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L'animation française (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

L'animation française (suite)
L'animation française (suite)

MIFA

Le Festival : la référence mondiale du cinéma d'animation

https://www.minalogic.com/evenements/mifa/

Du 11/06/2023 au 17/06/2023

 

Chaque année, Annecy inspire et fait vibrer le monde entier au rythme de l’animation en mettant en lumière le dynamisme et la richesse créative de ce secteur. De la présentation exclusive des derniers chefs-d’œuvre animés à la démonstration des tendances actuelles et de demain, en passant par les rencontres avec les réalisateurs chevronnés et les talents émergents, le Festival international du film d’animation d’Annecy est un moment de célébration et d’effervescence aux abords d’un cadre naturel exceptionnel.

Durant une semaine, la manifestation rassemble les plus grands noms du domaine et célèbre la créativité et la diversité des styles et techniques d’animation.

Sélection officielle

Accédez à la Sélection officielle regroupant la compétition (longs et courts métrages, films de TV & commande et œuvres VR) et le hors compétition (Séances événements, Programmes spéciaux, Annecy s'anime et Projections plein air).

Rencontres Festival

Accédez aux coulisses de réalisation des films d’animation avec la partie Rencontres Festival qui regroupe les Work in Progress, Leçons de cinéma, Making of et Les P’tits Dej du court. Des moments d’échanges où les professionnels prennent la parole.

Rencontres Tout public

Profitez également de tous les événements organisés en parallèle de la programmation, afin d’explorer l’animation sous toutes ses formes. Expositions, dédicaces et Extras du Festival vous amèneront au plus près des acteurs de l’animation afin de partager des moments conviviaux.

Minalogic est au cœur des technologies des contenus et accompagne ses adhérents notamment dans la recherche de financement pour intégrer ces nouvelles technologies nécessaires à la création, à la créativité, et plus largement aux métiers de la diffusion, de la transformation, etc. des contenus culturels d’aujourd’hui et de demain. Nous serons donc présents sur cet événement.

Pour plus de renseignements contactez David Gal-Regniez

 

 

Vu et lu dans Eco Savoie Mont Blanc n°22 du 02/06/23

Vu et lu dans Eco Savoie Mont Blanc n°22 du 02/06/23

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Agences de notations (suite et plus)

Publié le par Jacques SAMELA.

Agences de notations (suite et plus)
Agences de notations (suite et plus)

Avant que vous ne lisiez ce qui suit, sachez que pour trouver ces informations, il fallait bien les chercher.

Comme quoi, quand elles sont négatives, elles sont relatées et répétées à foison partout, par contre, quand elles sont plus positives, moins d'intérêts à le faire.

Et après on s'étonne que les français sont moroses et ne croit pas en l'avenir ?

Attention à ce que cette course permanente au "buzz" ne nous amènent quelques surprises, et cette fois-ci vraiment négatives.

Jacques Samela

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ÉDITO - Pourquoi la note de la France a-t-elle été maintenue par Standard and Poor's ?

https://www.rtl.fr/actu/economie-consommation/edito-pourquoi-la-note-de-la-france-a-t-elle-ete-maintenue-par-standard-and-poor-s-7900271249

le 05/06/2023

 

La note financière de la France a été maintenue à AA par l'agence de notation Standard and Poor's, ce qui est un signal positif pour l'économie.

L’agence de notation Standard and Poor's n’a pas dégradé la note financière de la France.

Nous voici confirmés AA, la deuxième meilleure note du classement. C’est le même niveau que le Royaume-Uni et la Belgique, alors que l’Allemagne et toute l’Europe du Nord sont mieux classés, avec un triple A.
Pour Bruno Le Maire, il s'agit d'un signal positif, car la France venait d’être dégradée par une autre agence, moins importante certes. C'est un signal de confiance que les experts de la notation ont accordé à la politique économique française. Confiance qui doit nous servir pour emprunter avec des taux d’intérêt acceptables. C’est ça, l’enjeu de toute cette affaire : le prix de la dette.

Ce retournement est dû aux efforts de Bercy, en particulier du ministre, pour convaincre, dans les derniers jours, des intentions de Paris pour réduire son déficit à partir de 2024. Ce n’était pas gagné d’avance. Et probablement aussi à la réforme des retraites, même si c'est une réforme qui va coûter les premières années. 

Un tournant dans la conduite des comptes publics

Le symbole a porté : une réforme qui passe malgré l’absence de majorité, malgré la contestation sociale. Les puissantes manifs d’opposants ont joué un rôle inattendu, celui d’illustrer la fermeté du gouvernement et du président. Dans un autre registre, les annonces de gel de crédits, une dizaine de milliards, ont porté également. Cela a donné une nouvelle direction à la politique budgétaire.

Il y a eu un tournant dans la conduite des comptes publics. La France a dépensé plus que les autres, et met plus de temps que les autres à se rétablir. Continuer à dépenser tout en réduisant le déficit, c’était le discours gouvernemental jusqu’ici, ça n’est pas possible. 

Surtout si on ambitionne parallèlement de réduire les impôts. Impôts qui, rappelons-le, sont à un niveau sans précédent. La France cumule deux anomalies problématiques : l’un des déficits les plus élevés, et le taux d’imposition le plus haut de toute la zone euro. C’est bien sûr la dépense qui est en cause.

Le 19 juin commenceront les assises des Finances publiques, lors desquelles Bercy devrait détailler les économies prévues dans le budget 2024. On a connu pendant la crise covid un ministre des Finances qui disait toujours oui, le voici qui change de rôle, pour devenir "monsieur non". Et c’est tant mieux.

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Notation de la France : S&P maintient la note de Paris à AA

https://www.huffingtonpost.fr/economie/article/notation-de-la-france-s-p-maintient-la-note-de-paris-a-aa_218657.html

le 03/06/2023

 

Après la dégradation de la note de la France par Fitch fin avril, l’agence de notation S&P Global se prononçait à son tour ce vendredi sur la capacité du pays à rembourser sa dette.

ÉCONOMIE - Après l’abaissement de sa note par Fitch le mois dernier, la France passait à nouveau au tableau face aux agences de notation ce vendredi 2 juin. Avec au programme le verdict rendu par S&P Global, dont le monde économique se demandait si elle sanctionnerait à son tour le gouvernement pour sa gestion des finances et la récente crise sociale.

En l’occurrence, Standard and Poor’s, qui est l’une des principales agences de notation au monde avec Fitch et Moody’s, devait se prononcer sur la capacité de la France à rembourser sa dette, et donc à confirmer (ou non) le sérieux budgétaire vanté par le gouvernement.

Et force est de constater que les arguments du gouvernement ont finalement porté leurs fruits. S&P Global a finalement maintenu sa note, à « AA », invoquant les réductions prévues des déficits et la réforme récente des retraites par le gouvernement d’Emmanuel Macron.

La note AA figure parmi les plus hautes catégories de notation, signifiant une forte capacité à pouvoir rembourser ses dettes. En Europe, l’Allemagne et les Pays-Bas sont parmi les pays les mieux notés, avec le niveau « AAA », que la France a perdu en 2012.

« Fragmentation politique »

La stabilité de la note « est principalement due à la révision de la stratégie de consolidation budgétaire du gouvernement », écrit l’agence de notation, en citant comme faits positifs, outre la réforme des retraites, la fin programmée des aides énergétiques à la faveur de la baisse des prix des hydrocarbures.

« Je prends acte de la décision de l’agence Standard & Poor’s de laisser inchangée la notation de la dette française », a réagi le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, auprès du Journal du dimanche. « C’est un signal positif. Notre stratégie en matière de finances publiques est claire. Elle est ambitieuse. Et elle est crédible. »

L’agence a cependant maintenu sa perspective « négative », laissant planer le spectre d’une future baisse en cas de dérapage.

S&P prévient des « risques » relatifs à l’exécution des objectifs budgétaires gouvernementaux : « Ils incluent l’absence de majorité absolue au Parlement français depuis la mi-2022, qui pourrait compliquer la mise en œuvre des politiques, ainsi que des incertitudes au sein des économies mondiales et européennes, et des conditions de financement plus tendues ».

À l’avenir, l’agence souligne que « la fragmentation politique ajoute de l’incertitude sur la capacité du gouvernement à mettre en place des politiques favorables à la croissance économique et au rééquilibrage budgétaire ».

Après avoir atteint 4,7 % en 2022, le déficit public français devrait légèrement remonter cette année à 4,9 % avant de refluer progressivement à partir de 2024, anticipe le gouvernement dans son programme de stabilité publié ces dernières semaines, qui table sur un retour dans les clous budgétaires européens, soit sous les 3 %, en 2027.

Un premier coup porté par Fitch

Fin avril, Moody’s avait souligné dans un commentaire le « faible mandat » dont disposait désormais le gouvernement pour mener sa politique, sans pour autant réviser la note. De son côté, Fitch avait abaissé la note de la France, évoquant des « déficits budgétaires importants et des progrès modestes » concernant le remboursement de ceux-ci.

L’agence avait également pris en compte la réforme des retraites en cours en France, et en l’occurrence « l’impasse » politique à laquelle le gouvernement doit faire face. Parmi les autres critères retenus, on peut néanmoins noter le dynamisme démographique du pays par rapport, notamment, à ses voisins européens, l’épargne ou encore la stabilité des institutions, notamment au regard du poids de la France au sein de la zone euro.

Reste néanmoins à savoir si les agences de notation auront un impact sur la manière dont la France est vue par les marchés. Et donc sur les répercussions économiques réelles du signal politique envoyé par S&P.

Avant la publication de la note de S&P, le ministère de l’Économie et des Finances s’était refusé à tout commentaire auprès de l’AFP. Mercredi, Bruno Le Maire avait seulement confirmé avoir rencontré l’agence américaine afin de présenter les « arguments » français, qu’il estime « convaincants ». « Nous serons intraitables sur le rétablissement de nos finances publiques, sur la réduction des déficits et sur l’accélération de la réduction de la dette publique », s’était engagé le ministre sur France Inter, qualifiant les résultats économiques français de « solides ».

« Quelle que soit la décision de S&P, cela ne change rien à notre détermination à tenir nos objectifs de finances publiques », avait pour sa part déclaré jeudi la Première ministre Élisabeth Borne au cours d’un déplacement à Laval

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Pourquoi la dette est (vraiment) un problème

https://www.ecoreseau.fr/actualites/economie-societe/pourquoi-la-dette-est-vraiment-un-probleme-dette-2023-06-06-95128?utm_campaign=Matinale%20Mercredi%20-%2020230607&utm_medium=email&utm_source=brevo

Le 06 juin 2023

 

Alors que l’agence de notation Standard & Poor’s vient de confirmer la note de la France (AA), faisons un point sur la dette publique. 

En cas de crise financière, notre pays paraît vulnérable et pourrait susciter l’ire des marchés. Le redressement de nos finances publiques semble tenir de l’urgence.

Un ministre de l’Économie ne peut pas dire la vérité. Il est contraint d’enjoliver la situation. Ses réactions, scrutées par les marchés et les agences, pourraient provoquer la pagaille. S’il doit surtout éviter le « ne paniquez pas », qui provoquerait aussitôt l’effet inverse, il doit laisser entendre que la trajectoire est sérieuse, qu’il n’y a pas de risque tangible, que tout est sous contrôle. On se souvient de Christine Lagarde, brillante dans l’exercice, qui réunissait les journalistes de la presse économique dans son bureau de Bercy, au cœur de la crise de 2008. Grand sourire, thé, petits gâteaux… Canal+ ira jusqu’à la parodier en interprète de « Tout va très bien, madame la Marquise ».

En cas de crise, la France est vulnérable

Bruno Le Maire doit jouer, aujourd’hui, sur cette même méthode Coué. Le 5 mai, invité de C à vous, il fanfaronna : « Standard & Poor’s envoie un signal positif en maintenant notre notation ». Tel un mauvais élève qui vient d’échapper in extremis à une punition, il poursuit : « Nous devons continuer le redressement de nos finances publiques ». Promis juré, la France va continuer de se réformer, le quinquennat d’Emmanuel Macron ne sombrera pas dans l’apathie.

Pourtant, la situation économique et financière de la France ne se prête guère aux satisfécits. Alors que les marchés redoutent une possible crise au mois d’août, ce qui accentuerait probablement la remontée des taux d’intérêt, notre dette dépasse désormais les 3 000 milliards d’euros. Et nous empruntons sur 10 ans à plus de 3 %. Il devient ainsi de plus en plus cher, lourd et prohibitif de lever de la dette.

En Europe, notre situation n’est pas bonne. Notre taux d’endettement par rapport au PIB est de 111,6 % au premier trimestre 2023. Bien au-delà de la moyenne de l’UE (84 %). Si des pays comme la Grèce (171,3 %), l’Italie (144,4 %), le Portugal (113,9) et l’Espagne (113,2 %) font moins bien que nous ; il faut noter qu’ils sont tous engagés sur une trajectoire de redressement budgétaire. Ce qui n’est toujours pas notre cas. Leurs déficits sont le fruit de dettes bien antérieures. Ainsi, ces pays du Sud de l’Europe font preuve d’une bonne capacité de désendettement (-23,3 points de pourcentage pour la Grèce, -5,5 pour l’Italie, -11,5 pour le Portugal et -5 pour l’Espagne).

Concrètement, quels sont les risques ?

On parle beaucoup de la dette. Pourtant, ce sujet ne provoque souvent que de vagues haussements d’épaules. Les fragilités de la dette française ont pourtant été clairement explicitées par un rapport éponyme de la Fondation iFRAP, daté de 2020. Agnès Verdier-Molinié, qui s’entretenait récemment avec ÉcoRéseau Business, revenait sur ce rapport qui suscita l’inquiétude de Bercy. Au point que la chercheuse fut reçue par les hommes en gris, désireux d’en savoir davantage…

Tout d’abord, il y a une opacité complète sur les détenteurs de la dette française. Malgré la demande récente d’un journaliste de TV5 Monde, Bruno Le Maire n’a pas voulu répondre à cette question pourtant stratégique. Ensuite, il y a le fait que 76 % de la dette négociable de l’État arrive à échéance d’ici à 2030.

Non seulement notre pays a fait le choix de s’endetter massivement auprès d’acteurs étrangers (au contraire du Japon ou de l’Italie par exemple) mais de surcroît, nous avons privilégié des emprunts remboursables à court terme. Cela paraissait sans doute attractif lorsque les taux étaient à zéro, mais désormais, le risque d’un « mur de la dette » pointe à l’horizon.

Le scénario catastrophe

« Mur de la dette ». L’expression fait peur. Mais elle correspond à une possibilité. Alors que la charge de la dette est déjà le deuxième budget de l’État (60,2 milliards d’euros) – davantage que le budget des Armées – il n’est pas impossible qu’elle devienne un jour le premier. Cette situation absurde, signal d’une mauvaise gestion et d’une perte de souveraineté, serait déjà un désastre en elle-même. Mais, si une crise financière survenait, il est probable que les taux grimperaient soudainement. Alors, la tenaille se refermerait sur notre pays.

L’essayiste et financier Charles Gave, dans une note récente à l’Institut des Libertés, sonnait le tocsin. « La ligne rouge va monter de 1,66 % à 3 %, 4 %, 5%, et très, très vite […] Nous sommes donc rentrés dans la période mortelle où le service de la dette se met à monter de façon exponentielle […] Traduction : nos besoins de financement (déficits intérieurs + déficits extérieurs) vont passer la barre des 10 % du PIB dans les mois qui viennent, niveau à partir duquel il est d’usage de faire appel au FMI ». Dans cette situation, la France n’aurait plus qu’à couper aveuglément dans les dépenses et dans les salaires de la fonction publique… Et si le pire n’est jamais certain, il serait criminel de ne pas chercher à l’éviter.

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Avons-nous besoin d’une note pour faire société ?

https://www.ecoreseau.fr/actualites/editorial/avons-nous-besoin-dune-note-pour-faire-societe-2023-06-04-95079?utm_campaign=Matinale%20Lundi%2020230605&utm_medium=email&utm_source=brevo

Le 04 juin 2023

 

Nous vivons bel et bien dans un monde régi par les chiffres. À l’ère de l’évaluation permanente, jamais la société n’a été autant mesurable et quantifiée. Doit-on s’en réjouir ?

Vous aussi peut-être avez-vous déjà noté votre chauffeur VTC, le dernier restaurant dans lequel vous avez dîné, le technicien venu réparer votre téléviseur, le film que vous avez vu la veille, le conducteur de votre trajet « BlaBlaCar », la propreté de l’hôtel ou appartement Airbnb dans lequel vous avez séjourné. Peut-être avez-vous aussi attribué une note à votre coiffeur, médecin, dentiste, boulanger, fromager. Oui, depuis quelques années (voire décennies), noter tout et n’importe quoi fait partie de notre quotidien. « Une société imprégnée par l’évaluation », constate Ismaël Halissat et Vincent Coquaz, deux journalistes auteurs de La Nouvelle guerre des étoiles.

Mais d’où nous vient cette obsession de tout noter ? D’un ensemble de facteurs : d’une petite initiative d’Amazon qui, en 1995, offre la possibilité à ses clients de noter la qualité des produits commandés, de l’explosion de la télé-réalité – l’immense succès du Loft en 2001 s’explique aussi par la possibilité qu’ont les téléspectateurs de décider du sort des candidats. Aussi, le système scolaire repose sur la notation. On note les compétences des élèves, étudiants… et les adultes, désormais, n’y échappent plus. Enfin, nous affrontons tellement de données sur Internet qu’il nous faut des repères, une synthèse, pour aboutir à ce qui pourrait faire penser à un bouche-à-oreille généralisé, mondialisé.

Aujourd’hui, et c’est peut-être le vrai basculement, quiconque s’adonne à cette pratique de notation. Avis d’experts et d’amateurs se confondent. Là où, dans le passé, le pouvoir d’évaluer restait l’apanage d’une élite, comme les maîtres d’écoles, les journalistes culturels, ou encore les critiques gastronomiques. À l’ère des réseaux sociaux, n’importe qui fréquente un restaurant devient critique culinaire, les avis ont tous la même crédibilité, et l’émetteur s’efface peu à peu. Sur Allociné, n’importe qui peut noter les films.

À se demander : à quoi servent encore les experts ? Ce besoin de tout noter, et par effet miroir, de conditionner une décision à des avis Google, démontre la désacralisation de certains statuts. Le médecin n’est plus cet homme de science à qui l’on fait confiance les yeux fermés – la pandémie covid-19 l’a bien montré – le statut de journaliste n’est plus suffisant pour rassurer sur la véracité ou non d’une information. La quantité a pris le dessus sur la qualité, on se réfère désormais à une foule d’avis, même amateurs, le nombre faisant loi. On accepte de moins en moins l’incertitude. Jusqu’à des comportements absurdes : passer des heures à rechercher le meilleur dentiste de la région pour soigner une… carie !

Je crois que cette société de la notation va trop loin. Et la Chine ne détient plus le monopole d’un système de crédit social. Trop d’entreprises s’appuient sur ces « notes » pour décider du destin d’un collaborateur : en décembre 2019, une enquête du magazine Capital (« Tous fliqués, tous notés ! ») montrait que, dans l’entreprise Orange, des primes accordées aux salariés dépendaient des notes de satisfaction émises par les clients. Chez Uber, en dessous d’une certaine note, les chauffeurs peuvent être radiés de la plate-forme. D’autant plus inquiétant qu’une note n’a rien de « rationnel ». Anecdote qui en dit long : un journaliste anglais, Oobah Butler, a créé en 2017 un restaurant, l’a inscrit sur TripAdvisor puis a demandé à ses (nombreux) amis de lui décerner des scores de 5 étoiles sur ce site. En ressort un engouement artificiel, d’autres avis réels sont venus s’ajouter se fiant simplement aux avis et photos factices… Résultat, l’établissement faisait partie des mieux notés sans avoir jamais servi le moindre repas !

« Les chiffres sont des êtres fragiles qui, à force d’être torturés, finissent par avouer tout ce qu’on veut leur faire dire », disait le célèbre démographe Alfred Sauvy. Ne sommes-nous pas allés trop loin ? Les chiffres doivent-ils autant guider nos choix, les décisions prises dans les plus hautes sphères de l’État ? Qu’apportaient réellement à la population lambda les bilans journaliers (presque heure par heure) du nombre de morts de la covid-19 si ce n’est une angoisse généralisée ? Doit-on se féliciter d’un taux de chômage au premier trimestre 2023 qui baisse de… 0,3 point en comparaison à la même période l’année précédente ? Cela a-t-il un sens de simuler, via des sondages à répétition, la prochaine élection présidentielle qui se déroulera dans quatre ans ? Les statistiques nous apportent tellement qu’il n’est pas là question de les remettre en cause – tellement utiles évidemment aux entreprises pour se développer – elles doivent simplement nous aider à orienter une décision, et non pas remplacer ce que nous pensons.

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Le 06 juin

Publié le par Jacques SAMELA.

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Ma contribution à

Publié le par Jacques SAMELA.

Ma contribution à
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Ce 5 juin… Journée mondiale de l’environnement ! 

 

 

Cette année, le thème de la Journée mondiale de l’environnement sera axé sur les solutions à la pollution plastique dans le cadre de la campagne #CombattreLaPollutionPlastique.

 

En chiffres : quelque 11 millions de tonnes de déchets plastiques se déversent chaque année dans les océansdonnée qui pourrait tripler d’ici à 2040. Le passage à une économie circulaire peut réduire de plus de 80 % le volume de plastique qui entre dans les océans d’ici à 2040, réduire de 55 % la production de plastique vierge, faire économiser 70 milliards de dollars aux gouvernements d’ici à 2040. Entre autres.

 

Bref, encore une fois, attendre n’est plus une option.

(EcoRéseau Business du 05/06/23)

Vu et lu dans Que Choisir de septembre 2022

Vu et lu dans Que Choisir de septembre 2022

Vu et lu dans Ecomeca n°100 d'avril 2023
Vu et lu dans Ecomeca n°100 d'avril 2023

Vu et lu dans Ecomeca n°100 d'avril 2023

Vu et lu dans Ecomeca n°100 d'avril 2023
Vu et lu dans Ecomeca n°100 d'avril 2023
Vu et lu dans Ecomeca n°100 d'avril 2023

Vu et lu dans Ecomeca n°100 d'avril 2023

Vu et lu dans Les Echos du 10/03/23

Vu et lu dans Les Echos du 10/03/23

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Le rendez-vous de l'Europe : Instauration du brevet européen

Publié le par Jacques SAMELA.

Le rendez-vous de l'Europe : Instauration du brevet européen
Le rendez-vous de l'Europe : Instauration du brevet européen

Le brevet européen à effet unitaire sera instauré le 1er juin

https://www.pei-france.com/article/le-brevet-europeen-a-effet-unitaire-sera-instaure-le-1er-juin/

 

Le 12 MAI 2023

 

Annoncé depuis de nombreuses années, le brevet européen à effet unitaire deviendra une réalité le 1er juin 2023 et entraînera des changements très positifs pour l'innovation française et les PME qui veulent protéger leurs inventions

Jusqu’à présent, un inventeur pouvait protéger son invention en Europe par un brevet national ou bien par un brevet européen. Toutefois, ces brevets européens délivrés devaient être validés et maintenus en vigueur individuellement dans chaque pays où ils produisaient leurs effets. Ce processus pouvait être complexe et très coûteux. Les exigences de validation variaient d'un pays à l'autre et pouvaient entraîner des coûts directs et indirects considérables : traductions, taxes, frais de représentation multiplié par le nombre de pays où le titulaire souhaitait valider son brevet européen. Annoncé depuis de nombreuses années, le brevet européen à effet unitaire deviendra une réalité le 1er juin 2023 et entraînera des changements très positifs pour l'innovation française et les PME qui veulent protéger leurs inventions. Le brevet européen à effet unitaire supprimera enfin la nécessité de procédures de validation nationales complexes et coûteuses. L'Office européen des brevets servira de guichet unique permettant d'obtenir aisément l'inscription d'un brevet unitaire. Aucune taxe ne sera due pour le dépôt et l'examen de la demande d'effet unitaire, ni pour l'inscription d'un brevet unitaire. Plus de taxe annuelle non plus. Et à l'issue d'une période transitoire de six ans, aucune traduction ne sera requise après la délivrance.

Pour en savoir plus : https://www.epo.org/applying/european/unitary/unitary-patent_fr.html

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2015/04/france-brevets-valorisation-a-la-francaise.html

 

Publié dans En bref

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Qista (suite & plus)

Publié le par Jacques SAMELA.

Qista (suite & plus)
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Vu et lu dans Les Echos du 31/08/22

Vu et lu dans Les Echos du 31/08/22

Lancement de la saison 2023 de surveillance et de lutte contre le moustique tigre en Nouvelle-Aquitaine (Communiqué)

https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/209092/lancement-de-la-saison-2023-de-surveillance-et-de-lutte-contre-le-moustique-tigre-en-nouvelle-aquitaine-communique/

 

17/05/2023

Émis par : ARS Nouvelle Aquitaine

 

La progression du moustique tigre se poursuit sur le territoire métropolitain ce qui augmente le risque de foyers épidémiques autochtones. La saison de surveillance du moustique tigre a débuté le 1er mai et se poursuivra jusqu’au 30 novembre. Le plan d’action de lutte contre les maladies vectorielles 2023 a été lancé en Nouvelle-Aquitaine.

Le moustique tigre est désormais actif dans tous les départements de Nouvelle-Aquitaine hormis la Creuse. Il est cependant implanté de manière inégale sur les territoires.

Sous l’impulsion de l’ARS, des actions de sensibilisation et de formations sont conduites auprès des agents des collectivités territoriales pour qu’elles puissent sensibiliser la population afin de repérer et supprimer les gîtes larvaires dans l’espace public.

Car même si la commune est déjà colonisée par le moustique tigre depuis plusieurs saisons, ces gestes restent indispensables ! Ils permettent d’éviter la prolifération du moustique, ou du moins, retarder son invasion.

Lutter contre le moustique tigre pour prévenir le risque d’épidémie

Outre la nuisance indéniable qu’il entraîne, il faut impérativement lutter contre la présence du moustique tigre en raison du risque épidémique qu’il représente. Il est en effet potentiellement « vecteur » des virus de la Dengue, du Chikungunya, et du Zika. 

Si ces maladies ne sont pas encore présentes de manière régulière ou permanente en métropole, elles sévissent dans plusieurs endroits du globe (foyers en Guadeloupe et en Martinique).

Ces maladies vectorielles peuvent aussi être importées par des voyageurs porteurs du virus (ce qu’on appelle des cas importés).

Si un cas de Dengue, Chikungunya ou Zika est diagnostiqué, le médecin le déclare immédiatement à l’ARS. Cette déclaration déclenche une enquête de repérage du moustique autour du domicile du patient. Si le résultat des analyses est positif, une opération de démoustication dans un rayon de 150 mètres peut être déclenchée.

Si le moustique tigre pique une personne malade, il peut transmettre le virus en piquant d’autres personnes (ce qu’on appellerait un cas autochtone) ce qui pourrait être le début d’une épidémie. Plusieurs foyers de transmission autochtone ont été observés en métropole ces dernières années (60 cas autochtones ont été identifiés au cours de la saison 2022). Il y a donc un risque important que ces situations se répètent plus fréquemment, en lien avec le changement climatique.

Lien vers la vidéo de l’ARS Nouvelle-Aquitaine « Comment lutter contre le moustique tigre »

Où en est-on du risque sanitaire ?

Jusqu’à présent en Nouvelle-Aquitaine, l’ARS qui travaille en collaboration avec Santé publique France et les médecins de la région, a réussi àstopper très rapidement le risque d’épidémie quand une personne porteuse de ces maladies revient de zone de circulation du virus (voyageur revenant des Antilles par exemple).

En 2022, 44 cas importés de Dengue ont été signalés et investigués en Nouvelle-Aquitaine (285 cas sur la France entière). Grâce aux mesures mises en œuvre, aucun cas autochtone de maladie transmise par le moustique tigre (personne qui n’a pas voyagé et qui a contracté la maladie suite à une piqure de moustique en métropole) n’a été recensé dans notre région.  

>> Retrouvez toutes les recommandations à l’attention des voyageurs, sur le site de l’ARS.

Cependant, il est à noter qu’au cours de l’année 2022, un premier cas autochtone à virus Usutu a été identifié en Nouvelle-Aquitaine. Mais il a été transmis par une autre espèce de moustique, le Culex (réservoir aviaire).

Contact : ars-na-communication@ars.sante.fr

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Vu et lu dans le JDD Magazine n° 3 de février 2023
Vu et lu dans le JDD Magazine n° 3 de février 2023

Vu et lu dans le JDD Magazine n° 3 de février 2023

Vu et lu dans le JDD Magazine n° 3 de février 2023
Vu et lu dans le JDD Magazine n° 3 de février 2023

Vu et lu dans le JDD Magazine n° 3 de février 2023

 

Un anti-moustique imprimé en 3D moins nocif pour l’Homme

https://www.3dnatives.com/anti-moustique-imprime-3d/

Publié le 26 octobre 2022 par Tom Comminge

 

Le moustique est l’animal le plus meurtrier du monde. D’après l’Organisation mondiale de la Santé, cet insecte tuerait environ 1 million de personnes par an. A titre de comparaison, l’Homme est responsable de la mort d’environ 580 000 individus. Il est présent dans le monde entier, à l’exception de l’Antarctique et d’îles comme l’Islande. La raison de leur dangerosité ? Les moustiques sont porteurs de maladies telles que le paludisme et la dengue. Ces maladies se répandent très rapidement, notamment à cause du réchauffement climatique qui rend le climat plus adapté à leur prolifération. Selon l’OMS, 241 millions de cas de paludisme dans le monde ont été recensés en 2020.

Pour ceux qui ne sont pas à risque pour l’Homme, les moustiques restent tout de même gênants. Leurs piqûres sont irritantes, provoquent des rougeurs et peuvent gonfler en cas d’allergie aux insectes. Pour les repousser, il existe de nombreuses méthodes. Les répulsifs demeurent une solution efficace pour les tuer, mais ils peuvent également nuire à notre santé. Cela est provoqué par un ingrédient actif utilisé dans la plupart de ces produits, le DEET. C’est pourquoi, des chercheurs allemands de l’université Martin-Luther de Halle-Wittenberg ont mis au point un anti-moustique imprimé en 3D à priori moins nocif.

impression 3D moustique

Anneau répulsif imprimé en 3D (crédits photo : Uni Halle / Fanfan Du)

Un répulsif imprimé en 3D portable

Cette solution anti-moustique se présente sous la forme d’un accessoire portable imprimé en 3D contentant un répulsif chimique. Les insectifuges les plus efficaces ont tendance à être de nature synthétique, comme le DEET mentionné précédemment. Des répulsifs naturels existent sur le marché, mais leur efficacité s’estompe en quelques heures nécessitant ainsi plusieurs applications dans la journée. Les chercheurs ont alors choisi de fabriquer leurs prototypes en utilisant le produit chimique IR3535. L’équipe a ensuite utilisé une technique d’impression 3D spéciale pour introduire leur répulsif dans un polymère (PLA) biodégradable. L’accessoire peut ainsi être imprimé sous la forme d’une bague ou d’un bracelet, tout dépend de la manière souhaitée par le concepteur. 

 

« L’idée de base est que l’insectifuge s’évapore en permanence et forme une barrière contre les insectes », a déclaré Fanfan Du, auteur principal de l’étude et doctorant à MLU. Le taux d’évaporation dépend de plusieurs facteurs, notamment la température ou la structure du polymère utilisé. Des tests ont ainsi été réalisés. Les anneaux se sont avérés efficaces dans des environnements contrôlés. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer dans quelles situations les accessoires fonctionnent en conditions réelles. Après de nombreux essais, le répulsif aurait mis plus d’une semaine à s’évaporer complètement à une température corporelle de 37°. L’équipe de chercheurs a publié ses conclusions dans l’International Journal of Pharmaceutics, et vous pouvez les lire ICI

Que pensez-vous de cette solution anti-moustique ? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires de l’article. Retrouvez toutes nos vidéos sur notre chaîne YouTube ou suivez-nous sur Facebook ou Twitter !

*Crédits photo de couverture : Eat this, not that 

 

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L’esprit de Résistance, toujours présent ?

Publié le par Jacques SAMELA.

L’esprit de Résistance, toujours présent ?
L’esprit de Résistance, toujours présent ?

Alors que d’aucuns veulent remettre au goût du jour une certaine Révolution Nationale (https://histoire-image.org/etudes/revolution-nationale-redressement-maison-france), il est effectivement de bon ton de rappeler pourquoi d’autres se sont levés pour défendre leur pays face à l’ennemi de l’époque, aidé en cela par ses sbires (https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/la_collaboration/35120), mais surtout pour défendre une certaine idée de la démocratie française, même non parfaite, où nous vivons encore aujourd’hui, et j’espère demain.

Donc, voici ma contribution à cette journée, dédiée à la Résistance.

Jacques Samela

La Journée nationale de la Résistance

https://www.education.gouv.fr/la-journee-nationale-de-la-resistance-8267

 

L'Assemblée nationale a instauré le 27 mai comme Journée nationale de la Résistance. Cette journée est l'occasion d'une réflexion sur les valeurs de la Résistance et celles portées par le programme du Conseil national de la Résistance.

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27 mai : le symbole de l'union

 

La date du 27 mai fait référence à la première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR) qui s'est déroulée le 27 mai 1943 dans l'appartement de René Corbin, au premier étage du 48 rue du Four à Paris. Délégué du général de Gaulle, Jean Moulin souhaitait instaurer ce conseil dans le but d'unifier les divers mouvements de Résistance souvent désorganisés et cloisonnés et de coordonner l'action de la Résistance. Sous la présidence de Jean Moulin, le Conseil national de la Résistance réunit les représentants des huit grands mouvements de résistance, des deux grands syndicats d'avant-guerre ainsi que les représentants des six principaux partis politiques de la troisième République.

Après la Libération, le programme d'action de la Résistance, connu sous le nom "Les jours heureux", paraît en 1944 et conduit à la mise en œuvre de réformes économiques, sociales et politiques donnant la priorité à l'accès à l'éducation pour tous et posant les bases du modèle social français. Il inspire également la rédaction du préambule de la Constitution de la quatrième République, qui fait partie des textes fondamentaux de notre droit actuel.

Rendre hommage à ceux qui ont résisté à l'oppression

La Journée nationale de la Résistance est l'occasion d'une réflexion sur les valeurs de la Résistance et celles portées par le programme du Conseil national de la Résistance, comme :

  • le courage
  • la défense de la République
  • le souci constant de la justice, de la solidarité, de la tolérance et du respect d'autrui.

Elle permet également de rappeler aux jeunes générations l'engagement des hommes et des femmes qui se sont levés contre l'occupant nazi et le régime collaborationniste de Vichy.

Les collèges et les lycées sont invités à s'associer à cette commémoration. Des manifestations ou des activités éducatives spécifiques peuvent être organisées, en lien avec les programmes d'enseignement et prendre différentes formes :

  • rencontres avec des témoins
  • conférences
  • débats autour d'un film, d'une exposition ou d'une représentation théâtrale
  • etc.

Les enseignants ont à leur disposition un ensemble de ressources et outils pédagogiques et peuvent :

  • consulter les comptes-rendus des travaux parlementaires du Sénat et de l'Assemblée nationale qui ont abouti à l'adoption de la loi n° 2013-642 du 19 juillet 2013 relative à l'instauration du 27 mai comme journée nationale de la Résistance
  • se référer au portail officiel dédié aux commémorations du 70e anniversaire de la libération du territoire et de la victoire sur la barbarie nazie
  • trouver des ressources utiles sur la Résistance en consultant le portail du Concours national de la Résistance et de la Déportation
  • consulter le dossier thématique de la Fondation de la Résistance de juin 2013 portant sur le Conseil national de la Résistance (CNR).

 

Ressources

Sites à consulter :

Eduscol

  • Le 27 mai
  • L'héritage du CNR
  • Ressources et outils pédagogiques

Journée nationale de la Résistance

Fondation de la Résistance
www.fondationresistance.org 

70e anniversaire de la libération du territoire et de la victoire sur la barbarie nazie
www.le70e.fr

Réseau Canopé

  • "Les années noires 1940-1945"
  • "L'appel du 18 juin 1940"
  • "La Résistance en France"
  • "Jean Moulin, un héros de l'ombre"
  • etc.

Les dossiers pédagogiques sur Réseau Canopé

Texte de référence

Instauration de la Journée nationale de la Résistance
Loi n° 2013-642 du 19 juillet 2013

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A voir

Résistances

https://www.arte.tv/fr/videos/RC-023661/resistances/

Quand le maréchal Pétain décide de l’armistice le 17 juin 1940, nombre de Français n’acceptent pas la débâcle et entrent en résistance. Après les premiers actes résistants « bricolés » des débuts, l’armée des ombres s’organise en réseaux et leurs actions prennent de l’ampleur. A travers les destins entrelacés d’une trentaine d’hommes et de femmes, cette série documentaire reconstitue le puzzle de la Résistance.

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Le musée de l'Ordre de la Libération

https://www.ordredelaliberation.fr/fr

 

Le musée de l'Ordre de la Libération a été créé aux Invalides en 1970. Il est dédié à l'ordre fondé par le général de Gaulle pendant la Seconde Guerre mondiale et aux Compagnons de la Libération. Ses collections retracent le parcours de ces combattants de la France libre et de la Résistance intérieure et de ceux qui furent déportés pour avoir résisté à l'oppression nazie. Entièrement rénové en 2016, il présente plus de 2 000 pièces illustrant le parcours des Compagnons dans un espace de 1 200m2.

 

L'exposition permanente

Les objets et documents personnels qui constituent la collection permanente ont essentiellement été donnés par les Compagnons de la Libération eux-mêmes ou par leur famille. Ils témoignent de l’engagement et des épreuves traversées et retracent l'histoire de la France libre de 1940 à 1945.

L'exposition permanente présente le parcours des Compagnons à travers 3 espaces principaux :

La France libre

La Résistance intérieure

La Déportation

Le général de Gaulle 

Si un grand nombre de pièces sont tout à fait exceptionnelles par leur rareté, elles le sont aussi par les personnalités auxquelles elles se rattachent.

Sont notamment exposés les tenues de Jean Moulin et du commandant - futur maréchal - Leclerc, des fanions pris à l’ennemi sur les champs de bataille d’Afrique et d’Europe, les armes, insignes et emblèmes des Compagnons de la Libération, les premiers pavillons de marine de la France libre, des dessins originaux réalisés dans les camps de concentration, des tracts, journaux et poste-émetteurs clandestins. 

Pour préparer votre visite, découvrez les collections du musée à travers une vidéo interactive.

Choisissez une capsule vidéo pour comprendre ce qu’est l’Ordre de la Libération et son musée. Approfondissez votre parcours à travers ses thématiques : le général de Gaulle, la France libre, la Résistance intérieure, la Déportation et des objets emblématiques présentés dans les espaces du musée.

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le musée de la Libération de Paris

https://www.museeliberation-leclerc-moulin.paris.fr/

 

Pour le 75e anniversaire de la Libération de Paris, le musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin a ouvert ses portes dans son nouveau site place Denfert-Rochereau.

Venez découvrir une page fondamentale de l’histoire de France au travers du parcours de deux hommes très différents, Jean Moulin et Philippe de Hauteclocque. Leur objectif commun ? La libération de la France dont la Libération de Paris est le symbole le plus fort.

L’occasion également d’une plongée souterraine dans un haut-lieu de la Libération de Paris, ouvert pour la première fois à la visite : un abri de défense passive utilisé comme poste de commandement par le colonel Rol (futur Rol-Tanguy), chef des FFI de la région parisienne.

 

A lire

Photos J.S
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Photo J.S

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L’esprit de Résistance, toujours présent ?
L’esprit de Résistance, toujours présent ?

 

A revoir

Ecran large & AlloCiné
Ecran large & AlloCiné

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A chanter

 

Le Chant des partisans

 

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne
Ohé, partisans, ouvriers et paysans c'est l'alarme
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes.

Montez de la mine, descendez des collines, camarades,
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades,
Ohé, les tueurs, à vos armes et vos couteaux, tirez vite,
Ohé, saboteurs, attention à ton fardeau, dynamite.

C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère
II y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves
Ici, nous, vois-tu, nous on marche, nous on tue ou on crève.

Ici, chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe
Ami, si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place,
Demain du sang noir séchera au grand soleil sur nos routes
Chantez, compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute.

Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne
Ami, entends-tu le vol noir du corbeau sur la plaine

Source : LyricFind

Joseph Kessel

Maurice Druon

 

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Le rendez-vous de l'Europe : La BCE (son anniversaire & rappel)

Publié le par Jacques SAMELA.

Le rendez-vous de l'Europe : La BCE (son anniversaire & rappel)
Le rendez-vous de l'Europe : La BCE (son anniversaire & rappel)

25e anniversaire de la BCE

 

https://www.ecb.europa.eu/press/key/date/2023/html/ecb.sp230524~4e026cefbc.fr.html

 

Discours d’ouverture de Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, à l’occasion des célébrations du 25e anniversaire de la BCE

Francfort-sur-le-Main, le 24 mai 2023

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La Banque centrale européenne

https://europa.eu/european-union/about-eu/institutions-bodies/european-central-bank_fr

https://www.ecb.europa.eu/home/languagepolicy/html/index.fr.html

  • Rôle: gérer la monnaie unique, assurer la stabilité des prix et mener la politique économique et monétaire de l’UE
  • Président: Mario Draghi
  • Membres: le président et le vice-président de la BCE, ainsi que les gouverneurs des banques centrales de tous les États membres de l'UE
  • Création: 1998
  • Siège: Francfort (Allemagne)

La Banque centrale européenne (BCE) gère l'euro et élabore et met en œuvre la politique économique et monétaire de l'UE. Son principal objectif consiste à assurer la stabilité des prix et à soutenir ainsi la croissance économique et la création d'emplois.

Que fait la BCE ?

  • Elle fixe les taux d'intérêt auxquels elle prête aux banques commerciales de la zone euro, ce qui permet de contrôler la masse monétaire et l'inflation.
  • Elle gère les réserves de devises étrangères de la zone euro ainsi que l'achat ou la vente de devises pour équilibrer les taux de change.
  • Elle garantit une surveillance appropriée des institutions et marchés financiers par les autorités nationales, ainsi que le bon fonctionnement des systèmes de paiement.
  • Elle assure la sécurité et la solidité du système bancaire européen.
  • Elle autorise la production de billets en euros par les pays de la zone euro.
  • Elle surveille l'évolution des prix et évalue les risques qui pèsent sur la stabilité des prix.     

Composition

Le président de la BCE représente la Banque lors des réunions européennes et internationales de haut niveau. Les trois instances de décision de la BCE sont les suivantes:

  • Le Conseil des gouverneursprincipale instance de décision.
    Il est composé du Directoire (voir ci-dessous) et des gouverneurs des banques centrales des pays de la zone euro.
  • Le Directoire: assure la gestion quotidienne de la BCE.
    Il est composé du président et du vice-président de la BCE, et de quatre autres membres nommés par les dirigeants des pays de la zone euro pour un mandat de huit ans.
  • Le Conseil général: exerce un rôle de consultation et de coordination.
    Il est composé du président et du vice-président de la BCE, ainsi que des gouverneurs des banques centrales de tous les pays de l'UE.

Comment fonctionne la BCE ?

La BCE travaille en collaboration avec les banques centrales nationales de tous les pays de l’UE. Ensemble, elles forment le Système européen de banques centrales.

Elle dirige la coopération entre les banques centrales au sein de la zone euro (l'eurosystème).

Que font les instances de décision?

  • Le Conseil des gouverneurs analyse les développements économiques et monétaires, définit la politique monétaire de la zone euro et fixe les taux d'intérêt auxquels les banques commerciales peuvent emprunter auprès de la BCE.
  • Le Directoire met en œuvre la politique monétaire, assure la gestion quotidienne de la BCE, prépare les réunions du Conseil des gouverneurs et exerce les pouvoirs que ce dernier lui confère.
  • Le Conseil général contribue aux travaux de consultation et de coordination et assiste les nouveaux pays souhaitant adopter l'euro.

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2018/12/le-rendez-vous-de-l-europe-la-bce-banque-centrale-europeenne-et-la-bei-banque-europeenne-d-investissment.html

 

Publié dans En bref

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Agences de notation, la réponse française

Publié le par Jacques SAMELA.

Agences de notation, la réponse française
Agences de notation, la réponse française

Et alors que la France vient de voir sa note de solvabilité baissée par l’agence Fitch Ratings (www.fitchratings.com), passant pour le coup de AA à AA-, soit du 3ème au 4ème rang de confiance, due sans aucun doute au contexte social actuel (https://www.lafinancepourtous.com/2023/05/04/que-signifie-la-degradation-de-la-note-souveraine-de-la-france-par-une-agence-de-notation/), il faut rappeler que deux autres sociétés complètent le tableau, en l’occurrence Moody’s (www.moodys.com), et Standard & Poors (www.spglobal.com), représentant à elles trois 85 % du marché dit du « Credit Ratings » ou de la notation financière.

Vu et lu dans Les Echos du 20/03/19

Vu et lu dans Les Echos du 20/03/19

De nature privée, américaines, leurs résultats souvent craints, mais aussi parfois décriés, car selon leurs détracteurs, juges et parties, ne prenant en considération qu’un instant donné, ce que reproche justement aujourd’hui le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, estimant lui que l’appréciation de l’agence en question relève d’une vue pessimiste de la situation, sans reconnaître en cela les réformes engagées et en cours de mise en place. L’avenir jugera.

Mais effectivement, n’ont-elles pas démontrées par le passé qu’elles pouvaient se tromper, voire occulter certains chiffres ? Je pense aux notamment à la crise dite des subprimes en 2008 (https://www.lexpress.fr/economie/les-agences-de-notation-rattrapees-par-les-subprimes_1484732.html), qu’elles n’ont pas vu ou voulu voir venir, voire plus récent, avec l’absence d’informations de leurs parts quant aux dysfonctionnements au sein du groupe Orpéa, dont le livre intitulé « Les Fossoyeurs » de Victor Castanet fait écho.

La concurrence serait-elle donc biaisée ? Car, qu’en est-il du secteur dans son intégralité, les 15 % restant, et notamment en France ?

Eh bien, deux acteurs semblent sortir du lot, avec chacun sa spécialité, puisque l’un est plutôt axé vers les start-ups en devenir, il s’agit de Early Metrics (www.earlymetrics.com), et l’autre, Qivalio (www.ethifinance.com), assez similaire aux trois leaders que vous connaissez à présent.

Une présentation s’impose donc, et fidèle à mon mode de fonctionnement, je commencerai donc par la société Early Metrics.

Vu et lu dans Les Echos 11/12/18

Vu et lu dans Les Echos 11/12/18

Créée en 2014 par deux anciens du cabinet de conseil PWC, sa spécialité est donc axée sur la notation des startups / PME innovantes, et elle en est le leader en Europe.

Son modèle, mesurer le potentiel de croissance de jeunes pousses pour le compte de groupes souhaitant investir ou tout simplement s’informer sur les tendances à venir dans leur secteur d’activité, avec depuis sa création, près de 300 clients, grands groupes, investisseurs, institutionnels, ayant à ce jour utilisés ses services, et ce auprès de plus de 3 500 startups européennes.

Sa méthodologie elle, consiste à évaluer par une analyse dite de backtesting (https://fr.wikipedia.org/wiki/Backtesting) le management, le projet, ainsi que le marché de toute les startups innovantes susceptibles d’intéresser ses clients, et de leur démontrer au final qu’elles sont capables de répondre à leur désiderata, soit d’être solvable dans un futur proche, et être la pépite sur laquelle ils peuvent parier financièrement. Et tout cela dans un esprit de transparence, notamment en ne souhaitant afficher aucuns liens avec les entreprises qu’elle note, désireuse en cela de conserver sa totale indépendance.

Mais au fait me direz-vous, comment cela se déroule-t-il ?

En fait, après s’être référée à des données publiques, comme par exemple des informations financières, elle s’appuie sur les 3 critères déjà présentés ci-dessus pour y révéler le potentiel de l’entreprise en cours de notation, organisant même un entretien de 2 heures avec les fondateurs afin d’approfondir avec eux l’étude en cours, rajoutant pour le coup 27 nouveaux critères.

Et au final, une note sur 100 est attribuée, complétée par un suivi de près de 3 ans, permettant sur un temps assez long, d’évaluer le potentiel et la pérennité du projet en cours, avec comme résultat depuis le début, que les start-ups classées au plus haut dans leurs études, auraient connu une croissance de 161 % de leur chiffre d’affaires, de 138 % de la taille de leurs équipes, et levé 120 % de leur objectif initial de financement.

Résultats qui devraient sans aucun doute lui apporter de nouveaux clients, conforter son positionnement de leader de la notation de startups et de PME innovantes en Europe, et peut-être s’ouvrir d’autres marchés encore plus importants, comme les Etats-Unis, la Chine, faisant que les « Big Three » se sentiront un peu concurrencés sur leurs plates-bandes, notamment si Early Metrics décide de décliner son savoir-faire à la notation dans un sens large du terme. Sa direction y pense-t-elle ? Certainement, mais je n’ai actuellement pas d’informations à vous fournir.

Par-contre, concernant le second protagoniste du sujet, j’en ai.

En effet, tout commence donc en 2004 avec la création de la société Spread Research, unique agence française de notation à l’époque à être homologuée par les autorités européennes, les autres étant vous le savez désormais nos trois sociétés américaines, mais aussi la canadienne DBRS (www.dbrsmorningstar.com), ou l’allemande Scope Ratings (www.scoperatings.com).

Vu et lu dans Le Monde du 11/10/17 et du 20/03/19
Vu et lu dans Le Monde du 11/10/17 et du 20/03/19

Vu et lu dans Le Monde du 11/10/17 et du 20/03/19

Non dépourvue d’ambitions, malgré sa taille, il fut quand même décidé en 2017 de s’associer avec la société Ethifinance (www.ethifinance.com) afin de créer la 1ère offre européenne intégrée de notation financière et extra-financière sous l’appellation Qivalio, confirmant en cela la volonté de rester la seule agence française à être agréée auprès de l’Autorité européenne des marchés financiers (www.esma.europa.eu), avec à la clé, des offres diverses que l’on retrouvent auprès de marques du groupe que sont Spread Research pour la partie inhérente à la recherche crédit indépendante, Qivalio Rating en tant qu’agence de notation financière, Qivalio Ratings pour la modélisation des risques, et Ethifinance comme agence de notation et de conseil extra financiers.

Soit une large palette de prestations haut de gamme, l’amenant à répondre au mieux à ses clients, français (40 %) et autres européens (60 %), plus que satisfait, occasionnant depuis 2018 une progression de son chiffre d’affaires de 25 %. Certainement la rançon de son succès.

Mais ne souhaitant pas rester immobile, ayant même plutôt l’ambition de devenir un des leaders européen de la profession, le groupe entreprend des actions de rachats ciblées, afin notamment de répondre à une demande de plus en plus pressante sur le dispositif de notation ESG (Environnemental, Social & Gouvernance) de la part des entreprises, grandes, moyennes et petites, souhaitant anticiper au mieux l’avènement des enjeux de transformations environnementales et sociétales, en cours de généralisations dans le monde économique.

Soit de nouvelles perspectives pour continuer à gagner des parts de marchés dans ce monde si concurrentiel de la notation, avec espérons-le, une part encore plus grande prise par nos leaders français. 

Jacques Samela

 

Sources :

. https://earlymetrics.com/fr/

. https://www.finyear.com/Backtesting-de-notation-de-startups-Early-Metrics-predit-avec-precision-le-parcours-des-startups-des-leurs-debuts_a49049.html

. https://www.lemagit.fr/actualites/252464288/Early-Metrics-une-agence-de-notation-de-start-ups-pour-grands-groupes-en-recherche-dinnovation

. https://www.ethifinance.com/fr/presentation

. https://www.lefigaro.fr/economie/le-rendez-vous-des-pme/qivalio-l-entreprise-qui-va-au-dela-de-l-expertise-financiere-20211209

. https://www.ethifinance.com/fr/actualites/actu/78/l-agence-de-notation-francaise-qivalio-rachete-l-espagnole-axesor-les-echos

. https://www.next-finance.net/Qivalio-premiere-agence-de

 

A lire :

. https://www.economie.gouv.fr/facileco/agences-notation-role-crise-reforme#

.https://www.fimarkets.com/pages/agences_notation.php#:~:text=Les%20principales%20agences%20pr%C3%A9sentes%20sur,seules%20environ%2085%25%20du%20march%C3%A9.

. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/l-agence-fitch-degrade-la-note-de-la-france-qu-est-ce-que-ca-change-960731.html

. https://www.bfmtv.com/economie/tout-comprendre-les-consequences-de-l-abaissement-de-la-note-de-la-france-par-l-agence-fitch_AD-202304290211.html

. https://neuroprofiler.com/article-les-notations-esg/

Vu et lu dans Les Echos du 18/04/23

Vu et lu dans Les Echos du 18/04/23

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L'industrie de défense (suite) et budget défense 2023

Publié le par Jacques SAMELA.

L'industrie de défense (suite) et budget défense 2023
L'industrie de défense (suite) et budget défense 2023
Vu et lu dans L'Usine Nouvelle n° 3718 de mai 2023

Vu et lu dans L'Usine Nouvelle n° 3718 de mai 2023

Projet de loi de finances des Armées 2023 - LPM année 5

https://www.defense.gouv.fr/ministere/loi-programmation-militaire-2019-2025/projet-loi-finances-armees-2023-lpm-annee-5#:~:text=En%202023%2C%20le%20budget%20des,milliards%20d'euros%20en%202023.

En 2023, le budget des armées françaises sera pour la 6ème année consécutive en augmentation. Depuis 2017, la nouvelle trajectoire budgétaire a permis de faire passer les crédits des armées de 32,3 milliards d’euros à 43,9 milliards d’euros en 2023 avec hausse historique à 3 milliards d’euros en 2023.

Cette politique portée pour la sixième année consécutive par le Président de la République porte ses fruits : elle assure à la France une crédibilité auprès de ses alliés ; elle donne à nos forces une supériorité sur le terrain grâce aux investissements importants dans notre programme capacitaire ; et offre à nos militaires de meilleures conditions d’engagement.

Il nous appartient désormais de poursuivre ces efforts pour que notre Nation soit à la hauteur des défis que l’Histoire dresse devant elle : ce que nous préparons avec une nouvelle loi de programmation militaire 2024-2030, que nous présenterons au Parlement dès 2023.

Projet de Loi de Finances 2023

Visualiser et télécharger le fichier Projet de loi de finances - 2023 - LPM année 5

https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/ministere-armees/Projet%20de%20loi%20de%20finances%20-%202023%20-%20LPM%20ann%C3%A9e%205.pdf

 

 

Vu et lu dans L'Usine Nouvelle n° 3716 de mars 2023

Vu et lu dans L'Usine Nouvelle n° 3716 de mars 2023

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