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La France (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans Les Echos du 07 février 2017, du 03, 07, 14, 29 mars 2017, du 04 avril 2017, le Parisien Eco du 23 janvier 2017 et Le Parisien Magazine du 06 janvier 2017, l'Express n° 3429 du 22 mars 2017, et Ca M'intéresse de mars 2017
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La France (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans l'Express et Les Echos du 22 mars 2017.
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La France, son potentiel, notre avenir

Publié le par Jacques SAMELA.

La France, son potentiel, notre avenir

A quelques semaines, que dis-je à quelques jours, heures, minutes, secondes, du premier tour de l’élection présidentielle française, le compte à rebours est plus que lancé, avec pour nous tous un choix cornélien à faire pour l’avenir de notre pays, et donc de notre avenir.

En effet, du résultat final, dépendra de ce que la France sera demain. Et, sans rien divulguer de mon choix final, même si ceux qui connaissent bien mon blog auront peut-être une petite idée, mais ne souhaitant pas que notre pays perde à tout jamais sa place dans le concert des nations qui comptent, je souhaitais donc, après ma semaine européenne (du 06 au 10 mars 2017), réaliser une semaine française, avec comme idée d’en ressortir les aspects positifs, les aspects négatifs étant largement relatées par d’autres, et ce depuis trop longtemps à mon goût.

Donc, quel est le vrai positionnement de la France aujourd’hui, son poids économique, politique, militaire, culturel, son influence, son aura, ses points forts, ses perspectives, ses défis et challenges.

Tout d’abord, il est bon de rappeler que la France est à l’origine de l’Union Européenne (60 ans cette année), dont elle est la première puissance agricole, la deuxième puissance industrielle, avec 60 % de ses exportations vers les pays de l’UE, la première dans le domaine de l’E-administration, et depuis le départ prochain de la Grande-Bretagne, la seule à disposer d’une capacité militaire de poids.

Ensuite, elle est l’un des cinq membres permanent du conseil de sécurité de l’ONU avec droit de veto, elle participe à toutes les organisations comme le G7, le G8 ou encore le G20, elle est redevenue la cinquième puissance mondiale juste devant la Grande-Bretagne, elle est toujours la première destination touristique mondiale avec + de 80 millions de visiteurs en 2016, elle est la première destination mondiale pour les congrès d’affaires, la troisième pour l’accueil des étudiants étrangers, et elle se situe également au 2ème rang mondial pour l’industrie agro-alimentaire et les services, sans oublier bien sur ses points forts que sont l’aéronautique, le spatial, l’énergie, les transports (automobile, ferroviaire), la mode, le luxe, qui font que justement elle ne soit pas totalement lâchée, au contraire.

Et ce qui la distingue également, c’est notamment la vitalité de sa démographie avec près de 67 millions d’habitants aujourd’hui (785 000 naissances en 2016), avec dans les années à venir un dépassement quasi assuré de la population allemande (près de 80 millions aujourd’hui), c’est aussi un système de santé performant et accessible, des infrastructures et des réseaux de premier choix, des prix de l’énergie compétitifs, une formation supérieure de qualité et une main d’œuvre qualifiée, une créativité dans tous les domaines, une offre culturelle riche et diversifiée, des valeurs reconnues de par le monde, héritées de la Révolution française, comme les droits de l’homme et une certaine tradition d’accueil rarement démenties, sans oublier bien sur l’importance du rayonnement de sa langue, la 6ème la plus parlée dans le monde avec près de 274 millions de personnes pouvant être définies comme francophones, et appartenant donc à ce que l’on appelle aujourd’hui la francophonie.

Et c’est bien tous ces autres points forts qui permettent à la France d’être aujourd’hui une des destinations phares pour les investisseurs étrangers, notamment dans les domaines de la R&D, de l’innovation, des nouvelles technologies du numérique, avec l’ouverture par de grands groupes internationaux comme Apple, Facebook, Google, Hyperloop, de centres de R&D préparant en cela les nouveaux usages de demain, sans oublier bien sur les 20 000 et plus entreprises étrangères déjà présentes depuis de nombreuses années en France, employant quand même près de 2 millions de personnes.

Non sans omettre également le potentiel français dans ces nouveaux domaines dont le numérique est l’élément moteur, avec la création exponentielle de start-ups et d’entreprises innovantes, la France étant le premier pays en Europe pour les créations d’entreprises, l’importance prise par ce que l’on appelle aujourd’hui la « FrenchTech », l’ouverture récurrente de FabLabs, d’incubateurs, dont le plus grand au monde, « STATION F », à l’initiative de Xavier Niel (Free) avec 1 000 start-ups attendues, devrait voir le jour d’ici peu à Paris, le rôle désormais acquis des pôles de compétitivité dans l’incitation à l’innovation, l’importance des centres de recherches (CEA, CNRS, Onera), à l’origine de grands projets scientifiques (ITER), l’importance à venir de la transition énergétique, où les groupes français sont déjà maîtres en la matière, et j’en oublie certainement.

Et justement, saviez-vous que la France est également doté d’un vaste territoire ouvert sur l’ensemble du globe avec plus de 11 millions de km2, lui permettant de détenir le deuxième espace maritime, ce qui représente pas moins de 820 000 emplois induits, 270 milliards d’Euros de retombées économiques, et 14 % du PIB français, et aussi avec un potentiel énorme dans les énergies marines renouvelables, les biotechnologies (molécules pour des antiviraux, anti vieillissement, anti cancéreux) les terres rares dans les grands fonds pour le numérique, l’alimentation avec les algues et l’aquaculture raisonnée, sans oublier les techniques de dessalement, dont la France en est déjà le leader.

Alors, pour un pays en déclin, enfin d’après toujours les mêmes, j’espère avoir démontré qu’il est loin de l’être, au contraire, il est même pour moi (je m’avance) en plein effervescence, en phase de redémarrage même, les chiffres l’attestent, et même si les difficultés demeurent, il est vrai depuis trop longtemps, il serait malgré tout dommage d’occasionner aujourd’hui un coup d’arrêt qui pourrait s’avérer fatal pour son avenir, le nôtre, celui de nos enfants.

Donc, attention à ne pas se tromper, et à le regretter par la suite, longuement.

Et exceptionnellement, si ce texte vous interpelle vraiment, sachez que toute la semaine je traiterai de la France, donc n’hésitez-pas à en informer vos connaissances, car il serait enfin de bon ton de présenter notre pays sous un autre visage que celui dépeint habituellement.

Bonne lecture et à très bientôt.

Jacques Samela

 

Sources :

. www.insee.fr

. www.diplomatie.gouv.fr

. www.francophonie.org

. Capital n° 305 de février 2017

. Le Figaro du 20 février 2017

. La Tribune du 16 mars 2017

 

Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3485 du 29 septembre 2016, et n° 3506 du 09 mars 2017, Libération du 17 janvier 2017, Le Parisien Economie du 13 mars 2017, La croix du 17 mars 2017, et Les Echos du 20 mars 2017
Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3485 du 29 septembre 2016, et n° 3506 du 09 mars 2017, Libération du 17 janvier 2017, Le Parisien Economie du 13 mars 2017, La croix du 17 mars 2017, et Les Echos du 20 mars 2017
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L'Union Européenne : Ma petite histoire (suite et fin)

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans La Croix du 29 août 2016, Les Echos du 14 septembre 2016, du 27 décembre 2016, du 27 février 2017 et du 07 mars 2017
Vus et lus dans La Croix du 29 août 2016, Les Echos du 14 septembre 2016, du 27 décembre 2016, du 27 février 2017 et du 07 mars 2017
Vus et lus dans La Croix du 29 août 2016, Les Echos du 14 septembre 2016, du 27 décembre 2016, du 27 février 2017 et du 07 mars 2017
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Et demain ?

Certains souhaitent carrément la voir purement et simplement disparaitre, et revenir à un monde multipolaire d’avant-guerre, où chacun nouait des alliances au grès du vent et en fonction de ses intérêts propres. Cela a mené l’Europe à feu et à sang.

Attention, je ne dis pas que tout est parfait, loin de là mon idée, mais entre une période de paix et de croissance sans aucune mesure en Europe, et une route sinueuse sans visibilité aucune, j’ai effectivement choisi mon camp, ce que vous aviez compris en lisant ce dossier spécial.

Car, que veut dire ce sentiment que l’on nomme euroscepticisme, si ce n’est un retour en arrière, à un soit disant mieux avant (sur ?) dès que des difficultés apparaissent, qui vous vous en souvenez, vinrent de la crise des « subprimes » aux Etats-Unis.

Alors oui, l’UE a tergiversée avant de prendre le problème à bras le corps, et prendre des décisions fermes et claires, laissant penser justement qu’elle était bien un géant, mais avec des pieds d’argiles. Et il vrai aussi que le problème des dettes souveraines (pas totalement résolue), suite logique à celle commencée de l’autre côté de l’Atlantique, celui des réfugiés ou migrants (difficile de savoir à la lecture de la presse), et bien sur celui de terrorisme, peuvent vraiment faire penser que ses pourfendeurs ont finalement raison.

Mais de là à tout casser, certainement pas. Pourquoi me direz-vous ?

Tout d’abord, face à cette mondialisation qui fait peur, mais qui est inéluctable, que pourraient faire des pays comme les nôtres, seuls, face à des nations autrement plus grande que sont la Chine, l’Inde, la Russie, les Etats-Unis, pas grand-chose, si ce n’est subir les assauts répétés de groupes puissants cherchant à acquérir des pans entiers de nos savoir-faire (voir le dossier consacré à la Chine), perdant en cela la possibilité de créer de véritables champions nationaux et européens à même de les concurrencer, perdant également une souveraineté nationale et européenne au profit d’autres pas toujours bienfaisantes, mais surtout perdre ce rôle longuement acquis par l’Union Européenne à l’échelle internationale, tellement évident aujourd’hui, que certains souhaite justement l’amoindrir afin de prendre cette place si enviée.

Et justement, pour éviter cela, des actions ont été enclenchées, comme le fameux plan Juncker, du nom de l’actuel président de la Commission européenne, qui un an après sa mise en place (juillet 2015), avait déjà généré 115 milliards d’Euros d’investissements pour 289 opérations dans l’Union Européenne sur les 315 milliards prévus à l’origine, la stratégie Europe 2020, visant à coordonner les politiques économiques au sein de l’UE, à créer une nouvelle gouvernance économique, mais surtout à augmenter la compétitivité de l’Europe à l’échelle internationale par l’augmentation des investissements dans la recherche et l’innovation, la croissance verte, l’éducation avec une réduction du taux d’abandon scolaire à moins de 10 %, et l’augmentation à 40 % du nombre de diplômés de l’enseignement supérieur dans la classe d’âge des 30-34 ans, et bien sur l’emploi, ou l’accent serait notamment mis sur l’objectif d’atteindre un taux d’emploi de 75 % pour la population âgée de 20 à 64 ans, permettant une baisse de 20 millions de personnes touchées par la pauvreté et l’exclusion sociale, tout en publiant récemment le livre blanc sur l’avenir de l’Union Européenne, censé donner une feuille de route à l’ensemble de ses membres, avec à la clé cinq idées de réflexion quant aux moyens d’y parvenir. Peut-être un début de réponse aux défis qui attendent l’UE ?

Mais pour mettre à nouveau les pieds dans le plat, il est primordial pour moi que l’Union Européenne prenne enfin ses responsabilités pour assurer sa sécurité extérieure, sans se cacher derrière la France, mais en fédérant justement les potentiels de chacun pour créer une vraie force militaire capable de répondre aux dangers de demain, donnant aussi l’occasion de créer une industrie européenne de défense, sans oublier la nomination d’un ministre européen de la défense, sa sécurité intérieure, en accentuant notamment ce qui est déjà d’actualité en termes de coopération policière, mais également affirmer sa force commerciale vis-à-vis de ses concurrents, afin qu’elle ne passe plus comme une Europe faible en acceptant tout et n’importe quoi au détriment de ses citoyens.

Sans oublier également son rôle politique, notamment à l’échelle internationale, où elle doit se faire respecter en réaffirmant ses idéaux du début de sa création, tout en redonnant foi à l’ensemble des citoyens européens que nous sommes sur ce projet, utopique au début, mais devenu au fil du temps réalité.

Jacques Samela

 

 

Sources :

. Wikipedia

. www.coe.int

. www.vie-publique.fr

. www.euractive.com

. www.institutdelors.com

. La Croix n° 40686 du 02/01/17

. Libération du 11 janvier 2017

 

A lire :

. Capital n° 305 du mois de février 2017

 

 

 

Vus et lus dans Les Echos du 10 octobre 2016 et du 07 février 2017, La Croix du 02 janvier 2017, et l'Usine Nouvelle du 23 février 2017
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. Et après l'Europe, ne ratez pas en avril le prochain dossier, consacré cette fois-ci à la France et à son positionnement actuel.

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L' Union Européenne : Ma petite histoire (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3504 du 23 février 2017, le magazine Val d'Oise, et Les Echos du 13 décembre 2016 et du 13 janvier 2017
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La France dans l’UE

Idéalement placée géographiquement parlé au sein des pays membres de l’Union Européenne, la France, de par son poids politique, économique, militaire et démographique, tient toujours un rôle de premier plan dans son fonctionnement actuel.

Comme vous le savez, elle fût l’une des instigatrices de sa création, grâce notamment à la réconciliation franco-allemande, scellée en 1963 par le traité de l’Elysée, faisant de ces deux pays le moteur de la construction européenne naissante.

Aujourd’hui donc, La France représente la 2ème puissance économique de l’UE, et en est également le deuxième pays contributeur au budget de l’Union (19,01 milliards d’Euros en 2015) derrière l’Allemagne, tout en étant redevenu le premier bénéficiaire en volume des dépenses de l’Union Européenne, avec par exemple les 7 milliards d’Euros versés aux agriculteurs français.

En 2012, la Banque européenne d’investissement (BEI) avait accordé plus de 8 milliards d’Euros de nouveaux financements pour des infrastructures et des projets d’entreprises, soit une hausse de 80 %, avec en 2013, une somme quasi similaire, complétée en cela par les 546 millions d’Euros du Fonds européen d’investissement (FEI) pour les PME et les TPE françaises, passant même à 1,15 milliards d’Euros, soit une hausse de 74 % en un an, après l’accord conclu avec la Caisse des dépôts en juin de cette même année.

N’ayant pas toujours été un élément fédérateur et sans reproche dans la construction européenne, avec notamment les rejets en 1954 de la Communauté européenne de défense (on en reparle aujourd’hui), et en 2005 de la constitution européenne, elle reste malgré tout incontournable, avec l’Allemagne aujourd’hui, et encore plus demain avec le départ de la Grande-Bretagne, pour relancer la maison Europe en mal d’actions créatrices d’espoirs et d’adhésions pour un futur de paix, de sécurité, de démocratie et de prospérité, et donc de retrouver les fondamentaux sur lesquels s’est créée l’Union Européenne.

Donnons-lui rendez-vous en 2022 (1er semestre), année où la France assurera à nouveau sa présidence, après celle assurée en 2008.

Jacques Samela

Vus et lus dans Direct Matin du 07 février 2017, Les Echos du 29 février 2017 et Le Parisien du 07 février 2017
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L'Union Européenne : Ma petite histoire (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans La croix du 09 mai 2016, et le Parisien Magazine du 07 octobre 2016
Vus et lus dans La croix du 09 mai 2016, et le Parisien Magazine du 07 octobre 2016
Vus et lus dans La croix du 09 mai 2016, et le Parisien Magazine du 07 octobre 2016

Vus et lus dans La croix du 09 mai 2016, et le Parisien Magazine du 07 octobre 2016

Une puissance qui s’ignore

Aujourd’hui donc, l’Union Européenne c’est encore 28 pays, plus de 500 millions d’habitants (8 % de la population mondiale), un drapeau bleu avec douze étoiles représentant les peuples d’Europe, reprenant en cela le symbole de la perfection et de la plénitude dans la Grèce antique, un hymne tiré de la 9ème symphonie de Ludwig Van Beethoven qui s’appelle l’hymne à la joie, une devise, « In varietat concordia », qui veut dire « unie dans la diversité », une journée, celle du 09 mai, commémorant la déclaration de Robert Schuman (vu dans le précédent chapitre), une monnaie unique, l’Euro, et même un prix Nobel de la paix, obtenu en 2012 pour l’ensemble de son œuvre.

Mais bien évidemment, c’est plus que cela.

En effet, elle est tout d’abord une confédération d’Etats, avec des caractéristiques d’Etat fédéral. Elle est dotée de sept institutions principales que sont le Conseil de l’Union Européenne et le parlement européen pour la partie législative, le conseil européen et la commission européenne pour la partie exécutive, la cour de justice pour la partie judiciaire, la cour des comptes et la Banque centrale européenne pour la partie économique et financière. Elle est complétée par le comité économique et social, le comité des régions, le médiateur européen et la Banque européenne d’investissement (BEI).

Et elle est aussi un modèle, car depuis sa création, elle a inspiré la formation d’autres entités similaires comme l’Union africaine crée en 2002, l’Union des nations sud-américaines crée elle en 2008, et l’Union économique eurasiatique en 2015.

Mais c’est surtout un géant économique, et ça peu de gens le savent, car elle représente près de 24 % des richesses mondiales avec un PIB d’environ 15 754 milliards d’Euros, elle est le premier ensemble du commerce mondial ainsi que le 1er exportateur mondial de biens manufacturés et de services, le premier partenaire commercial des Etats-Unis, de la Chine, de l’Inde, de la Russie, de la Corée du Sud, ainsi que les pays composant le Mercosur et l’OPEP, soit 60 partenaires commerciaux, et bien sur sa monnaie, l’Euro, qui est aujourd’hui la deuxième monnaie de réserve dans le monde, la deuxième également pour les transactions financières, et la première pour ce qui est de la quantité de billets en circulation. Et elle représente encore aujourd’hui la 3ème puissance démographique mondiale.

Donc, pas si mal pour une Union Européenne à la dérive, enfin pour certains, car comme je l’ai déjà dit dans les chapitres précédents, son existence et son rôle sont devenus primordiaux pour la bonne marche économique mondiale, gênante aussi, car elle est justement une concurrente de premier plan, tout en étant à l’intérieur de ses frontières, garante d’une solidarité entre ses Etats membres, même si certains l’oublient, participant au budget européen en fonction de sa situation économique et démographique, recevant en retour des aides en fonction de sa situation économique et donc de sa richesse, notamment de ses habitants, tout en assurant également une libre circulation des marchandises en son sein, sans contrôles aux frontières et sans droits de douane, facilitant en cela les échanges, une liberté dans les mouvements de capitaux, et bien sur une libre concurrence, devant assurer à l’ensemble des citoyens européens une totale transparence ainsi qu’un libre choix à une échelle jamais vu auparavant.

Et si il est une réussite hautement fédératrice aujourd’hui, c’est bien celle concernant le programme européen de mobilité pour les étudiants et les enseignants, plus connu sous le nom d’Erasmus, qui, venant de fêter ses trente d’existence, avec un budget en hausse de 40 % pour la période 2014-2020, ayant permis à plus de 5 millions de jeunes européens de se confronter à d’autres horizons dans les domaines du savoir, à comme ambition pour l’avenir de l’ouvrir à de nouveaux types de populations, comme les apprentis, les bénévoles ou ceux qui suivent une formation professionnelle, devenant au passage Erasmus +.

Mais que dire également du programme spatial européen, leader mondial grâce à l’apport du lanceur Ariane, avec également l’avènement récent et la mise en service de Galileo, le système européen de positionnement par satellites, dont l’objectif est de donner à l’Europe une indépendance stratégique et économique par rapport au GPS américain.

Donc, je me répète, même si l’Union Européenne est loin d’être « has been », il est certainement vrai aussi qu’elle doit se renouveler, fédérer à nouveau ses citoyens avec des projets d’envergure, et affirmer sans faiblesse son positionnement au sein du monde d’aujourd’hui et bien sûr de demain.

Jacques Samela

 

Vus eu lus dans Les Echos du 21 décembre 2016, du 10 janvier 2017, du 22 février 2017, et du 07 mars 2017, du Parisien Eco du 20 février 2017, et La Croix du 16 février 2017
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L'Union Européenne : Ma petite histoire (suite)

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L'Union Européenne : Ma petite histoire (suite)
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La fondation ou le projet des pères fondateurs

Au sortir de la seconde guerre mondiale, l’Europe est à genoux, aidé par le plan Marshall, appelé par la suite « Programme de rétablissement européen », mais avec déjà les prémices de la guerre froide à l’horizon, avec notamment le Coup de Prague avec la prise de contrôle de la Tchécoslovaquie en février 1948 par le parti communiste tchécoslovaque, sous l’emprise de l’Union soviétique.

Donc, afin d’éviter un retour rapide de la guerre sur le continent européen, des hommes se sont levés avec comme idée de créer une association d’Etats européens de libre-échange, synonyme pour eux d’une intégration inédite, visant à rapprocher des pays récemment antagonistes, vainqueurs comme vaincus.

Il s’agissait du français Jean Monnet (1888-1979), de l’allemand Konrad Adenauer (1876-1967), et de l’italien Alcide De Gasperi (1881-1954). On les appelle aujourd’hui les « Pères fondateurs ».

Cependant, on estime que le discours de Robert Schuman, alors ministre français des Affaires étrangères, en date du 09 mai 1950, est considéré comme le texte fondateur de la construction européenne, suivi en 1951 par la création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) à l’instigation de six pays que furent la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Italie, le Luxembourg, et les Pays-Bas.

Cette nouvelle entité aura donc pour but de favoriser les échanges de matières premières nécessaires à la sidérurgie afin d’accélérer la dynamique économique, et de doter l’Europe d’une capacité de production autonome.

Le traité de Rome, acte fondateur de l’Europe telle que nous la connaissons aujourd’hui, sera lui signé le 25 mars 1957, avec comme idée d’approfondir la coopération des signataires dans les domaines économique, politique et sociaux, et d’aboutir au final à un marché commun permettant la libre circulation des personnes, des marchandises et des capitaux. Elle donc deviendra la CEE pour Communauté économique européenne.

Et, suivant la doctrine des « petits pas » de Robert Schuman, les six premiers signataires seront rejoints en 1973 par le Danemark, l’Irlande et le Royaume-Uni, en 1981 par la Grèce, en 1986 par l’Espagne et le Portugal, en 1995 par l’Autriche, la Finlande et la Suède, en 2004 par Chypre, l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la république Tchèque, la Slovaquie et la Slovénie, en 2007 par la Bulgarie et la Roumanie, et en 2013 par la Croatie.

Entre-temps, tout au long de ces nouvelles adhésions, de nouveaux traités furent signés comme celui concernant la fusion des exécutifs à Bruxelles en 1965, l’Acte unique européen à Luxembourg en 1986, entré en vigueur l’année d’après, avec pour but de redynamiser la construction européenne, tout en consacrant l’existence du Conseil européen, réunissant les chefs d’Etats et de gouvernement, renforçant également les pouvoirs du parlement européen, le fameux traité de Maastricht en 1992 où la CEE devint l’Union Européenne, et où apparut la citoyenneté européenne permettant la circulation et la possibilité de résider librement dans les pays de l’Union, donnant également le droit à ceux-ci de voter et d’être élu où ils résident durant les élections européennes et municipales, et aussi l’avènement de la monnaie unique, l’Euro.

D’autres traités seront mis en vigueur, comme celui d’Amsterdam en 1999, celui de Nice en 2003, et celui de Lisbonne en 2007, qui régit actuellement le fonctionnement de l’Union Européenne, et légèrement modifié en 2012, afin de répondre aux changements issus de la crise des dettes publiques au sein de la zone Euro.

Jacques Samela

Vu et lu dans La Croix du 09 mai 2016

Vu et lu dans La Croix du 09 mai 2016

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L'Union Européenne : Ma petite histoire

Publié le par Jacques SAMELA.

Vu dans La Croix du 09 mai 2016
Vu dans La Croix du 09 mai 2016

Vu dans La Croix du 09 mai 2016

D’aucuns, que j’appellerai les ennemis de l’intérieur, la compare à l’Union Soviétique, tout en appréciant la politique menée aujourd’hui par ce qui est devenue aujourd’hui la Russie.

D’autres, les ennemis de l’extérieur cette fois-ci, la souhaite divisée. A vous de deviner qui ils sont.

Les raisons ?

D’une part, ces attaques permanentes, rabâchées maintes et maintes fois depuis de nombreuses années, rarement démenties (une erreur ?) sur le fait que l’UE ne représente plus les nations et les citoyens qui la composent.

D’autre part, son poids économique, politique, sociétal, qui nous le savons peu (encore une erreur ?) est devenu au fil du temps un modèle envié de par le monde.

Et pourtant, n’est-elle pas celle qui nous assure depuis 60 ans une paix durable, alors que le continent européen sortait d’une énième guerre meurtrière ?

Je n’en ai pas connu directement, mes parents oui, et je ne souhaite pas que mes enfants en connaissent une nouvelle.

Alors il est vrai qu’elle n’est pas parfaite, loin de là même, car la difficulté à prendre des décisions rapides à 28 (bientôt 27), les atermoiements permanents, toujours bien relayés (trop certainement) sur des sujets forts comme la problématique de la dette, les réfugiés, ou bien évidemment le terrorisme, ne jouent pas en sa faveur, mais pour prendre un exemple un peu similaire, en l’occurrence les Etats-Unis, son histoire fut loin d’être de tout repos, et je crois que cela n’est pas fini.

Et comme le disait l’un des instigateurs de l’UE, le français Robert Schuman (1886-1963), l’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble. Elle se fera par des réalisations concrètes, créant d’abord une solidarité de fait.

Donc, voici une petite histoire de l’Union Européenne, la mienne, chaque jour de la semaine, lui souhaitant au passage un excellent anniversaire. 60 ans quand même.

Jacques Samela

 

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La France, en haut des sommets.

Publié le par Jacques SAMELA.

La France, en haut des sommets.

Il est indéniable qu’avec le domaine skiable à sa disposition, du Massif Central en passant par le Jura, les Vosges, les Pyrénées et toute la chaine des Alpes, la France est bien l’une des destinations phare dans le monde pour la pratique du ski, et ce même si elle vient d’être détrônée par sa principale rivale, les Etats-Unis, avec une baisse de fréquentation de ses pistes de 3 % l’année dernière.

Et cette rivalité dure depuis de nombreuses années, avec pour la France l’obtention de la première place à plusieurs reprises durant les saisons 2008/2009, 2011/2012, 2012/2013 et 2014/2015, sachant malgré tout que la première destination était toujours obtenue par les Etats-Unis.

Donc, un petit retour à la normale, même si la raison principale l’année dernière réside dans l’absence de neige au moment du démarrage de la saison, alors qu’au contraire, sur la côte Ouest des Etats-Unis, après un hiver précédent marqué par une forte sécheresse, et donc une fréquentation moindre, rattrapa largement son retard en dépassant la France, en net recul de 6 % par rapport à l’hiver précédent, avec les plus fortes baisse dans le Jura (- 23% sur un an), les Vosges (- 16 %), le Massif Central (- 15 %), et les Pyrénées moins fortement (- 7 %), légèrement contrebalancées par la Savoie (+ 1 %) et la Haute-Savoie (+ 0,1 %).

Mais ce petit contretemps n’entame en rien le potentiel du domaine français, qui est toujours le premier en Europe avec 52 millions de journées-skieurs vendues, alors que l’Autriche, deuxième, est à 49,9 millions de journées-skieurs (- 4 %), et que la première nation, les Etats-Unis, vous vous en souvenez, enregistre elle 53,9 millions de journées-skieurs (+ 0,6 %). Le record absolu pour la France fut même atteint durant la saison 2008/2009 avec 58,9 millions de journées-skieurs, et pour les Etats-Unis, 60,5 millions durant la saison 2010/2011. Comme quoi le « gap » n’est pas si important, il suffit juste qu’il neige au bon moment.

Mais pas que, car aujourd’hui les skieurs, notamment les étrangers (+ de 1,5 millions chaque année), ne recherchent plus le ski pour le ski dans des conditions précaires, rappelez-vous le film « Les Bronzés », mais recherchent plutôt des assurances quant à la qualité de l’enseignement (reconnu), dans le domaine de la sécurité et de l’entretien des pistes, ainsi que dans celui des infrastructures techniques et hôtelières justement.

Et s’il y a un autre aspect important dans la pérennité du domaine national, c’est celui de son utilisation durant la période estivale par les amateurs de randonnées pédestres, d’escalades, de VTT, ou de toutes autres activités de plein air ne demandant pas de neige, ce qui l’air de rien permettrait une fréquentation forte tout au long de l’année, assurant à l’ensemble de la filière (stations, commerces, entreprises) une activité permanente et non plus saisonnière, garante d’une augmentation des emplois fixes sur l’ensemble de ces territoires, sachant que sur la période hiver, ce sont déjà plus de 90 000 personnes qui vivent de ce que l’on appelle l’or blanc.

Et si en plus les nouvelles technologies apportent de nouvelles possibilités pour skier dans de bonnes conditions (voir documents ci-joint), ainsi qu’une utilisation de la neige artificielle dès l’automne, permettant la fabrication d’une sous-couche, en attente de la vraie neige, assortie d’une démarche verte en utilisant un tout nouveau système de neige artificielle à base d’eau et d’airs purs sans aucun adjuvant chimique, permettant à l’eau d’être totalement restitué naturellement à la fonte des neiges, cela ne ferait qu’augmenter les chances de la France pour reprendre aux Etats-Unis sa première place dès cette saison, tout en restant première en Europe évidemment

Donc, à toutes celles et ceux qui sont au ski, bonnes descentes, et n’abusez-pas trop du vin chaud.

Jacques Samela

 

Sources :

. www.cluster-montagne.com

. http://www.insee.fr/fr/statistiques/2121625

. Le Figaro du 19/09/16

. Les Echos du 17/11/16

. Mag’in France n°5 / janvier –février 2017

 

Salons :

. Alpipro (www.alpipro.com)

. Digital Montagne (www.digitalmontagne.com)

 

Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3495 du 18 décembre 2016, le Parisien Magazine du 20 janvier 2017, et Ca m'intéresse de février 2017
Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3495 du 18 décembre 2016, le Parisien Magazine du 20 janvier 2017, et Ca m'intéresse de février 2017
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Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3495 du 18 décembre 2016, le Parisien Magazine du 20 janvier 2017, et Ca m'intéresse de février 2017

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Business France, au service de l’internationalisation de nos entreprises.

Publié le par Jacques SAMELA.

Business France, au service de l’internationalisation de nos entreprises.

Il y a encore deux ans, elle s’appelait Ubifrance, et elle était l’agence française pour le développement international des entreprises.

Aujourd’hui, et ce depuis le 1er janvier 2015 et sa fusion avec l’agence française pour les investissements internationaux, elle s’appelle maintenant Business France (www.businessfrance.fr).

Son rôle, accompagner les entreprises françaises dans leur développement international, depuis le choix des marchés jusqu’à la concrétisation d’affaires et leur implantation, sans pour autant négliger l’attractivité et l’image de notre pays à l’international, avec des actions de prospection et d’aides pour attirer des investisseurs étrangers, soit par son entremise, 522 investissements en 2015, avec une hausse de 5 % par rapport à 2014.

Pour l’Hexagone, ce sont près de 10 000 entreprises exportatrices qui ont été accompagnées dans leur développement international, avec d’après l’Ipsos, un contrat sur deux signé en 2015, mais également, 4 000 entreprises exportatrices supplémentaires par rapport à 2014.

Placée sous la tutelle du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, du ministère du Commerce extérieur, et de la Direction générale du Trésor et de la Politique économique, elle s’appuie tout d’abord sur un réseau de partenaires comme Bpifrance et la Coface (www.coface.fr), avec qui elle s’est regroupé sous le label Bpifrance Export, afin d’apporter un soutien cohérent aux entreprises en termes de prospection des marchés internationaux, du financement et de la sécurisation de leurs projets à l’étranger, mais surtout sur ses 92 bureaux à l’étranger et ses 1 500 collaborateurs, spécialisés pour la plupart par domaines de compétence et secteurs d’activités.

Mais une autre de ses spécialités phares, c’est également de gérer et de développer le Volontariat International en Entreprises ou V.I.E., permettant à plusieurs milliers de jeunes français d’obtenir une mission professionnelle à l’étranger pendant une période pouvant aller de 6 à 24 mois, avec comme résultat depuis sa création, l’obtention d’un emploi à l’issue de leur mission pour près de 70 % des contractants.

Et tout en entamant sa troisième année d’existence, avec dès sa création et la signature du contrat signé avec l’Etat pour un objectif de 9 400 entreprises accompagnées par an au cours des trois prochaines années, l’agence, par l’entremise de sa directrice, Muriel Pénicaud, ancienne DRH du groupe Danone et ex-conseillère de Martine Aubry au ministère du travail au début des années 90, et auréolée d’un début plus que prometteur avec dès la première année 9 800 entreprises accompagnées, soit 400 de plus que le stipulait le contrat, compte bien évidemment continuer sur cette lancée, avec comme objectif d’associer aujourd’hui les nouvelles régions (13) sur le soutien qu’elles peuvent apporter aux exportations, à l’accueil des investissements étrangers et à la promotion de leur territoire, gage d’une synergie souvent absente à cette échelle, mais synonyme d’actions efficaces pour l’avenir de ces collectivités récentes en termes d’attractivité.

Sans oublier également d’accentuer ses efforts sur les ETI innovantes ne faisant pas partie des secteurs d’excellence français que sont l’aéronautique, l’armement, l’agro-alimentaire ou le luxe, en les aidant à se projeter à l’étranger, garant de nouveaux marchés et soucieuse d’éviter que l’économie française ne soit trop dépendante de ces secteurs phares, en faisant que d’autres justement, deviennent aussi incontournables, comme par exemple les Medtech, l’E-santé, les objets connectés, ou encoure l’Ad Tech (à suivre prochainement le sujet consacré à la société Teads), déjà bien placés pour la plupart.

Donc, s’il est un acteur primordial pour la compétitivité de nos entreprises à l’international c’est bien celui-ci, tout en nous gardant de détricoter, pour des raisons purement politiques, ce qui a été fait précédemment, et qui fonctionne justement plutôt bien (BpiFrance également).

A la rigueur, améliorons-le s’il le faut.

Jacques Samela

 

Sources :

. Wikipedia

. www.businessfrance.fr

. Les Echos du 26 & 27/02/16

. http://www.frenchweb.fr/les-10-start-up-selectionnees-pour-representer-la-france-au-nrf-retails-big-show/275276?utm_source=FRENCHWEB+COMPLETE&utm_campaign=724782f102-EMAIL_CAMPAIGN_2017_01_10&utm_medium=email&utm_term=0_4eb3a644bc-724782f102-106733281

 

 

Vu et lu dans Les Echos du 26 février 2016

Vu et lu dans Les Echos du 26 février 2016

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