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Euratechnologies, Sophia Antipolis (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Euratechnologies, Sophia Antipolis (suite)
Euratechnologies, Sophia Antipolis (suite)
Vu et lu dans Industrie & Technologies n° 1071 de février 2019

Vu et lu dans Industrie & Technologies n° 1071 de février 2019

A Antibes, la "colline habitée" de Jean Nouvel et Manal Rachdi

Lina Trabelsi, le 07/12/2018 / Batiactu.com

 

ARCHITECTURE. En dévoilant le projet Ecotone, "campus écologique du XXIe siècle", la communauté d'agglomération de Sophia Antipolis célèbre les 50 ans de sa technopole en regroupant Jean Nouvel, Manal Rachdi et Xavier Niel pour une enveloppe globale de 44 millions d'euros.

En s'offrant le futur projet Ecotone, le territoire azuréen de Sophia Antipolis a misé sur "un triptyque d'excellence", comme le martèle ce jour-là Jean Leonetti, président de la communauté d'agglomération devant des dizaines de personnes agglutinées devant son stand du Simi.

Dans le prestigieux générique du film du projet qui verra le jour à l'horizon 2022-2023, les architectes Jean Nouvel et Manal Rachdi sous la houlette de la Compagnie de Phalsbourg, et Xavier Niel, patron de Free et "élément fédérateur" qui entend installer une émanation de sa "Station F" sur la structure située à l'entrée d'Antibes.

Incubateur dédié à l'intelligence artificielle

En interface avec la technopole de Sophia Antipolis, qui célèbre son cinquantenaire, Ecotone est rêvé par Jean Leonetti comme "la capitale de l'intelligence artificielle". Et pour cause, Sophia Antipolis est présélectionnée pour accueillir un Institut interdisciplinaire d'intelligence artificielle, avec un projet orienté vers la santé numérique et le développement d'un smart territoire.

La ville-hôte ne sera connue qu'au premier trimestre 2019, mais Xavier Niel a déjà ses vues sur le projet Ecotone, pour lequel il ambitionne de "créer un lieu avec un grand nombre d'entreprises et de startups". Le co-fondateur de l'Ecole 42 entend se focaliser sur l'aspect "incubateur", avec l'idée d'une Station F cette fois dédiée à l'intelligence artificielle, permettant "d'offrir une attractivité mondiale à Sophia Antipolis".

La France depuis les autoroutes

Face à toutes ces annonces futuristes, l'équipe architecturale prône un retour à la terre, avec un projet qui "rapproche l'homme et la nature". Si Ecotone désigne une zone de transition écologique entre deux écosystèmes, la structure imaginée par Jean Nouvel et Manal Rachdi retourne aux racines des paysages typiques des Alpes-Maritimes.

Depuis les premières images de synthèse, l'on pourrait croire que les deux architectes ont fait le choix d'ensevelir leur création sous la végétation. Il s'agit, en réalité, de reconstituer un relief montagnard, et servir ainsi l'idée de la "colline habitée". "Dans ce paysage que je connais si bien, il y a une vraie poésie de l'autoroute. J'ai toujours été frappé et peiné par la vision qu'on a de la France depuis les autoroutes, avec ces immeubles parachutés sans aucun lien avec le paysage", s'émeut Jean Nouvel.

 Continuité de la végétation sur les sols

 Dès sa livraison, Ecotone s'offrira à la vue des automobilistes franchissant l'autoroute A8 à l'entrée d'Antibes, point de jonction entre Nice et Cannes. Les architectes ont travaillé sur plusieurs strates et surélevé l'édifice dans un dialogue avec la flore et la végétation. Ils mêlent des variétés aux camaïeu lavande et orangés et des palmiers californiens "Washingtonia", qui, le prix Pritzker le concède, "ne sont pas vraiment du coin". A l'intérieur de cette colline artificielle qui veut coller au plus près de la nature, la lumière entre comme dans une passoire, et le relief végétal se projette sur les sols par des procédés miroitants.

Les 40.000 m² d'espaces aménagés par la Compagnie de Phalsbourg intègreront des bureaux, des lieux de co-working, une offre hôtelière, des restaurations et services. Les espaces végétalisés occuperont 56% de la parcelle, gage de "l'équilibre écologique" vanté par Jean Leonetti.

https://www.batiactu.com/edito/a-antibes-colline-habitee-jean-nouvel-54874.php?MD5email=8843226679e17408c0597aaee1b4b186&utm_source=news_actu&utm_medium=edito&utm_content=article

 

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 21 juin 2018, intitulé : De Sophia Antipolis à EuraTechnologies.

 

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Une usine extraordinaire (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Une usine extraordinaire (suite)
Une usine extraordinaire (suite)
Vu et lu dans Machines Production n° 1063 du 14/12/18
Vu et lu dans Machines Production n° 1063 du 14/12/18

Vu et lu dans Machines Production n° 1063 du 14/12/18

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Pôles de compétitivité (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Pôles de compétitivité (suite)
Pôles de compétitivité (suite)
Vus et lus dans Les Echos du 07/02/19, et Ecomeca de janvier 2019
Vus et lus dans Les Echos du 07/02/19, et Ecomeca de janvier 2019
Vus et lus dans Les Echos du 07/02/19, et Ecomeca de janvier 2019

Vus et lus dans Les Echos du 07/02/19, et Ecomeca de janvier 2019

. Pour plus d'information, n'hésitez-pas à lire ou relire le dossier spécial du 03 janvier 2013.

et 

. www.afpc.eu 

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Attractivité française

Publié le par Jacques SAMELA.

Attractivité française
Attractivité française
Vu et lu dans Les Echos du 21/01/19

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Airbus, ArianeGroup, Dassault (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Airbus, ArianeGroup, Dassault (suite)
Airbus, ArianeGroup, Dassault (suite)
Vu et lu dans Les Echos du 27/12/18

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Dassault Aviation et Airbus signent le contrat d’étude de concept du Système de combat aérien futur

 08/02/2019 / VIPress.net

 

La ministre des Armées, Florence Parly, et la ministre de la défense de la République fédérale d’Allemagne, Ursula von der Leyen, se sont rendues le 6 février 2019 à Gennevilliers sur le site de Safran pour donner le coup d’envoi industriel du système de combat aérien du futur (SCAF).

Le SCAF est une coopération franco-allemande qui doit fournir aux deux pays les successeurs de leurs avions de chasse respectifs mais également des drones et missiles, l’ensemble formant un système intégré.

Les deux ministres ont annoncé deux jalons essentiels du développement de ce projet : la notification du contrat de concepts et d’architecture du SCAF à Dassault et Airbus ; un accord industriel entre les deux motoristes français et allemand Safran et MTU.

La France et l’Allemagne ont ainsi notifié le tout premier contrat – une Étude de concept commune (JCS) – à Dassault Aviation et Airbus au profit du programme de Système de combat aérien futur (SCAF). Ce contrat permet aux industriels de définir les grandes lignes du SCAF et de chacune de ses composantes. 65 millions d’euros sont consacrés à ce contrat.

L’Étude de concept commune (JCS) identifiera des concepts de base préférentiels pour ses principales composantes que seront l’avion de combat de prochaine génération, les drones, un système de systèmes et les services associés de prochaine génération, évaluera la viabilité opérationnelle et technique, ainsi que la faisabilité programmatique des concepts de base et enfin, identifiera les besoins technologiques et de démonstrateurs communs.

Cette décision conjointe des deux pays représente un important pas en avant pour assurer la souveraineté européenne et son avance technologique dans le secteur de l’aviation militaire au cours des prochaines décennies. La date de démarrage de cette étude de deux ans est fixée au 20 février 2019.

Le système d’armes prévu se composera d’un avion de combat de prochaine génération collaborant avec un ensemble d’armements à la fois nouveaux et revalorisés, et d’un essaim de systèmes sans pilote (drones) interconnectés par un Cloud de Combat et un écosystème intégré dans une architecture dédiée de type systèmes de systèmes.

La JCS repose sur le document HL CORD (High Level Common Operational Requirements Document) cosigné par les ministres de la Défense des deux pays lors du Salon aéronautique ILA de Berlin en avril 2018, ainsi que sur les études de concept nationales respectives.

Cette étude commune vise à conceptualiser les différentes capacités du SCAF et à jeter les bases de leur définition et industrialisation future, en vue d’une capacité opérationnelle complète à l’horizon 2040. Dans cette optique, des programmes de démonstrateurs seront préparés et lancés à l’occasion du Salon aéronautique du Bourget en juin 2019.

Parallèlement, Safran et MTU ont signé lors de la visite des ministres un accord de coopération industrielle pour la motorisation de l’avion de combat du futur. Cet accord sera suivi à la mi-année 2019 de la signature d’un contrat avec la France et l’Allemagne pour le démonstrateur du moteur de cet avion de combat de nouvelle génération.

Dans le cadre de ce partenariat, Safran Aircraft Engines aura la responsabilité d’ensemble de la conception et de l’intégration du moteur et MTU Aero Engines sera leader pour les services. MTU Aero Engines sera responsable des compresseurs basse et haute pression et de la turbine basse pression, tandis que Safran sera responsable de la chambre de combustion, de la turbine haute pression et de la post-combustion.

De son côté, la société commune Aerospace Embedded Solutions (AES) développera le calculateur et des logiciels de contrôle des moteurs, sous la responsabilité de l’intégrateur moteur Safran Aircraft Engines. Cette répartition industrielle est basée sur un équilibre des financements entre la France et l’Allemagne. Aerospace Embedded Solutions GmbH (AES) est une société commune entre Safran Electronics and Defense and MTU Aero Engines.

 

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 03 juin 2013, intitulé : Airbus, de l'A300 à l'A350.

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 19 juin 2017, intitulé : Dassault, cent et, un ans d'innovations.

 

Vus et lus dans Les Echos du 21/11/18, du 21/12/18, et du 22/01/19
Vus et lus dans Les Echos du 21/11/18, du 21/12/18, et du 22/01/19

Vus et lus dans Les Echos du 21/11/18, du 21/12/18, et du 22/01/19

Arianegroup va construire le premier démonstrateur de planeur hypersonique français

le 28/01/2019 / L’usine Nouvelle

Après la Russie et la Chine, la France aussi veut se doter d'armements hypersoniques. Le 21 janvier, la ministre des Armées a annoncé la notification d'un contrat à Arianegroup pour un démonstrateur de planeur hypersonique. Un premier essai en vol est prévu pour 2021.

Lundi 21 janvier, à l’occasion de ses voeux, la ministre des Armées Florence Parly a annoncé le lancement d’un programme pour le développement d’armements hypersoniques. La France rejoint ainsi une course dans laquelle plusieurs pays du Conseil de sécurité de l’ONU sont déjà engagés : la Chine, les États-Unis et la Russie. Baptisé V-max (pour Véhicule Manoeuvrant eXpérimental) , ce projet doit donner lieu à un premier essai en vol pour la fin de l’année 2021. Arianegroup doit être le maître d’oeuvre industriel du projet, révèle L’Opinion.

"Nous avons décidé de notifier un contrat pour un démonstrateur de planeur hypersonique", Beaucoup de nations s’en dotent, nous disposons de toutes les compétences pour le réaliser : Nous ne pouvions plus attendre”, a déclaré Florence Parly en parlant d’un “saut technologique

Contourner les défenses antimissiles et dissuader

Le démonstrateur de planeur hypersonique devrait être capable de se déplacer à une vitesse dépassant Mach 5, soit plus de 6 100 km/h. L’intérêt d’armements si rapides est de contourner les défenses antimissiles. Autre avantage : faire peser la menace d’une frappe conventionnelle ou nucléaire en des temps records dans une perspective de dissuasion.

Des recherches sur la propulsion hypersonique sont déjà menées par les armées françaises. Le futur missile nucléaire ASN4G, successeur de l’ASMP, devrait ainsi intégrer cette capacité. Mais le “planeur” annoncé par Florence Parly aurait en plus l’avantage d’être manoeuvrable à très haute vitesse et donc d’être encore plus difficile à intercepter.

Des tests menés avec succès en Russie et en Chine

À l’étranger, certains pays ont déjà mené des tests concluants sur les armements hypersoniques. En décembre 2018, le Kremlin a annoncé le succès du test de son planeur hypersonique “Avangard” qui aurait atteint une cible à 4 000 kilomètres de distance en voyageant à plus de 24 000 km/h. De la même manière, la Chine aurait testé avec succès un planeur d’une vitesse de Mach 6. Afin d’anéantir de tels armements, les États-Unis projettent de développer des systèmes de défense antimissile spatiaux.

 

https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0600743132085-le-cnes-et-arianegroup-sallient-pour-etudier-un-lanceur-reutilisable-2246691.php

 

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 21 février 2014, intitulé : Arianespace, à la croisée des chemins.

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Criteo, Gemalto, Soitec (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Criteo, Gemalto, Soitec (suite)
Criteo, Gemalto, Soitec (suite)

Criteo encouragé par les investisseurs malgré une faible croissance

14/02/2019 / frenchweb.fr

 

Le spécialiste du ciblage publicitaire en ligne Criteo, forcé à repenser son modèle d’activité face à plusieurs bouleversements du marché, a enregistré une croissance aussi atone que prévu pour 2018, mais avec des résultats globalement supérieurs aux attentes et des perspectives saluées mercredi par les investisseurs. A 16H00 GMT, le titre du groupe français prenait 13% sur la Bourse électronique Nasdaq, où il est entré en 2013.

Criteo, qui exerce ses activités dans un marché publicitaire en pleine mutation technologique et réglementaire, a dégagé un bénéfice net de 96 millions de dollars en 2018, en baisse de 1% sur un an. 

Son chiffre d’affaires annuel de 2,3 milliards de dollars (+0,2%), s’est révélé conforme à ses prévisions revues à la baisse en août. « Ce n’est pas une croissance de dingue, mais compte tenu du choc très violent qu’on a eu fin 2017, on s’en est bien sortis, mieux que ce qu’on pensait sur le dernier trimestre«, a remarqué le PDG du groupe, Jean-Baptiste Rudelle, pour l’AFP. 

Il faisait référence aux changements du système d’exploitation d’Apple intervenus en 2017, qui rendaient plus difficile le suivi publicitaire des internautes par des cookies et ont pesé lourdement sur l’activité de l’entreprise, la conduisant à abaisser plusieurs fois ses prévisions de croissance.

En 2018, le chiffre d’affaires hors reversements aux partenaires (ex-TAC) de Criteo, son indicateur clef, est finalement ressorti à 966 millions de dollars, en hausse de 3% (2% à taux de change et périmètre constants) et supérieur au consensus des analystes compilé par Factset.

Black Friday: une aubaine pour le groupe

Outre la mauvaise passe technologique avec Apple, le groupe a aussi dû faire face au Règlement européen sur la protection des données (RGPD), qui oblige notamment depuis fin mai 2018 les sites internet à obtenir le consentement de leurs utilisateurs avant de collecter des informations personnelles. 

La fin de l’année a tout de même apporté une bonne surprise pour le groupe emblématique de la « French Tech »: les soldes du « Black Friday », un événement commercial d’origine américaine fin novembre, ont battu des records en Europe. « On a eu quelques jours incroyables, on a dépassé Noël», se félicite le PDG.

Au quatrième trimestre 2018 Criteo a cependant vu son bénéfice net plonger de 20%. Son chiffre d’affaires ex-TAC s’est établi à 272 millions de dollars, en baisse de 2% (+0,1% en organique). Le PDG met ces résultats sur le compte d’une politique d’acquisitions et de recrutements tournée vers l’avenir: « On savait que l’année 2018 ne serait pas extraordinaire, on s’est dit ‘on y va, on investit, on met en place les briques fondamentales de notre plateforme, qui va nous permettre de retrouver la croissance’. »

Criteo table sur une croissance organique du chiffre d’affaires ex-TAC comprise entre 1% et 2% pour le premier trimestre 2019, et entre 3% et 6% pour l’exercice en cours (à taux de change constant). 

Pour y parvenir, le groupe compte sur ses nouveaux produits, dont la part a doublé en un an, à 13% des activités. « Sur la zone Amérique, c’est la monétisation de l’audience des e-commerçants qui a tiré la croissance.

En Asie, ce sont les applications mobiles, et en Europe, c’est notre nouvelle offre qui couvre l’ensemble du panel publicitaire de nos clients, du recrutement de prospects à la conversion», détaille Jean-Baptiste Rudelle.

« Nous avons réduit notre dépendance à Facebook »

Criteo cherche en effet à réduire sa dépendance à son métier historique, basé sur les cookies qui permettent de cibler de nouveau des consommateurs ayant déjà repéré des produits en ligne. 

Le groupe a ainsi conçu une plateforme sur laquelle ses clients peuvent configurer et contrôler leurs campagnes publicitaires. Et il investit sur les technologies de ciblage des consommateurs sur mobile, devenues incontournables. « La plupart de nos grands clients avaient tendance à tout miser sur le web, mais ils ne peuvent plus ignorer les applications, sans ça ils meurent», a déclaré Jean-Baptiste Rudelle lors d’une conférence téléphonique pour les analystes.

Le PDG a aussi expliqué que le groupe se concentre sur l’internet dit « ouvert », par opposition aux plateformes comme Facebook avec lequel Criteo a perdu son accréditation à l’été 2018. 

« Nous avons réduit notre dépendance à Facebook. Nous redéployons l’argent dépensé par nos clients sur l’internet ouvert, sur des milliers d’éditeurs», a-t-il précisé aux analystes, avant d’ajouter que son entreprise a de très bonnes relations avec Google. Les deux géants Google et Facebook récoltent plus de 50% des dépenses publicitaires en ligne aux Etats-Unis, d’après eMarketer

 

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire l'article du 19 novembre 2013 intitulé : Criteo : Le rêve américain.

 

Gemalto revendique la première carte SIM 5G au monde

| 21/02/2019 | VIPress.net

Gemalto annonce le lancement de la première carte SIM 5G de l’industrie, qui vise à répondre aux exigences des opérateurs en matière de déploiements de réseaux de nouvelle génération dès 2019.

Conformément aux toutes dernières spécifications ETSI et 3GPP1 et aux recommandations de la SIMalliance, la carte SIM 5G se définit comme l’unique solution capable d’assurer l’accès au réseau 5G.

La carte SIM 5G de Gemalto apporte non seulement une amélioration en termes de confidentialité des données et une itinérance mondiale 5G transparente, imposées par les normes les plus élevées. C’est également la première carte SIM à ajouter une protection améliorée contre les tentatives d’intrusion afin d’anticiper les exigences futures.

D’ici 2024, la couverture du réseau 5G devrait atteindre 40% de la population mondiale et représentera 1,5 milliard d’abonnements. En tirant parti des avantages de la 5G, les principaux cas d’utilisation de cette nouvelle carte SIM devraient inclure le haut débit mobile amélioré, les applications IoT à grande échelle ainsi que les infrastructures de communication critiques.

La carte SIM 5G de Gemalto sera disponible dans tous les formats SIM (carte SIM amovible, carte SIM M2M, eSIM), au cours du premier semestre 2019. Les bénéfices clés de cette nouvelle carte SIM 5G incluent l’anonymisation totale des identités des abonnés, grâce au cryptage embarqué de l’identité qui permet d’éliminer la possibilité d’utiliser abusivement ce type d’informations dans le but de localiser et de suivre les particuliers, ou de recueillir des données personnelles, tout en garantissant que les opérateurs mobiles se conforment aux réglementations, comme le cadre général de protection des données.

En outre, la résilience d’un environnement de confiance aidera les opérateurs à assurer le contrôle du cycle de vie complet de la carte SIM, supprimant toute exposition aux cyber-attaques et aux violations de sécurité accidentelles. Une expérience d’itinérance 5G transparente est également proposée, optimisant ainsi les revenus et améliorant l’expérience client.

Gemalto collabore étroitement avec des acteurs clés du secteur de la 5G du monde entier, dans le cadre du développement de la carte SIM 5G, via sa normalisation, son prototypage et ses essais.

« La carte SIM 5G établit le fondement de la confiance dans les réseaux mobiles de nouvelle génération pour les opérateurs et autres acteurs du domaine », a déclaré Emmanuel Unguran, vice-président exécutif, services mobiles et Internet des Objets chez Gemalto.

« Elle va aider les opérateurs à libérer le plein potentiel de la 5G, optimiser leurs investissements dans les réseaux et simplifier le déploiement de nouveaux services grâce à une totale rétrocompatibilité avec la technologie 3G/4G précédente ».

« Qualcomm Technologies entretient une relation de longue date avec Gemalto, axée sur la fourniture de solutions mobiles dotées d’un niveau élevé de sécurité », a déclaré Gautam Sheoran, directeur, chef produit chez Qualcomm Technologies.

« Nous élargissons actuellement cette collaboration afin de permettre aux OEM de développer facilement des dispositifs 5G passionnants, dotés d’un niveau élevé de sécurité, utilisant à la fois la carte SIM 5G de Gemalto et notre plateforme mobile phare de nouvelle génération, Qualcomm Snapdragon 855, afin d’ouvrir la voie pour la commercialisation de la 5G en 2019 ».

 

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 30 septembre 2014, intitulé : Gemalto, leader mondial et français

 

Soitec devient partenaire d’un incubateur de start-up californien

| 15/02/2019 | VIPress.net

Silicon Catalyst, l’unique incubateur au monde exclusivement focalisé sur l’accélération du développement de solutions à base de silicium, annonce que Soitec, un leader mondial en matière de conception et de production de matériaux semiconducteurs innovants, devient son premier partenaire stratégique européen.

Cet accord permet à Soitec d’accéder, dès les premières phases de développement, à des innovations technologiques basées sur le silicium ciblant les applications et segments de l’automobile, de l’Internet des objets et du grand public.

Incubateur basé dans la Silicon Valley, Silicon Catalyst offre aux start-up spécialisées dans le silicium un accès à un réseau international de conseillers, à des outils de conception, aux circuits intégrés ainsi qu’à des opportunités de réseautage et à des ressources de financement et de marketing nécessaires pour réussir le lancement de leurs activités.

Soitec va ainsi pouvoir s’impliquer dans cet écosystème de start-up, ce qui lui permettra de découvrir les toutes dernières technologies et applications destinées à des marchés en forte croissance, tout en aidant ces technologies naissantes à réussir leur mise sur le marché.

«En tant que partenaire stratégique de Silicon Catalyst, Soitec bénéficie d’une opportunité unique de développer sa visibilité auprès des start-up spécialisées dans les semiconducteurs », a déclaré Thomas Piliszczuk, Executive Vice President of Global Strategy de Soitec.

« Les substrats avancés offrent aux start-up du secteur des semiconducteurs un avantage compétitif pour le développement de nouvelles solutions hautement performantes et économes en énergie.

Nous avons hâte d’accompagner les tendances émergentes et les avancées technologiques avec le portefeuille d’entrepreneurs spécialisés dans les semiconducteurs de Silicon Catalyst ».

« Nous sommes heureux d’accueillir Soitec en tant que premier partenaire stratégique européen. Soitec est à l’origine d’avancées techniques qui permettent le développement de produits de nouvelle génération pour de nombreux segments du marché.

Sa technologie SOI est essentielle pour répondre aux différents défis que les produits semiconducteurs différenciés et innovants doivent relever en associant une très faible consommation à d’excellentes performances en matière de signal analogique/mixte », a déclaré Pete Rodriguez, CEO de Silicon Catalyst.

« En rejoignant nos autres partenaires stratégiques, Texas Instruments et ON Semiconductor, Soitec participera à la sélection des candidats qui souhaitent rejoindre notre incubateur et accompagnera les entreprises de notre portefeuille.

Soitec contribura ainsi à la croissance des start-ups à l’origine des innovations de nouvelle génération dans le secteur des semi-conducteurs ».

Pour rappel, les substrats SOI sont conçus pour le traitement des signaux à très faible consommation, la connectivité sans fil, l’alimentation énergétique, les capteurs d’image et les applications photoniques sur silicium.

Les substrats RF-SOI (Radio-Frequency Silicon-On-Insulator, plaques de silicium sur isolant pour les applications de radiofréquence) sont à la base de la technologie RF des modules front-end (modules d’émission-réception) à radiofréquences utilisés dans tous les smartphones fabriqués aujourd’hui.

Les matériaux RF-SOI et FD-SOI (Fully Depleted Silicon-On-Insulator, plaques de silicium sur isolant totalement déplétées) permettent la connectivité, la mobilité, l’intelligence artificielle et le edge computing à très faible consommation.

En ajoutant à son offre ses nouveaux substrats composés piézo-électriques sur isolant, Soitec propose une gamme de substrats avancés qui répondent aux besoins de nombreux segments en pleine croissance, tels que l’automobile, l’AIoT (Intelligence Artificielle et Internet des Objets) et la 5G.

Plus de 250 start-up ont travaillé avec Silicon Catalyst depuis avril 2015, avec un total de 18 start-up admises dans l’incubateur. Silicon Catalyst aide les start-up à relever les défis qui se posent à elles, de l’idée à sa réalisation, avec un réseau international de mentors pour les conseiller.

L’incubateur / accélérateur propose aux start-up des outils de conception, des circuits intégrés, des opportunités de réseautage et des ressources de financement et de marketing pour réussir le lancement de leurs solutions technologiques nouvelles.

 

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire l'article du 30 mai 2018, intitulé : Soitec, une réponse française et européenne

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Blade (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

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Phenix (suite)

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Phenix (suite)
Phenix (suite)
Vu et lu dans Les Echos du 11/02/19

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La Chine (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

La Chine (suite)
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Vus et lus dans Les Echos du 10 et du 30/10/18
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Vu et lu dans Capital n° 32 de février 2019
Vu et lu dans Capital n° 32 de février 2019

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Vu et lu dans Capital n° 32 de février 2019

Vu et lu dans Capital n° 32 de février 2019

Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 19 octobre 2016, intitulé : La Chine : Le retour du péril jaune ?

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Blade, Dataiku, OVH, Qwant, Sigfox, Teads, Ubisoft (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Blade, Dataiku, OVH, Qwant, Sigfox, Teads, Ubisoft (suite)
Blade, Dataiku, OVH, Qwant, Sigfox, Teads, Ubisoft (suite)
Vus et lus dans Les Echos du 20/12/18 et Capital n° 329 de février 2019
Vus et lus dans Les Echos du 20/12/18 et Capital n° 329 de février 2019

Vus et lus dans Les Echos du 20/12/18 et Capital n° 329 de février 2019

L’année du doublement pour Dataiku

par Catherine Moal - le 30 janvier 2019 / Alliancy

 

Après une levée de fonds de 28 millions de dollars en 2017, Dataiku, société leader en data science et machine learning, a réalisé fin 2018 un tour de table de 101 millions de dollars*. Rencontre avec Florian Douetteau, CEO de Dataiku et Léo Dreyfus-Schimdt, Lead Scientist à Dataiku Lab.

La plateforme unique de Dataiku permet à toute entreprise, de tout secteur, de repenser son activité grâce à l’IA et de répondre à différentes problématiques métiers (marketing, maintenance prédictive, détection de fraudes…).

Après cette grosse levée de fonds fin 2018, quels sont vos objectifs cette année ?

Florian Douetteau. Cet apport d’argent va nous permettre de continuer le développement de la société à l’international. Notamment aux Etats-Unis où nous réalisons la moitié de notre chiffre d’affaires, mais également en Asie. Cette année, nous souhaitons doubler à la fois l’effectif et le chiffre d’affaires [sur lequel l’entreprise ne communique pas, NDLR]. Et, à terme, avoir des ventes équilibrées entre les différents continents.

En matière de data, certains secteurs sont-ils plus dynamiques que d’autres ?

Florian Douetteau. Il y a de l’appétence sur le sujet data dans tous les secteurs, notamment dans ceux qui disposent de grandes masses de données comme la banque et l’assurance. Il y a aussi de grandes tendances de fond de transformation des entreprises auxquelles on se rattache, comme la manière de penser les opérations de marketing ou le digital… En reprendre le contrôle passe par le fait d’avoir des équipes en interne capables de traiter les données, de comprendre les comportements, de gérer les campagnes… De même, dans le monde industriel, on digitalisait au départ la chaîne de fabrication ou logistique, alors qu’aujourd’hui on optimise le pricing, le choix des pièces, on crée des services à valeur ajoutée au-dessus des métiers… Toutes ces évolutions correspondent à des développements analytiques.

Comment les entreprises se saisissent-elles de ces technologies ?

Léo Dreyfus-Schimdt. On se rend compte qu’il y a une vraie démocratisation de ces outils dont l’accès se fait de plus en plus facilement, y compris en ligne. Ce qui n’était réservé auparavant qu’aux experts et spécialistes… Au travers de notre plateforme DSS par exemple, nous proposons aux professionnels des données de collaborer au sein d’un même environnement, que ce soit pour le traitement analytique des données comme pour le développement de nouvelles solutions. Ensemble, ils peuvent explorer, développer et produire leurs propres produits data plus efficacement. Ces outils s’ouvrent aux experts métiers, dont les data scientists ne peuvent se passer pour analyser et comprendre un jeu de données…

Comment ces équipes s’organisent-elles ?

Léo Dreyfus-Schimdt. On voit différents modes de fonctionnement de par cette coréalisation indispensable. On voit le besoin de monter en compétences en interne. Les entreprises souhaitent que les experts métiers puissent intégrer ces nouvelles technologies et se former à la data science plus largement. C’est pourquoi nous avons aussi une forte activité de formation, y compris chez nos partenaires technologiques. La demande est de plus en plus forte. Tout se joue à l’échelle des individus et de leur capacité à s’approprier ces technologies… Nous travaillons dans ce sens depuis le début. Certains grands groupes peuvent certes recruter des data scientists, mais c’est surtout en interne qu’elles font monter les compétences avant d’utiliser les outils du marché.

Vous avez récemment lancé à Paris votre « Enterprise AI Lab » (EAI), de quoi s’agit-il ?

Florian Douetteau. Ce lab doit nous permettre de disposer de solutions en IA qu’on n’imagine même pas encore… Sur une partie de notre marché, des outils existent et se démocratisent, c’est évident. Mais dans le domaine de l’IA appliquée aux entreprises, tout reste encore très ouvert. Il y a un gouffre entre ce que l’on imagine et la réalité terrain…

Léo Dreyfus-Schimdt. Pour se démarquer des autres labs, nous n’avons pas vocation à faire de la recherche fondamentale. Pour autant, avec ce Data Lab, nous dépassons le cadre habituel de ce que nous faisons avec notre plateforme, en étudiant les nouvelles techniques d’intelligence artificielle appliquées dans un contexte business très précis pour débloquer certaines situations. Nous explorons déjà des projets ambitieux avec des entreprises, mais nous voulons travailler aussi avec des organisations à but non lucratif, des établissements d’enseignement supérieur ou des laboratoires de recherche comme la Nasa ou Inria… Notre objectif étant toujours d’améliorer les processus métier en utilisant l’IA afin de se consacrer aux tâches les plus créatives. C’est une façon d’être toujours au plus près des besoins de l’entreprise, mais en y réfléchissant différemment.

Ce lab est-il d’ores et déjà opérationnel ?

Léo Dreyfus-Schimdt. Tout à fait. Avec une équipe dédiée de 6 personnes et l’apport d’autres experts si besoin, nous avons commencé à y réfléchir début 2018, mais il existe réellement depuis octobre dernier avec différents projets, dont celui de Santiane qui avait un problème de tri de ses courriers, papier et électronique, à régler. Ce côté générique et universel nous a convaincu de voir comment appliquer les techniques d’intelligence artificielle pour aider à classifier automatiquement cette masse aussi diverse de façon à l’orienter directement vers les bonnes équipes au sein de l’organisation. Notre projet est finalisé et est en cours de production chez le client…

Qui sont aujourd’hui vos interlocuteurs dans l’entreprise ?

Florian Douetteau. Ce sont les Chief Data Officers, les directeurs analytiques qui sont rattachés à chaque business line… Eux-mêmes ayant la DSI comme interlocuteur en interne pour les aspects technologiques et support, entrepôt de données, etc. La data est un métier en soi, cela semble clair pour tous, et ce n’est pas le métier de la DSI.

Parmi vos projets, vous avez aussi un déménagement programmé…

Nous nous installerons l’été prochain près de la Gare de Lyon, dans des locaux équivalents à trois fois notre site actuel dans le Sentier. Nous recrutons sans cesse, d’où l’obligation de bouger. L’effectif passera à la fin de l’année de 200 à 400 personnes… entre notre siège de New York, nos bureaux à Paris et Londres, ainsi que Sydney et Singapour.

Quels types de profils recrutez-vous ?

Nous recrutons partout des data scientists, des développeurs, des spécialistes du commercial et du marketing… Mais c’est toujours difficile de recruter, y compris en France, car l’enjeu est de recruter les meilleurs talents.

* mené par Iconiq Capital et soutenu par Alven Capital, Battery Ventures, Dawn Capital, et FirstMark Capital. Aujourd’hui, Dataiku compte plus de 200 clients dans le monde dans la santé, le retail, la banque-assurance, l’industrie, le transport, le secteur public… Parmi eux : General Electric, Sephora, Unilever, Kuka, Fox, BNP Paribas… comme de nombreuses start-up.

 

 

Vu et lu dans Les Echos du 20 & du 21/12/18
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Vus et lus dans l'usine Nouvelle n° 3582 du 25/10/18, et n° 3583 du 01/11/18

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Teads s’empare de Buzzeff pour mettre le cap sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord

06/02/2019 / frenchweb.fr

Pour Teads, l’avenir ne passe pas seulement par l’Europe et les États-Unis. Après avoir concentré ses efforts outre-Atlantique au cours de ces dernières années, l’entreprise française spécialisée dans la vidéo publicitaire en ligne entame l’année 2019 avec l’ambition de conquérir de nouveaux marchés.

Dans ce cadre, la société, tombée dans le giron d’Altice en 2017 pour 285 millions d’euros, annonce le rachat de Buzzeff, spécialiste de la publicité en ligne au Moyen-Orient et en Afrique. Dans ce cadre, Buzzeff va être intégré au sein d’une nouvelle entité, baptisée «Teads MENA», qui disposera d’antennes stratégiques à Dubaï (Teads Moyen-Orient) et à Casablanca (Teads Afrique du Nord). Les modalités financières de l’opération n’ont pas été dévoilées. 

Fondée en 2011 par Jérôme Mouthon, Buzzeff occupe le même segment que Teads au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. A ce jour, ce fournisseur de solutions publicitaires en ligne basé à Dubaï revendique un portefeuille de 400 marques et 1,5 milliard de pages vues par mois. Les services de brand-safety et d’inventaire visible et garanti sans fraude proposés chez Buzzeff viendront compléter l’offre de Teads dans la région MENA.

Dubaï pour le Moyen-Orient, Casablanca pour l’Afrique du Nord 

Buzzeff doit en effet permettre à Teads de renforcer les services de publicité en ligne destinés aux annonceurs locaux tout en élargissant leur audience internationale. «Il s’agit d’une des premières acquisitions de ce type dans le secteur de la technologie publicitaire au cours des dernières années, en particulier dans cette zone géographique, ce qui démontre l’importance du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord dans ce secteur», indique l’entreprise française.

Même son de cloche chez Jérôme Mouthon, fondateur et président de Buzzeff, qui va prendre la tête de la division MENA (Middle East and North Africa) de Teads : «Dans cette région, les fusions et les acquisitions dans notre secteur d’activité ne sont pas si communes, il s’agit donc d’un événement marquant à célébrer.»

Avec ce rachat, Teads, qui a adopté l’an passé la signature «The Global Media Platform», prévoit de proposer aux annonceurs de cette zone de nouveaux services centrés sur la data, ainsi que des solutions «full-funnel» (tunnel publicitaire dans lequel un internaute s’engouffre pour être converti en client). «Non seulement nous avons renforcé notre présence au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, une zone importante pour nous, mais cette nouvelle implantation nous permet d’accéder à davantage d’opportunités de croissance en étant plus proche de nos clients stratégiques. L’industrie publicitaire locale est dynamique et passionnante, et nous sommes impatients d’en devenir un acteur encore plus important dans les années à venir», explique Pierre Chappaz, co-fondateur et président exécutif de Teads.

A ce jour, l’entreprise française assure toucher 1,4 milliard d’internautes dans le monde. Parmi ses clients, elle compte notamment CNN, BBC, The Washington Post, GQ, Disney, Reuters, ESPN ou encore Bloomberg.

 

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