BEI Ambroise Fayolle.

Cet outil destiné à « soutenir les entreprises pendant le Covid a boosté le chiffre en 2021 », a-t-il souligné lors d’une conférence de presse lundi matin à Paris.

« Si on regarde la tendance de long terme, le chiffre est en augmentation », a-t-il assuré, avant d’ajouter qu’en France, « la taille moyenne des projets baisse et le risque moyen des projets augmente ».

LEAK : la Commission précise les modalités de son nouveau Plan industriel vert

Quelques jours après la présentation par la Commission européenne de son Plan industriel vert, qui tente de répondre à l’Inflation Reduction Act américain, EURACTIV a eu accès à un document confidentiel précisant les modalités d’application des nouvelles règles relatives aux aides d’État.

La BEI à l’aune du Plan industriel vert

La stratégie de la BEI s’ancre dans un double enjeu de sécurité énergétique et indépendance industrielle, a également souligné M. Fayolle.

De fait, ce « prêteur le plus vert au monde » n’est pas épargné par les débats qui animent les États membres autour du nouveau Plan industriel vert (« Green Deal Industry Plan »), présenté par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen mercredi (1er février).

Le plan fixe notamment un assouplissement des règles relatives aux aides d’État et encadre un principe nouveau de « subventions d’alignement » (« matching subsidies »), qui permettrait aux États membres de s’aligner sur une offre de subventions qu’une entreprise européenne recevrait d’un pays tiers – notamment les États-Unis.

 

Vu et lu dans Actu-Environnement Hors-Série - Spécial Hydrogène de février 2023

Vu et lu dans Actu-Environnement Hors-Série - Spécial Hydrogène de février 2023

LES VÉHICULES ÉLECTRIQUES ONT REPRÉSENTÉ 12,1% DES VENTES ANNUELLES EN EUROPE

 

https://vipress.net/les-vehicules-electriques-ont-represente-121-des-ventes-annuelles-en-europe/

Publié par Frédéric Fassot | 1 Fév 2023 

 

En 2022, les ventes de véhicules électriques à batterie (BEV) en Europe ont continué de croître, malgré le déclin général du marché automobile de l’Union européenne, selon l’association européenne des constructeurs (ACEA). En conséquence, la part de marché des BEV est passée à 12,1%, une amélioration de 3 points de pourcentage par rapport à 2021.

2022 fut également une bonne année pour les voitures hybrides, qui ont atteint une part de marché de 22,6%. En revanche, les immatriculations de véhicules essence et diesel traditionnels ont continué à perdre du terrain, même si leurs parts combinées représentent encore plus de la moitié des ventes de voitures dans l’UE en 2022 (voir illustration).

Les ventes de voitures essence ont affiché une croissance de 4,1% au quatrième trimestre 2022. Les quatre marchés clés ont contribué à cette amélioration, notamment l’Italie (+17,4%) et la France (+3,5%). Malgré cela, la part de marché de l’essence est tombée à 32,5%, contre 35,5% à la même période en 2021. Pour sa part, le diesel a enregistré une légère baisse sur les trois derniers mois de l’année (-0,4%), tandis que sa part de marché est tombée à 14,4%, contre 16,4% au quatrième trimestre 2021. En conséquence, les immatriculations  de véhicules diesel en année pleine pour ont baissé de 19,7% à 1,5 million d’unités, soit une part de marché de 16,4% en baisse de 3,1 points par rapport à 2021.

D’octobre à décembre, les immatriculations dans l’UE de voitures électriques à batterie ont augmenté de 31,6% pour atteindre 406 890 unités, la plupart des marchés de la région ayant enregistré une croissance. L’Allemagne a ouvert la voie avec 198 293 unités et une augmentation de 66,1%, suivie de la France avec une progression des immatriculations de 12,6%, à 62 155 unités. Après un troisième trimestre faible, les ventes de voitures hybrides rechargeables (PHEV) dans l’Union européenne ont connu une forte hausse (+29,5%) au dernier trimestre 2022, soutenues par une augmentation de 73,5% en Allemagne, qui représentait à elle seule plus de la moitié des immatriculations de la région dans cette catégorie. Cela a permis une croissance annuelle de 1,2% pour cette catégorie.

Les véhicules électriques hybrides (HEV) ont totalisé 545 316 unités immatriculées dans l’UE au 4e trimestre (soit une augmentation de 22,2% par rapport à la même période en 2021). Cela a conduit à une augmentation globale de 8,6% sur l’ensemble de l’année et à une part de marché de 22,6%.

Les véhicules à propulsion alternative ont ainsi représenté plus de la moitié (53,1%) du marché automobile de l’UE au cours du dernier trimestre de l’année, avec plus de 1,3 million de voitures immatriculées au total. Sur une base trimestrielle, c’est la première fois qu’elles surpassent les types de carburant essence et diesel traditionnels.

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LANCEMENT D’UN FONDS DE FONDS DE 3,75 MILLIARDS EN FAVEUR DES CHAMPIONS TECHNOLOGIQUES EUROPÉENS

https://vipress.net/lancement-dun-fonds-de-fonds-de-375-milliards-en-faveur-des-champions-technologiques-europeens/

Publié par Frédéric Fassot | 14 Fév 2023 | 

 

Le groupe BEI, composé de la Banque européenne d’investissement (BEI) et du Fonds européen d’investissement (FEI), et cinq États membres de l’Union européenne ont lancé l’initiative Champions technologiques européens (ICTE), un fonds de fonds qui apportera du capital- développement à des entreprises européennes innovantes qui en sont à un stade de croissance avancé. La contribution française à l’ICTE est de 1 milliard d’euros.

Géré par le FEI, l’ICTE a obtenu, durant sa période de souscription initiale de 18 mois, des engagements de la part de l’Espagne, de l’Allemagne, de la France, de l’Italie et de la Belgique pour un montant de 3,25 milliards d’euros. Le groupe BEI a engagé 500 millions d’euros supplémentaires, portant le total à 3,75 milliards d’euros. La taille du fonds devrait augmenter et attirer de nouveaux engagements à l’avenir. La contribution française à l’ICTE est de 1 milliard d’euros.

L’ICTE, pierre angulaire de l’initiative paneuropéenne Scale-up Europe, qui a été dévoilée en février 2022 à Paris sous présidence française du Conseil de l’Union européenne, rassemblera des ressources publiques des États membres participants et du groupe BEI afin d’effectuer d’importants investissements dans des fonds de capital-risque qui, à leur tour, fourniront des financements aux champions technologiques européens.

Combler les lacunes d’accès au financement pour des montants de plus de 50 M€

L’ICTE renforcera le marché européen du capital-risque pour les entreprises à fort potentiel de croissance en comblant les lacunes en matière d’accès au financement, notamment pour les entreprises qui cherchent à lever des montants supérieurs à 50 millions d’euros.

« Il est essentiel d’apporter un soutien aux entreprises européennes innovantes à un stade avancé de leur développement, lorsqu’elles souhaitent faire croître leur activité, afin de préserver l’autonomie stratégique de l’UE et l’accès aux technologies clés génériques. L’Europe compte de solides innovateurs, mais elle doit améliorer leur environnement pour que ces entreprises passent du statut de jeunes pousses à celui de concurrents crédibles, puis à celui de chefs de file du marché. L’ICTE met en lumière notre engagement en faveur du financement de l’innovation et du déploiement de technologies qui contribueront à garantir un avenir durable à l’Europe », a déclaré Werner Hoyer, président du groupe BEI.

L’initiative part du constat qu’actuellement, les jeunes pousses spécialisées dans les technologies les plus prometteuses d’Europe ne disposent pas de capitaux suffisants pour être compétitives à l’échelle mondiale ou sont acquises par des concurrents étrangers, ce qui représente une perte nette pour l’économie européenne. L’élimination de cette « spirale du manque de financement » et la réduction du déficit de capital de croissance pourraient induire la création d’un grand nombre d’emplois hautement qualifiés en Europe et stimuler la croissance.

L’ICTE contribuera à créer une catégorie d’actifs dans laquelle les investisseurs institutionnels européens peuvent investir activement et diversifier durablement leurs portefeuilles, en maintenant un flux soutenu de financements en faveur des entreprises européennes à fort potentiel de croissance.

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Union européenne : les prévisions de croissance revues à la hausse pour 2023

https://www.lemoci.com/union-europeenne-les-previsions-de-croissance-revues-a-la-hausse-pour-2023/

 

Par Christine Gilguy / Le 17/02/23

 

La Commission européenne a publié le 13 février ses prévisions économiques dites « d’hiver ». Bonne nouvelle : un an après le déclenchement de la guerre en Ukraine, elles sont moins négatives que prévu pour 2023, avec la perspective d’une récession qui s’éloigne et des prévisions de croissance relevées à + 0,8 % pour l’UE et à + 0,9 % pour la zone euro. Revue de détail, pays par pays.

En 2022, l’Union européenne a été résiliente : après la forte expansion enregistrée au premier semestre de 2022, la croissance a marqué le pas au troisième trimestre. Mais malgré « des chocs négatifs exceptionnels » tels que la forte inflation et la crise énergétique, l’économie de l’UE a évité la contraction que les prévisions de l’automne annonçaient pour le quatrième trimestre. Le taux de croissance annuel pour 2022 est désormais estimé à 3,5 % tant pour l’UE que pour la zone euro.

Les prévisions de l’automne faisaient donc craindre une récession, mais ce spectre s’éloigne. Que s’est-il passé ?

Plusieurs évolutions favorables se sont produites depuis, explique la Commission : grâce à la diversification des sources d’approvisionnement et à la forte baisse de la consommation, les niveaux des stocks de gaz sont restés supérieurs à la moyenne saisonnière des dernières années, tandis que les prix de gros du gaz sont tombés bien en dessous des niveaux d’avant la guerre. En outre, le taux de chômage est demeuré à son plus bas historique (6,1 %) jusqu’à la fin de 2022. « La confiance s’améliore, et les enquêtes de janvier indiquent que l’activité économique devrait aussi échapper à une contraction au premier trimestre de 2023 » indique la Commission.

Les turbulences restent cependant fortes. En janvier, le pouvoir d’achat des ménages reste érodé par les prix élevés de l’énergie et la hausse du taux d’inflation sous-jacente (inflation globale hors énergie et aliments non transformés). En outre, les tensions inflationnistes persistent, de même que les restrictions monétaires (hausse des taux d’intérêt), pesant sur l’activité des entreprises et freinant l’investissement.

Néanmoins, les prévisions économiques intermédiaires de l’hiver sont plus positives qu’à l’automne : elles tablent donc sur une croissance de + 0,8 % dans l’UE et de + 0,9 % dans la zone euro en 2023, soit respectivement 0,5 et 0,6 points de pourcentage de plus que précédemment. Le taux de croissance prévu pour 2024 reste inchangé, à + 1,6 % pour l’UE et + 1,5 % pour la zone euro, soit une nette accélération.

Les prévisions de croissance par pays en 2023
(évolution du PIB réel)

Monde (hors UE) : + 3 %

Zone euro : + 0,9 %

Allemagne : + 0,2 %
Autriche : + 0,5 %
Belgique : + 0,8 %
Chypre : + 1,6 %
Croatie : + 1,2 %
Espagne : + 1,4 %
Estonie : + 0,0 %
Finlande : + 0,2 %

France : + 0,6 %
Grèce : + 1,2 %
Irlande : + 4,9 %
Italie : + 0,8 %
Lettonie : + 0,0 %
Lituanie : + 0,3 %
Luxembourg : + 1,7 %
Malte : + 3,1 %
Pays-Bas : + 0,9 %
Portugal : + 1 %
Slovaquie : + 1,5 %
Slovénie : + 1 %

Hors zone euro

Bulgarie : + 1,4 %
Danemark : + 0,1 %
Hongrie : + 0,6 %
Pologne : + 0,4 %
Rép. Tchèque : + 0,1 %
Roumanie : + 2,5 %
Suède : + 0,8 %

Total UE : + 0,8 %

 

Le pic de l’inflation est passé

Autre indicateur mieux orienté : l’inflation. « Trois mois consécutifs de modération de l’inflation globale semblent indiquer que le pic est désormais derrière nous, comme annoncé dans les prévisions de l’automne » indique la Commission. Après avoir atteint un record historique de 10,6 % en octobre, le rythme d’inflation est retombé par la suite à 8,5 % dans la zone euro, grâce à la baisse de l’inflation énergétique.

Du coup, de 9,2 % en 2022, l’inflation globale dans l’UE devrait retomber à 6,4 % en 2023, puis à 2,8 % en 2024. Dans la zone euro, elle devrait décélérer pour passer de 8,4 % en 2022 à 5,6 % en 2023, puis à 2,5 % en 2024.

Bien que l’incertitude entourant les prévisions demeure élevée, les risques pesant sur la croissance sont globalement équilibrés, estime la Commission. La demande intérieure pourrait se révéler plus forte que prévu si les baisses récentes des prix de gros du gaz se répercutent davantage sur les prix à la consommation et si la consommation résiste mieux que prévu. Néanmoins, une éventuelle inversion de cette tendance ne peut être exclue dans un contexte de tensions géopolitiques persistantes. La demande extérieure pourrait également se révéler plus robuste à la suite de la réouverture de la Chine, mais cela pourrait alimenter l’inflation mondiale.

Les risques en matière d’inflation, qui se reflètent dans certains des risques identifiés pour la croissance, restent largement liés à l’évolution des marchés de l’énergie. Pour 2024 en particulier, les risques de hausse de l’inflation sont très présents, dans la mesure où les tensions sur les prix pourraient être plus larges et plus enracinées que prévu si la croissance des salaires devait se stabiliser à des taux supérieurs à la moyenne pendant une période prolongée.

C.G

Pour consulter l’intégralité du document en ligne (en anglais) : 

https://economy-finance.ec.europa.eu/system/files/2023-02/ip194_en_1.pdf

 

 

Publié dans En bref

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Philippe Starck (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Philippe Starck (suite)
Philippe Starck (suite)
Vus et lus dans Arts & Décoration n° 575 de mars 2023, et le Parisien Week-End du 21/10/22
Vus et lus dans Arts & Décoration n° 575 de mars 2023, et le Parisien Week-End du 21/10/22

Vus et lus dans Arts & Décoration n° 575 de mars 2023, et le Parisien Week-End du 21/10/22

Photos J.S
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Publié dans Portrait français.

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Février 2023

Publié le par Jacques SAMELA.

Février 2023
Février 2023

NOUVELLE. Promotion du Next40/FT120, un programme d’accompagnement destiné aux futurs leaders de la French Tech, représentant 120 entreprises, 11,3 milliards d’Euros de chiffre d’affaires cumulé, et 47 800 personnes, dont les deux tiers en France.

Le Parisien Weekend

 

REALISATION. De 77 opérations de levées de fonds au profit des start-up en Auvergne-Rhône-Alpes en 2022, contre 71 en 2021, recueillants pour le coup 841 millions d’Euros, et accompagné également d’une hausse des investissements, à hauteur de 17 %.

La lettre de l’économie en Isère

 

GAIN. D’une place pour la France dans le classement mondial des pays par densité de robots dans l’industrie manufacturière, occupant désormais la 15ème place, soit une progression de 12,4 %.

Ecomeca n° 99

 

CONCEPTION. Et livraison d’un système de défense aérienne pour l’Ukraine de la part du groupe Thales, incluant un radar Ground Master 200, un centre de commandement et de contrôle, un système de communications radios, et des terminaux désignant la menace aérienne.

VIPress.com du 02 février 2023

 

ATTIRANCE. Toujours aussi élevé de la part des jeunes auprès des entreprises artisanales, qui sur la période de 2020-2021, avaient déjà pu former 176 000 apprentis, représentant un bond de 14 %.

Batiactu du 03 février 2023

 

MAINTIEN. De la production industrielle française en décembre dernier, avec une croissance de 1,1 %.

La Tribune du 03 février 2023

 

INSTALLATION. De 6 000m2 de panneaux solaires sur les bâtiments publics de la ville de Paris.

Batiactu du 07 février 2023

 

INVESTISSEMENT. De 135 millions d’Euros par le groupe Clarins pour la construction d’une nouvelle usine près de Troyes (Sainte-Savine), s’accompagnant à terme de la création de 300 emplois.

L’Usine Nouvelle du 08 février 2023

 

CHAMPION. Du monde en combiné alpin le français Alexis Pinturault, recevant là sa 5ème médaille en compétition mondiale.

EcoResau du 08 février 2023

 

PARTICIPATION. A l’amélioration de l’accès à l’eau pour NGE (www.nge.fr) en Côte d’Ivoire, dans la région de Koumokro.

Batiactu du 10 février 2023

 

LANCEMENT. De six nouveaux modèles dont deux électriques en Inde pour Renault et Nissan, soit un investissement de d’environ 600 millions de dollars.

La Tribune du 13 février 2023

 

ACCELERATION. Du recrutement des cadres, avec près de 14 % des entreprises souhaitant en engager durant le 1er trimestre 2023. Avec un chômage à 4 %, cette catégorie est presque au plein-emploi.

La croix du 13 février 2023

 

ENGAGEMENT. De la compagnie Air India pour une commande majeure de 250 appareils auprès d’Airbus, accompagnée également d’un nombre significatif d’options pour des appareils supplémentaires.

DIMINUTION. Continue du chômage, atteignant 7,2 % au 4ème trimestre 2022, au plus bas depuis 2008, et l’intérim reste à un bon niveau, en progression de presque 8 %.

L’Usine Nouvelle du 14 février 2023

 

FOURNITURE. De 25 trains régionaux Coradia Nordic supplémentaires à la compagnie norvégienne Norske tog de la part du groupe Alstom, complétant la 1ère commande de 30 trains similaires signée en 2021.

Mobilités Magazine du 15 février 2023

 

RECORD. Pour le groupe Airbus, après un bénéfice net de 4,2 milliards d’Euros en 2022, 1 % de plus qu’en 2021, et 661 avions livrés. 720 sont prévus pour 2023.

EcoReseau du 16 février 2023

 

ACQUISITION. Nouvelle pour Timac Agro (www.timacagrocom) au Brésil, soit la 7ème à l’échelle internationale pour ce spécialiste de la fertilisation de haute technologie basé à St Malo.

NOUVEAU. Record pour la filière des vins et spiritueux, enregistrant 17,2 milliards d’Euros d’exportations en 2022, soit une progression de 10,8 % par rapport à 2021 et un excédent commercial de 15,7 milliards d’Euros, devenant en cela le deuxième pilier du commerce extérieur français derrière l’aéronautique

Le Moci du 17 février 2023

 

POSITIONNEMENT. De choix pour 7 acteurs français dans l’enquête annuelle de Clarivate (www.clarivate.com) sur les 100 meilleurs innovateurs mondiaux, avec pour la 11ème fois consécutive le CEA, ainsi que le CNRS, Safran, Thales, Michelin, Airbus, et ST Microelectronics, classé également pour la 5ème fois au palmarès du Top Global Innovators 2023.

VIPress.net du 17 février 2023

 

PARTICIPATION. Du groupe Vinci à hauteur de 30 % auprès du groupe aéroportuaire mexicain OMA, soit 1,7 milliards de dollars, lui permettant notamment de gérer l’aéroport de la ville de Monterey, la capitale économique du nord-est du pays.

La Tribune du 17 février 2023

 

RENOVATION. Du port de plaisance de Toronto par le leader mondial du design et de la construction de marinas en aluminium, Poralu Marine (www.poralu.com), soit un projet de près de 5 millions de dollars, pour 214 places de bateaux.

Bref  Eco du 17 février 2023

 

SATISFACTION. Pour le rochelais Elixir Aircraft (www.elixir-aircraft.com), qui après avoir eu l’engagement de la société américaine Cirrus Aviation pour 2 avions, en a finalement commandé 10 sur une période de 5 ans.

Air & Cosmos du 17 février 2023

 

INTENTION. De la RATP de recruter 6 600 personnes en Ile de France en 2023, dont 4 900 CDI, afin notamment de répondre à l’avènement des JO 2024. 2 700 conducteurs de bus, 400 conducteurs de métro, et 700 agents de gares et stations.

La Tribune du 20 février 2023

 

RETOUR. Dans le vert pour l’économie française en février, avec l’indice mesurant l’activité du secteur privé passant à 51,6, au lieu de 49,1 en janvier.

La Tribune du 21 février 2023

 

CHOIX. De Forsee Power par le premier constructeur automobile égyptien, Manufacturing Commercial Vehicles (MCV), pour équiper son 1er véhicule électrique avec les systèmes de batteries « Forsee Zen Plus », soit la 1ère commande concernant ces nouveaux systèmes.

Mobilités Magazine du 23 février 2023

 

EMBAUCHE. De plus de 12 000 personnes par le groupe Thales en 2023, dont 5 500 en France.

L’Usine Nouvelle du 27 février 2023

 

CONTRAT. De 100 millions d’Euros pour le groupe MND (www.mnd.com) en Ouzbékistan, afin d’y aménager le site de Chimgan, souhaitant devenir la 1ère destination de loisirs de montagne d’Asie Centrale.

Bref Eco du 28 février 2023

 

TOUJOURS. Aussi attractive la France, avec pour l’année 2022, 1 725 projets d’investissements étrangers, en hausse de 7 %, permettant de maintenir également près de 60 000 emplois directs. Et avec ces chiffres l’Hexagone a atteint son plus haut niveau d’attractivité.

EcoReseau du 28 février 2023

 

ENTREE. De Stellantis au capital de McEwen Copper, filiale de la compagnie minière McEwen, à l’origine d’un projet de mine en Argentine, afin de sécuriser ses approvisionnements en cuivre. D’un investissement de 155 millions de dollars, le site devrait produire 100 000 tonnes de cathode de cuivre par an à partir de 2027, et ce pendant près de 30 ans.

RELOCALISATION. En France de la production de la société Makao (www.makao.fr), conceptrice et fabricante d’emballages en carton pour les secteurs du luxe, de la chocolaterie, et des vins et spiritueux.

L’Usine Nouvelle du 28 février 2023

 

Publié dans Revue de presse

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Le rôle du Sénat dans la réforme des retraites, et autres rappels

Publié le par Jacques SAMELA.

Le rôle du Sénat dans la réforme des retraites, et autres rappels
Le rôle du Sénat dans la réforme des retraites, et autres rappels
Vu et lu dans Challenges n° 776 du 02/03/23

Vu et lu dans Challenges n° 776 du 02/03/23

Le Sénat de la Ve République

https://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/role-et-pouvoirs-de-l-assemblee-nationale/les-institutions-francaises-generalites/l-assemblee-nationale-et-le-senat-caracteres-generaux-du-parlement 

 

La première caractéristique du Sénat est sa permanence : à la différence de l’Assemblée nationale, il ne peut être dissous. C’est cette permanence qui justifie, notamment, que la Constitution de la Ve République confie au Président du Sénat l’exercice provisoire des fonctions du Président de la République si celui-ci est empêché, s’il démissionne ou vient à mourir. Cet intérim est limité au temps nécessaire à l’organisation de l’élection présidentielle (dans les faits, il dure une cinquantaine de jours).

La spécificité du Sénat réside ensuite dans le rôle de représentation des collectivités territoriales que lui attribue l’article 24 de la Constitution. De ce rôle, découle le mode de désignation des sénateurs.

Le Sénat compte 348 sénateurs élus pour six ans au suffrage universel indirect. Il se renouvelle par moitié tous les trois ans.

Les sénateurs sont élus par un collège d’environ cent soixante mille grands électeurs (qui sont obligés de participer au vote). Ce collège est composé :

- des députés, conseillers régionaux, conseillers à l’Assemblée de Corse, conseillers départementaux et conseillers de Paris ;

- des délégués des conseils municipaux dont le nombre est fonction de la population de la commune :

  • - 1 à 15 délégués pour les communes de moins de neuf mille habitants ;
  • - l’ensemble des conseillers municipaux pour les communes ayant une population comprise entre neuf mille et trente mille habitants ;
  • - tout le conseil municipal auquel s’ajoute un délégué supplémentaire (élu au scrutin proportionnel par le conseil municipal lui-même) par tranche de huit cents habitants pour les communes au-dessus de trente mille habitants.

Ce système aboutit à une très forte représentation des petites communes rurales au sein du collège des grands électeurs, puisqu’on compte environ trente mille communes de cette nature en France.

Le mode de scrutin diffère selon les circonscriptions :

- dans les circonscriptions élisant un ou deux sénateurs, le scrutin est majoritaire à deux tours ;

- dans celles élisant trois sénateurs ou plus, le scrutin a lieu à la représentation proportionnelle avec application de la règle de la plus forte moyenne pour la répartition des restes.

Tout candidat à la fonction de sénateur doit être âgé d’au moins vingt-quatre ans.

De ce rôle de représentation des collectivités territoriales découle également la priorité d’examen, reconnue par l’article 39 de la Constitution, des projets de loi ayant pour objet principal l’organisation desdites collectivités.

Avant la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, seul le Sénat représentait les Français établis à l’étranger, lesquels élisent au scrutin indirect 12 sénateurs. C’est pourquoi le Sénat examinait avant l’Assemblée les projets de loi relatifs aux instances représentatives des Français établis hors de France. Désormais, les Français établis hors de France sont représentés aussi bien à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, ce qui s’est traduit par la suppression de la priorité d’examen accordée au Sénat pour ces projets de loi.

https://www.senat.fr/role/index.html

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Hydrogène (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Hydrogène (suite)
Hydrogène (suite)
Vu et lu dans Actu-Environnement Hors-Série - Spécial Hydrogène - Février 2023
Vu et lu dans Actu-Environnement Hors-Série - Spécial Hydrogène - Février 2023
Vu et lu dans Actu-Environnement Hors-Série - Spécial Hydrogène - Février 2023

Vu et lu dans Actu-Environnement Hors-Série - Spécial Hydrogène - Février 2023

 

Hydrogène : Atawey lève 25 M€

https://groupe-ecomedia.com/atawey-leve-25-me/?utm_source=NEWSLETTER+ECO&utm_campaign=0fcccc5ecf-EMAIL_CAMPAIGN_2018_06_22_09_56_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_4858320de0-0fcccc5ecf-164133393

Patricia REY | 26 Jan 2023

 

Le spécialiste des stations de recharge d’hydrogène vert, basé au Bourget-du-Lac, vient de finaliser une levée de fonds de 25 M€, en prêt bancaire et financement public auprès du groupe Idec, déjà au capital de l’entreprise, Bpifrance, BNP Paribas, Banque populaire Aura et Crédit Agricole Alpes Développement.

Ce financement va permettre à Atawey de mettre en œuvre son plan stratégique et de se déployer sur ses marchés cibles. La PME, qui cible l’Europe, ouvre un premier bureau en Espagne, à Madrid, au premier trimestre 2023. Une autre antenne verra aussi le jour au Bénélux dans les mois à venir.

« Nous souhaitons désormais fédérer l’ensemble des acteurs et faciliter en France et à l’étranger l’émergence et la réalisation d’écosystèmes hydrogène complets », assure Jean-Michel Amaré, CEO et cofondateur d’Atawey.

Atawey annonce également la construction d’une nouvelle usine sur le site historique de Savoie Technolac, avec une capacité de production de 60 stations de recharge par an, à horizon 2025. 100 recrutements sont prévus d’ici là. En 2022, l’entreprise savoyarde, qui a installé à date 23 stations dans l’Hexagone (elle détient 40 % de parts de marché), a réalisé un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros avec 50 salariés.

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Symbio dévoile sa technologie de piles à hydrogène

https://www.pei-france.com/article/symbio-devoile-sa-technologie-de-piles-a-hydrogene/

 

Le 27 JANVIER 2023

 

Symbio, co-entreprise Faurecia et Michelin, a dévoilé les évolutions de sa technologie. Ses piles à combustible sont conçues pour répondre aux besoins de toutes les applications de mobilité, couvrant une gamme de puissance de 40kW à 300 kW

Symbio, co-entreprise Faurecia et Michelin, l'un des cinq leaders mondiaux dans le domaine de la technologie de pile à combustible, a dévoilé les évolutions de sa technologie et sa feuille de route pour les produits H2Motive au CES 2023 de Las Vegas.

Ses piles à combustible StackPacks sont conçues pour répondre aux besoins de toutes les applications de mobilité, couvrant une large gamme de puissance de 40kW à 300kW. Les piles à combustible hydrogène sont un levier largement reconnu pour permettre une mobilité décarbonée, et répondre ainsi aux défis environnementaux les plus urgents.

Symbio annonce que son StackPack 40 optimisé (“T5”) sera industrialisé à grande échelle d’ici la fin 2023, conformément aux plans de développement de son client et partenaire Stellantis pour intensifier l'utilisation de la technologie hydrogène sur différentes plateformes.

Symbio investit 1 milliard d'euros en France, pour accélérer son industrialisation et son innovation de rupture, et porter sa capacité annuelle de production à 100 000 systèmes en France, le tout soutenu par la France et l'Union européenne.

D'ici 2030, l'objectif de Symbio est d'atteindre un chiffre d'affaires annuel de 1,5 milliard d'euros, ainsi qu'une capacité de production mondiale de plus de 200 000 systèmes par an. La Gigafactory de Symbio à Saint-Fons, au sud de Lyon, en France, sera opérationnelle au second semestre 2023. Cette usine, de 1er rang mondial, sera la plus grande usine de fabrication de systèmes de piles à combustible en Europe.

 

Vu et lu dans Actu-Environnement Hors-Série - Spécial Hydrogène - Février 2023

Vu et lu dans Actu-Environnement Hors-Série - Spécial Hydrogène - Février 2023

Hydrogène : Lhyfe annonce un second site de production en Bretagne

20/02/2023 Mobilités Magazine

 

Lhyfe Bretagne s’inscrit dans la dynamique du projet Vallée Hydrogène Grand Ouest (VHyGO) dont l’ambition est de construire la 1ère infrastructure suprarégionale de production et de distribution d’hydrogène vert dans le Grand Ouest, pour décarboner l’industrie et les transports

Lhyfe, un des pionniers de la production d’hydrogène vert, a annoncé le 16 février 2023 avoir obtenu le permis de construire de son second site de production d’hydrogène vert et renouvelable.

Il s’agira de Lhyfe Bretagne, qui devrait entrer en service au 2e semestre 2023 à Buléon, dans le Morbihan, et approvisionnera principalement la mobilité du territoire et les process industriels des entreprises régionales.

Lorient Agglomération a déjà défini ses besoins en hydrogène vert et sera le 1er territoire breton à bénéficier de l'hydrogène produit sur ce site.

Lhyfe Bretagne devrait produire jusqu’à 2 tonnes d’hydrogène vert et renouvelable par jour (5 MW). Son emplacement permettra à Lhyfe d’approvisionner ses clients sur la quasi-totalité de la Bretagne - dans un rayon de 150 km environ - dans une logique de circuit-court.

A terme, ce sont 19 bus et 2 bateaux de transport de passagers (transrade) qui pourraient être alimentés par cette énergie sur l’agglomération de Lorient.

 

 

Vu et lu dans Hydrogen n° 12 de janvier-mars 2023
Vu et lu dans Hydrogen n° 12 de janvier-mars 2023
Vu et lu dans Hydrogen n° 12 de janvier-mars 2023

Vu et lu dans Hydrogen n° 12 de janvier-mars 2023

Vus et lus dans Challenges n° 764 du 24/11/22, et Industrie & Technologies de novembre 2022
Vus et lus dans Challenges n° 764 du 24/11/22, et Industrie & Technologies de novembre 2022

Vus et lus dans Challenges n° 764 du 24/11/22, et Industrie & Technologies de novembre 2022

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La filière cosmétique (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

La filière cosmétique (suite)
La filière cosmétique (suite)

Christophe Masson, DG de Cosmetic Valley : « Dans le secteur de la cosmétique, le made in France est un gage de sérieux »

https://www.lemoci.com/ch-masson-dg-de-cosmetic-valley-dans-le-secteur-de-la-cosmetique-le-made-in-france-est-un-gage-de-serieux/

 

Par sophie.creusillet@lemoci.com  / Le 17/02/23

Le pôle de compétitivité Cosmetic Valley dévoile le 9 février lors d’un événement au château de Versailles, ses axes de développement pour 2023 ainsi qu’une nouvelle communication visuelle destinée à l’international. Son directeur général Christophe Masson revient sur les performances de la filière sur les marchés étrangers et les projets du pôle pour y propulser les PME et ETI tricolores. 

Le Moci. Le bilan du commerce extérieur de 2022 qui vient d’être publié par la Douane est catastrophique. Qu’en est-il pour la filière cosmétique ?

Christophe Masson. Les exportations de produits cosmétiques français sont au beau fixe. Elles ont bondi l’an dernier de 18,8 % pour atteindre 19,1 milliards d’euros. La filière est le troisième contributeur du commerce extérieur, après l’aéronautique et les vins et spiritueux, et son excédent commercial est de 15,3 milliards d’euros. Cette croissance des ventes à l’international est due pour moitié à la hausse de celles de parfum qui ont progressé de 3 milliards d’euros entre 2021 et 2022. Le segment du soin et celui des produits capillaires ont également évolué à la hausse.

Un nouveau slogan : « France cares for your skin »


Le Moci. Quelles sont ses destinations phares ?

C.M. Alors que la Chine a tiré la croissance depuis le début de la crise sanitaire, ce marché a nettement ralenti au quatrième trimestre 2022 en raison du retour du Covid et d’une chute du moral des consommateurs. Finalement, en 2022, la première destination des produits cosmétiques français hors UE a été les États-Unis. La consommation a augmenté de 15 % et ce marché connaît une dynamique exceptionnelle. Les produits de prestige en particulier y sont très appréciés. Nous allons envoyer cette année un VIE en Amérique du Nord pour faciliter le développement des PME françaises. Même s’il y a une grosse effervescence aux USA, la Chine reste cependant un marché majeur.

Le Moci. Quid de la Corée du Sud ? Cosmetic Valley a signé en 2022 un partenariat avec la ville de Séoul et organisé la même année une mission de prospection.

C.M. Elle fait partie de nos marchés prioritaires en 2023, avec les États-Unis, la Chine et les Émirats arabes unis. C’est un pays incroyable qui est devenu en seulement dix ans le quatrième exportateur mondial de cosmétiques derrière la France, les États-Unis et l’Allemagne. La K-beauty est devenue une référence avec des progressions de ses exportations de l’ordre de 25 %. L’an dernier elle a pâti du ralentissement du marché chinois et ses ventes internationales ont reculé de 13 %, passant de 9 milliards à 7,8 milliards d’euros. La cosmétique coréenne continue de bénéficier d’un important travail de soft power et est un concurrent sérieux.

Le Moci. Justement le soft power est un des axes de développement du pôle. Pourquoi ce choix ?

C.M. Pour dire qui on est dans un contexte de forte concurrence. C’est tout l’enjeu de la nouvelle communication de Cosmetic Valley que nous dévoilons aujourd’hui et dont le slogan est « France cares for your skin » (« la France prend soin de votre peau »). Nous ne jouons pas la carte du luxe mais celle de la tendance du bien-être et du Made in France, en plein essor depuis le début de la crise sanitaire. Dans le secteur de la cosmétique, le made in France est un gage de sérieux. Le mot « care » évoque la sécurité, la performance, l’innovation et le respect de l’environnement, des notions fortes pour accéder aux marchés étrangers.

Un bureau à Bruxelles pour « permettre aux acteurs européens de partir à l’export »


Le Moci. Le pôle dispose d’un bureau à Bruxelles depuis janvier 2022. Quelles sont ses ambitions en Europe ?

C.M. Ce bureau est destiné à développer deux actions. La première est de permettre aux acteurs européens de partir à l’export. La mission à Séoul s’est faite dans ce cadre. Nous allons lancer cette année une plateforme BtoB en ligne, soutenue par la Commission européenne, pour dynamiser les courants d’affaires.

La seconde action porte sur la fédération des acteurs européens. Nous venons tout juste de remporter un appel à projet de l’Union européenne qui va justement en ce sens. Cosmetic Valley va coordonner le projet ACTT4Cosmetics qui vise à fédérer les acteurs européens de l’innovation autour des grands enjeux de la cosmétique, comme l’environnement, le digital ou la transparence sur les produits. C’est un mandat de 5 ans et 4 millions d’euros d’investissements pour mettre en place des projets d’innovation partout en Europe. Notre secteur est très ancré dans les territoires. Cela nous amène à développer une excellence et une expertise. Cet ancrage fait écho à la politique européenne qui demande aux régions de se spécialiser. La région Centre, où est installé le pôle, a choisi la cosmétique comme 6 ou 7 autre régions en Europe.

Le Moci. Vous venez également de signer un partenariat avec la Région Ile-de-France.  En quoi consiste-t-il ?

C.M. Cosmetic Valley va animer l’écosystème de la région francilienne et mettre en place des synergies. La région pourrait par exemple se positionner sur des solutions d’intelligence artificielle. Nous allons également lancer une Cosmetic Week. Depuis 2015, nous organisons tous les ans un salon, Cosmetic 360, au Carrousel du Louvre. Nous allons en faire un événement plus fort qu’un salon, grâce à une semaine d’événements comme des expositions ou des activités de découverte. C’est un moment important pour le soft power de la cosmétique française et une vitrine pour les investisseurs internationaux dans un secteur qui pèse 700 milliards d’euros dans le monde et où il faut continuer à se démarquer face à la concurrence. Propos recueillis par Sophie Creusillet

Une filière qui exporte les deux tiers de sa production

Année faste pour la cosmétique française, 2022 a vu les exportations de ce pilier du commerce extérieur bondir de 18,8 %, pour atteindre 19,1 milliards d’euros (Md EUR). L’Union européenne, première destination des produits tricolores avec une part de marché de 37 %, a enregistré une progression de 24,2 %, tirée par la parfumerie, en hausse de 33 %. Dans cette zone géographique, l’Allemagne reste le principal marché : elle importe 1,9 Md EUR de cosmétiques français, un chiffre en croissance de 21 % par rapport à 2021.

Avec 2,3 Md EUR et une hausse de 28 %, les États-Unis se sont hissés l’an dernier à la première place du podium des pays importateurs grâce à la parfumerie et le maquillage-soin du visage, deux catégories qui représentent 95,2 % des produits exportés aux États-Unis. Outre-Atlantique, la filière a largement rattrapé son niveau prépandémique : les ventes y ont explosé de 48,2 % entre 2019 et 2022. Mais la destination qui a enregistré la plus forte croissance des ventes entre 2021 et 2022 (+ 33,8 %) est le Moyen-Orient, notamment les Émirats arabes unis (+ 41,8 %) et l’Arabie saoudite (+ 20,4 %). A l’inverse, le marché chinois a connu un net ralentissement (+ 3,1 %), totalisant 1,954 Md EUR. L’Asie dans son ensemble a néanmoins affiché une hausse de 8,8 %, à 5,179 Md EUR et a vu ses importations augmenter de 32 % entre 2019 et 2022.

Les catégories « parfumerie » et « maquillage et soins du visage » restent en tête des exportations de produits cosmétiques français et contribuent à la très belle croissance du marché. Les parfums réalisent ainsi une impressionnante croissance de 30,2 % et la catégorie « maquillage et soins du visage » enregistre quant à elle une hausse de 11,6 %. Ces deux catégories de produits représentent à elles deux, plus de 85 % des exportations françaises de produits cosmétiques, soit plus de 16,5 Md EUR en 2022. Au global, l’ensemble des autres catégories enregistre également de bons résultats : les produits d’« hygiène corporelle et soins » réalisent ainsi une croissance de 36,7%, même s’ils ne représentent que 3,3 % des exportations françaises.

Au total, près des deux tiers de la production sont exportés et la seule activité export de la cosmétique emploie 130 000 hommes et femmes, partout en France.

S.C.

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Cosmetic Valley fait de la cosmétique française « le cœur battant de l’industrie cosmétique mondiale »

https://www.industries-cosmetiques.fr/cosmetic-valley-fait-de-la-cosmetique-francaise-le-coeur-battant-de-lindustrie-cosmetique-mondiale/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=un_croissant_une_info_cosmetic_valley_fait_de_la_cosmetique_francaise_le_coeur_battant_de_l_industrie_cosmetique_mondiale&utm_term=2023-03-10

Le 10 Mars 2023

 

Avec ses 3200 entreprises et ses 250.000 emplois directs, la cosmétique française se porte bien et reste, plus que jamais, le leader mondial de son secteur. En témoignent évidemment les chiffres annoncés le 7 février dernier. Les performances à l’export de la filière pour 2022 sont exceptionnelles avec, notamment, un record de croissance annuelle à 18,8 %, près de 30% aux Etats-Unis et au Moyen Orient, moins en Chine, mais les fêtes des « célibataires », du « printemps » et du « nouvel an lunaire » ont marqué un retournement engageant. Ce dynamisme permet à notre industrie, en dépassant les 19 milliards d’euros en chiffre d’affaires exportés et en atteignant les presque 16 milliards de solde positif, de grimper sur le podium du commerce extérieur tricolore avec l’aéronautique et les vins et spiritueux.

Il était temps, dans ce contexte favorable, au coordinateur de la filière française, le pôle de compétitivité Cosmetic Valley, à la veille de ses trente ans, d’annoncer sa nouvelle stratégie de développement, notamment à l’international, pour l’année 2023. On peut être numéro 1 et vouloir faire mieux.

En choisissant de le faire, avec le soutien de Christian Dior parfums, depuis le Château de Versailles, symbole de l’excellence à la française, dans le rayonnement du Roi Soleil, premier propagandiste du « soft power » hexagonal, Cosmetic Valley a voulu souligner son ambition et la qualité de la feuille de route qu’elle propose à ses adhérents toujours plus nombreux. Il s’agit, ni plus, ni moins, pour l’ensemble d’une filière, qui intègre la totalité d’une chaîne de valeur sectorielle, ce qui est rare en France, de conserver leur leadership mondial mais aussi renforcer leurs fondamentaux. Le défi est ambitieux alors que les rivaux traditionnels de notre industrie (USA, Japon) ne désarment pas et que de nouveaux concurrents (la Corée par exemple, passée du 20ème rang au 4ème en dix ans) apparaissent.

Le rassemblement des acteurs du pôle a d’abord été l’occasion pour Cosmetic Valley de dévoiler sa nouvelle stratégie de communication : une identité visuelle en phase avec ses projets et son internationalisation à travers un remarquable spot, plébiscité et « bissé » par l’assistance qui faisait place à tous les métiers, toutes les générations, tous les produits, toutes les origines, tous les usages liés à la cosmétique, un mot d’ordre – naturellement bilingue –  faisant de l’industrie cosmétique française «le cœur battant de l’industrie cosmétique mondiale » (beating heart of the world cosmetics industry) et une nouvelle bannière, sous le message de laquelle l’ensemble de la filière se placera désormais sur les marchés et salons internationaux auxquels elle participe avec ses deux opérateurs export,  Business France et Cosmetic Valley : « France cares for your skin », puisque cette campagne est libre de droits et peut être utilisée gratuitement par tous les acteurs de la filière. Un QR code apparu sur l’écran de l’auditorium du château les engageait d’ailleurs à le faire aussitôt.

Avec ses nouveaux outils de communication cinq priorités ont été présentées :

  1. La construction de partenariats public-privé « gagnant/gagnant » avec les autorités publiques locales, nationales et européennes
  2. La poursuite d’une dynamique de recherche et d’innovation clé de la compétitivité des entreprises françaises et de l’attractivité des territoires
  3. Booster les emplois dans la filière par la valorisation de ses métiers et en palliant le manque de main-d’œuvre.
  4. La consolidation des événements portés par le pôle, partout en France, pour partager les connaissances, favoriser la montée en compétences, développer les courants d’affaires
  5. La consolidation des opérations de communication à l’international sur les valeurs du « Fabriqué en France ».

Marc-Antoine Jamet a déclaré : « Au Château de Versailles, symbole de la France, de son
patrimoine et de son histoire, lieu de tradition et d’innovation, né de l ’addition des savoir-faire artistiques et artisanaux de notre pays, c ’est tout l ’écosystème de la cosmétique française que nous avons convié pour un événement fondateur et fédérateur, pour une nouvelle étape trente ans après notre création, pour montrer à travers une ligne de communication moderne que nous sommes encore plus actifs, encore plus internationaux. Nous lançons aujourd’hui une nouvelle dynamique, novatrice et conquérante : deux ans après les « États généraux de la filière cosmétique », organisés en octobre 2020 et les « 30 mesures pour une relance durable et gagnante », qui sont maintenant notre feuille de route, le pôle de
compétitivité poursuit sa mission au service de la filière en catalyseur des énergie et des talents, pour relever le défi des transitions certes numérique et écologique, mais aussi énergétique, technologique et géopolitiques. Dans un monde en mutation, pour conserver à la cosmétique française, son avance, nous n’avons pas d’autres choix d’associer l’excellence, l’expérience et l ’exemplarité.

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2019/10/la-filiere-cosmetique-une-embellie-francaise.html

 

 

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Airbus & Dassault (suites)

Publié le par Jacques SAMELA.

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PRISES DE COMMANDES HISTORIQUES POUR DASSAULT AVIATION EN 2022

https://vipress.net/prises-de-commandes-historiques-pour-dassault-aviation-en-2022/

Publié par Frédéric Fassot | 9 Mar 2023 

 

Dans la continuité de 2021, l’année 2022 a été une année historique pour Dassault Aviation avec 21 milliards d’euros de prises de commandes (156 avions – 92 Rafale Export et 64 Falcon), à comparer à 12,08 milliards en 2021. La part des prises de commandes à l’Export a été de 90%.

Ce record a permis au constructeur aéronautique d’afficher le carnet de commandes le plus important de l’histoire du groupe : 35 milliards d’euros (251 avions – 125 Rafale Export, 39 Rafale France et 87 Falcon).

Le chiffre d’affaires de Dassault Aviation s’est élevé à 6,9 milliards d’euros avec 46 avions livrés : 13 Rafale Export, 1 Rafale France et 32 Falcon. Le bénéfice net ajusté 2022 du groupe a atteint 830 millions d’euros contre 693 millions d’euros en 2021, en hausse de 20%.

Dans le domaine militaire, l’année 2022 a été marquée par le succès commercial du Rafale à l’export, avec notamment l’entrée dans le carnet de commandes du contrat de 80 Rafale pour les Émirats Arabes Unis suite à la réception du premier acompte, la signature de contrats pour 42 Rafale (6 en commande +36 en attente) pour l’Indonésie et la vente à la Grèce de 6 Rafale neufs supplémentaires.

En conséquence, la prise de commandes Rafale en 2022 est de 92 avions (Émirats Arabes Unis 80, Indonésie 6, Grèce 6). Le carnet de commandes au 31 décembre 2022 compte désormais 164 Rafale neufs (125 Export, 39 France).

Dans le domaine civil, en 2022, 64 Falcon ont été commandés et 32 Falcon ont été livrés. Le marché de l’aviation d’affaires a été dynamique même si Dassault Aviation a constaté un ralentissement en fin d’année. Le carnet de commandes au 31 décembre 2022 compte 87 Falcon neufs contre 55 à fin 2021.

La prévision du groupe pour 2023 est de livrer 15 Rafale et 35 Falcon. Le chiffre d’affaires sera en baisse par rapport à celui de 2022, prévient l’avionneur.

Voir la présentation des résultats du groupe :

https://www.dassault-aviation.com/wp-content/blogs.dir/1/files/2023/03/Conference-de-presse-09-03-2023.pdf

 

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2017/06/dassault-cent-et-un-an-d-innovations.html

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