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Devialet, Qwant, Sigfox, Teads (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Devialet, Qwant, Sigfox, Teads (suite)
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Vu et lu dans Le Parisien Eco du 26/02/18
Vu et lu dans Le Parisien Eco du 26/02/18

Vu et lu dans Le Parisien Eco du 26/02/18

Quentin Sannié épaulé par Franck Lebouchard à la tête de Devialet

05/03/2018 / Frenchweb.fr

Selon nos informations, Franck Lebouchard rejoint la société en tant que directeur général pour renforcer le management de Devialet.

Son cofondateur, Quentin Sannié, n’aura désormais que la charge du produit et des partenariats de licence. Cette nomination est un marqueur fort de changement de la société, et a été communiquée contre toute attente aux salariés de l’entreprise ce matin.

Créée en 2007, Devialet, start-up française spécialisée dans les produits acoustiques haut-de-gamme et créatrice de l’enceinte connectée Phantom, emploie 400 personnes et dispose d’une quarantaine de magasins, ainsi que d’une présence dans 80 pays. Le chiffre d’affaires 2016-2017 (clôturé au 31 mars) était de 60 millions d’euros et la société, rentable.

Devialet vend ses produits sous sa propre marque, mais développe aussi une activité de licence de technologie et de marque, avec notamment l’opérateur britannique de télévision payante Sky.

Après plusieurs levées, notamment auprès de Bernard Arnault, Xavier Niel, Marc Simoncini et Jacques-Antoine Granjon, Devialet a ensuite bouclé un tour de table de 100 millions d’euros auprès d’investisseurs internationaux en novembre 2016. 

Franck Lebouchard a exercé cinq ans chez Colgate Palmolive puis quatre ans chez McKinsey, avant d’intégrer le groupe Castorama. Par la suite, il a dirigé pendant plus de huit ans les Cinémas Gaumont Pathé, puis rejoint le groupe Demos en tant que directeur général.

 

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 24 juillet 2015, intitulé : Devialet, une pépite (française) à l'écoute.

 

Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3551 du 22/02/18, La presse au futur, le mag n°1, et Les Echos du 15/02/18
Vus et lus dans l'Usine Nouvelle n° 3551 du 22/02/18, La presse au futur, le mag n°1, et Les Echos du 15/02/18

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Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire les dossiers :

. Qwant, moteur de découverte à la française (12/06/16)

. Sigfox, l'envol du papillon (24/03/15)

. Teads, avènement d'une nouvelle licorne ? (26/01/17)

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Ma contribution

Publié le par Jacques SAMELA.

Ma contribution
Ma contribution
Vus et lus dans Ca m'intéresse n° 445 de mars 2018, Management de mars 2018 et Elle du 10/11/18,
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Vus et lus dans Les Echos du 29/11/17 et du 18/01/18, et Le Monde du 06/09/17
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Vu et lu dans Les Echos Weekend n° 103 du 15/12/17
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A ne pas manquer

 

. Forum ELLE Active / www.forumelleactive.fr

06/04/2018 - 07/04/2018

Paris

 

. La journée de la femme digitale / www.lajourneedelafemmedigitale.fr

17/04/18

Paris

 

 

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Bio, Champagne, Ducasse, Laguiole, Poilâne (suite) + IAA

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans Les Echos du 13/12/17, et Le Parisien Weekend du 26/01/18
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Vus et lus dans Les Echos du 14/02/18, du 14/11/17, M Le Monde du 16/12/17 et du 03/02/18
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Vus et lus dans Les Echos du 14/02/18, du 14/11/17, M Le Monde du 16/12/17 et du 03/02/18

. N'hésitez-pas à lire ou à relire :

. La filière bio, à la croisée des champs et des chemins (25/10/17)

. Le champagne, des bulles, des bulles, toujours des bulles (29/12/17)

. Alain Ducasse, Pierre Gagnaire, combat de chefs ? (08/09/16)

. Laguiole & Opinel : A couteaux tirés (18/05/17)

. La maison Poilâne, pétrie de talent (09/10/17)

 

Et avant de vous rendre, éventuellement, sur le Salon de l'agriculture, relisez :

. Les IAA, de nombreux challenges à relever (14/03/16)

 

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ETI (suite) + ETM

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans Les Echos du 15/02/18, et l'Usine Nouvelle n° 3547 du 25/01/18, et n° 3550 du 15/02/18
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Vus et lus dans Les Echos du 15/02/18, et l'Usine Nouvelle n° 3547 du 25/01/18, et n° 3550 du 15/02/18

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 08/01/14, intitulé : Les ETI : Un gisement de croissance à protéger

Entreprises de taille moyenne, la France en retard ?

Grégoire Normand  |  19/02/2018, La Tribune

Cette enquête révèle également que ces entreprises ne profitent pas pleinement des opportunités liées au commerce international.

 

En effet, le chiffre d’affaires des ETM dans le monde ne provient qu’à 15% des exportations. Les dirigeants d’ETM interrogés déclarent développer davantage leur marché domestique (18%) que l’international (11%).

 

Une étude HSBC indique que si les entreprises de taille moyenne (ETM) augmentaient globalement leurs exportations de seulement 1%, elles pourraient accroître leur impact économique de 12,5 milliards de dollars dans le monde.

 

Pour les entreprises moyennes françaises, cet impact est estimé à 600 millions de dollars.

 

Les entreprises de tailles intermédiaires (ETM) jouent un rôle moteur dans l'économie. Selon une étude de la banque HSBC portant sur 14 pays (*), les entreprises de ce type comptent en moyenne pour 25% du PIB de chaque État.

Alors que l'actuel ministre de l'Économie Bruno Le Maire veut faciliter l'accroissement de la taille des entreprises avec la loi Pacte présentée en Conseil des ministres le 18 avril prochain, la place de ces sociétés dans l'économie mondiale est plus que jamais au centre des débats.

Qu'est qu'une entreprise de taille moyenne ?

Selon le document de la banque publié le 14 février dernier, les entreprises de taille moyenne réalisent un chiffre d'affaires annuel qui se situent entre 50 millions et 500 millions de dollars.

Ces firmes emploient entre 200 et 2.000 personnes. Le rapport souligne que ces entreprises de taille moyenne, dans les 14 pays étudiés (433.000 au total), emploient globalement 208 millions de personnes environ (soit la population du Brésil). Elles contribuent à hauteur de 9 milliards de dollars du PIB mondial et génèrent 3.400 milliards de dollars d'exportations.

La France compte assez peu d'entreprises de taille moyenne

Au regard des données mises en avant dans l'étude, la France compte assez peu d'entreprises de taille moyenne (5.637) contrairement à des pays de taille comparable comme l'Allemagne (15.004) ou le Royaume-Uni (9090).

Sur les 14 pays étudiés, la France se situe à la neuvième place en 2014 dans une approche en valeur absolue. Le bilan est plus inquiétant lorsque l'on rapporte le nombre d'entreprises de taille moyenne au nombre d'habitants. Dans cette configuration, la France arrive en 13ème position (85 ETM pour 1 million d'habitants) juste devant l'Arabie Saoudite (75 /million d'habitants). À l'inverse, Singapour, les Émirats arabes unis et le Canada arrivent sur les trois premières marches du podium de ce classement.

Pour la France, la place des très petites entreprises (TPE) et des petites et moyennes entreprises (PME), ainsi que celle des grandes entreprises (GE) dans l'économie peuvent en partie expliquer le retard français.

Des contributions divergentes selon les pays

Les contributions de ces entreprises à l'activité d'un pays présentent de réelles divergences. Aux États-Unis, la valeur ajoutée de ces firmes étaient évaluées à environ 3.485 milliards de dollars en 2014 contre 2.251 en Chine, 699 milliards en Allemagne, 519 milliards au Royaume-Uni et 404 milliards en France.

Le classement de la richesse produite par ces entreprises dans chaque pays ne reflète pas nécessairement le nombre d'ETM implantées sur le territoire. Par exemple, la Chine est le pays qui compte le plus d'ETM (198.528) au monde mais la richesse produite par ces sociétés est bien plus importante aux États-Unis, alors que la première puissance économique mondiale en recense beaucoup moins (33.434).

"Cela signifie que les niveaux de productivité sont bien plus élevés aux États-Unis, puisque les entreprises américaines entre 200 et 2.000 employés sont capables de produire beaucoup plus de richesses que des entreprises de taille similaire en Chine".

Un impact important sur le marché du travail

D'après les résultats de l'étude, plus de 208 millions de personnes travaillent directement pour ce type d'entreprises. Avec les emplois indirects, cela représente 688 millions d'emplois dans les 14 pays retenus dans l'étude de la banque HSBC.

En France, ce sont trois millions de personnes employées par ces entreprises, qui contribuent à la richesse du pays à hauteur de 400 milliards de dollars, spécialement dans les secteurs manufacturiers et des services, qui portent à eux seuls un quart de cette contribution (110 milliards de dollars).

Des chefs d'entreprises optimistes

D'après une enquête menée auprès de 1.400 ETM dans les 14 pays, il apparaît que 70% des chefs d'entreprise interrogés sont optimistes sur les prévisions économiques.

Sur les trois prochaines années, les entrepreneurs prévoient que la croissance de leurs revenus et leurs marges bénéficiaires augmenteront de 6%, "une amélioration basée sur les performances actuelles (entre 4% et 5% l'année dernière)". 

Cet optimisme est particulièrement porté par une conjoncture économique mondiale favorable qui reste néanmoins vulnérable.

Pour assurer ces prévisions de croissance sur les trois prochaines années, les entreprises de taille moyenne veulent mettre "la priorité sur l'investissement pour améliorer leur compréhension des évolutions du marché [...] améliorer leur efficacité et leur réactivité". 

Du côté des entreprises françaises, 32% des ETM pensent augmenter leurs chiffres d'affaires de 4 à 6% dans les trois prochaines années, contre 21% dans le monde et 32% en Allemagne. Selon Andrew Wild, directeur du marché des entreprises pour l'Europe chez HSBC :

"Les ETM sont essentielles à l'économie et ont le potentiel pour participer davantage à la croissance en se développant sur de nouveaux marchés. En France, les entreprises sont performantes à l'international, et expriment leur volonté de s'exporter de plus en plus, mais elles pourraient faire encore mieux".

Interrogés sur le principal obstacle à la réussite de leur entreprise, les patrons français des ETM relèvent en premier lieu "la réglementation française défavorable aux ETM (54%)".

Reste à voir comment le gouvernement pourrait modifier la réglementation en cours au moment de la discussion de la future loi Pacte dans les prochaines semaines.

 (*)" Méthode : dans cette étude, sont étudiées les entreprises dont le chiffres d'affaires se situe entre 50 et 500 millions USD. Les estimations de la taille de ce secteur sont basées sur des données publiées en 2014 et des estimations prudentes. Les administrations publiques ainsi que l'éducation et la santé sont exclues de cette analyse car ces secteurs sont soumis à de fortes fluctuations et sont soumis à des régimes de propriétés et réglementaires qui rendent difficiles les comparaisons internationales".

 

 

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Bpifrance, Brevets (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Vus et lus dans Les Echos du 05/12/17, et du 01/02/18
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Vus et lus dans Les Echos du 05/12/17, et du 01/02/18

Vus et lus dans Les Echos du 05/12/17, et du 01/02/18

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou a relire le dossier du 30 septembre 2013, intitulé : BPI France, la banque de la reconquête.

Vu et lu dans Les Echos du 23/01/18

Vu et lu dans Les Echos du 23/01/18

Startups : le brevet est votre richesseDétails

Magali Touroude Pereira / 25 Janvier 2018 / UP' Magasine

 

Si un brevet est utile pour se défendre contre la copie, c'est aussi le sésame pour sécuriser les investissements de R&D et lever des fonds. C'est également un excellent moyen de gagner en visibilité et d'asseoir le sérieux et le caractère innovant de l'entreprise. Or aujourd'hui seules 15% des startups françaises déposent des brevets. Selon Magali Touroude Pereira, Fondatrice de YesMyPatent, il faut donc inciter les startups à déposer des brevets pour de meilleures chances de réussite.

 

L'institut national de la propriété industrielle (INPI) a publié son étude annuelle (1) sur les entreprises privées déposantes de brevets. Celle-ci porte sur les demandes de brevets publiées en 2016, et montre que les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) déposent de plus en plus de brevets, en étant à l’origine de 29% des demandes de brevets publiées.

 

Dans sa dernière étude, publiée le 19 avril 2017, France Brevets (2) estime que les startups qui détiennent un portefeuille de brevets ont trois fois plus de chances de réussir à 10 ans que les autres.

 

En 2016, sur les 3 465 personnes morales françaises qui ont eu au moins une demande de brevet publiée à l’INPI, 1 993 sont des PME (entreprises de moins de 250 salariés), dont près de la moitié des très petites entreprises (TPE de 0 à 9 salariés) ; 482 sont des ETI (entreprises de 250 à 4 999 salariés) ; et 605 sont de grandes entreprises (de plus de 5 000 salariés). Ce n'est pas encore le cas des startups ...

 

Le brevet : un outil indispensable contre la copie

L'inventeur dépossédé de son idée par un tiers n'est pas rare. C'est d'ailleurs la triste mésaventure de Studio Banana, une startup espagnole qui, après une levée de fonds réussie sur KissKissBankBank.com pour développer son Oreiller autruche, a vu son produit copié et distribué à grande échelle par une entreprise chinoise.

 

Sans brevet, Studio Banana n'a pu faire valoir son invention, ni stopper la commercialisation de ces copies.

 

Selon France Brevets, seules 15% des startups françaises déposent un brevet dans leur phase d'amorçage contre 23% pour l'Allemagne, 22% pour les États-Unis et 22% pour la Chine.

 

Un moyen pourtant efficace pour lutter contre la contrefaçon.

Pourquoi alors si peu de brevets sont déposés en France ?

Le dépôt d'un brevet représente une somme conséquente pour ces toutes jeunes entreprises puisqu'il faut débourser environ 5 000 euros la première année pour une protection européenne, auxquels il faut ajouter un montant à peu près équivalent la deuxième année. Et si on souhaite une protection internationale, les coûts s'envolent.

Le brevet : savoir dépenser pour gagner plus

Rien d'étonnant donc que les startupeurs préfèrent investir leurs fonds - qui bien souvent ne s'élèvent qu'à quelques milliers d'euros - dans la communication, le marketing ou la commercialisation de leur projet et attendre une levée de fonds pour s'engager dans cette dépense.

 

Mais c'est une erreur, et à plusieurs titres. Outre le fait qu'une invention divulguée ou commercialisée n'est plus brevetable, une stratégie de protection des inventions notamment par le dépôt de brevets est indispensable pour lever des fonds.

 

En sécurisant l'investissement fait dans la R&D contre les copies et en accréditant la valeur de l'innovation, le brevet donne une image de sérieux à l'entreprise et rassure les investisseurs.

 

Un brevet est un actif de l'entreprise tout autant que le sont les usines, ou les outils de production dans l'économie traditionnelle. Sans brevet, et même si l'invention est révolutionnaire, la startup aura bien des difficultés à lever des fonds.

 

En effet, rien ne prouvera à l'investisseur qu'une fois le produit sur le marché, un compétiteur ne commercialisera pas une copie, moins chère puisque n'ayant pas à supporter les frais de R&D, mettant ainsi son investissement en grand danger. Un risque qu'aucun fond d'investissement n'est prêt à prendre.

Accroitre sa visibilité grâce au brevet

Le brevet est également un excellent outil de communication. En effet, c'est un moyen de gagner en visibilité puisqu'après 18 mois les demandes de brevets sont publiées au Bulletin Officiel et accessibles sur de nombreuses bases de données gratuites, telles qu'Espacenet ou Google Patents. 

 

Or les fonds et les grandes entreprises les épluchent en vue d'une prise de capital ou d'une acquisition.  Selon l'étude de France Brevets, 30 % des jeunes pousses qui ont déposé au moins un brevet ont soit fusionné, soit été rachetés, ou ont réussi une introduction en Bourse.

 

Un taux qui chute à 8% pour les startups sans titre de propriété industrielle. Détenir un brevet multiplie par trois les chances de succès d'une startup.

Breveter, oui, mais dans les règles de l'art

Mais attention, tous les brevets ne se valent pas. Pour être un atout, un brevet doit être de qualité - un investisseur fera toujours réaliser un audit des brevets par un cabinet de conseil en propriété industrielle avant tout investissement – mais aussi couvrir les principaux marchés visés et pays où sont susceptibles de sévir les contrefacteurs.

 

Dès lors qu'une entreprise touche un marché international, le brevet doit donc être déposé au minimum en Europe, aux Etats-Unis et en Asie. Là encore, le prix est conséquent puisqu'il peut s'élever à 100 000 euros, voire plus selon la complexité de l'invention. Il est donc important de bien identifier ces frais en amont d'une levée de fonds car si un investisseur ne s'engage pas dans une startup sans brevet, il prendra toutefois en compte les frais d'une extension de brevet à l'international, qu'il sera prêt à financer s'il croit au projet.

 

Aujourd'hui, peu d'écoles d'ingénieurs et d'universités forment à la propriété industrielle. Pourtant le brevet est une arme économique majeure. Il permet de gagner en notoriété, d'attirer des investisseurs, des partenaires, des collaborateurs.

 

Le brevet ne doit pas être perçu comme une charge financière pour l'entreprise mais comme une richesse, un pari sur l'avenir et une assurance vie pour la pérennité de l'entreprise face à une compétition toujours plus rude et internationale.

 

Il est crucial d'anticiper la stratégie de protection de la propriété intellectuelle, et en particulier des inventions, dès la création de la startup, au risque sinon de la voir disparaître avant même qu'elle n'ait eu le temps de vraiment exister. 

 

Magali Touroude Pereira, Fondatrice de YesMyPatent

 

(1) Les analyses de l’Observatoire de la propriété intellectuelle Décembre 2017, de Emmanuelle Fortune et Mickaël Chion / INPI

 

(2) Pour aider les startups, France Brevets a lancé il y a plus de deux ans un programme d'accompagnement sur-mesure, baptisé La Fabrique à brevets. 

 

 https://www.inpi.fr/sites/default/files/inpi_analyses_2017_entreprises_privees_deposantes_de_brevets_en_2016_0.pdf

 

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 21 avril 2015, intitulé : France Brevets, valorisation à la française.

 

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Le tourisme (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Vu et lu dans Les Echos du 01/02/18
Vu et lu dans Les Echos du 01/02/18

Vu et lu dans Les Echos du 01/02/18

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 01 juillet 2013, intitulé : Le tourisme : Une richesse nationale

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Criteo, Qwant, Sigfox (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Criteo, Qwant, Sigfox (suite)
Vu et lu dans Les Echos du 16/01/18

Vu et lu dans Les Echos du 16/01/18

Malgré la politique anti-cookies d’Apple, Criteo a tenu le choc en 2017 / Frenchweb / 15/02/2018

Cependant, Criteo a fait face à un ralentissement de sa croissance. En 2016, le spécialiste français de la publicité en ligne avait ainsi vu son chiffre d’affaires progresser de 36%. Le constat est similaire pour les bénéfices nets de l’entreprise qui ont grimpé de 11% l’an passé, à 97 millions de dollars, après un bond de 40% un an plus tôt.

Néanmoins, à la lumière de ces résultats annuels supérieurs aux prévisions de la société et aux attentes des analystes, Criteo a repris des couleurs à Wall Street. L’action du groupe, qui réalise 40% de son activité aux États-Unis a ainsi bondi de 20% dans la foulée de la publication de ses résultats.

Après iOS, le défi du RGPD

Après avoir limité les dégâts en 2017, Criteo se prépare à affronter une année 2018 qui s’annonce encore plus difficile. L’an passé, le spécialiste du reciblage publicitaire ne s’était d’ailleurs fait aucune illusion sur l’impact du nouveau système d’Apple sur iOS.

Lancé à l’automne, ce dernier, baptisé «Intelligent Tracking Prevention (ITP)», restreint lourdement le suivi publicitaire sur Safari via les «cookies», des petits fichiers permettant de récolter des données sur la navigation des internautes sans leur consentement.

Ces fichiers, aussi minuscules soient-ils, étaient une mine d’or pour Criteo car ils permettaient à l’entreprise française de proposer des publicités sur-mesure aux internautes en fonction de leurs préférences. Le nouveau dispositif d’Apple oblige dorénavant les sociétés tierces à revoir leur copie puisqu’elles ne peuvent plus utiliser plus de 24 heures les «first cookies», créés sur les sites lorsqu’ils sont visités par les internautes.

Dans un premier temps, Criteo avait évalué en novembre dernier l’impact du nouveau système d’Apple de 9% à 13% sur son chiffre d’affaires, hors reversement à ses partenaires. Finalement, la société a établi en décembre le préjudice engendré à hauteur de 22% sur ses revenus en 2018.

De plus, les choses devraient se compliquer davantage pour Criteo en mai prochain avec l’entrée en vigueur du Règlement général sur la protection des données (RGPD).

Face à ces défis, le groupe français cherche à se diversifier. Dans ce sens, l’entreprise a notamment lancé deux outils à destination des e-commerçants pour les aider à résister face au mastodonte Amazon. Criteo leur met ainsi à disposition un outil, baptisé «Criteo Audience Match», qui permet de réconcilier les audiences.

Avec cet outil, les marchands en ligne ont l’opportunité de rapprocher leurs données CRM avec des données de navigation Web ou mobile pour adresser des publicités mieux ciblées aux internautes. En parallèle, Criteo propose un deuxième outil, qui s’appuie sur sa technologie de prédiction et de personnalisation, pour toucher des consommateurs qui pourraient être intéressés par les services du marchand en ligne.

Les deux outils de Criteo pour les e-commerçants s’appuient sur le «Criteo Shopper Graph», qui offre un panorama des 1,2 milliard de clients réalisant 21 milliards de transactions chaque mois.
 

. Pour plus d'informations sur Criteo, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 19 février 2013, intitulé : Criteo, le rêve américain.

Avec Masq, Qwant facilite le partage de fichiers entre appareils

 Industrie & Technologies

Par Séverine Fontaine publié le 24/01/2018

 

 

Eric Léandri, PDG du moteur de recherche français Qwant, a annoncé à Industrie & Technologies le lancement dans les semaines à venir de MASQ, un système de connexion d’appareils permettant la sauvegarde de données en temps réel d'un appareil à l'autre.

Lors du Forum international de cybersécurité (FIC) qui s’est déroulé à Lille ces 23 et 24 janvier, Eric Léandri, PDG du moteur de recherche français Qwant, a annoncé lors d'une interview accordée à Industrie & Technologies le lancement imminent de MASQ, un système d’appairage des dispositifs mobiles permettant la sauvegarde des fichiers d’un appareil à l’autre. « Masq ne nécessite pas d’inscription.

Il sauvegarde vos fichiers sur tous les dispositifs connectés, en peer-to-peer. Les données ne passent jamais par Qwant », souligne Eric Léandri. Elles ne sont donc ni récupérées, ni stockées.

Le PDG nous a même fait une démonstration sur son stand : « pour interconnecter les dispositifs, il suffit d’aller sur le lien – ou le QR code – que vous propose Masq et d'autoriser leur appairage », a-t-il détaillé.

Aussitôt dit, aussitôt fait, nous nous prêtons au jeu en scannant le QR code du smartphone d’Eric Léandri et en suivant la démarche indiquée.

Notre smartphone a désormais le retour d’écran du smartphone du PDG de Qwant, permettant de voir ce qu’il fait en temps réel! A l’inverse, les actions réalisées sur notre écran sont immédiatement renvoyées vers le smartphone du PDG.

Grâce à cette connexion simple entre différents appareils, il est possible de prendre une photo avec son smartphone et de la retrouver sur n’importe quel dispositif appairé sur Masq.

De quoi simplifier l’échange de données d’un appareil à l’autre. L’annonce officielle de ce système devrait être réalisée dans les jours à venir. 

 

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 12 juin 2016, intitulé : Qwant, moteur de découverte à la française.

 

Sigfox élargit son réseau IoT mondial à 45 pays

VIPress.net du 09/02/2018

 

Sigfox, spécialiste des services de connectivité IoT, annonce que cinq nouveaux pays ont rejoint son réseau mondial, portant ainsi à 45 le nombre total de pays faisant partie du réseau, qui dessert actuellement quelques 803 millions de personnes et couvre 3,8 millions de km2.

Avec ces nouveaux ajouts, Sigfox est en bonne voie pour atteindre son objectif d’élargir son réseau IoT à 60 pays et régions et toucher 1 milliard de personnes en 2018.

Les opérateurs Xperanti en Malaisie, Amotech en Corée du Sud, Heliot en Suisse, Omnicell IoTnet en Hongrie et iWire aux Emirats arabes unis, deviendront les partenaires stratégiques exclusifs de Sigfox, et seront responsables du déploiement du réseau dans leurs territoires respectifs, développant ainsi l’écosystème Sigfox.

« Nous sommes ravis d’accueillir ces cinq nouveaux opérateurs au sein de la grande famille Sigfox. Nous avons déjà commencé à collaborer avec eux pour augmenter la puissance du réseau LPWAN et pour renforcer notre écosystème. Cette nouvelle étape majeure consolide notre position unique sur le marché IoT.

Ces nouveaux partenariats nous rapprochent de notre objectif, qui consiste à créer un réseau mondial capable d’épauler les entreprises aussi bien au niveau local que global, grâce à un réseau élargi de partenaires commerciaux », souligne Rodolphe Baronnet-Frugès, vice-président exécutif, en charge des opérateurs, chez Sigfox.

L’année 2017 a été haute en couleurs pour Sigfox, avec le déploiement d’un réseau international dans 43 pays et une croissance de 90% en termes d’appareils actifs au cours des six derniers mois, pour dépasser les 2,5 millions d’appareils actifs, affirmait en début d’année le spécialiste en services de connectivité IoT de Labège.

En 2018, Sigfox projette d’élargir sa portée à plus de 60 pays et de connecter jusqu’à 10 millions d’appareils.

Créé en 2010 par Ludovic Le Moan et Christophe Fourtet, Sigfox est basé à Labège, près de Toulouse, dans la « Vallée de l’IoT ».

 

. Pour plus d'information, n'hésitez-pas à lire ou à relire l'article du 24 mars 2015 intitulé : Sigfox, l'envol du papillon.

 

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Ubisoft, jeux vidéos (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Ubisoft, jeux vidéos (suite)

Ubisoft en route pour les JO de PyeongChang

7 décembre 2017 Françoise Lafuma

Eco Savoie Mont Blanc

 

L’extension « Steep™ En route pour les Jeux olympiques », produit officiel licencié des JO d’hiver PyeongChang 2018, a été développée à Annecy, durant un an.

Le groupe Ubisoft  vient d’annoncer le lancement de  « Steep  En route pour les Jeux olympiques », une extension du jeu d’action sports en monde ouvert, sorti en décembre 2016, et conçu presque intégralement à Annecy.

Disponible depuis cette semaine sur PlayStation®4, PlayStation 4 Pro, Xbox One, Xbox One X et PC, cette extension a requis un an de développement aux équipes du studio annécien, qui emploie aujourd’hui 190 collaborateurs.

En lien avec des athlètes

Elle comprend de nombreux événements en ski alpin, snowboard et ski freestyle. Avec des épreuves dans diverses disciplines telles que le slalom géant, le slalom, le super-G, la descente, le slalom géant parallèle, le half-pipe, le snowboard Cross, le slopestyle, le ski half-pipe, le ski cross et le ski slopestyle.

En outre, la nouvelle extension intègre un nouveau mode de jeu : les joueurs embarquent avec des athlètes professionnels dans l’aventure « Deviens une légende ».

Conçu pour les novices comme pour les joueurs aguerris souhaitant parfaire leurs tricks et découvrir la nouvelle discipline slopestyle, le mode « Deviens une légende » permet de suivre l’aventure d’un athlète sélectionné pour les Jeux olympiques d’hiver.

Les joueurs recevront les conseils d’athlètes olympiques avant chaque défi (conseils d’entraînement, informations sur les tracés de piste et bien sûr la compétition en elle-même).

Belle panoplie de champions

Des vidéos de dix sportifs sont intégrées au jeu. Voici la bande-annonce vidéo :

  • Tessa Worley (Grand-Bornand), compétitrice française sur l’ensemble des cinq disciplines alpines et spécialiste du slalom géant.
  • Kevin Rolland (La Plagne) le champion savoyard de ski freestyle qui a décroché la médaille de bronze en half-pipe aux Jeux Olympiques de Sochi 2014.
  • Alexis Pinturault (Courchevel), le champion savoyard de ski alpin et médaillé olympique au slalom géant en 2014 à Sochi
  • Lindsay Vonn, la skieuse alpine américaine aux multiples victoires dont une médaille d’or en descente aux Jeux olympiques de Vancouver 2010
  • Sage Kotsenburg, le snowboarder américain qui a remporté la toute première médaille d’or olympique de la discipline slopestyle aux Jeux olympiques de Sochi 2014
  • Ayumu Hirano, la snowboardeuse japonaise décorée de la médaille d’argent en half-pipe aux Jeux olympiques de Sochi 2014
  • Scotty James, snowboarder australien double champion du monde en half-pipe et champion 2017 du superpipe
  • Gus Kenworthy, freestyler américain récompensé de la médaille d’argent en slopestyle aux Jeux olympiques de Sochi 2014
  • Julia Marino, une jeune snowboardeuse américaine championne de slopestyle en 2017
  • Bode Miller, est le skieur alpin américain le plus décoré de tous les temps, champion du monde et médaillé d’or olympique.

Partager des expériences

Pour rappel, développé par Ubisoft Annecy, en association avec Ubisoft Montpellier et Ubisoft Kiev, le jeu Steep, a été spécialement conçu pour le partage d’expériences, notamment grâce à des fonctionnalités multijoueur avancées.

Celles-ci offrent aux riders la possibilité d’explorer les Alpes et l’Alaska. Objectif : permettre aux joueurs de relever des challenges ensemble ou de se défier les uns les autres pour tenter de décrocher la première place du classement.

Le jeu  permet également de participer à plusieurs compétitions en ligne, comme le Steep World Tour mensuel, où les joueurs relèvent des challenges précis afin de se qualifier pour le tournoi et avoir une chance de gagner des récompenses exclusives.

Ubisoft est l’un des leaders mondiaux de la création, de l’édition et de la distribution de jeux vidéo et de services interactifs.

Les équipes du groupe se répartissent à travers un vaste réseau mondial de studios et de filiales de distribution. Pour l’exercice 2016-17, le chiffre d’affaires consolidé d’Ubisoft s’est élevé à 1, 46 milliard d’euros.

 

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 19 décembre 2013, intitulé : Ubisoft : Union des Bretons Indépendants (UBI), soft (Sotware).

 

Vu et lu dans Les Echos du 01/12/17

Vu et lu dans Les Echos du 01/12/17

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Champagne (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Vu et lu dans Télérama n° 3544 du 13/12/17
Vu et lu dans Télérama n° 3544 du 13/12/17
Vu et lu dans Télérama n° 3544 du 13/12/17
Vu et lu dans Télérama n° 3544 du 13/12/17
Vu et lu dans Télérama n° 3544 du 13/12/17
Vu et lu dans Télérama n° 3544 du 13/12/17
Vu et lu dans Télérama n° 3544 du 13/12/17

Vu et lu dans Télérama n° 3544 du 13/12/17

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 29 décembre 2017, intitulé : Le champagne, des bulles, des bulles, toujours des bulles.

Mais n'oubliez-pas :

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé.

A consommer avec modération.

 

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Altrad, Poma (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Vu et lu dans Les Echos du 29/04/17
Vu et lu dans Les Echos du 29/04/17

Vu et lu dans Les Echos du 29/04/17

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 29 avril 2014, intitulé : Altrad, réussite d'un bâtisseur.

Vu et lu dans Les Echos du 13/04/17

Vu et lu dans Les Echos du 13/04/17

Trophée Montagne 2017 : Poma, leader tout terrain

Présences du 15/12/17 

#Trophées Presences

#transport par câble

#station de montagne
 

Le leader mondial du transport par câble a affiché en 2016 une croissance dynamique de plus de 15 %. Présent dans 90 pays, Poma progresse notamment dans le transport en milieu urbain.

Le point avec le président du directoire, Jean Souchal.

 

Comment se répartit aujourd’hui votre activité ?

Jean Souchal, président du directoire de Poma : La neige représente un bon tiers de notre chiffre d’affaires, les infrastructures touristiques un autre tiers. Le câble urbain, en pleine progression, atteint aujourd’hui 20 % de notre activité. Enfin, Poma est également présent dans le transport industriel et le transport de matériaux.


Le transport urbain par câble est un marché qui explose…

JS : Ce moyen de déplacement a connu un renouveau grâce à l’Amérique du Sud. Des pays comme le Brésil et la Colombie possèdent une topographie qui se prête parfaitement au transport par câble. Autre pays stratégique pour nous : l’Algérie. Il s’agit du premier pays au monde en termes de transport par câble en milieu urbain. Nous avons d’ailleurs créé avec l’État algérien une entreprise commune pour développer ce type d’infrastructures. Il faut bien comprendre que le câble ne vient pas en concurrence avec les autres moyens de transport, mais, au contraire, il est complémentaire. Les mentalités évoluent aujourd’hui en France. Notre groupe a ainsi été retenu à Orléans, Toulouse ou encore à Saint-Denis-de-La Réunion.


Quels sont vos axes d’innovation ?

JS : Nous travaillons sur deux axes. D’une part, le confort de l’usager : confort des cabines, installation du wifi, chauffage/climatisation, bien-être en général. L’autre chantier concerne la formation et l’accompagnement de nos clients. Nous avons ainsi monté avec le rectorat de Grenoble une formation post-bac sur le transport urbain par câble qui a démarré cette année au lycée Vaucanson.


Vous avez réalisé une forte croissance en 2016. Qu’en est-il cette année et comment s’annonce 2018 ?

JS : Après cette croissance l’an dernier, nous allons atteindre un palier, mais la tendance est très rassurante. En matière d’export, que ce soit pour le câble urbain ou touristique, nous avons des pays très actifs : la Chine bien sûr, où Poma est présent depuis plus de 30 ans, mais aussi la Russie ou encore l’Égypte et la Birmanie. Notre dernière satisfaction est notre participation à l’équipe qui a obtenu un prix*, le 17 novembre, pour la tour Brighton British Airways i360, inaugurée l’an dernier. Il vient récompenser notre recherche permanente d’excellence.
F. Combier

*Structural Awards 2017 décerné par The Institution of Structural Engineers


 Infos clés

  • Leader mondial du transport par câble
  • Export : 77 %
  • Effectif local : 454 en Isère
  • Effectif Groupe Poma : 1026
  • CA 2016 (Groupe Poma) : 343 M€

 A savoir

  • "Avec des réalisations dans 90 pays à travers le monde, il n’y a pas une montagne où nous ne sommes présents".
  • La Compagnie des Alpes a signé avec Poma un contrat de 38 M€ pour cinq appareils de remontées mécaniques destinées aux stations de Val d'Isère, Tignes, Méribel, La Plagne, Serre-Chevalier. 

 

. Pour plus d'informations, n'hésitez-pas à lire ou à relire le dossier du 11 décembre 2014, intitulé : Poma, de la montagne à la ville.

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