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Février 2017

Publié le par Jacques SAMELA.

Février 2017
Février 2017

DISTINCTION. Deux chercheurs français de l’Inria (www.inria.fr) ont été distingués par la prestigieuse Association for Comuting Machinery, société savante américaine, pour leurs contributions sur le calcul distribué, représenté par Anne-Marie Kermarrec, et sur les prédicteurs de branchement et sur l’architecture de cache, représenté par André Seznec.

Industrie & Technologies de février 2017

 

INVESTISSEMENTS. Les entreprises françaises de la Tech ont levé 194,6 millions d’Euros en janvier 2017.

Frenchweb du 02/02/17

 

LOCOMOTIVE. La filière aéronautique et spatiale reste le premier contributeur excédentaire au solde du commerce extérieur de la France en 2016, avec 18,6 milliards d’Euros, égalant le record de livraisons de l’année 2015, soit à 58 milliards d’Euros.

La Tribune du 09/02/17

 

INVESTISSEMENTS 2. En 2016, ce sont 2,2 milliards d’Euros qui ont été levés pour investir dans les start-up françaises, et ce en 574 opérations. La France se positionne désormais en numéro 2 européen dans les levées de fonds, derrière le Royaume-Uni, et devant l’Allemagne, avec une progression de 22 % en 2016, et sur deux ans, de 46 %.

Challenges du 10/02/17

 

RECORD. Le groupe Renault termine l’année 2016 avec un bénéfice net en hausse de 19,7 % à 3,54 milliards d’Euros, et réalise un chiffre d’affaires de 51,2 milliards d’Euros (+ 13,1 % par rapport à 2015). L’objectif étant d’atteindre un chiffre d’affaires de 70 milliards d’Euros à l’horizon 2022.
La tribune du 10/02/17

 

CREATIONS. Le secteur marchand a créé plus de 190 000 emplois en 2016, soit deux fois plus en un an. Il s’agit du septième trimestre de hausse continue, et les créations d’emplois sont au plus haut depuis 2007.

RECORD 2. L’immobilier logistique est au plus haut en 2016 avec 3,2 millions de mètres carrés commercialisés, soit une progression de 19 % en un an, et donc un volume record sur la décennie. Comme le bâtiment, cette activité fait donc montre d’un dynamisme de bon augure pour la santé de l’économie française.

Les Echos du 13/02/17

 

BAISSE. Deuxième année de baisse consécutive pour le chômage, avec pour cette année 2016, une baisse de 0,2 point.

France Info du 16/02/17

 

CONTRAT. Le spécialiste savoyard de l’aménagement de la montagne, MND (www.mnd-group.com), vient de décrocher un contrat de 110 M€ sur trois ans en Chine, pour concevoir et réaliser une station clé en main à 130 km de la capitale Pékin.

Eco Savoie Mont Blanc du 17/02/17

 

AVE CAESAR. L’armée indonésienne s’offre à nouveau le canon français du groupe Nexter (www.nexter-group.fr) pour 60 millions d’Euros environ, et pour 18 nouveaux systèmes d’artillerie.

La Tribune du 20/02/17

 

SOLAIRE. La société savoyarde, Steadysun (www.steady-sun.com), spécialisée dans la prévision de la production d’énergie solaire, vient d’annoncer la signature d’un partenariat commercial et technique avec la société australienne Weatherzone (www.weatherzone.com.au), afin d’accéder aux marchés australiens et néozélandais. Cette société australienne représente 6 000 salariés, et un chiffre d’affaires de 1,8 Md$.

Eco Savoie Mont Blanc du 21/02/17

 

INTENTIONS. Le recrutement des cadres devrait atteindre un niveau jamais atteint depuis 2007, soit une évolution de 2 % à 10 %, et donc près de 230 000 intentions d’embauches.

La Tribune du 22/02/17

 

PROGRESSION. La finance participative ou « crowfunding » a progressé de 40 % en France en 2016.

Les Echos du 22/02/17

 

PLUS. Le chiffre d’affaires du groupe Orange a atteint 40,92 milliards d’Euros en 2016, avec un bénéfice net en progression de 10,7 % à 2,93 milliards d’Euros.

Frenchweb du 23/02/17

 

A SUIVRE. La plateforme Tech Tour (www.techtour.com), qui fédère des investisseurs et entrepreneurs européens, vient de publier son classement annuel des 50 futures licornes européennes, avec à la clé sept sociétés françaises identifiées que sont Devialet (voir le dossier du 24/07/15), Actility (www.actility.com), Sigfox (voir le dossier du 24/03/15), Cedexis (www.cedexis.com), Amplitude Technologies (www.amplitude-technologies.com), Scality (www.scality.com), et Crocus Technology (www.crocus-technology.com).

La Tribune du 23/02/17

 

 

 

 

 

 

Publié dans Revue de presse

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Qwant (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Qwant (suite)

Qwant lève des fonds et poursuit son rêve de faire la peau à Google

Par Pierre Manière | 02/02/2017, La Tribune

 

Spécialisée dans la recherche sur Internet, la startup française vient de lever 18,5 millions d’euros. Avec ces fonds, la société, qui mise tout sur la protection de la vie privée, espère se développer rapidement et titiller à terme son rival Google.

 

Pour Eric Léandri, fondateur et PDG de Qwant, les étoiles sont alignées. À l'en croire, il y a plus que jamais une opportunité pour Qwant, son moteur de recherche, d'aller titiller Google sur le Vieux Continent. D'une part, son bébé, qui mise tout sur le respect de la vie privée, vient de renflouer ses caisses pour se développer.

Ce jeudi, Eric Léandri a officialisé une levée de fonds de 18,5 millions d'euros auprès de la Caisse des Dépôts et d'Axel Springer. Une manne qui s'ajoute aux 25 millions d'euros déjà décrochés sous forme de prêt auprès de la Banque européenne d'investissement (BEI). D'autre part, il constate que la protection de la vie privée sur La Toile fait de plus en plus débat. Ce qui lui offre un boulevard pour promouvoir son moteur de recherche. Alors qu'en face, Google est de plus en plus critiqué pour siphonner et monnayer les données personnelles des utilisateurs.

D'après Eric Léandri, Donald Trump constitue ainsi une merveille d'épouvantail pour convertir les internautes à son moteur de recherche. Ironiquement, il a appelé ce jeudi à laisser le nouveau locataire de la Maison-Blanche dérouler son programme comme il l'entendait. « Laissez-le faire ! », a rigolé le PDG de Qwant. Avant d'évoquer l'adoption récente d'un décret par le successeur de Barack Obama - lequel pourrait possiblement menacer le Privacy Shield, cet accord censé protéger les données des citoyens européens aspirées par les géants américains du Web.

Concrètement, certains craignent que le gouvernement du pays de l'Oncle Sam puisse accéder à toutes les informations collectées par Facebook, Apple, Amazon, et bien sûr Google.

Zéro « cookie »

Dans ce contexte, Qwant rappelle que contrairement à son rival américain, son moteur « n'installe aucun 'cookie' sur le navigateur de l'internaute, ne cherche pas à savoir qui il est ni ce qu'il fait, et ne conserve pas d'historique des requêtes effectuées ».

Surtout, la startup voit dans le climat actuel l'opportunité de changer de dimension sur le marché européen, ultra-dominé par l'ogre de Mountain View. Aux yeux de la direction, trois pays sont prioritaires : la France, l'Allemagne et l'Italie. « À eux seuls, ces trois marchés représentent environ 200 millions de personnes », constate Eric Léandri.

Pour se muer en un challenger plus puissant, Qwant rêve de quitter le monde des startups pour devenir un cador du Net. D'où l'avalanche de chiffres mirifiques transmis ce jeudi à la presse : sans lever le voile sur son chiffre d'affaires actuel (de l'ordre « de plusieurs millions d'euros », dit vaguement Eric Léandri), Qwant vise les 500 millions d'euros d'ici à 2021. Dans le même temps, la startup compte dépenser entre 100 et 150 millions d'euros en recherche-développement, 300 millions d'euros en marketing, et embaucher pas moins de 1.000 collaborateurs.

21 millions de visiteurs

Pour assoir son sérieux et sa crédibilité, Qwant se félicite de figurer sur la liste des moteurs de recherche utilisables dans les ministères et les administrations françaises.

Il y a peu, Qwant a également été choisi par le ministère de l'Éducation nationale pour développer une version pour les enfants. Baptisé Qwant Junior, cet outil bannit les sites ou images pornographiques et violentes. Lancé en 2013, Qwant revendiquait 21 millions de visiteurs en mai dernier, contre 8 millions six mois plus tôt.

http://www.latribune.fr/technos-medias/internet/qwant-leve-18-5-millions-d-euros-pour-se-developper-en-europe-635301.html

 

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 12/06/15, intitulé : Qwant, moteur de découverte à la française.

Vu et lu dans Management n° 250 du mois de mars 2017
Vu et lu dans Management n° 250 du mois de mars 2017
Vu et lu dans Management n° 250 du mois de mars 2017
Vu et lu dans Management n° 250 du mois de mars 2017

Vu et lu dans Management n° 250 du mois de mars 2017

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L'Union Européenne : Ma petite histoire (suite et fin)

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans La Croix du 29 août 2016, Les Echos du 14 septembre 2016, du 27 décembre 2016, du 27 février 2017 et du 07 mars 2017
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Et demain ?

Certains souhaitent carrément la voir purement et simplement disparaitre, et revenir à un monde multipolaire d’avant-guerre, où chacun nouait des alliances au grès du vent et en fonction de ses intérêts propres. Cela a mené l’Europe à feu et à sang.

Attention, je ne dis pas que tout est parfait, loin de là mon idée, mais entre une période de paix et de croissance sans aucune mesure en Europe, et une route sinueuse sans visibilité aucune, j’ai effectivement choisi mon camp, ce que vous aviez compris en lisant ce dossier spécial.

Car, que veut dire ce sentiment que l’on nomme euroscepticisme, si ce n’est un retour en arrière, à un soit disant mieux avant (sur ?) dès que des difficultés apparaissent, qui vous vous en souvenez, vinrent de la crise des « subprimes » aux Etats-Unis.

Alors oui, l’UE a tergiversée avant de prendre le problème à bras le corps, et prendre des décisions fermes et claires, laissant penser justement qu’elle était bien un géant, mais avec des pieds d’argiles. Et il vrai aussi que le problème des dettes souveraines (pas totalement résolue), suite logique à celle commencée de l’autre côté de l’Atlantique, celui des réfugiés ou migrants (difficile de savoir à la lecture de la presse), et bien sur celui de terrorisme, peuvent vraiment faire penser que ses pourfendeurs ont finalement raison.

Mais de là à tout casser, certainement pas. Pourquoi me direz-vous ?

Tout d’abord, face à cette mondialisation qui fait peur, mais qui est inéluctable, que pourraient faire des pays comme les nôtres, seuls, face à des nations autrement plus grande que sont la Chine, l’Inde, la Russie, les Etats-Unis, pas grand-chose, si ce n’est subir les assauts répétés de groupes puissants cherchant à acquérir des pans entiers de nos savoir-faire (voir le dossier consacré à la Chine), perdant en cela la possibilité de créer de véritables champions nationaux et européens à même de les concurrencer, perdant également une souveraineté nationale et européenne au profit d’autres pas toujours bienfaisantes, mais surtout perdre ce rôle longuement acquis par l’Union Européenne à l’échelle internationale, tellement évident aujourd’hui, que certains souhaite justement l’amoindrir afin de prendre cette place si enviée.

Et justement, pour éviter cela, des actions ont été enclenchées, comme le fameux plan Juncker, du nom de l’actuel président de la Commission européenne, qui un an après sa mise en place (juillet 2015), avait déjà généré 115 milliards d’Euros d’investissements pour 289 opérations dans l’Union Européenne sur les 315 milliards prévus à l’origine, la stratégie Europe 2020, visant à coordonner les politiques économiques au sein de l’UE, à créer une nouvelle gouvernance économique, mais surtout à augmenter la compétitivité de l’Europe à l’échelle internationale par l’augmentation des investissements dans la recherche et l’innovation, la croissance verte, l’éducation avec une réduction du taux d’abandon scolaire à moins de 10 %, et l’augmentation à 40 % du nombre de diplômés de l’enseignement supérieur dans la classe d’âge des 30-34 ans, et bien sur l’emploi, ou l’accent serait notamment mis sur l’objectif d’atteindre un taux d’emploi de 75 % pour la population âgée de 20 à 64 ans, permettant une baisse de 20 millions de personnes touchées par la pauvreté et l’exclusion sociale, tout en publiant récemment le livre blanc sur l’avenir de l’Union Européenne, censé donner une feuille de route à l’ensemble de ses membres, avec à la clé cinq idées de réflexion quant aux moyens d’y parvenir. Peut-être un début de réponse aux défis qui attendent l’UE ?

Mais pour mettre à nouveau les pieds dans le plat, il est primordial pour moi que l’Union Européenne prenne enfin ses responsabilités pour assurer sa sécurité extérieure, sans se cacher derrière la France, mais en fédérant justement les potentiels de chacun pour créer une vraie force militaire capable de répondre aux dangers de demain, donnant aussi l’occasion de créer une industrie européenne de défense, sans oublier la nomination d’un ministre européen de la défense, sa sécurité intérieure, en accentuant notamment ce qui est déjà d’actualité en termes de coopération policière, mais également affirmer sa force commerciale vis-à-vis de ses concurrents, afin qu’elle ne passe plus comme une Europe faible en acceptant tout et n’importe quoi au détriment de ses citoyens.

Sans oublier également son rôle politique, notamment à l’échelle internationale, où elle doit se faire respecter en réaffirmant ses idéaux du début de sa création, tout en redonnant foi à l’ensemble des citoyens européens que nous sommes sur ce projet, utopique au début, mais devenu au fil du temps réalité.

Jacques Samela

 

 

Sources :

. Wikipedia

. www.coe.int

. www.vie-publique.fr

. www.euractive.com

. www.institutdelors.com

. La Croix n° 40686 du 02/01/17

. Libération du 11 janvier 2017

 

A lire :

. Capital n° 305 du mois de février 2017

 

 

 

Vus et lus dans Les Echos du 10 octobre 2016 et du 07 février 2017, La Croix du 02 janvier 2017, et l'Usine Nouvelle du 23 février 2017
Vus et lus dans Les Echos du 10 octobre 2016 et du 07 février 2017, La Croix du 02 janvier 2017, et l'Usine Nouvelle du 23 février 2017
Vus et lus dans Les Echos du 10 octobre 2016 et du 07 février 2017, La Croix du 02 janvier 2017, et l'Usine Nouvelle du 23 février 2017

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. Et après l'Europe, ne ratez pas en avril le prochain dossier, consacré cette fois-ci à la France et à son positionnement actuel.

Publié dans Les dossiers

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L' Union Européenne : Ma petite histoire (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3504 du 23 février 2017, le magazine Val d'Oise, et Les Echos du 13 décembre 2016 et du 13 janvier 2017
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La France dans l’UE

Idéalement placée géographiquement parlé au sein des pays membres de l’Union Européenne, la France, de par son poids politique, économique, militaire et démographique, tient toujours un rôle de premier plan dans son fonctionnement actuel.

Comme vous le savez, elle fût l’une des instigatrices de sa création, grâce notamment à la réconciliation franco-allemande, scellée en 1963 par le traité de l’Elysée, faisant de ces deux pays le moteur de la construction européenne naissante.

Aujourd’hui donc, La France représente la 2ème puissance économique de l’UE, et en est également le deuxième pays contributeur au budget de l’Union (19,01 milliards d’Euros en 2015) derrière l’Allemagne, tout en étant redevenu le premier bénéficiaire en volume des dépenses de l’Union Européenne, avec par exemple les 7 milliards d’Euros versés aux agriculteurs français.

En 2012, la Banque européenne d’investissement (BEI) avait accordé plus de 8 milliards d’Euros de nouveaux financements pour des infrastructures et des projets d’entreprises, soit une hausse de 80 %, avec en 2013, une somme quasi similaire, complétée en cela par les 546 millions d’Euros du Fonds européen d’investissement (FEI) pour les PME et les TPE françaises, passant même à 1,15 milliards d’Euros, soit une hausse de 74 % en un an, après l’accord conclu avec la Caisse des dépôts en juin de cette même année.

N’ayant pas toujours été un élément fédérateur et sans reproche dans la construction européenne, avec notamment les rejets en 1954 de la Communauté européenne de défense (on en reparle aujourd’hui), et en 2005 de la constitution européenne, elle reste malgré tout incontournable, avec l’Allemagne aujourd’hui, et encore plus demain avec le départ de la Grande-Bretagne, pour relancer la maison Europe en mal d’actions créatrices d’espoirs et d’adhésions pour un futur de paix, de sécurité, de démocratie et de prospérité, et donc de retrouver les fondamentaux sur lesquels s’est créée l’Union Européenne.

Donnons-lui rendez-vous en 2022 (1er semestre), année où la France assurera à nouveau sa présidence, après celle assurée en 2008.

Jacques Samela

Vus et lus dans Direct Matin du 07 février 2017, Les Echos du 29 février 2017 et Le Parisien du 07 février 2017
Vus et lus dans Direct Matin du 07 février 2017, Les Echos du 29 février 2017 et Le Parisien du 07 février 2017
Vus et lus dans Direct Matin du 07 février 2017, Les Echos du 29 février 2017 et Le Parisien du 07 février 2017
Vus et lus dans Direct Matin du 07 février 2017, Les Echos du 29 février 2017 et Le Parisien du 07 février 2017

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L'Union Européenne : Ma petite histoire (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans La croix du 09 mai 2016, et le Parisien Magazine du 07 octobre 2016
Vus et lus dans La croix du 09 mai 2016, et le Parisien Magazine du 07 octobre 2016
Vus et lus dans La croix du 09 mai 2016, et le Parisien Magazine du 07 octobre 2016

Vus et lus dans La croix du 09 mai 2016, et le Parisien Magazine du 07 octobre 2016

Une puissance qui s’ignore

Aujourd’hui donc, l’Union Européenne c’est encore 28 pays, plus de 500 millions d’habitants (8 % de la population mondiale), un drapeau bleu avec douze étoiles représentant les peuples d’Europe, reprenant en cela le symbole de la perfection et de la plénitude dans la Grèce antique, un hymne tiré de la 9ème symphonie de Ludwig Van Beethoven qui s’appelle l’hymne à la joie, une devise, « In varietat concordia », qui veut dire « unie dans la diversité », une journée, celle du 09 mai, commémorant la déclaration de Robert Schuman (vu dans le précédent chapitre), une monnaie unique, l’Euro, et même un prix Nobel de la paix, obtenu en 2012 pour l’ensemble de son œuvre.

Mais bien évidemment, c’est plus que cela.

En effet, elle est tout d’abord une confédération d’Etats, avec des caractéristiques d’Etat fédéral. Elle est dotée de sept institutions principales que sont le Conseil de l’Union Européenne et le parlement européen pour la partie législative, le conseil européen et la commission européenne pour la partie exécutive, la cour de justice pour la partie judiciaire, la cour des comptes et la Banque centrale européenne pour la partie économique et financière. Elle est complétée par le comité économique et social, le comité des régions, le médiateur européen et la Banque européenne d’investissement (BEI).

Et elle est aussi un modèle, car depuis sa création, elle a inspiré la formation d’autres entités similaires comme l’Union africaine crée en 2002, l’Union des nations sud-américaines crée elle en 2008, et l’Union économique eurasiatique en 2015.

Mais c’est surtout un géant économique, et ça peu de gens le savent, car elle représente près de 24 % des richesses mondiales avec un PIB d’environ 15 754 milliards d’Euros, elle est le premier ensemble du commerce mondial ainsi que le 1er exportateur mondial de biens manufacturés et de services, le premier partenaire commercial des Etats-Unis, de la Chine, de l’Inde, de la Russie, de la Corée du Sud, ainsi que les pays composant le Mercosur et l’OPEP, soit 60 partenaires commerciaux, et bien sur sa monnaie, l’Euro, qui est aujourd’hui la deuxième monnaie de réserve dans le monde, la deuxième également pour les transactions financières, et la première pour ce qui est de la quantité de billets en circulation. Et elle représente encore aujourd’hui la 3ème puissance démographique mondiale.

Donc, pas si mal pour une Union Européenne à la dérive, enfin pour certains, car comme je l’ai déjà dit dans les chapitres précédents, son existence et son rôle sont devenus primordiaux pour la bonne marche économique mondiale, gênante aussi, car elle est justement une concurrente de premier plan, tout en étant à l’intérieur de ses frontières, garante d’une solidarité entre ses Etats membres, même si certains l’oublient, participant au budget européen en fonction de sa situation économique et démographique, recevant en retour des aides en fonction de sa situation économique et donc de sa richesse, notamment de ses habitants, tout en assurant également une libre circulation des marchandises en son sein, sans contrôles aux frontières et sans droits de douane, facilitant en cela les échanges, une liberté dans les mouvements de capitaux, et bien sur une libre concurrence, devant assurer à l’ensemble des citoyens européens une totale transparence ainsi qu’un libre choix à une échelle jamais vu auparavant.

Et si il est une réussite hautement fédératrice aujourd’hui, c’est bien celle concernant le programme européen de mobilité pour les étudiants et les enseignants, plus connu sous le nom d’Erasmus, qui, venant de fêter ses trente d’existence, avec un budget en hausse de 40 % pour la période 2014-2020, ayant permis à plus de 5 millions de jeunes européens de se confronter à d’autres horizons dans les domaines du savoir, à comme ambition pour l’avenir de l’ouvrir à de nouveaux types de populations, comme les apprentis, les bénévoles ou ceux qui suivent une formation professionnelle, devenant au passage Erasmus +.

Mais que dire également du programme spatial européen, leader mondial grâce à l’apport du lanceur Ariane, avec également l’avènement récent et la mise en service de Galileo, le système européen de positionnement par satellites, dont l’objectif est de donner à l’Europe une indépendance stratégique et économique par rapport au GPS américain.

Donc, je me répète, même si l’Union Européenne est loin d’être « has been », il est certainement vrai aussi qu’elle doit se renouveler, fédérer à nouveau ses citoyens avec des projets d’envergure, et affirmer sans faiblesse son positionnement au sein du monde d’aujourd’hui et bien sûr de demain.

Jacques Samela

 

Vus eu lus dans Les Echos du 21 décembre 2016, du 10 janvier 2017, du 22 février 2017, et du 07 mars 2017, du Parisien Eco du 20 février 2017, et La Croix du 16 février 2017
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L'Union Européenne : Ma petite histoire (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

L'Union Européenne : Ma petite histoire (suite)
L'Union Européenne : Ma petite histoire (suite)

La fondation ou le projet des pères fondateurs

Au sortir de la seconde guerre mondiale, l’Europe est à genoux, aidé par le plan Marshall, appelé par la suite « Programme de rétablissement européen », mais avec déjà les prémices de la guerre froide à l’horizon, avec notamment le Coup de Prague avec la prise de contrôle de la Tchécoslovaquie en février 1948 par le parti communiste tchécoslovaque, sous l’emprise de l’Union soviétique.

Donc, afin d’éviter un retour rapide de la guerre sur le continent européen, des hommes se sont levés avec comme idée de créer une association d’Etats européens de libre-échange, synonyme pour eux d’une intégration inédite, visant à rapprocher des pays récemment antagonistes, vainqueurs comme vaincus.

Il s’agissait du français Jean Monnet (1888-1979), de l’allemand Konrad Adenauer (1876-1967), et de l’italien Alcide De Gasperi (1881-1954). On les appelle aujourd’hui les « Pères fondateurs ».

Cependant, on estime que le discours de Robert Schuman, alors ministre français des Affaires étrangères, en date du 09 mai 1950, est considéré comme le texte fondateur de la construction européenne, suivi en 1951 par la création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) à l’instigation de six pays que furent la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Italie, le Luxembourg, et les Pays-Bas.

Cette nouvelle entité aura donc pour but de favoriser les échanges de matières premières nécessaires à la sidérurgie afin d’accélérer la dynamique économique, et de doter l’Europe d’une capacité de production autonome.

Le traité de Rome, acte fondateur de l’Europe telle que nous la connaissons aujourd’hui, sera lui signé le 25 mars 1957, avec comme idée d’approfondir la coopération des signataires dans les domaines économique, politique et sociaux, et d’aboutir au final à un marché commun permettant la libre circulation des personnes, des marchandises et des capitaux. Elle donc deviendra la CEE pour Communauté économique européenne.

Et, suivant la doctrine des « petits pas » de Robert Schuman, les six premiers signataires seront rejoints en 1973 par le Danemark, l’Irlande et le Royaume-Uni, en 1981 par la Grèce, en 1986 par l’Espagne et le Portugal, en 1995 par l’Autriche, la Finlande et la Suède, en 2004 par Chypre, l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la république Tchèque, la Slovaquie et la Slovénie, en 2007 par la Bulgarie et la Roumanie, et en 2013 par la Croatie.

Entre-temps, tout au long de ces nouvelles adhésions, de nouveaux traités furent signés comme celui concernant la fusion des exécutifs à Bruxelles en 1965, l’Acte unique européen à Luxembourg en 1986, entré en vigueur l’année d’après, avec pour but de redynamiser la construction européenne, tout en consacrant l’existence du Conseil européen, réunissant les chefs d’Etats et de gouvernement, renforçant également les pouvoirs du parlement européen, le fameux traité de Maastricht en 1992 où la CEE devint l’Union Européenne, et où apparut la citoyenneté européenne permettant la circulation et la possibilité de résider librement dans les pays de l’Union, donnant également le droit à ceux-ci de voter et d’être élu où ils résident durant les élections européennes et municipales, et aussi l’avènement de la monnaie unique, l’Euro.

D’autres traités seront mis en vigueur, comme celui d’Amsterdam en 1999, celui de Nice en 2003, et celui de Lisbonne en 2007, qui régit actuellement le fonctionnement de l’Union Européenne, et légèrement modifié en 2012, afin de répondre aux changements issus de la crise des dettes publiques au sein de la zone Euro.

Jacques Samela

Vu et lu dans La Croix du 09 mai 2016

Vu et lu dans La Croix du 09 mai 2016

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L'Union Européenne : Ma petite histoire

Publié le par Jacques SAMELA.

Vu dans La Croix du 09 mai 2016
Vu dans La Croix du 09 mai 2016

Vu dans La Croix du 09 mai 2016

D’aucuns, que j’appellerai les ennemis de l’intérieur, la compare à l’Union Soviétique, tout en appréciant la politique menée aujourd’hui par ce qui est devenue aujourd’hui la Russie.

D’autres, les ennemis de l’extérieur cette fois-ci, la souhaite divisée. A vous de deviner qui ils sont.

Les raisons ?

D’une part, ces attaques permanentes, rabâchées maintes et maintes fois depuis de nombreuses années, rarement démenties (une erreur ?) sur le fait que l’UE ne représente plus les nations et les citoyens qui la composent.

D’autre part, son poids économique, politique, sociétal, qui nous le savons peu (encore une erreur ?) est devenu au fil du temps un modèle envié de par le monde.

Et pourtant, n’est-elle pas celle qui nous assure depuis 60 ans une paix durable, alors que le continent européen sortait d’une énième guerre meurtrière ?

Je n’en ai pas connu directement, mes parents oui, et je ne souhaite pas que mes enfants en connaissent une nouvelle.

Alors il est vrai qu’elle n’est pas parfaite, loin de là même, car la difficulté à prendre des décisions rapides à 28 (bientôt 27), les atermoiements permanents, toujours bien relayés (trop certainement) sur des sujets forts comme la problématique de la dette, les réfugiés, ou bien évidemment le terrorisme, ne jouent pas en sa faveur, mais pour prendre un exemple un peu similaire, en l’occurrence les Etats-Unis, son histoire fut loin d’être de tout repos, et je crois que cela n’est pas fini.

Et comme le disait l’un des instigateurs de l’UE, le français Robert Schuman (1886-1963), l’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble. Elle se fera par des réalisations concrètes, créant d’abord une solidarité de fait.

Donc, voici une petite histoire de l’Union Européenne, la mienne, chaque jour de la semaine, lui souhaitant au passage un excellent anniversaire. 60 ans quand même.

Jacques Samela

 

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Pour mes lectrices

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans Les Echos du 12 janvier 2017, et Stylist du 23 février 2017
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Vus et lus dans Les Echos du 12 janvier 2017, et Stylist du 23 février 2017
Vus et lus dans Les Echos du 12 janvier 2017, et Stylist du 23 février 2017

Vus et lus dans Les Echos du 12 janvier 2017, et Stylist du 23 février 2017

Startups : pourquoi les femmes lèvent deux fois moins d’argent que les hommes

Par Sylvain Rolland | 01/03/2017 / La tribune

Fleur Pellerin, ancienne ministre reconvertie dans l'investissement avec son fonds Korelya Capital, fait partie des rares "stars" françaises de l'entrepreneuriat féminin. (Crédits : Reuters) Selon le baromètre 2017 réalisé par l’association StartHer avec KPMG, les startups dirigées par des femmes ont levé 126,6 millions d’euros en 2016 en France. C’est mieux qu’en 2015 (+84%) mais cela ne représente que 7% du montant total et 13% des levées. Comment rendre la tech plus paritaire ?

Certains clichés ont la vie dure. Notamment celui du profil du startuppeur, qui est souvent un homme, blanc, trentenaire et CSP+. Sans surprise, l'analyse des levées de fonds en France en 2016, menée par l'association StartHer (anciennement Girls in Tech) avec le cabinet d'audit KPMG dans le cadre de leur baromètre annuel publié mercredi 1er mars, tend à confirmer que la parité dans le milieu de la tech reste, en 2017, un combat de longue haleine.

Sous-représentées en général dans le milieu technologique, que ce soit dans les écoles d'ingénieurs et aux manettes d'une startup (en 2016, seules 8% des startups en France étaient créées ou dirigées par des femmes, un chiffre en baisse), les femmes sont mécaniquement moins présentes au moment de lever des fonds. Sur 100 levées réussies en 2016, seules 13 correspondent à une startup dirigée par une femme (15 en 2015). Mais si le montant des fonds levés est en augmentation par rapport à l'année précédente (126,6 millions d'euros, +86%), les femmes ne rattrapent toujours pas leur retard sur leurs homologues masculins. Car ces 126 millions ne représentent que 7% du montant total. La faute à un ticket moyen d'à peine 1,8 million d'euros, contre près du double pour les hommes (3,5 millions). D'ailleurs, si les femmes ont davantage levé en 2016 qu'en 2015, la progression est moins rapide que celle du marché global.

Le crowdfunding prisé par les startuppeuses

Cette inégalité pousse les femmes à se tourner vers d'autres canaux de financement que les traditionnels « VC ». Ainsi, deux plateformes de financement participatif (crowdfunding) se placent cette année dans le Top 5 des investisseurs les plus actifs pour soutenir l'entrepreneuriat féminin. Sowefund a réalisé 60% de ses tours de financement avec des entreprises dirigées par des femmes, et Wiseed 29%.

« En désintermédiant le processus de financement à un grand nombre, les plateformes de crowdfunding s'adressent à des profils d'investisseurs plus diversifiés que les acteurs traditionnels du financement early-stage, qui sont majoritairement dirigés par des hommes », écrit l'étude.

Autre fait intéressant : le réseau Femmes Business Angels, composé uniquement de femmes investisseuses, est l'acteur qui a le plus investi en 2016 dans les startups féminines.

« Il y a même une très large sur-représentation des startups dirigées par des femmes dans leurs choix d'investissements. Cela montre que les biais sont aussi forts pour les investisseurs hommes que pour les femmes : on a tendance à investir dans des profils qui nous ressemblent », décrypte Audrey Soussa, auteure du baromètre et investisseuse chez le fonds Ventech.

Les femmes plus terre-à-terre que les hommes face aux investisseurs

Pas de quoi se réjouir, donc. Seules trois startups dirigées par une femme ont levé plus de 10 millions d'euros : le service de livraison de repas à domicile Frichti (12 millions), le logiciel dédié à l'expérience client Splio (11 millions) et la plateforme d'e-commerce Afrimarket (10 millions). Le faible ticket moyen s'explique aussi par le fait que 47% des levées de fonds féminines concernent des startups en phase d'amorçage, où les montants récoltés sont plus faibles (626.000 euros levés en moyenne), tandis que 41% des opérations sont des premiers tours de table, 9% des deuxièmes tours, et 3% des troisièmes tours.

« La différence au niveau du ticket moyen est toujours la même : quel que soit le degré de maturité de la startup, les femmes lèvent environ moitié moins que les hommes », explique Audrey Soussan.

S'agit-il d'une discrimination, d'une réticence des investisseurs -eux aussi quasi-exclusivement des hommes- à financer des projets portés par des femmes ? Si certaines entrepreneures ont déjà témoigné du sexisme conscient ou inconscient qu'elles rencontrent au moment de demander des fonds, les témoignages de la plupart des femmes qui ont levé en 2016 indiquent qu'elles ont obtenu ce qu'elles souhaitaient.

« Les femmes ne sont pas victimes d'une volonté empêchée de lever davantage. Les comportements dans la tech sont genrés, il ne faut pas le nier. Les femmes sont simplement plus pragmatiques que les hommes, peut-être plus rigoureuses dans leur business plan, elles demandent et obtiennent en général juste ce dont elles ont besoin », affirme Audrey Soussan.

Caroline Ramade, la directrice générale de l'incubateur Paris Pionnières (voir son interview ici), va un peu plus loin. Elle estime que la différence entre les hommes et les femmes sur le montant moyen du ticket s'explique par les codes de l'entrepreneuriat :

« La tech est un milieu très masculin qui promeut des valeurs et des codes associés à la masculinité, comme la culture du risque, le pitch agressif, le discours devenu un cliché qui consiste à dire qu'on va conquérir le monde, ou encore le fait de demander plus que ce que l'on souhaite vraiment. Les femmes sont moins imprégnées de cet état d'esprit »

Les femmes sur-représentées dans le e-commerce... et, surprise, dans les biotech

L'analyse des levées de fonds dans les différents secteurs d'activité n'échappe pas aux idées reçues. Ainsi, les startuppeuses sont sur-représentées dans le e-commerce, qui concentre 59% des levées féminines de 2016. Logique : il y a moins de barrières technologiques à l'entrée dans le e-commerce, c'est donc un secteur que privilégient les femmes entrepreneures, qui sont sous-représentées dans les écoles d'ingénieurs mais dominantes dans les écoles de commerce. A l'inverse, aucune startup qui a levé des fonds en 2016 dans le secteur des matériaux, des matières premières et de l'énergie n'était dirigée par une femme.

 

[Un graphique de notre partenaire Statista]

Mais il y a aussi quelques surprises. Les femmes sont ainsi sur-représentées dans deux secteurs très masculins : les biotech et l'électronique/informatique (respectivement 13% et 17% des levées sont féminines, contre 7% dans l'ensemble). « On assiste à un renouvellement générationnel. Maintenant que l'écosystème est plus mature, on voit davantage de femmes créer leur société ou diriger des startups dans le hardware, dans tous les pays », confirme Barbara Belvisi, la cofondatrice du Hardware Club. Même logique dans les biotech. « Il y a énormément de femmes chercheures et médecins de très haut niveau », ajoute Audrey Soussan.

De plus en plus de réseaux féminins et de « role models »

Comment rendre le milieu de la tech plus paritaire ? Sur le terrain, de nombreux acteurs (et actrices) travaillent d'arrache-pied pour inciter les femmes à entreprendre et à investir. L'incubateur Paris Pionnières, créé en 2006, a déjà aidé plus de 200 startups créées ou dirigées par des femmes à se lancer, et a mis au point plusieurs programmes pour casser les freins à l'innovation féminine. Des réseaux, comme StartHer du côté des startus ou Femmes Business Angels du côté des investisseurs, promeuvent l'entrepreneuriat féminin, tout comme de nombreux événements, à commencer par la Journée de la femme digitale du 9 mars, ou encore Les EntrepreneurEs de la Niaque, un événement organisé par La Tribune en décembre dernier.

Toutes ces initiatives ont le même but : pousser les femmes à s'impliquer, valoriser celles qui ont réussi, et créer des « role models » pour la nouvelle génération. Pour l'heure, seule une dizaine de femmes détiennent des postes de dirigeants dans les fonds d'investissements français, dont Marie Ekeland, cofondatrice de France Digitale et du fonds Daphni, lancé en 2016 (voir son interview ici). Marie Ekeland fait partie des rares "role models" de la high tech française, avec Fleur Pellerin, qui a quitté la politique pour monter son propre fonds, Korelya Capital, ou encore Axelle Lemaire, qui vient de démissionner de son poste de secrétaire d'Etat au Numérique et à l'Innovation. Un travail de longue haleine.

 

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Mars 2017

Publié le par Jacques SAMELA.

Mars 2017
Mars 2017

Du 01 au 02 mars 2017

. Journées de l’intelligence artificielle / www.evenbrite.fr
Mise en place de la stratégie nationale de la France en IA.

 

Le 02 mars 2017

. DataPOC / www.datapoc.fr
Réunion de lancement des challenges numériques.

. Conférence Automobile Connectée / www.alenique@newscoevents.fr
La référence en matière de conférence sur le véhicule connecté.

 

Du 08 au 10 mars 2017

. BePositive / www.bepositive-events.com
ENR & Territoires, Energies dans le bâtiment, Bâtiment & Aménagement.

 

Le 10 mars 2017

. Nanolille / forum@nanoresp.fr
Productions, activités et usages des « nanos » : Les conditions de la confiance.

 

Du 14 au 15 mars 2017

. Produrable / www.produrable.com
Le Salon des acteurs et des solutions pour le Développement Durable & la RSE.

 

Du 15 au 16 mars 2017

. Enova / www.enova-events.com
Le salon des technologies pour les innovations de demain.

. Analyse Industrielle / www.analyse-industrielle.fr
Le salon des solutions en analyse industrielle.

 

Le 16 mars 2017

. Workshop Territoires & International / www.parcoursfrance.com
Convention d’affaires autour de la thématique des jumelages et des coopérations «économiques.

 

Du 19 au 21 mars 2017

. Les journées Granvelle Besançon / www.investbesancon.fr
Comment l’industrie et les services se réinventent grâce au numérique ?

 

Du 20 au 21 mars 2017

. BigUP4StartUP / www.bigup4startup.com
Développer les opportunités de business numérique entre les grands groupes et les start-up.

 

Du 21 au 23 mars 2017

. Rist / www.rist.org
Rencontres interrégionales de sous-traitance et de la fourniture industrielle.

. Intranet collaboratif & RSE / www.salon-intranet.com
L’intranet 2.0 et les réseaux sociaux d’entreprise au service de la stratégie, de la performance et de la productivité de l’entreprise.

. Solutions RH et eL / www.solutions-ressources-humaines.com
Salon des outils et services pour dirigeants d’entreprises, DRH, responsables de la formation et DSI.

 

Du 22 au 23 mars 2017

. IOT World / www.iot-world.fr
L’industrie de l’objet connecté et du Machine to Machine.

. Embedded Systems / www.embedded-mtom.com
Systèmes et logiciels embarqués.

. Microwave & RF / www.microwave-rf.com
Le salon des radiofréquences, des hyperfréquences, du wireless, de la CEM et de la fibre optique.

. APS Meetings / www.apsmeetings.com
Fabrication additive, impression 3D, prototypage rapide et développement de produit.

 

Du 22 au 26 mars 2017

. Laval Virtual / www.laval-virtual.org
Nouvelles technologies et usages du virtuel.

 

DU 23 au 25 mars 2017

. Aff’Tech / www.afftech.fr
Le salon de l’affûtage, de la rectification et de la fabrication des outils.

 

Du 28 au 30 mars 2017

. Forum Labo / www.forumlabo.com
Le salon des fournisseurs de matériels et services pour le laboratoire.

 

Du 28 au 30 mars 2017

. ContaminExpo / www.contaminexpo.fr
Le salon de la maîtrise de la contamination et des salles propres.

 

Du 29 au 30 mars 2017

. BIM World / www.bim-w.com
Promoteur de la transformation digitale pour la construction, l’immobilier et l’aménagement urbain.

. La mode est un territoire / www.salonmadeinfrance.com
Savoir-faire des fabricants de la filière mode française.

 

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Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans Libération du 17 janvier 2017, et Les Echos du 14 et du 31 janvier 2017
Vus et lus dans Libération du 17 janvier 2017, et Les Echos du 14 et du 31 janvier 2017
Vus et lus dans Libération du 17 janvier 2017, et Les Echos du 14 et du 31 janvier 2017
Vus et lus dans Libération du 17 janvier 2017, et Les Echos du 14 et du 31 janvier 2017
Vus et lus dans Libération du 17 janvier 2017, et Les Echos du 14 et du 31 janvier 2017

Vus et lus dans Libération du 17 janvier 2017, et Les Echos du 14 et du 31 janvier 2017

Vus et lus dans Les Echos du 31 janvier 2017 et du 07 février 2017, et l'Usine Nouvelle n°3502 du 07 février 2017
Vus et lus dans Les Echos du 31 janvier 2017 et du 07 février 2017, et l'Usine Nouvelle n°3502 du 07 février 2017
Vus et lus dans Les Echos du 31 janvier 2017 et du 07 février 2017, et l'Usine Nouvelle n°3502 du 07 février 2017
Vus et lus dans Les Echos du 31 janvier 2017 et du 07 février 2017, et l'Usine Nouvelle n°3502 du 07 février 2017

Vus et lus dans Les Echos du 31 janvier 2017 et du 07 février 2017, et l'Usine Nouvelle n°3502 du 07 février 2017

Le déficit commercial s'est creusé en 2016

Le Figaro / Le 07/02/17

 

Le secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, Matthias Fekl, estime que des retards chez les fournisseurs d'Airbus et le mauvais temps qui a freiné les récoltes de céréales sont en grande partie responsables de cette dégradation.

Alors que l'Allemagne a ravi y a quelques jours la place de premier exportateur mondial à la Chine, la France présente ce mardi un triste bilan de son commerce extérieur ce mardi. Le déficit commercial français s'est dégradé en effet plus que prévu en 2016 pour s'établir à 48,1 milliards d'euros, nettement au-dessus de l'objectif du gouvernement fixé à 45,3 milliards, a annoncé mardi la direction générale des douanes. Très loin aussi donc des 278 milliards d'euros d'excédent enregistré par l'Allemagne. «Ce ne sont pas des bons chiffres. Ce n'est pas une bonne année», a reconnu le secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, Matthias Fekl, interrogé par l'AFP.

Il a attribué cette hausse du déficit commercial à «des retards chez les fournisseurs d'Airbus qui ont décalé des livraisons», soit une aggravation du solde de l'aéronautique de 4,7 milliards d'euros «qui a contribué fortement à la dégradation globale». Matthias Fekl a également pointé une baisse de 2,5 milliards d'euros des exportations agricoles «en raison d'une mauvaise saison dans les céréales». Dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2017, le gouvernement s'était fixé un objectif de déficit de 45,3 milliards d'euros pour cette année, après avoir initialement tablé sur une amélioration à 40,3 milliards.

Baisse des exportations de 0,6%

Cette aggravation du déficit est due à «un accroissement du déficit manufacturier supérieur à l'allégement de la facture énergétique», soulignent les douanes dans un communiqué. Les exportations françaises ont baissé de 0,6% en 2016 après avoir connu un bond de 4,4% en 2015. Les exportations de produits énergétiques ont affiché «un nouveau repli». En revanche, les ventes de véhicules automobiles sont en hausse pour la troisième année consécutive, selon les Douanes.

Matthias Fekl a toutefois souligné que le secteur automobile avait connu «une dégradation liée à une hausse des importations». «Nous avons des importations élevées et une part de délocalisation de production, que ce soit en Europe de l'Est ou dans les pays du Maghreb qui est une réalité», a-t-il expliqué. Les importations ont «stagné (+0,1%) du fait de la forte contraction au premier semestre des approvisionnements énergétiques», précisent les douanes. Pour 2017, le gouvernement a prévu un déficit commercial de 48,9 milliards dans son projet de budget.

 

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