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Saint-Gobain (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Saint-Gobain (suite)
Saint-Gobain (suite)
Vus et lus dans Les Echos du 28/03/20 et du 03/07/20
Vus et lus dans Les Echos du 28/03/20 et du 03/07/20
Vus et lus dans Les Echos du 28/03/20 et du 03/07/20

Vus et lus dans Les Echos du 28/03/20 et du 03/07/20

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 30 avril 2016, intitulé : Saint-Gobain, l'innovation, toujours l'innovation.

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Le Coq Sportif (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Le Coq Sportif (suite)
Le Coq Sportif (suite)
Vus et lus dans Les Echos du 09/03/20, et Le Parisien Weekend du 26/06/20
Vus et lus dans Les Echos du 09/03/20, et Le Parisien Weekend du 26/06/20

Vus et lus dans Les Echos du 09/03/20, et Le Parisien Weekend du 26/06/20

Vu et lu dans Le Parisien Weekend du 26/06/20
Vu et lu dans Le Parisien Weekend du 26/06/20
Vu et lu dans Le Parisien Weekend du 26/06/20

Vu et lu dans Le Parisien Weekend du 26/06/20

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 03 juillet 2014, intitulé : Le Coq sportif, le retour

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Vacances, enfin

Publié le par Jacques SAMELA.

Vacances, enfin
Vacances, enfin

Chères lectrices et chers lecteurs,

Que vous soyez ou non en vacances, moi j’y serai, finalement, mais par la grâce de la programmation, je continuerai à vous informer de sujets divers et variés, pas trop prise de tête, reposons là justement, mais qui vous emmèneront pour la plupart à relire certains de mes sujets antérieurs, mais aussi à en découvrir d’autres.

Cependant, entre mes périodes de détente, j’en profiterai quand même pour préparer la rentrée, que d’aucuns annoncent déjà agitée, comme chaque année en fait, même si en raison de la crise sanitaire que nous vivons encore aujourd’hui, on peut se poser certaines questions légitimes, comme par exemple celle du rebond, du virus, n’espérons pas, de l’économie, à venir ?

Quoiqu’il advienne vraiment, ce seront assurément les sujets phares de la dernière partie de l’année, sans oublier les élections américaines, et les pourparlers pour clôturer enfin le Brexit.

D’autres, feront certainement leur apparition, on peut faire confiance à la nature humaine.

Je tenterai donc de vous présenter en amont le programme auquel vous aurez droit, avec la possibilité de le changer bien sûr, l’actualité primant justement, ce que j’essaie de temps en temps de faire finalement.

Donc, d’excellentes vacances à ceux qui partent, qui y sont encore, et à très bientôt pour la suite de l’aventure.

Jacques Samela

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Tourisme industriel (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Tourisme industriel (suite)
Tourisme industriel (suite)

Le tourisme d'entreprise peut-il aider les PME après la crise ?  

http://www.msn.com/fr-fr/finance/entreprises/le-tourisme-dentreprise-peut-il-aider-les-pme-apr%c3%a8s-la-crise/ar-BB178b2H?li=AAaCKnE&ocid=DELLDHP

Le 24/07/20

 

Agroalimentaire, artisanat et même industrie lourde. En 2019, 15 millions de curieux ont franchi les portes des entreprises en France, tout secteur confondu, pour un tourisme qui prend de l'ampleur.

Plutôt qu'un musée ou un château, pourquoi ne pas visiter des ateliers et des usines? Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à ouvrir leurs portes au public, c'est ce qu'on appelle le tourisme de savoir-faire et c'est un secteur qui ne cesse de gagner du terrain. 

Tous les deux ans, l’association nationale de la visite d'entreprise, Entreprise et Découverte publie un rapport détaillant les secteurs et les entreprises les plus visités en France. En 2019, ce ne sont pas moins de 15 millions de visiteurs qui ont franchi les portes des 2.000 entreprises ouvertes au public, en quête des secrets de fabrication. Un chiffre en hausse de 30% par rapport à 2013 où on dénombrait 12 millions de ces touristes atypiques. L'engouement est tel que le Routard propose son propre guide des entreprises à visiter en partenariat avec Entreprise et Découverte. 

"Découvrir ou redécouvrir le patrimoine national"

"Visiter les usines et les ateliers de production doit faire partie de notre offre et de notre paysage culturel français. C’est une façon de visiter les régions et de découvrir ou redécouvrir le patrimoine national et le territoire", indique Cécile Pierre déléguée générale du réseau Entreprise et Découverte. 

Parmi les secteurs plébiscités, la gourmandise est de mise. L’agroalimentaire domine à 37% avec 7 millions de curieux au total, accueillis par exemple du côté de la Confiserie des Hautes-Vosges ou du Salin d’Aigues-Mortes. En seconde position du classement, ce sont les productions de vins, bières et spiritueux qui intéressent à hauteur de 22%.

Plusieurs grandes entreprises ouvrent leurs portes à l’image d’EDF et d'Airbus mais ce sont les PME qui se prêtent davantage au jeu à hauteur de 94%. Certains secteurs montent en puissance, "on constate un intérêt grandissant pour la mode et la cosmétique mais aussi pour l’industrie lourde", indique Cécile Pierre. 

Un enjeu stratégique   

Que ce soit de manière gratuite ou payante, ces entreprises ont greffé à leur stratégie de développement un dispositif d’accueil du public "pour des raisons de communication, de commercialisation et de management", explique Cécile Pierre. 

Du point de vue des visiteurs, ces excursions au cœur des lignes de production permettent de découvrir une entreprise, comprendre la fabrication du produit et "défendre le Made in France." 60% deviennent ensuite des clients réguliers, indique l’étude et "avec un panier moyen nettement plus conséquent", déclare Cécile Pierre. "Un consommateur ayant visité une entreprise est beaucoup plus enclin à consommer et c’est une vente sans intermédiaire, directement du producteur au consommateur, ce qui favorise la fidélité", ajoute-t-elle. 

Les entreprises qui invitent les visiteurs à découvrir leur univers proposent très souvent des boutiques en fin de parcours. Pour la Verrerie de Biot, qui occupe fièrement la première place du classement avec un total de 580.000 visites en 2019, "70% des bénéfices sont tirés des ventes réalisées sur place et à l’issue de ces visites", explique son directeur Serge Lechaczynski.

Face à la crise sanitaire

Comme d'autres secteurs, le tourisme d’entreprise n’a pas échappé à la crise sanitaire. Pour Cécile Pierre, les entreprises de tourisme et savoir-faire ont subi "une triple peine". À l'instar d'autres sociétés, elles ont été stoppées dans leur activité de production. Elles ont également dû faire face à la perte des visiteurs sans pouvoir prétendre aux aides réservées au secteur du tourisme puisque leur code APE est relatif à leur activité première.

La Savonnerie marseillaise de la Licorne, qui décroche la 4ᵉ place du classement des petites entreprises les plus visitées, pouvait accueillir jusqu’à 50 personnes par visite, avant la pandémie. "Désormais, avec le coronavirus, les choses ont changé, on est limité à 9 personnes par créneau", confie la savonnerie. 

Même son de cloche du côté de la Verrerie de Biot qui a vu ses visites chuter de 90% par rapport à la même période l’an passé. Un véritable coup dur, mais l’entreprise peut toujours compter sur les visiteurs nationaux, témoigne Serge Lechaczynski, "les Français qui représentaient 40% des visiteurs seulement, sont désormais les seuls à venir et ils achètent davantage", indique-t-il.

Pour Cécile Pierre, c’est un tourisme tout à fait intéressant pour les locaux, qui connaissent déjà les principaux monuments qui les entourent et veulent voir de nouvelles choses. "C’est une forme de tourisme responsable parce qu’on soutient le 'consommer local' et ça permet de comprendre l’origine des produits. Il est possible que ça développe par la suite un véritable engouement pour la visite d’entreprise dans l’ère post-Covid", espère-t-elle. Les touristes étrangers, qui représentaient 21% des visiteurs d'entreprise en 2019, sont tout de même attendus avec impatience. 

 

. Pour plus d'information, n'hésitez-pas à lire ou à relire ce sujet :  http://competitiviteinfrance.overblog.com/2020/07/la-france-une-autre-histoire.html  

 

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Ne pas rater

Publié le par Jacques SAMELA.

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Vous aimez le lait, la nature, et vous souhaitez sauver la planète ?

Vous apprécierez peut-être le sujet prochain ?

Rendez-vous donc demain.

Jacques Samela

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La filière bio (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

La filière bio (suite)
La filière bio (suite)

Le bio en pleine progression, la France en tête du marché européen

http://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/le-bio-en-pleine-progression-la-france-en-t%c3%aate-du-march%c3%a9-europ%c3%a9en/ar-BB16xfpX?li=AAaCKnE&ocid=DELLDHP

 Le 09/07/20

Une croissance à deux chiffres en 2019. Avec près de 12 milliards d'euros atteints l'année dernière, le marché du bio en France est devenu leader en Europe, aux côtés de l'Allemagne, seul en tête jusqu'alors. Et ce statut, l'Hexagone pourrait le conforter en 2020 grâce au coup d'accélérateur de la consommation lors du confinement.

Les produits transformés très plébiscités

Parmi les produits qui ont tiré le marché, « un tiers des œufs coquille vendus en France est un œuf bio » (+ 20 %), a indiqué Philippe Henry, président de l'Agence Bio, organisme public qui suit l'évolution du bio en France. Les produits qui connaissent les plus fortes progressions, supérieures à 15 %, « sont principalement des produits transformés », a précisé l'Agence Bio dans son rapport annuel.

Il en va ainsi des produits surgelés (+ 31 %), notamment glaces, sorbets, pizzas et légumes, des bières (+ 24 %), des produits laitiers (+ 18 %, hors lait liquide), de l'épicerie (+ 16 %) et des jus et boissons sans alcool (+ 16 %).

Afin de répondre à cette demande galopante, les surfaces agricoles cultivées en bio ont poursuivi leur progression, atteignant 2,3 millions d'hectares (+300 000 hectares). On comptait un peu plus de 47 000 fermes bio en France fin 2019.

« Il faudrait quasiment doubler les conversions dans les deux prochaines années »

Au premier rang des productions agricoles françaises dont la part de bio se développe, « on a quatre secteurs qui sont intéressants en conversion », a souligné Philippe Henry. « On a les grandes cultures (céréales) qui continuent de progresser comme l'année dernière, – encore +100 000 hectares qui arrivent en bio —, on a l'arboriculture, 25 % du verger est en bio ou en conversion, la viticulture, c'est pareil, on est à 14 % de vignes qui sont en bio, et je peux citer également les légumes ». Philippe Henry a rappelé par ailleurs le lancement il y a quelques mois d'une banane bio, baptisée « pointe d'or » : « ça veut dire que du côté de l'outre-mer aussi, il y a une conscience du bio qui commence à prendre ».

En tout, fin 2019 les surfaces cultivées en bio représentaient 8,5 % de la surface agricole utile (SAU). Le président de l'Agence Bio a néanmoins reconnu qu'il serait « difficile » d'atteindre les 15 % de SAU d'ici à 2022, objectif du gouvernement pour la fin du quinquennat Macron. « Il faudrait quasiment doubler les conversions dans les deux prochaines années », a noté Philippe Henry.

Le bio encore trop cher dans la grande distribution

Parmi les facteurs susceptibles de susciter de nouvelles conversions, la demande pourrait connaître une accélération en 2020 : elle a déjà connu un « petit coup d'accélérateur » durant le confinement, avec « 8 % de consommateurs en plus en l'espace de deux mois », a indiqué Philippe Henry.

Seule ombre au tableau, la pression sur les prix exercée par certains acteurs de la grande distribution et dénoncée à l'occasion, notamment par la FNSEA.

Le modèle des magasins spécialisés progresse mais « la grande distribution prend des parts plus importantes, parce qu'ils ont effectivement compris que la bio était un axe de croissance », a résumé Christian Weinsberg, administrateur de la coopérative Biocoop, lors d'une conférence de presse. La grande distribution, qui représentait auparavant moins de la moitié des ventes, détenait 55 % du marché en 2019.

 

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 27/10/17, intitulé : La filière bio, à la croisée des champs et des chemins.

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SeaBubbles (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

SeaBubbles (suite)
SeaBubbles (suite)

Où en est SeaBubbles, la start-up française pionnière du transport fluvial écologique ?

https://www.usinenouvelle.com/editorial/ou-en-est-seabubbles-la-start-up-francaise-pionniere-du-transport-fluvial-ecologique.

le 12/07/2020

 

En 2017, L'Usine Nouvelle vous faisait découvrir Bubble, cette navette fluviale volante conçue par la start-up française SeaBubbles. Encore au stade prototype il y a trois ans, le modèle a évolué et débute sa commercialisation.

Janvier 2016, l'ancien équipier du navigateur Eric Tabarly, Alain Thébault, veut se rendre utile pour la planète et fonde SeaBubbles. Son idée ? Créer un moyen de transport alternatif et aussi efficace que la voiture, et qui permettrait à ses utilisateurs d’éviter les embouteillages de la ville. La Bubble se veut sans impact sur l’environnement, un moyen de locomotion totalement électrique, non polluant, sans bruit et sans vague. Bonne nouvelle, l'entreprise a récemment a implanté son centre de recherche à Annecy, en Haute-Savoie.

La Bubble de 2020

La première Sea Bubble n’était pas adaptée pour la ville de Paris (Ile-de-France). En effet, prévue pour naviguer à 50 km/h, elle était donc bien au-dessus des 12 km/h autorisés pour la circulation fluviale de Paris. Le prototype, testé en 2017 par la capitale, manquait de stabilité avec des difficultés de régulation de la vitesse.

La nouvelle Bubble présentée par la start-up en 2019 est dorénavant conçue pour pouvoir circuler sous la limite autorisée grâce à un meilleur contrôle apporté par son système "Fly by wire". Ce dernier permet avec un ordinateur de calculer la hauteur et de contrôler l’angle d’assiette et le roulis (balancement du bateau) afin de régler les flaps (les volets présent sur les ailes d’un avion) et ainsi assurer une stabilité dite optimale.

Alliance entre l’automobile, l’aéronautique et le naval, la Bubble vole au dessus de l’eau à partir de 7 nœuds, grâce à un système de propulsion hydraulique combiné aux foils. Ses ailes issues de l’hydroptère permettent grâce à leurs déplacements dans l’eau de porter la Bubble jusqu’à 40 cm au dessus de la surface, rendant possible la navigation en mer avec des vagues qui ne dépassent pas cette hauteur. La coque de la Bubble est en fibre de carbone, pour gagner en légèreté et solidité. 

https://www.usinenouvelle.com/mediatheque/1/7/9/000883971_illustration_large.png

 

Des tests en cours aux Etats-Unis

D'ici cinq ans, la start-up ambitionne d'être présente dans 50 villes, via la commercialisation de ses Bubbles à travers le monde. Alors que des tests sont en cours aux Etats-Unis (voir la vidéo ci-dessus), des contrats auraient déjà été signés en France et en Suisse. En mai 2020, le Conseil régional d'Auvergne Rhône-Alpes en a ainsi commandé un, selon le magazine spécialisé Bus&Car Connexion. "La région Auvergne-Rhône-Alpes a, pour l’instant versé un acompte de 5 000 euros à la startup Sea Bubbles. Le montant total de l’investissement de 250 000 euros sera acquitté à la livraison. Laquelle ne devrait pas intervenir avant plusieurs mois. En effet, si la technologie est désormais calée, il reste à organiser la production." Aucune date de livraison ne serait encore avancée.

L'ambition de la start-up, dans les villes où elle s'implantera, est aussi de disposer de quais spécifiques pour recharger ses navettes et faciliter l’accès des passagers. Ces docks seraient autonomes : ils produiraient de l’énergie grâce à des tuiles solaire, des générateurs sous-marins et des éoliennes. Et permettraient d’entretenir les Bubbles grâce à un système de levage breveté déjà existant, selon l'entreprise. 

 

https://www.usinenouvelle.com/mediatheque/1/5/9/000883951_illustration_large.png

Parmi ses ambitions, Alain Thiébault souhaite également utiliser des moteurs à hydrogène visant à remplacer les batteries en lithium. Et développer différentes gammes de Bubbles, pour en créer des plus grandes, comme le Flybus.

https://www.usinenouvelle.com/mediatheque/1/6/9/000883961_illustration_large.png

 

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 29 juin 2018, intitulé : SeaBubbles, au-delà des océans

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Les Rencontres d'Aix en Seine (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Les Rencontres d'Aix en Seine (suite)
Les Rencontres d'Aix en Seine (suite)
Vu et lu dans Le Monde du 07/07/20

Vu et lu dans Le Monde du 07/07/20

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire le sujet en question sur ce lien, en date du 02 juillet dernier :

  http://competitiviteinfrance.overblog.com/2020/07/les-rencontres-d-aix-en-seine.html

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Le 14 juillet 2020 (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Le 14 juillet 2020 (suite)
Le 14 juillet 2020 (suite)
Photos J.S.
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Photos J.S.

Photos J.S.
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Photos J.S.

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Ma petite histoire du 14 juillet

Publié le par Jacques SAMELA.

Ma petite histoire du 14 juillet
Ma petite histoire du 14 juillet

Vous le savez certainement, mais cette année, en raison de la crise que nous vivons encore aujourd’hui, et afin de remercier l’ensemble du personnel soignant, le 14 juillet, jour de la fête nationale, se fera exceptionnellement sans son défilé habituel, et sa traditionnelle cérémonie sera organisée elle sur la place de la Concorde en leur hommage.

Cependant, rassurez-vous, les militaires ne seront pas oubliés, avec l’hommage rendu cette fois-ci aux troupes ayant participé à l’opération Résilience, consacrée à l’aide et au soutien de la population en métropole et en Outre-mer pour combattre le virus, assorti d’un défilé aérien plus léger que d’habitude.

Mais au fait, connaissez-vous la petite histoire de cette grande fête ?

Ne cherchez-pas, la voici.

Tout commence en fait le 21 mai 1880, par le dépôt d’une proposition de loi dite Raspail, du nom de son instigateur, le député Benjamin Raspail, afin d’adopter le 14 juillet comme jour de fête nationale.

Elle fut signée et adoptée par l’assemblée de l’époque le 8 juin 1880, par le Sénat le 29 juin 1880, avant d’être promulguée définitivement le 06 juillet 1880.

Par ce vote, elle obtint donc la majorité parmi des parlementaires de tout bord (de sensibilités différentes), pas toujours d’accord,  entre d’un côté, républicains de gauche comme de droite, et de l’autre monarchistes, et notamment sur le sens de cette fête, voulue par le gouvernement de l’époque, à la recherche lui d’un événement fédérateur, rassemblant justement l’ensemble de la nation française.

En effet, d’aucuns souhaitaient honorer la révolution de 1848, d’autres la naissance de la République en 1870, après la chute de Napoléon III, d’autres encore, la date du serment du Jeu de paume, le 20 juin 1789. Difficile effectivement de trouver un accord.

Alors, même si la date de la prise de la Bastille correspondait au préalable à un symbole fort de l’histoire de France (récente) et de la fin de la monarchie absolue, certains la trouvant trop sanglante, proposèrent plutôt l’exemple de la Fête de la Fédération, date justement du premier anniversaire de la prise de la Bastille, et symbole cette fois-ci de l’union de la Nation.

Les deux sensibilités furent finalement réunies, et tombèrent donc d'accord sur cette date.

Quant à son déroulement, cette journée s’organisera donc dès le début autour du défilé militaire, donnant une image de protection du pays, et des festivités populaires, se déroulant dans l’espace public, donnant lieu notamment à un bal populaire, que l’on connait surtout aujourd’hui par le dit bal des pompiers, se déroulant généralement la veille du 14 juillet.

La cérémonie elle,  donnera lieu à quelques faits marquants comme celui de 1919, nommé pour l’occasion fête de la victoire, où, devant les maréchaux Joffre et Foch, des centaines de mutilés de guerre défilèrent, ou encore celui de 1945, précédé par trois jours de festivités, ceux de 1958 et 1959, servant à affirmer l’indépendance militaire de la France, avec pour la première fois le défilé d’armes lourdes de marques françaises, sans oublier également celui de 1989, célébrant en grandes pompes le bicentenaire de la révolution française, suivi d’un spectacle du créateur Jean-Paul Goude s’intitulant à juste titre « La Marseillaise* ».

Il faut savoir aussi que le défilé n’a pas été toujours situé sur les Champs Elysées, puisqu’en 1974, il se déroula entre La bastille et République, en 1975, à Vincennes, en 1977, à l’école militaire, et en 1979, entre République et La Bastille cette fois-ci. Ce n’est que depuis 1980 que les Champs Elysées se sont imposés.

Et moi qui ne rate pratiquement jamais le défilé, il est vrai que cette avenue, considérée comme la plus belle du monde, est plus qu’appropriée pour accueillir chaque année ce défilé, entre l’Arc de Triomphe, et la place de la Concorde, deux places fortes de l’histoire de France.

Bonne fête nationale à vous, et célébrons tous ceux, qui sans chercher les honneurs ou la gloire, se sont impliqués sans relâche, afin que cette crise soit la plus brève, la moins meurtrière, et la plus vivable possible pour nous autres citoyens.

*http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/histoire/dossier-historique-la-marseillaise/les-paroles-de-la-marseillaise 

Jacques Samela

 

Sources :

. Wikipedia

. https://www.elysee.fr/la-presidence/la-fete-nationale-du-14-juillet

 

A noter :

. https://www.elysee.fr/la-presidence/les-symboles-de-la-republique-francaise

Ma petite histoire du 14 juillet
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