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l'entreprise du mois

Blade, de l’ombre à la lumière

Publié le par Jacques SAMELA.

Blade, de l’ombre à la lumière
Blade, de l’ombre à la lumière

Connaissez-vous le « cloud gaming », soit la pratique du jeu vidéo via le cloud ?

Connaissez-vous Blade (www.blade-group.com), une start-up française qui a levé 51 millions d’Euros en 2017 ?

Le rapport ?

Un pc haute performance hébergé dans le cloud, appelé le « Shadow », permettant aux gamers de pratiquer leur passion au de-là de la durée de vie de tout matériel informatique, qui comme vous le savez est rapidement dépassé.

Lancé en 2014 par des passionnés de jeux vidéo et d’informatique que sont Stéphane Héliot, Acher Criou et son cousin Emmanuel Freund, créateur lui, à 24 ans, d’un ordinateur pour seniors, revendu 2 millions d’Euros à un fabricant suédois de téléphones pour seniors, leur idée est loin d’obtenir l’adhésion des experts, estimant que le cloud n’est bon que pour faire du stockage, héberger des applications métiers, et qu’en plus cela ne fonctionne pas si bien.

Cependant, loin d’arrêter nos compères, et après des centaines d’heures développement, d’essais, le pilotage par Emmanuel Freund de la machine puissante de son cousin, situé à deux km de lui, utilisant les logiciels les plus gourmands en jouant notamment à des jeux vidéo, les poussent à l’organisation d’une démonstration en juin 2015 vers des développeurs chevronnés, afin de tester le résultat de leur travail acharné.

Et le résultat justement, est plus que positif, puisque l’un de ces développeurs, Yann Dirson, pressentant certainement l’innovation disruptive, s’associe à ce projet, suivi d’investisseurs, percevant eux aussi le potentiel exceptionnel de cette nouvelle technologie, apportent rapidement la somme de 3 millions d’Euros, permettant un démarrage rapide de l’activité et de la création de l’entreprise en octobre 2015.

Il faudra quand même attendre juin 2016 pour la finalisation du produit, avec une nouvelle démonstration devantcette fois-ci  un parterre de journalistes de la presse spécialisée, dithyrambiques, à contrario du monde du Web, toujours sceptique quant à son fonctionnement.

D’où l’intention des dirigeants d’œuvrer d’abord vers un public qu’ils connaissent bien, exigeant, qui est celui des gamers professionnels, utilisant justement des ordinateurs extrêmement puissants, avec comme idée qu’en réussissant à les convaincre par les capacités exceptionnelles de ce nouveau produit, ils pourraient sans plus attendre le proposer à d’autres.

Et le résultat ne se fit pas attendre, avec la précommande de 500 boitiers en moins de douze heures durant le Paris Games Week 2016, et ce même si ils n’étaient pas encore disponibles, avec qui plus est un design plus que simple, sous la forme d’un carré.

La parade fut trouvée rapidement, non pas par des designers contactés pour cela, mais par un électronicien récemment embauché, donnant cette forme digne d’un vaisseau de Star Wars, et que l’on appelle un polyèdre asymétrique.

Et aujourd‘hui, avec près de 10 000 utilisateurs du Shadow, un bureau ouvert à Palo Alto (USA) en août 2017, et le souhait de se lancer en Allemagne et en Grande-Bretagne, l’objectif avoué est d’atteindre les 100 000 utilisateurs d’ici la fin de l’année, avec comme idée d’ouvrir à d’autres que les gamers les capacités hors normes de ce produit, comme par exemple les architectes, les designers, ou dans les métiers de l’audiovisuel, utilisant eux aussi des ordinateurs puissants, et pas contre une utilisation nomade de leurs outils de travail.

Et si l’idée de n’avoir chez soi qu’un boitier à la place d’un ordinateur, avec un abonnement limité (de 30 à 45 Euros par mois), une disponibilité sur tous les supports à disposition (tv, tablettes, smartphones, ordinateurs), mais sans les problèmes inhérents à la maintenance des logiciels, cela pourrait effectivement intéresser tout à chacun, et ouvrir les portes d’un marché considérable. On parle même d’un destin à la Netflix, les dirigeants se voyant plutôt comme le futur Google.

Le seul frein peut être, que tous ses logiciels et fichiers soient stockés sur les serveurs de la société, car à l’heure des problématiques concernant la protection et la sécurisation des données personnelles, il faudra qu’elle rassure quant à leur sécurité, rappelant régulièrement que ses serveurs sont protégés avec les mêmes technologies que celles utilisées par les banques aujourd’hui, mais aussi qu’elle prouve sa bonne foi, car la confiance des utilisateurs n’étant pas un vain mot, elle pourrait se révéler dramatique pour elle, si le contraire se vérifiait.

N’oublions pas que nous sommes à l’ère du zapping permanent, et que l’ombre de la concurrence n’est jamais très loin.

Jacques Samela

 

Sources :

. Frenchweb.fr du 14/06/17

. La Tribune du 14/06/17

. Capital / Octobre-Novembre 2017

. http://www.jeuxvideo.com/news/509453/focus-sur-blade-une-societe-francaise-qui-veut-vous-faire-aimer-le-cloud-gaming.htm

. http://www.jeuxvideo.com/news/772460/shadow-le-pc-dans-le-cloud-s-invitera-en-californie-en-fevrier.htm

. https://www.lesnumeriques.com/recherche?q=blade+shadow

. http://cloud-gaming.fr/shadow-annonce-nouvelles-offres

Vus et lus dans 20minutes du 23/11/17, et CnewMatin n° 2164 du 28/11/17
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Asmodée, société française de jeux

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans Les Echos du 27 février 2015, du 25 juillet 2016, et du 03 janvier 2017, Ca m'intéresse de décembre 2017, 20 minutes du 17 novembre 2017, et Univers Made in France
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Vus et lus dans Les Echos du 27 février 2015, du 25 juillet 2016, et du 03 janvier 2017, Ca m'intéresse de décembre 2017, 20 minutes du 17 novembre 2017, et Univers Made in France

A l’origine, des férus de jeux de rôle, membres d’un club de jeux, et créateurs de la société Siroz Productions en 1986, connue pour avoir édité les jeux Zone et Croc.

Ensuite, Idéojeux et son jeu phare, « Nomine Satanis/Magna Veritas », un classique du genre, et aujourd’hui Asmodée, devenu leader du jeu de société en France, en Europe, et avec des ambitions mondiales.

Créée en 1995, elle acquiert le jeu Jungle Speed en 1997, lui permettant de s’ouvrir les portes des chaines spécialisées. En 2003, elle relance en France le jeu de cartes à collectionner Pokémon, alors en perte de vitesse, dépassant en cela la dizaine de millions d’exemplaires, suivi par le lancement du jeu Time’s Up.

Ensuite, en 2007, souhaitant accompagner sa rentabilité récente, et se développer à l’international, elle fait appel au fonds d’investissement Montefiore, qui en devient l’actionnaire majoritaire, lui permettant d’atteindre la deuxième place du marché du jeu en France avec 17,4 de part de marché, derrière le leader incontesté, Hasbro, mais devant Mattel. Et en 2013, avec 24 % de part de marché, c’est à la première place qu’elle se trouve.

Racheté par la suite par le fonds d’investissement Eurazeo (83,5 % des parts), sa valeur est estimée à près de 140 millions d’Euros, lui permettant cette fois-ci de racheter l’éditeur américain Days of Wonder, élaborateur du jeu Aventuriers du rail, qu’elle distribuait en France depuis 2004, mais aussi de fusionner avec l’éditeur Fantasy Flight Games, également américain, et connu pour exploiter en Amérique du Nord les licences Star Wars, le Seigneur des anneaux, le Trône de fer, ou encore Battlestar Galactica.

Aujourd’hui, après quelques récompenses comme l’As d’or avec les jeux Identik et Skull & Roses, des actions au plus près des joueurs, sa marque de fabrique, comme l’organisation d’animations auprès des clubs d’afficionados, des associations, d’évènements comme Solidays, ou des salons spécialisés, le prochain se déroulant les 23, 24 et 25 février 2018 (www.festivaldesjeux-cannes.com), où près de 500 000 contacts sont établis chaque année, des tournées de plages en bus, où là ce sont près de 300 000 contacts qui sont établis chaque année, sans oublier bien sur le vivier des grandes chaînes spécialisées du secteur, faisant appel à elle pour des animations en magasin, son ambition n’est plus seulement national, européen, mais donc mondiale, avec notamment le lancement de ses jeux phares sur tablette, smartphone et PC, confirmé par les 30 % de ventes supplémentaires du jeu Aventuriers du rail dès sa mise en ligne,

Et comme l’ambition peut-être sans limite, actuellement, ses dirigeants interrogent les responsables des studios de cinéma en Europe et aux Etats-Unis, afin de placer l’un de leurs jeux dans une adaptation cinématographique, à l’instar de son concurrent Hasbro, qui a eu droit lui à l’adaptation d’un de ses jeux appelé Battleship. Cela serait une première pour un jeu français.

Mais, en attendant d’en voir un sur grand écran, il est un moment important qu’il ne faut pas rater, qui est celui d’aujourd’hui avec la période de fêtes, où l’essentiel de son chiffre d’affaires se réalise, et où peut-être cette année, il talonnera encore plus ses concurrents directs, avec des jeux comme Jungle Speed, ou Dobble, vendu déjà à près de 7 millions d’exemplaires depuis 2010.

A vos portes monnaies, et bons achats de Noël.

Jacques Samela

 

Sources :

. Wikipedia

. www.asmodee.com

. Les Echos du 28/03/13, et du 22/02/17

 

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La maison Poilâne, pétrie de talent

Publié le par Jacques SAMELA.

La maison Poilâne, pétrie de talent

Je ne sais vous, mais moi si il y a un aliment que j’apprécie au plus haut point, c’est bien le pain. Et tout particulièrement le pain Poilâne, avec sa forme et son goût à l’ancienne.

Donc, c’est en alliant mon plaisir, l’actualité avec la semaine du goût (www.legout.com), et bien sur une des images forte de la France (le pain sous toutes ses formes), que je vais vous compter son histoire, passée et actuelle.

Et donc, ce qui deviendra une affaire familiale, j’y reviendrai, commence au début des années 30 avec Pierre-Léon Poilâne, qui créa sa première boulangerie au 08 rue du Cherche Midi à Paris, avec dès le début la vente du désormais célèbre pain Poilâne, dont sa caractéristique est d’être un pain au levain* élaboré avec une farine de blé moulue à la meule de pierre, du sel de Guérande, et surtout d’être cuit au feu de bois, permettant une cuisson plus en profondeur que les fours électriques.

Au sortir de la 2ème guerre mondiale, malgré la demande pressante des français pour des pains à la mie blanche, synonyme de changement, voire d’ascension sociale après les restrictions alimentaires dues à cette période plus qu’agitée, il continue à proposer son pain à l’ancienne, avec comme conséquence, son exclusion des instances professionnelles de la boulangerie.

Quand on voit le succès de son pain aujourd’hui, mais aussi des divers pains à consonance ancienne, on peut considérer qu’il avait raison d’insister.

Et ce n’est pas l’un de ses fils, Lionel, décédé en 2002, qui dirait le contraire.

Petit dernier d’une fratrie de trois, formé très tôt avec son frère Max au monde de la boulange, il consolidera la maison Poilâne (www.poilane.com) au-delà des espérances de son père, avec une reconnaissance internationale non démentie encore aujourd’hui.

Considéré comme artiste, visionnaire, bouillonnant d’idées originales, ne se séparant jamais de son nœud papillon, il sut garder ce qui fit le succès de son père, en y alliant une organisation digne d’une entreprise, avec notamment le développement d’une gamme de pain (six à huit) fabriqués chaque jour, la construction d’une manufacture à Bièvres d’où sortent près de 7 000 pains par jour, en plus des 500 environs sortant eux du vieux four de la maison mère.

Reconnu grâce à la lettre P majuscule ourlé, ses pains se retrouvèrent très rapidement sur tous les continents, Japon, l’Asie du Sud-Est, les Etats-Unis, et bien évidemment en Europe, en Allemagne, et en Grande-Bretagne, où avant sa mort, il ouvrit même une filiale.

Donc, celui qui édicta une doctrine qui fit son succès, et qu’il appela la rétro-innovation, soit prendre le meilleur du passé et le meilleur du présent, disparut le 31 octobre 2002 avec sa femme, dans un accident d’hélicoptère, laissant la maison Poilâne sans son inspirateur, mais non sans héritier, ou plutôt héritière, car, avec l’accord de sa sœur cadette (Athéna), Apollonia, 18 ans, et malgré ses études d’économie et de gestion à Harvard (Boston), décida de prendre en maison l’affaire familiale.

Et aujourd’hui, avec sa sœur, elles sont à la tête d’une maison de près de 200 employés, trois boutiques à Paris en plus des 2 000 points de vente, deux en Grande-Bretagne (Londres), une en Belgique (Anvers), avoisinant chaque année 15 millions d’Euros de chiffre d’affaires.

Quant à demain, celle qui dit que le pain c’est toute sa vie, qu’elle mange pain, qu’elle dort pain, n’est pas près de s’arrêter, au contraire même, car elle compte marcher dans les pas de ses aïeuls, en gardant bien ancrée ce qui a fait leur succès, leur héritage, à tel point que la bataille que se livrait Lionel Poilâne et son frère Max au sujet de l’utilisation de la marque Poilâne, continue encore aujourd’hui d’empoisonner la famille toute entière, vu que les antagonistes campent toujours sur leurs positions.

Pour ma part, ne connaissant que ce pain ci, je ne prendrai donc pas part à cette brouille familiale, même si j'imagine que l’autre pain doit être bon, car l’air de rien, lui aussi a bénéficié du savoir-faire de son père.

Donc, n’hésitez-pas à vous faire vous-même votre idée, à me faire part des différences, si il y en a, mais surtout, n’hésitez-pas à vous rendre dans la boutique historique, comme le font de nombreux touristes, où vous pourrez voir le lustre en pain, confectionné pour la chambre à coucher de l’artiste espagnol Salvador Dali, ainsi que les 2 000 ouvrages, gravures et cartes postales sur l’art de la boulangerie, dont on dit qu’ils pourraient être à l’origine d’un future musée de la boulangerie française.

A voir donc, mais surtout à déguster. Le pain bien évidemment.

 

*Pain au levain : Utilisation d’un morceau de pâte de la fournée précédente qui sert à ensemencer la fournée suivante.

 

Jacques Samela

 

Sources :

. www.poilane.com      

. Wikipedia

. Le Figaro du 21/04/08

. Courrier international du 03/01/13

. Le nouvel économiste du 09/10/15

. La Croix du 27/07/16

. https://www.pluris.fr/com/?p=2&conid=755

 

Vu et lu dans La Croix du 27 juillet 2016
Vu et lu dans La Croix du 27 juillet 2016
Vu et lu dans La Croix du 27 juillet 2016
Vu et lu dans La Croix du 27 juillet 2016

Vu et lu dans La Croix du 27 juillet 2016

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Dassault : Cent et, un an d'innovations.

Publié le par Jacques SAMELA.

Dassault : Cent et, un an d'innovations.

L’histoire du groupe Dassault (www.dassault-aviation.com) commence en 1916 pendant la grande guerre, avec le sous-lieutenant Marcel Ferdinand Bloch, alors jeune ingénieur de 24 ans mobilisé au sein de l’entreprise Caudron, afin de coordonner la fabrication du bombardier Caudron G3, avant d’être affecté à la réception des essais en vol des avions Farman.

Constatant le mauvais rendement des hélices, il décide de son propre chef de concevoir un prototype d’hélice plus performante, qu’il élaborera chez un fabricant de meuble du faubourg Saint-Honoré à Paris, la maison Hirch Minckès.

Dès les premiers essais, les performances de cette nouvelle hélice sont vite reconnues, et une première commande de 150 unités est passée, c’est donc le vrai début de l’aventure avec l’hélice Eclair. Affecté à sa fabrication, il y sera rejoint par son ami Henry Potez, autre pionnier de l’aviation française.

Surfant sur ce succès, et afin d’obtenir un rendement susceptible de répondre aux besoins croissants de l’aviation naissante, une société est créée avec l’apport de la société Hirch Minckès, la Société des Hélices Eclair, dont Marcel Bloch et Henry Potez en seront les directeurs techniques.

Ces nouvelles hélices équiperont donc les Caudrons G3, l’avion de reconnaissance britannique, le Sopwith, les biplans de reconnaissance Dorand AR, et surtout les avions de chasse Spad, dont celui du célèbre as français, Georges Guynemer, le Spad S. VII.

Cette société deviendra très rapidement l’un des quatre grands fabricants d’hélices français, sachant qu’à l’époque il en existait déjà près de quarante.

Mais au de-là d’une réponse à une problématique technique, leur dada, c’est l’aéronautique, d’où en 1917, la création de la Société d’Etudes Aéronautiques (SEA) à Suresnes, chargée de concevoir un biplan de chasse, le SEA IVC2, tellement performant, qu’il fut commandé à 1 000 exemplaires par l’armée.

Cependant, malgré ces réussites, non négligeables certainement pour la victoire, la fin de la guerre occasionne pour une bonne partie de ces entreprises, ayant pris le train de l’aéronautique, un coup d’arrêt, poussant notamment Marcel Bloch vers le commerce de meuble, l’immobilier ou encore la carrosserie automobile, et Henry Potez, à créer sa propre entreprise.

Mais, ayant toujours cette passion chevillée au corps, c’est à la faveur de la création du ministère de l’air en 1928, que Marcel Bloch reviendra dans le domaine de l’aéronautique, en créant la société des avions Marcel Bloch, décrochant dès 1931 une commande de 20 avions sanitaires Bloch MB 80/81, suivi par l’élaboration de nombreux avions militaires et civils. Quatre ans plus tard, sa société comptera déjà 700 personnes.

Un an plus tard, à l’occasion du Front populaire, son usine est nationalisée, incorporée à la Société nationale des constructions aéronautiques du sud-ouest (SNCASO), société mixte où l’état est majoritaire, et dont il deviendra l’administrateur. Mais, parallèlement, et dû certainement à cet état de fait, il créer la Société Anonyme des Avions Marcel Bloch (SAAMB), un bureau d’études aéronautiques, qui par ses succès, changera de catégorie, en se dotant de ses propres usines, trois en tout.

Durant la 2ème guerre mondiale cette fois-ci, juif, il y perd ses usines, arrêté en octobre 1940, il est interné administratif par le gouvernement collaborationniste de Vichy, avant d’être arrêté en 1944 par la Gestapo et déporté au camp de concentration de Buchenwald comme prisonnier politique.

A son retour, se remettant lentement, il fait changer son patronyme en Dassault (1949), déformation du nom de code « char d’assaut », pseudonyme de son frère le général Darius Paul Bloch, utilisé dans la résistance. La légende de l’aéronautique française commence.

En effet, à l’origine des premiers avions militaires à réaction français avec l’Ouragan en 1949, dont le MD 450 obtiendra ses premiers succès en Inde et en Israël, la série des Mystères de 1952 à 1955, dont le Mystère II deviendra le premier avion français à franchir le mur du son, et le Mystère IV, acheté par les Etats-Unis dans le cadre d’un accord de l’Otan (225 appareils), l’Etendard en 1956, dont son successeur, le Super Etendard équipera les porte-avions de la marine nationale (le Foch et le Clémenceau), le Jaguar en 1968, collaboration industrielle entre la France et la Grande-Bretagne, et enfin le programme Mirage, commencé par le Mirage III en 1956, le Mirage IV en 1959, composante aéronautique de la dissuasion nucléaire française, le Mirage F1 en 1966, qui lui marquera le passage à Mach 2, avant de passer au dernier de la famille, le Mirage 2000 (1978) et ses dérivés, et dont la durée de vie devrait se prolonger jusqu’en 2030.

Mais sans bien évidemment oublier le programme Rafale (voir le dossier du 17 février 2015), initié en 1988, et prenant sa pleine mesure aujourd’hui, avec notamment les premières ventes à l’export (110 appareils), suivies d’autres dans le futur, étant en compétition dans plusieurs pays.

Quant à son fondateur, après avoir évité une nouvelle nationalisation en 1981 avec l’élection de François Mitterrand, il décède en 1986 à l’âge de 94 ans, laissant à son fils, Serge Dassault, les rênes d’un groupe familial à la pointe de l’aéronautique mondiale, au même titre que ses concurrents, notamment américains.

Aujourd’hui, le groupe Dassault entend donc toujours continuer à faire des avions civils et militaires, même si actuellement l’aviation dite d’affaires patine un peu, compensé heureusement par les ventes du Rafale, lui permettant d’éviter les affres d’une baisse du chiffre d’affaires équivalente à 14 % pour l’année 2016, synonyme d’une baisse d’activité, mais avec la possibilité de mettre à disposition les techniciens travaillant sur les Falcon vers les chaines de production du Rafale, qui l’air de rien concerne déjà près de 7 000 emplois directes et 500 sous-traitants français, tout en attendant de nouveaux contrats, synonyme là d’embauches futurs.

Ce qui fait dire que malgré ces embuches, ces incertitudes, inhérentes à tous secteurs et entreprises, l’avenir s’annonce malgré tout toujours dans les traces de son créateur, avec des projets toujours plus innovants comme le système de transport spatial Vehra, pouvant lancer des satellites en orbite basse, et ce après avoir travaillé dans les années 80 sur la navette européenne Hermès, projet malheureusement abandonné, le drone de combat Neuron, primé en 2014 par le magazine américain Aviation Week (www.aviationweek.com) dans la catégorie Défense, et dont l’objectif est de préparer les programmes du futur dans le domaine des drones de combat, comme celui du projet franco-britannique appelé « FCAS – Future Combat Air System », censé remplacés dans un avenir pas si lointain les avions de chasse d’aujourd’hui, même si j’imagine que les techniciens du groupe réfléchissent déjà au successeur du Rafale, mais aussi à l’éventualité d’élaborer un Falcon supersonique, considéré par son PDG, Eric Trappier, comme faisable, même si aujourd’hui, dans un cadre purement réglementaire, l’autorisation de voler serait loin d’être acquise.

Donc, ce centenaire n’est pas prêt de prendre sa retraite, préparant même avec frénésie ses cent prochaines années, ce que l’on pourra certainement vérifier durant le Salon du Bourget (www.siae.fr) qui ouvre ses portes ce jour. J’y vais de ce pas.

Jacques Samela

 

Sources :

. Industrie & Technologies du 19/04/16

. Les Echos du 31/05/16 et du 23/09/16

. Les Echos du 09/03/17

. La Tribune du 09/03/17

 

A lire :

. L’aventure Dassault. Edition de la Martinière

 

 

Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3411 du 19 février 2015, Les Echos du 31 mai et du 23 septembre 2016, et Les Echos et Libération du 09 mars 2017
Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3411 du 19 février 2015, Les Echos du 31 mai et du 23 septembre 2016, et Les Echos et Libération du 09 mars 2017
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Laguiole & Opinel : A couteaux tirés

Publié le par Jacques SAMELA.

Laguiole & Opinel : A couteaux tirés

Non ce sujet n’a rien à voir avec l’élection présidentielle à peine terminée, et encore moins avec les élections législatives, il concerne tout simplement les deux acteurs les plus significatifs de la coutellerie française, en l’occurrence Laguiole et Opinel.

Commençons donc par Laguiole, mais sans aucun favoritisme de ma part, seulement en suivant l’alphabet, qui comme vous le savez peut-être, est un couteau pliant à cran forcé, à la différence de l’Opinel, qui lui est un couteau à cran d’arrêt.

Donc, en 1829, Pierre-Jean Calmels, habitant le village de Laguiole, créa le couteau du même nom, en s’inspirant de deux modèles de couteaux qu’étaient le capuchadou, couteau des paysans de l’Aubrac, et du navaja espagnol, couteau de poche provenant de la Catalogne, et ramené par ces mêmes paysans de retour de leurs périples saisonniers.

En 1840, il lui ajoute un poinçon, et en 1880, un tire-bouchon. Quand à sa forme habituelle, elle remonte elle aux années 1860, complétée par la suite au début du XXème siècle (1908-1909) par l’apparition de l’abeille, et sa fabrication, elle est principalement réalisée dans le bassin thiernois, résultat de 7 siècles d’expérience et de savoir-faire dans le domaine de la coutellerie artisanale, et dont la capitale en est toujours la ville de Thiers (Puy-de-Dôme).

Aujourd’hui encore, pour avoir un vrai couteau laguiole, il existe deux acteurs que sont, la manufacture « Laguiole Arbalète Genès David » (www.laguiole-arbalete.com), labélisée par l’Etat comme « Entreprise du Patrimoine Vivant », plus de 200 ans d’existence au compteur, et la manufacture Forge de Laguiole (www.forge-de-laguiole.com), créée elle en 1987, aboutissement d’un projet fou des élus et des acteurs économiques de la ville de Laguiole de relancer une forge digne de ce nom, également labélisée « Entreprise du Patrimoine Vivant », et dont le siège, bâtiment de verre et d’aluminium avec une lame de 18 mètres de haut, imaginée par Philippe Starck (voir le portrait français du 31 mars 2015), a pour but de rappeler le savoir-faire ancestral avec la modernité et le dynamisme d’aujourd’hui.

Et dieu sait si ce dynamisme fût de nombreuses fois malmené, en raison notamment de cette concurrence asiatique bénéficiant d’une force de frappe hors normes, obligeant les derniers vrais fabricants à se regrouper et donnant naissance à la signature « Esprit de Thiers », tout en privilégiant des critères esthétiques et de qualité, d’innovation, garant en cela d’un savoir-faire ancestral difficilement copiable.

Mais parfois, il n’y a pas besoin d’aller si loin pour trouver des empêcheurs à tourner en rond, avec cet entrepreneur français, qui en 1993 déposa la marque en France, et en 2005 en Europe, afin de commercialiser bien sûr de la coutellerie, mais aussi d’autres produits dérivés. Mais là aussi, grâce à des actions communes, et suite à une décision de la Cour de justice européenne (CJUE), la marque Laguiole pourra être utilisée à nouveau par les fabricants du territoire historique.

Leur prochain combat, que l’Etat accepte enfin que la terminaison « laguiole » soit considéré comme une véritable indication d’origine géographique, jugée trop vague aujourd’hui, ce qui laisse le champs- libre à ce genre de procédés. D’autres aux attentes similaires, l’attendent avec impatience. A suivre.

Passons maintenant à Opinel, qui vous le verrez, représente une autre facette de la coutellerie française, plus industrielle celle-ci.

Créée en 1890 par Joseph Pinel, l’entreprise familiale, basée à Chambéry en Savoie, a donc 126 ans d’existence passée, et une particularité, c’est d’avoir décliné en 12 tailles numérotées de 1 à 12, son couteau phare.

En effet, le fondateur, souhaitant satisfaire le plus grand nombre de personnes, eu l’excellente idée de fabriquer son couteau en plusieurs tailles, jamais fait dans le monde si particulier de la coutellerie, ce qui eut pour effet un succès quasi immédiat, avec en 1911 une médaille d’or l’Exposition international de Turin. Et à la différence du Laguiole, le logo, inspiré des armoiries de Saint-Jean de Maurienne, fut déposé en 1909, ainsi que la bague tournante de sécurité qui bloque la lame, appelé le « virobloc », inventée elle en 1955 par l’un des fils, Marcel Opinel.

Aujourd’hui, toujours sur ce créneau alliant la qualité et un prix imbattable, le couteau n°8 étant vendu à moins de 10 €uros, Opinel représente près de 300 références, du couteau pour les activités de plein air, en passant par ceux utilisables en cuisine, à table, mais aussi déclinées en outils pour le jardinage. On estime que depuis la création, ce sont près de 300 millions d’Opinel qui ont été vendus.

Et avec 4,5 millions de pièces produites chaque année, pour la majeur part sur place en Savoie, une innovation récurrente depuis sa création, une diversification assumée, des ventes dans près de 70 pays (45 % de son chiffre d’affaires), dont 5 % aux Etats-Unis, avec l’objectif de passer à 10 % d’ici 5 ans, l’entreprise a doublé ses ventes, passant de 10 M€ en 2009 à plus de 20 M€ en 2015. Quant aux profits, secret absolu, dû certainement à la légendaire discrétion des savoyards, que l’on dit plutôt taiseux, mais aussi le propre de toute entreprise familiale qui se respecte (lire le dossier du 12 octobre 2015).

Quant à l’avenir de ces deux pointures de la coutellerie française, il est bien évidemment axé vers une augmentation de la fabrication de produits dits de milieu et de haut de gamme, afin notamment de contrecarrer la concurrence asiatique, avec cependant quelques différences, comme le recentrage sur la qualité, son savoir-faire ancestral et son implantation régionale pour Laguiole, ou par la propension pour Opinel à renouveler chaque année sa gamme en élargissant en permanence son offre, devenant même au passage un objet fashion avec l’utilisation de couleurs comme le rose fuchsia, le vert pomme ou le mandarine.

Et pour ceux qui s’intéressent au monde du couteau en général, et qui passeraient du côté de la ville de Thiers, ne ratez-pas la 27ème édition du salon Coutellia les 20 & 21 mai prochain.

Jacques Samela

 

Sources :

. Wikipedia

. www.forge-de-laguiole.com

. www.laguiole-arbalete.com

. www.aubrac-laguiole.com

. AFP du 05 avril 2017

. Les Echos du 31 août 2015

. Capital / Juillet 2016

. Le Parisien Eco du 03 octobre 2016

 

 

 

Vus et lus dans Mag'in France n° 4 de novembre-décembre 2016, et les Echos du 31 août 2015
Vus et lus dans Mag'in France n° 4 de novembre-décembre 2016, et les Echos du 31 août 2015
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Vus et lus dans Mag'in France n° 4 de novembre-décembre 2016, et les Echos du 31 août 2015

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Smart Me Up, donner de la vision aux objets

Publié le par Jacques SAMELA.

Smart Me Up, donner de la vision aux objets

Doctorant en intelligence artificielle, passé par le groupe Xerox, Loïc Lecerf a créé sa start-up en 2012 du côté de Grenoble, afin de mettre en application ses recherches de vision par ordinateur, et donner aux objets la capacité de voir comme les humains, ainsi que de pouvoir analyser leur environnement.

So nom, Smart Me Up (www.smartmeup.org), sa spécialité de départ, la reconnaissance faciale (voir sujet ci-joint).

Elaborée après 3 ans de R&D, sa technologie est déjà utilisée dans les cabines de Photomaton (près de 30 000 en Europe), où elle indique à l’utilisateur si sa photo est compatible avec les normes imposées pour les documents officiels, mais aussi par la SNCF, afin là d’améliorer la sécurité des gares.

Mais, ses champs d’applications sont loin d’être limités, car en plus d’être innovante, elle est suffisamment petite et légère pour être embarquée au sein d’un objet, ce qui n’est pas le cas de ses concurrents.

Et en effet, grâce à cette particularité, on peut entrevoir une utilisation dans le secteur automobile, où ses fonctions pourraient détecter les signes avant-coureur de la somnolence, identifier un conducteur, un piéton qui traverse, la présence d’un vélo, ou régler un rétroviseur voire un siège, ensuite, dans le domaine de la sécurité, avec la possibilité d’alerter sur un danger en analysant une foule, de détecter une fraude, ou de répondre à une problématique d’identification, dans celui des semi-conducteurs avec l’intégration de la technologie directement au cœur d’un microprocesseur, d’où l’intérêt de sa taille, mais aussi dans celui du Retail ou commerce de détail, avec l’analyse qualitative des clients en magasin.

Mais, étant au tout début de ces nouveaux usages, il est fort à parier que d’autres utilisations verront le jour, ce qui n’a pas échappé à un certain nombre d’acteurs comme Xavier Niel (Free) et Jacques-Antoine Granjon (Vente Privée) ayant fait le choix avec d'autres de parier sur cette pépite française en y investissant 2 M€ en 2016 durant une levée de fonds, permettant à celle-ci d’être valorisée autour de 10 millions d’Euros, et d’entrevoir l’avenir avec optimisme.

Et l’avenir justement, son dirigeant le voit multiple en termes de projets, l’objectif assumé étant de travailler sur une vingtaine d’applications, en termes d’emplois, avec l’objectif de doubler ses effectifs d’ingénieurs, en termes de développement commercial à l’échelle internationale en axant notamment ses actions en Europe, en Chine, en Corée, ainsi qu’aux Etats-Unis, qui comme vous le savez, est un formidable marché pour des applications innovantes de ce type, et bien sûr en termes de chiffre d’affaires avec des prévisions allant de 20 M€ en 2020 et de 100 M€ dès 2023.

C’est bien tout le mal que l’on puisse lui souhaiter, sachant qu’avec un marché de l’intelligence artificielle des objets connectés en pleine croissance (30 %), sa société pourrait rapidement en devenir un des leaders.

Jacques Samela

 

Sources :

. Maddyness du 09 mars 2016

. Entreprendre du 22 mars 2017

. http://www.frenchweb.fr/fw-radar-smart-me-up-developpe-la-reconnaissance-faciale-pour-les-objets-connectes/288656

 

 

Vus et lus dans Les Echos du 03 décembre 2015 et du 09 mars 2016, et Ville, Rail & Transports de mars 2017
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Glowee, et la lumière (bioluminescente) fût

Publié le par Jacques SAMELA.

Glowee, et la lumière (bioluminescente) fût

Dans le cadre de la semaine de l’industrie (www.entreprises.gouv.fr/semaine-industrie), dont le Focus cette année consacre tout ce qui a attrait à la transition énergétique, j’ai choisi de présenter une start-up française dont la particularité est de développer un système d’éclairage biologique, utilisant les propriétés naturelles bioluminescentes d’organismes marins.

Elle s’appelle Glowee (www.glowee.fr), elle a été créée en 2013, et elle souhaite repenser la manière de produire et de consommer la lumière.

Comment me direz-vous ?

Apparemment assez simplement, et je vous dirai même, il suffisait d’y penser, et c’est ce qu’a fait sa créatrice de 25 ans, Sandra Rey.

Mais tout d’abord, qu’est-ce que la bioluminescence ?

Eh bien c’est une réaction chimique régie par un gène, qui permet à certains organismes vivants de produire de la lumière, ce qui est le cas de 90 % des organismes marins comme les algues, les méduses, les calamars, les poissons ou les crevettes.

Et c’est justement durant un reportage sur les poissons des hautes profondeurs que la fondatrice découvrit que des espèces marines avaient la faculté de produire de la lumière.

Donc, à la suite de ce reportage, et alors qu’elle est encore étudiante en Design, elle et deux de ses camarades créent une première structure appelée Organight, et postule aux prix Artscience, dont le thème de cette année est justement consacré à la biologie synthétique.

Un signe, en tout cas un succès, car ils en obtiennent le prix, suivi du prix 101Projets, organisé conjointement par Xavier Niel (dossier en préparation pour le mois d’avril prochain), Marc Simoncini (fondateur du célèbre Meetic) et Jacques-Antoine Granjon (fondateur de Ventes-privees.com).

Ensuite, après quelques défections malgré le succès naissant, Sandra Rey continue seule l’aventure en intégrant plusieurs incubateurs, créant au passage sa nouvelle structure (fin 2014) que vous connaissez à présent sous le nom de Glowee, et en obtenant un premier résultat qui est de produire quelques secondes de lumière.

Sa nouvelle équipe s’étoffant, la société lève près de 700 000 Euros en 9 jours grâce à une campagne de financement participatif (crowdfunding), mais surtout parvient à produire 72 heures de lumière stable, ce qui l’amène à être choisie comme ambassadrice de la FrenchTech à la Cop 21, présentant à l’occasion le résultat de ses travaux sous la forme d’une coque ronde en résine organique d’un diamètre de 10 cm, dans laquelle se trouve justement cette lumière dite bioluminescente.

Et pour rentrer dans les détails, la coque en question est transparente, adhésive, avec à l’intérieur des bactéries dont des gènes codant pour la bioluminescence ont été insérées, couplé à une solution nutritive, leur permettant de se développer avec tout ce dont elles ont besoind’émettre une lumière naturelle, et ce jusqu’à la fin de vie de ces micro-organismes.

Car justement, à la différence des lumières artificielles, elle ne consomme aucune électricité, étant froide, elle émet peu de CO2 (deux fois moins qu’un système LED équivalent), et peu de pollution lumineuse.

Et avec la mise en place du décret du 25 janvier 2013, cherchant à limiter les nuisances lumineuses de l’éclairage nocturne des bâtiments résidentiels, il est clair que cette jeune société à de l’avenir, surtout qu’avec l’apport des 100 000 dollars d’investissements qu’elle a obtenue après avoir remporté le prix de la 4ème édition de l’Elevator World Tour de Paris (www.elevatorworldtour.com), compétition mondiale de pitchs, elle pourra continuer ses actions de R&D, avec au jour d’aujourd’hui, un objectif avoué et recherché, générer de la lumière pendant près de quatre semaines.

Mais, on peut également compter sur sa fondatrice, qui, auréolée de sa nomination à la sélection des 10 innovateurs de moins de 35 ans par le célèbre Mit Technology Review (www.technologyreview.com), pense déjà à l’avenir et à d’autres utilisations que les vitrines des magasins de son système innovant, comme l’éclairage urbain en tablant notamment sur la réduction d’un lampadaire sur 5, la signalétique, l’intégration dans les matériaux de construction, la peinture, mais aussi dans le domaine des transports, sur les chantiers, dans les zones souterraines ou reculées, permettant par exemple aux populations des pays en voie de développement d’avoir un accès à la lumière.

Donc oui, de quoi faire, avec des perspectives plus que lumineuses, surtout après avoir réglé la problématique liée à son produit, micro-organisme génétiquement modifié (MGM), destiné à sortir du laboratoire, mais sans pour autant à être disséminé dans la nature.

Jacques Samela

 

Sources :

. www.glowee.fr

. La tribune du 23/01/15 et du 19/08/16

. Le Parisien Economie du 07/12/15

. L’Usine Nouvelle n° 3461 du 24/03/16

. We Demain du 14/04/16

 

A découvrir :

. www.eldom.fr

 

 

 

Vus et lus dans Le Parisien Economie du 07 décembre 2015, l'Usine Nouvelle du 24 mars 2016, Les Echos du 07 décembre 2016, et Télérama n° 3497 du 18 janvier 2017
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In & Motion, tout schuss

Publié le par Jacques SAMELA.

In & Motion, tout schuss

Il y a déjà trois ans, le pilote automobile Michael Schumacher fût victime d’un grave accident de ski, occasionnant un traumatisme crânien, et un coma toujours d’actualité manifestement.

Tout cela pour rappeler que la pratique du ski est toujours dangereux, et étant en pleine période de sports d’hiver, la protection innovante de la start-up française In & Motion (www.inemotion.com) peut apporter une réponse non négligeable aux skieurs de tous niveaux.

Mais, à la différence de Schumacher, où ce fût la tête, malgré un casque de protection, qui prit l’intégralité du choc, In & Motion a mis au point un airbag intelligent, équipé de capteurs mesurant les mouvements en temps réel, se déclenchant avant l’impact au sol, assurant une protection de tous le haut du corps, appelé « AirBagRevolution ».

Imaginé par trois ingénieurs* issus de l’Ecam de Lyon, il vient d’être primé durant le CES Innovation Awards 2016 dans la catégorie « Wearable Technology » (technologie portable), il est homologué par la Fédération internationale de ski depuis 2014, et il équipe plusieurs nations de skicross depuis la saison 2015-2016.

Pour l’instant réservé aux skieurs professionnels, cette année devrait être celle où tout le monde pourra acquérir ce gilet, parfaitement adapté pour se porter sous une combinaison de ski, tout en étant réutilisable après chaque déclenchement du système.

Mais, ne souhaitant pas rester sur ce marché de niche, estimant justement que leur innovation peut répondre à d’autres besoins, les fondateurs viennent de lancer une campagne pour recruter 500 motards à travers l’Europe, afin d’obtenir des retours d’expérience quant à l’utilisation de ce système dans la pratique de la moto, également hautement dangereuse.

Les motards auront donc 180 jours pour l’utiliser, le tester, et donner leurs ressentis ainsi que des idées non négligeables pour la suite de son utilisation ou non dans ce domaine, qui l’air de rien peut devenir un nouveau marché d’avenir.

Et après le ski et la moto, il pourrait être utilisé dans des domaines comme le cyclisme et ses dérivés, le BTP, et notamment dans la partie liée aux travaux en hauteur, mais aussi par les personnes âgées, souvent confrontées aux chutes.

Mais, il y a un autre domaine qui semble être intéressé par ce procédé, c’est celui du cheval, avec le rapprochement de In &Motion et de l’entreprise nordiste Horse Pilot (www.horsepilot.com), spécialisée dans la conception et la création de textiles pour les cavaliers, et dont le gilet en question, sera intégré dans une veste d’entrainement, une veste de concours, et un blouson technique. Cette nouvelle solution devrait être commercialisée cet été, et elle a fait l’objet de deux brevets.

Comme quoi, des applications nouvelles peuvent être trouvées, comme par exemple dans l’ensemble des sports de glisse, dans la pratique de l’escalade, du deltaplane, du parapente, du roller, du skate, ou pourquoi pas dans celle du rugby, où les chocs deviennent de plus en plus violent ? J’en oublie certainement.

Donc, on peut affirmer que les fondateurs de cette nouvelle pépite française auront du pain sur la planche pour de nombreuses années, car, au-delà de l’élaboration de ce produit révolutionnaire, il faudra certainement l’adapter à l’ensemble de ces pratiques en quête de sécurité, pour une utilisation généralisée.

*Rémi Thomas, Valentin Honoré, Pierre-François Tissot

Jacques Samela

 

Sources :

. www.inemotion.com

. Le Dauphiné du 04/05/15

. Initiative Grand Annecy du 18/11/15

. Les Echos du 08/12/15

. BPIFrance du 05/01/16

. Bref Eco Auvergne Rhône-Alpes du 07/12/16 et du 21/12/16

 

Vu et lu dans l'Equipe magazine

Vu et lu dans l'Equipe magazine

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Teads, avènement d’une nouvelle licorne ?

Publié le par Jacques SAMELA.

Teads, avènement d’une nouvelle licorne ?

Le secteur des technologies publicitaires digitales ou Adtech, avait déjà été traité dans mon blog par le biais d’un sujet sur la société Criteo (19/11/13), mais, étant un des secteurs en pleine croissance aujourd’hui en France (voir documents ci-dessous), je reviens donc dessus, avec cette fois-ci la nouvelle pépite du moment, Teads (www.teads.tv).

Teads pour « Technology for Advertising », a été créée en 2011, et même si elle est considérée encore comme une start-up, certainement dans l’esprit, elle a déjà tout d’une grande PME de 450 personnes, avec un chiffre d’affaires espéré de 200 million d'Euros et plus pour 2017 (141 millions en 2015).

Son siège social est au Luxembourg, mais elle a des bureaux à Paris, Montpellier, ainsi qu’à Londres, New-York et Miami.

A l’origine de cette aventure, Pierre Chappaz, serial entrepreneur, comme il en existe de plus en plus en France, avec à son actif la création de plusieurs sociétés (Kelkoo, Wikio et Ebuzzing), et sa rencontre avec les fondateurs de Teads Media France, société spécialisée dans la monétisation des publicités en ligne, pour en 2014, la fusion de leur entreprise respective en une seule et même structure appelée Teads.

Aujourd’hui, cette société est classée première plateforme en matière de vidéo native, basant son succès sur un format vidéo de publicité appelé « inRead », non intrusif pour les internautes, un sacerdoce pour l’équipe en place, soucieuse d’éviter que ceux-ci deviennent anti-pub, suite à l’apparition permanente de pop-up durant leur navigation.

Et si il y a bien un autre crédo sur lequel ils ne reviendraient pour rien au monde, car c’est ce qui leur permet de devancer encore aujourd’hui YouTube et Facebook en tant que régie publicitaire par vidéo avec 1,2 milliards de clics ou un milliard de vidéos diffusées chaque mois, c’est bien celui des formats, avec du côté de l’ensemble des acteurs du secteur, l’utilisation du format dit « Instream », consistant à afficher une publicité vidéo avant l’accès au contenu, et du côté de Teads, une innovation, et même une invention de leur part, l’utilisation du format dit « Outstream », consistant lui à dissocier la publicité vidéo du contenu éditorial vidéo.

Sûre de ses acquis, et après avoir obtenue une ligne de financement de 43 millions d’Euros en août 2016 auprès d’un groupement de banques (BNPP, HSBC, Bank of China, Banque Palatine et BpiFrance), Teads va pouvoir s’atteler à attaquer le marché chinois et plus largement l’Asie, après s’être déjà implantée en Amérique Latine, au Japon, ou encore aux Etats-Unis, son premier marché (40 % de son C.A.) auprès des plus grands éditeurs que sont Forbes, Condé Nast ou le Washington Post, mais sans pour autant oublier la France, où elle représente 40 millions de visiteurs uniques, et dont les formats de publicité vidéo sont adoptés par l’ensemble des quotidiens nationaux et régionaux.

Et ce n’est pas sa nouvelle offre de vidéos verticales, pensée pour le mobile et appelée l’InRead Vertical qui devrait ralentir cette croissance, au contraire même, quand on sait que la majorité de l’audience des sites médias est mobile, que 60 % de son inventaire est sur mobile, générant près de 40 % de ses revenus (+ 500 % en 2015) alors que l’an dernier cela n’en représentait que 10 %, on aperçoit bien vite le potentiel d’avenir pour cette société, et ce même si l’un de ses fondateurs, en l’occurrence Loic Soubeyrand la quitte, pour s’occuper à plein temps de sa nouvelle création appelée Lunchr, et dont l’idée est de proposer un service de commande de repas à venir chercher au restaurant ou à consommer à table, et pour laquelle il vient de lever 2,5 millions d’Euros.

Donc, il est fort à parier que nous aurons l’occasion de croiser les formats de Teads, et pas seulement sur l’aspect mobile, car l’objectif est aussi de développer ses prestations sur le web, mais bien évidemment en y respectant l’audience, toujours à même de s’offusquer du matraquage publicitaire auquel nous sommes confrontés parfois, pour ne pas dire à chaque fois, et d’utiliser de plus en plus des bloqueurs de publicités.

Jacques Samela

 

Sources :

. www.teads.tv

. Wikipedia

. Frenchweb.fr du 18/03/16, du 09/06/16, 01/08/16, 29/11/16, du 12/01/17

Vus et lus dans Les Echos du 21 septembre 2016, et du 24 octobre 2016
Vus et lus dans Les Echos du 21 septembre 2016, et du 24 octobre 2016
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Le Comité Richelieu, au service de l’innovation.

Publié le par Jacques SAMELA.

Pas une entreprise cette fois-ci, mais plusieurs en fait, car le Comité Richelieu (www.comite-richelieu.org), association à but non lucratif, et créé en 1989 par six dirigeants de PME de haute technologie dans le secteur de la défense, représente donc à lui tout seul plus de 300 entreprises adhérentes, près de 4 000 PME associées, et près de 10 000 collaborateurs.

Sa mission, acceptée et revendiquée même, représenter les entreprises d’innovations et de croissance (EIC) par des actions de lobbying auprès des pouvoirs publics et des acteurs économiques, mais surtout, aider ses membres à se développer par la mise en place de services comme les hotlines en propriété intellectuelle et en droit fiscal, du portage à l’international, ou tout simplement des tarifs négociés auprès de loueurs de voitures, d’assurances ou de compagnies aériennes.

Son sacerdoce, permettre un plus grand accès aux PME innovantes aux marchés publics de l’Etat, alors que seuls 12 % leurs sont attribués, garant d’un potentiel de croissance considérable et donc de marchés supplémentaires, estimés à près de 10 milliards d’Euros en France, et 100 milliards en Europe, car contrairement aux Etats Unis, où les PME bénéficient elles de près de 40 % des marchés publics, et donc d’une concurrence plus équilibrée, la place qui leur est laissé par les grands groupes, confortés justement par leur taille et leur ancienneté, est vraiment loin d’atteindre ce chiffre.

Quant à son crédo, et ce depuis le début, c’est de se consacrer essentiellement à l’innovation et à la R&D, avec depuis 1994, l’élargissement de son champs d’action habituel à des domaines technologiques connexes à la défense que sont l’espace, l’aéronautique, et les TIC, en créant notamment des commissions spécifiques, censées assoir dans la durée des relations avec les instances de tutelles de ces secteurs, se positionnant bien sûr comme l’avocat des entreprises qu’il représente.

Ensuite, après la création du Pacte PME en 2005, devenu en 2010 une association indépendante, mais toujours très proche du comité, il renforce son positionnement auprès des instances de pouvoir, chargés des secteurs de l’industrie, de la défense, de la recherche et des PME bien sûr, en menant des actions en faveur de l’innovation et de la croissance, publiant même en 2012, dans le cadre de la campagne présidentielle de l’époque, un livre blanc (similaire à celui de la défense) présentant dix propositions s’articulant autour de la restructuration du système d’innovation français, le renforcement du financement des entreprises innovantes, ou encore l’amélioration de l’accès à la commande publique et privé pour les EIC.

Le fera- t-il en 2017, année d’élections majeures ? A voir.

Quant à savoir si il a été entendu, la création de BPI France (lire le dossier du 30/09/13 intitulé, BPI France : La banque de la reconquête ?) en est certainement une des réponse les plus flagrantes face à ses demandes persistantes sur le financement des entreprises innovantes, sans oublier l’intérêt enfin et toujours grandissant des grands groupes vers les start-up ou les PME-PMI, pourvoyeuses d’innovations, de ruptures technologiques, mais souvent en manque de financements ou de parts de marchés suffisantes pour grandir, avec comme exemple, BNP Paribas, avec le lancement en 2014 de son programme « BNP Paribas Entrepreneurs 2016 », consistant à accompagner efficacement ses clients entrepreneurs dans leurs axes de développement que sont l’innovation et l’internationalisation, ou encore EDF, partenaire depuis 2013 sur des sujets liés également à l’innovation, mais par le biais cette fois-ci de forums intitulés « PME et Innovations », où des entreprises rencontrent des représentants du groupe en question, afin notamment de présenter et de confronter leurs innovations, mais aussi de susciter des opportunités de marchés.

Et quand on voit l’importance prise aujourd’hui par les start-up et le principe même d’innovation, on peut considérer que le Comité Richelieu avait tout compris avant les autres, et que maintenant, son positionnement n’en est que plus légitime, donnant même l’envie à d’autres de suivre ses pas, ce qui vous l’imaginez, ne peut être que bénéfique pour la France, devenant même pour le PDG du groupe américain Cisco (www.cisco.com) le pays de l’avenir dans la révolution numérique qui s’annonce, lui rappelant même le bouillonnement de la Silicon Valley.

Avis on ne peut plus révélateur d’un changement sur l’image d’une France qui avance, enfin, partagé par bon nombre d’acteurs économiques, politiques, mais aussi d’une majorité grandissante de français, loin de ceux qui continuent, eux, de nous ressasser d’un déclin ou d’un déclassement inéluctable.

Au fond, c’est peut-être aussi cela l’innovation, faire que les actions menées entre autres par le Comité Richelieu, nous fassent enfin prendre conscience du potentiel en gestation de notre pays, encore loin d’avoir donné sa pleine mesure, mais prêt à le faire sans entraves. Continuez donc.

Par contre, avant de finir totalement mon sujet du jour, une question me taraude, pourquoi s’appelle- t-il Comité Richelieu ?

A part que ce personnage incontournable de l’histoire de France (voir photo), cardinal de titre, fut un réformateur hors pair à son époque, en s’occupant notamment des finances, de l’armée, de législation (code Michau), elle est peut-être même là l’idée, réformer en profondeur, je n’ai pas réussi à trouver.

Donc, ceux qui savent, n’hésitez-pas à m’en informer, je ferai passer l’information. Merci par avance.

Et quand à ceux qui veulent en savoir plus, sachez que demain le Comité Richelieu organise son séminaire annuel, l’inscription se faisant sur son site internet.

Jacques Samela

Sources :

. www.comite-richelieu.org

. Wikipedia

Le Comité Richelieu, au service de l’innovation.
Le Comité Richelieu, au service de l’innovation.

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