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Le Coq Sportif (retour et Episode 4)

Publié le par Jacques SAMELA.

Le Coq Sportif (retour et Episode 4)
Le Coq Sportif (retour et Episode 4)

Le Coq Sportif : le retour

Publié le 3 juillet 2014 

Yannick Noah remportant Roland Garros en 1983, vous vous en souvenez certainement. L’Italie remportant le Mondial 82, et l’Argentine ceux de 78 et 86 également. Mais par-contre, saviez-vous que leur équipementier s’appelait « Le Coq Sportif », marque française jouissant d’une grande notoriété auprès des consommateurs français au même titre que les grands d’aujourd’hui ?

Créé en 1882 par Emile Camusset à Romilly/Seine près de Troyes (Aube), spécialisé dans la bonneterie, c’est sous l’impulsion de son fils qu’il se met à fabriquer à son compte des articles de sport (maillots, chaussettes et chaussures). Et, comme le fondateur apprécie plus particulièrement le cyclisme et le football, c’est tout naturellement vers ces sports qu’ils se tournent pour proposer leurs premières collections.

Le Coq Sportif deviendra une véritable marque vers la fin des années 40, au même moment que deux autres futurs grands noms du sport que sont Adidas et Puma, et avec pour la 1ère fois l’apparition en 1948 de l’image du coq gaulois sur les vêtements.

Son premier grand contrat, le groupe le signera avec l’organisation du Tour de France en 1951. Il équipera 12 équipes nationales, et le tour passera dans la commune où est né le groupe cette même année. Ensuite, en 1955, c’est l’équipe de France de football qui disputera pour la 1ère fois un match avec un maillot bleu de la marque, mais aussi l’équipe de Stade de Reims de Raymond Kopa qui remportera lui le championnat de France de football avec également un maillot de la même marque, lui donnant pour le coup son premier titre majeur, suivi par bien d’autres aussi prestigieux comme le titre de champion de France des verts de St Etienne en 1976, le grand chelem de l’équipe de France de rugby en 1977, ou encore la victoire de l’Ajax d’Amsterdam en coupe d’Europe des champions en 1972.

Cependant, malgré une taille honorable avec près de 500 employés, une notoriété ayant largement dépassé les frontières, le groupe doit faire face à la concurrence asiatique et à l’augmentation du prix des matières premières due au choc pétrolier de 1973, avec pour conséquence, de devenir une filiale du groupe Adidas en 1974, à l’origine d’une opération financière réunissant banques et actionnaires pour le sauver, remplaçant là une gestion restée à l’échelle familiale depuis sa création.

Mais, au lieu de continuer à grandir auprès de ce groupe, la marque disparaît peu à peu du marché des articles de sport, avec comme conséquence, une délocalisation et une fermeture de son site historique en 1988.

Il faudra attendre 2005 et la relance de la marque par Robert Louis Dreyfus, ancien propriétaire du groupe Adidas et de l’Olympique de Marseille, avec comme ambassadeurs, des anciennes et nouvelles gloires du sport comme Yannick Noah, Jean-Pierre Rives, Sébastien Loeb ou encore Frédéric Michalak.

Cinq ans après, le groupe décide de rouvrir son site historique, réalisant une partie de sa production en France, après un exil forcé de plus de 20 ans. Et, avec ce retour aux sources, l’accent est mis sur la qualité et le savoir-faire du « Made in France », avec pour récompense son grand retour sur le Tour de France en 2012, ainsi qu’un contrat avec l’organisateur, en l’occurrence Amaury Sport Organisation (ASO), pour la fourniture des maillots de toutes les épreuves cyclistes organisées par celui-ci.

En 2014, sur les conseils de Yannick Noah, son fils fut également un pivot de la marque pendant plusieurs années, le tennisman français Richard Gasquet devient le nouvel ambassadeur de la marque dans ce sport, et, avec la signature d’un contrat avec Yannick Agnel, grand vainqueur des Jeux Olympiques de Londres avec 2 médailles d’or et une médaille d’argent, la marque s’ouvre un nouveau marché prometteur qu’est la natation.

Et justement, afin de poursuivre une diversification et un retour gagnant, Le Coq Sportif lance une nouvelle collection de sportwear, tout en étudiant la possibilité d’élaborer des bagages, des lunettes, des maillots de bain ainsi que des sous-vêtements, car aujourd’hui encore, 80 % de son activité se situe dans les chaussures de sport.

Et, en ce mois de coupe du monde au Brésil, souhaitant rendre hommage à des joueurs célèbres sous le mode humoristique, la marque propose une série de tee-shirt aux couleurs des grandes équipes nationales, en faisant la part belle aux coupes de cheveux les plus improbables de ces joueurs mythiques que sont Socrates, Maradona, Cruyf ou encore Valderrama.

Par contre, à quand l’équipe de France de football jouant avec l’équipement du groupe ? Pas pour l’instant, et peut être jamais, car vu que l’actuel équipementier (Nike) a du déboursé plus de 40 millions d’Euros pour la vêtir, il faudrait je pense mettre beaucoup d’argent, ce que ne pourrait pas faire aujourd’hui le groupe. Mais il est vrai que cela irait dans le sens d’une certaine idée de la France qui gagne avec ses valeurs, avec également le coq gaulois pour emblème. Rêvons un peu pour les prochaines compétitions.

Jacques Samela

Sources :

. Wikipedia

. Article du 12 juin dans metronews.

. Article du 07 février dans le magazine du Parisien.

 

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2014/07/le-coq-sportif-le-retour.html

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VQR, en maturation perpétuelle (Episode 3)

Publié le par Jacques SAMELA.

VQR, en maturation perpétuelle (Episode 3)
VQR, en maturation perpétuelle (Episode 3)

« The Laughing Cow » dans les pays anglo-saxons, « Gülen Nek » en Turquie, « Con Bo Cui » au Vietnam, et chez nous, vous la connaissez sous l’appellation « La Vache qui rit » ou VQR.

Photo J.S

Photo J.S

Alors, j’imagine sans trop me tromper, que vous l’avez goûté au moins une fois dans votre vie, voire vous l’avez dégusté sans retenue à l’école, aux goûters, en colonie de vacances, en pique-nique ou en voyage. Rien que d’en parler, cela me met l’eau à la bouche, et comme j’en ai chez moi, un petit retour en arrière s’impose.

Mais bon, avant cela, quelques minutes de votre temps pour découvrir la genèse de ce petit triangle de saveur fromagère.

Donc, tout commença en 1865 à Orgelet dans le Jura, où s’établit comme maître affineur un certain Jules Bel. Son activité, acheter des meules « blanches » de fromages à pâte dure, appelées »fruitières », afin de les faire vieillir.

En 1897, dans une situation bien installée, il confia ses affaires à ses deux fils, Henri et Léon, et la maison Bel devint « Bel frères ». Quelques années plus tard, c’est Henri qui quittera la maison familiale, laissant les manettes à Léon, qui changera le nom en « Léon Bel, Gruyère en gros ».

Ensuite, un événement mondial et une invention venant de la Suisse voisine déclencheront le processus vers ce que nous connaissons donc aujourd’hui.

En effet, mobilisé durant la 1ère guerre mondiale aux escadrons du « Train », notamment sur la partie consacrée au ravitaillement en viande fraiche des soldats du front, Léon découvrit sur les wagons les dessins, plutôt humoristiques, des insignes identifiant les différentes unités, et particulièrement celle créée par Benjamin Rabier (1864-1939), illustrateur renommé de l’époque, qui après une demande express d’un commandant, élabora l’image d’un bœuf souriant, baptisé très rapidement par les poilus « La Wachkyrie », en référence au modèle hilare représenté, mais surtout aux Walkyries, divinités servant Odin dans la mythologie nordique, très appréciées des allemands.

Le Parisien Weekend n° 23822 du 02/04/21

Le Parisien Weekend n° 23822 du 02/04/21

Le Parisien Weekend n° 23822 du 02/04/21
Le Parisien Weekend n° 23822 du 02/04/21

Le Parisien Weekend n° 23822 du 02/04/21

Et au même moment, en 1917, trois frères suisses (Emile, Otto et Gottfried Graf) importèrent en France la technique de fabrication du fromage fondu, élaboré quelques années plus tôt de l’autre côté des Alpes, suisse, par un certain Gerber. Bon, économique, pâte gouteuse, conditionnée dans des boites métalliques supportant les longs voyages et les climats chauds, les frères en pressentirent rapidement le succès.

Ce qui fut le cas également de Léon, qui après sa démobilisation en 1919 et son retour aux manettes de son entreprise, en proie à des difficultés, à la limite de la faillite, sut percevoir dans ce fromage le potentiel pour se relancer, invitant Emile Graf afin qu’il lui présente cette nouveauté, mais surtout qu’il lui apprenne ce procédé prometteur.

Et en 1921, suffisamment sûr de lui, il déposera la marque « La Vache qui rit », traduction francisé de ce que les poilus mentionnaient (voir plus haut), avec comme idée également, d’y associer ce dessin, vu durant sa mobilisation, représentant un bœuf hilare, qui comme vous le savez maintenant, quoique modifié, deviendra l’image d’Epinal du groupe, qui lui, en 1922, deviendra la « Société Anonyme des Fromageries Bel », qu’il dirigera jusqu’en 1937, avant de le transmettre à son gendre, Robert Fievet.

Mais avant cette cession, Léon Bel, définitivement relancé, sut grâce à la création d’une nouvelle usine en 1926, moderniser sa production, tout en améliorant au passage les conditions de travail de ses ouvriers, peaufiner l’aspect visuel de son logo, en rajoutant, après une idée de sa femme, des boucles d’oreilles en forme de boite de VQR, et créer au sein de son entreprise, un bureau de la publicité composé de 12 personnes, lui permettant de gérer sur place et sous sa coupe, les actions de communication, car il avait également compris depuis longtemps l’importance de cette activité naissante pour les ventes de ses produits.

Le Parisien Weekend n° 23822 du 02/04/21

Le Parisien Weekend n° 23822 du 02/04/21

Et en effet, il fut vraiment précurseur en ce domaine, car il participa aux premiers balbutiements de la publicité radiophonique, il organisa de grands concours avec la possibilité d’y gagner des lots de choix, en 1936, le premier prix en était une Peugeot 401, et il soutint également des événements sportifs comme les Six Jours de Paris, et la Caravane du Tour de France dès 1933. Plus tard, c’est dans la rue, le métro, à l’arrière des bus, dans la presse, les cinémas, que l’on retrouvera l’effigie si reconnaissable de La Vache qui rit, mais aussi dans la panoplie des écoliers des années 50, élaborant avec l’apport de grands illustrateurs de l’époque, des protège-cahiers et des buvards.

Le Parisien Weekend n° 23822 du 02/04/21
Le Parisien Weekend n° 23822 du 02/04/21

Le Parisien Weekend n° 23822 du 02/04/21

Photos J.S
Photos J.S

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Et donc, avec cette nouvelle usine, qui lui permit de passer à une production de 120 000 boîtes de VQR par jour, étant également passé de la boite en métal d’origine à une boite en carton où était présentées les désormais célèbres portions individuelles, elle lui permit surtout de répondre aux demandes de plus en plus pressantes venant de divers pays européens, dont les consommateurs découvraient avec plaisir, notamment les enfants, ce que pouvait apporter ce petit fromage facile à tartiner.

Et après la seconde guerre mondiale, le groupe Bel, sous l’égide cette fois-ci du gendre de Léon, apporta quelques changements primordiaux pour sa diffusion croissante dans une Europe en quête de produits à même de répondre aux besoins alimentaires du moment, pour petits et grands, en augmentant le taux de matières grasses à 40 % en 1948, et 50 % en 1955.

Mais pas seulement en Europe, rappelez-vous des appellations diverses de La Vache qui rit vu au début de ce sujet. Dans le monde entier elle est connue et appréciée, mais pas de la même manière par contre, car enrichie en vitamine D et en lipides dans les pays dits en voie de développements, elle est dégustée allégée ou aromatisée au cheddar aux Etats-Unis et au Canada, au goût barbecue au Maroc, et même à la fraise en Asie. En tout, elle est distribuée dans près de 140 pays, et 125 portions seraient consommées chaque seconde dans le monde, élaborées aujourd’hui par 13 usines du groupe. Il est loin le temps du petit affineur de gruyères.

Cependant, afin justement de retrouver le goût d’antan, le groupe Bel a décidé d’abandonner le lait en poudre sur son premier marché, qui reste la France, avec une famille sur trois consommant encore ce petit fromage, pour revenir au lait non transformé, produit qui plus est dans l’Hexagone. Petit clin d’œil en arrière, alors qu’il vient quand même de fêter (2021) son premier centenaire. Bonne idée.

Vu et lu dans Challenges n° 721 du 02/12/21
Vu et lu dans Challenges n° 721 du 02/12/21

Vu et lu dans Challenges n° 721 du 02/12/21

Bon, tout en espérant ne pas avoir été trop long, et pourtant il y a encore de quoi dire (voir documents en présentation), vous aurez peut-être envie d’une petite tartine après avoir lu ce sujet, et si vous voulez en savoir encore plus, n’hésitez-pas à vous arrêter à « La Maison de La vache qui rit » à Lons Le Saunier, berceau du groupe, vous y retrouverez tout ce que la petite fille de Léon, en 2009, a souhaité représenter de cette saga familiale, toujours dans le giron du groupe à hauteur de 71 % du capital. Bonne visite à ceux qui s’y rendront, et bonne dégustation à ceux qui vont se faire une petite tartine. Pas d’heure pour cela.

Jacques Samela

Sources :

. https://www.lamaisondelavachequirit.com/

. https://www.jura-tourism.com/patrimoine-culturel/maison-de-la-vache-qui-rit/

. https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2021-04-15/la-vache-qui-rit-fete-ses-100-ans-et-cest-le-fromage-le-plus-consomme-du-monde-f618ec60-3b84-4217-b59d-476df6f0568e

. https://www.agro-media.fr/actualite/mais-alors-pourquoi-la-vache-qui-rit-rit-3501.html

 

A lire :

. https://www.alliancy.fr/bel-transformation-data-marketing?ct=YTo1OntzOjY6InNvdXJjZSI7YToyOntpOjA7czo1OiJlbWFpbCI7aToxO2k6MTEzNjt9czo1OiJlbWFpbCI7aToxMTM2O3M6NDoic3RhdCI7czoyMjoiNjJhMmViNzY0NWQxYjY5MDE5MTY5NSI7czo0OiJsZWFkIjtzOjU6IjE1MTU2IjtzOjc6ImNoYW5uZWwiO2E6MTp7czo1OiJlbWFpbCI7aToxMTM2O319&utm_source=Email&utm_medium=Newsletter&utm_campaign=NewsletterAlliancy&utm_content=20220610

 

Vu et lu dans Les Echos du 03/05/22

Vu et lu dans Les Echos du 03/05/22

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Sophie la Girafe, Vulli, le bien être avant tout (retour et Episode 2)

Publié le par Jacques SAMELA.

Sophie la Girafe, Vulli, le bien être avant tout (retour et Episode 2)
Sophie la Girafe, Vulli, le bien être avant tout (retour et Episode 2)

Créée le 25 mai 1961, jour de la sainte Sophie, Sophie La Girafe représente encore aujourd’hui le premier compagnon de jeux des bébés du monde entier, et, elle est française.

En effet, imaginé à l’époque par un certain Monsieur rampeau, spécialiste de la transformation de la sève de l’arbre hévéa par le concept du rotomoulage du caoutchouc pour les jouets, il eut l’idée de concevoir cette girafe, dont la taille et la forme étaient idéales pour la préhension du bébé.

Sa mise en fabrication fût faite par la société Delacoste, et son succès, porté par un bouche à oreille important, fût immédiat auprès des mamans de l’époque, car apportant à leurs bambins un bien être, notamment lors des premières poussées dentaires.

En effet, c’est donc grâce au rachat de cette société en 1980 par la société Vulli (www.vulli.fr), anciennement Ets Vullienne, créé en 1945 par Monsieur Joseph Vullienne, et dont la spécialité était le jouet mécanique, que Sophie La Girafe est ce qu’elle est aujourd’hui.

Racheté elle-même en 1989 par le groupe Alain Thirion qui possède la marque Joustra (www.joustra.fr), elle obtient en 2000 le "Grand Prix du Jouet" par la revue du Jouet (www.larevuedujouet.fr) pour un de ses produits phare, le jardin de Sophie La Girafe.

Aujourd’hui, la société est toujours située à Rumilly, et la production* de Sophie la Girafe est toujours réalisée dans les ateliers d’un point de vue artisanal, avec pas moins de 14 opérations manuelles pour la réaliser, gardant jalousement le secret de fabrication. Par-contre, son aura elle, est internationale. Elle est effectivement présente dans plus de 40 pays, et sur tous les continents, avec près de 50 millions d’exemplaires commercialisés depuis sa naissance.

Sensible au développement des enfants, la société Vulli l’est également aux problématiques environnementales avec l’utilisation d’un caoutchouc 100 % naturel à base de sève d’hévéa pour le processus de fabrication, plus connu sous le nom de « latex », elle recycle le plâtre utilisé pour la fabrication, qui, trié, est remis en service dans sa filière, et donc dans sa fonction première.

Ensuite, elle a également développé une gamme résolument tournée vers la protection de l’environnement appelée « Klorofil », permettant aux enfants d’être sensibilisés par l’écologie, les énergies renouvelables ou la protection des espèces en voie de disparition, et toujours dans le même esprit, souhaitant sensibiliser son personnel, un audit a été mis en place dans l’entreprise, afin de réduire efficacement les déchets.

Et, sachant que Sophie La Girafe est également devenu une collection de produits couvrant tous les besoins des bébés à chaque étape de la croissance, on peut espérer que les générations futures, en même temps d’être accompagnées dans leur croissance, deviendront par la suite des parents sensibles à leur environnement, tout en assurant à leurs chers bambins, des premiers pas rassurants.

Un vrai passage de témoin, qui dure depuis de nombreuses années, et qui durera on l’imagine encore. On n’est pas près de voir disparaître ce compagnon indispensable.

Jacques Samela

Pour découvrir le process de fabrication de Sophie la girafe, cliquez sur le lien ci-dessous : 

http://www.youtube.com/watch?v=-AGU57lq4DQ&feature=player_embedded

 

 

 

 

Vu et lus dans Le Parisien Weekend du 01/10/21, et Télérama n° 3747 du 03/11/21

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Obut, objectif points (Episode 1)

Publié le par Jacques SAMELA.

Obut, objectif points (Episode 1)
Obut, objectif points (Episode 1)

Alors, vous aviez trouvé ? Nous y avons pourtant toutes et tous au moins joué une fois dans notre vie, qu’elles soient en plastiques ou en inox. Vous voyez de quoi je parle finalement, le titre du sujet a du quand même vous mettre la puce à l’oreille ?

Eh bien oui, je veux parler de la boule de pétanque, la fameuse boule Obut, celle avec laquelle les tireurs, pointeurs et autres milieux, aiment taquiner le cochonnet.

Celle créée en 1955 par Frédéric Bayet à Saint-Bonnet-Le -Château dans le département de la Loire, fabriquant de serrures, et qui, avec Antoine Dupuy, mécanicien de son état, décident de se lancer dans la fabrication de boules dites à jouer, rejoint en 1958 par Jean Souvignet.

Vu et lu dans Campagne Décoration n° 131 de juin / juillet 2021
Vu et lu dans Campagne Décoration n° 131 de juin / juillet 2021

Vu et lu dans Campagne Décoration n° 131 de juin / juillet 2021

Depuis, toujours située dans ce petit village de moins de 2 000 habitants, la marque Obut (https://www.inpi.fr/la-boule-obut-la-marque-qui-vise-juste#:~:text=Cr%C3%A9%C3%A9e%20en%201955%20par%20un,audacieuses%20ainsi%20que%20d'innovation.) est devenue leader mondial de la fabrication des boules de pétanques 100 % inox, avec chaque année, près de 3 millions d’unités fabriqués, c’était, avant l’avènement de la grande distribution et de ses sets de pétanque discount fabriqué en grande partie en chine, 5 millions d’unités jusqu’en 1975.

Vu et lu dans Campagne Décoration n° 131 de juin / juillet 2021
Vu et lu dans Campagne Décoration n° 131 de juin / juillet 2021

Vu et lu dans Campagne Décoration n° 131 de juin / juillet 2021

Et cette notoriété, elle a su très rapidement la travailler, avec dès le début des années 60, le lancement d’un magazine spécialisé, intitulé « Pétanque magazine », sa participation à la 1ère édition de ce qui deviendra plus tard le plus grand concours international de pétanque, le  Mondial La Marseillaise à pétanque (  https://fr.wikipedia.org/wiki/Mondial_La_Marseillaise_%C3%A0_p%C3%A9tanque), suivi chaque année par près de 150 000 personnes durant la compétition, menée elle par près de 15 000 joueurs, de tous niveaux.

Et puis surtout, des vedettes du showbiz de l’époque, Eddy Barclay, Henri Salvador, Claude François, et bien d’autres, surent par leur pratique assidue de la pétanque, notamment à St Tropez, lui donner ses lettres de noblesses.

Aujourd’hui, c’est moins avec des têtes de gondoles connues qu’avec une envie désormais de privilégier et de s’adresser à tous ceux qui attendent les beaux jours avec impatience, les aficionados du dimanche, et bien évidement les professionnels, utilisant en fonction du rôle et des préférences de chacun, des boules « Amorti + », « Demi-Tendres » ou « Tendres », soit les modèles de références de la marque, homologuées par qui de droit, et dont la dureté (important) doit être supérieure à 35 HRC (110 kg/mm2).

Vu et lu dans Télérama n° 3733 du 28/07/21
Vu et lu dans Télérama n° 3733 du 28/07/21

Vu et lu dans Télérama n° 3733 du 28/07/21

Vu et lu dans Télérama n° 3733 du 28/07/21
Vu et lu dans Télérama n° 3733 du 28/07/21

Vu et lu dans Télérama n° 3733 du 28/07/21

Cela parle évidemment plus aux professionnels qu’aux amateurs, qui durant les compétitions officiels, arborent même les vêtements de la marque, entièrement dédiés à la pratique de la pétanque, créés pour l’occasion avec l’aide des plus grands joueurs de la discipline, sans oublier également l’élaboration d’une bagagerie maison, apportant l’air de rien un chiffre d’affaires globale et complémentaire non négligeable, comme par exemple entre 2017 et 2020, où il fit un bond de 4 millions d’Euros.

Donc, avec près de 70 ans de savoir-faire, d’innovation également, reconnu il y a de cela quelques années par l’obtention du label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV), quelle pourrait être l’objectif des prochaines années, si ce n’est de faire des Etats-Unis une terre de pétanque, ce qui n’est du tout pas le cas aujourd’hui, où trône un autre jeu de boules, plus grosses, le bowling. Cela serait un sacré terrain de jeu. Qu’en pense la marque ?

Club de pétanque de la ville d'Eaubonne (95) / Photo J.S

Club de pétanque de la ville d'Eaubonne (95) / Photo J.S

Et comme nous sommes en pleine période de vacances, et si vous passez près de Saint Bonnet le Château, n’hésitez-pas à vous rendre au restaurant de la marque, attenant à l’usine, pour goûter les produits du terroir,  visiter le musée, et pourquoi pas, vous acheter un lot de boules maison, que vous pourriez même personnaliser, afin de passer un été de « soleil, nature, amitié, famille, bonne humeur et saine compétition », le crédo de la marque.

Ah et puis une dernière chose, je ne sais si vous le saviez, mais la pétanque aurait été (a été) inventée en 1907 à la Ciotat, d’où certainement l'attachement viscéral de cette pratique à la Provence.

Voilà, se termine le premier sujet des « Sagas de l’été », d’autres suivront, avec comme but, de vous divertir tout en vous informant durant vos vacances. A bientôt et profitez.

Jacques Samela

 

Sources :

. www.obut.com

. https://www.marques-de-france.fr/listing/obut/

. https://www.beaboss.fr/Thematique/creation-entreprise-1024/gestion-entreprise-2012/Breves/Obut-petanque-championne-made-France-364799.htm#

 

A découvrir :

. https://creapills.com/cochonnet-led-petanque-nuit-20220627

 

 

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La Samaritaine, y trouves t'on toujours de tout ?

Publié le par Jacques SAMELA.

La Samaritaine, y trouves t'on toujours de tout ?
La Samaritaine, y trouves t'on toujours de tout ?

Natif et ayant vécu de nombreuses années dans la ville de Chantilly, la crème, son château (http://competitiviteinfrance.overblog.com/2020/05/le-chateau-de-chantilly-son-domaine-et-ses-a-cotes.html), le plus court chemin pour venir à Paris était à l’époque de passer par la Gare du Nord, et pour y voir une vitrine de Noël la plus proche, la plus directe était celle de la Samaritaine.

Moins grandiloquente et affolée que celles devenues aujourd’hui incontournables, je me souviens justement de ce petit côté tranquille, placé non pas rue de Rivoli, mais sur les côtés du magasin, avec à l’époque (la mienne), le jouet roi pour le petit garçon que j’étais, le train électrique. J’adorais, et je rêvais de créer chez moi ce que je voyais, mais bon, le manque de place m’en empêcha.

Ensuite, beaucoup plus tard, habitant cette fois-ci à paris, et avec des besoins de moyens pour bricoler, j’allais, si je me souviens bien, au rdc du grand magasin pour y trouver mon bonheur, soit la quincaillerie que beaucoup de parisiens connaissaient. Aujourd’hui, c’est au BHV que l’on peut trouver cette prestation.

Et ce qui me plaisait par-dessus tout, c’était ce côté ancien, avec du parquet qui grinçait à chacun de nos pas, ses poutres en acier, l’impression de se retrouver dans le Paris des années folles, où l’Art Nouveau précéda (https://www.beauxarts.com/grand-format/lart-nouveau-en-3-minutes/) l’Art Déco (https://www.architecture-art-deco.fr/caracteristiques-art-deco.html) dans la conception de l’ensemble du site.

Mais, avant de revenir sur le sujet de son édification et donc de ses influences, arrêtons-nous tout d’abord sur le comment de sa création, et le pourquoi de son nom, passé à la postérité.

D’abord son nom. En 1603, le roi Henri IV, souhaitant approvisionner en eau le quartier du Louvre, fit ériger, dans le cadre de la construction du Pont Neuf, une pompe, assortie d’une décoration représentant la rencontre entre Jésus et la Samaritaine au puit de Jacob, décrit dans l’Evangile selon Saint Jean (https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9sus_et_la_Samaritaine).  

Plusieurs fois restaurée, reconstruite, elle disparut définitivement en 1813, remplacée par des bains flottants. Cependant, le nom en question resta collé à ce quartier, tellement bien qu’un certain Ernest Cognacq, commerçant ambulant de son état, surnommé « le Napoléon » du déballage, ou encore « le Père Laborem », donna ce nom à sa petite affaire de vente de tissus, commencée à l’abri d’un parapluie, mais qui de succès en succès, et acquérant petit à petit des parcelles de terrain libres, servant de surfaces de vente, et  utilisant au final le savoir-faire de l’architecte Frantz Jourdain (http://www.paris1900.lartnouveau.com/documents/jourdain.htm) pour ériger ce qui deviendra le navire amiral de son affaire plus que florissante, sous la forme d’un bâtiment à charpente métallique en acier riveté de style Art Nouveau si reconnaissable (j’y reviens donc), complété quelques années plus tard par un autre architecte, Henri sauvage (http://www.paris1900.lartnouveau.com/documents/sauvage.htm), apportant ce côté Art Déco dont j’ai déjà parlé plus haut, mais que l’initiateur ne verra malheureusement pas, car disparaissant en 1928.

Vus et lus dans Télérama n° 3747 et 3748

Vus et lus dans Télérama n° 3747 et 3748

Et si succès, il ne faut pas négliger non plus l’importance de celle qui deviendra sa femme en 1872, Marie-Louise Jay, ancienne première vendeuse du rayon des confections du Bon Marché, dont on disait qu’elle était taillée dans le roc, et dont l’expérience apporta certainement des idées plus que novatrices à l’époque, comme le fait que les produits avaient un prix unique et affiché, qu’il y avait la possibilité d’essayer les vêtements à la vente, et surtout, que les produits proposés étaient organisés en rayons, ce qui finalement, occasionna un chiffre d’affaires dépassant le milliard de francs en 1925, ainsi qu’une renommée, sous l’appellation « la Samar », et un slogan devenu populaire, « On trouve de tout à la Samaritaine ».

Photo J.S

Photo J.S

Et c’était vrai, des articles féminins et masculins à la draperie, la décoration d’intérieur, les articles de voyage, les plantes et les fleurs, les livres, jusqu’aux comptoirs de confiseries et de pâtisseries, ainsi que la possibilité de trouver des produits de toutes les régions françaises, jusqu’aux vins, faisant que le cave devint au fil des ans, une des plus réputée de la capitale.

Vu et lu dans Le Parisien Weekend n° 23893 du 25/06/21
Vu et lu dans Le Parisien Weekend n° 23893 du 25/06/21

Vu et lu dans Le Parisien Weekend n° 23893 du 25/06/21

Vu et lu dans Le Parisien Weekend n° 23893 du 25/06/21
Vu et lu dans Le Parisien Weekend n° 23893 du 25/06/21

Vu et lu dans Le Parisien Weekend n° 23893 du 25/06/21

Alors, depuis, vous savez que la Samaritaine fût fermée pendant de nombreuses années, depuis 2005 en fait, dû notamment à la vétusté de ses bâtiments, en partie inscrits aux Monuments Historiques (https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Monuments-Sites/Monuments-historiques-sites-patrimoniaux/Les-monuments-historiques#:~:text=Un%20monument%20historique%20est%20un,afin%20qu'il%20soit%20conserv%C3%A9%2C), obligeant le propriétaire des lieux, le groupe LVMH (depuis 2001), à surseoir à de grands travaux de rénovation, voire de reconstruction, avec comme résultat aujourd’hui, que la Samaritaine retrouve une nouvelle jeunesse, perdue elle durant les années 70, au moment où les autres acteurs parisiens du secteur, que vous connaissez bien, ayant su se renouveler à temps, purent bénéficier à plein de l’avènement du boom du tourisme étranger de masse.

Donc, après 16 ans de travaux, accompagnés de rebondissements divers, et d’un coût total de 750 millions d’Euros, le nouveau lieu s’étend aujourd’hui sur 20 000 mètres carrés, contre 30 000 à la fin de sa précédente vie, qu’il se compose d’un grand magasin situé sous une verrière lumineuse, d’un hôtel cinq étoiles de 72 chambres, de bureaux, d’une crèche, et même de logements sociaux, une demande express de la Mairie de Paris à l’époque de la mise en place du projet initial.

Il faudra donc que je m’y rende à nouveau, dans ce qui selon moi, deviendra ou redeviendra un nouveau lieu du chic parisien, afin de voir notamment si ce dont je vous ai parlé au début de ce sujet, est toujours d’actualité?

Jacques Samela

 

Sources :

. https://www.dfs.com/fr/samaritaine/about-store/history

. https://www.geo.fr/histoire/la-samaritaine-lhistoire-du-grand-magasin-parisien-qui-rouvre-ses-portes-le-23-juin-205073

 

 

Vu et lu dans Elle n° 3940 du 25/06/21
Vu et lu dans Elle n° 3940 du 25/06/21

Vu et lu dans Elle n° 3940 du 25/06/21

Vu et lu dans Elle n° 3940 du 25/06/21
Vu et lu dans Elle n° 3940 du 25/06/21

Vu et lu dans Elle n° 3940 du 25/06/21

Vu et lu dans Elle n° 3940 du 25/06/21
Vu et lu dans Elle n° 3940 du 25/06/21

Vu et lu dans Elle n° 3940 du 25/06/21

Vu et lu dans Elle du 18/06/21

Vu et lu dans Elle du 18/06/21

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Le Mobilier National, au service des ors de la République

Publié le par Jacques SAMELA.

Le Mobilier National, au service des ors de la République
Le Mobilier National, au service des ors de la République

Les Journées Européennes du Patrimoine (www.journeesdupatrimoine.culture.gouv.fr) approchent (18 & 19 septembre 2021), avec son lot de lieux divers et variés à découvrir. Et si cette année, votre désir est de trouver l’originalité, voire la visite d’un lieu unique au monde, je vous conseille celui que l’on appelle aujourd’hui  le Mobilier National (www.mobiliernational.culture.gouv.fr) ?

Le quoi ? Mais qu’est-ce donc, un nouveau magasin de déco ?

Eh bien non, il s’agit en fait de ce qui fut un temps le Garde-Meuble de la Couronne française, créé en 1604 par le roi Henri IV, afin de pourvoir en meubles et tapisseries les différentes résidences royales éparpillées au sein du royaume de France de l’époque. Lui-même remplaça ce qui était appelé encore auparavant l’intendance royale.

Vu dans Art & Décoration n° 556 de janvier / février 2021
Vu dans Art & Décoration n° 556 de janvier / février 2021

Vu dans Art & Décoration n° 556 de janvier / février 2021

Réorganisé en 1663 par Colbert (1619-1683), durant le règne du roi Louis XIV, installé en 1772 à l’hôtel de la Marine, récemment rénové et ouvert désormais au public, il fut pillé et supprimé pendant la Révolution, appelé Mobilier Impérial sous Napoléon 1er, tout en devenant au fil du temps et des régimes, une institution unique tant en France qu’à l’étranger, avec comme missions, d’assurer la conservation, la restauration et l’enrichissement de ses collections, ce qui représente aujourd’hui encore, plus de 130 000 pièces, objets mobiliers ou textiles, de perpétuer et de transmettre des techniques traditionnelles des métiers d’arts, de mener des recherches afin de mettre au point de nouvelles techniques, tout en y assurant une formation dans l’ensemble des spécialités représentées, et de créer aussi des œuvres d’arts textiles (tapis, tapisseries, dentelles, broderies), du mobilier contemporain, mis en valeur par la suite dans le cadre de présentations, expositions, prêts, catalogues ou publications de toutes sortes.

Et ce sans oublier bien évidemment ce pour quoi cette institution a été pensée, créée, soit l’ameublement des hauts lieux de pouvoir ou de représentations de la République aujourd’hui, du royaume hier, comme les ministères, les préfectures, les ambassades, ainsi que les 650 autres lieux de l’Etat, dont sont inclues bien évidemment les diverses résidences présidentielles.

Donc, pour ceux qui seraient vraiment intéressé de s’y rendre, sachez que le site actuel se situe au 42 avenue des Gobelins, à Paris, et ce depuis 1662. Par-contre, le bâtiment d’origine lui n’est plus, puisqu’il a été remplacé par un édifice créé pour l’occasion en 1937 (https://paris-promeneurs.com/le-mobilier-national/), par l’architecte de renom Auguste Perret (1874 - 1954), considéré comme l’un des pionniers du béton armé en France, et connu pour son œuvre phare, la reconstruction du centre-ville de la ville du Havre, inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO (https://www.seine-maritime-tourisme.com/fr/je-decouvre/10-lieux-incontournables/le-havre/architecture-perret-le-havre.php).

Vu dans Art & Décoration n° 556 de janvier / février 2021
Vu dans Art & Décoration n° 556 de janvier / février 2021

Vu dans Art & Décoration n° 556 de janvier / février 2021

Vu dans Art & Décoration n° 556 de janvier / février 2021
Vu dans Art & Décoration n° 556 de janvier / février 2021

Vu dans Art & Décoration n° 556 de janvier / février 2021

S’y trouvent donc entreposés divers objets, en attente de placement, mais aussi un ensemble d’ateliers de restauration, sept en tout, dont celui créé en 1964 à l’initiative du ministre de la culture de l’époque, André Malraux (1901 – 1976), connu sous l’appellation « ARC » pour Atelier de recherche et de création, avec comme objectif de promouvoir la création du design contemporain dans les bâtiments officiels, hôpitaux, maisons de la culture, logements, centres de vacances, ou encore prisons (aussi), soit la création de plus de 600 prototypes d’une centaine de designers durant plus de 50 ans d’activités. Roger Tallon (http://competitiviteinfrance.overblog.com/2016/11/roger-tallon-en-voiture-simone.html), Andrée Putman, ou encore Matali Crasset, créatrice du bureau de la première dame actuelle, Madame Macron, en sont d’illustres exemples.

Vus et lus dans Le Journal du Dimanche du 21/02/21, et Le Parisien Weekend n° 23846 du 30/04/21
Vus et lus dans Le Journal du Dimanche du 21/02/21, et Le Parisien Weekend n° 23846 du 30/04/21
Vus et lus dans Le Journal du Dimanche du 21/02/21, et Le Parisien Weekend n° 23846 du 30/04/21
Vus et lus dans Le Journal du Dimanche du 21/02/21, et Le Parisien Weekend n° 23846 du 30/04/21

Vus et lus dans Le Journal du Dimanche du 21/02/21, et Le Parisien Weekend n° 23846 du 30/04/21

Cependant, s’estimant quelque peu éloignée de son écosystème, en l’occurrence l’ensemble de ce que l’on nomme les métiers d’art, c’est « grâce » au 1er confinement, qu’elle s’est finalement attelée à reprendre contact, en lançant tout d’abord une campagne de restauration de 150 000 Euros pour des pièces de la collection des années 30 à 50, la relance de la production française de laine auprès d’une entité appelée Collectif Tricolor (www.collectiftricolor.org), dont font partie le groupe de luxe LVMH, Le Slip Français, ou encore la société Saint James, avec comme objectif d’ici 2024 d’accroître de 4 % à 24 % la part de la laine « Fabriqué en France », ce qui au vu du nombre de moutons élevés dans l’hexagone, 7 millions, est loin d’être irréalisable, ensuite un partenariat avec les PME d’Aubusson, reconnu mondialement, permettant en cela la préservation de 120 emplois, et aussi la commande exceptionnelle d’un montant de 250 000 Euros, passée auprès de designers contemporains, d’éditeurs et de galeries françaises, privilégiant en cela les jeunes créateurs, car selon elle, les plus impactés par la crise sanitaire à la sortie de leurs écoles respectives. L’idée serait même de réitérer l’opération cette année et l’année prochaine.

Vu et lu dans Les Echos du 15/12/20

Vu et lu dans Les Echos du 15/12/20

Ce qui finalement, dans le cadre du plan de relance du ministère de la Culture, représentera une manne financière non négligeable d’un million d’Euros, permettant aux 500 partenaires identifiés, parmi les PME, ateliers, artisans, éditeurs, designers, architectes d’intérieur du secteur, d’être accompagnés, tout en apportant un continuum dans son activité et ses missions, que vous connaissez à présent, ainsi qu’une créativité nouvelle, garante d’un renouvellement précieux pour ce trésor national durant les prochaines décennies.

Alors, convaincus ? Si oui, excellente visite.

Jacques Samela

 

Sources :

. www.mobiliernational.culture.gouv.fr

. Le Journal du Dimanche du 21/02/21

. Arts & Décoration n° 556 de janvier/février 2021 

. https://www.lesechos.fr/industrie-services/services-conseils/le-mobilier-national-acteur-de-la-relance-des-metiers-dart-1273545

A voir :

. https://www.hotel-de-la-marine.paris/L-Hotel-de-la-Marine/Le-Garde-Meuble-de-la-Couronne/garde-meuble-couronne

. http://www.mobiliernational.culture.gouv.fr/fr/expositions-et-evenements/palais-disparus-de-napoleon

 

 

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Industrie & Territoires : le renouveau du Pastel français

Publié le par Jacques SAMELA.

Industrie & Territoires : le renouveau du Pastel français
Industrie & Territoires : le renouveau du Pastel français

Ayant passé la dernière partie de mes vacances dans la ville d’Albi en Occitanie, cité dite épiscopale où trône fièrement la cathédrale Sainte Cécile, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, mais aussi et surtout (pour les amateurs), berceau du célèbre peintre Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901), son musée vous y attends, j’ai découvert avec curiosité et intérêt la renaissance d’un produit naturel de ce territoire chargé d’histoires, le pastel, de son nom scientifique Isatis Tinctoria.

Albi Tourisme
Albi Tourisme
Albi Tourisme
Albi Tourisme

Albi Tourisme

Terre de Pastel

Terre de Pastel

Renaissance en effet, car après avoir fait la fortune et la renommée de véritables dynasties dites pastellières entre le XVème siècle et le XVII siècle dans le Lauragais et l’Albigeois, le pastel a vu progressivement sa production diminuer, voire disparaître, due notamment aux guerres de religion ravageant le royaume de France de l’époque (https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerres_de_Religion_(France)), mais aussi en raison de la concurrence de l’indigo, originaire de l’Inde, pourtant bien loin, mais possédant manifestement des propriétés tinctoriales plus puissantes, moins long à travailler, et par-dessus le marché, bien moins cher.

Et donc, depuis quelques années, grâce à des passionnés, du produit bien sûr, mais aussi de leur territoire, le pastel retrouve petit à petit une visibilité, une production, raisonnée, répondant en cela par ce désir de plus en plus fort de chacun de nous d’utiliser des produits naturels, fabriqués en France qui plus est, et surtout dans ce triangle d’or historique situé entre les villes d’Albi, Toulouse et Carcassonne, soit finalement un vrai retour aux sources.

Le Parisien Weekend du 28/06/19
Le Parisien Weekend du 28/06/19
Le Parisien Weekend du 28/06/19

Le Parisien Weekend du 28/06/19

Comme celui de sa fabrication également, celle qui, d’une plante aux fleurs jaunes (eh oui), similaire à vue de nez et pour les novices (que je suis) au colza, bisannuelle, ayant plusieurs pousses dans la saison, pouvant aller jusqu’à 5 récoltes entre le mois de juin et le mois d’août, et dont il faut une tonne de matière pour obtenir 1 kg de pigment, et qui, après leur récolte, les fleurs sont donc séchées, broyées, façonnées en une pate dont la fermentation dure pendant près de quatre semaines, avant d’être pétrie et formée en une boule que l’on nomme cocagne*, origine de l’appellation « pays de Cocagne », et qui par la suite, sera mise à sécher, avant d’être à nouveau émiettée, pétrie, remise en tas, arrosée, retournée régulièrement afin d’assurer une seconde fermentation, pour au final obtenir ce que l’on appelle l’agranat, soit la matière utilisée par les teinturiers pour parfaire les différentes étoffes à leur disposition, afin de réaliser chemises, écharpes, pelotes de laine, sacs, et j’en passe, car le choix est vaste et très ouvert.

Le Petit Espanté / Tarn Tourisme
Le Petit Espanté / Tarn Tourisme

Le Petit Espanté / Tarn Tourisme

Terre de Pastel

Terre de Pastel

Et justement, avant de vous rendre en nombre dans les magasins dédiés, sachez également que dès l’origine de son utilisation, soit depuis l’antiquité, où elle était connue sous l’appellation « isado », ce qui en grec (ancien ?) signifiait « guérir, soigner », cette plante était donc très apprécié pour ses vertus dermatologiques et notamment cicatrisantes, due à l’huile de pastel issue elle de ses graines, pressées à froid.

D’où sa présence par la suite dans les dits jardins des Simples** ou jardins médiévaux, développés au Moyen-Âge dans les abbayes ou les monastères à des fins médicales,  bénéficiant par la suite d’une inscription à la pharmacopée française, signe de qualités curatives reconnues et plus qu’appréciées.

Qualités que l’on retrouve justement à nouveau aujourd’hui auprès de ces nouveaux créateurs, avec la mise sur le marché de divers produits cosmétiques, associant les plaisirs et les principes de beauté aux bienfaits de bien-être et de santé, dans un esprit et une démarche équitable et écologique bien évidente.

Ce qui en soit ne peut qu’interpeller favorablement l’ensemble de la « communauté » des producteurs, ennoblisseurs textile au pastel ou en teinture naturelle, maîtres teinturiers, artisans d’arts, créateurs-designers, voire chercheurs et des scientifiques en quête permanente de nouveaux procédés d’extraction, de production et de teinture, appuyé en cela par le comité du Patrimoine ethnologique et immatériel du Ministère de la Culture, qui, après une candidature portée conjointement par la Chambre des métiers et de l’artisanat d’Occitanie et de La région, vient d’inscrire (juin 2021) à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel français les différents savoir-faire liés à l’exploitation et à l’utilisation du pastel, permettant à l’ensemble des intervenants d’utiliser désormais le logo, de plus en plus prisé, intitulé « Patrimoine culturel immatériel de la France ».

Bon, je ne sais si après ce sujet vous allez effectivement vous empresser de vous rendre en boutiques ou sur internet, afin de vous rendre acquéreurs d’un produit de votre choix, sachez que pour ma part, après mon passage dans l’une des deux boutiques (en fait les deux) de la ville d’Albi, j’ai acheté deux produits que j’utilise à présent, et que si vous voulez avoir de plus amples informations sur son histoire, et que vous êtes sur Toulouse, vous pouvez toujours aller visiter le musée dédié, dont l’appellation « Muséum du Pastel » résume bien le sujet, mais aussi le château de Magrin, situé lui dans le Tarn, entre les villes de Lavaur et de Puylaurens.

* http://www.lauragais-patrimoine.fr/PATRIMOINE/PASTEL/PASTEL01.htm 

** https://jardinage.lemonde.fr/dossier-3962-jardin-simples.html 

 

Jacques Samela

 

Sources :

. www.grainedepastel.com

. www.bleudecocagne.fr

. https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn-le-pastel-symbole-d-un-savoir-faire-occitan-est-desormais-inscrit-au-patrimoine-culturel-immateriel-francais-2210485.html

. https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/le-pastel-de-retour-au-pays-de-cocagne-1025865.html

. Le Petit Espanté n° 4 / www.tourisme-tarn.com

 

A visiter :

. www.pastel-chateau-musee.com

. www.terredepastel.com

 

A lire :

. https://livre.fnac.com/a9849852/Chantal-Armagnac-Le-pastel-en-Pays-de-Cocagne

Muséum du Pastel - Terre de Pastel
Muséum du Pastel - Terre de Pastel
Muséum du Pastel - Terre de Pastel

Muséum du Pastel - Terre de Pastel

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Le Nouvel Espace à la française

Publié le par Jacques SAMELA.

Le Nouvel Espace à la française
Le Nouvel Espace à la française

En ce mois de juin 2021, aurait dû se dérouler la 54ème édition du salon aéronautique international du Bourget. Seulement voilà, en raison de la crise sanitaire, toujours en cours, il a été décidé de la reporter en juin 2023.

Et pourtant, les secteurs de l’aéronautique et de l’espace sont en pleine ébullitions.

En effet, d’un côté, l’aéronautique civile qui panse ses plaies tout en se projetant vers l’avenir en imaginant de nouveaux procédés pour répondre au trafic de demain, et de l’autre, l’espace, ou plutôt ce que l’on appelle aujourd’hui le New Space, de plus en plus remodelé, notamment par l’arrivée d’acteurs privés, obligeant les acteurs historiques à se remettre en question, afin de ne pas se faire distancer, voir tout bonnement disparaitre à leurs profits.

La NASA l’a par exemple très bien compris, puisqu’elle utilise désormais les fusées Space X, toutes droites sorties de la tête d’Elon Musk, le monsieur Tesla, gage de moyens financiers presque sans fin, ce qu’elle ne peut plus faire aujourd’hui, mais apportant par-contre son savoir-faire et son expérience incontournable dans l’élaboration de programmes spatiaux dignes de ce nom.

A l’échelle de l’Europe, pas encore d’acteurs privés capables d’élaborer des lanceurs à forts rendements, et donc de concurrencer Arianespace, mais par-contre, et notamment en France, de nouveaux acteurs, pour la plupart start-up, pourvoyeurs d’innovations disruptives, et en quête de marchés plus que prometteurs, arrivent sur le devant de la scène.

Vu et lu dans Challenges n° 693 du 08/04/21

Vu et lu dans Challenges n° 693 du 08/04/21

En voici donc mon podium personnel, avec tout d’abord celui qui semble être le leader toute catégorie de l’activité, Kinéis (www.kineis.com), opérateur de nano-satellites pour l’IoT, ou de connectivité globale dédié à l’internet des objets comme aiment le préciser les dirigeants, basé à Toulouse, et dont la création, effective en 2018, a hérité de 40 ans d’expertises du Centre national d’études spatiales (CNES), et de la société CLS (Collecte Localisation Satellites) sur le système Argos (www.argos-system.org).

Ayant effectué une levée de fonds de 100 millions d’Euros en 2020, historique pour l’activité en France, et avec laquelle il compte lancer l’année prochaine une constellation 100 % française de 25 satellites entièrement dédiée aux objets connectés, il vient d’intégrer récemment le Next40 (www.lafrenchtech.com), représentant une sélection des 40 startups françaises ayant le potentiel pour devenir des leaders technologiques mondiaux, garant selon son président, Alain Tisserant, d’une visibilité incomparable en France, mais surtout à l’étranger, rappelant qu’à terme, les trois-quarts de leurs activités se feront en dehors de l’Europe.

Mais aujourd’hui, et donc dans l’attente de cette montée en puissance, leurs satellites déjà en action servent à des usages scientifiques et environnementaux comme le suivi d’animaux sauvages, de troupeaux ou de bétails sur de très grandes zones (Australie, Amérique du sud), mais également au monitorage des sols, à la surveillance des réseaux d’infrastructures, ou encore au suivi des conteneurs et à la surveillance des bateaux (Afrique de l’Ouest, l’Asie).

Cependant, dans l’attente de ce qui serait une première pour un acteur français (voir plus haut), dont des contrats ont déjà été signés en 2019 avec des leaders du secteur de l’IoT comme Bouygues Telecom et la Wize Alliance (Suez, GRDF, SagemCom), d’autres programmes sont en cours de finalisation pour les prochains mois, soit la livraison du premier modèle d’une série de station-sol, destinée à être disposée tout autour de la planète afin de recevoir les signaux de leurs satellites, ou encore le lancement d’une balise individuelle équipée d’un système « Search & Rescue », intégrant le système mondial d’alerte Cospas-Sarsat (1500 vies sauvés chaque année), destinée à la localisation des sinistres, voire à celle de sportifs en montagne ou dans le désert.

Mais pour revenir à ce lancement de 25 nano satellites, une question reste encore en suspens, soit, où trouver un ou des lanceurs adaptés, capable de répondre à la complexité nouvelle qui est celle d’envoyer des satellites de plus en plus petits, alors qu’habituellement, ils pèsent entre 150 kg et bien plus. Espérons juste que cette réponse sera trouvée en Europe, avec Arianespace, en attente de son prochain lanceur, Ariane VI

Par-contre, cette problématique, le suivant ne se la pose pas directement, car son activité elle, consiste à développer des systèmes de propulsion électriques pour petits satellites, destinés à y optimiser leur orbite, à leur éviter toute collisions, et à leur permettre un retour sur terre pour ceux, qui en fin de vie, pollueraient fatalement l’espace, ce qui est déjà pas mal le cas.

Vu et lu dans l'usine Nouvelle n° 3646 du 13/02/20, et Kinéis (Plaquette)
Vu et lu dans l'usine Nouvelle n° 3646 du 13/02/20, et Kinéis (Plaquette)
Vu et lu dans l'usine Nouvelle n° 3646 du 13/02/20, et Kinéis (Plaquette)

Vu et lu dans l'usine Nouvelle n° 3646 du 13/02/20, et Kinéis (Plaquette)

Vus et lus dans Les echos du 08/01/21 et du 26/02/21
Vus et lus dans Les echos du 08/01/21 et du 26/02/21

Vus et lus dans Les echos du 08/01/21 et du 26/02/21

 

Donc, cette société, dont je n’ai pas encore donné le nom, s’appelle Exotrail (www.exotrail.com), et elle a été créée en 2017 par des anciens de Polytechnique et du CNRS.

Basée à Toulouse, ainsi qu’à Massy, site inauguré en 2019 en présence de la secrétaire d’Etat à l’Economie Agnès Pannier-Runacher, elle non plus n’a pas attendue longtemps pour faire sa place dans ce nouveau monde, avec sur l’année 2020, des levées de fonds de près de 20 millions d’Euros, suivies de premiers contrats prometteurs, notamment avec la société anglo-suédoise AAC Clyde Space, considérée comme l’un des principaux fournisseurs européens de nano satellites, mais aussi avec les principales agences spatiales françaises et européennes que sont le CNES et l’ESA, et le Commandement de l’espace français.

Succès non démentis encore aujourd’hui, avec en décembre dernier, à plusieurs milliers de km de la terre, la réussite de la mission de son nouveau propulseur électrique appelé EXOMG tm, élaboré en à peine dix mois, s’allumant et poussant dans l’espace un petit satellite d’à peine 8 kg, une première mondiale.

D’autres existent déjà, comme le propulseur EXO MG Nano, dédié aux satellites de 10 à 20 kg, et l’EXO MG Micro, dédié lui aux satellites pouvant aller jusqu’à 100 kg.

Mais comme l’idée n’est manifestement pas de se cloisonner à une seule activité, avec comme souhait également de se démarquer de ses principaux concurrents (Comat, ThrustMe, Enpulsin), elle élabore également des logiciels de commande à distance et de navigation des satellites, tout en planchant sur un modèle de véhicule de transport orbital, pouvant héberger des nano satellites ou des micro satellites, afin de les transporter jusqu’à leur orbite finale, et dont le nom est SpaceVan. Possible décollage d’ici 2024.

Concernant enfin le troisième larron, son nom est Anywaves (www.anywaves.eu), basée elle aussi à Toulouse, elle a été créée également en 2017, par Nicolas Capet, ancien du CNES, et son activité principale consiste à fabriquer des antennes à partir de l’impression 3D en céramique, alliée en cela avec la société 3DCeram (www.3dceram.com), utilisées pour compléter les nouvelles constellations de satellites, plus performantes que les antennes traditionnelles.

Tellement performantes, qu’en 2020, elle obtient le prix de la « Start-up de l’année » au concours Les Innovations 2020, mais surtout, elle signe en décembre dernier, son premier contrat international avec une start-up indienne appelée Pixxel (www.pixxel.space), dont l’objectif est de lancer à termes une constellation d’au moins 24 nano-satellites, afin de fournir des images satellitaires mondiales en temps réels et à prix abordables, et dont le souhait était d’acquérir deux modèles de vol de son antenne bandes pour équiper un autre satellite de la start-up, dont la mise en orbite est prévue elle cette année.

Et en tout, ce sont près d’une soixantaine d’antennes qui ont déjà été vendues, cinq par exemple pour Eyesat, un microsatellite de communication expérimental américain, pour le programme Angels, le premier nano satellite « Made in France », pour Thales Alenia Space, fournissant des antennes missions sur les deux premiers nano satellites de la constellation IoT américaine Omnispace, et très récemment, avec la signature d’un contrat avec la société californienne Loft Orbital (www.loftorbital.com), également présente à Toulouse, et spécialiste de l’organisation de missions spatiales, pour deux antennes embarquées sur le micro satellite YAM-3, dont le lancement s’effectuera depuis et grâce à la fusée Falcon 9 de Space X.

Vu et lu dans Les Echos du 08/07/20

Vu et lu dans Les Echos du 08/07/20

 

Space X que vous commencez à bien connaître désormais, notamment grâce au lancement récent de la mission spatiale où Thomas Pesquet représentera la France et l’Europe à bord de la station spatiale internationale ou ISS (International Space Station), , ce qui pose finalement la question de la solvabilité dans le temps des acteurs français, petits par la taille, mais déjà reconnus par leur apport innovant, face aux mastodontes en devenir, américains bien évidemment, mais aussi chinois, voir indien ?

Eh bien, à l’heure où justement en France, certains demandent expressément le lancement d’assises du New Space français, d’autres se sont lancés dernièrement dans la création d’une alliance fédérant les principaux acteurs français de ce domaine, appelée Alliance Newspace France, dont font partis deux des acteurs présentés dans ce dossier, à savoir Kineis, Anywaves, (et Exotrail ?), et dont le but est de promouvoir ce vivier à l’échelle internationale, tout en faisant déjà du lobbying au niveau national et européen, représentant déjà près de 1 000 salariés et des dizaines de millions d’Euros de chiffres d’affaires.

Vus et lus dans Les Echos du 03/12/20 et du 06/04/21
Vus et lus dans Les Echos du 03/12/20 et du 06/04/21

Vus et lus dans Les Echos du 03/12/20 et du 06/04/21

 

Mais justement, pour aller encore plus loin, il ne faudra surtout pas occulter le poids de l’Europe dans l’aventure spatiale, commencé le 30 mai 1975 avec la création de l’Agence spatiale européenne ou ESA, et bien évidemment par la suite sa tête de gondole que représente la fusée Ariane, à même d’assurer une assise incontournable, une expérience de premier plan, pour développer, pérenniser dans le temps ce secteur clé pour garantir une certaine indépendance dans ce qui semble devenir une course contre la montre dans cette nouvelle aventure spatiale, apparue il y a déjà quand même près de vingt ans aux Etats-Unis.

Jacques Samela

 

Sources :

. https://fr.wikipedia.org/wiki/Kineis

. https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/constellation-satellites-kineis-constellation-nanosatellites-100-francaise-ici-2022-72794/

. https://www.bpifrance.fr/A-la-une/Actualites/Kineis-le-champion-francais-du-NewSpace-qui-a-integre-le-Next40-52005

. https://www.challenges.fr/entreprise/aeronautique/constellation-de-satellites-kineis-le-nouveau-champion-du-new-space-francais_697061

 

. https://www.challenges.fr/entreprise/la-start-up-exotrail-fait-decoller-le-new-space-francais_653243

. https://www.frenchweb.fr/exotrail-leve-11-millions-deuros-pour-propulser-des-constellations-de-petits-satellites/403287

. https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/actu/0602790778487-spatial-la-jeune-pousse-exotrail-annonce-son-premier-contrat-335191.php

. https://www.essonne.fr/economie-amenagement-mobilites/lactualite-economie-amenagement-mobilites/exotrail-la-tete-dans-les-etoiles-les-pieds-sur-terre

 

. https://www.bpifrance.fr/A-la-une/Actualites/Anywaves-les-antennes-made-in-France-dans-la-course-au-New-Space-51270

. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-pepite-francaise-anywaves-s-ouvre-le-marche-indien-877202.html

. https://actu.fr/occitanie/_31/toulouse-societe-anywaves-specialisee-dans-mini-satellites-recompensee_31426784.html

 

. https://www.msn.com/fr-fr/finance/economie/pourquoi-il-est-urgent-de-lancer-des-assises-du-new-space-fran%C3%A7ais/ar-AAKA1Qg

. https://www.lesechos.fr/pme-regions/innovateurs/une-nouvelle-alliance-federe-les-acteurs-francais-du-new-space-1315030

 

A lire :

. https://digital.essais-simulations.com/essais-simulations-145/65718611

. https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/new-space-new-space-16591/

. https://www.frenchweb.fr/les-problematiques-du-new-space-francais-ce-sont-celles-du-new-space-americain-il-y-a-15-ans/419385

. https://www.20minutes.fr/high-tech/3051875-20210601-8-projets-similaires-a-starlink

 

A écouter :

. https://www.minalogic.com/evenements/enjeux-et-opportunites-du-newspace-conference-n9-environnements-controles-enjeux-vitaux-pour-le-spatial/

 

A voir :

. https://www.minalogic.com/evenements/space4/

. https://www.3af.fr/agenda/summer-space-festival-2021-2114

 

Vu et lu dans Les Echos du 02/06/21

Vu et lu dans Les Echos du 02/06/21

Vu et lu dans Les Echos du 07/01/21
Vu et lu dans Les Echos du 07/01/21

Vu et lu dans Les Echos du 07/01/21

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Industrie & Territoires : La Manufacture de Sèvres, trois siècles de création (ou presque)

Publié le par Jacques SAMELA.

Industrie & Territoires : La Manufacture de Sèvres, trois siècles de création (ou presque)
Industrie & Territoires : La Manufacture de Sèvres, trois siècles de création (ou presque)

Certainement dû à des problèmes d’influences au sein de la cour du roi Louis XV, initiée par Madame de Pompadour, la favorite du roi, la Manufacture de Sèvres est créée en 1740, sous l’appellation Manufacture de Vincennes, avec comme souhait de concurrencer d’autres manufactures de renoms comme la Manufacture royale de Meissen dans la région de Saxe en Allemagne, mais surtout semble-t-il, celle de Chantilly (http://www.ville-chantilly.fr/wp-content/uploads/2011/09/porcelaine-internet.pdf), créée elle en 1725 par Louis IV Henri de Bourbon Condé, propriétaire également du château de Chantilly, dont j’ai pu vous compter l’histoire il y a de cela quelques mois (http://competitiviteinfrance.overblog.com/2020/05/le-chateau-de-chantilly-son-domaine-et-ses-a-cotes.html), et dont la particularité était qu’elle produisait de la porcelaine tendre, grâce notamment à la mise au point d’une nouvelle formule par le chimiste Cicaire Cirou pour le compte de cette maison, contrairement à celle de Meissen, produisant elle de la porcelaine dure, élaboré à base de kaolin.  

Devenu très rapidement l’un des premiers lieux de production de la porcelaine en France, avec des années de succès à son actif, le décès de son instigateur principal (voir plus haut) sonnera par-contre le début de son déclin, avec une production en diminution flagrante, et surtout le départ de ses meilleurs ouvriers, qui pour la plupart, après en avoir revendu les secrets de fabrication, rejoindront la nouvelle Manufacture de Vincennes en création, par un certain Jean Louis Henri Orry de Fulvy, transférée par la suite à Sèvres, près du château de Bellevue de Madame de Pompadour, prenant là son appellation définitive.

Rattachée par la suite à la Couronne royale en 1759, elle produisit également de la porcelaine tendre jusqu’en 1770, date à laquelle les premières productions de porcelaine dure commencèrent en France, grâce notamment à la découverte de gisements français de kaolin du côté de Limoges (Saint Yrieix la Perche), matériau jalousement gardé depuis longtemps par la Manufacture Royale de Meissen.

Quant à sa renommée, elle l’acquiert surtout durant la période de gouvernance d’Alexandre Brongniart, scientifique de renom, chimiste, et minéralogiste, de 1800 à 1847, avec à la clé un nouveau déménagement de l’établissement en bordure du parc de Saint-Cloud, encore aujourd’hui, et la création du Musée céramique et vitrique en 1824, dont l’ambition, sous l’égide cette fois-ci d’un certain Champfleury (1821-1889), homme de lettres et critique d’art,  sera de présenter l’ensemble de la création céramique à travers les âges et des quatre coins du monde, tout en inventant une nouvelle discipline scientifique du nom de céramologie (https://www.inrap.fr/les-sciences-de-l-archeologie/La-ceramologie), soit l’étude systématique des objets en terre cuite.

Vu et lu dans Télérama n° 3717 du 07/04/21

Vu et lu dans Télérama n° 3717 du 07/04/21

Quant à sa renommée, elle l’acquiert surtout durant la période de gouvernance d’Alexandre Brongniart, scientifique de renom, chimiste, et minéralogiste, de 1800 à 1847, avec à la clé un nouveau déménagement de l’établissement en bordure du parc de Saint-Cloud, encore aujourd’hui, et la création du Musée céramique et vitrique en 1824, dont l’ambition, sous l’égide cette fois-ci d’un certain Champfleury (1821-1889), homme de lettres et critique d’art,  sera de présenter l’ensemble de la création céramique à travers les âges et des quatre coins du monde, tout en inventant une nouvelle discipline scientifique du nom de céramologie (https://www.inrap.fr/les-sciences-de-l-archeologie/La-ceramologie), soit l’étude systématique des objets en terre cuite.

Et aujourd’hui encore, le Musée national de céramique (www.sevresciteceramique.fr) conserve une collection de référence de près de 50 000 œuvres diverses, extra-européennes et chinoises, sans oublier bien évidemment les créations propres de la Manufacture. Reconnu à juste titre comme une institution de référence en ce domaine, il accorde de nombreux prêts en France et à l’étranger, tout en participant également à des expositions en dehors des murs de l’établissement.

Cependant, le règne de Napoléon, dont on fête cette année le bicentenaire de sa mort, permis à la Manufacture, alors en perte de vitesse, de retrouver une certaine vigueur, avec notamment un rattachement à la Maison de l’Empereur en 1805, occasionnant pour elle une production essentiellement dédiée à la gouvernance, la propagande, les victoires et l’extension de l’empire, et donc à ses palais, des cadeaux familiaux, ainsi que des cadeaux diplomatiques.

Alors, pour celles et ceux qui sont des connaisseurs, je ne leur apprendrai pas, mais pour les autres (moi en l’occurrence), la porcelaine de Sèvres est aussi reconnu pour sa couleur référence, que l’on appelle communément le bleu de Sèvres, élaborée à base d’oxyde de cobalt.

Mais, dans un souci permanent d’être perçu comme un lieu de création en perpétuel mouvement, la Manufacture s’est depuis de nombreuses années associé à des artistes de renom comme Alexandre-Evariste Fragonard, Rodin, Hector Guimard, Alexandre Calder, Ettore Sottsass, Arman, Pierre Soulages, ou encore Louise Bourgeois, démontrant en cela un réel désir de suivre l’air du temps, en s’ouvrant à différentes inspirations créatrices.

Ce qui fait que grâce à ses collaborations, des milliers de pièces sont produites chaque année, destinées pour une grande part aux grands corps de l’Etat comme le Palais de l’Elysée, l’Hôtel Matignon, dans ses galeries à Sèvres et à Paris, ainsi que durant de grands salons d’art comme la Fiac, le Pavillon des Arts et du Design à Londres, ou encore à Bruxelles, dans le cadre du Brafa.

Vu et lu dans Le Figaro du 07/09/20

Vu et lu dans Le Figaro du 07/09/20

Industrie & Territoires : La Manufacture de Sèvres, trois siècles de création (ou presque)

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Exosquelettes, au service de l’homo Sapiens

Publié le par Jacques SAMELA.

Exosquelettes, au service de l’homo Sapiens
Exosquelettes, au service de l’homo Sapiens

Le cinéma l’a plus d’une fois imaginé, Star Wars, Terminator, Robocop, Edge of Tomorrow, Iron Man, et j’en oublie.

Et aujourd’hui, d’autres commencent enfin à aboutir à de nombreuses années de recherche.

En effet, car ce sujet prend sa source dans les prémisses de l’industrie nucléaire, où se posa très rapidement la question de la manipulation humaine face à la problématique des matières radioactives. Donc, sont apparus des pinces et des bras mécaniques, avant qu’un ingénieur américain de l’Argonne National Laboratory, en 1954, parvienne à élaborer ce qui semble être le premier télémanipulateur électronique, fonctionnant à l’électricité, et capable de restituer au niveau de la poignée de commande, la sensation d’effort.

Cependant, loin d’être à la traine, la France, en 1965,  par l’entremise d’un certain Jean Vertut, ingénieur au CEA (http://competitiviteinfrance.overblog.com/2016/04/le-cea-au-service-de-l-industrie-francaise.html), développa lui un manipulateur mécanique, avant d’inventer par la suite le premier robot manipulateur électronique français, le MA22, remplacé en 1974 par le MA23, qui sera à l’origine du programme « Spartacus », dont l’objectif sera de rendre à un patient tétraplégique un certain degré d’autonomie, et suivi quelques années plus tard par la dite station « Master » d’aide aux personnes handicapés, dont les travaux recevront la médaille d’or de l’innovation de la Commission européenne en 1995.

Vu et lu dans Les défis du CEA n° 226 d'avril 2018
Vu et lu dans Les défis du CEA n° 226 d'avril 2018
Vu et lu dans Les défis du CEA n° 226 d'avril 2018
Vu et lu dans Les défis du CEA n° 226 d'avril 2018

Vu et lu dans Les défis du CEA n° 226 d'avril 2018

Bon, à la différence des films cités en introduction, quoique certains sont assez réalistes, et d’une utilisation plus que légitime dans le nucléaire, les principaux axes de recherche concernent surtout une utilisation des exosquelettes (enfin, j’arrive à le placer) à des fins de santé, et donc de permettre à des personnes handicapés de pouvoir remarcher un jour, mais aussi à développer des solutions qu’ont appellent « aides à l’effort », censées répondre à des besoins dans le monde industriel, occasionnant souvent, quand l’effort est répétitif, des « TMS » ou « troubles musculo-squelettiques ».

Et en effet, près de 90 % des maladies professionnelles seraient causées par ces désagréments, concentrés notamment au niveau des mains, poignets, doigts, représentant à eux seuls 34 %, suivi par les épaules avec 31 %, le coude avec 22 %, le dos avec 7 %, et le genou avec 2 %. Quand on sait que les musiciens, dont c’est le métier, peuvent également être touchés par ces problèmes souvent récurrents, on peut imaginer également l’utilisation de ces dites solutions, même si là on pourrait se poser la question quant à leur apport réel ou fantasmé pour l’adaptation de toute œuvre musicale ? J’imagine même le regard des puristes. Mais bon, si cela peut vraiment aider à pratiquer, pourquoi pas.

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3584 du 08/11/18, et n° 3646 du 13/02/20
Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3584 du 08/11/18, et n° 3646 du 13/02/20
Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3584 du 08/11/18, et n° 3646 du 13/02/20

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3584 du 08/11/18, et n° 3646 du 13/02/20

Par-contre, concernant l’utilisation la plus flagrante aujourd’hui, soit de permettre la mobilité à ceux qui n’en n’ont plus, ou peu, un acteur en France se détache, il s’agit de la société Wandercraft (www.wandercraft.eu), créée en 2012 par trois étudiants de Polytechnique, ayant reçu de nombreux prix, et dont le modèle de référence, connu sous l’appellation «Atalante», est déjà utilisé dans nombres d’hôpitaux de réadaptation européens, et en attente d’une validation de la FDA (www.fda.gov), l’agence américaine en charge d’autoriser tout médicaments ou matériel à être vendu aux USA.

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3609 du 02/05/19
Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3609 du 02/05/19

Vu et lu dans l'Usine Nouvelle n° 3609 du 02/05/19

Pour les autres applications, d’autres se positionnent également, et notamment la société RB3D (www.rb3d.com), dont j’avais pu déjà relater de son savoir-faire en 2013 (http://competitiviteinfrance.overblog.com/l-entreprise-du-mois-rb3b), créée elle en 2001, et dont le programme Hercule (https://www.army-technology.com/features/featurefrench-hercule-robotic-exoskeleton/), élaboré conjointement avec le CEA List et l’ESME Sudria (www.esme.fr), et financé par la direction générale de l’armement (DGA), a permis à la France de se retrouver dans le peloton de tête dans la course à l’élaboration de solutions d’assistances au port de charges à des fins militaires. Aujourd’hui elle se consacre également à répondre aux nombreuses problématiques du monde industriel, ce qu’on appelle donc les TMS (voir plus haut).

Et justement, une autre société, plus récente, puisqu’elle a été créée en 2017, se consacre aussi à ces nouveaux outils, que l’on appelle aussi « Dispositifs d’Assistance Physique » ou « DAP », dédiés au monde du travail répétitif, aux postures contraignantes, avec une pénibilité accrue, il s’agit de HMT (www.hmt-france.com) pour Human Mechanical Technologies, dont la particularité dans ce petit monde, est de proposer quasi exclusivement des solutions adaptées (comme les autres j’imagine ?), et ce dans une démarche personnalisée (là est peut-être sa différence ?). Quant à ses produits, ils ont comme noms, Plum’, pour les travaux de bras en hauteur, Moon, pour les mouvements de cou, et Light Mobility, pour les manutentions répétitives.

Vu et lu dans Le Parisien Weekend du 21/09/18
Vu et lu dans Le Parisien Weekend du 21/09/18

Vu et lu dans Le Parisien Weekend du 21/09/18

Mais, comme la France semble être à la page dans ce domaine (et bien d’autres, vous le savez désormais), voici donc deux autres sociétés qui complèteront cette présentation, loin d’être définitive.

La première s’appelle Japet (www.japet.eu), située à Lille, elle vient de recevoir la médaille d’or de l’innovation par la Fondation Carcept Prev (www.carcept-prev.fr), et, depuis sa création, en 2016, elle a déjà vendu plus de 100 exosquelettes en France et à l’étranger (Allemagne, Hong Kong), collaborant également avec de grands noms de l’industrie française comme Airbus, Engie, la SNCF, Décathlon, mais aussi avec les services de réanimation, qui vous le savez désormais, doivent régulièrement retourner les patients en grand difficultés.

Quant à sa spécificité, elle est surtout axée vers le domaine de la prévention de la lombalgie, du au port de charges lourdes, et dont l’utilisation de ses solutions répondent aux besoins de l’industrie, du transport, et de la logistique, permettant également aux personnes souffrant du mal de dos, de maintenir leur activité, évitant en cela des arrêts maladie récurrents.

Et donc, la deuxième, la dernière de la présentation, mais manifestement une des plus anciennes, puisqu’elle a été développée il y a près de trente ans dans la région nantaise par plusieurs technopôles et laboratoires de recherche, avec comme idée de devenir le leader européens des dits systèmes d’assistance physique à l’opérateur, elle s’appelle Gobio (www.gobio-robot.com), et elle intègre désormais le groupe Europe technologies (www.europetechnologies.com).

Foncièrement similaire aux autres, elle complète parfaitement les solutions à disposition, en élaborant des exosquelettes (actifs ou passifs), et des bras zéro gravité articulés, qu’elle propose dans l’agroalimentaire, l’agriculture, les collectivités, les établissements de santé,  le BTP, et  l’industrie dans son ensemble, comptant dans ses plus proches clients, Renault, PSA, ou encore Total Dev.

Vu et lu dans l'usine Nouvelle n° 3630 du 17/10/19, et Challenges n° 630 du 14/11/19

Vu et lu dans l'usine Nouvelle n° 3630 du 17/10/19, et Challenges n° 630 du 14/11/19

Alors, pour celles et ceux qui comme moi ont connus la série intitulée l’Homme qui valait 3 milliards (https://www.scifi-universe.com/series/18463/l-homme-qui-valait-3-milliards/episodes), on est en droit de se poser des questions, notamment d’éthiques, car tant que cela touche à l’aide aux personnes, handicapées ou pas, cela ne me pose pas de problèmes, au contraire même, mais si cela nous amène à termes à des utilisations autres, et notamment violente, il faudra je pense y regarder à deux fois avant de se lancer dans l’élaboration de solutions robotiques, à même d’être utilisé sur des terrains de guerre (https://lesrobotsfautilenavoirpeur.weebly.com/la-robotique-militaire.html), ou ailleurs.

Je n’aimerai pas en arriver à l’histoire de ce livre que je vous conseille, Robopocalypse, de Daniel H Wilson, dont Steven Spielberg racheta les droits, où les robots prennent le pouvoir, et dont une sortie de film était prévue l’année dernière avec Chris Hemsworth, mais reportée en raison de la crise sanitaire en cours.

Rappelez-vous également l’histoire de Terminator. Du cinéma également, mais bon, ne tentons pas le diable quand même.

Jacques Samela

 

Sources :

. Les Défis du CEA n° 226 / Avril 2018

 

A lire :

. https://lejournaldeleco.fr/lexosquelette-ou-lavancee-incroyable-vers-une-marche-quasi-humaine/#.XVp7z017mM8

. https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/en-images-un-labo-stephanois-et-une-entreprise-d-auxerre-developpent-un-exosquelette-contre-le-mal-1612982704

. https://production-maintenance.com/pourquoi-ergosante-specialistes-exosquelettes-choisit-allemagne-filiale-international/?utm_source=email&utm_campaign=N9__Lactualit_de_la_maintenance_par_Production_maintenance&utm_medium=email

. https://www.essentiel-sante-magazine.fr/sante/innovation/homme-bionique

. https://www.centraliens-lille.org/medias/editor/files/Homme_Bionique_289_HD.pdf

. www.ergonoma.com

 

Vu et lu dans Les défis du CEA n° 226 d'avril 2018
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