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Par idéal, et pour une certaine vision de la France

Publié le par Jacques SAMELA.

Par idéal, et pour une certaine vision de la France
Par idéal, et pour une certaine vision de la France
Vu et lu dans Le Parisien Week-end du 13/12/21
Vu et lu dans Le Parisien Week-end du 13/12/21

Vu et lu dans Le Parisien Week-end du 13/12/21

Après la panthéonisation de Joséphine Baker, américaine, et bien d’autres*, voici donc celle de Misak Manouchian, arménien, qui lui aussi, décida de combattre l’envahisseur nazi et ses supplétifs collaborationnistes, mais avec pour conséquence, d’être lui passé par les armes au Mont Valérien le 21 février 1944 avec l’ensemble de son groupe, dont l’appellation, inventée par l’occupant pour discréditer leurs actions, « l’Affiche rouge** », est passée désormais à la postérité.

Vu et lu dans Télérama n° 3855 du 29/11/23
Vu et lu dans Télérama n° 3855 du 29/11/23
Vu et lu dans Télérama n° 3855 du 29/11/23

Vu et lu dans Télérama n° 3855 du 29/11/23

Mais d’autres se sont levés également, tel Dimitri Amilakvari, géorgien, (https://www.ordredelaliberation.fr/fr/compagnons/dimitri-amilakvari), mort au combat durant la bataille dite d’El Alamein, les espagnols de la « Nueve » (https://www.paris.fr/pages/la-nueve-ces-republicains-espagnols-qui-ont-libere-paris-7066), qui dans le cadre de la 2ème DB du général Leclerc, entrèrent les premiers le 24 août 1944 dans Paris, occupée, mais déjà en insurrection, ou encore, mais beaucoup moins connu, voire pas,  Addi Bâ (https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/culture-africaine/addi-ba-le-tirailleur-senegalais-meconnu-de-la-resistance_3060271.html), tirailleur sénégalais et maquisard dans les Vosges.

Vu et lu dans Télérama n° 3866 du 14/02/24
Vu et lu dans Télérama n° 3866 du 14/02/24
Vu et lu dans Télérama n° 3866 du 14/02/24

Vu et lu dans Télérama n° 3866 du 14/02/24

Alors bien évidemment, il serait inconvenant d’oublier tous les autres, comme les bretons de l’Ile de Sein, qui après l’appel du général de Gaulle*** (le 18 juin pour rappel), embarquèrent en nombre pour l’Angleterre, comme ceux de la dite « dissidence » des Antilles (https://www.slate.fr/story/105631/resistance-antilles-dissidence), reconnue plutôt tardivement, et puis tout ceux qui en France décidèrent eux aussi de résister, des plus connus (Jean Moulin, Pierre Brossolette, Guy Moquet****, les époux Lucie et Raymond Aubrac), au moins connus, femmes et hommes de toutes conditions, jeunes et moins jeunes.

Par idéal, et pour une certaine vision de la France
Par idéal, et pour une certaine vision de la France

Et, comme il me serait impossible à énumérer et à relater ici en une seule fois tout ce qui fit la résistance, je vous engage à visiter les nombreux lieux de mémoire ainsi que les musées, présents dans tout le pays, où vous pourrez aisément vous renseigner.

Je pense notamment au Musée de l’ordre de la libération (www.ordredelaliberation.fr), et au Musée de la libération de Paris (www.museeliberation-leclerc-moulin.paris.fr), situés eux dans la capitale.

Quant aux ouvrages sur le sujet de la résistance, vous n’aurez que l’embarras du choix, tout en vous conseillant celui que vous trouverez ci-dessous.

Par idéal, et pour une certaine vision de la France

Sinon, et pour clôturer, en ces temps où certains revisitent l’histoire comme bon leur semblent, et que les élections européennes approchent, avec l’obligation de se positionner pour notre avenir, il serait de bon ton je crois, de rappeler une des phrases de l’appel du général de Gaulle qui disait « Quoi qu’il arrive, la Flamme de la Résistance ne s’éteindra Jamais ».

*https://www.paris-pantheon.fr/agenda/figures-de-la-resistance-au-pantheon#:~:text=De%20Jean%20Moulin%20%C3%A0%20Jos%C3%A9phine,mondiale%2C%20dans%20ses%20diff%C3%A9rentes%20composantes.

**https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Affiche_rouge_(chanson)   

***https://www.linternaute.fr/actualite/guide-histoire/2533910-appel-du-18-juin-1940-discours-du-general-de-gaulle-resistance/#:~:text=Le%2018%20juin%201940%2C%20le,le%20d%C3%A9but%20de%20la%20R%C3%A9sistance.

****https://www.sudouest.fr/archives/sa-lettre-d-adieu-est-restee-celebre-qui-etait-guy-moquet-fusille-il-y-a-80-ans-par-les-allemands-6665061.php

Jacques Samela

 

A écouter :

. https://www.youtube.com/watch?v=z1DaJogllx8

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La filière cosmétique (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

La filière cosmétique (suite)
La filière cosmétique (suite)

Cosmétiques : le secteur franchit pour la première fois la barre des 20 milliards d’euros d’export

https://www.lemoci.com/cosmetique-le-secteur-franchit-pour-la-premiere-fois-la-barre-des-20-milliards-deuros-dexport/

Le 13/02/24 

 

Le secteur de la cosmétique, en grande forme sur les marchés étrangers, a vu ses ventes à l’international progresser de 10,8 % en 2023 pour atteindre 21,3 milliards d’euros, tirées par les segments du parfum et du maquillage et soins du visage.

Après une année record en 2022, les entreprises de la cosmétique montrent une nouvelle fois leur dynamisme à l’export, selon les données que vient de publier la Fédération des entreprises de la beauté (Febea), issues des statistiques douanières. Avec 21,3 milliards d’euros (Md EUR) en 2023, leurs exportations viennent de franchir la barre des 20 milliards d’euros.

Ces données se recoupent les tendances des chiffres publiées le 8 février par Cosmetic Valley, le pôle de compétitivité de la filière et son opérateur export : en incluant les produits de la savonnerie (non pris en compte par la Febea), le montant des exportations atteint 23,4 Md EUR. « Plus de 50 % de la production française de la filière parfumerie-cosmétique est exportée, ce qui hisse notre secteur au premier rang des exportateurs dans le monde » indique sa dernière publication.

Parmi les catégories qui tirent le plus la croissance, les produits de maquillage et les soins du visage se hissent au premier rang avec une augmentation de 9,9 % à 11 milliards d’euros suivie par les parfums, en progression de 10,5 % à 7,1 Md EUR et de 100 % par rapport à 2019. Mais ce sont les produits capillaires qui enregistrent la plus forte croissance (+ 15,8 %).

Par région du monde, c’est le Vieux-Continent qui a offert les débouchés les plus dynamiques. L’Union européenne demeure le premier marché à l’export avec 40,2 % (8,6 Md EUR) du total des exportations, soit une progression de 20,8 % par rapport à 2022. L’Allemagne, l’Espagne et l’Italie restent les trois premiers marchés en Europe pour les cosmétiques français.

Timide hausse en Chine et recul au Moyen-Orient

Les États-Unis demeurent le premier acheteur hors UE, en particulier dans la parfumerie : un parfum sur cinq produits en France est exporté outre-Atlantique. Ce segment a enregistré 1,9% de croissance, à 1,2 Md EUR, suivi par le maquillage et les soins du visage (+ 5,3 % à 1,1 Md EUR). La croissance de ce dernier marché a néanmoins ralenti très fortement en 2023 : il a progressé de 2, 8 %, contre 26,7 % en 2022.

Les exportations à destination de la Chine ont quant à elle augmenté de 1,7 % pour atteindre 1,99 Md EUR, alors qu’en 2022 les ventes avaient progressé de 5 %. Cette croissance est avant tout tirée par le maquillage (2,9 % à 1,7 Md EUR). Un rouge à lèvre français sur quatre est exporté vers la Chine. La contreperformance des produits d’hygiène corporelle et de soin (- 29,6 %), troisième poste d’exportation plombe le bilan, malgré les hausses des parfums (+ 2,5 %).

La seule région à avoir réduit ses importations de produits cosmétiques français l’an dernier est le Moyen-Orient (- 2,9 %) en raison notamment d’une forte baisse des exportations vers l’Arabie saoudite (- 19 %), en partie compensée par les Émirats arabes unis (+ 6 %).

Deuxième contributeur à la balance commerciale derrière l’aéronautique 

Malgré le ralentissement sensible de ces ventes sur les grandes destinations, le secteur a de quoi se réjouir. « La filière, composée à plus de 80 % de TPE et de PME, contribue fortement à l’amélioration de la balance commerciale française et continue à faire croître l’attractivité de la cosmétique française dans le monde », s’est félicité Emmanuel Guichard, délégué général de la Febea.

Pour donner une idée, d’après les chiffres de la douane, qui ne recoupent pas toujours exactement les mêmes produits que ceux des filières, l’ensemble parfums-cosmétiques-produits d’entretien a dégagé un excédent (CAF/FAB) de 16,4 Md EUR en 2023, en hausse de 1 Md EUR (30 Md EUR pour l’aéronautique).

Malgré l’inflation, les produits cosmétiques ont poursuivi leur progression sur les marchés étrangers. La cosmétique est devenue en 2023 le deuxième contributeur au solde positif de la balance commerciale, derrière l’aéronautique et devant les vins et spiritueux. Au total, plus de 60 % de la production française de cosmétiques est exportée.

Sophie Creusillet

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2019/10/la-filiere-cosmetique-une-embellie-francaise.html

 

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Janvier 2024

Publié le par Jacques SAMELA.

Janvier 2024
Janvier 2024

PLUS. De 100 000 visiteurs pour le salon « Made In France » ou MIF Expo 2023, dont 90 % ont acheté des produits auprès des 1 000 exposants présents cette année.

Mifexpo.fr

 

CONTRAT. De plus de 500 millions d’Euros pour Alstom en Arabie Saoudite, afin d’initier un projet de tramway expérimental, alimenté par batterie, et circulant sur la plus longue ligne sans caténaire au monde, soit 22,4 km.

L’Usine Nouvelle du 04 janvier 2024

 

CINQUIEME. Titre consécutif pour la française Stéphanie Frappart, après avoir été élue à nouveau meilleure arbitre féminine du monde.

La Dépêche du 06 janvier 2024

 

RECORD. La fréquentation des musées français, avec 8,9 millions de visiteurs, en progression de 14 % par rapport à 2022.

Le Monde du 06 janvier 2024

 

UNIQUE. Française la société Elwave (www.elwave.fr), spin-off de l’IMT Atlantique (www.imt-atlantique.fr) à avoir été choisie après un appel d’offres de l’OTAN pour détecter des mines datant de la dernière guerre mondiale, et ce grâce à un système de capteurs dotés d’une précision inégalée lors d’explorations et de détections sous-marines.

Le Journal des Entreprises du 08 janvier 2024

 

NOUVELLE. Grosse commande pour le groupe Airbus de la part de la compagnie taïwanaise Eva Air, soit 18 long-courriers à grand rayon d’action A350-1000. Le contrat avoisinerait les 8,5 milliards de dollars.

La Tribune du 09 janvier 2024

 

OUVERTURE. D’un campus à Pékin pour l’ESC Clermont Business School, ainsi que d’un bureau fixe à la CCI Franche Chine. Au printemps prochain, cela sera au tour de Marrakech (Maroc), de voir l’ouverture d’un campus similaire.

Bref Eco du 09 janvier 2024

 

CONFORTABLE. La production cinématographique française en 2023, avec une part de marché hexagonale équivalente à 39,8 %, juste derrière son homologue américaine qui elle est à 41,3 %.

Télérama du 10 janvier 2024

 

HAUSSES. De la production industrielle en France de 0,5 % en novembre 2023, ainsi que de la production manufacturière pour le 2ème mois consécutif, à 0,3 %.

MEILLEURE. Que prévu la croissance française en fin d’année 2023, avec une augmentation du PIB de 0,2 % au dernier trimestre 2023, évitant pour le coup une récession attendue.

La Tribune du 10 janvier 2024

 

GAIN.  De 9 000 emplois au 3ème trimestre 2023 pour la région Auvergne Rhône-Alpes.

Le Dauphiné Libéré du 11 janvier 2024

 

EXTRAORDINAIRE. L’année 2023 pour Airbus avec la vente de 2 319 avions, soit plus de 500 avions de plus que son précédent record, et plus de 800 de plus que celui de son principal concurrent, Boeing.

La Tribune du 11 janvier 2024

 

INVESTISSEMENT. D’un milliard d’Euros dans l’ensemble de ses usines pour le missilier européen MBDA, tout en continuant d’embaucher 2 000 personnes chaque année.

Challenges du 11 janvier 2024

 

PREVISIONS. Record attendu pour le recrutement dans l’industrie française, avec 182 500 embauches prévues, soit 500 de plus que pour 2022.

L’Usine Nouvelle du 11 janvier 2024

 

OUVERTURE. D’une 1ère boutique en Egypte pour la marque de prêt à porter Kiabi, poursuivant en cela son expansion internationale, avec 580 points de vente dans 26 pays désormais.

SIGNATURE. D’un accord entre la France et la Norvège, afin de renforcer la coopération industrielle verte entre ces deux pays.

FREQUENTATION. Du cinéma français en hausse de 38,5 % à l’étranger en 2023, avec plus de 1 000 films en exploitation, dont sept dépassant le million d’entrées.

Le Moci du 12 janvier 2024

 

DISTINCTION. Pour la start-up française Morfo (www.morfo.rest) à Davos pour son projet de reforestation par drone dans la ville de Rio (Brésil), dont le but, dans le cadre de son programme « Refloresta Rio » est de reboiser ses collines.

Le Moci du 13 janvier 2024

 

PARTENARIAT. Par-delà l’Atlantique pour l’entreprise Waga Energy (www.waga-energy.com), afin de lancer avec la société américaine Decatur Hills Landfill, la production de biométhane dans l’état de l’Indiana. C’est déjà son 7ème projet dans ce pays.

Le Dauphiné Libéré du 14 janvier 2024

 

OFFICIALISATION. D’un investissement de 1,8 milliards d’Euros pour le groupe Arcelor Mittal à Dunkerque, afin de remplacer le charbon utilisé dans ses usines par du gaz naturel, puis par de l’hydrogène.

Le Figaro du 14 janvier 2024

 

RECRUTEMENT. Prévu de 50 000 personnes sur deux ans dans l’aéronautique française afin de répondre à une demande record, et ce après 25 000 embauches actées en 2023.

Les Echos du 15 janvier 2024

 

COOPERATION. Franco-britannique inédite sur le nucléaire de 4ème génération, avec de la part des concepteurs que sont NAAREA, le français, et Newcleo, le britannique, le désir de réunir leurs forces pour accélérer le développement de leurs technologies, et répondre aux futures demandes.

Euractiv France du 16 janvier 2024

 

REPRISE. De sa place de première exportatrice d’électricité en Europe en 2023 pour la France, avec 50,1 térawattheures vendues.

Le Monde du 18 janvier 2024

 

CONSERVATION. De la 2ème place européenne en matière d’investissements technologiques pour la French Tech, totalisant 8,3 milliards d’Euros de levées, répartis sur 281 start-ups.

Frenchweb du 23 janvier 2024

 

NOUVEAU. Contrat stratégique pour la filiale cybersécurité du groupe Atos, Eviden (www.eviden.com), après la signature d’un contrat avec le centre de recherche allemand Jülich (Aix la Chapelle) pour la fabrication du Supercalculateur Jupiter, faisant parti du projet exascale de l’Europe.

La Tribune du 23 janvier 2024

 

VERSEMENT. De 187 millions d’Euros aux communes françaises de la part du groupe Airbnb en 2023, soit une taxe de séjour de 25 % sur un an.

Ecoréseau du 23 janvier 2024

 

TITRE. Pour la France à la Coupe du monde de la Boulangerie, une première depuis 16 ans, devançant la Corée du Sud et le Japon.

Huffingtonpost du 23 janvier 2024

 

REALISATION. D’un ensemble d’infrastructures de transport et de distribution électrique au Sénégal pour le groupe Vinci, afin que le pays puisse renforcer sa capacité énergétique.

Batiactu du 25 janvier 2024

 

COMMANDE. De plus de 300 moteurs LEAP-1B de la société CFM International au profit du groupe indien Akasa Air, et destiné à équiper 150 avions Boeing 737 MAX.

Air & Cosmos du 26 janvier 2024

 

CHAMPIONS. D’Europe de handball les Bleus, après avoir battu en finale et en prolongation, le Danemark (33-31).

L’Equipe du 28 janvier 2024

 

RECHERCHE. De 5 300 collaborateurs nouveaux pour la RATP en 2023, dont 1 350 conducteurs de bus, 900 agents de station, et 120 conducteurs de métros.

Car & Bus News du 29 janvier 2024

 

CONFIANTS. Les ménages français en janvier, avec un indicateur de confiance à 91 points.

Ecoréseau du 29 janvier 2024

 

STABLE. Le PIB français au 4ème trimestre 2023, enregistrant une progression annuelle de 0,9 %.

Ecoréseau du 31 janvier 2024

 

 

Publié dans Revue de presse

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Territoires d'industrie ?

Publié le par Jacques SAMELA.

Territoires d'industrie ?
Territoires d'industrie ?

Après le sujet d’hier, consacré au rhum (http://competitiviteinfrance.overblog.com/2024/02/industrie-territoires-du-rhum-des-iles-mais-pas-que.html), voici une information concernant le programme national en question dans le titre, suivi de quelques-uns de mes sujets (liens), en rapport avec la thématique du jour.

 

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Lancé en 2018, le programme national « Territoires d’industrie » est une stratégie de reconquête industrielle par et pour les territoires.

En effet, l’industrie est un vecteur de développement et de cohésion des territoires. Pour preuve : 70% de l’emploi industriel se situe en dehors des métropoles, dans les territoires périurbains, ruraux et villes moyennes.

Le programme vise à apporter, dans et par les territoires, des réponses concrètes aux enjeux de soutien à l’industrie : développement des compétences industrielles, formation, mobilité des salariés, écosystèmes d’innovation, attractivité des territoires et des métiers industriels, accélération de la transition écologique, disponibilité du foncier ou encore revitalisation des friches industrielles.

Suite ci-dessous :

https://agence-cohesion-territoires.gouv.fr/territoires-dindustrie-44#:~:text=Sur%20la%20phase%202023%2D2027,acc%C3%A9l%C3%A9rer%20les%20projets%20industriels%20locaux.

 

https://www.economie.gouv.fr/le-gouvernement-selectionne-183-nouveaux-territoires-dindustrie#

 

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Industrie & Territoires : Du rhum, des îles, mais pas que

Publié le par Jacques SAMELA.

Industrie & Territoires : Du rhum, des îles, mais pas que
Industrie & Territoires : Du rhum, des îles, mais pas que

Manifestement, 17 litres par seconde, et plus de 500 000 tonnes de rhum seraient consommés chaque année, le positionnant à la 3ème place de la consommation de spiritueux dans le monde.

Sa naissance quant à elle, aurait été « provoquée » par Christophe Colomb, en 1493, durant son 2ème voyage vers les « Indes », introduisant ce par quoi tout commence pour l’élaboration du dit nectar, la canne à sucre, dans les caraïbes, et plus particulièrement dans les îles contrôlées par les nations phares de l’époque qu’étaient la France, l’Angleterre, l’Espagne, ou encore la Hollande.

Et donc, à l’aide de la canne à sucre (https://www.cirad.fr/nos-activites-notre-impact/filieres-agricoles-tropicales/canne-a-sucre/plantes-et-usages#:~:text=La%20canne%20%C3%A0%20sucre%20est%20originaire%20de%20Papouasie%2DNouvelle%2DGuin%C3%A9e,%C2%AB%20canne%20noble%20%C2%BB%2C%20S.), se créèrent ce que l’on peut considérer comme les ancêtres du rhum, soit le « Kill Devil ou tue diable », le « Rumbullion », ou encore le « Tafia ».

Quant au 1er à avoir été distillé, il s’agirait d’un rhum dit de mélasse, réservé à l’époque aux esclaves, issu des écumes ou des chutes de jus de canne fraiche, extrait après pression et chauffage dans des chaudrons. Il était plus particulièrement dégusté dans la partie anglaise.

Vu et lu dans Le Nouvel Economiste n° 2124 du 24/06/22
Vu et lu dans Le Nouvel Economiste n° 2124 du 24/06/22

Vu et lu dans Le Nouvel Economiste n° 2124 du 24/06/22

Par contre, en ce qui concerne la zone française, soit à l’époque la Guadeloupe et la Martinique, c’est surtout le rhum dit agricole qui fût produit à partir de la fin du XIX siècle, et à base lui de pur jus de canne fermenté.

Et aujourd’hui, outre ces deux départements, on élabore du rhum également à la Réunion, en Guyane, et même en Polynésie française, beaucoup plus récent (https://rumporter.com/rhum-de-polynesie-4-distilleries-dans-le-vent/), et qui grâce à des ingrédients comme la vanille, l’ananas ou le fruit de la passion, aurait quant à lui un goût beaucoup plus doux.

Vu et lu dans Le Nouvel Economiste n° 2124 du 24/06/22
Vu et lu dans Le Nouvel Economiste n° 2124 du 24/06/22
Vu et lu dans Le Nouvel Economiste n° 2124 du 24/06/22

Vu et lu dans Le Nouvel Economiste n° 2124 du 24/06/22

Mais quand on parle du rhum, outre la boisson elle-même, il serait de bon ton de parler de la filière englobant la canne, le sucre, et donc le rhum, car l’un sans l’autre, le résultat que nous connaissons ne pourrait se réaliser.

Et cette filière, représenterait bon an mal an près de 3 000 personnes, pour un chiffre d’affaires de 400 millions d’Euros (chiffres de 2020), faisant d’elle un des piliers des économies des départements ultramarins, dont la Martinique fait office de leader.

En effet, car c’est le seul territoire aujourd’hui à avoir obtenu pour son rhum, agricole je vous le rappelle, une appellation d’origine contrôlée ou AOC (https://www.inao.gouv.fr/Les-signes-officiels-de-la-qualite-et-de-l-origine-SIQO/Appellation-d-origine-protegee-controlee-AOP-AOC) depuis 1996, et ce après plus de 20 ans de démarches.

Cependant, et avant peut-être de l’obtenir également, les rhums de la Guadeloupe, de la Réunion, et de la Guyane ont depuis 2015 eu la possibilité d’apposer sur leur production l’indication géographique protégée ou IGP (https://www.inao.gouv.fr/Les-signes-officiels-de-la-qualite-et-de-l-origine-SIQO/Indication-geographique-protegee).

Et qui dit reconnaissance de la profession, occasionne une reconnaissance assidue de la part des amateurs de rhum, permettant à la France d’être aujourd’hui le 5ème pays exportateur avec près de 100 millions d’Euros de chiffre d’affaires, et une production en hausse de près de 15 % depuis 2019.

Production, dont une grande partie est envoyée aux Etats-Unis, avec en termes de valeur, plus de 6,28 millions d’Euros en 2022, suivi ensuite de l’Allemagne et de l’Italie, avec 6,25 millions d’Euros chacun, et en volume en Allemagne, qui avec plus de 800 000 LPA (Litres Purs d’Alcool) importés au 1er semestre 2022, détiendrait la 1ère place, suivie de l’Italie, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, et la Belgique.

Vu et lu dans Le Parisien Eco du 11/01/21 et le Journal du Dimanche du 24/10/21
Vu et lu dans Le Parisien Eco du 11/01/21 et le Journal du Dimanche du 24/10/21
Vu et lu dans Le Parisien Eco du 11/01/21 et le Journal du Dimanche du 24/10/21

Vu et lu dans Le Parisien Eco du 11/01/21 et le Journal du Dimanche du 24/10/21

Quant à la France, sa consommation serait selon les spécialistes (https://www.sowine.com/blog/les-francais-et-les-spiritueux-en-2021/) en augmentation, notamment chez les 26/49, où il serait plébiscité à 81 %, devant le whisky (68 %) et la vodka (63 %), ayant manifestement trouvé sa place dans la catégorie cocktails, appréciés par près de 70 % des français, et ce, qu’il soit pur, arrangé, ou mélangé.

Vus et lus dans 20minutes du 03/04/23, Télérama n° 3710 du 17/02/21, et Management de février-mars 2022
Vus et lus dans 20minutes du 03/04/23, Télérama n° 3710 du 17/02/21, et Management de février-mars 2022

Vus et lus dans 20minutes du 03/04/23, Télérama n° 3710 du 17/02/21, et Management de février-mars 2022

Donc, si vous souhaitez, en ce jour de Saint Valentin (demain ne l’oubliez pas), commencer votre soirée par un ti-punch (https://www.destinationcocktails.fr/recette/ti-punch/), n’hésitez pas, vous avez l’embarras du choix (https://fleurslointaines.com/content/25-les-differentes-sortes-de-rhum#:~:text=Le%20rhum%20est%20une%20boisson,ambr%C3%A9%20et%20le%20rhum%20vieux

Vu et lu dans Les Echos du 08/07/22

Vu et lu dans Les Echos du 08/07/22

Publié dans Les dossiers

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Le Mondial du Rhum (avant le sujet de demain)

Publié le par Jacques SAMELA.

Le Mondial du Rhum (avant le sujet de demain)
Le Mondial du Rhum (avant le sujet de demain)

Du 13 au 15 février 2024, rejoignez nous au Palais Brongniart pour une expérience inédite, novatrice et mondiale dédiée à tout l'Écosystème Rhum.

Paris, à ces dates devient la Capitale Mondiale du Rhum. Explorez l'innovation, l'économie circulaire, l'intelligence artificielle, la biologie, l'industrie, la finance, la formation dans l’Écosystème Rhum lors de conférences et de sessions interactives, une première dans l'histoire du Rhum.

Cet événement révolutionnaire transcende les frontières traditionnelles des salons et séminaires pour offrir une plateforme unique où tous les acteurs du monde du Rhum, venus du monde entier, pourront se rencontrer, échanger et façonner ensemble l'avenir de l’Écosystème Rhum.

Ne manquez pas cette opportunité inédite de célébrer la passion commune pour le Rhum, de découvrir les dernières tendances et de créer des partenariats internationaux durables.

Rejoignez nous pour trois jours d'exploration, d'innovation et de célébration, lors de ce premier Mondial du Rhum, qui marquera l'histoire de l'Écosystème Rhum.

La Culture Rhum embarque avec elle toutes les autres cultures, gastronomique, artistique, littéraire, cinématographique, musicale, touristique.

Inscrivez vous dès maintenant et soyez partie prenante de cette première mondiale exceptionnelle !

Merci et à bientôt !

 Télécharger le dossier de présentation

https://www.therumsummit.com/doc/D-1242MM2300645742-DOSSIER%20DE%20PRESENTATION%202024%202.pdf?open=y

 

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé.

A consommer avec modération.

Publié dans Agenda

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Incubateurs, Sophia Antipolis (suites) & Tiers lieux

Publié le par Jacques SAMELA.

Incubateurs, Sophia Antipolis (suites) & Tiers lieux
Incubateurs, Sophia Antipolis (suites) & Tiers lieux
Vu et lu dans Les Echos du 13/09/23

Vu et lu dans Les Echos du 13/09/23

Vu et lu dans Les Echos du 13/09/23
Vu et lu dans Les Echos du 13/09/23

Vu et lu dans Les Echos du 13/09/23

Vu et lu dans Les Echos du 05/12/22
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Vu et lu dans Agri Magazine n° 99 de mars/avril 2022
Vu et lu dans Agri Magazine n° 99 de mars/avril 2022
Vu et lu dans Agri Magazine n° 99 de mars/avril 2022
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Vu et lu dans Agri Magazine n° 99 de mars/avril 2022

Vu et lu dans Agri Magazine n° 99 de mars/avril 2022
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Vu et lu dans Agri Magazine n° 99 de mars/avril 2022
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Vu et lu dans Agri Magazine n° 99 de mars/avril 2022

QU’EST-CE QU’UN TIERS-LIEU ?

 

Espaces de coworking, friches culturelles, fablabs, tiers-lieux nourriciers… ils ont en commun de mutualiser des espaces et des compétences, hybrider des activités et réunir un collectif citoyen engagé, favorisant la coopération pour répondre aux enjeux de leur territoire.

VOUS AVEZ DIT TIERS-LIEU ?

Le terme « tiers-lieu », originaire des Etats-Unis, provient de l’anglais « third place ». Le tiers-lieu est défini au départ par le sociologue Ray Oldenburg (décédé en novembre 2022) à la fin des années 80, de manière simplifiée, comme un lieu où les personnes se plaisent à sortir et se regrouper de manière informelle, situé hors du domicile (first-place) et de l’entreprise (second-place).

Ce sont des lieux du faire ensemble : des leviers d’innovation grâce aux espaces partagés qu’ils offrent, des lieux de rencontres et de partage qui encouragent aux collaborations et aux projets collectifs.

D’abord métropolitains, le phénomène gagne les territoires ruraux, les petites et moyennes villes et quartiers de banlieue. Ils sont une majorité en dehors des grandes villes en 2021.

Pour la suite 

https://francetierslieux.fr/quest-ce-quun-tiers-lieu/

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La balance commerciale française, du mieux

Publié le par Jacques SAMELA.

La balance commerciale française, du mieux
La balance commerciale française, du mieux

Commerce extérieur : le déficit commercial reflue à 99,6 milliards en 2023

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/commerce-exterieur-le-deficit-commercial-reflue-a-99-6-milliards-en-2023-20240207#:~:text=Si%20le%20mieux%20est%20parfois,99%2C6%20milliards%20en%202023

 

Par Julie Ruiz Le 07/02/24

 

Malgré cette amélioration en valeur absolue, les experts s’inquiètent de la dégradation structurelle de la situation de la balance commerciale française.

Si le mieux est parfois l’ennemi du bien, sur la balance commerciale de la France on peut dire que c’est mieux, mais pas encore bien. Selon les chiffres des douanes publiés ce mercredi, le déficit de la balance commerciale (sur les échanges de biens) a atteint près de 99,6 milliards en 2023. Ce déficit est par ailleurs le deuxième plus élevé de l'histoire après le record de 162,7 milliards enregistré en 2022, sur fond d'explosion des prix de l'énergie importée après l'invasion russe de l’Ukraine.

Bas du formulaire

Au cours de l’année écoulée, le solde commercial cumulé s’est ainsi réduit de près de 63 milliards d'euros. Après une année catastrophique sur ce point en 2022, la baisse de la valeur des importations énergétiques en 2023 a permis de réduire « mécaniquement » le déficit par rapport à l’année précédente. Après la flambée du baril de pétrole (plus de 100 dollars en moyenne pendant le printemps et l’été 2022), le prix du Brent est retombé 0 un peu plus de 80 dollars en moyenne en 2023. Conséquence, le déficit sur les hydrocarbures (regroupant le gaz naturel liquéfié, le gaz naturel gazeux et le pétrole brut) a fondu de 25,5 milliards. Celui sur le pétrole raffiné s’est quant à lui amélioré de 8,6 milliards, l’an dernier. Le retour à une production d'électricité excédentaire a également soufflé une véritable bouffée d'air (solde a +11,3 milliards). En tout, le solde des biens énergétiques s'est amélioré de 46,6 milliards soit 70% de la hausse du solde de l'ensemble pour 2023. Dans l'ensemble, « le solde hors énergie reste stable depuis 2021, soulignant le rôle des prix de l'énergie dans la dégradation du solde commercial français en 2022 », remarque Stéphane Colliac, Économiste sénior chez BNP Paribas.

« La faiblesse de l'industrie française »

Hors énergie justement, le déficit est également en baisse sur les produits manufacturés de près de 22,8 milliards d’euros. Comme pour l’énergie, cependant, cette amélioration est plutôt due à une conjoncture qui revient à la normale qu’à une amélioration des performances de l’économie française. Cette hausse provient pour l’essentiel des « autres produits industriels » dont l’amélioration du solde explique les trois-quarts de la réduction du déficit manufacturier. La majorité de l’amélioration sur ces produits concerne les produits chimiques parfums et cosmétiques (+7,7 milliards), le textile (+5,4 milliards). A noter toutefois que ces améliorations par rapport à 2022 sont à mettre en perspective. Dans un contexte de pénuries provoqué par la reprise après le Covid, le poste « autres produits industriels » avait en effet vu certains prix flamber suite à l’explosion de la demande. La France, qui est traditionnellement déficitaire sur ces postes, avait ainsi vu le déficit se creuser drastiquement. En 2023, cette situation s’est en fait plutôt normalisée que structurellement améliorée.

Ainsi les perspectives pour l’année en cours sont plutôt moroses. « Après une année 2023 où le déficit commercial s'est nettement réduit, bénéficiant de nombreux retours à la normale (prix du pétrole, électricité, biens intermédiaires), ces effets favorables ne devraient pas autant se faire sentir en 2024, ce qui limitera la marge d'amélioration supplémentaire attendue cette année du déficit commercial », avertit l’expert de la BNP.

Tout aussi pessimiste, Sylvain Bersinger, chef économiste du cabinet Asterès, considère que le solde commercial négatif persistant a des causes profondes qui tiennent au tissu économique français dans son ensemble.

Pour lui, «la faiblesse de l'industrie française » est cet élément structurant. « C'est dans la baisse de la production manufacturière française que se trouve la source du déficit commercial, qui n'est pas un problème en tant que tel (la balance des paiements n'est que faiblement déficitaire), mais l'incarnation des difficultés de l'industrie », développe-t-il s’appuyant sur l’exemple de partenaires européens qui, eux, enregistrent un excédent commercial chronique (Allemagne, mais aussi Belgique, Pays-bas ou encore Italie).

De son côté, Laurent Saint-Martin, directeur général de Business France*, préfère aborder cette problématique comme un défi. C’est d’ailleurs sa mission. « Je ne me cache pas derrière les difficultés, il faut opérer une révolution culturelle afin de montrer que le déficit commercial n’est pas une fatalité dans notre pays ». Pour y parvenir, Business France compte s’appuyer son activité d’accompagnement des entreprises à l'export (plus de 13.000 bénéficiaires, en 2023) notamment les PME et sur le développement du tissu industriel français. « On ne peut exporter ce qu’on ne produit pas en France », rappelle le directeur général qui plaide pour « une approche par le temps long ». « La France ne sera pas excédentaire l’an prochain non plus, mais nous allons tout mettre en œuvre pour qu’elle le soit à moyen terme », affirme-t-il.

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2022/11/resorber-le-deficit-commercial-de-la-france-des-raisons-d-y-croire.html

 

*http://competitiviteinfrance.overblog.com/2017/01/business-france-au-service-de-l-internationalisation-de-nos-entreprises.html

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ETI, SCOP (suites) & Entreprises familiales (rappel)

Publié le par Jacques SAMELA.

ETI, SCOP (suites) & Entreprises familiales (rappel)
ETI, SCOP (suites) & Entreprises familiales (rappel)

Baromètre Palatine-Meti : les ETI baissent la voilure dans leurs projets de croissance

https://www.lemoci.com/barometre-palatine-meti-les-eti-baissent-la-voilure-dans-leurs-projets-de-croissance/

Le Moci du 12/01/24

 

Si les entreprises de taille intermédiaire françaises (ETI)* subissent une conjoncture dégradée, elles continuent à avoir des projets de croissance, en France et à l’international, selon le 11ème baromètre trimestriel Palatine-Meti publiée le 12 janvier. Mais elles baissent la voilure pour le montant des investissements.

C’est la saison des baromètres du moral des entreprises, et celui réalisé pour la banque Palatine et le Meti auprès de 1200 ETI fait partie de ceux qui sont attendus par les observateurs. Publié le 12 janvier, en pleine semaine de changement de gouvernement, ce 11ème baromètre confirme que la conjoncture s’est clairement dégradée pour ces entreprises et elles sont plutôt prudentes, voire légèrement pessimistes sur le court terme : plus d’une ETI sur 3 fait état d’un chiffre d’affaires en dégradation par rapport à 2022 (1 sur 5 en septembre) et 3 ETI sur 10 attendent une évolution à la baisse de leur chiffre d’affaires annuel 2023, 1 sur 4 pour 2024.

Leur situation financière tend toutefois à se stabiliser, malgré la hausse des taux d’intérêt qui entraîne des révisions à la baisse de certains projets d’investissement, pour plus de 18% des ETI. Les principaux freins cités, outre les taux d’intérêt, sont les difficultés de recrutement et l’inflation des coûts (hausse des salaires, coûts de l’énergie). « Dans ce contexte, il est crucial de poursuivre les mesures de redressement compétitif et de ne surtout pas alourdir le fardeau pesant sur les entreprises » avertit Frédéric Coirier, P-dg du groupe Poujoulat et co-président du Meti, alors que le nouveau gouvernement Attal se met en place.

Pour autant, ces entreprises ont continué à investir dans des projets de croissance, en France et à l’international, et elles sont même plus nombreuses à l’avoir fait. Elles sont ainsi 73 % à avoir initié un ou plusieurs projets de croissance organique en 2023 (63 % en septembre 2023) et 47,3 % un ou plusieurs projets de croissance externe (47,6 % en septembre 2023).

Les ETI baissent toutefois la voilure en termes de montant d’investissement et donc de créations d’emplois associées : en matière de croissance organique, elles ne sont plus que 37 % à envisager un montant d’au moins 5 millions d’euros (contre 48 % en septembre) et en matière de croissance externe, une ETI sur 4 seulement envisage un ticket d’au moins 10 millions d’euros en matière de croissance externe (contre environ une sur deux en septembre).

Concernant les projets de croissance organique, une forte partie est localisée en France : 84,6 % (83 % en septembre). A l’international, si l’Europe et l’Amérique arrivent en tête des citations avec respectivement 23,1 % et 15,4 %, ces deux zones perdent du terrain, en particulier l’Europe (en septembre, leur score était de respectivement 32 % et de 17 %).

L’Asie est en quatrième position avec 10,3 de citation et l’Afrique recueille 5,1 %.

C.G

*Définition des ETI selon l’Insee : entreprises entre 250 et 4999 salariés et dont le chiffre d’affaires n’excède pas 1,5 milliards d’euros.

 

Vus et lus dans Les Echos du 12/10/23 et du 22/11/23
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Vus et lus dans Les Echos du 12/10/23 et du 22/11/23

En tant que partenaire de leur transformation, les éditeurs attendent que les ETI les challengent !

https://www.alliancy.fr/transformation-editeurs-eti-challenge?utm_source=Email&utm_medium=Newsletter&utm_campaign=NewsletterAlliancy&utm_content=20240112

publié le 10 janvier 2024 par Violaine Cherrier

 

Quels sont les points clés de la transformation des ETI ?

Je vois quatre enjeux majeurs à leur transformation. Le premier repose sur leur besoin de différenciation sur le marché. Plus que les grands groupes, les ETI sont confrontées à l’émergence de nouveaux acteurs qui bouleversent le statu quo en termes de business model, particulièrement dans le monde de la santé et les services de paiement. Par conséquent, la transformation est pour elles une question de survie.

Le deuxième enjeu est celui de l’attraction et de la rétention des talents. Le salaire seul ne suffit plus à attirer, engendrant un turnover très élevé dans certains secteurs comme celui des ESN [entreprises de services numériques]. Aujourd’hui, c’est l’expérience qui fait la différence, c’est-à-dire la manière dont les recrues sont intégrées, les conditions dans lesquelles le flex office est exercé, la fluidité et la simplicité de relation avec la DRH, la gestion de leur carrière, etc.

Troisième point clé : l’enjeu écologique et sociétal. La transformation s’effectue dans un contexte de transition, poussant les ETI à repenser leur modèle, à investir dans la RSE [responsabilité sociétale des entreprises] et à aller chercher des KPI sur ce sujet.

Enfin, leur dernier enjeu s’appuie sur la satisfaction client : toutes les ETI placent le client au centre de leur programme de transformation.

Quelles autres différences observez vous entre la transformation d’une ETI et celle d’un grand groupe ?

Les ETI n’ont pas la même force de frappe, que ce soit en termes de ressources humaines ou de diversification de leurs activités. Par conséquent, elles n’ont pas droit à l’erreur. Pour compenser, elles doivent donc faire preuve d’agilité et de créativité, deux éléments essentiels à leur transformation. Elles sont vraiment guidées par ce besoin d’innovation. On le voit dans leur rapport quotidien avec leurs clients et dans leur volonté de moderniser leur portail de relation client pour proposer, elles aussi, la meilleure expérience possible. Elles sont par exemple nombreuses à avoir lancé des tests autour de l’IA générative et à nous demander d’intégrer cette technologie dans leur expérience client mais aussi leur expérience collaborateur. D’autres nous questionnent sur les use cases qu’elles pourraient déployer. Les ETI sont loin d’être à la traîne sur le sujet.

Quelle place occupe finalement la technologie dans cette transformation, et plus précisément l’IA et l’automatisation ?

Le digital est un de leurs piliers de transformation, mais il ne suffit pas à lui seul à sa réussite. Le plan de transformation des ETI doit reposer sur un triptyque autour de la technologie, des processus et de l’humain. Les collaborateurs sont la véritable clé de voûte de la transformation. Sans leur adhésion, impossible de mener le projet à terme. Les ETI doivent alors se donner les moyens de leurs ambitions, et embarquer leurs équipes grâce à des formations, des cellules d’innovation et une communication continue avec leur écosystème.

Après l’aspect humain, le choix technologique constitue le deuxième pilier. Les ETI doivent choisir des outils capables de s’inscrire dans la durée et, pour ce faire, retenir des partenaires technologiques plutôt qu’une simple solution. Les solutions technologiques choisies vont en effet devoir grandir avec l’entreprise. Ce besoin de « scalabilité » implique donc une automatisation accrue des processus. C’est le troisième pilier de transformation. Si l’entreprise n’est pas capable de se remettre en cause et de revoir continuellement ses process, sa transformation échouera. Les ETI l’ont bien compris.

Quel impact cette transformation a-t-elle en interne ?

En tant qu’éditeur, nous parlons de plus en plus aux métiers. La transformation digitale continue – hier le cloud, aujourd’hui l’IA générative, etc. – pousse les métiers à réfléchir aux nouveaux usages qui seront disruptifs sur le marché. Ils sont très au fait des dernières tendances grand public. La transformation agit comme un cercle vertueux qui va s’alimenter du souffle d’innovation sur le terrain pour nourrir l’expérience client et fluidifier la relation collaborateur à travers des canaux plus intuitifs. C’est par les métiers que les ETI ont pris le tournant de l’innovation technologique et par leur agilité qu’elles ont su adopter ces nouveautés.

Quels points d’attention particuliers scrutez-vous alors en amont pour identifier les potentiels points de friction ou leviers d’accélération ?

Tout d’abord, c’est le contexte macro-économique, particulièrement incertain à l’heure actuelle, qui va permettre d’identifier les priorités à fixer pour les entreprises. Ensuite, la relation au quotidien avec la DSI [direction des systèmes d’information] permet de prendre le pouls de la transformation digitale. La DSI est un interlocuteur privilégié, car elle est le seul service à être systématiquement impliqué dans la transformation. Mais chaque industrie et entreprise est différente. C’est pourquoi seule la relation de confiance va permettre de savoir si l’entreprise va dans le bon sens. Les enjeux vont en effet évoluer avec le contexte macro-économique. Il faut donc rester à l’écoute de ce qu’il se passe dans l’entreprise, ne jamais couper le lien et garder le contact le plus longtemps possible pour capter l’information indiquant qu’il peut y avoir un sujet de transformation sur un domaine particulier.

L’info en +

Parmi les clients accompagnés par ServiceNow, une ESN française en forte croissance en France et à l’international a mené un projet de plateformisation et de rationalisation. Elle a très vite compris que son développement dépendrait de sa capacité à passer à l’échelle, et à proposer le meilleur portefeuille d’offres et de services à ses clients. Pour ce faire, elle a su répondre aux trois piliers du triptyque en investissant massivement dans ses talents et dans un socle technologique. « Ils ont vraiment compris le principe d’une plateforme, et que la rationalisation était synonyme de rédaction des coûts et de simplification. Simplification des accès, de l’utilisation, des processus, des expériences, etc. Donc pour décomplexifier leurs services IT, ils ont fait le choix de tout mettre sur une plateforme ServiceNow : leur ITSM, leur CMDB (Configuration Management Database), la gestion de leurs projets, la saisie du temps de leurs consultants ou encore des éléments de sécurité. En parallèle, ils font des revues régulières de leurs processus, se remettent en cause et ont un leadership très fort aligné avec ces choix. Cet alignement entre le leadership et les talents de l’entreprise est clé pour mener à bien sa transformation. », souligne Randa Debbi.

Quel est alors le meilleur atout des ETI pour réussir leur transformation ?

Principalement leur capacité à se remettre en cause en permanence et à être dans une amélioration continue, et pas uniquement à un instant T. Leur relation avec leur partenaire technologique est aussi une clé de réussite. Celle-ci se base sur une confiance mutuelle qui se construit dans le temps. La technologie est notre métier, pas celui de nos clients. Cette relation de confiance nous offre l’opportunité de prouver la valeur de notre solution. Notre rôle en tant que partenaire est de les aider à gagner en maturité sur ce sujet de la transformation, et à insuffler de l’innovation pour accroître leur confiance. Mais les ETI doivent néanmoins accélérer pour rester à « l’état de l’art ». C’est pourquoi elles ne doivent pas avoir peur de nous questionner. Nous sommes prêts à nous faire challenger. J’attends vraiment des ETI qu’elles nous provoquent. Voilà comment nous les aiderons à appréhender la transformation de la meilleure des

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2014/01/les-eti-un-gisement-de-croissance-%C3%A0-prot%C3%A9ger.html

 

Agilité, IA, choc de simplification…
Les meilleures cartes à jouer pour les ETI
en transformation

Découvrez dans ce carnet les stratégies d'entreprises françaises qui se transforment avec le numérique de manière ambitieuse, et profitent de leur taille humaine pour transformer l’expérience de leurs clients et muscler leur croissance. 

https://www.alliancy.fr/carnet-eti-transformation- ia?utm_source=Emailing&utm_medium=Email3&utm_campaign=CarnetETI2023

 

Vu et lu dans Les Echos du 01/08/23

Vu et lu dans Les Echos du 01/08/23

Haute-Loire : Comment ces entreprises centenaires ont su résister au temps et aux crises

https://www.ledauphine.com/economie/2023/11/24/comment-ces-entreprises-centenaires-ont-su-resister-au-temps-et-aux-crises?utm_source=adobe&utm_medium=newsletter&utm_campaign=LDL_direct_entreprises&ii=

 

Mélina Rigot - 24 nov. 2023

 

Elles s'appellent Satab, Pagès ou Sabarot. Elles sont nées en 1905, 1859 voire 1819. Ces entreprises sont plus que centenaires mais ont su résister aux crises économiques, aux évolutions de consommation et aux mutations des marchés. Voici comment.

La plupart du temps, tout a commencé par un petit atelier sans prétention. Au fil des décennies, ces petites affaires familiales ont grossi, se faisant une place dans un marché mondialisé. Ces entreprises centenaires ont résisté aux affres du temps et aux crises économiques. Et, pour cela, chacune a appliqué sa recette.

Fontanille mise sur l'innovation

La première des stratégies qui paient est souvent l'innovation. Une recette parfois appliquée pour une activité qui, à première vue, n'a rien de moderne : la dentelle. Car la société Fontanille, née en 1860 au Puy-en-Velay, bien que fabriquant de la dentelle, a su rebondir grâce à un fort investissement dans un pôle R&D (recherche et développement).

L'entreprise a pourtant vécu de sombres heures, à cause, justement, de son manque d'innovation. En 2012, elle est mise en liquidation. Et c'est la reprise sous forme de Scop (Société coopérative ouvrière de production), par 46 sociétaires, qui lui est salutaire, apportant un souffle nouveau et une politique rajeunie, pour affronter les marchés du médical, de la lingerie et même de l'industrie.

Moderniser l'outil de production, comme Sabarot

Ne pas se reposer sur ses lauriers. C'est bien le mot d'ordre qui guide ces entreprises centenaires et qui conduit souvent à la modernisation de l'outil de production, pour adapter les produits aux évolutions des marchés.

C'est le cas de Sabarot, né en 1819. En quelques années, l'entreprise de Chaspuzac, spécialisée dans l'agroalimentaire végétal, a modernisé toutes ses lignes de conditionnement. Puis, en cinq ans, elle a créé une nouvelle unité et doublé ses volumes de production, construit un magasin de 23 mètres de hauteur pour centraliser le stockage, et rénové la tour de tri des matières premières.

 S'adapter au marché, comme Vial Frères

L'entreprise Vial Frères, sise à Dunières et née en 1920, a conservé son savoir-faire dans la forge, tout en s'adaptant à un marché mouvant. Spécialisée au départ dans le rivet, elle s'est peu à peu tournée vers la visserie, « car on en utilise dans tous les domaines », explique l'entreprise. Ses vis, fabriquées en petites et moyennes séries, sont en effet utilisées dans l'aéronautique, l'armement, le nucléaire, le pétrole, la mécanique lourde, la téléphonie...

En 1997, elle a l'idée de concevoir « la double queue de cochon », vendue depuis à plus d'un million d'exemplaires et devenue son produit phare.

Satab et Maison Thévenon brandissent l'étendard du made in France

 L'entreprise de rubanerie Satab, née en 1905 à Saint-Just-Malmont, se fait fort de produire 100% français, mais s'efforce de le faire de façon écoresponsable. Aux rubans fabriqués à partir de matières biodégradables et issues de circuits courts, elle a ajouté une gamme de rubans papier facilement recyclables. Avec ces arguments, elle a pu se faire une place dans le packaging des vins et spiritueux, de la joaillerie, la parfumerie ou les cosmétiques.

Le made in France, la Maison Thévenon veut aussi en faire sa stratégie pour conquérir le marché du luxe. Installée à Saint-Germain-Laprade et née en 1908, elle crée des tissus d'ameublement haut de gamme. Elle a même choisi de relocaliser la confection sur-mesure, qu’elle sous-traitait en Tunisie et en Roumanie.

Maison Borde se lance dans le commerce de proximité

Née en 1920, la Maison Borde est devenue le leader français de la transformation et du conditionnement de champignons sauvages, implanté à Saugues. Forte de son expérience dans ce domaine, l'entreprise s'est investi dans un tout autre secteur d'activité en 2020, en ouvrant une boutique et en rachetant un restaurant dans le bourg de Saugues.

L'expérience et le savoir-faire de Pagès

Parfois, c'est un savoir-faire et une expérience qui sont les garants de la longévité. Ainsi, Pagès (Blavozy) a conservé sa recette ancestrale créée en 1859. Sa Verveine du Velay n'est plus à présenter et l'elixir des débuts est aujourd'hui un produit phare du terroir altiligérien.

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2015/10/les-entreprises-familiales-perennite-et-competitivite.html

 

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Le Conseil constitutionnel (décision et rappel) & Quelques sujets de réflexion

Publié le par Jacques SAMELA.

Le Conseil constitutionnel (décision et rappel) & Quelques sujets de réflexion
Le Conseil constitutionnel (décision et rappel) & Quelques sujets de réflexion

Le Conseil constitutionnel censure une grande partie de la loi immigration

https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/le-conseil-constitutionnel-censure-une-grande-partie-de-la-loi-immigration-2071583#utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=breaking_news&utm_content=20240125&xtor=EPR-6010-[20240125]

Publié le 25 janv. 2024

 

Un coup de tonnerre. Le Conseil constitutionnel a décidé ce jeudi de censurer très largement la loi immigration, votée définitivement à l'Assemblée nationale le 19 décembre dernier. Comme anticipé par plusieurs constitutionnalistes , mais aussi par le gouvernement, plusieurs dispositions n'ont pas passé le cap des Sages.

L'ampleur de la censure, qui concerne 40 % du texte, n'en constitue pas moins un désaveu pour l'exécutif : la portée politique de la loi s'en retrouve considérablement réduite puisque seules quelques dispositions « techniques » échappent à la censure.

32 articles censurés

Des 86 articles de la loi, 32 ont été censurés en tant que cavalier législatif ; c'est-à-dire l'absence de lien, même indirect, entre leur objet et celui de la loi. C'est le cas des articles liés au regroupement familial, la mise en place d'une caution pour les étudiants étrangers, la délivrance d'un titre de séjour pour motif de santé ou encore la restriction des prestations sociales (allocations familiales, aide personnalisée au logement…).

Toutes ces mesures avaient été portées par Les Républicains (LR) dans le cadre de l'accord passé avec la majorité pour faire voter la loi. Cela n'a pas échappé au ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui s'est félicité du maintien des dispositions figurant dans le projet initial du gouvernement. « Le Conseil constitutionnel valide l'intégralité du texte du gouvernement : jamais un texte n'a prévu autant de moyens pour expulser les délinquants et autant d'exigence pour l'intégration des étrangers ! Le gouvernement prend acte, comme j'ai pu l'indiquer lors des débats, de la censure de nombreux articles ajoutés au Parlement, pour non-respect de la procédure parlementaire », a-t-il réagi sur X (anciennement Twitter).

52 pages de décision

L'article prévoyant la délivrance d'un titre de séjour de plein droit pour les britanniques possédant une résidence secondaire en France est également censuré, tout comme l'amende pour délit de séjour irrégulier. Toutes les dispositions de la loi relative au droit de la nationalité - comme la déchéance de nationalité pour les auteurs de crimes contre les forces de l'ordre - sont également censurées.

Pour la petite histoire, le Conseil constitutionnel précise que cette décision est la « deuxième plus longue » qu'il ait rendue. Elle compte 52 pages.

LR repart à la charge

Les conséquences politiques de cette censure risquent d'être immédiates. Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, a indiqué au « 20 Heures » de TF1 que le projet de loi sera promulgué « dans les heures qui viennent » par le président de la République et qu'il réunirait dès vendredi matin « tous les préfet s» pour «appliquer la loi».

Les réactions n'ont pas tardé. « Le Conseil constitutionnel a donc censuré la loi immigration alors que les Français demandent une réforme bien plus radicale sur le sujet. Il faut faire appliquer la volonté du peuple et lui donner la parole. Une seule solution : le référendum comme le demande Marine Le Pen », a affirmé le député européen Thierry Mariani (RN).

Avant même la décision du Conseil constitutionnel, anticipant cette censure, Les Républicains (LR) étaient eux aussi montés au créneau pour demander, comme ils le font avec insistance depuis un an, une révision de la Constitution, un scénario exclu par l'exécutif. « Si le Conseil constitutionnel dit que la Constitution ne permet pas de le faire, il reviendra au président de la République de modifier la Constitution », a lancé Bruno Retailleau, le patron des sénateurs LR, ce jeudi matin sur France Inter.

Satisfaction à gauche

Conforté par les chiffres 2023 publiés ce jour par le ministère de l'Intérieur, qui montre une nouvelle hausse de l'immigration en France, LR ne souhaite pas que le gouvernement « tourne la page et regarde ailleurs » sur la question de l'immigration, comme l'a dit Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, sur RTL. « On ne s'en sortira pas sans une réforme de la Constitution », a-t-elle ajouté appelant à l'examen d'une nouvelle loi sur l'immigration, qu'elle estime « hors contrôle ».

Après la décision, LR est reparti à la charge. Eric Ciotti, le président du parti, a dénoncé une décision « politique ». « Le Conseil constitutionnel a censuré la loi immigration. Ils ont jugé en politique plutôt qu'en droit. Cette censure était attendue par Emmanuel Macron et la gauche. Une réforme constitutionnelle apparaît plus que jamais indispensable pour sauvegarder le destin de la France ! », a-t-il déclaré sur X.

En revanche, la gauche s'est félicitée de cette décision. « Satisfaction après la décision du Conseil constitutionnel. Le gouvernement portera comme une tache indélébile l'appel à voter une loi s'alignant sur les positions historiques de l'extrême droite sous la pression de LR », a réagi Olivier Faure, le premier secrétaire du PS.

Le député écologiste Benjamin Lucas, à l'origine de la motion de rejet qui avait empêché l'examen du projet de loi au Palais-Bourbon, s'est félicité de cette « victoire juridique» après la décision du Conseil constitutionnel. « Le président de la République reste comptable, aux yeux de l'Histoire, d'être celui qui le 19 décembre 2023 a fait voter pour la première fois depuis 1945 une loi sur l'immigration avec le soutien de l'extrême droite », a-t-il ajouté depuis le Palais-Bourbon.

 

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2023/12/le-conseil-constitutionnel-son-role-ses-pouvoirs.html

Vu et lu dans La tribune du dimanche du 21/01/24

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Vu et lu dans Les Echos du 12/12/23
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