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Les IRT, the French Institutes of Technology (FIT)

Publié le par Jacques SAMELA.

Les IRT, the French Institutes of Technology (FIT)
Les IRT, the French Institutes of Technology (FIT)

Vous qui me suivez, chaque jour de plus en plus nombreux, digne des followers de Kim K, vous connaissez désormais pour vous l’avoir présenté le CEA (22/04/16), les pôles de compétitivité (03/01/13), mais pas encore le CNRS (www.cnrs.fr), si ce n’est de nom, l’INRIA (www.inria.fr), ou encore le CETIM (www.cetim.fr), dont j’ai raté les 50 ans, mais au taquet pour les 100 ans.

Et les IRT ou Instituts de recherche technologique, vous connaissez, oui, non ? Quésaco ?

Au nombre de huit, créés en 2012 à la demande du Commissariat général à l’investissement (CGI), ils sont principalement dédiés à la recherche collaborative public-privé, tout en alliant la créativité, l’agilité, et l’obligation de résultats, en livrant des solutions concrètes et viables économiquement, considérés en cela comme des accélérateurs du développement et du transfert technologique pour les entreprises françaises.

Dotés à l’origine d’une enveloppe totale de 900 millions d’Euros sur dix ans, émanant du Programme d’investissement d’avenir (PIA), ils disposent chacun d’un budget d’environ 200 millions d’Euros, leur permettant de voir l’avenir à horizon 2020-2030, avec trois objectifs principaux qui sont de renforcer l’excellence académique, de rayonner plus fortement à l’international, et enfin de démultiplier les impacts business des programmes menés par les instituts, avec au final, le faire savoir.

Et depuis, ce sont près de 200 transferts de technologies réalisés rien qu’en 2017, soit autant que depuis leurs créations, mais c’est surtout plus de 200 brevets et 700 publications à leur actif, 521 partenaires industriels, dont 250 PME travaillant sur des projets communs, près de 50  projets européens, des liens resserrés avec  69 instituts membres de la Fraunhofer-Gesellschaft (www.fraunhofer.de) en Allemagne, le modèle de référence, en mieux, (c’est pas moi qui le dit), sans oublier une soixantaine de plateformes technologiques, mobilisant en cela près de 1 500 personnes, dont près de 200 doctorants.

Mais au fait, pourquoi huit ? Et qui sont-ils ?

L’idée de départ était de se focaliser sur des secteurs où La France avait déjà une position d’excellence, d’où ce choix, afin également d’éviter un éparpillement préjudiciable pour l’avenir, et avec peu de probabilité que cela change, même si l’innovation peut s’avérer pourvoyeuse de nouveaux usages, car quid de l’intelligence artificielle, de la fabrication additive, des Deep Tech, ou encore de la Fintech il y  dix ans ?

Quant à savoir qui ils sont, et ne les ayant pas encore nommés, voici donc ci-dessous les IRT en question, leur intitulé exact et leurs spécialisations :

. B-com, adossé au pôle de compétitivité Images et Réseaux en Bretagne, et spécialisé sur les technologies numériques facilitant la vie quotidienne.

. SystemX, adossé au pôle Systematic en Ile de France, et dont le sujet porte sur l’ingénierie numérique du futur.

. Nanoelec, adossé à Minalogic en Rhône-Alpes, spécialisé dans les nanotechnologies.

. M2P, adossé à Materalia dans le Grand Est, et consacré aux matériaux, à la métallurgie et aux procédés industriels.

. Bioaster, adossé à Lyonbiopole en Rhône-Alpes, et spécialisé à la microbiologie et à l’infectiologie.

. Saint-Exupery, adossé à Aerospace Valley en Nouvelle Aquitaine, consacré à l’aéronautique, le spatial, et les systèmes embarqués.

. Railenium, adossé à i-Trans dans les Hauts de France, dédié au ferroviaire.

. Jules Verne, adossé à EMC2 dans les Pays de la Loire, et spécialisé dans les technologies avancées de production.

Alors comme vous le voyez, les IRT s’adossent tous à des pôles de compétitivité, créés eux  en 2004 (lire le dossier du 03/01/13), jouant même un rôle primordial dans leurs créations en les labellisant, et avec comme souhait qu’ils travaillent ensemble sur leur territoire, afin d’aboutir à l’émergence de projets de R&D dits de rupture, accompagné de l’apport des start-up, ce qui manquait parfois avec les pôles, et donc favoriser au final la croissance économique des entreprises françaises.

Aujourd’hui, ils ne leur restent plus qu’à trouver définitivement leurs places dans la liste bien complète des acteurs clés de l’innovation en France, en multipliant et en accélérant les échanges avec des structures privées ou publiques, nationales ou internationales, et ce même si ils ne sont pas tous à la même enseigne, certains étant plus avancés que d’autres.

Nous suivrons cela de près. Comme toujours en fait.

Jacques Samela

Sources :

. www.french-institutes-technology.fr

. Les Echos du 16/11/16

. Industrie & Technologies du 17/02/17

. Alliancy du 23/11/17

 

Vus et lus dans Les Echos du 14/01/16 & du 08/03/17, et Le Monde du 11/10/17 & du 20/02/18
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CAC 40, le meilleur est à venir ?

Publié le par Jacques SAMELA.

CAC 40, le meilleur est à venir ?
CAC 40, le meilleur est à venir ?

A New York, on les connait comme le Dow Jones (1) et le Nasdaq (2), à Tokyo comme le Nikkei (3), à Londres comme le FTSE 100 (4), à Francfort comme le Dax (5), et à Paris, comme le CAC 40 ou « cotation assistée en continu », dont les 30 bougies viennent d’être soufflées le 31 décembre dernier.

Vous l’avez donc, je le pense compris, qu’il s’agissait des indices boursiers des principales places financières mondiales, et que le sujet d’aujourd’hui serait consacré à notre bon vieux CAC 40, acteur pour certains de dérives financières, mais surtout un marqueur incontournable de l’économie française de ces trente dernières années.

Mais avant de rentrer dans le détail, un rappel (pour ceux qui s’y connaissent déjà) et une définition (pour nous autres) de ce qu’est réellement un indice boursier.

C’est donc un indice de prix, qui se définit par trois caractéristiques bien distinctes que sont :

. La date de référence et l’indexation (date de création et base de l’indice).

. L’échantillon (ensemble de valeurs représentatives d’un marché ou d’un secteur).

. La méthodologie de calcul (poids des titres au sein de l’industrie)*.

Voilà donc pour l’explication technique, courte, et passons maintenant à son histoire, passée et actuelle.

Lancé officiellement le 15 juin 1988, mais avec un point de départ le 31 décembre 1987, le CAC 40 a commencé son existence sur la base d’un cours à 1 000 points, par la Compagnie des agents de change, d’où son nom d’origine, voulant en tant que détenteurs (les agents de change) du monopole de la négociation des valeurs mobilières en France suivre le mouvement de modernisation des marchés boursiers en Europe, passant de la corbeille, où se criaient les transactions financières (voir le film intitulé Un fauteuil pour deux de John Landis avec Eddy Murphy), à la dématérialisation des échanges.

Aujourd’hui, en 30 ans d’existence, il en vaut cinq fois plus, avec le 04 septembre 2 000, un record jamais atteint depuis, soit 6 922,33 points, porté par la bulle spéculative sur les valeurs télécom, média et technologie.

Quant à son premier jour de cotation, l’indice perdit 1,54 %, descendant à 984,64 points, donnant par la suite, et tout au long du mois de janvier 1988, quelques sueurs froides aux investisseurs.

Au fait pourquoi 40 me direz-vous, oui, non ? Eh bien c’est simple en fait, car à l’époque de la création, il fallait tout d’abord que le nombre de titres soit suffisamment restreint afin que les opérations de couverture et d’arbitrage entre les dérivés et leurs sous-jacents soient commodes, et ensuite que la composition des titres ne devait pas être trop étroite, afin d’éviter toutes manipulations (Les Echos du 22/12/17).

On ne peut plus clair. Mais maintenant, pourquoi ne pas élever le nombre, sachant par exemple que l’indice de Londres contient lui 100 valeurs ? Réponse peut-être à la fin de mon sujet, ou pas ? Tout dépendra de mes sources.

Quant à ce mystérieux (il parait, mais le saviez-vous ?) conseil scientifique chargé de la sélection des valeurs de l’indice, il est juste composé de professeurs, d’analystes financiers, d’investisseurs, et même de responsables de recherche, non connus, et travaillant sous l’égide de régulateurs et superviseurs, afin d’éviter d’éventuelles pressions qui occasionnent souvent des délits d’initiés.

Donc, 30 ans d’existence, d’histoire française, économique bien sûr, avec les évolutions successives de ses membres, passant de grands groupes industriels à de grands groupes de services, d’entreprises nationales à de grands groupes aujourd’hui mondiaux, dont les noms ont changés pour la plupart comme la générale des eaux devenant Vivendi, Thomson CSF, Thales, et dont 12 n’ont jamais quitté le CAC 40, comme le groupe l’Oréal, Saint-Gobain, Michelin, alors que 94 en sont entrés et sortis.

Mais aussi d’histoire politique, nationale tout d’abord, avec notamment la progression boursière exceptionnelle de 450 % durant le deuxième septennat de François Mitterand (1988-1995), ou encore la présidentielle de l’année dernière, avec en point de mire l’éventuelle arrivée de forces contraires, occasionnant des soubresauts jusqu’à l’issue finale, et internationale, surtout même, avec par exemple l’attaque des tours jumelles à New York en 2001, occasionnant une baisse de l’indice de 7,39 %, les prémisses de la 2ème guerre du golfe (12/03/03), portant l’indice à 2 403 points, et aujourd’hui les prises de bec récurrentes entre la Corée du nord et les USA, ou plutôt Donald Trump et Kim Jong-Un.

Mais pour la petite anecdote, sachez aussi que l’indice augmenta de 2,07 % au lendemain de la victoire de l’équipe de France de football à la Coupe du monde de 1998.

Et maintenant donc, faut-il que ce fringant trentenaire, les derniers chiffres l’attestent (voir ci-dessous) s’ouvre à d’autres acteurs, notamment ceux de ce que l’on appelle aujourd’hui la nouvelle économie, à l’instar de Wall Street, qui elle (la place) n’a pas attendue longtemps pour accueillir les Microsoft, Google, Amazon ou encore Netflix ?

Quid de nos nouveaux champions, ne pourraient-ils pas justement rajeunir la place ?

On en reparlera peut-être dans quelques années, après que ceux-ci grandissent encore en trouvant de nouveaux marchés à l’international, leur permettant par la suite de chercher de nouveaux capitaux à Paris, et donc de nouveaux actionnaires, ce qui n’est plus trop le cas aujourd’hui, les épargnants français, échaudés par cette décennie difficile, préférant encore aujourd’hui le livret A et l’assurance-vie.

Alors, avis à ceux qui souhaitent pour l’avenir accompagner les nouveaux fleurons de l’économie française, attendez un peu, pistez-les, la composition du CAC 40 est mise à jour chaque trimestre, et informez-vous, l’indice étant publié en temps réel sur NYSR Euronext du lundi au vendredi de 9 H à 17 h 35, mis à jour toutes les 15 secondes.

Mais avec une croissance française plus que vigoureuse aujourd’hui, et certainement demain, couplé également aux conséquences du Brexit, il est fort à parier que la place parisienne et donc le CAC 40, redeviennent des acteurs primordiaux de l’économie française.

Jacques Samela

 

1) Dow Jones Industrial Average

2) National Association of Securities Dealers Automated Quotations

3) Nikon Keizai Shinbun

4) Financial Stock Exchange

5) Deutscher AktienindeX

* www.bink.fr

 

Sources :

. Wikipedia

. AFP du 14/12/17

. Les Echos du 28/03/17 et du 22/12/17

. La Tribune du 29/12/17

 

 

Vus et lus dans Les Echos du 28/03/17, du 22/11/17, du 02/01/18, du 29/01/18
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A qui appartient le CAC40 ?

Boursier / Le 30/01/18

Euronext a dressé un état des lieux de l'actionnariat du CAC40. Les Arnault peuvent se vanter d'occuper la première position...

Euronext a profité de sa 7e conférence annuelle du marché boursier pour dévoiler les résultats d'une étude sur l'actionnariat direct du CAC40 à la fin de l'année 2016, réalisée à partir des données publiques et des informations fournies par Factset et Morningstar. Le poids de l'indice fin 2016 était de 1.354 milliards d'euros, contre 952 MdsE lors du pointage de 2012.

Les gestions détiennent 25,9% de l'indice

Les principaux détenteurs de titres de sociétés du CAC40 sont sans surprise les gestionnaires d'actifs, avec 350 milliards d'euros investis, soit 25,9% du poids de l'indice. Quatre ans plus tôt, ce total se limitait à 21,9%. Le fonds roi du CAC40 est BlackRock, dont les positions représentent 31 MdsE, soit 2,3% de l'indice. Environ 15.000 fonds sont investis sur les valeurs de l'indice, les plus importants étant BlackRock, Vanguard, Amundi, Natixis et Capital Group.

Des familles investies

A la seconde position, on retrouve l'actionnariat familial ou les fondateurs des entreprises concernées, qui sont à la tête de 10% des positions, soit 136 MdsE. C'est plus qu'en 2012 (9,7%). Cela tient notamment à la famille Arnault et à ses positions dans LVMH : 43 MdsE fin 2016, soit près du tiers de l'actionnariat familial total du CAC40, et 3,2% de l'indice. C'est aussi le plus gros actionnaire du CAC. La seconde famille la plus présente, les Bettencourt Meyers (L'Oréal) émargent à 2,4%, suivis à 0,8% par les Pinault (Kering).

Recul de l'actionnariat individuel

Les actionnaires individuels ne représentent que 5,2% des détenteurs, contre 5,4% en 2012, soit un montant total de 72 MdsE. Viennent ensuite les salariés actionnaires (3,5%), les investisseurs industriels (3,1%) et l'État français (3%). Quant aux États étrangers, ils suivent avec 2,7% des positions, dont 1,6% pour le seul fonds souverain norvégien, qui réinvestit les dividendes de la rente pétrolière et qui est présent dans 39 des 40 sociétés de l'indice phare de la place parisienne. Les fonds qataris se limitent à 0,2% de l'indice, loin derrière la Belgique (0,6%).

60% des actionnaires sont identifiées

Il faut malgré tout noter que 60% seulement de l'actionnariat du CAC40 est connu : les propriétaires de 40% restants, qui pèsent 564 MdsE, sont hors des radars des données collectées par Euronext, Factset et Morningstar. Stéphane Boujnah, le patron d'Euronext, a indiqué ce matin qu'il prévoyait d'étendre cet état des lieux à la totalité de l'indice SBF120, ce qui permettrait d'avoir une vision synthétique sur 85% de la capitalisation boursière hexagonale.

 

Vus et lus dans Le monde du 15/01/18, et Les Echos du 23 & 29/01/18
Vus et lus dans Le monde du 15/01/18, et Les Echos du 23 & 29/01/18
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Vus et lus dans Le monde du 15/01/18, et Les Echos du 23 & 29/01/18

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Le champagne, des bulles, des bulles, toujours des bulles

Publié le par Jacques SAMELA.

Le champagne, des bulles, des bulles, toujours des bulles

Souhaitant, quoique différemment, faire un sujet on ne peut plus d’actualité, mais comme n’étant pas un spécialiste et encore moins un fin connaisseur, j’ai souhaitai donc connaître d’abord son origine, avant de vous rappeler son importance, qu’il suffit de deviner au vu des divers sujets le concernant dans les médias, dû bien évidemment à la période de fêtes.

Voici donc la petite histoire de ce breuvage que beaucoup nous envie, et tente même de nous copier.

Tout d’abord son nom. Assez simple en fait, puisqu’il vient de la région de sa naissance, la Champagne, partie prenante aujourd’hui de la nouvelle région Grand Est, et caractérisée encore aujourd’hui par sa délimitation en 17 terroirs, partagés en quatre zones de production que sont la montagne de Reims, la vallée de la Marne, la côte des blancs, et le vignoble de l’Aube, les cépages, de la famille des Noiriens, et dont seulement trois sont autorisés pour l’appellation champagne, le chardonnay, le pinot noir, et le meunier, les rendements, et au final l’ensemble du process de l’élaboration du précieux nectar.

Quant à sa naissance, même si certains attestent de sa culture à l’époque gallo-romaine, il paraît plus juste de la situer à partir du VII siècle, avec le développement de la viticulture monastique autour de la ville de Reims et de celle de Chalons en Champagne, avec notamment en l’an 1114 la rédaction par l’évêque Guillaume de Champeaux, de la grande charte champenoise, dont une copie se trouverait aux Archives départementales de la Marne, et considérée encore aujourd’hui comme l’acte fondateur du vignoble de champagne.

Mais c’est durant le règne du roi Henri IV (1553-1610) que le nom vin de champagne (son autre nom) prend sa place, et ce même si ce terme, champagne, désigne à l’époque des terres non fertiles, servant essentiellement aux pâturages.

Acquérant malgré tout une renommée auprès des cours royales française et anglaises, le champagne, habituellement conservé et transporté en tonneaux, est mis en bouteille afin d’assurer une meilleure conservation des arômes, cependant peu apprécié, car sujet à l’explosion des bouteilles ou au bouchons sauteurs, appelé même le « vin du diable » ou « saute bouchon », mais ne l’empêchant pas au final, vers 1695, à être pour la première fois en France commercialisé dans des bouteilles spécifiques.

Et c’est à partir de la fin du XVIII siècle que le champagne acquiert sa renommée internationale, dû à de grandes familles bourgeoises, propriétaires de vignes, organisant le marché de bout en bout, de la production, en passant par le transport et la vente, tout en utilisant une promotion plus qu’efficace de leur vin. On parle là de noms toujours prestigieux aujourd’hui, comme Heidsieck, Moët, Bollinger, Pommery, ou encore Perrier et Clicquot.

De grands noms d’hommes d’état et d’écrivains s’associèrent également à cette notoriété naissante, comme Talleyrand (1754-1738) qui le décrivit comme le vin de la civilisation, et Honoré de Balzac (1799-1850), comme le symbole de l’amitié.

Cependant, à la fin du XIX siècle, le vignoble champenois fût atteint par le phylloxera (minuscule puceron aérien et souterrain), passant de 14 ha touchés en 1897, à près de 6 500 ha à la veille de la 1ère guerre mondiale, soit la moitié de la surface cultivée.

Mais, s’inspirant d’autres vignobles français, également touchés, le vignoble champenois se mis en quête de solutions en créant notamment l’association viticole champenoise, ancêtre du Comité interprofessionnel du vin de champagne (www.champagne.fr), toujours en exercice aujourd’hui, permettant à ceux-ci de combattre ensemble ce fléau, à base de sulfure de carbone, mais surtout grâce au greffage sur des porte-greffes résistants, originaire d’Amérique du Nord, et non contaminés par les insectes. Ce procédé permettra la reconstitution du vignoble.

Et, souhaitant anticiper au maximum, le vignoble sain est replanté cette fois-ci en ligne palissées, et non plus cultivé en foule, avec des intervalles entre les rangs permettant l’emploi d’animaux de trait, ainsi que plus tard l’avènement de la mécanisation, synonyme aujourd’hui de sa réussite.

Comme quoi, à partir d’une problématique plus que sérieuse, vitale même, la filière champagne est née, se bonifiant au fur et à mesure des années, comme une bonne bouteille en fait.

Et depuis, le vin de champagne, inscrit au patrimoine mondial de l’humanité (2015), est devenu le leader dans le secteur de vins et spiritueux français, qu’il en est le premier acteur à l’export avec 90 % de sa récolte vendu dans plus de 190 pays comme les Etats-Unis (21,8 millions de bouteilles en 2016), le Royaume-Uni (31,2 millions), ou encore le Japon (10,9 millions), représentant près de 13 % en volume de la consommation mondiale des vins.

Mais c’est aussi près de 30 000 emplois directs, auxquels s’ajoutent près de 120 000 travailleurs saisonniers pour récolter les 34 300 hectares du vignoble champenois (0,4 % de la surface mondiale, et 4 % du vignoble français).

Voici donc en quelques lignes, l’histoire du champagne, avec quand même une réponse à une question récurrente sur la différence entre sabler et sabrer le champagne. Le réveillon approchant, il serait effectivement de bon ton de le savoir, mais aussi de le faire savoir.

Alors, comme son nom l’indique, sabrer le champagne consiste à ouvrir une bouteille de champagne à l’aide d’un sabre (à manier avec précaution) ou d’un objet métallique lourd, sans que le bouchon ne soit retiré, mais en cassant le col en faisant glisser le plat de la lame d’un mouvement vif le long du goulot, et en donnant un coup très sec, permettant de le décapiter. Pour cela, il vaut mieux avoir un proche faisant parti de la Garde Républicaine, au fait historiquement de l’utilisation d’un sabre. Je ne m’y tenterai pas moi-même.

Ensuite, et seulement ensuite, on peut donc sabler le champagne, soit le boire d’un trait, comme l’action de couler de la matière en fusion dans un moule, se rapprochant il parait de l’action de verser d’un trait le breuvage dans son gosier. Utilisé avant pour l’ensemble des vins, elle ne l'est aujourd’hui (utilisée) que pour le champagne.

Voilà, vous savez tout ou presque tout sur le champagne, car avant de déguster une flute, tiens au fait, pourquoi une flute et pas un vulgaire verre ?

Alors déjà, pour les puristes, la flute à champagne doit être en forme de tulipe, car avec son ouverture étroite, elle doit piéger et concentrer les arômes, aidant à préserver la fraicheur du breuvage tout en mettant en valeur les bulles, et permettant au champagne de garder son côté effervescent*.

Donc je me répète, vous savez dès à présent tout ce qu’il faut savoir ou presque sur le champagne, avant de le déguster certainement durant le réveillon qui vient, où vous serez cette année le MC champagne de la soirée, parisienne ou non, sans oublier bien évidemment que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, est qu’il à consommer avec modération.

https://www.archigourmet.com/magazine/pourquoi-prendre-flute-boire-champagne

Jacques Samela

 

Sources :

. www.champagne.fr

. Wikipedia

. www.champagne-news.com

 

Vus et lus dans Les Echos du 18 et du 22 décembre 2017, le magazine du Monde du 18 novembre 2017, et Elle du 15 décembre 2017
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Vu et lu dans Management de décembre 2017
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Vu et lu dans Le Parisien Weekend du 03 novembre 2017
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Vu et lu dans Gala / décembre 2017
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Vus et lus dans Les Echos du 04 décembre 2017
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Le champagne, des bulles, des bulles, toujours des bulles

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La filière vidéo, une nouvelle envolée

Publié le par Jacques SAMELA.

La filière vidéo, une nouvelle envolée

Déjà relaté brièvement par le biais d’un sujet sur la société Ubisoft (19 octobre 2013), l’industrie française du jeu vidéo, dont la 8ème édition du "Paris Games Week", le rendez-vous annuel du jeu vidéo en France vient de fermer ses portes récemment, paraît aujourd’hui reprendre du poil de la bête, demeurant en cela l’une des premières industries culturelle française en termes de vente avec le livre.

En effet, au début des années 2000, en raison d’évolutions technologiques agressives, de coûts de production en constante hausse, mais surtout d’une baisse de l’accès au crédit, dû notamment à la bulle Internet, de nombreuses structures, souvent petites, ont mis la clé sur la porte.

Quinze ans après, Ubisoft justement, vient d’inaugurer à Bordeaux un nouveau studio, le premier d’un acteur majeur en France, grâce certainement au soutien sans faille des pouvoirs publics, ainsi qu’à la structuration de la filière.

Aujourd’hui, et dans l’attente d’une année historique, le secteur est en croissance permanente depuis trois ans, avec en 2016, un chiffre d’affaires de près de 3 milliards d’Euros, en hausse de 2,4 %, permettant à la France d’obtenir le 7ème rang mondial des pays producteurs de jeux vidéo, avec un chiffre d’affaires réalisé à l’international en augmentation de 42,6 % en 2016, contre 37,8 % en 2015.

Et avec 730 projets en cours de production en 2016, soit une hausse de 12,3 % par rapport à 2015, un recrutement en hausse, avec près de 1 300 emplois créés cette année, contre 750 en 2016, un moral au beau fixe de la part du secteur avec 88 % de confiance en l’avenir, des écoles de renoms, et un écosystème considéré comme le plus attractif d’Europe, il est donc loin le temps de la disette, où n’ont pu survivre que les acteurs aux reins plus solides.

Seulement, pour continuer sur cette lancée, et faire que le secteur ne vive une deuxième descente aux enfers, il va falloir qu’il s’ouvre encore plus aux nouvelles évolutions d’aujourd’hui et de demain que sont la dématérialisation des contenus, qui au niveau mondial représente déjà 70 % des revenus du marché du jeu vidéo, passant certainement à près de 90 % à l’horizon 2020, et amenant en conséquence aux « indie games », modèles économiques alternatifs et indépendants déjà produits en France par près de 70 % des studios, l’émergence de la réalité virtuelle, dont le marché pourrait atteindre près de 20  milliards d’Euros, et segment déjà bien intégré également par les acteurs français, avec près de 170 titres publié l’année dernière, et l’avènement de l’e-sport, pratique compétitive de jeu vidéo multijoueur durant des compétitions suivies par des millions de personnes (334 millions en 2015 pour les championnats du monde du jeu League of Legends), sur place ou en streaming, avec près de 20 % des studio français désirant investir dans le développement de cette nouvelle pratique cette année.

Mais ce qui peut permettre également à cette filière de se maintenir à flot et au final obtenir une croissance pérenne, c’est qu’aujourd’hui le jeu vidéo est devenu un loisir touchant l’ensemble des de la population, alors qu’il était longtemps réservé à une population jeune et masculine, avec également un âge moyen des utilisateurs porté à 34 ans, alors qu’il était à 21 ans en 2005, sans oublier aussi la multiplication des supports de jeux que sont les consoles de salon ou portable, les ordinateurs individuels, les smartphones les tablettes, et peut être très bientôt les casques virtuels, permettant certainement l’adhésion récente et massive du public féminin, représentant en 2016, 44 % des utilisateurs jouant régulièrement.

Cependant, il faudra également tenir compte des rebondissements récurrents depuis quelques années, avec l’intérêt grandissant du groupe Bolloré pour ce secteur, et plus particulièrement Ubisoft, sans que celui-ci accepte pour l’instant cette offensive en règle, à la différence de Gameloft, passé lui dans son giron.

Alors, consolidation et apport financier pour se battre à armes égales face à ses principaux concurrents, oui, mais pas au détriment de ce qui fait aujourd’hui la force de cette filière, avec un je ne sais quoi de cette touche française si particulière que beaucoup nous envie.

Jacques Samela

 

Sources :

. www.snjv.org

. www.sell.fr

. https://www.economie.gouv.fr/entreprises/chiffres-cles-secteur-jeu-video-france

. Le Parisien du 18/04/16

. Les Echos du 18/08/17

. Le Figaro du 01/11/17

 

 

Vus et lus dans Les Echos du 13 septembre 2017, et Téléram n° 3455 du 30 mars 2016
Vus et lus dans Les Echos du 13 septembre 2017, et Téléram n° 3455 du 30 mars 2016
Vus et lus dans Les Echos du 13 septembre 2017, et Téléram n° 3455 du 30 mars 2016
Vus et lus dans Les Echos du 13 septembre 2017, et Téléram n° 3455 du 30 mars 2016
Vus et lus dans Les Echos du 13 septembre 2017, et Téléram n° 3455 du 30 mars 2016

Vus et lus dans Les Echos du 13 septembre 2017, et Téléram n° 3455 du 30 mars 2016

Vus et lus dans Les Echos du 11 octobre 2017 et du 07 novembre 2017, et Le Parisien du 06 novembre 2017
Vus et lus dans Les Echos du 11 octobre 2017 et du 07 novembre 2017, et Le Parisien du 06 novembre 2017

Vus et lus dans Les Echos du 11 octobre 2017 et du 07 novembre 2017, et Le Parisien du 06 novembre 2017

Vu et lu dans La Parisien Magazine du 01 septembre 2017
Vu et lu dans La Parisien Magazine du 01 septembre 2017

Vu et lu dans La Parisien Magazine du 01 septembre 2017

Vus et lus dans Les Echos du 11 septembre 2017, et Capital de novembre 2017
Vus et lus dans Les Echos du 11 septembre 2017, et Capital de novembre 2017
Vus et lus dans Les Echos du 11 septembre 2017, et Capital de novembre 2017
Vus et lus dans Les Echos du 11 septembre 2017, et Capital de novembre 2017

Vus et lus dans Les Echos du 11 septembre 2017, et Capital de novembre 2017

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La filière bio, à la croisée des champs et des chemins

Publié le par Jacques SAMELA.

Vu et lu dans Télérama n° 3524 du 26 juillet 2017
Vu et lu dans Télérama n° 3524 du 26 juillet 2017

Vu et lu dans Télérama n° 3524 du 26 juillet 2017

Alors que vient de s’achever ce qui semble être le salon bio par excellence en France, Natexpo (www.natexpo.com), et dans le cadre des Etats Généraux de l’Alimentation (www.egalimentation.gouv.fr), une petite incursion dans la filière bio en France me paraît aujourd’hui justifiée.

En effet, avec une progression d’un demi-milliard d’Euros au premier semestre 2017, portant ce marché à 7,5 milliards d’Euros, la filière en question semble avoir définitivement dépassé son image baba cool qui lui collait aux basques, devenue entre-temps la passion des bobos, et aujourd’hui la nouvelle marotte de neuf français sur dix, achetant désormais des produits bio, alors qu’en 2003, un français sur deux n’en consommait jamais.

Représentant déjà 3,5 % du marché alimentaire à domicile, ayant été multiplié par sept en l’espace de quinze ans, le désir de produits bio semble encore loin d’une préoccupation environnementale des français, privilégiant plutôt leur santé, estimant même se sentir en meilleure forme quand ils mangent régulièrement du bio, auquel il faut ajouter la peur des pesticides, des OGM, sans omettre également les différents crises alimentaires que furent la vache folle dans les années 1990, celle des concombres infectée de la bactérie E.coli en Allemagne, et plus récemment, celle de la viande de cheval retrouvée dans des plats préparés, même si au final, nous mangeons plus sainement que nos grands-parents.

Et comme aujourd’hui il y a aussi un souhait de retrouver des saveurs dites d’antan, l’engouement général pour cette filière n’en n’est certainement qu’à ses débuts, obligeant en cela la filière agro-alimentaire dans son ensemble à se renouveler, afin d’offrir en quantité suffisante les denrées alimentaires souhaitées, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

En effet, vu la constante augmentation de la demande, et ce que ce soit dans les magasins spécialisés, ou les grandes surfaces (42 % du marché), les 35 231 producteurs bio, représentant 8 % des fermes françaises, 6,5 % des sols cultivés (1,77 million d’hectares), et 118 000 emplois (producteurs et transformateurs), vont devoir produire à flux tendu, avant d’être rejoint par d’autres, car le passage de la production conventionnelle à la production bio se déroulant sur trois ans, assorti d’une aide à la conversion (250 € à l’hectare), ainsi que d’une autre aide au maintien pendant cinq ans, avec pour celle-ci, une remise en cause récente de la part du gouvernement actuel, souhaitant dès 2018, recentrer les budgets disponibles vers les aides à la conversion, suivant en cela le syndicat agricole FNSEA et la direction de Coop de France, l’organe représentatif de la coopération agricole française, estimant que le marché doit rémunérer la filière bio.

Bien évidemment, la Fédération nationale de l’agriculture biologique (FNAB) n’est pas satisfaite de cette nouvelle donne, alors qu’elle affirmait récemment vouloir atteindre un objectif de 8 % des surfaces  agricoles utiles en bio d’ici 2020, espérant devenir le premier pays bio d’Europe en 2022, assorti d’un plan spécifique à cette filière sur cinq ans, avec par exemple, atteindre 20 % de bio dans les cantine scolaires, orienter 1 % du montant des encours du livret de développement durable vers le bio, ou encore doubler le fonds Avenir Bio.

 Du côté du gouvernement, toujours dans le cadre des états généraux de l’alimentation, et à cœur de trouver des solutions autres, une suggestion a été proposée quant à la mise en place d’un fonds privé afin de financer des projets de développement et de structuration des filières bio. Je ne sais si cela suffira à rassurer la filière bio quant à la volonté aujourd’hui d’aller plus loin dans sa pérennisation ?

Car en ce qui concerne les consommateurs, ils sont vraiment passés de l’achat compulsif à l’achat habituel, ce qui commence à poser des problèmes de pénurie quant à l’approvisionnement de produits français, obligeant de trouver à l’étranger les denrées manquantes, s’éloignant en cela des désirs de ces mêmes consomm’acteurs quant à leur idée de privilégier une offre de proximité, de consommer local, favorisant les circuits courts par le biais des AMAP (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne), ou les magasins de producteurs.

Donc, il serait de bon ton que l’ensemble des intervenants sur ce sujet puissent trouver des pistes pour l’avenir, avant que cet engouement vers le bio ne vire au désamour, parce qu’il deviendrait difficile de trouver suffisamment des aliments bio de qualité et de provenance hexagonale, avec comme conséquence, des prix toujours élevés, empêchant une part non négligeable de la population française, la moins argentée, de bénéficier de ces produits, et donc de manger plus sainement.

Evitons donc une nouvelle fracture sociale, et faisons en sorte que chacun puisse choisir les produits qu’il souhaite consommer, en fonction de ses désirs et non en fonction de l’importance de son porte-monnaie.

Jacques Samela

competitiviteinfrance@orange.fr

 

 Sources :

. Capital n° 308 de mai 2017

. Les Echos du 14/06/17 et du 18/09/17

. Le Monde du 16 et du 23/09/17

. 20minutes du 29/06/17

 

Quelques acteurs :

. www.fnab.com

. www.agencebio.org

. www.bioetlocal.org

 

Où acheter :

. www.naturalia.fr

. www.bio-c-bon.fr

. www.biocoop.fr

. www.lescomptoirsdelabio.fr

. www.lavieclaire.com

 

 

 

 

Vus et lus dans 20minutes du 24 mai 2017, Gala n° 1258 du 19 juillet 2017, Les Echos du 22 et du 27 février 2017, et du 02 juin 2017, Le Parisien du 29 mai 2017, l'Usine Nouvelle n° 3490 du 13 novembre 2016, Pleine Vie de mai 2017
Vus et lus dans 20minutes du 24 mai 2017, Gala n° 1258 du 19 juillet 2017, Les Echos du 22 et du 27 février 2017, et du 02 juin 2017, Le Parisien du 29 mai 2017, l'Usine Nouvelle n° 3490 du 13 novembre 2016, Pleine Vie de mai 2017
Vus et lus dans 20minutes du 24 mai 2017, Gala n° 1258 du 19 juillet 2017, Les Echos du 22 et du 27 février 2017, et du 02 juin 2017, Le Parisien du 29 mai 2017, l'Usine Nouvelle n° 3490 du 13 novembre 2016, Pleine Vie de mai 2017
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Vus et lus dans 20minutes du 24 mai 2017, Gala n° 1258 du 19 juillet 2017, Les Echos du 22 et du 27 février 2017, et du 02 juin 2017, Le Parisien du 29 mai 2017, l'Usine Nouvelle n° 3490 du 13 novembre 2016, Pleine Vie de mai 2017

Vus et lus dans Les Echos du 20 juin 2017, et Express Hebdo (Carrefour) du 25 mars 2017
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Vu et lu dans Les Echos Weekend
Vu et lu dans Les Echos Weekend
Vu et lu dans Les Echos Weekend

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Vus et lus dans Les Echos 25 août 2017 et du 09  octobre 2017
Vus et lus dans Les Echos 25 août 2017 et du 09  octobre 2017

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EdTech, déjà demain

Publié le par Jacques SAMELA.

EdTech, déjà demain

A l’heure d’une nouvelle rentrée scolaire, et à l’ère d’une transition numérique de plus en plus présente dans nos vies, il me paraissait opportun de relater de son importance dans le monde de l’enseignement scolaire français aujourd’hui.

Appelées « EdTech » ou technologies d’éducation, elles représentent certainement les prémisses de l’école de demain, et la France semble avoir pris en compte cette évolution, avec notamment la mise en place en 2015 du plan numérique pour l’éducation, assorti d’une enveloppe de un milliard d’Euros, et dont l’action la plus significative consiste à équiper 40 % des collèges en tablettes.

De 130 000 tablettes recensées en 2015 (15 000 en 2013), on semble aujourd’hui atteindre les 200 000 élèves équipés, avec comme objectif, 600 000 élèves potentiellement équipés durant cette rentrée 2017.

Le marché français de l’éducation étant estimé à près de 135 milliards d’Euros, il est indéniable que la transition numérique y fera son trou, comme aux Etats-Unis, où plus de la moitié des élèves du primaire et du collège (plus de 15 millions) utilisent des applications Google en salle de classe, en l’occurrence la série d’ordinateurs Chromebook, sans oublier ses principaux concurrents que sont Microsoft et Apple (voir chiffres ci-dessous).

Et avec une forte augmentation des ventes d’ordinateurs portables et de tablettes (+ 18 %) en système scolaire l’an dernier, où plus de 80 % des établissements scolaires proposent également des cours en ligne, il est évident que le marché des « EdTech » outre-Atlantique, encore récent, mais avec un décollage très rapide, joue à plein son rôle de précurseur, suivi par d’autres pays comme l’Argentine (plus de 100 000 eBooks distribués), l’Irlande du Nord (expérimentation sur l’utilisation de tablettes dès l’école maternelle et primaire), voire l’Inde, où les start-up dédiées à l’e-learning fleurissent à foison.

Par-contre, à contrario des Etats-Unis, la France ne peut compter, pour l’instant je l’espère, sur de grands noms nationaux comme ceux cités ci-dessus, surtout que l’utilisation et l’exploitation des données des élèves et des professeurs par ce que l’on nomme aussi les Gafam, posent manifestement pour certains (organisations de parents, d’enseignants, éditeurs français) un réel problème (voir article ci-dessous), notamment suite à la signature en 2015, d’un partenariat de 13 millions d’Euros avec Microsoft et le ministère de l’éducation, portant sur la formation des professeurs et l’équipement des classes de logiciels du groupe.

Donc en attendant ces futurs grands champions hexagonaux, c’est certainement du côté des start-up de la French Tech que viendront les réponses, avec pour certains spécialistes, l’obligation de créer des fonds d’investissement dédié à ce secteur naissant, afin d’apporter à ces petites structures les fonds nécessaires au développement des outils et des applications futures. Sur les 3 000 comptabilisées en Europe, 200 à 300 seraient françaises, avec une augmentation de 47 % en trois ans.

Nous suivrons donc avec attention l’évolution de cette révolution numérique dans les méthodes d’enseignement à la française.

Mais avant cela, et afin de se faire son propre avis, quelques précisions quant à l’apport éventuel de cette évolution que d’aucuns prédisent inévitable, et que d’autres pressentent négative.

Tout d’abord, pour que l’utilisation se déroule dans de bonnes conditions, il faut que la connectivité (wifi) au sein des écoles soit optimum, et ensuite, que la formation des professeurs à ces nouveaux outils soit une priorité, afin qu’il puisse en retour, répondre aux besoins des élèves, pour la plupart plus coutumiers qu’eux de ces nouveaux usages (internet, wikipedia, etc...).

Ensuite, quelles serait donc les vraies plus-values de cette nouvelle donne pour les élèves d’aujourd’hui ?

Collaboratif, meilleure concentration, davantage de communication, partage de l’apprentissage et des connaissances, opportunité d’apprendre, instantanéité, motivation, enthousiasme, responsabilisation, augmentation de la confiance, investissement décuplé, tels sont les termes utilisés après des études réalisés de par le monde, mettant également en exergue, l’intérêt que peut porter cette nouvelle manière d’apprendre de la part d’élèves en difficultés.

Alors bien évidemment, l’idée n’est pas de remplacer définitivement le bon vieux tableau noir en ardoise naturelle (rappelez-vous le bruit strident de la craie), de plus en plus malgré tout remplacé par un tableau blanc, interactif ou non, mais plutôt d’accompagner d’un point de vue ludique les méthodes d’apprentissages traditionnelles, et amener les élèves à intégrer au mieux leur futur proche.

Et si la France mise encore aujourd’hui sur les Mooc* (massive open online courses), ou les Spoc** (small private online courses), d’autres se dirigent vers d’autres voies comme « l’edutainment » qui lie l’éducation et le divertissement, « l’adaptative learning » soit l’individualisation de l’apprentissage, ou encore le « blended learning*** ».

Et comme il est question de savoir, d’apprentissage, il est un domaine qui pourrait permettre aux « EdTech » de croître encore plus significativement ces prochaines années, c’est celui de la formation qui à termes, nous suivra tout au long de notre vie (65 % des élèves actuels exerceront demain un métier qui n’existe pas encore), notamment professionnelle, et qui aujourd’hui représente déjà la grande part des 200 millions d’Euros du marché de l’e-education, étant également le domaine le plus dématérialisé.

Donc, comme on peut le voir, nous n’en sommes qu’au début, mais avec cette transition numérique en cours, il est clair que ces usages rentreront rapidement dans les mœurs, avec quand même, un rattrapage certain pour des gens qui comme moi sont nés au siècle dernier (sans vous dire la date), et pas toujours au fait des nouvelles technologies en vigueur.

 

*http://www.cidj.com/moocs-une-nouvelle-facon-d-apprendre-en-ligne/un-mooc-c-est-quoi

**http://www.formaguide.com/s-informer/le-spoc-par-stephane-diebold

***http://www.iforpro.com/formation-2-0-quest-ce-que-le-blended-learning/

 

Jacques Samela

competitiviteinfrance@orange.fr

 

Sources :

. L’étudiant / Educpros du 27 février 2015 : EdTech : La France peut-elle rattraper son retard ?

. 1001 Startup du 12 janvier 2017 : EdTech : La revanche des Geeks.

. Management n° 251 du mois d’avril 2017

. Les clés de demain du 18 mai 2017 : Enseignement : Les nouvelles technos…au tableau.

. La Tribune du 23 mai 2017 : EdTech : Les startups de l’éducation fourmillent.

. La Tribune du 29 mai 2017 : En Irlande du Nord, les élèves s’en remettent à leurs tablettes.

. Les Echos du 29 mai 2017 : Comment Google envahit les salles de classes américaines.

 

A lire :

http://www.education.gouv.fr/pid29064/ecole-numerique.html

http://www.20minutes.fr/magazine/numerique-a-lecole/

Vu et lu dans Management n° 251 du mois d'avril 2017
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Vus et lus dans Les Echos du 29 mai 2017, du 03 & 24 août 2017, National Geographic n° 210 de mars 2017, et Le Monde du 24 août 2017
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France & Etats-Unis, au-delà de l’histoire

Publié le par Jacques SAMELA.

France & Etats-Unis, au-delà de l’histoire

Comme vous le savez à présent, mes vacances m’ont portées cette année de l’autre côté de l’Atlantique, avec comme première étape la ville de Boston (voir mes publications du mois de juillet), qui l’air de rien réunit deux des plus grandes écoles de ce pays que sont le MIT (www.mit.edu), et Harvard (www.harvard.edu), concentre le plus grand nombre de laboratoires au monde, regroupe une scène High-tech très active, accueille 50 incubateurs abritant près de 300 entreprises, dont le US French Tech Hub (www.frenchtechhub.com), abritant lui des start-up françaises, et dont les frères jumeaux se trouvent dans les villes de San Francisco et de New York, quant à son PIB, il représente 382 milliards de dollars.

Tout ceci donc, pour lancer mon vrai sujet, consacré tout d’abord aux relations économiques et commerciales entre la France et les Etats-Unis, mais pas seulement.

Historiquement très proche, avec des relations diplomatiques qui remontent à 225 ans (la France en est le plus ancien allié), nos deux nations le sont également dans bien d’autres domaines, notamment économique et commercial, avec comme témoin, la plus vieille « Amcham » (Chambre de Commerce Américaine en France) au monde depuis sa création en 1894, représentant près de 500 membres.

Aujourd’hui donc, le commerce entre la France et les Etats-Unis représente près de 7 % de nos échanges, faisant de notre pays le 12ème client des Etats-Unis (2015), devenant au passage le 2ème client de la France.

Cette relation significative repose sur les échanges de produits de haute valeur ajoutés comme les équipements de transports, les machines, les produits chimiques et pharmaceutiques, mais manifestement pas dans le domaine automobile, c’est du vécu, vous vous en souvenez ?

Quant aux produits émanant des secteurs de l’aéronautique et des boissons (alcools forts, vins), ils ont permis à la France d’enregistrer pour la première fois depuis de nombreuses années, un excédent commercial de 15 milliards de dollars.

En moyenne, ce sont près d’un milliards de dollars en transactions commerciales qui sont échangés chaque jour entre ces deux pays.

Partenaires également en termes d’investissements, avec en 2014, la première destination des flux d’investissements directs (IDE) français vers les Etats-Unis (163 milliards d’Euros en 2012), générant aujourd’hui près de 500 000 emplois américains, alors que l’investissement américain en France en fournit lui environ 600 000, soit près de 19 % du total des investissements étrangers  dans notre pays.

Et alors que la France compte près de 3 600 filiales françaises aux Etats-Unis, les entreprises américaines sont- elles près de 4 600, dont certaines depuis de nombreuses années comme Exxon Mobil (1902), Coca-Cola et Dupont de Nemours (1920), 3M (1952), ou encore Dow (1983), sans oublier les Microsoft, Mars, Pepsico, American express, Fedex, Mc Donald’s, ainsi que les leaders actuels que l’on nomme Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon), attirés par les perspectives nouvelles de développement de notre pays dans la transformation numérique, avec 85 % d’avis positifs.

Quant à la présence française aux Etats-Unis, elle est assurée par des groupes de renom que sont Airbus, Dassault, Louis Vuitton (LVMH), Lafarge, Valeo, Safran, Faurecia, Saint-Gobain, mais aussi par de nombreuses start-up, attirées par le potentiel énorme de ce continent en termes d’innovation et de capacité commerciale.

Ensuite, premier partenaire scientifique de la France avec plus de 800 accords inter universitaires et près de 10 000 Co-publications, ce sont bien d’autres liens qui unissent ces deux nations, plus axés vers le savoir, avec notamment près de 17 000 étudiants américains accueillis chaque année en France, soit la 4ème destination de choix à l’étranger, quand les étudiants français sont eux près de 10 000 (8 300 en 2013-2014), appuyés en cela par de nombreuses initiatives comme les Bourses Chateaubriand (www.chateaubriand-fellowship.com), permettant à des doctorants américains de séjourner en France pendant 4 ou 9 mois afin d’y mener des recherches, les bourses de voyage Benjamin Franklin, destinées à une vingtaine d’étudiants américains de niveau « undergraduate », ajoutant à leur spécialité une majeure ou une mineure de français, ou encore le « Transatlantic Friendship and Mobility », lancé en 2014, censé soutenir les échanges étudiants, avec comme idée, de les doubler d’ici 2025.

Et donc dans le domaine de la coopération scientifique, avec par exemple sept unités mixtes de recherche internationale (UMI) franco-américaines, onze laboratoires internationaux associés (LIA) franco-américains du CNRS (www.cnrs.fr), ainsi que de nombreux accords inter-organismes (CNRS-DoE, INSERM-NIH, CNES-NASA), tout en s’appuyant également sur des initiatives significatives comme le « Partner University Fund », créé en 2007, et qui a financé plus de 70 partenariats de grande ampleur toute disciplines confondues, le programme Alliance (www.alliance.columbia.edu) regroupant depuis 2002 l’université américaine de New York, Columbia, avec l’Université Paris I –Panthéon-Sorbonne, l’Ecole Polytechnique, et Sciences-Po Paris sur des projets de recherche conjoints et des double cursus, complétés en cela par d’autres programmes, plus axés vers l’innovation et le transfert de technologie que sont la « Young Entrepreneur Initiative » (www.yeifrance.com),  accompagnant la création d’entreprises innovantes américaines en France, le « NETVA » (www.netvafrance.com), qui est un programme de préparation et d’exposition aux marchés américains pour de jeunes entreprises innovantes françaises, ou encore le programme « FATTE+ », qui lui tend à rapprocher les systèmes de tech-transferts.

On le voit bien, les relations universitaires ou scientifiques sont aussi importantes que celles consacrées à  l’économie, sans omettre également,  les instruments de rayonnement et de promotion de la langue et de la culture française mis en place par la France, afin d’appuyer son influence sur l’ensemble du pays, avec notamment l’implantation dans les universités américaines de 19 centres pluridisciplinaires, le positionnement du français en tant que deuxième langue étrangère étudiée tant en scolaire qu’à l’université, l’importance du réseau des établissements scolaires à programme français (près de 50 avec près de 20 000 élèves), sans oublier bien sur la place incontournable des Alliances françaises (près de 50 établissements), dont les deux tiers ont une activité enseignante.

Comme quoi, quand on parle d’influence, elle n’est pas toujours négative, notamment venant surtout de la part de nos amis américains, d’après certains bien sûr (eh oui, un retour de ces certains, mais peut-être pas les mêmes, quoique ?), même si il est vrai qu’aujourd’hui, avec le nouveau président en service, le leur pas le nôtre, on peut se poser des questions, mais en même temps, que peuvent peser cinq années ou moins face à 225 années de relations ininterrompues ?

Pas grand-chose il est vrai, et il est fort à parier qu’elles continueront de plus belles et pour de nombreuses années encore.

Jacques Samela

 

Sources :

. www.diplomatie.gouv.fr

. https://fr.usembassy.gov

. www.amchamfrance.org

. Management de juillet-août 2017

 

A lire :

. http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/un-fonds-des-pinault-va-soutenir-la-french-tech-aux-etats-unis-741877.html

.  http://www.la-croix.com/Journal/nouvelles-finalites-lentreprise-2017-07-02-1100859812

. http://www.asrc.fr/fr/la-src-ifts-et-ibr-laboratories-signent-un-accord-de-cooperation/

. http://www.avrul.fr/Developpez-votre-business-aux-US.html

 

A ne pas manquer :

DU 09 au 18 septembre 2017

. Foire de Savoie / Entreprendre à New York avec un savoir-faire français : L'expérience vue de l'intérieur. / www.foiredesavoie.com/

Du 03 au 05 octobre 2017

. Business Connection Forum / https://www.b2match.eu/2017businessconnectionforumalbany

Vus et lus dans Les Echos du 27 juin 2017, Capital de mai 2017, et l'Usine Nouvelle
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Vus et lus dans Marketing de février-mars 2017, Ville, Rail & Transports de mai 2017, Les Echos du 22, 26 et 29 juin 2017, et du 04 juillet 2017
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Vus et lus dans Les Echos du 10 mai 2017, du 22 juin 2017, du 05 juillet 2017, et Aeromag de juin 2017
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Vus et lus dans Les Echos du 15 février 2017 et du 05 juillet 2017
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Les Deep-tech*, innovations de rupture ou disruptives

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans Le Parisien Economie du 25 avril et du 06 juin 2017, et 20 minutes du 19 juin 2017
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Alors que la deuxième édition du salon dédié à la technologie et à l’innovation, VivaTechnology (www.vivatechnology.com) vient de se terminer avec succès, démontrant que l’innovation se niche vraiment partout, il est clair malgré tout que son lieu de prédilection est, et sera toujours les laboratoires de recherches. Un des exemples les plus flagrants et connu concerne le célèbre MIT (Massachusetts Institute of Technology), vivier quasi inépuisable de l’innovation made in USA.

Et aujourd’hui, ce que l’on appelle désormais les « deep-tech » ou « frontier tech », se déclinent en autant d’innovations dites de rupture ou disruptives dans des domaines comme l’intelligence artificielle, l’impression 3D, la robotique, la cybersécutité, les véhicules autonomes, l’Iot, et ce dans des secteurs aussi variés que l’agriculture, l’environnement, l’énergie, les transports, la santé, la finance, enfin donc partout.

Fondées sur des avancées scientifiques qui repoussent les frontières technologiques, elles sont souvent difficile à reproduire, voire difficile à financer.

En effet, gourmande en capital, du fait notamment de leurs équipements et infrastructures scientifiques et technologiques, elles sont souvent longues à percer, mettant parfois en péril ces jeunes pousses, issues de ces entités de recherche, et porteuses par la suite de ces innovations de ruptures.

Donc, afin d’éviter que ces innovations restent en l’état, il faut que les grands groupes en deviennent des partenaires privilégiés, plébiscités en cela par près de 97 % des start-up, car pour se réinventer et accélérer leurs actions innovantes, il est primordial qu’ils puissent s’entendre, afin de les accompagner à la suite des actions des acteurs de l’écosystème habituel que sont les incubateurs, les pôles de compétitivité, les institutions publiques ou les business angels, mais donnant-donnant.

En effet, car il arrive de temps en temps qu’un grand groupe rachète une start-up pour l’intégrer à son organigramme et à ses équipes tout en gardant leur propre manière de travailler, avec au final la perte pour la start-up de son adn qu’est l’innovation pure et dure.

D’où l’idée que ces acteurs puissent trouver des moyens pour travailler ensemble, en cherchant du côté des start-up, des financements (80 % de souhaits), la mise à disposition d’une expertise technique (39 %), l’accès au marché (61 %), ou encore une expertise business et marketing (26 %), et du côté des grands groupes, l’occasion de se placer au cœur de toute révolution technologique, garantie pour eux de pérenniser leur activité pour de nombreuses années encore, car dans le monde d’aujourd’hui, mais même d’hier, tout peut aller très vite, souvenons-nous des déboires de Kodak au passage de l’argentique au numérique, ou de Nokia et Alcatel, n’ayant pas eu le nez assez fin concernant le monde à venir dans la téléphonie mobile.

Et pour se faciliter la tâche, les start-up prometteuses sont désormais classées en 4 groupes bien distincts que sont les « potentials quick wins », les « demand bets », les « development bets », et les « technology bets » permettant justement à ces grands groupes d’identifier celles qui pourraient devenir à termes leurs partenaires, et être au plus près de la valorisation de ces innovations, synonyme de ce que certains comme Klaus Schwab, fondateur et président du célèbre sommet Davos (www.weforum.com) appellent aujourd’hui la quatrième révolution industrielle, laissant déjà loin derrière la troisième révolution industrielle de Jeremy Rifkin, économiste américain et spécialiste de la transition énergétique, en action aujourd’hui dans la région des hauts de France sous le nom de « Rev3 » (www.rev3.fr).

Mais avant cela, et sans vraiment connaître quelles seront ces innovations de demain, il est par contre indéniable aujourd’hui que la France, avec son réseau universitaire, ses centres de recherche de références  (CEA, CNRS, INRIA), la qualité de ses chercheurs et de ses ingénieurs, peut devenir l’un des acteurs phares dans ces prochaines années, sachant qu’actuellement elle en est le deuxième pays européen derrière le Royaume Uni (1 342 millions d’Euros) avec 582 millions d’Euros d’investissements sur ces cinq dernières années, en passe de devenir même le fer de lance d’une Europe plus forte, sûre de ses moyens industriels, technologiques, ayant enfin compris l’importance de la coopération dont Airbus et Ariane en sont les exemples les plus probants, voire Galileo, mis en service récemment, en cours de finalisation, mais dont l’objectif sera de concurrencer le GPS américain, voire de le dépasser.

Et comme ce nouveau potentiel économique se situe au croisement de l’industrie, des nouvelles technologies, et des sciences, il serait vraiment dommage que l’Europe, avec son potentiel,  laisse passer une opportunité unique de devenir le centre gravitationnel mondial des « deep tech », et pourquoi pas de redevenir ce continent où tout redeviendrai possible, comme à l’époque des précédentes révolutions industrielles ?

Le défi est énorme bien sûr, car la concurrence est bien plus vive et large qu’avant, mais tant que la volonté sera là, c’est loin d’être irréalisable.

*La deep tech se définit comme l’innovation de rupture fondée sur des avancées scientifiques difficiles à reproduire, et qui repoussent les frontières technologiques.

Jacques Samela

 

Sources :

http://www.entreprises.gouv.fr/files/files/directions_services/etudes-et-statistiques/4p-DGE/2017-03-4p-N67-POLES-COMPETITIVITE.pdf

. www.bcg.fr

. www.hello-tomorrow.org

. La Tribune du 10/03/17 et du 05/04/17

. Les Echos Entrepreneurs du 04/04/17

. Chef d’Entreprise du 10/04/17

. Maddyness du 11/05/17

 

A lire :

. http://news.atomico.com/the-decisive-moment/

. Industrie & Technologies n° 1 000 de juin 2017

. La troisième révolution industrielle de Jeremy Rifkin / Editions Les liens qui libèrent.

. La quatrième révolution industrielle de Klaus Schwab / Editions Dunod

 

A voir :

. http://rev3.fr/jeremy-rifkin/

. www.slush.org

. http://www.lci.fr/high-tech/innovation-a-la-ciotat-derniere-mise-au-point-pour-le-taxi-volant-de-sea-bubbles-2044826.html

. https://www.industrie-techno.com/apres-avoir-survole-la-manche-le-buggy-volant-de-vaylon-s-expose-au-salon-du-bourget.50284#xtor=EPR-6&email=jacques.samela@firstconnection.fr

 

Les Deep-tech*, innovations de rupture ou disruptives
Les Deep-tech*, innovations de rupture ou disruptives

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Le génie à la française

Publié le par Jacques SAMELA.

Le génie à la française

Parce que la France a toujours su se renouveler, et qu’elle continuera à le faire, il me parait aujourd’hui pertinent de dire qu’elle était également inventive, appuyé en cela par quelques exemples probants, connus pour certains, moins pour d’autres.

Voici donc un petit aperçu des inventions françaises les plus significatives, enfin pour moi :

. 1642 : L’une des premières machines à calculer appelée la Pascaline par Blaise pascal.

. 1679 : La cocotte-minute par Denis Papin.

. 1707 : Le bateau à vapeur par Denis Papin.

. 1783 : L’aérostat ou montgolfière par les frères Montgolfier, et le parachute par Louis Sébastien Lenormand.

. 1795 : Les conserves alimentaires par Nicolas Appert.

. 1800 : La cafetière à percolation par jean Baptiste de Bellay.

. 1816 : La photographie par Joseph Nicéphore.

. 1819 : Le stéthoscope par René-Théophile-Hyacinthe Laënnec.

. 1825 : L’électro-aimant par François Arago et André Marie Ampère.

. 1830 : La première machine à coudre par Barthelemy Thimonnier.

. 1839 : La cellule photovoltaïque par Antoine Becquerel.

. 1853 : L’aspirine par Charles Frédéric Gerhardt.

. 1865 : La pasteurisation par Pasteur.

. 1870 : Le moteur à combustion et explosion par Charles-Joseph Dusaulx.

. 1880 : La couveuse par Odile Martin et Stéphane Tarnier.

. 1881 : La voiture électrique par Gustave trouvé.

. 1885 : Le vaccin contre la rage par Pasteur.

. 1890 : Le sèche-cheveux par Alexandre-Ferdinand Godefroy.

. 1895 : Le cinéma par les frères Lumière.

. 1897 : L’autorail par Léon Serpollet.

. 1907 : L’hélicoptère par Paul Cornu.

. 1910 : L’hydravion par Henri Fabre.

. 1924 : L’ABS par Gabriel Voisin.

. 1934 : La radioactivité artificielle par Irène et Frédéric Joliot-Curie.

. 1950 : Le stylo à bille Bic Cristal par Marcel Bich (voir ci-dessous).

. 1956 : Le pot d’échappement catalytique par Eugène Houdry.

. 1965 : Le K-Way par Léon-Claude Duhamel (voir ci-dessous)..

. 1969 : La boite de vitesse automatique à commande électronique par Renault.

. 1970 : Le digicode par Bob Carrière.

. 1972 : Le micro-ordinateur par François Gernelle.

. 1974 : La carte à puce par Roland Moreno.

. 1981 : TGV par Alstom.

. 1987 : Moule de pâtisserie en silicone par Jean Daudignac.

. 2001 : La cigarette électronique par Stéphane Marc Vlachos, et la chirurgie à distance par Jacques Marescaux.

. 2013 : Le cœur artificiel par Alain Carpentier.

. 2016 : La route solaire par le groupe Colas et CEA Tech, et l’ampoule musicale par Awox.

Et, comme disait la publicité d’un opérateur télécom français « et c’est pas fini », car avec l’avènement des nouvelles technologies, des nouveaux usages, de l’engouement des français, jeunes et moins jeunes pour l’innovation, ses centres de recherche renommés, ses industriels, et bien sur l’existence du fameux concours Lépine (www.concours-lepine.com), dont la 116ème édition se termine le 08 mai prochain à la Foire de Paris (www.foiredeparis.fr), il est fort à parier que la France restera encore longtemps dans le peloton de têtes des nations inventives.

Et pourquoi pas la première ?

Car encore aujourd’hui encore, deux chercheurs français figurent parmi la liste des quinze meilleurs finalistes du meilleur inventeur d’Europe en 2017*, gagné en 2016 par un autre chercheur français pour ses inventions contre la maladie de Parkinson (Thierry Mandon).

Jacques Samela

 

Sources :

. Wikipedia

* http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/deux-francais-parmi-les-meilleurs-inventeurs-europeens-1151551.html

 

 

 

Vus et lus dans Ca M'intéresse de juin 2017
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La France (suite et fin)

Publié le par Jacques SAMELA.

La France (suite et fin)

Tourisme : la France reste le 2ème pays le plus compétitif au monde

Boursier / Le 07/04/17


Malgré la menace des attentats, la France conserve son rang de deuxième pays le plus compétitif au monde en termes de voyages et de tourisme, selon le dernier classement du World Economic Forum de Davos. L'Espagne reste première, tandis que l'Allemagne se classe troisième. Le Japon grimpe de cinq rangs pour arriver à la quatrième place, devant le Royaume-Uni, les Etats-Unis, l'Australie, l'Italie, le Canada et la Suisse, qui est dixième et cède quatre places.

Arrivées stables

La France est particulièrement bien classée en termes de ressources culturelles, de ressources naturelles, d'infrastructures de transports, ou encore de santé et hygiène. Elle l'est nettement moins quand il s'agit de coût de la vie (118ème sur 136 pays) ou de sécurité (67ème). Même si le pays cède cinq places dans cette catégorie, le WEF estime que les arrivées de touristes sont restées stables.

Plus de résistance aux chocs

"Le déclin en termes de sécurité a été plus que compensé par une réduction significative des prix des taxes sur les hôtels et les billets, améliorant la compétitivité en termes de prix pour le tourisme et les voyages de 21 places", estiment les auteurs de cette étude. Ils estiment que la France a certes perdu des revenus liés au tourisme au cours des deux dernières années, mais que cela l'a poussée à devenir plus compétitive, rendant le secteur plus résistant aux chocs.

 

Vus et lus dans Les Echos Weekend, Mag'in France n° 6, et Le Parisien Magazine du 06 janvier 2017
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Vus et lus dans Les Echos Weekend, Mag'in France n° 6, et Le Parisien Magazine du 06 janvier 2017

A lire :

. Capital n° 305 de février 2017

. Les Echos Spécial du 28/03/17 : L'Audit de la France

 

 

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