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Les Deeptech (suites)

Publié le par Jacques SAMELA.

Les Deeptech (suites)
Les Deeptech (suites)

Cela fait 5 ans que le plan deeptech a été lancé. Ce plan a été l'occasion de transformer en profondeur le paysage des startups en France, et la manière dont Bpifrance fait de l'innovation. C'est une réussite plus que jamais collective, qui continue de manière toujours plus ambitieuse.

Pour célébrer la fin de ce premier cycle et l’ouverture d’une nouvelle aventure deeptech, je vous donne rendez-vous le 21 mars à 18h à l’Atrium de Bpifrance

https://www.lesdeeptech.fr/evenements/

 

Vu et lu dans Les Echos du 30/11/23

Vu et lu dans Les Echos du 30/11/23

 

Qui sont les champions « deep tech » 2023 ?

https://www.ecoreseau.fr/actualites/economie-societe/qui-sont-les-champions-deep-tech-2023-2023-12-14-100595?utm_campaign=Matinale%20Vendredi%20-%2020231215&utm_medium=email&utm_source=brevo

Le 14 décembre 2023

 

Le Pôle Systematic Paris-Région célèbre une nouvelle vague d’innovation avec la désignation de ses champions deep tech 2023 : Accenta, Ecomesure, Naarea et SiPearl. Pour la 12e année consécutive, ces entreprises se distinguent par leur excellence dans l’innovation, leur croissance soutenue, leur expansion internationale et l’audace de leurs leaders.

En tant que pôle de compétitivité mondial, Systematic Paris-Région orchestre un écosystème exceptionnel, réunissant plus de 900 membres dédiés aux deep tech et aux enjeux économiques et sociétaux majeurs. Catalyseur d’innovation collaborative, le pôle accélère les projets numériques, favorise le développement des PME, et agit comme un connecteur stratégique dans le monde des affaires.

Fadwa Sube, vice-présidente de Systematic et présidente du jury champions, souligne l’importance du label des champions, un rituel instauré depuis douze ans. Elle nous explique le processus de sélection, en énumérant les critères qui ont fait de ces quatre entreprises les champions 2023 : « Ce sont des champions qui ont un gros potentiel d’innovation, et deep tech. Ils ont une forte croissance, et le potentiel de la développer davantage afin de devenir les champions de demain. Enfin, ils ont des dirigeants de très bon niveau et des stratégies de business development, de marketing et internationale que nous jugeons intéressantes ».

La sélection des champions

Les critères de sélection cette année se sont également concentrés sur un autre élément : « Cette année, on a voulu choisir un angle en tenant compte du contexte international et français. On a choisi de sélectionner plus particulièrement des champions qui font écho à des sujets brûlants du moment. Nous nous sommes donc tournés vers des structures qui du point de vue de l’Europe et de la France se trouvaient en accord avec l’angle de la souveraineté, de la décarbonation, de l’environnement et de l’industrie », précise Fadwa Sube.

Pour 2023, les champions sélectionnés, outre leur innovation technologique, se démarquent par des stratégies de financement et des modèles économiques non-conventionnels. Fadwa Sube souligne leur capacité à lever des fonds substantiels et à innover dans des domaines aussi variés que la décarbonation des bâtiments, la surveillance de la qualité de l’air, l’énergie nucléaire durable, et les microprocesseurs basse consommation.

Qui sont les lauréats ?

Accentachampion 2023, excelle dans la décarbonation du chauffage et de la climatisation des bâtiments. Créée en 2016 avec l’invention du géostockage, l’entreprise propose une gamme de technologies énergétiques innovantes optimisées par l’IA. Les solutions intégrées d’Accenta, combinant décarbonation thermique, IA prédictive opérationnelle, et modèle économique intelligent de financement, ont convaincu le jury par leurs résultats éprouvés, leur conformité réglementaire, et leur capacité à simplifier la massification de la décarbonation des bâtiments.

Ecomesure se distingue quant à elle dans la surveillance de la qualité de l’air. L’entreprise a captivé le jury par sa reprise entrepreneuriale, sa croissance en auto-financement, ainsi que sa stratégie de build-up envisagée.

De son côté, Naarea révolutionne l’énergie en proposant une solution nucléaire novatrice. Son microgénérateur XAMR® de Génération IV utilise des combustibles usagés pour produire électricité et chaleur de manière décentralisée. Appréciée par le jury des champions 2023, l’approche ingénieuse d’industrialisation, le recyclage des déchets nucléaires, et l’expertise visionnaire des fondateurs ont positionné Naarea comme un acteur majeur dans la transition énergétique, prêt à déployer son prototype dès 2027.

Enfin, SiPearl développe le premier microprocesseur basse consommation pour le calcul haute performance, destiné à l’écosystème d’EuroHPC. De plus, sa stratégie industrielle ambitieuse, et sa levée de plus de 90 millions d’euros ont marqué le jury. SiPearl vise alors à son échelle à résoudre des enjeux majeurs comme la recherche médicale, l’intelligence artificielle, la sécurité, la gestion de l’énergie et le climat.

Nouveau rendez-vous en janvier

La consécration des champions ne s’arrête pas là. En janvier 2024, Systematic Paris-Région organise une semaine dédiée aux champions. Ils auront ainsi l’opportunité d’exposer leurs technologies, stratégies et équipes lors de réunions spécialisées. Cela leur permettra alors d’établir des liens avec l’écosystème Systematic, composé de donneurs d’ordre, futurs clients et financeurs, mais également avec les médias. Des webinars spécifiques seront d’ailleurs organisés pour chaque champion. Toutes les dates des événements seront bientôt disponibles sur le site de Systematic.

Fadwa Sube conclut avec enthousiasme, décrivant le millésime 2023 comme : « une lame de fond d’optimisme, de volontarisme et d’engagement sur des sujets de la plus grande importance pour l’avenir de la France et l’Europe. » Ainsi, nous nous accordons à dire que la French Tech, plus que jamais, s’affirme comme un acteur ingénieux, puissant et créatif dans le panorama mondial de la deep tech !

 

Vu et lu dans Les Echos du 06/12/23

Vu et lu dans Les Echos du 06/12/23

 

Ceux de Grenoble, cœur battant de la Deeptech en Europe

Frenchweb du 15/11/23

 

GRENOBLE, surnommée la « Silicon Valley française », s’impose aujourd’hui comme un carrefour européen de la deeptech. Avec des financements record en 2023, Grenoble Alpes Métropole se classe 4e, à égalité avec Munich, pour les investissements de la deeptech pour notre continent, derrière Stockholm, Paris et Londres. Parmi les réussites notables, on retient la start up Verkor, qui a levé 2 milliards d’euros pour construire une gigafactory de batteries bas carbone. D’autres start ups grenobloises telles qu’Aledia, GreenWaves, Quobly et Renaissance Fusion ont également attiré des investissements significatifs, totalisant près de 148 millions d’EUR.

Grenoble se distingue par sa collaboration étroite entre recherche académique et industrie, avec des institutions renommées comme CEA-Leti et l’Université Grenoble Alpes. En outre, 7,6 % des emplois de la ville sont dans la R&D, le pourcentage le plus élevé en France. La ville attire aussi de grands acteurs technologiques comme Google et Apple. Ce dynamisme, couplé à l’intérêt croissant des investisseurs en capital-risque pour la deeptech, positionne Grenoble comme un acteur clé dans le paysage technologique européen.

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L’ÉCOSYSTÈME DES START-UP GRENOBLOISES EST TOUJOURS AUSSI DYNAMIQUE

https://vipress.net/lecosysteme-des-start-up-grenobloises-est-toujours-aussi-dynamique/

Pascal Coutance | 20 Fév 2024 

 

Quelles sont les principales caractéristiques de l’écosystème des start-up de Grenoble Alpes ? Quels sont leurs domaines d’activité ? Combien de fonds ont-elles levé ? Quel est leur impact sur l’emploi ? Les réponses dans l’étude que vient de publier l’Observatoire des start-up de Grenoble Alpes.

L’Observatoire des start-up de Grenoble Alpes a mené une étude sur l’écosystème des start-up et scale-up implantées sur le territoire de l’aire urbaine de Grenoble Alpes. Selon ce bilan dont vous pouvez découvrir toutes les conclusions en cliquant sur ce lien, plus de 750 start-up ont été créées depuis le début des années 2000, dont près de 500 au cours de la dernière décennie. Début 2024, plus de 400 de ces entreprises sont toujours actives sur le territoire, certaines d’entre elles, en phase de forte expansion, étant devenues des scale-up, d’autres connaissant une croissance plus modérée tout en restant très innovantes, selon l’Observatoire.

Pour les autres, 70 ont été rachetées par une autre entreprise, très souvent des grands groupes ou des leaders mondiaux dans leur domaine d’activité, 50 sont parties sur un autre territoire français pour diverses raisons (par exemple, besoin de proximité avec des partenaires ou des clients), et 230 ont définitivement fermé leur activité après 6 années d’existence en moyenne.
Début 2024,
le taux de pérennité à 5 ans et plus des start-up créées entre 2013 et 2018 est de 63%, selon l’Observatoire.

Parmi les start-up et scale-up actives sur le territoire, 40% sont des spin-off de la recherche scientifique et académique de Grenoble Alpes. Les laboratoires de l’UGA (Université Grenoble Alpes), du CNRS, du CEA, de l’Inria ou encore de l’Inserm assurent un transfert technologique qualitatif entre le monde de la recherche et celui de l’économie. Cela explique le poids exceptionnel (27%) de start-up dites deeptech, ces entreprises à haute intensité technologique, qui portent des innovations de rupture, sortant en effet très souvent d’un laboratoire de recherche public (Grenoble Alpes est la capitale de la deeptech en France, selon Bpifrance).

La présence de nombreuses start-up industrielles (40% des start-up à Grenoble Alpes contre 12% au niveau national) est également l’une des spécificités de cet écosystème. Ces jeunes entreprises innovantes ont vocation à créer des biens. Plusieurs d’entre elles ont d’ailleurs monté des lignes pilotes ou sont en passe de le faire et certaines sont d’ores et déjà en phase d’industrialisation.
Les start-up de Grenoble Alpes sont majoritairement tournées vers quatre grands domaines : l’industrie, la santé, l’énergie et l’environnement. Une grande partie de ces start-up développent pour l’industrie 4.0, des technologies innovantes de la microélectronique et plus largement du hardware, d’autres dans le domaine du logiciel mais c’est souvent la combinaison des deux qui caractérise l’activité des start-up de Grenoble Alpes, selon l’Observatoire (par exemple un capteur auquel est associé une solution logicielle pour traiter et analyser les données récupérées par le capteur).

Par ailleurs, les start-up et scale-up du territoire grenoblois sont à l’origine de la création nette de 3700 emplois entre fin 2018 et fin 2023, avec un taux de croissance annuel moyen de +13,7%. En comparaison, le secteur privé enregistre un taux annuel moyen de +1,7% sur le territoire. Début 2024, ce sont près de 8000 emplois qui ont été recensés auprès des start-up.

Enfin, l’Observatoire indique que Grenoble-Alpes est la 4e ville d’Europe, juste derrière Paris, pour le financement des start-up deeptech, selon « The 2023 European Deep Tech Report » de Dealroom. En 2023, plus d’une trentaine de start-up de Grenoble Alpes ont levé des fonds pour un montant cumulé record de 1,12 milliard d’euros, soit environ deux fois plus qu’en 2021 et 2022. Cela représente plus de 13% en valeur des montants levés en France (qui s’élèvent à 8,3 milliards d’euros) et près de 5% en volume (34 opérations sur les 715 réalisées en France).

Toutefois, les trois quarts des fonds levés l’an dernier à Grenoble sont imputables à la plus importante levée jamais réalisée par une start-up en France, en l’occurrence Verkor, pour un montant de 850 millions d’euros, à laquelle s’ajoutent le financement de la Banque Européenne d’Investissement et des subventions françaises pour un total de 2 milliards d’euros ainsi sécurisés. Une partie de ces financements sera dédiée au développement de sa première ligne pilote à Grenoble (visant la production de 3000 batteries par an) et une autre à leur gigafactory de Dunkerque.

Parmi les start-up grenobloises de la microélectronique qui ont levé des fonds en 2023, on retiendra Greenwaves (processeurs d’IA ultra-basse consommation), Quobly (puces quantiques (Qbit) sur silicium pour industrialiser la fabrication d’ordinateurs quantiques), Microoled (micro-écran Oled), Aledia (microLed) et Upmem (semicconducteurs augmentant la rapidité de calcul des datacenters et réduisant leur consommation d’énergie).

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La DEEPTECH mondiale se donne rendez-vous à Paris

https://hello-tomorrow.org/global-summit/

Frenchweb.fr du 20/03/24

Cet impressionnant rendez-vous a lieu en amont du HELLO TOMORROW GLOBAL SUMMIT qui réunit les 21 et 22 mars au 104 (Paris 19e) l’écosystème planétaire de la deeptech. Ces 2 journées visent à rassembler 1000 fondateurs de startup Deeptech, plus de 500 investisseurs, 300 incubateurs et accélérateurs, 1000 acteurs de l’industrie, 150 chercheurs et représentants d’universités à travers le monde.

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Le Conseil européen de l’innovation consacrera 1,2 milliard d’euros au soutien de la deep tech en 2024

https://www.actuia.com/actualite/le-conseil-europeen-de-linnovation-consacrera-12-milliard-deuros-au-soutien-de-la-deep-tech-en-2024/?mc_cid=1c3248217e&mc_eid=ed2cb670a6

Le 13 décembre 2023

La Commission européenne a donné son aval, ce mardi 12 décembre, au programme de travail 2024 du Conseil européen de l’innovation (EIC), débloquant ainsi des financements substantiels d’une valeur dépassant 1,2 milliard d’euros pour l’année 2024. Cette allocation financière majeure vise principalement à soutenir les PME et les start-ups, les encourageant à développer et à mettre à l’échelle des innovations “deep tech” dans des secteurs critiques tels que l’IA générative, l’espace, les matières premières critiques, les semi-conducteurs et les technologies quantiques.

C’est en mars 2021, dans le cadre d’Horizon Europe , que la Commission européenne a lancé le Conseil européen de l’innovation (EIC), doté d’un budget de plus de 10 milliards d’euros pour la période 2021-2027, afin d’identifier, développer et mettre à l’échelle des innovations de rupture. S’appuyant sur un programme pilote réussi dans le cadre d’Horizon 2020, il combine la recherche sur les technologies émergentes avec un programme d’accélération et le Fonds EIC pour soutenir les start-ups innovantes ainsi que les PME. Environ 3 milliards d’euros du budget de l’EIC seront consacrés au Fonds EIC.

La décision de la Commission s’inscrit dans le cadre de la restructuration du fonds EIC, qui prévoit le transfert temporaire de la participation de la Commission dans le Fonds EIC à la Banque européenne d’investissement à compter du 1er janvier prochain.

Les 585 millions d’euros ainsi alloués au Fonds EIC en 2024 devraient permettre de mobiliser plus de 2 milliards d’euros, avec l’apport de co-investisseurs.

Investissement stratégique dans des technologies clés

Le financement de l’EIC, bien qu’ouvert à divers domaines technologiques, alloue spécifiquement 420 millions d’euros aux nouvelles technologies et aux PME/start-ups. Ces fonds visent à relever les défis liés au Pacte vert pour l’Europe, REPowerEU, le Chips Act, le futur AI Act, le Net Zero Industry Act et d’autres politiques de l’UE comme le nouvel agenda européen de l’innovation.

Conformément à la stratégie de la Commission en matière de sécurité économique, des garanties d’investissement seront appliquées dans des domaines critiques tels que l’IA et le quantique pour évaluer la propriété étrangère, assurant ainsi la protection des intérêts européens.

Programme détaillé du travail de l’EIC 2024

Le programme de travail de l’EIC 2024 se compose de trois programmes principaux :

EIC Pathfinder (256 millions d’euros) : Destiné à soutenir des équipes de recherche multidisciplinaires dans des recherches visionnaires pouvant conduire à des percées technologiques, avec des subventions pouvant atteindre 4 millions d’euros.

EIC Transition (94 millions d’euros) : Axé sur la transformation des résultats de la recherche en opportunités d’innovation, en suivant les projets EIC Pathfinder et les projets de preuve de concept du Conseil européen de la recherche. Ouvert pour la première fois aux résultats des projets collaboratifs Horizon du pilier 2 / défis sociétaux, avec des subventions allant jusqu’à 2,5 millions d’euros.

EIC Accelerator (675 millions d’euros) : Visant à permettre aux start-ups et aux PME de développer et de mettre à l’échelle des innovations susceptibles de créer de nouveaux marchés ou de perturber les marchés existants, avec des subventions inférieures à 2,5 millions d’euros et( des investissements allant de 0,5 à 15 millions d’euros).

Des améliorations dans le cadre de la restructuration du Fonds EIC

Malgré la restructuration du Fonds EIC, la Commission conserve le contrôle de la politique d’investissement du Fonds. Cette démarche, en parallèle à l’introduction de nouvelles mesures, permettra une gestion plus flexible du portefeuille d’investissements qui comprend déjà plus de 500 start-ups et entreprises à forte croissance parmi les plus prometteuses d’Europe.

Parmi les nouvelles mesures introduites, on compte la mise en place d’un financement forfaitaire pour la plupart des appels de fonds de l’EIC, la mise à jour des règles sur la propriété intellectuelle, des réunions de consensus pour les candidatures EIC Accelerator, et une flexibilité accrue pour le Fonds EIC  lui permettant d’augmenter ou retarder ses investissements.

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2017/06/les-deep-tech-innovations-de-rupture-ou-disruptives.html

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La langue française, sa semaine

Publié le par Jacques SAMELA.

Semaine de la langue française et de la francophonie

https://www.education.gouv.fr/semaine-de-la-langue-francaise-et-de-la-francophonie-7643

DU 16 AU 24 MARS 2024

 

La Semaine de la langue française et de la Francophonie est organisée du 16 au 24 mars 2024. Cette semaine permet de célébrer la langue française à travers de nombreuses animations organisées partout en France et à l'étranger. À l'approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, le thème de cette 29e édition est "Sur le podium"

Stimuler l'appropriation de la langue française

La Semaine de la langue française et de la Francophonie a été créée en 1995 à l'initiative du ministère de la Culture. Elle est organisée chaque année autour du 20 mars, journée internationale de la Francophonie.

"Sur le podium" : la Semaine de la langue française et de la francophonie 2024

Le français est la langue officielle, avec l’anglais, des Jeux depuis 1896. C’est inscrit dans l’article 23 de la charte olympique grâce à Pierre de Coubertin, père fondateur des JO de l’ère moderne et du Comité international olympique (CIO). Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, qui se déroulent du 26 juillet au 8 septembre, constituent une opportunité pour célébrer la langue française dans le monde entier.

L'édition 2024 propose de découvrir et de s’approprier les mots du sport et le vocabulaire de l’Olympisme à travers le thème "Sur le podium".

Les mots accompagnent le sport. Chaque sport a ses règles écrites. Les expressions issues du monde sportif sont courants dans la langue française : larguer les amarres, le nez dans le guidon, passer le relais, etc. De grands discours ont transcendé des équipes et inversé le cours d’un match. Le sport est un jeu, comme on joue avec les mots. Alors que le sport se mondialise, l’enjeu est aussi de défendre la place de la langue française.

En savoir plus sur la 29e édition de la Semaine de la langue française et de la francophonie sur le site du ministère de la Culture

Cet événement est un moment privilégié de l'identité francophone. Des milliers de manifestations sont organisées en France et à l'étranger chaque année :

  • ateliers d’écriture
  • joute oratoire
  • compétitions de slam
  • conférences
  • débats
  • expositions
  • rencontres
  • etc.

Ces événements permettent au grand public de fêter la langue françaisefédératrice d'un espace culturel commun à tous les francophones et aux amoureux du français.

Des activités pédagogiques pour fêter la langue française

Ce temps fort est également l’occasion de valoriser les multiples projets réalisés dans le cadre de l’opération de sensibilisation à la langue française "Dis-moi dix mots". En 2024, Dis-moi dix mots se penche aussi sur les mots du sport et appelle à proposer des créations artistiques et littéraires autour des mots suivants :

  • collectif
  • s’encorder
  • adrénaline
  • échappée
  • prouesse
  • champion
  • mental
  • faux départ
  • hors-jeu
  • aller aux oranges

Les enseignants peuvent utiliser les outils de sensibilisation à la langue française mis en ligne sur le site dixmoidixmots.culture.fr : un "livret des dix mots" propose des définitions, des jeux et des textes.

La Semaine de la langue française et de la Francophonie est une occasion de présenter les projets artistiques ou littéraires développés dans le cadre de l'opération "Dis-moi dix mots".

Semaine de la langue française et de la Francophonie
Présentation de la semaine et de sa thématique, modalités de participation, etc.

semainelanguefrancaise.culture.gouv.fr

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Pasqal (suite) & autres

Publié le par Jacques SAMELA.

Pasqal (suite) & autres
Pasqal (suite) & autres

Pasqal vise un ordinateur quantique de 10 000 qbits en 2026

https://www.ecinews.fr/fr/pasqal-vise-un-ordinateur-quantique-de-10-000-qbits-en-2026/?utm_source=mautic&utm_medium=email&utm_campaign=ECI-14-03-2024

Le 13 mars 2024

 

Le développeur d’informatique quantique français Pasqal souhaite disposer d’un ordinateur quantique de 10 000 qbits d’ici 2026.

En 2024, Pasqal livrera aux utilisateurs finaux un ordinateur quantique de plus de 100 qubits utilisant des atomes neutres, ce qui permettra d’explorer de nouveaux cas d’utilisation et de stimuler le développement de nouveaux logiciels.

En étroite collaboration avec plus de 50 clients, l’entreprise affirme avoir identifié des algorithmes accélérés par le matériel dans les domaines des matériaux quantiques, de l’apprentissage automatique des graphes, de l’optimisation et des équations différentielles. Ces algorithmes dépassent la phase de conception et entrent dans la phase de développement, avec une utilisation possible en environnement de production à partir de 2025.

La feuille de route de Pasqal prévoit 10 000 qubits en 2026 grâce à une architecture évolutive de qubits logiques utilisant des atomes neutres.

Ceux-ci peuvent utiliser Qadence, une bibliothèque Python qui simplifie le développement de programmes quantiques analogiques et numériques-analogiques adaptés à l’apprentissage automatique quantique. Il fusionne les approches numériques et analogiques pour la précision, offrant une interface conviviale et une transition en douceur de la simulation aux ordinateurs quantiques à atomes neutres de Pasqal.

« En mettant l’accent sur l’ingénierie, PASQAL sort la technologie de l’atome neutre du laboratoire. Cette approche nous permet d’augmenter continuellement les performances de nos machines et d’apporter des solutions stables et efficaces à nos utilisateurs », a déclaré Loïc Henriet, Co-CEO de PASQAL.

Pasqal lance également une communauté quantique afin de créer un réseau mondial d’innovateurs, de chercheurs et de chefs d’entreprise, qui servira de tremplin pour les futures applications de l’informatique quantique dans divers secteurs d’activité.

Quantum Discovery est une plateforme dans le cloud conçue pour initier les entreprises à l’informatique quantique à atomes neutres, qui permet d’expérimenter les processeurs quantiques à atomes neutres de Pasqal.

« Nous développons nos installations de production dans le monde entier et ouvrons de nouveaux bureaux en Arabie saoudite, en Corée du Sud et dans d’autres pays à venir. Notre objectif est de répondre à la demande croissante du marché pour les ordinateurs quantiques et d’avoir un impact significatif sur l’industrie de l’informatique quantique », a déclaré Georges-Olivier Reymond, PDG et cofondateur de Pasqal.

www.pasqal.com

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2021/07/pasqal-objectif-1-000-qubits.html

 

Vu et lu dans Electroniques de décembre 2023
Vu et lu dans Electroniques de décembre 2023

Vu et lu dans Electroniques de décembre 2023

Vu et lu dans Les Echos 05/01/24
Vu et lu dans Les Echos 05/01/24

Vu et lu dans Les Echos 05/01/24

Vu et lu dans Les Echos du 17/11/23
Vu et lu dans Les Echos du 17/11/23

Vu et lu dans Les Echos du 17/11/23

Vu et lu dans Les Echos du 07/11/23
Vu et lu dans Les Echos du 07/11/23

Vu et lu dans Les Echos du 07/11/23

 

La France mise 500 millions € sur les ordinateurs quantiques

https://www.ecinews.fr/fr/la-france-mise-500-millions-e-sur-les-ordinateurs-quantiques/?utm_source=mautic&utm_medium=email&utm_campaign=ECI-18-03-2024

Le 15 mars 2024

 

Cinq startups spécialisées dans l’informatique quantique travaillent sur un projet financé à hauteur de 500 millions d’euros visant à construire un ordinateur quantique pour l’armée française.

Le ministère français des forces armées finance le concours PROQCIMA pour la réalisation d’un démonstrateur d’ordinateur quantique universel tolérant aux fautes avec 128 qubits logiques d’ici 2030 et son industrialisation en un ordinateur de 2048 qubits logiques d’ici 2035.

Les entreprises sélectionnées : Alice & Bob, PASQAL, Quandela, C12 et Quobly auront accès à un financement de 500 millions d’euros et pourront à la fois rivaliser et collaborer pour faire avancer l’écosystème quantique français. Le programme est structuré comme un concours sur les dix prochaines années. Trois des cinq candidats initiaux poursuivront le programme après quatre ans, puis seules deux entreprises lauréates continueront à bénéficier d’un financement après les huit premières années.

Les ordinateurs quantiques peuvent être classés comme analogiques, bruyants ou tolérants aux pannes. Les ordinateurs quantiques dotés de qubits logiques à correction d’erreur sont censés supporter tout l’impact de l’informatique quantique universelle et le « qubit de chat » mis au point par Alice et Bob est un nouveau type de bit quantique spécialement conçu pour accélérer la voie vers des applications tolérantes aux pannes.

« Nous sommes reconnaissants à la France de s’être engagée à investir dans l’informatique quantique tolérante aux pannes. Cette initiative nous permettra d’asseoir notre leadership mondial et d’alimenter la croissance de l’ensemble de l’écosystème », a déclaré Théau Peronnin, PDG et cofondateur d’Alice & Bob. « Nous sommes prêts à contribuer à PROQCIMA avec notre architecture tolérante aux pannes pour les qubits de chat ».

www.alice-bob.com

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Les Fintech (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Les Fintech (suite)
Les Fintech (suite)

Fintech : la France reste le premier marché de l’Union européenne avec 919 millions d’euros levés en 2023

https://www.maddyness.com/2023/12/13/fintech-la-france-reste-le-premier-marche-de-lunion-europeenne-avec-919-millions-deuros-leves-en-2023/

 

D’après une étude de France FinTech, les fintechs françaises tirent leur épingle du jeu en 2023. Après les années d’euphorie, les montants levés chutent drastiquement, mais les fintechs tricolores font preuve de résilience.

France FinTech, l’association professionnelle des fintechs, assurtechs et regtechs françaises, publie le bilan 2023 de l’écosystème fintech. Ces dernières sont aujourd’hui au nombre de 1000, soit dix fois plus qu’en 2015. D’après le bilan, en 2023, elles ont levé 919 millions d'euros, soit une baisse de 70% par rapport à l’année précédente et un niveau équivalent à celui de 2020. Cette contraction, en ligne avec les tendances européennes (-68%) et mondiales (-61%), reflète un certain attentisme des investisseurs dans un contexte économique plus tendu. 

Le rapport indique que la France est le premier marché de l’Union Européenne avec 18% des fonds levés, contre 16% en 2022. Elle devance l’Allemagne, avec 707 millions d’euros levés, mais reste loin derrière le Royaume-Uni qui totalise plus de 2 milliards d’euros. Les montants levés en France restent tirés par quelques tours de tables qui sortent du lot, comme le complément de série C de 100 millions d’euros de Ledger ou la série B de 88 millions d’euros de Pigment. Mais, d’après le rapport, l’amorçage représente plus de 8 opérations sur 10 et 45% des montants levés contre 30% en 2022. Des données encourageantes pour le maintien de l’innovation.

Après l’euphorie, la résilience

Malgré la contraction des montants levés, les fintechs françaises ont démontré une bonne résilience. Selon le rapport, une gestion plus prudente des coûts et une adaptation rapide aux nouvelles réalités du marché ont permis aux fintechs d’allonger la durée de couverture des besoins de trésorerie. Elles auraient aussi recouru plus significativement à la dette et au financement participatif. ​​Un mouvement lancé par des scaleups comme Qonto dès 2022 et suivi par un nombre croissant de startups comme Green-Got.

Malgré un environnement compliqué, l’écosystème a donc enregistré peu de défaillances et d’arrêts d’activité. D’après le rapport, les chiffres d’affaires continuent de progresser et la monétisation s’accélère. Près d’un tiers des fintechs ont atteint et dépassé leur point mort à fin 2023, contre 27% en 2022. 

L’année 2023 a donc été une année de maturation, mais aussi de consolidation pour les fintechs françaises. Les fusions et acquisitions ont offert aux acteurs en tension une option d’adossement et aux leaders une opportunité de consolidation à prix raisonnable. Sur 24 transactions de M&A impliquant des fintechs françaises en 2023, 2 sur 3 concernent des opérations entre fintechs, témoignant d’un début de consolidation du secteur. 

En termes de secteur, les services aux entreprises représentent la verticale la plus financée cette année avec 40% des fonds et un quart des transactions. Les services comptables poursuivent aussi leur croissance, stimulée notamment par la généralisation de la facture électronique. Trois des cinq principales opérations de l’année concernent d’ailleurs ces acteurs : Pigment, Indy et Dougs.

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Fintech : à quoi s’attendre en 2024 ?

https://www.maddyness.com/2024/02/12/fintech-a-quoi-sattendre-en-2024/

 

Entre nouvelles technologies, assèchement des financements et nouveautés réglementaires, l’an passé fut une année mouvementée pour les fintechs. Maddyness fait le point sur les défis que le secteur devra relever en 2024, alors que Pennylane vient d'accéder au statut de licorne.

Les fintechs françaises se portent bien : avec 18,5% des fonds levés l'année dernière contre 16% en 2022, et l'avènement de Pennylane comme nouvelle licorne, le premier écosystème fintech de l’Union européenne se développe rapidement. Les défis de l’année 2024 mettront-ils à mal cette croissance ? Entre fin de l’abondance des financements, développement des nouvelles technologies et changements réglementaires, le secteur fintech doit faire face à de nombreux défis.

« Nous évoluons dans un environnement macro-économique extrêmement difficile et incertain, avec la remontée des taux, le retour de l’inflation, de fortes tensions sur la solvabilité, la chute des volumes sur le marché immobilier et bien sûr les conséquences des guerres en Ukraine et au Proche Orient », affirme Alain Clot, président de FranceFintech. « La traduction de ce contexte dans le secteur numérique a été la très forte baisse des levées en actions, avec 970 millions d’euros, soit un chiffre en baisse de 67% par rapport à l’année record de 2022, et des valorisations, de l’ordre de -25%. » 

De nouvelles régulations à anticiper

En 2023, le secteur s’est montré résilient : les levées de fonds de précaution réalisées entre 2021 et 2022 ont permis à certaines startups de faire face aux crises, quand d’autres se sont concentrées sur les économies (réduction d'effectifs, report de projets) ou ont réalisé un recentrage stratégique. « Cet environnement facilite et accélère la consolidation, avec l’apparition, dans chaque secteur, de leaders qui tendent à racheter leurs concurrents plus petits ou en tension de financement », confirme Alain Clot. « 2023 a enregistré 27 opérations de fusions-acquisitions impliquant une fintech, dont l’acquéreur était une fintech dans plus d’un cas sur deux. A noter enfin que l’amorçage demeure très actif, ce qui témoigne d’un maintien d’un niveau élevé d’innovation. »

 L’année 2024 devrait être marquée par une inflation réglementaire dans le secteur de la Fintech. Entre la réglementation sur l’intelligence artificielle (AI Act), la directive AMLR (procédures de connaissance du client, mesures contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme), la proposition FiDA qui veut favoriser l’Open Finance ou le DORA (Digital Operational Resilience Act), le nombre d’obligations auxquelles vont être soumises les fintech va drastiquement augmenter.

« Cette année sera l’année de tous les défis avec l’arrivée de marchés secondaires, de la tokenisation, d’une nouvelle réglementation, de nouveaux entrants qui devront faire leur place... », précise  Mathilde Iclanzan, directrice générale de WiSEED« Pour les acteurs du crowdfunding, le principal chantier réglementaire va porter sur la mise en œuvre des obligations liées à l’entrée en vigueur du nouvel agrément européen PSPF. Mais il faudra aussi se conformer d’ici le 17 janvier 2025 aux exigences du DORA qui imposera que les entités financières signalent, rapidement et de manière exhaustive, les incidents majeurs liés aux technologies de l'information et de la communication ».

Les fintechs devront également s’adapter aux mesures DSP3 / PSR, sur l’Open Banking, tandis que le Règlement MiCA, applicable dès la fin d’année 2024, régira la commercialisation, la transparence et la surveillance des actifs numériques.

L'avènement du Data Hub européen

Pour fournir aux startups, et notamment aux fintechs, d'importantes quantités de données mobilisables, la Commission européenne a voté la conception d'un Data Hub européen. Ce dernier vise à favoriser le partage de données entre les autorités financières et les fintechs. L’objectif ? Faciliter le développement d'innovations, de nouvelles applications et entraîner leurs modèles d’IA. 

« Le Data Hub fait partie de la ‘’European Data Strategy’’ à travers laquelle l'Union européenne s'engage à stimuler le développement de systèmes de partage de données fiables à travers quatre grands ensembles de mesures, dont l'une consiste à faciliter la réutilisation de certaines données du secteur public qui ne peuvent pas être mises à disposition sous forme d’open data », explique Alice Guedel, Policy officer à la Commission européenne. « En soutenant ce projet, les autorités nationales encouragent le développement d’un marché unique des services financiers numériques. » 

Pour garantir la confidentialité des données, le Data Hub est composé de données synthétiques. Les fintechs pourront disposer gratuitement de données anonymes collectées par les autorités nationales, afin de faciliter l'utilisation de ces données pour nourrir leurs modèles informatiques, et favoriser l’innovation entre les pays de l’Union européenne.

«  Les données synthétiques offrent aux autorités nationales un moyen de participer au projet sans avoir à rendre les données réelles qu'elles détiennent accessibles » complète Alice Guedel. « En résumé, les données synthétiques garantiraient une anonymisation complète tout en préservant les caractéristiques des données originales qui les rendent pertinentes pour développer de nouvelles applications. »

Des technologies émergentes au service de la croissance du secteur

« Il est probable que nous ne reviendrons pas, en tout cas en 2024, à une situation d’abondance de capital risque connue en 2021-22 et qui était rendue possible par des niveaux de taux d'intérêt quasi nuls », précise Alain Clot. « La consolidation va se poursuivre et on peut attendre un nombre significatif de rachats dans l’année. A noter que certains acteurs français achètent leurs concurrents européens, comme Qonto et +Simple. De plus, 2024 verra le déploiement des technologies d’IA générative et de tokenisation des actifs s’accélérer. »

Ces propos s’illustrent particulièrement dans le domaine du crowdfunding : si le montant total des collectes en crowdfunding a baissé de 11% depuis 2023, selon le baromètre FPF Mazars, les startups du secteur devront continuer à mobiliser les nouvelles technologies, dont la tokenisation semble être le fer de lance. En effet, si l’IA et le Machine Learning favoriseront l'évaluation et l’anticipation des risques, mais également la personnalisation de l'expérience utilisateur, le développement de la technologie blockchain devrait également se généraliser au sein des fintechs. 

« Pour 2024, quelques tendances se dessinent pour le secteur du crowdfunding comme l’adoption croissance de la technologie blockchain qui facilitera la tokenisation des actifs, la transparence des transactions, et la mise en œuvre de contrats intelligents (smart contracts) pour automatiser les processus » rappelle Mathilde Iclanzan. 

« De façon générale, dans les prochaines années, les modèles vont se “plateformiser”, en élargissant la palette des produits et services proposés, jusqu’à pour certaines se transformer en véritable néo banques ou néo assureurs », conclut Alain Clot. « L’internationalisation va s'accroître fortement, grâce notamment au passeport réglementaire européen. Les fintechs à impact vont continuer de se développer : en France, c’est un secteur émergent. Près de 60% d’entre elles ont été créées ces 4 dernières années. En 2020, on comptait 8% de fintech à impact, et en 2023 elles représentent 13% du total des fintech françaises. » 

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2016/01/fintech-de-la-confrontation-a-la-complementarite.html

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Le Salon de l'agriculture (suite), UniTech Day, la filière bio (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

Le Salon de l'agriculture (suite), UniTech Day, la filière bio (suite)
Le Salon de l'agriculture (suite), UniTech Day, la filière bio (suite)

Salon de l'agriculture :

603 652 visiteurs pour la 60e édition, en légère baisse

https://www.republicain-lorrain.fr/economie/2024/03/03/603-652-visiteurs-pour-la-60e-edition-en-legere-baisse

La rédaction avec AFP - 03 mars 2024

Le Salon de l'agriculture a accueilli 603 652 visiteurs pour sa 60e édition, marquée par la visite chahutée du chef de l'Etat en pleine crise agricole, ont annoncé dimanche les organisateurs de l'événement.

La fréquentation est en légère baisse (-2%) par rapport à l'année dernière, où 615.204 visiteurs avaient été recensés.

« Edition compliquée »

Le président du Salon international de l'agriculture (SIA), Jean-Luc Poulain, a évoqué une « édition compliquée, surtout en début de salon », mais aussi une fête populaire toujours plébiscitée par le public, « venu nombreux » à la rencontre des agriculteurs.

Il évalue à « environ 20% » la baisse de fréquentation les deux premiers jours, mais assure que les chiffres des entrées ont été les jours suivants meilleurs que l'an dernier, avec plus de 100 000 visiteurs le deuxième samedi.

Si, en début de semaine, certains exposants se plaignaient d'un manque à gagner, ces doléances « sont éteintes aujourd'hui » : « Plus un n'en parle. Je pense qu'ils ont eux aussi fait du rattrapage dans la semaine », a rapporté Jean-Luc Poulain, céréalier dans l'Oise, qui présidait l'événement pour la dernière fois.

Visites des personnalités politiques 

Interrogé sur la réflexion que veulent mener les organisateurs de l'événement sur l'accueil des politiques, il rappelle que le SIA est « un salon privé » : « on vient sur invitation ou on achète son billet, mais ce n'est pas parce qu'on est un politique qu'on est en terrain conquis et qu'on doit tout exiger du salon ».

Evoquant la visite d'Emmanuel Macron, émaillée de heurts entre agriculteurs et forces de l'ordre, avec pour conséquence un retard à l'ouverture au public, il a tempéré.

« Cela a créé du remous, mais si le président n'était pas venu ici, ça aurait (eu lieu lors de la visite) du Premier ministre. Si le Premier ministre n'était pas venu non plus, cela aurait été le ministre de l'Agriculture », a-t-il dit.

« Il fallait que cette colère sorte »

« Moi je remercie le président (...) Là, on a purgé le passif en quatre à cinq heures, parce que tout s'est cristallisé sur lui. Et de toute façon, il fallait que cette colère sorte », a-t-il ajouté.

Le Salon de l'agriculture, qui s'est tenu du 24 février au 3 mars, appartient au Centre national des expositions et concours agricoles (Ceneca), constitué des grandes organisations agricoles, en particulier le fonds d'investissement Unigrains, fondé par les céréaliers français, le syndicat majoritaire FNSEA ou encore son association de betteraviers CGB.

Le viticulteur et premier vice-président de la FNSEA Jérôme Despey est actuellement seul candidat en lice pour reprendre la présidence du Ceneca.

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2024/02/le-salon-de-l-agriculture-quelques-anecdotes-et-infos-insolites.html

 

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La 6e édition des UniTechDays : au cœur de l’innovation agricole.

https://www.alliancy.fr/agenda/la-6eme-edition-des-unitechdays?utm_source=Email&utm_medium=Newsletter&utm_campaign=NewsletterAlliancy&utm_content=2024MMJJ

LE 14 mars 2024

Organisée par l’Institut Polytechnique UniLaSalle de Beauvais, la 6e édition des UniTechDays est un événement dédié au secteur agricole français, mettant en avant les dernières innovations et avancées dans ce domaine.

Programme des journées :

> Journée animale le 14 mars : cette journée se concentre sur l’élevage, avec un accent particulier sur l’optimisation des prairies et des systèmes fourragers.

> Journée végétale le 16 mai : axée sur les grandes cultures, elle mettra en lumière les innovations dans les nouvelles cultures, intercultures et énergies renouvelables. 

Les participants pourront profiter de conférences enrichissantes qui seront données durant les matinées, de tables rondes, et de démonstrations dynamiques. Les temps forts incluront la présentation des résultats d’essais réalisés par la ferme de l’école en collaboration avec des entreprises.

En plus du programme riche et informatif, les UniTechDays proposent également diverses animations. Les visiteurs auront l’occasion de rencontrer des entreprises agricoles innovantes et de déguster un repas 100 % local, soulignant l’engagement de l’événement envers les producteurs locaux.

Cet événement est le lieu idéal pour les agriculteurs, étudiants, concessionnaires, chercheurs, vétérinaires et tous ceux intéressés par le secteur de l’agriculture de se retrouver et d’échanger sur les enjeux actuels et futurs du secteur.

La 6e édition des UniTechDays se déroulera les jeudi 14 mars et jeudi 16 mai 2024, sur le campus de l’Institut Polytechnique UniLaSalle à Beauvais. Pour plus d’informations, veuillez consulter leur site : https://www.unitechdays.com/.

 

Vu et lu dans La tribune du Dimanche du 25/02/24
Vu et lu dans La tribune du Dimanche du 25/02/24

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Vu et lu dans Capital n° 390 de mars 2024
Vu et lu dans Capital n° 390 de mars 2024

Vu et lu dans Capital n° 390 de mars 2024

Vu et lu dans Capital n° 390 de mars 2024
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Cheffes d'entreprise & portraits de françaises (rappel)

Publié le par Jacques SAMELA.

Cheffes d'entreprise & portraits de françaises (rappel)
Cheffes d'entreprise & portraits de françaises (rappel)

France : malgré les obstacles qui perdurent, 43% des nouveaux chefs d'entreprise sont des femmes

 

https://www.latribune.fr/economie/france/france-malgre-les-obstacles-qui-perdurent-43-des-nouveaux-chefs-d-entreprise-sont-des-femmes-992303.html?xtor=EPR-2-[l-actu-du-jour]-20240307&M_BT=6363555962

Le 07 Mars 2024

 

Les femmes se lancent de plus en plus dans la création d'entreprise, avec souvent une volonté d'avoir un impact environnemental ou sociétal, mais des différences perdurent encore avec les hommes, notamment en matière de rémunération. Et, plus l'entreprise grossit, moins sa dirigeante est une femme.

Demain (aujourd'hui / ndlr), vendredi 8 mars, c'est la Journée internationale des droits des femmes. À cette occasion, elles seront « 101 femmes entrepreneures », une par département, à être célébrées à Matignon, en présence du Premier ministre Gabriel Attal, le soutien aux femmes qui entreprennent étant « un axe fort de l'action du gouvernement ».

Alors que la création d'entreprises a décollé depuis 2017 - encore 1,05 million de créations l'an dernier, malgré une légère érosion - 43% des nouveaux chefs d'entreprises sont des femmes, selon l'Institut national de la Statistique.

Une dynamique de l'entrepreneuriat supérieure à celle des hommes

La dynamique de l'entrepreneuriat féminin est actuellement supérieure à celle des hommes : selon la banque publique d'investissement Bpifrance, 28% des Françaises dirigeaient, ont dirigé, ont engagé les démarches pour créer ou songeaient à créer une entreprise fin 2023, un engagement en hausse de 5 points depuis 2018, alors que celui des hommes a été stable à 37%.

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Elles exercent souvent, mais pas seulement, dans le commerce, la santé ou l'artisanat, et sont plus engagées que les hommes envers la société : 73% ont considéré l'impact écologique et sociétal de leur projet avant de se lancer (contre 52% des hommes), selon une enquête menée fin 2023 par le réseau d'accompagnement et de financement Initiative France, un des plus importants du pays.

Plus l'entreprise grossit, moins sa dirigeante est une femme

Pour autant, 40% de dirigeantes interrogées par le Syndicat des indépendants et des TPE (SDI) témoignent encore « d'obstacles » liés à leur genre, comme le décrit anonymement dans cette étude « Amandine », évoquant les interlocuteurs qui lui demandent si elle est « la femme ou la secrétaire » du patron. « Mathilde », rapporte avoir dû « attendre plus de huit ans avant d'avoir un enfant » pour préserver la stabilité financière de son entreprise. D'autre part, plus l'entreprise grossit, moins sa dirigeante est une femme: en 2022, selon Bpifrance, les chefs d'entreprise de 10 salariés et plus étaient à 12% seulement des femmes.

Et selon un rapport du cabinet Deloitte portant sur près de 10.500 entreprises, 19,7% des membres des conseils d'administration (CA) étaient des femmes en 2021 pour... 5% parmi les directeurs généraux. Aux Etats-Unis, les femmes représentaient environ 24% des membres des conseils, moins de 6% des chefs d'entreprise. Même schéma au Royaume-Uni (environ 30% des sièges aux CA, 6% des dirigeants). De son côté, la France a mis en place la loi Copé-Zimmermann, qui impose depuis 2011 un quota minimal de 40% de femmes dans les CA. Une façon de mettre un pied dans la porte. Aucun pays ne se distingue par son égalité professionnelle. En Allemagne, seule Belén Garijo, pour le laboratoire Merck, dirige une entreprise du DAX, indice vedette de la Bourse de Francfort.

En Espagne, la très grande majorité des sociétés de l'Ibex 35, équivalent ibérique du CAC 40, sont dirigées par des hommes, à l'exception d'Inditex (propriétaire de Zara), et de Santander, première banque espagnole, présidées respectivement par Marta Ortega et Ana Botin. Quant à l'Italie, elle n'est guère mieux lotie, et Giuseppina di Foggia, PDG du distributeur d'énergie Terna, est devenue l'an dernier la première femme à diriger un grand groupe public dans le pays.

67% des cheffes d'entreprise gagnent moins de 1.500 euros par mois

Plus inquiétant, en France, une dirigeante de très petite entreprise sur deux (48%) ne se rémunère pas, selon le réseau de soutien Bouge ta Boîte - c'est le cas de Valérie Gonzales, qui touche le RSA - et 67% des cheffes d'entreprise gagnent moins de 1.500 euros par mois, selon Marjolaine Feraille, déléguée générale du réseau Les Premières, qui a accompagné plusieurs des entrepreneures qui seront présentes à Matignon vendredi. « Le revenu est notre cheval de bataille ». Elle note que les dirigeantes à la tête d'une famille monoparentale se payent souvent mieux, car « elles ont peut-être une vision d'elles-mêmes différente ».

Valérie Gonzales espère qu'un jour elle ne sera plus vue comme femme chef d'entreprise, mais comme « entrepreneur, point ». « Nous aimerions bien ne pas exister, couler notre association est un horizon auquel on travaille », renchérit en souriant Marjolaine Feraille.

Des eurodéputées élues en 2019 témoignent de leurs difficultés à combattre les préjugés

Combattre les préjugés sexistes sur les matières « techniques », défendre son vote pendant les congés maternité, affronter les attaques en ligne : trois eurodéputées élues en 2019 racontent à l'AFP leurs cinq ans de mandat. L'une d'elle, Aurore Lalucq, qui  siège parmi les « Sociaux et démocrates » (S&D), le deuxième plus grand groupe politique du Parlement, estime que « l'on associe les femmes aux politiques sociales, familiales ou aux droits humains, tout ce qui fait sérieux, technique, ce sont encore des choses considérées, malheureusement, comme faites pour les hommes ». Et quand elle s'attaque à la réglementation des cryptomonnaies, elle est victime d'une campagne de cyberharcèlement : « Retourne à tes cuisines », « La dinde, qu'est-ce qu'elle y connait » : tout de suite on vous parle de votre physique, on vous lance des attaques sexistes ou de nature sexuelle ». En 1979, lors de la première élection au suffrage universel direct et lorsque Simone Veil est devenue la première présidente du Parlement européen, les femmes ne représentaient 16,6% des eurodéputés. Aujourd'hui, environ quatre sur dix sont des femmes. Ce chiffre se situe « au-dessus de la moyenne mondiale des parlements nationaux (26,5% début 2023) et au-dessus de la moyenne européenne des parlements nationaux (31%) », notent Rosamund Shreeves et Ionel Zamfir dans un rapport du Service de recherche du Parlement européen publié au printemps 2023.  « Cependant, il existe de grandes différences entre les États membres » ajoutent les chercheurs. Le pourcentage actuel de femmes eurodéputées varie de 15% pour la Roumanie, en bas du classement, à 57% pour la Finlande, à la première place. Un peu moins de la moitié (38) des 79 eurodéputés français sont des femmes.

 

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2019/06/claudie-haignere-objectif-lune.html

 

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2016/03/christine-lagarde-une-femme-francaise-d-influence.html

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Le Cognac (suite, mais toujours avec modération)

Publié le par Jacques SAMELA.

Le Cognac (suite, mais toujours avec modération)
Le Cognac (suite, mais toujours avec modération)
Vus et lus dans Les Echos du 24/01/23, du 21/02/23, et du 27/12/23
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Vu et lu dans Les Echos du 03/01/24
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Vu et lu dans Les Echos du 27/06/23
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La coléoculture (suites) & autres

Publié le par Jacques SAMELA.

La coléoculture (suites) & autres
La coléoculture (suites) & autres
Vus et lus dans Les Echos du 11/05/23 et sur le Big 2023
Vus et lus dans Les Echos du 11/05/23 et sur le Big 2023

Vus et lus dans Les Echos du 11/05/23 et sur le Big 2023

Vus et lus dans Les Echos du 17/04/23, du 07/07/23, et du 12/10/23, et dans l'Usine Nouvelle n° 3 718 de mai 2023
Vus et lus dans Les Echos du 17/04/23, du 07/07/23, et du 12/10/23, et dans l'Usine Nouvelle n° 3 718 de mai 2023
Vus et lus dans Les Echos du 17/04/23, du 07/07/23, et du 12/10/23, et dans l'Usine Nouvelle n° 3 718 de mai 2023
Vus et lus dans Les Echos du 17/04/23, du 07/07/23, et du 12/10/23, et dans l'Usine Nouvelle n° 3 718 de mai 2023

Vus et lus dans Les Echos du 17/04/23, du 07/07/23, et du 12/10/23, et dans l'Usine Nouvelle n° 3 718 de mai 2023

TOMOJO REJOINT INVERS !

https://tomojo.co/blogs/news/tomojo-rejoint-invers

 

Nous sommes très heureuses d’annoncer que Tomojo rejoint INVERS !

Cette union, bien plus qu'un simple rapprochement d'entreprises, représente une synergie de valeurs, une relation de confiance et une vision commune pour l'avenir de l'alimentation animale.

1- QUI EST INVERS ? 

INVERS développe depuis 2016 une nouvelle filière de production d’insectes auprès des agriculteurs Français, au sein d’un modèle circulaire et durable, au plus près des lieux de production.

INVERS produit et transforme des insectes (Tenebrio molitor ou ver de farine) comme source alternative de protéines pour l’alimentation animale, grâce à un modèle circulaire innovant. Ce modèle s’appuie sur des agriculteurs partenaires pour l’élevage, et sur des coopératives pour l’approvisionnement en coproduits agricoles. Les produits INVERS s’adressent au grand public (croquettes durables et locales pour chiens et chats, produits pour la basse-cour et les poissons de bassins) et aux professionnels de l’élevage.

L’ambition d’INVERS est de permettre à chaque territoire de disposer de sa propre filière de production de protéines d’insectes pour la fabrication locale d’alimentation pour les animaux.

2- LA SUITE POUR TOMOJO ?

Ce rapprochement vise à conjuguer l'expertise de Tomojo et INVERS dans la formulation et commercialisation d'aliments pour animaux avec la chaîne d'approvisionnement durable en insectes de qualité d'INVERS. Cette collaboration promet de débloquer des synergies significatives, favorisant le développement de produits alimentaires pour animaux domestiques encore plus novateurs et nutritifs.

En somme, que du mieux pour les mojo-lovers qui pourront continuer à dévorer leur croquettes aux insectes fabriquées en France. 

3- UN AVENIR PROMETTEUR 

Ensemble, nous aspirons à façonner une industrie plus éthique et responsable, où les solutions alimentaires sont à la fois nutritive pour les animaux et respectueuse de la planète.

Cette opération représente bien plus qu'une simple alliance commerciale ; c'est un témoignage de notre engagement envers l'innovation, la qualité et le respect de l'environnement.

Alors que la demande pour des solutions alimentaires alternatives continue de croître, Tomojo by INVERS est prêt à conduire le changement avec confiance et détermination.

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2021/04/ynsect-innovafeed-tomojo-le-trio-de-tete-de-la-coleocuture.html

 

Grand Prix Lyon Start Up : Fermavers veut nourrir la volaille avec des insectes

https://www.brefeco.com/expertises/grand-prix-lyon-start-fermavers-veut-nourrir-la-volaille-avec-des-insectes

PUBLIÉ LE 05/01/2023

 

Camille Sotton et Théo Perrochon ont imaginé une microferme produisant des insectes pour remplacer les protéines de soja, base de l’alimentation des volailles. Le prototype sera opérationnel en 2023 et implanté chez un agriculteur partenaire, avant d’envisager les premières commercialisations en 2024. Fermavers a reçu le Grand Prix lors du concours Lyon Start Up.

Parce que le cours du soja est volatile, son prix plutôt très élevé et sa culture, souvent à l’autre bout du monde, gourmande en eau, Camille Sotton et Théo Perrochon lui ont trouvé une alternative pour l’alimentation des volailles (20 % de leur apport protéinique) : la mouche soldat noir, un insecte très riche en protéine. « Elle fait partie des espèces autorisées pour la consommation en France et en Europe. Surtout, elle propose des conditions de culture et des rendement intéressants », explique Camille Sotton, dont l’entreprise Fermavers sera créée au premier trimestre 2023.

Les deux futurs associés se sont rencontrés dans le cadre d’un programme de formation à emlyon. Leur projet de fin d’études sur l’innovation, mené en groupe, s’est arrêté sur le thème d’une alimentation plus saine et plus durable. Ils ont eu l’autorisation des différents partenaires pour faire du projet Fermavers une start-up.

Un marché des insectes nouveau

Une microferme de production d’insectes est ainsi en gestation et sera installée chez un aviculteur pour un an en 2023. « De cette expérimentation et du retour de la trentaine d’agriculteurs avec lesquels nous échangeons depuis un an, nous dimensionnerons le module de production, en étudiant le temps d’implication de l’aviculteur, mais aussi son business model et la formation associée à l’utilisation d’un tel outil », détaille Camille Sotton.

Leur projet a reçu le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes (11.000 euros de Start-up & Go) et a été désigné Grand prix de Lyon Start Up, avec une dotation de 15.000 euros.

Les dirigeants affirment détenir des lettres d’intention d’agriculteurs et de coopératives pour utiliser ces fermes, nourrir de façon plus écologique leurs volailles et accompagner l’innovation sur le marché des insectes, nouveaux et à structurer.

Vu et lu dans Les Echos du 18/11/22
Vu et lu dans Les Echos du 18/11/22

Vu et lu dans Les Echos du 18/11/22

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M2i Life & Osmobio, réponses françaises aux pesticides (Rappel) & Plus

Publié le par Jacques SAMELA.

M2i Life & Osmobio, réponses françaises aux pesticides (Rappel) & Plus
M2i Life & Osmobio, réponses françaises aux pesticides (Rappel) & Plus
Vu et lu dans Les Echos du 23/05/23
Vu et lu dans Les Echos du 23/05/23

Vu et lu dans Les Echos du 23/05/23

M2i Life & Osmobio, réponses françaises aux pesticides

http://competitiviteinfrance.overblog.com/2020/02/m2i-life-osmobio-reponses-francaises-aux-pesticides.html

 

L’Union européenne a prolongé son utilisation de 5 ans en 2017 (désormais jusqu'en 2033), quand la France, elle, l’interdisait dans les espaces publics, et depuis l’année dernière, chez les particuliers.

De quoi parle- t-on ? Du glyphosate* surtout, mais sans pour autant négliger les autres produits en service aujourd’hui, aussi nocifs, si ce n’est plus, pour la faune, la flore, et au final, Nous.

Mais heureusement, peut-être, et espérons le, deux entreprises françaises travaillent d’arrache pieds aujourd’hui pour trouver d’autres solutions, plus vertes, mais surtout à même de répondre aux besoins de la demande agricole, de plus en plus croissante, en évitant bien sûr de polluer comme hier et aujourd’hui encore, ces terres primordiales pour nourrir l’ensemble de la planète.

La première se nomme M2i Life Sciences (www.m2i-lifesciences.com), née de la fusion d’une plateforme de développement dédiée aux sciences de la vie, appelée Holis technologies, et du site de production Solvay Organics (SORF) en 2012.

Sa particularité, s’appuyer sur le bio-mimétisme** pour se substituer aux pesticides, en piégeant ou en repoussant les insectes à l’aide d’odeurs plutôt qu’en les tuant, grâce notamment à la conception de phéromones de synthèse perturbant justement l’activité sexuelle des insectes, et donc de contrôler les populations de nuisibles de façon naturelle.

Elle en est même devenue le leader mondial de ce que l’on appelle également le bio-contrôle***, et ce, que ce soit dans le domaine animal, végétal, voire de la santé humaine.

Et manifestement, cela en interpelle plus d’un, car l’année dernière, souhaitant ouvrir une part minoritaire de son capital, elle leva la bagatelle de 60 millions d’Euros auprès de divers investisseurs, lui permettant d’accompagner sa croissance attendue, aidé en cela par un catalogue de plus de 60 produits déjà commercialisés dans près de 35 pays, dont le système élaboré à base de petites capsules biodégradables, diffusables par le biais de tirs de pistolet à air comprimé de paintball, afin de contrecarrer la déferlante chenille processionnaire, fût récompensé d’un prix de l’innovation par le ministère de l’Ecologie, et labellisé COP21, la production de 15 tonnes de phéromones chaque année, le dépôt de 19 familles de brevets, et un C.A. de 20 millions d’Euros en 2018, amené lui à doubler dans les années à venir, car après la protection des grandes cultures de céréales, les vergers, les maraichages, les parcs et les jardins, elle compte s’orienter à l’avenir vers la culture bio, qui comme vous le savez, est en croissance constante, et donc compatible avec ses solutions.

Et comme l’utilisation du bio-contrôle dans le domaine de la protection des plantes, est estimé à 30 % du marché d’ici 2030, représentant déjà aujourd’hui 3 milliards de dollars, il est clair que son avenir est tout tracé.

Quant à la deuxième société, Osmobio (www.osmobio.com), sa spécificité consiste à développer des produits biologiques et naturels à base d’extraits végétaux, d’algues marines, et de principes actifs naturels. On dit qu’elle est un acteur incontournable dans le domaine de la phyto-protection biologique.

Créée en 2000 par Jacques Le Verger, en Bretagne, il entreprit très rapidement l’élaboration de ses produits à base d’algues marines, nombreuses en ces lieux, et surtout reconnues pour leurs vertus, anti-âge, hydratantes, nutritives, thérapeutiques, et j’en passe, et donc fertilisantes. C’est que l’on appelle un engrais organique naturel, qui doit quand même être traité avant toute utilisation, car bien évidemment très salées, elles peuvent abimer les végétaux.

Et, elles protègent également des attaques d’insectes et de maladies, ce qui justement n’a pas échappé au créateur de cette société.

C’est donc aidé par divers organismes de recherche comme l’INRA, l’INERIS, les universités de Bretagne Sud et de Bretagne Occidentale, l’Institut Technique de l’Agriculture Biologique, ou encore le Service des Sciences et Techniques du Végétal de la mairie de Paris, que les premières gammes de produits ont été créés.

Seulement voilà, cela fait des années que son produit phare, un désherbant naturel, créé à base d’extraits végétaux, est en attente d’homologation, ce qu’on appelle une AMM (autorisation de mise en marché), de la part de l’agence de sécurité sanitaire (Anses), la seule habilité à la délivrer, et ce malgré l’avis favorable de l’Ineris (www.ineris.fr) en 2012, le considérant sans risques pour l’environnement et l’homme.

Le pourquoi de cette attente interminable, juste le fait que ce produit contenant beaucoup de molécules différentes, implique selon l’agence des études plus poussées que pour une seule molécule chimique, comme les autres désherbants en fait, ce qui fait dire à son créateur qu’il n’y a aucune reconnaissances aujourd’hui pour les produits de bio-contrôle, car n’entrant encore aujourd’hui dans aucune de leur classification.

Et pourtant, des tests ont déjà été menés par la Direction des routes de l’Ouest et la SNCF, très utilisatrice du glyphosate le long de ses voies ferrées, avec avis plus que favorables, et surtout, le produit est lui déjà autorisé aux Etats-Unis, Canada, Russie Brésil, ou encore au Japon.

Alors, en attendant l’issue finale, et positive, elle continue à proposer sous sa marque « Algosavon » une gamme de détergents dédiés à l’entretien des habitations, intérieur et extérieur, à base également d’extraits biologiques d’algues brunes et d’actifs d’origine végétale, espérant qu’avec l’ouverture le 22 février 2020 du Salon International de l’Agriculture (www.salon-agriculture.com), le sujet des pesticides sera mis au premier rang des sujets d’actualité dans l’agriculture française, poussant justement les autorités compétentes à accélérer l’utilisation de produits verts, et qui plus est français.

Et ce n’est certainement pas M2i Life Sciences qui dira le contraire, car au de-là du marché français, il y a au bout un marché mondial, en attente de réponses écologiques pour pallier à la disparition partielle ou totale (cela serait mieux) des pesticides connus aujourd’hui, et bien évidemment nocifs.

 

*Glyphosate : Herbicide organophosphoré, présent dans le Rounddup Pro 360 de Monsanto, et utilisé depuis 1974. (www.futura-science.com)

**Bio-mimétisme : Le biomimétisme désigne un processus d'innovation et une ingénierie. Il s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant.

***Bio-contrôle : Ensemble des méthodes de protection biologique répliquant des comportements intra-espèces, et des mécanismes naturels de régulation des bio-agresseurs.

Jacques Samela

 

Sources :

. www.m2i-lifesciences.com

. L’Usine Nouvelle n° 3633 du 07/11/19

. www.osmobio.com

. http://www.agriavis.com/news-9641-osmobio+une+entreprise+bretonne+a+trouve+un+produit+alternatif+au+glyphosate+.html

. https://wikiagri.fr/articles/osmobio-a-t-il-trouve-un-desherbant-naturel-capable-de-remplacer-le-glyphosate-/16255

. https://www.lesechos.fr/2017/11/osmobio-concocte-un-substitut-naturel-au-glyphosate-188290

. https://www.capital.fr/economie-politique/ce-desherbant-naturel-qui-pourrait-remplacer-le-glyphosate-1260905

https://www.lesechos.fr/2017/11/osmobio-concocte-un-substitut-naturel-au-glyphosate-188290

 

Vu et lu dans Les Echos du 12/07/23
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Vus et lus dans Les Echos du 03/05/23, et Capital Hors-Série de sept/oct 2023
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Vu et lu dans Les Echos du 05/12/22

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La filière bio (suite)

Publié le par Jacques SAMELA.

La filière bio (suite)
La filière bio (suite)

L’inquiétant recul de la consommation bio

https://www.ecoreseau.fr/environnement/linquietant-recul-de-la-consommation-bio-2023-03-01-91772?utm_campaign=Matinale_Jeudi_-_20230302&utm_medium=email&utm_source=sendinblue

Le 01 mars 2023

 

« Aujourd’hui, le bio n’a plus le monopole du produit sain et de l’excellence alimentaire »

Le marché du bio traverse une période malaisée. Après la forte croissance des années fastes avec une consommation multipliée par 3,5 en dix ans, la dynamique semble s’essouffler. Les chiffres de l’Agence Bio, annoncent une diminution du chiffre d’affaires du secteur de 1,3 % en 2021. Cette tendance se confirme en 2022 avec les ventes qui reculent dans la grande distribution (-5.6 %) et dans les chaînes spécialisées (-4.8 %).

La dernière étude du think tank Terra Nova porte un éclairage intéressant sur le recul de l’agriculture biologique et formule des propositions pour que la filière réponde aux enjeux de la transition et aux attentes des consommateurs.

La France est aujourd’hui le leader européen de la production bio devant l’Espagne. 13,4 % des exploitations agricoles sont bio (contre 4 % en 2010). Nous accordons une attention exigeante du contenu de notre assiette. Une part croissante des ménages consomme des produits alimentaires bio quotidiennement (15 % en 2021 contre 13 % en 2020). En effet, le consommateur continue à s’intéresser au bio mais il subit aussi une perte de pouvoir d’achat, liée à une inflation galopante.

Aujourd’hui, le bio n’a plus le monopole du produit sain et de l’excellence alimentaire. Il est concurrencé par le développement d’autres offres, notamment des produits frais et locaux et ceux issus du commerce équitable. La démocratisation du label « Agriculture biologique » est desservie par une perte de confiance des consommateurs. Selon l’Agence Bio, un Français sur deux s’estime insuffisamment informé sur ce que le label AB garantit dans les cahiers de charge et les contrôles. « Si la demande continue de baisser, le modèle économique de l’agriculture bio, même en augmentant les subventions publiques, ne pourra trouver son équilibre et assurer sa prospérité. Faute de débouchés, le nombre de conversions en bio risque de diminuer », alerte le rapport.

Des recommandations multiples

L’étude énonce quelques propositions pour pallier à ces fragilités apparues dans le modèle économique de l’agriculture biologique : diffusion chaque année d’une grande campagne de communication sur les spécificités et bienfaits du bio. Les attentes sociales et sociétales évoluent et le bio n’y répond plus totalement. C’est cette confiance qu’il faut reconstruire pour stopper le décrochage en ajoutant au cahier des charges du label AB des obligations en termes de rémunération et de formation des salariés.

Le rapport de Terra nova recommande aussi la mise en place d’un taux de TVA très réduit à 2,1 % sur les produits bio et une incitation de la grande distribution à intégrer des produits bio français dans leurs opérations « prix bloqués ». Encourager aussi les collectivités à promouvoir et soutenir la création d’AMAP sur leur territoire pour améliorer l’accessibilité de tous à la vente directe. Améliorer l’accès de la restauration collective aux circuits courts… Autant de recommandations qui devraient consolider les bienfaits de l’agriculture biologique, remis en question par un contexte de crises qui se succèdent. Une vraie évolution des pratiques agricoles est nécessaire pour répondre aux enjeux de la transition écologique. Il est temps de résoudre l’équation prix, qualité, respect des modes de production écologique. Pour cela, il faudrait sécuriser les relations commerciales entre partenaires. Chaque acteur de la chaine a une responsabilité pour rendre le bio plus accessible.

 

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